Добірка наукової літератури з теми "Politique et gouvernement – Moyen-Orient – 2011-"

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Статті в журналах з теми "Politique et gouvernement – Moyen-Orient – 2011-"

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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Анотація:
Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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Lasnier, Benoit, Michael Cantinotti, and Bernard-Simon Leclerc. "Prévalence de l’achat et de l’usage de tabac illicite chez les fumeurs québécois, 2005-2010." Drogues, santé et société 10, no. 2 (January 16, 2013): 51–103. http://dx.doi.org/10.7202/1013479ar.

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Анотація:
La lutte contre le commerce illicite du tabac représente un défi de taille dans le contrôle du tabagisme. Au Québec, comme ailleurs au pays, la vente de produits du tabac de contrebande a pour effet de restreindre l’efficacité de la taxation comme moyen pour réduire la consommation de tabac et limiter l’accessibilité au tabac chez les jeunes. Par ailleurs, les importantes pertes fiscales générées par le marché illégal des produits du tabac représentent autant de ressources financières qui ne peuvent être investies par les gouvernements dans les services de santé. L’élaboration de politiques publiques visant à contrecarrer la contrebande du tabac requiert la quantification précise et fiable de ce phénomène. Cet examen systématique visait à estimer la prévalence au Québec de l’achat et de la consommation de tabac illicite de 2005 à 2010 chez les fumeurs âgés de 15 ans et plus. Une recension et une analyse des données pertinentes ont été effectuées au moyen d’un outil objectif d’évaluation critique. Vingt-sept études ont été recensées et examinées, dont 18 témoignent d’une qualité acceptable relativement à la validité des méthodes ainsi qu’à l’interprétation et à l’applicabilité des résultats. L’analyse des données disponibles indique qu’il n’est pas possible de conclure à une variation annuelle statistiquement significative de la prévalence de l’achat et de la consommation de tabac illicite chez les fumeurs actuels québécois âgés de 15 ans et plus au cours des années 2005 à 2010, et que sa valeur oscillait entre 6 % et 28 %. Des suggestions sont proposées pour améliorer la qualité méthodologique de ce type d’études portant sur l’estimation de la prévalence de l’achat et de la consommation de tabac illicite.
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Kent, Peter C. "The Catholic Church in the Italian Empire, 1936‑1938." Historical Papers 19, no. 1 (April 26, 2006): 138–50. http://dx.doi.org/10.7202/030921ar.

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Résumé Les accords du Lateran de 1929 inaugurèrent une période d'étroite collaboration entre l'Eglise catholique romaine et l'Etat italien sous Mussolini. Cependant la politique italienne en Abyssinie, après la conquête de ce pays en 1936, exacerba les tensions qui avaient résulté à la fois des politiques intérieures et de l'appui de l'Italie aux activités antirelig ieuses en A llemagne .Cet exposé traite de V évolution de la politique italienne en Abyssinie et du désenchantement graduel de l'Eglise face aux résultats de ces accords. En matière d'affaires intérieures, l'ère du Vatican portait sur le manifeste du gouverne- ment Mussolini (1938) sur la pureté de la race, et sur la législation antisémitique qui en découla. La hiérarchie ecclésiastique d'Italie avait présumé que son appui à i interven- tion italienne en Afrique entraînerait l'adoption, par le gouvernement, d'une politique de christianisation. Pour maintenir une certaine stabilité intérieure, le gouvernement choisit de suivre une stratégie de tolérance religieuse, d'ailleurs défendue par le ministère de la colonisation. Cette approche aliéna le Saint-siège qui, contrairement à la hiérarchie italienne, n'avait jamais été en faveur d'une guerre impériale. Cette politique de tolérance était contraire aux plans de l'Eglise pour la conversion au catholicisme de ce territoire, et gênait ses activités missionnaires. Les musulmans étaient particulièrement favorisés car, de l'avis du ministère de la colonisation, leur appui était essentiel au maintien du contrôle impérial. On croyait également que cette coopération aiderait les Italiens dans leurs relations avec d'autres puissances islami- ques du Moyen-orient. Il n'y a pas que l'Eglise qui s'opposait aux actions du ministère de la colonisation; le ministère des affaires étrangères croyait qu'on devait utiliser l'Eglise comme instrument de l expansion italienne. Cependant, la position du ministère de la colonisation préva- lut. Peu importe leur religion, les missionnaires qui s'opposaient aux désirs de l'Italie pour la nouvelle colonie étaient punis. Lorsque les affaires extérieures tentèrent d'inter- venir en faveur des missionnaires britanniques, Mussolini appuya la politique du ministère de la colonisation, et même l'élargit; désormais, aucun étranger ne pouvait enseigner dans l'Empire. Le ministère de la colonisation consolida son emprise, ordonnant au Saint-siège de remplacer les missionnaires catholiques Français par des Italiens. Réagissant, le Vatican créa une commission pontificale qui, en dernière analyse, se plia à la plupart des exigences du ministère. Sur les questions litigieuses, le ministère demeurait inébranlable; le Pape envoya alors en Abyssinie un visiteur apostolique qui, il l'espérait, améliorerait la position de l'Eglise. Finalement, le ministère de la colonisation accéda à la demande de l'Eglise pour la création d'une hiérarchie ecclésiastique distincte pour la colonie; peu après, l'Eglise reconnut Victor Emmanuel comme empereur a"Abyssinie. Cependant, malgré cette entente, la politique de tolérance de VEtat Italien avait causé des dommages irréparables à la coopération entre ce dernier et l'Eglise catholique romaine. L'hostilité du gouvernement face aux prétentions de l'Eglise au sein de l'Empire constituent un fondement essentiel de l'attaque du Pape sur la politique raciale italienne de 1938.
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Delbeque, Bernard. "Numéro 86 - mars 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15093.

