Добірка наукової літератури з теми "Persuasion (rhétorique) – Aspect politique"

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Статті в журналах з теми "Persuasion (rhétorique) – Aspect politique":

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Zhang, Yijing. "La « rhétorique » chinoise et la rhétorique aristotélicienne en Chine." Revue internationale de philosophie 286, no. 4 (December 3, 2018): 425–40. http://dx.doi.org/10.3917/rip.286.0425.

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Анотація:
La rhétorique aristotélicienne est née sous les auspices d’un certain rapport entre logos et polis caractéristique de la Grèce antique. La Chine, ancienne et moderne, a toujours connu une structure politique fondamentalement différente de la polis grecque et de ses avatars occidentaux. Et s’il est vrai qu’on y trouve des concepts, des formes de discours ou des modes de raisonnement qui ressemblent au logos sous un aspect ou sous un autre, aucun d’entre eux n’est rhétorique au sens d’un discours public et politique visant à la persuasion. Outre la comparaison sur le plan conceptuel, un rappel historique de la manière dont la rhétorique fut introduite en Chine permet aussi d’éclairer certaines particularités du logos et de la rhétorique aristotélicienne.
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Hanvelt, Marc. "Polite Passionate Persuasion: Hume's Conception of Rhetoric." Canadian Journal of Political Science 43, no. 3 (September 2010): 565–81. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423910000636.

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Анотація:
Abstract.While confronting questions about the negative political effects of faction and fanaticism, David Hume developed a distinction between the manipulative rhetoric of the fanatics and the factional leaders and a good form of rhetoric that I term accurate, just, and polite. This high form of rhetoric combines Hume's philosophy of just reasoning with the rhetorical style of an idealized Demosthenes and eighteenth-century standards of politeness. Understanding Hume's conception of rhetoric is important for understanding the full scope of his political philosophy. In addition, further study of his conception of rhetoric could provide a valuable avenue of research for contemporary liberal theorists seeking to develop normative models of judgment and deliberation.Résumé.En réfléchissant aux effets négatifs du factionnalisme et du fanatatisme, David Hume a établi une distinction entre la rhétorique manipulatrice des leaders factionnaires et fanatiques, et une rhétorique que je qualifie ici de correcte, juste et polie. Cette dernière s'inspire de la philosophie du juste raisonnement de Hume, mais aussi d'un style de rhétorique associé à Demosthenes, érigé ici en idéal, ainsi que des standards de politesse du dix-huitième siècle. Cette conception de la rhétorique joue un rôle important dans la philosophie politique de Hume et pourrait constituer une avenue de recherche intéressante pour les penseurs libéraux contemporains qui cherchent à développer des modèles normatifs de jugement et de délibération.
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Mebiame-Akono, Pamphile. "La pratique discursive de Brice Clotaire Oligui Nguema à l’aune de la conquête d’une légitimité politique." SHS Web of Conferences 191 (2024): 01012. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202419101012.

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Анотація:
Cette publication prend pour ancrage situationnel, l’allocution de Brice Clotaire OliguiNguema lors de son investiture comme Chef d’État du Gabon. Il s’agit d’interroger la construction d’un discours de légitimité mis en branle par ce sujet-énonciateur pour crédibiliser sa prise de pouvoir le 30 août 2023. Au niveau énonciatif, la pratique discursive du locuteur affiche une intention de persuasion d’une part, et de séduction d’autre part. La description d’une identité verbale oriente cette recherche. L’arrière-plan théorique se fonde sur une transdisciplinarité convoquant aussi bien la Pragmatique des interactions verbales, l’Analyse du discours et la Rhétorique.
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Sabanovic, Neira. "L’instrumentalisation des identités ethniques dans le discours politique en Bosnie-Herzégovine depuis les élections générales de 2018." CEVIPOL Working Papers N° 1, no. 1 (March 27, 2024): 2–33. http://dx.doi.org/10.3917/lcdc1.241.0002.