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Le but de ce numéro de Regards économiques est d’analyser les risques qui continuent à menacer la zone euro, de présenter des solutions possibles pour les écarter, et d’éclairer ainsi les enjeux du sommet de la zone euro qui aura lieu le 11 mars à Bruxelles. La crise de la zone euro n’a pas été causée par des déficits budgétaires excessifs. Les pays membres se sont attachés à respecter le Pacte de stabilité et de croissance, et cela n’a pas empêché la crise d’éclater. En réalité, la discipline budgétaire et la stabilité des prix ne suffisent pas pour garantir la pérennité de la zone euro. Celle-ci peut être menacée par des déséquilibres macroéconomiques et financiers, qui peuvent entraîner des difficultés de financement pour les pays concernés et créer ainsi les conditions d’une crise. Partant de ce constat, un groupe de travail présidé par le Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a proposé des mesures pour renforcer les fondations de la zone euro, en particulier un nouveau mécanisme de surveillance macroéconomique et un mécanisme de soutien financier aux pays en difficulté. Ces mesures sont utiles mais elles ne permettront pas d’écarter définitivement le risque d’éclatement de la zone euro. A court terme, la Grèce, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne pourraient avoir des difficultés à garder le cap de l’austérité. Pour réduire ce risque, les pays créanciers, l’Allemagne en tête, devraient renforcer le dispositif mis en place pour défendre la zone euro. Il faudrait notamment augmenter les ressources financières disponibles pour aider les pays en difficulté, réduire les taux d’intérêt demandés sur les prêts accordés à ces pays, encourager la restructuration des banques les plus fragiles et accepter de réduire le service de la dette des pays les plus endettés. La crise a également confirmé que la zone euro n’est pas une zone monétaire optimale au sens où les avantages lié à l’euro sont faibles par rapport au coût que représente l’abandon d’une politique monétaire propre et d’un taux de change flexible. Ce coût est d’autant plus élevé que la flexibilité des salaires et la mobilité du travail restent insuffisantes au sein de la zone euro et qu’il n’existe pas de budget central permettant de soulager les pays en difficulté. Dans ces conditions, les pays membres ne disposent que de la politique budgétaire comme instrument de stabilisation macroéconomique. La zone euro souffre également d’un déficit d’intégration politique dans la mesure où les priorités des pays membres sont dictées avant tout par le résultat des élections nationales. Cette situation rend la zone euro vulnérable à un blocage politique qui empêcherait de réagir rapidement à une situation de crise. La solution ultime pour résoudre ces problèmes serait de doter la zone euro d’un gouvernement central et d’un budget fédéral. A défaut de pouvoir progresser dans cette direction, les pays de la zone euro devraient accepter la proposition franco-allemande d’adopter un «pacte de compétitivité» afin de crédibiliser les engagements pris en matière de discipline budgétaire et macroéconomique. En se ralliant à cette proposition, le Conseil des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la zone euro agirait en véritable gouvernement économique de la zone euro, prouvant sa capacité de prendre des décisions s’imposant à tous les pays membres. Un pacte édulcoré qui n’aboutirait pas à des réformes au niveau national et un alignement des performances macroéconomiques, ne serait pas plus efficace que la Stratégie de Lisbonne, et ne permettrait pas de réduire le risque d’éclatement de la zone euro à moyen terme. La crise de la zone euro constitue un avertissement. Il y aura d’autres crises à gérer à l’avenir. Les pays membres auraient tort de commettre une deuxième fois l’erreur de négliger la critique que l’avenir de la zone euro ne sera pas assuré définitivement tant qu’elle ne sera pas devenue une zone monétaire optimale.
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Delbeque, Bernard. "Numéro 86 - mars 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2011.03.01.

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Le but de ce numéro de Regards économiques est d’analyser les risques qui continuent à menacer la zone euro, de présenter des solutions possibles pour les écarter, et d’éclairer ainsi les enjeux du sommet de la zone euro qui aura lieu le 11 mars à Bruxelles. La crise de la zone euro n’a pas été causée par des déficits budgétaires excessifs. Les pays membres se sont attachés à respecter le Pacte de stabilité et de croissance, et cela n’a pas empêché la crise d’éclater. En réalité, la discipline budgétaire et la stabilité des prix ne suffisent pas pour garantir la pérennité de la zone euro. Celle-ci peut être menacée par des déséquilibres macroéconomiques et financiers, qui peuvent entraîner des difficultés de financement pour les pays concernés et créer ainsi les conditions d’une crise. Partant de ce constat, un groupe de travail présidé par le Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a proposé des mesures pour renforcer les fondations de la zone euro, en particulier un nouveau mécanisme de surveillance macroéconomique et un mécanisme de soutien financier aux pays en difficulté. Ces mesures sont utiles mais elles ne permettront pas d’écarter définitivement le risque d’éclatement de la zone euro. A court terme, la Grèce, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne pourraient avoir des difficultés à garder le cap de l’austérité. Pour réduire ce risque, les pays créanciers, l’Allemagne en tête, devraient renforcer le dispositif mis en place pour défendre la zone euro. Il faudrait notamment augmenter les ressources financières disponibles pour aider les pays en difficulté, réduire les taux d’intérêt demandés sur les prêts accordés à ces pays, encourager la restructuration des banques les plus fragiles et accepter de réduire le service de la dette des pays les plus endettés. La crise a également confirmé que la zone euro n’est pas une zone monétaire optimale au sens où les avantages lié à l’euro sont faibles par rapport au coût que représente l’abandon d’une politique monétaire propre et d’un taux de change flexible. Ce coût est d’autant plus élevé que la flexibilité des salaires et la mobilité du travail restent insuffisantes au sein de la zone euro et qu’il n’existe pas de budget central permettant de soulager les pays en difficulté. Dans ces conditions, les pays membres ne disposent que de la politique budgétaire comme instrument de stabilisation macroéconomique. La zone euro souffre également d’un déficit d’intégration politique dans la mesure où les priorités des pays membres sont dictées avant tout par le résultat des élections nationales. Cette situation rend la zone euro vulnérable à un blocage politique qui empêcherait de réagir rapidement à une situation de crise. La solution ultime pour résoudre ces problèmes serait de doter la zone euro d’un gouvernement central et d’un budget fédéral. A défaut de pouvoir progresser dans cette direction, les pays de la zone euro devraient accepter la proposition franco-allemande d’adopter un «pacte de compétitivité» afin de crédibiliser les engagements pris en matière de discipline budgétaire et macroéconomique. En se ralliant à cette proposition, le Conseil des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la zone euro agirait en véritable gouvernement économique de la zone euro, prouvant sa capacité de prendre des décisions s’imposant à tous les pays membres. Un pacte édulcoré qui n’aboutirait pas à des réformes au niveau national et un alignement des performances macroéconomiques, ne serait pas plus efficace que la Stratégie de Lisbonne, et ne permettrait pas de réduire le risque d’éclatement de la zone euro à moyen terme. La crise de la zone euro constitue un avertissement. Il y aura d’autres crises à gérer à l’avenir. Les pays membres auraient tort de commettre une deuxième fois l’erreur de négliger la critique que l’avenir de la zone euro ne sera pas assuré définitivement tant qu’elle ne sera pas devenue une zone monétaire optimale.
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Elliott, Patricia W. "National Dreams and Neoliberal Nightmares: The Dismantling of Canadian Periodicals Assistance." Canadian Journal of Communication 42, no. 5 (December 16, 2017). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2017v4n5a3059.

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Background The rapid and near-total dismantling of federal assistance to magazines and newspapers has taken place in recent years. This has occurred behind the screen of a series of new program announcements, ostensibly designed to replace more than a century of support via Canada Post discounts to publishers.Analysis A review of funding recipient lists reveals a 97 percent reduction in project grants since 2001, following on the heels of a 90 percent drop in the number of titles receiving distribution support since 1990. How and why did this dramatic change occur?Conclusion and implications A close study of program history reveals that aid to Canadian periodicals presented a soft target for the globalizing trade instruments of international capital—a target poorly defended by successive national governments that had absorbed neoliberalism’s transformation of “culture” into “cultural industries.” The election of a Conservative government in 2006 merely served to accelerate a process already in motion, leaving Canadian publishers to stand alone against U.S. market domination. At the same time, new inducements to align editorial content with government objectives were introduced, accompanied by stronger direct political control over funding recommendations, as revealed by the researcher’s Access to Information requests. These trends disproportionately affected smaller non-profit magazines, many of them vocal critics of the same economic model that sought an end to substantive media development assistance in Canada.Keywords Publishing/Print policy; Magazines; Cultural industries policyContexte Au cours des dernières années, un démantèlement rapide et presque total de l’assistance fédérale accordée aux magazines et journaux a eu lieu. Celui-ci s’est passé sous couvert d’une série de nouveaux programmes, vraisemblablement conçus pour supplanter plus d’un siècle d’appuis aux éditeurs de magazines et de journaux au moyen d’une subvention gouvernementale des frais postaux.Analyse L’examen de listes de publications subventionnées indique une baisse de 97 pour cent depuis 2001 dans le financement de projets, à la suite d’une baisse de 90 pour cent depuis 1990 dans le nombre de titres recevant de l’aide pour la distribution. Comment et pourquoi ces baisses dramatiques ont-elles eu lieu?Conclusion et implications Une étude attentive de l’histoire du programme révèle que l’aide aux périodiques représentait une cible facile pour le capital international—cible mal défendue par des gouvernements nationaux successifs ayant accepté la transformation néolibérale de la « culture » en « industries culturelles ». L’élection d’un gouvernement conservateur en 2006 a accéléré un processus déjà entamé, laissant les éditeurs canadiens seuls devant le vaste marché états-unien. En même temps, le gouvernement a offert de nouvelles incitations aux éditeurs pour qu’ils alignent leurs contenus avec ses objectifs, et il a imposé un plus grand contrôle politique des recommandations pour subventions, tel que le révèlent des documents obtenus par les auteurs grâce à des demandes d’accès à l’information. Ces tendances ont eu un effet disproportionné sur les plus petits magazines à but non lucratif, dont plusieurs avaient vivement critiqué ce modèle économique consistant à mettre fin à l’aide aux périodiques canadiens.Mots clés Édition/Politiques sur l’édition; Magazines; Politiques sur les industries culturelles
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Devolder, Pierre, Jean Hindriks, Erik Schokkaert, and Frank Vandenbroucke. "Numéro 130 - mars 2017." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15283.

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La Commission de réforme des pensions 2020-2040 a, dans son rapport de juin 2014, proposé une réforme de notre système de pension vers un système de pension à points. L’accord de gouvernement du 11 octobre 2014 a repris cette proposition. Mais de quoi s’agit-il exactement et comment cela fonctionne-t-il concrètement ?L’urgence du moment : le financement du vieillissementDepuis 2003, les dépenses de pension évoluent plus rapidement que les cotisations sociales (sur la période 2003-2015, les pensions ont augmenté deux fois plus vite que les cotisations sociales). Cela se passe en dépit du Pacte de solidarité entre les générations (23 décembre 2005) et des réformes successives des pensions des gouvernements Di Rupo 1er et Michel 1er. Le décrochage en soi des cotisations sociales peut résulter d’une politique d’allègement des charges sociales avec un financement alternatif pour promouvoir l’emploi. Néanmoins, le recours au financement alternatif n’est pas inépuisable et des mécanismes d’ajustement équilibrés s’avèrent indispensables. Répondre à cette urgence exige d’allonger effectivement les carrières mais cette exigence se heurte à notre régime actuel de pension qui encourage les carrières courtes et souffre d’un manque de flexibilité concernant les métiers pénibles et la sortie progressive à la pension.Kilométrage ou âgeDans le système à points c’est le kilométrage qui détermine le départ à la pension. Si l’on commence sa carrière plus tôt, on peut partir à la retraite plus tôt. Pendant sa carrière, on accumule des points sur son compte «points» au prorata de son salaire brut relatif au salaire brut moyen. On peut aussi obtenir des points pour des périodes d’inactivité (chômage indemnisé, maladie, congé parental, crédit-temps, etc.). Au moment du départ à la retraite, on obtient une pension en euros par la conversion de tout (ou partie) de ses points disponibles dans son compte «points» sur base de la valeur du point et du coefficient de conversion pour anticipation éventuelle. La valeur du point est publique ce qui permet à l’affilié de suivre l’évolution de sa pension sur base des points accumulés.La flexibilité du système à pointsPour renverser la dynamique et allonger effectivement les carrières, il faut apporter des changements structurels qui répondent aux attentes et besoins des personnes concernées. Le système à points permet une grande flexibilité dans la gestion des départs progressifs à la pension via une pension partielle. Il permet aussi d’intégrer avec cohérence la pénibilité des métiers dans notre système de pension en tenant compte du caractère évolutif de la pénibilité.Mécanismes d’ajustement équilibrésNous devons veiller à doter notre système de pension à points d’un mécanisme de pilotage intégré au moyen de plusieurs variables d’ajustement. Evidemment, ces ajustements ne préjugent pas d’un financement alternatif ad hoc. La variable centrale est la durée de carrière de référence (notamment pour adapter la pension à l’augmentation de l’espérance de vie). En outre le système à points est doté d’autres mécanismes d’ajustement qui veillent à répartir équitablement la charge des coûts du vieillissement entre actifs et pensionnés.
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Devolder, Pierre, Jean Hindriks, Erik Schokkaert, and Frank Vandenbroucke. "Numéro 130 - mars 2017." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2017.03.01.