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Анотація:
Cette étude porte sur l’instrumentalisation des identités ethniques dans le discours politique de Milorad Dodik, le président nationaliste serbe du SNSD ( Savez Nezavsnih Socijaldemokrata – Alliance des sociaux-démocrates indépendants) . La recherche tente d’apporter un aperçu original du recours à l’ethnicité dans le discours nationaliste de Milorad Dodik, depuis son accession, en 2018, au poste de représentant serbe à la présidence tricéphale de la Bosnie-Herzégovine. L’approché du néo-institutionnalisme discursif, initialement prévue pour analyser l’influence des politiques publiques européennes, est ici mobilisée pour compléter la littérature existante sur la rhétorique sécessionniste de Milorad Dodik. Cette étude propose ainsi de se focaliser sur un aspect peu étudié qu’est l’instrumentalisation des identités ethniques dans le discours de Milorad Dodik pour compléter la littérature existante sur son discours sécessionniste. Les résultats de l’analyse de discours nous permettent de souligner l’omniprésence de la construction de l’identité ethnique selon un processus de représentation négative des autres groupes ethniques. La valorisation de l’ethnicité serbe est conditionnée à la dévalorisation constante des Croates et des Bosniaques de Bosnie-Herzégovine à travers le recours transversal, à l’ensemble du corpus, à l’histoire, à la mémoire, à la sécurité ethnique et au discours victimaire. En créant un groupe élargi comprenant les « autres » pour légitimer son discours nationaliste, Milorad Dodik parvient à maintenir son pouvoir dans un système institutionnel structuré autour des identités ethniques.
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Marocco, Beatriz, Nilsângela Cardoso Lima, and Karine Moura Vieira. "A estratégia da invisibilidade em O Dia. Contribuição para o estudo do pseudônimo." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 3, no. 1 (April 15, 2014): 44–57. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v3.n1.2014.129.

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Este estudo relaciona autoria jornalística e invisibilidade autoral tendo como ponto de inflexão o pseudônimo. Como a figura da autoria encontra pouca ressonância nos estudos de jornalismo no Brasil, a tentativa de compreender uma de suas arestas combina pesquisa bibliográfica conceitual e análise do discurso de um jornal de Teresina, capital do Estado do Piauí, situado no Nordeste brasileiro, na década de 1950. Ao contrário dos estudos longitudinais que foram feitos em jornais dos Estados Unidos e da Inglaterra sobre autoria (byline), nos interessa explorar em perspectiva histórica um pequeno corpus de documentos sobre a mecânica de poder que subjaz à ocultação da identidade. Em que condições de possibilidade o jornalista se oculta atrás do pseudônimo? Nas edições estudadas do jornal O Dia, o uso do pseudônimo (fake byline) dá suporte a um autor coagido que participa de um jogo singular em que o modo de produção local potencializa a estratégia que articula os interesses da empresa, a política e o público a uma estilística própria da erudição. Sob a invisibilidade, os jornalistas, geralmente intelectuais, criticaram o poder público e os seus desafetos, construíram um espaço inédito de trocas com os leitores e imprimiram ao texto características que associaram jornalismo, retórica e filosofia. No âmbito de uma propedêutica jornalística, o pseudônimo foi usado ainda no esquema de orientação para a boa prática e nas críticas do exercício profissional fora do controle disciplinar. O ideal jornalístico, sonhado igualmente por estes jornalistas, foi inspirado nas lições do Iluminismo, com que pretendiam resgatar as multidões da ignorância. Nesta pequena região discursiva, ocupada pelo fenômeno, foi possível, portanto, avançar em relação ao que já havia sido verificado na imprensa norte-americana e inglesa no século XX, em que o pseudônimo foi usado quando o jornalista pretendia se proteger de retaliações ou por razões políticas. This study examines journalistic authorship and authorial invisibility from the perspective of pseudonym use. As the question of authorship is rare in journalism studies in Brazil, the attempt to understand this phenomenon combines conceptual bibliographical research with an analysis of the discourses printed in a newspaper from Teresina (capital of the state of Piauí located in northeastern Brazil) in the 1950s. Unlike longitudinal studies on newspaper authorship (the byline) in the United States and England, our interests lie in exploring the historical perspective of a small corpusof documents in order to study the mechanics of power that underlie the concealment of identity. What conditions incite journalists to hide behind a pseudonym? In the regional editions of the O Dia newspaper, the use of the pseudonym (fake byline) permitted a constrained author to participate in a unique game in which the modality of production favoured a strategy that put forth the interests of business, public policy, and the public in its own stylistic expression. Behind a cloak of invisibility, journalists (generally intellectuals) often criticized their adversaries and government. They also created an innovative space in which to exchange with readers, and added to their writing elements linking journalism, rhetoric, and philosophy. Within the framework of a journalistic propaedeutics, the pseudonym also served as a vehicle to promote good practices and critique professional form, outside disciplinary control. The journalistic ideal dreamed of by these journalists was inspired by the lessons of the Enlightenment: extirpate the ignorance afflicting the masses. In this small discursive region taken up by the phenomenon, it was therefore possible to move beyond what had been the case in the American and English press in the twentieth century where the pseudonym was used for political reasons, or when journalists sought to protect themselves from reprisal. Cette étude met en relation la paternité journalistique et l’invisibilité du droit d’auteur sous la perspective de l’utilisation du pseudonyme. Parce que la question de la paternité est assez rare dans les études sur le journalisme au Brésil, la tentative de comprendre cet aspect associe une recherche bibliographique conceptuelle et une analyse de discours d’un journal de Teresina, capitale de l’État du Piauí, situé dans le Nordeste brésilien, au cours des années 1950. Contrairement aux études longitudinales qui ont été faites sur des journaux aux États-Unis et en Angleterre (byline), nous explorons un petit corpus de documents afin d’étudier la mécanique du pouvoir qui sous-tend l’occultation de l’identité. Quelles sont les conditions qui poussent le journaliste à disparaître derrière un pseudonyme ? Dans les éditions régionales du journal O Dia, l’usage du pseudonyme (fake byline) permet à un auteur sous contrainte de participer à un jeu singulier dans lequel le mode de production favorise une stratégie qui articule les intérêts de l’entreprise, la politique et le public autour d’une stylistique propre à l’érudition. Sous couvert d’invisibilité, les journalistes, généralement intellectuels, ont critiqué leurs adversaires et le pouvoir politique. Ils ont également construit un espace inédit d’échanges avec les lecteurs et ajouté à l’écriture des caractéristiques associant journalisme, rhétorique et philosophie. Dans le cadre d’une propédeutique journalistique, le pseudonyme a également été utilisé afin d’orienter les bonnes pratiques et de critiquer l’exercice professionnel en dehors du contrôle disciplinaire. L’idéal journalistique dont rêvaient ces journalistes s’inspira des leçons de l’Illuminisme grâce auxquelles ils souhaitaient extraire les masses de leur ignorance. Au sein de cette petite zone discursive occupée par le phénomène, il a donc été possible d’évoluer par rapport à ce qui avait été vérifié dans les presses américaine et anglaise du XXe siècle, au sein desquelles le pseudonyme était employé pour des raisons politiques ou lorsque le journaliste cherchait à se protéger des représailles.
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EREN, Ebru. "Communication politique oscillant entre l’Ethos Dit/Montré. Politiques Educatives vs. Séismes ?" HUMANITAS - Uluslararası Sosyal Bilimler Dergisi, July 12, 2023. http://dx.doi.org/10.20304/humanitas.1303106.