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La Commission de réforme des pensions 2020-2040 a, dans son rapport de juin 2014, proposé une réforme de notre système de pension vers un système de pension à points. L’accord de gouvernement du 11 octobre 2014 a repris cette proposition. Mais de quoi s’agit-il exactement et comment cela fonctionne-t-il concrètement ?L’urgence du moment : le financement du vieillissementDepuis 2003, les dépenses de pension évoluent plus rapidement que les cotisations sociales (sur la période 2003-2015, les pensions ont augmenté deux fois plus vite que les cotisations sociales). Cela se passe en dépit du Pacte de solidarité entre les générations (23 décembre 2005) et des réformes successives des pensions des gouvernements Di Rupo 1er et Michel 1er. Le décrochage en soi des cotisations sociales peut résulter d’une politique d’allègement des charges sociales avec un financement alternatif pour promouvoir l’emploi. Néanmoins, le recours au financement alternatif n’est pas inépuisable et des mécanismes d’ajustement équilibrés s’avèrent indispensables. Répondre à cette urgence exige d’allonger effectivement les carrières mais cette exigence se heurte à notre régime actuel de pension qui encourage les carrières courtes et souffre d’un manque de flexibilité concernant les métiers pénibles et la sortie progressive à la pension.Kilométrage ou âgeDans le système à points c’est le kilométrage qui détermine le départ à la pension. Si l’on commence sa carrière plus tôt, on peut partir à la retraite plus tôt. Pendant sa carrière, on accumule des points sur son compte «points» au prorata de son salaire brut relatif au salaire brut moyen. On peut aussi obtenir des points pour des périodes d’inactivité (chômage indemnisé, maladie, congé parental, crédit-temps, etc.). Au moment du départ à la retraite, on obtient une pension en euros par la conversion de tout (ou partie) de ses points disponibles dans son compte «points» sur base de la valeur du point et du coefficient de conversion pour anticipation éventuelle. La valeur du point est publique ce qui permet à l’affilié de suivre l’évolution de sa pension sur base des points accumulés.La flexibilité du système à pointsPour renverser la dynamique et allonger effectivement les carrières, il faut apporter des changements structurels qui répondent aux attentes et besoins des personnes concernées. Le système à points permet une grande flexibilité dans la gestion des départs progressifs à la pension via une pension partielle. Il permet aussi d’intégrer avec cohérence la pénibilité des métiers dans notre système de pension en tenant compte du caractère évolutif de la pénibilité.Mécanismes d’ajustement équilibrésNous devons veiller à doter notre système de pension à points d’un mécanisme de pilotage intégré au moyen de plusieurs variables d’ajustement. Evidemment, ces ajustements ne préjugent pas d’un financement alternatif ad hoc. La variable centrale est la durée de carrière de référence (notamment pour adapter la pension à l’augmentation de l’espérance de vie). En outre le système à points est doté d’autres mécanismes d’ajustement qui veillent à répartir équitablement la charge des coûts du vieillissement entre actifs et pensionnés.
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Cockx, Bart. "Numéro 108 - décembre 2013." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15213.

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En Belgique, le chômage des jeunes est structurellement plus élevé que dans de nombreux autres pays européens et touche particulièrement les jeunes peu qualifiés. Ceci est non seulement vrai pour la Wallonie et Bruxelles, mais aussi pour la Flandre. Cet article vise à identifier les causes de ce chômage élevé et à proposer quelques remèdes clés. Nous passons en revue les dimensions suivantes : la protection de l'emploi, y compris le salaire minimum, le système d'enseignement, le système d'allocations de chômage et les politiques d'insertion en emploi. Salaire minimum trop élevé Le salaire minimum en Belgique est un des plus élevé parmi les pays de l'OCDE. Plusieurs études scientifiques ont établi qu'un salaire minimum élevé a un impact très préjudiciable sur l'emploi des jeunes à faible qualification. La raison en est simple : comme la productivité de ces jeunes ne couvre pas leur coût, il n'est pas rentable pour un employeur d'embaucher ces jeunes. Pour remédier à ce problème, jusqu'à récemment, un taux de réduction était d'application sur le salaire minimum des travailleurs plus jeunes que 21 ans. Toutefois, les partenaires sociaux ont décidé de graduellement abolir ce taux de réduction. Ceci est une erreur. Par ailleurs, il faut aussi envisager des mesures qui réduisent le coût d'embauche de ces jeunes. Plutôt que de baisser le salaire minimum davantage, nous préconisons un renforcement de la réduction structurelle du coût du travail des travailleurs à bas salaire. Cette réduction supplémentaire peut être financée en supprimant la majorité des aides ciblées au recrutement. Eliminer le redoublement et le cloisonnement entre l'école et le travail, postposer l'orientation Les résultats de l'enquête PISA viennent de confirmer cette semaine que les résultats scolaires en Flandre sont parmi les meilleurs de l'Europe, mais en déclin et parmi les plus inégaux au monde. Les résultats en Fédération Wallonie-Bruxelles demeurent médiocres. Par ailleurs, une part beaucoup plus faible que dans d'autre pays européens combinent en Belgique les études et le travail. Le redoublement est toujours utilisé comme instrument de remédiation, même si la plupart des études scientifiques indiquent que le redoublement aggrave sensiblement les résultats scolaires. Bien que la recherche scientifique ne soit pas concluante concernant le niveau de réussite moyen, elle a établi que l'orientation précoce en Belgique a des effets négatifs sur les résultats des élèves issus de familles défavorisées. Enfin, des études ont montré que la transition de l'école au travail est fortement facilitée par un système d'apprentissage en alternance qui garantit une formation de haute qualité basée sur le travail. Ce système est trop peu développé en Belgique. En Flandre, la réforme de l'enseignement récemment proposée va dans la bonne direction, mais l'opposition du NVA a fortement réduit les chances de son adoption. En Fédération Wallonie-Bruxelles, peu de réformes de l'enseignement obligatoire ont été engagées, à part l'annonce d'une réforme structurelle dans le «Plan Horizon 2022». Octroyer une allocation de chômage plus rapidement et cibler davantage les politiques d'insertion en emploi Le gouvernement fédéral a récemment allongé de 9 à 12 mois la période d'attente («période d'insertion») avant que les jeunes qui sortent de l'école et qui sont à la recherche d'un emploi aient droit à une indemnité de chômage. Par ailleurs, il a décidé de renforcer le contrôle de la recherche d'emploi de ces jeunes. Il est peu probable que ces mesures amélioreront l'insertion des jeunes peu qualifiés. Si l'on veut vraiment réaliser l'insertion professionnelle de ces jeunes, il faut attribuer plus rapidement aux jeunes qui se retrouvent au chômage après leurs études une allocation de chômage modeste couplée à un suivi beaucoup plus étroit qu'actuellement de leurs actions d'insertion. Afin de limiter les coûts, il importe de fortement cibler l'accompagnement de jeunes demandeurs d'emploi sur les moins qualifiés d'entre eux et de baser le contrôle de leurs activités de recherche d'emploi sur des preuves écrites à renvoyer régulièrement par courrier (électronique), au lieu de les évaluer dans des entretiens.
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Cockx, Bart. "Numéro 108 - décembre 2013." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2013.12.01.