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Qui dit « communication politique » dit « discours politique », qui dit « discours » dit « ethos-pathos-logos » : alors que le pathos fait appel aux émotions du public et le logos relève de la raison et de l’argumentation, l’ethos est l’image que le locuteur donne de lui-même à travers son propre discours. Mais quel est le rôle du discours politique dans la construction de l’ethos ? A la manière de la rhétorique, la communication politique repose sur la stratégie de persuasion de l’électorat. Les politiques éducatives par exemple, constituent le focus de la communication politique. Mais comment la communication politique transforme-t-elle la politique éducative en un produit idéologique en Turquie ? Nous supposerons que celles-ci sont des discours basés sur l’ethos dit/montré. Nous analyserons la construction de l’ethos dit/montré dans le discours du Président du Conseil de l’Enseignement supérieur qu’il a prononcé lors des séismes de Gaziantep-Kahramanmaraş en février 2023.
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Berset, Aurélien. "Le mythe des Assassins, une métaphore politique : de Richard Coeur de Lion à Ben Laden." Versants. Revista suiza de literaturas románicas 1, no. 70 (November 24, 2023). http://dx.doi.org/10.22015/v.rslr/70.1.10.

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Le mythe des Assassins concerne une secte musulmane médiévale perpétrant des meurtres politico-religieux. Toutes sortes de fantasmes sont venus se greffer à ce récit, notamment autour du Vieux de la Montagne, le dirigeant de la secte, qui enivrerait ses adeptes de haschisch dans un paradis artificiel. J’aimerais me pencher sur un aspect peu étudié de cette fable : sa mobilisation pour désigner des mouvements et des personnalités politiques réels. Je voudrais exposer différentes variantes politiques des remaniements de cette légende, à travers les oeuvres d’écrivains aussi divers que Germaine de Staël, André Malraux ou encore Amin Maalouf. Qu’est-ce qui permet d’expliquer la malléabilité de ce mythe utilisé à des fins politiques ainsi que sa puissance rhétorique ? Mots-clés : Assassins, politique, orientalisme, mythe, islam.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.

Дисертації з теми "Persuasion (rhétorique) – Aspect politique":

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Godber, Amelia. "Towards an epistemology of propaganda." Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2024. http://www.theses.fr/2024EHES0028.