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En Belgique, le chômage des jeunes est structurellement plus élevé que dans de nombreux autres pays européens et touche particulièrement les jeunes peu qualifiés. Ceci est non seulement vrai pour la Wallonie et Bruxelles, mais aussi pour la Flandre. Cet article vise à identifier les causes de ce chômage élevé et à proposer quelques remèdes clés. Nous passons en revue les dimensions suivantes : la protection de l'emploi, y compris le salaire minimum, le système d'enseignement, le système d'allocations de chômage et les politiques d'insertion en emploi. Salaire minimum trop élevé Le salaire minimum en Belgique est un des plus élevé parmi les pays de l'OCDE. Plusieurs études scientifiques ont établi qu'un salaire minimum élevé a un impact très préjudiciable sur l'emploi des jeunes à faible qualification. La raison en est simple : comme la productivité de ces jeunes ne couvre pas leur coût, il n'est pas rentable pour un employeur d'embaucher ces jeunes. Pour remédier à ce problème, jusqu'à récemment, un taux de réduction était d'application sur le salaire minimum des travailleurs plus jeunes que 21 ans. Toutefois, les partenaires sociaux ont décidé de graduellement abolir ce taux de réduction. Ceci est une erreur. Par ailleurs, il faut aussi envisager des mesures qui réduisent le coût d'embauche de ces jeunes. Plutôt que de baisser le salaire minimum davantage, nous préconisons un renforcement de la réduction structurelle du coût du travail des travailleurs à bas salaire. Cette réduction supplémentaire peut être financée en supprimant la majorité des aides ciblées au recrutement. Eliminer le redoublement et le cloisonnement entre l'école et le travail, postposer l'orientation Les résultats de l'enquête PISA viennent de confirmer cette semaine que les résultats scolaires en Flandre sont parmi les meilleurs de l'Europe, mais en déclin et parmi les plus inégaux au monde. Les résultats en Fédération Wallonie-Bruxelles demeurent médiocres. Par ailleurs, une part beaucoup plus faible que dans d'autre pays européens combinent en Belgique les études et le travail. Le redoublement est toujours utilisé comme instrument de remédiation, même si la plupart des études scientifiques indiquent que le redoublement aggrave sensiblement les résultats scolaires. Bien que la recherche scientifique ne soit pas concluante concernant le niveau de réussite moyen, elle a établi que l'orientation précoce en Belgique a des effets négatifs sur les résultats des élèves issus de familles défavorisées. Enfin, des études ont montré que la transition de l'école au travail est fortement facilitée par un système d'apprentissage en alternance qui garantit une formation de haute qualité basée sur le travail. Ce système est trop peu développé en Belgique. En Flandre, la réforme de l'enseignement récemment proposée va dans la bonne direction, mais l'opposition du NVA a fortement réduit les chances de son adoption. En Fédération Wallonie-Bruxelles, peu de réformes de l'enseignement obligatoire ont été engagées, à part l'annonce d'une réforme structurelle dans le «Plan Horizon 2022». Octroyer une allocation de chômage plus rapidement et cibler davantage les politiques d'insertion en emploi Le gouvernement fédéral a récemment allongé de 9 à 12 mois la période d'attente («période d'insertion») avant que les jeunes qui sortent de l'école et qui sont à la recherche d'un emploi aient droit à une indemnité de chômage. Par ailleurs, il a décidé de renforcer le contrôle de la recherche d'emploi de ces jeunes. Il est peu probable que ces mesures amélioreront l'insertion des jeunes peu qualifiés. Si l'on veut vraiment réaliser l'insertion professionnelle de ces jeunes, il faut attribuer plus rapidement aux jeunes qui se retrouvent au chômage après leurs études une allocation de chômage modeste couplée à un suivi beaucoup plus étroit qu'actuellement de leurs actions d'insertion. Afin de limiter les coûts, il importe de fortement cibler l'accompagnement de jeunes demandeurs d'emploi sur les moins qualifiés d'entre eux et de baser le contrôle de leurs activités de recherche d'emploi sur des preuves écrites à renvoyer régulièrement par courrier (électronique), au lieu de les évaluer dans des entretiens.
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Дисертації з теми "Politique et gouvernement – Moyen-Orient – 2011-"

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Lambinet, Marc. "L'intégration économique et politique du Proche et du Moyen-Orient comme solutions au réglement des conflits régionaux ?" Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0101.