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La plupart d'entre nous avons une compréhension notionnelle de ce qu'est la propagande, mais c'est un concept contesté. Il n'y a pas de consensus sur son étendue - l'ensemble des choses auxquelles le terme s'applique - donc il y a un problème de démarcation : qu'est-ce que la propagande et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Ce projet tente de répondre à la question en se concentrant sur le rôle de la propagande dans la formation des croyances politiques. Je propose une interprétation épistémologique de la propagande qui clarifie le concept comme étant central dans le discours public, et qui repose sur une combinaison de moyens persuasifs qui n'impliquent pas suffisamment les capacités délibératives de son audience. J'articule une typologie de stratégies rhétoriques qui inclut la persuasion non rationnelle, irrationnelle et rationnelle manipulatrice, et je propose que la propagande implique une combinaison de moyens persuasifs non rationnels et soit irrationnels soit rationnels manipulateurs. Comme ces moyens subvertissent les processus rationnels, je soutiens que le phénomène est mieux compris comme une pratique illégitime et que, étant donné sa nature essentiellement trompeuse, il va nécessairement à l'encontre des intérêts épistémiques de son audience. Le concept vise à décrire un ensemble de tactiques politiques connues qui sont conformes à l'utilisation existante du terme, et à expliquer ce qui les rend efficaces. Le concept a des applications pratiques et théoriques qui contribuent à faire progresser la réflexion actuelle sur la propagande et des phénomènes connexes. En termes d’application pratique, le concept peut être opérationnalisé comme un outil qui détecte la propagande dans le discours public à grande échelle et en temps réel en utilisant la technologie de l'intelligence artificielle des grands modèles de langage. En termes d’applications théoriques, à partir du cadre du projet émerge une taxonomie des diverses contributions au discours public : il aide à circonscrire un concept de la contrepartie légitime de la propagande - le type de persuasion politique qui est le fondement d'une démocratie saine - et cela aide à mieux appréhender les concepts adjacents de fake news et de théories du complot, que je suggère être des variétés de la propagande. Une compréhension approfondie du fonctionnement de ces tactiques et de la nature de la menace qu'elles représentent nous dote des outils nécessaires pour les désamorcer et les affronter de manière plus efficace
Most of us have a notional understanding of what propaganda is, but it is a contested concept. There is no consensus on its extension — the set of things to which the term applies — so it has a demarcation problem: what is propaganda and what is not? This project attempts to answer the question by focusing on propaganda’s role in generating beliefs about politics. I put forward an epistemological interpretation of propaganda that clarifies the concept as one that is central to public discourse, and which turns on a combination of persuasive means that insufficiently engage respondents’ deliberative capacities. I articulate a typology of rhetorical strategies that includes non-rational, irrational and rational manipulative persuasion, and suggest that propaganda involves a combination of non-rational and either irrational or rational manipulative persuasive means. As these means subvert rational processes, I claim that the phenomenon is best understood as an illegitimate practice and that given its essentially deceptive nature, it necessarily runs counter to respondents’ epistemic interests. The concept aims to describe a set of familiar political tactics that agree with existing usage of the term, and explain what makes them effective. It has practical and theoretical applications that contribute to advancing current thinking about propaganda and related phenomena. In terms of the former, the concept can be operationalised as a tool that detects propaganda in public discourse at scale and in real time by harnessing large language model artificial intelligence technology. In terms of the latter, from the project’s theoretical framework emerges a taxonomy of various contributions to public discourse: it helps circumscribe a concept of propaganda’s legitimate counterpart, the type of political persuasion that is the bedrock of a healthy democracy, and it helps come to grips with adjacent concepts of fake news and conspiracy theories, which I suggest are varieties of propaganda. With a clear understanding of how these tactics work and the nature of the threat they pose, we are better equipped to disarm and defy them
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Nicolas, Loïc. "La rhétorique et sa critique: à la rencontre du discours et de la liberté." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2011. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209942.

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Анотація:
L’objet de cette thèse est d’engager une discussion concernant l’épistémologie de la discipline rhétorique et de formuler des propositions visant à la refonder. En partie spéculative, la réflexion que je mène à partir des travaux de Chaïm Perelman notamment, rattache cette antique discipline à la « raison pratique ». Une raison agissante qui donne l’occasion d’assumer et d’affronter l’indétermination du monde – sans pour autant faire de cette indétermination un chaos, ni en prendre ombrage pour sombrer dans le relativisme. Dans cette perspective, la rhétorique se trouve conçue comme un dispositif propre à accompagner les hommes dans le difficile exercice d’une liberté citoyenne. Une liberté au sens fort, ancrée dans la pratique du politique, telle que l’entendaient les Anciens.

Je m’efforce tout d’abord de montrer que, dès l’origine, la rhétorique a représenté une compétence nouvelle, mais aussi une occasion unique de dire, d’habiter et de séculariser le monde. Ma démarche consiste donc à réfléchir l’émergence de la rhétorique dans la Grèce ancienne. À ce titre, j’analyse la fonction politique, sociale, symbolique, attribuée à la parole dans cette Cité démocratique dont elle a accompagné l’invention. Parole qui s’est vue accorder une place inégalée :comme support et comme condition de l’action citoyenne. Pourtant, force est de constater que, malgré ce succès, la rhétorique a très vite été dénoncée comme un art de tromper, de mentir, de dissimuler ses lacunes. Des générations de philosophes, d’hommes d’Église ou de scientifiques se sont attachés à démonter son fonctionnement, sa dynamique, à décrier son enseignement et, finalement, à souhaiter son évincement. C’est pourquoi, je m’intéresse aux critiques qui ont été adressées à la parole rhétorique depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle. Par là, j’entends donner une vision nouvelle de cette antique « fonction » du langage, par-delà la synthèse de ses caricatures.

En outre, mon propos s’attache à mettre en lumière les lieux communs sur lesquels se fonde notre relation au discours. Dans une optique qui va d’Aristote à Perelman, je défends l’idée selon laquelle la rhétorique ne constitue pas (comme on pourrait le penser) une méthode pour apprendre à vivre ensemble dans la paix des mots, mais, avant tout, une façon de pratiquer la critique avec et contre l’autre :l’adversaire. Et ceci afin de prendre des décisions dans le monde contingent des affaires humaines. Or, c’est justement au titre de sa fonction agonistique que la rhétorique a perdu sa place et son sens dans nos démocraties. Face à cela, l’enjeu de mon travail est de mettre en évidence, après Perelman, l’existence d’une raison tout à la fois une et plurielle. En effet, la multiplicité des voies possibles, leur antagonisme, n’est pas le signe d’une raison anarchique et inconséquente, le signe d’une raison hantée par la déraison. Il s’agit, au contraire, d’une chance offerte à la raison de se mettre à l’épreuve et de risquer la liberté. Du reste, perdre cette dimension agonistique, la dénoncer, la condamner comme irrationnelle, ainsi que le font les théories normatives de l’argumentation, revient à manifester la coupure entre le langage et les ressources critiques de la rhétoriques qui permettent de faire de nos prises de parole un moyen et une ressource de l’émancipation.


Doctorat en Langues et lettres
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Duteil-Mougel, Carine. "Persuasion et textualité : propositions pour l'analyse sémantique et rhétorique de textes persuasifs." Toulouse 2, 2004. http://www.theses.fr/2004TOU20059.

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L'objectif de cette thèse est de proposer des concepts pour permettre l'analyse des textes à visée persuasive. D'un point de vue global, ce travail s'inscrit dans le cadre théorique et épistémologique de la Sémantique interprétative. Sémantique et Rhétorique sont étroitement associées car il s'agit d'articuler les problématiques du sens textuel (Sémantique interprétative) et de la persuasion (Rhétorique). Nous considérons qu'il est possible de réinvestir les différentes parties de la Rhétorique au sein d'une conception sémantique des productions textuelles. Nous proposons d'intégrer à la Sémantique interprétative, des concepts produits par la Rhétorique en les adaptant et en les articulant aux concepts de la Sémantique interprétative. L'étude porte sur des textes relevant de deux discours persuasifs contemporains : le discours publicitaire et le discours politique. Il s'agit de repérer et d'analyser, au sein de ces textes, des procédés sémantico-rhétoriques
The aim of this thesis is to establish a number of concept needed for the analysis of persuasive texts. The issue of persuasion is placed within the theorical and epistemological framework of Interpretative Semantics. Semantics and Rhetoric are closely associated, since we seek to articulate questions of meaning Interpretative Semantics) with those of persuasion (Rhetoric). We consider that it is possible to recast the different aspects of Rhetoric within a semantic conception of textual products. We attempt to integrate the concepts issuing from Rhetoric into Interpretative Semantics, by adapting them to and articulating them with the concepts associated with text semantics. The study deals with advertising and political texts. Through close analysis of these texts, the relevant persuasive strategies and procedures are pinpointed
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Mouhsine, Elhassan. "Traitement sémio-rhétorique de la communication persuasive : une grammaire du discours politique." Thesis, Paris 8, 2018. http://www.theses.fr/2018PA080048.