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Le sujet de recherche est une approche interdisciplinaire du Proche et du Moyen-Orient aux confins des Sciences Economiques, Politiques, Historiques et Géopolitiques. Il présente « l'état de la question » du Moyen-Orient : l'existence de conflits permanents régionaux au Moyen-Orient est-elle une fatalité ou une volonté délibérée ? La montée puis le déclin de l'Empire Ottoman et sa décomposition puis son démembrement ont provoqué des conséquences tant économiques que politiques dont les effets se font encore ressentir aujourd'hui en 2013 ! La Première Guerre Mondiale 1914-1918 et la période 1919-1939 provoquent le morcellement de la Région et une instabilité de celle-ci sous l'influence et la présence des Britanniques et des Français. La « problématique » montre les facteurs essentiels et explicatifs des conflits permanents régionaux au Moyen-Orient : en effet, sont-ils des causes ou des enjeux à des déséquilibres géostratégiques ? La Deuxième Guerre Mondiale 1939-1945 et le partage de la Palestine ne sont qu'un prélude à de nouveaux conflits régionaux de 1948 à 2012 ! La présence du pétrole et de l'eau dans la Région sont source de revenus, source de l'Economie, source de Vie, source de conflits, source de guerres ! Des solutions sont possibles au règlement des conflits régionaux du Moyen-Orient, non utopiques mais pragmatiques, qui semblent passer désormais par une « intégration économique et politique du Moyen-Orient » grâce à une stratégie de développement régional tenant compte des Communautés distinctes (ethniques, linguistiques, religieuses, culturelles) dans le cadre d'une Fédération et/ou d'une Union Moyen-Orientale !
The subject of research is an interdisciplinary approach of the close relation and the Middle East in the borders of the Economic, Political, Historic and Geopolitical Sciences. It presents " the state of the question " of the Middle East : is the existence of regional permanent conflicts in the Middle East a fate or a deliberate will ? The rise ascent then the decline of Ottoman Empire and its decomposition then its dismemberment caused consequences so economic as political whose effects even are felt today in 2013 ! The World War I 1914-1918 and the period 1919-1939 cause the division of the Region and an instability of this one under the influence and the presence of the British Government and the French Government. The "problem" shows the essential and explanatory factors of the regional permanent conflicts in the Middle East : indeed, they are causes or stakes in geostrategic imbalance ? The World War II 1939-1945 and the partition of Palestine are only a prelude to new regional conflicts from 1948 till 2012 ! The presence of the oil and the water in the Region are revenue stream, source of the Economy, source of Life, source of conflicts, war source ! Solutions are possible for the regulation of the regional conflicts of the Middle East, not utopian but pragmatic, which seem to cross from now on by a " economic and political integration of the Middle East " thanks to a strategy of regional development taking into account different Communities (ethnic, linguistic, religious, cultural) within the framework of a Federation and/or of a Middle-Eastern Union !
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Twal, Malek. "Action des organisations internationales au Moyen Orient : enquête sur le rôle des états dans les enceintes internationales." Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010305.

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Анотація:
La thèse traite de l'action des organisations internationales au Moyen Orient. La première partie traite de l'action de l’ONU à l'égard des problèmes suivants : le problème palestinien ; la question de Jérusalem ; la guerre entre l’Irak et l’Iran ; la crise et la guerre du golfe de 1990-1991. La deuxième partie dresse un bilan de la ligue des états arabes, les tentatives de sa réforme ; le conseil de coopération du Golfe ; l'union du Maghreb arabe. Dans les deux parties l'accent est mis sur le rôle des états qui façonne d'une manière déterminante le bon ou le mauvais fonctionnement de l'organisation internationale
The theses is made of two parts. The first deals with the action of an universal organization. The U. N, concerning the Palestinian problem ; the question of Jerusalem ; the Iraq-Iran was ; the Iraq Kuwait affair. The second part covers the creation, the structure and the action of Arab regional and sub-regional organizations : the league of arab states, the gulf cooperation conseil and the union of Arab Maghreb. Through the entire study, an emphasis is put on the role of states which determines the performance of any organization
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Benbernou, Mustapha. "Pour une fédération arabe : essai d'élaboration d'un projet fédératif arabe." Rouen, 1993. http://www.theses.fr/1993ROUEL161.

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Анотація:
Le mondialisme est un mouvement qui tend à édifier une fédération mondiale, laquelle pourra atténuer le spectre de la guerre entre les hommes, tout en respectant leurs spécificités culturelles. Néanmoins, cette perspective implique préalablement le parcours d'une étude : celle de la mise en place de fédérations, dans des sphères comportant des éléments unificateurs. Ce travail est consacré à une région du globe, où l'unité revêt une importance majeure. Il s'agit d'une tentative de réflexion permettant au phénomène fédératif de connaître le jour et de subsister. Il fait appel à des outils scientifiques (droit public, sciences politiques) et culturels (tempérament arabe). Le travail constitue une manière de penser l'unité arabe d'une façon plus ou moins concrète, sous une optique non point nationaliste, mais mondialiste
The "mondialisme" is a movement which tends to build a world wide federation which will be able to erase the specter of war between people, while respecting their cultural specificities. However this prospect implies firts : the study of the setting up of the federations, in spheres comprising unifiying elements. This work is devoted to a region of the globe where unity is a major importance. It is an attempt of reflection allowing the rederative phenomenan to come into being and to survive. It requires scientific tools (public law, politics) as well as cultural tools (the arab nature). This work constitutes a way of seing the arab unity in a more or less concrete way, in a viewpoint which is not nationalist
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Pesquet, Jean-Baptiste. "Récits d’exil de réfugiés syriens au Liban (2012-2016) : le rôle du religieux et du politique dans la formation d’éthiques souffrantes." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2021. http://www.theses.fr/2021PA080101.

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Cette thèse étudie les expériences que constituent la guerre et l’exil pour les réfugiés syriens à travers leur mise en récit au Liban entre 2012 et 2016. À partir d’une centaine de récits et de plusieurs observations ethnographiques, la recherche décrit un aspect peu traité de l’exil en situation de conflit à savoir la souffrance dans ses dimensions éthique et existentielle. La description s’organise autour de quatre types de récits : les récits politiques de la guerre en Syrie, les récits d’exil sur les conditions de vie au Liban, les récits de souffrances. Ces derniers sont ensuite approfondis à travers trois situations existentielles limites : la maladie, la torture et le combat armé. Une perspective post-moderne sur ces récits met en lumière les relations de pouvoir entre savoir religieux et savoir séculier dans la formation d’éthiques de la souffrance. L’étude s’appuie ensuite sur la notion de pratique d’exercices spirituels (ou pratiques de soi) pour montrer qu’elles permettent à certains réfugiés la capacité d’agir sur leurs douleurs et, dans certains cas remarquables, de transformer leur environnement par l’engagement. Elle distingue finalement deux régimes de subjectivation éthique qui articulent souffrance et engagement, l’un non-violent et l’autre violent
This dissertation studies experiences of war and exile as Syrian refugees recount them in Lebanon between 2012 and 2016. It is based on an ethnography composed of over one hundred interviews as well as field notes and observations. The research aims to vulnerabilities, narratives of suffering and describe suffering in its ethical and existential dimensions. It analyses four types of narratives: political narratives of war in Syria, narratives of exile in Lebanon, narrative of suffering which are divided into three instances of existential limit-situations: illness, torture and combat.Using a postmodern perspective, this work unveils power relations between religious and secular discourses on pain shaping suffering ethical subjectivities. It then argue that spiritual exercises (practice of the self) enable incorporation of ethical virtues as a way of acting on their suffering to change themselves and their social environment. This thesis concludes that studying agency on suffering allows us to distinguishing between two ethics of political suffering: violent and non-violent
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Muhammad, Shaaban S. "The metamorphosis of power in the Middle East after peace with Israël." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1995. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212461.