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La présente thèse a pour objet l’analyse du contenu et des techniques qui sont déployées dans le processus persuasif. Elle se propose d’éclairer la substance du contenu en montrant comment celle-ci est traitée pour convaincre ou persuader. Le discours d’influence fonde l’essentiel de l’organisation sociale et semble intrinsèque à la majorité des discours dans la mesure où les gens sont plus enclins à assurer qu’à démontrer. Affirmer avec vigueur que la persuasion est un phénomène qui se situe uniquement dans la sphère de la rhétorique pourrait passer pour une analyse réductrice. Cependant, la complexité et la diversité du phénomène persuasif illustrent parfaitement l’usage manifeste que fait l’homme de la langue. La mise en évidence du contenu dans les échanges sociaux peut constituer l’exécution d’une action et justifie par conséquent l’étude de la dimension pragmatique du langage. Un tel usage de la langue confère à la persuasion un caractère si obscur au point où elle se montre comme un facteur insaisissable et confus qui ne se prête guère à une modélisation sémiotique. Cela amène à supposer qu’en deçà d’une certaine complexité qui découle particulièrement de la multiplicité des approches du phénomène persuasif, les séparant les unes des autres, il existe un modèle d’ajustement structurel qui se situe en particulier dans le champ de la sémiotique. L’élaboration d’un tel modèle d’encadrement des opérations intellectuelles, que suppose toute construction d’argumentation, contraint à déceler les constantes qui président à sa stratification structurelle dans son détail et à faire apparaître les aspects qu’il dissimule à travers les propositions qui le rendent légitime
The present thesis aims at the analysis of the content and the techniques that are deployed in the persuasive process. It proposes to shed light on the substance of the content by showing how it is treated to convince or persuade. The discourse of influence elaborates most of the social organization and seems intrinsic to the majority of discourses insofar as people are more likely to insure than to demonstrate. Strongly asserting that persuasion is a phenomenon that lies solely in the sphere of rhetoric may be seen as a reductive analysis. However, the complexity and diversity of the persuasive phenomenon perfectly illustrate man's manifest use of the language. The identification of content in social exchanges can constitute the execution of an action and therefore justifies the study of the pragmatic dimension of language. Such use of language confers on persuasion a character so obscure that it shows itself as an elusive and confusing factor that lends itself little to semiotic modeling. This leads us to suppose that, under a certain complexity which arises in particular from the multiplicity of approaches to the persuasive phenomenon, separating them from each other, there is a structural adjustment model which is particularly in the field of semiotic. The elaboration of such a model for the supervision of intellectual operations, implied by all construction of argumentation, forces us to detect the constants that preside over its structural stratification in detail and to reveal the aspects that it conceals through the proposals that make it legitimate
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Mouhsine, Elhassan. "Traitement sémio-rhétorique de la communication persuasive : une grammaire du discours politique." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2018. http://www.theses.fr/2018PA080048.