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Atashi, Rahim. "The importance of Middle-East Oil in International Politics." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1995. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212450.

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Nocetti, Julien. "La Russie de Vladimir Poutine au Moyen-Orient : analyses d'une ambition de "retour" (2000-2013)." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2019. http://www.theses.fr/2019USPCF007.

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Анотація:
Le Moyen-Orient représente un « Sud » souvent occulté dans l’analyse de la politique étrangère de la Russie. Or, la politique de Moscou au Moyen-Orient constitue un indicateur souvent révélateur des dynamiques, des atouts et des limites de la puissance russe. Sur la période étudiée (2000-2013), la poursuite d’objectifs « rationnels » – maximisation de la sécurité de l’État dans un système international perçu comme anarchique – n’exclut pas une quête identitaire éclairant la manière dont la Russie se perçoit au monde, souvent en opposition à l’Occident. Notre recherche interroge ainsi le réinvestissement du Moyen-Orient par la Russie de Vladimir Poutine en se penchant sur les logiques internes et extérieures de la politique russe. D’une part, à sa prise de fonctions, Vladimir Poutine est ainsi confronté au double défi d’éviter la polarisation ethnique et religieuse de la population russe et d’améliorer l’image de la Russie dans le monde arabo-musulman après les guerres de Tchétchénie. D’autre part, le Moyen-Orient reste le lieu traditionnel de l’affirmation de la puissance russe. À travers les grands dossiers sécuritaires de la région, Moscou jauge celle-ci à l’aune de l’Occident, en particulier des États-Unis, tout en faisant le pari, depuis la crise financière internationale et la guerre de Géorgie en 2008, d’un déclin inexorable de la puissance américaine. À partir de 2011, les « printemps arabes » révèlent une politique russe conservatrice par instinct, prudente dans son exécution, faite de manœuvres et de compromis si nécessaire et privilégiant les partenariats tactiques aux alliances contraignantes
A highly and recurrent belligerent region, the Middle East represents a “South” which is often neglected in the study of Russian foreign policy. However, Moscow’s policy in the Middle East constitutes a particularly relevant indicator of the dynamics, assets, and limits of the Russian power. In our study period (2000-2013) the pursuit of “rational” objectives – the maximization of the state’s security within an international system perceived as anarchic – does not exclude an identity quest which enlightens the way Russia sees itself in the world, often in opposition to the West. Our research thus questions the reinvestment of the Middle East by Vladimir Putin’s Russia by addressing both the domestic and external rationales of Russian policy there. Once elected president in 2000, Vladimir Putin faced the twofold challenge of preventing an ethnic and religious polarization of the Russian population, and of improving Russia’s image in the Arab-Muslim world after the two wars fought in Chechnya. On the other side, the Middle East remains the traditional area for asserting Russia’s power. Through the main security issues in the region, Moscow mainly gauges the Middle East with regard to the West, most notable the United States, while betting, since the world financial crisis and the Georgia war in 2008, an inexorable decline of the American power. Since 2011, the “Arab Spring” uprisings have revealed a conservative by instinct and a cautious in its execution Russian policy, made of maneuvers and compromises if necessary and favoring tactic partnerships to constraining alliances
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Denizeau, Aurélien. "La doctrine stratégique et diplomatique de l'islam politique turc (2002-2016)." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2019. http://www.theses.fr/2019USPCF008/document.

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Анотація:
Issu de l’islam politique turc, le Parti de la Justice et du Développement [Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP], arrivé au pouvoir en 2002, a suscité l’intérêt des observateurs internationaux par une politique étrangère active. Si celle-ci semble répondre à une certaine cohérence, elle a aussi connu, entre 2002 et 2016, de nombreuses évolutions. L’AKP tire sa vision stratégique et diplomatique des expériences de gouvernement antérieures, des idéologies conservatrices qui ont marqué le pays au XXe siècle et de la pensée de plusieurs intellectuels, dont le plus influent est Ahmet Davutoğlu, conseiller du Premier ministre puis ministre des Affaires étrangères (2009-2014). Le premier mandat de l’AKP (2002-2007) voit ce parti explorer différentes options stratégiques. Puis se met en place une doctrine qui s’appuie sur quelques grands principes, comme la pacification des relations de voisinage, une diplomatie pro-active et l’utilisation de tous les outils à disposition pour rayonner à l’échelle régionale puis globale. L’objectif est de mettre la Turquie au cœur des échanges commerciaux locaux, en s’appuyant sur son influence grandissante au Moyen-Orient pour peser auprès de ses partenaires internationaux. Les révolutions arabes de 2011 poussent l’AKP à repenser sa doctrine. Le pays se veut désormais un exemple au sein duquel valeurs traditionnelles et démocratie conservatrice peuvent cohabiter, ainsi qu’un soutien des Frères Musulmans, qui portent cette vision dans le monde arabe. Mais en 2013, plusieurs crises fragilisent cette vision et poussent la Turquie à renoncer à la doctrine élaborée par l’AKP
The Justice and Development Party [Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP], which emerged from the Turkish political Islam in 2002, has aroused the interest of international observers through an active foreign policy. While this seems to be consistent, it also underwent many changes between 2002 and 2016. The AKP's strategic and diplomatic vision derives from past government experiences, the conservative ideologies that marked the country in the 20th century and the thoughts of several intellectuals, with Ahmet Davutoğlu, advisor to the Prime Minister and later Minister of Foreign Affairs (2009-2014) being the most influential of them. The first mandate of the AKP (2002-2007) witnessed a series of strategic options being explored within the party. This was followed by the establishment of a doctrine based on a few major principles, such as the pacification of neighbourly relations, pro-active diplomacy and the use of all the tools at hand to influence the regional and subsequently the global level. The objective was to put Turkey at the heart of local trade, using its growing influence in the Middle East to influence its international partners. The Arab revolutions of 2011 pushed the AKP to rethink its doctrine. The country yearns now for being an example within which traditional values and conservative democracy can coexist, as well as support from the Muslim Brotherhood, which brings this vision to the Arab world. But in 2013, several crises weakened this vision and forced Turkey to renounce the doctrine developed by the AKP
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Leroy, Didier. "La résilience islamique au Liban: contribution à l'étude de l'évolution idéologique et structurelle du Hezbollah." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2010. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210071.

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Анотація:
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le galvaudage intensif du concept d’« islamisme » par les sphères médiatiques et politiques a eu pour effet de catégoriser de manière simpliste et illusoire des phénomènes sociaux très différents de par le monde, dans le registre du terrorisme. Dans ce contexte, le Hezbollah libanais -pourtant chiite et farouchement opposé à Al-Qaïda- a acquis un statut particulier dans la mesure où le Secrétariat d’Etat américain l’a désigné comme la principale menace terroriste dès 2002. Nous proposons ici une recherche casuistique sur le « Parti de Dieu ». Etude longitudinale retraçant l’évolution de ce mouvement milicien devenu parti politique, notre travail vise à mieux cerner ce « fait social » et à situer celui-ci au sein du vaste spectre des islams politiques. Nous synthétisons ici les phases de maturation idéologique que celui-ci a connues depuis son émergence et retraçons l’évolution structurelle de ce parti politique avant tout caractérisé par son projet de « société résistante ». Chacun de ces deux volets (idéologique et structurel) laisse entrevoir les interactions bilatérales qui se sont créées, dans la diachronie, entre le religieux et le politique au sein du Hezbollah, mais illustre surtout la soumission polymorphe de l’un comme de l’autre à la cause inébranlable de la résistance face à Israël. L’élément fondamentalement nouveau que nous apportons à la littérature scientifique spécialisée est une grille d’interprétation du cheminement global d’une grande partie de la communauté chiite du Liban. Celle-ci a pour point de départ le concept -initialement psychologique- de « résilience », et propose la transposition de ce dernier dans le champ sociopolitique. L’analyse qui en découle met en perspective l’« idéologie résiliente » et la « structure résiliente » que le Hezbollah a progressivement développées dans une optique stratégique.
Doctorat en Sciences politiques et sociales
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Abdullah, Jamal. "La politique étrangère de l'État du Qatar (1995-2010) : contribution à la compréhension de la politique extérieure contemporaine d'un État du Golfe." Phd thesis, Université d'Avignon, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00841738.

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Анотація:
Depuis l'accession au pouvoir de l'Emir Sheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani en 1995, le Qatar a considérablement évolué pour devenir un acteur incontournable dans la médiation internationale. Ce travail a pour objet d'étudier et d'analyser les évolutions de la politique étrangère qatarie depuis 1995, la nouvelle place de l'Émirat dans les relations internationales, ainsi qu'au sein des pays du Golfe. Il permet d'observer que le Qatar joue un rôle désormais prépondérant tant dans la médiation que dans les relations internationales
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Книги з теми "Politique et gouvernement – Moyen-Orient – 2011-"

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Moyen-Orient: Crises et enjeux. [France]: Le Monde-Editions, 1994.

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Rémy, Leveau, ed. Afrique du Nord, Moyen-Orient: Les incertitudes du "Grand Moyen-Orient". Paris: La Documentation française, 2005.

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Konopnicki, Maurice. Le processus de paix au Moyen-Orient. Paris: Presses universitaires de France, 1995.

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Hussein, père et fils: Trente années qui ont changé le Moyen-Orient. Paris: L'Archipel, 2007.

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5

Chaliand, Gérard. D'une guerre d'Irak à l'autre: Violence et politique au Moyen-Orient, 1991-2004. Paris: Métailié, 2004.

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6

Jacques, Thobie, ʻArbīd Walīd, and Institut français d'études anatoliennes d'Istanbul, eds. Méditerranée, Moyen-Orient, deux siècles de relations internationales: Recherches en hommage à Jacques Thobie. Paris: Harmattan, 2003.

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7

Géopolitique et histoire du Golfe. 2nd ed. Paris: Presses universitaires de France, 1995.

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8

Zorgbibe, Charles. Géopolitique et histoire du Golfe. Paris: Presses Universitaires de France, 1991.

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9

Guido, Castelnuovo, and Mattéoni Olivier, eds. De part et d'autre des Alpes, les châtelains des princes à la fin du Moyen Âge: Actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001. Paris: Publications de la Sorbonne, 2006.

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10

The formation of modern Syria and Iraq. Ilford, Essex, England: Frank Cass, 1995.

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Частини книг з теми "Politique et gouvernement – Moyen-Orient – 2011-"

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Szczepankiewicz-Rudzka, Ewa. "Les mouvements de contestation du Printemps arabe à l’épreuve des théories de la révolution et démocratisation." In North Africa in the Process of Change: Political, Legal, Social and Economic Transformations, 23–38. Ksiegarnia Akademicka Publishing, 2015. http://dx.doi.org/10.12797/9788376386553.02.

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Les pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vivent depuis 2011 une situation historique. Cette région qui nous était fréquemment présentée comme résistante aux processus de changement dit démocratique, par cette vague de contestations sociales, a fait une preuve qu’il n’existe aucune raison culturelle, politique ou sociale, pour qu’elle reste en dehors de ce mouvement d’émancipation. Ces « révolutions » baptisées « le Printemps arabe » ou « Arabe’89 » font référence aux mouvements sociales qui au cours du XIXe et XXe siècles ont touché un bon nombre des pays d’Europe. Ils incitent également à se demander si celles-ci s’inscrivent dans les cadres des théories de la révolution sociale et s’ils peuvent être examinés en s’appuyant sur les modèles jusqu’ ici existants. L’objectif de cet article sera entre autres de répondre à la question si c’était possible de prévoir les situations révolutionnaires dans les pays de MENA en s’appuyant sur les pronostics élabores par chercheures ainsi que différents instituts internationales. Deuxièmement nous chercherons les explications théorétiques des phénomènes récents dans les pays arabes. Pour cela nous nous pencherons sur les travaux de J. Goldstone, qui divise les révolutions en fonction de quatre générations. La dernière partie de ce texte tentera à examiner la théorie de la troisième vague de la démocratisation et son application dans le cas du Printemps arabe.
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