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La présente thèse a pour objet l’analyse du contenu et des techniques qui sont déployées dans le processus persuasif. Elle se propose d’éclairer la substance du contenu en montrant comment celle-ci est traitée pour convaincre ou persuader. Le discours d’influence fonde l’essentiel de l’organisation sociale et semble intrinsèque à la majorité des discours dans la mesure où les gens sont plus enclins à assurer qu’à démontrer. Affirmer avec vigueur que la persuasion est un phénomène qui se situe uniquement dans la sphère de la rhétorique pourrait passer pour une analyse réductrice. Cependant, la complexité et la diversité du phénomène persuasif illustrent parfaitement l’usage manifeste que fait l’homme de la langue. La mise en évidence du contenu dans les échanges sociaux peut constituer l’exécution d’une action et justifie par conséquent l’étude de la dimension pragmatique du langage. Un tel usage de la langue confère à la persuasion un caractère si obscur au point où elle se montre comme un facteur insaisissable et confus qui ne se prête guère à une modélisation sémiotique. Cela amène à supposer qu’en deçà d’une certaine complexité qui découle particulièrement de la multiplicité des approches du phénomène persuasif, les séparant les unes des autres, il existe un modèle d’ajustement structurel qui se situe en particulier dans le champ de la sémiotique. L’élaboration d’un tel modèle d’encadrement des opérations intellectuelles, que suppose toute construction d’argumentation, contraint à déceler les constantes qui président à sa stratification structurelle dans son détail et à faire apparaître les aspects qu’il dissimule à travers les propositions qui le rendent légitime
The present thesis aims at the analysis of the content and the techniques that are deployed in the persuasive process. It proposes to shed light on the substance of the content by showing how it is treated to convince or persuade. The discourse of influence elaborates most of the social organization and seems intrinsic to the majority of discourses insofar as people are more likely to insure than to demonstrate. Strongly asserting that persuasion is a phenomenon that lies solely in the sphere of rhetoric may be seen as a reductive analysis. However, the complexity and diversity of the persuasive phenomenon perfectly illustrate man's manifest use of the language. The identification of content in social exchanges can constitute the execution of an action and therefore justifies the study of the pragmatic dimension of language. Such use of language confers on persuasion a character so obscure that it shows itself as an elusive and confusing factor that lends itself little to semiotic modeling. This leads us to suppose that, under a certain complexity which arises in particular from the multiplicity of approaches to the persuasive phenomenon, separating them from each other, there is a structural adjustment model which is particularly in the field of semiotic. The elaboration of such a model for the supervision of intellectual operations, implied by all construction of argumentation, forces us to detect the constants that preside over its structural stratification in detail and to reveal the aspects that it conceals through the proposals that make it legitimate
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Rosembaum, Alexis. "Concrétisation rhétorique de processus d'influence." Paris 8, 1995. http://www.theses.fr/1995PA081006.

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Cette these de psychologie concerne les communications a visee persuasive. La revue de synthese presente les theories les plus utiles pour l'analyse des processus de persuasion : theorie de l'argumentation, pragmatique generale, psychologie sociale et psycholinguistique. Trois series d'experiences sont menees afin de tester l'interet persuasif sur les jugements de valeur de certaines mises en forme rhetoriques. La premiere porte sur la valorisation devalorisation d'un comportement moral. On montre qu'un texte de presentation pseudo-scientifique peut parfois devaloriser un acte courageux en le "modelisant". La seconde experience etablit que, lorsqu'on doit mentionner et devaloriser des arguments adverses, il peut etre avantageux de construire le discours de facon a donner l'impression que ces arguments sont hierarchiquement inferieurs. Experimentalement, une presentation hierarchique a trois temps (pour-contre-pour) a tendance a renforcer l'impact argumentatif, mais une presentation a deux temps (contre-pour) peut suffire si elle est construite selon un script suspicieux du type on a l'impression que. . . Mais en realite il faut savoir. . . . La troisieme serie d'experiences porte sur l'oubli volontaire d'assertions dans le raisonnement. Nous montrons, a partir d'un syllogisme simple et relativement neutralise, que l'implicitation d'une proposition peut accroitre l'efficacite rhetorique, endonnant l'impression que cette proposition est evidente. La manoeuvre en question est extremement courante dans les interlocutions quotidiennes, mais elle peut etre dejouee si la proposition implicite est ulterieurement explicitee par l'un des interlocuteurs. Enfin, on s'interroge sur la possibilite de mettre en oeuvre une rhetorique moderne experimentale basee sur des modeles psychologiques serieux
This dissertatioin is about techniques in verbal persuasion. The theoretical part presents the most useful theories for research on persuasion theory of argumentation, general pragmatics, social psychology and psycholinguistics. Three experiments are then designed to test the persuasive strength of several rhetorical arrangements on attitudes. The first expeiment aims at showing that an apparently scientific presentation can devalue the ethical character of a behaviour. The second experiment tries to defines a method to put aside the counterarguments in a discourse. This method, called hierarchisation, is tested in two different cases : 1- a ternary hierarchy of arguments (pro-contra-pro) turns out to stengthen the persuasive impact of a bilateral communication, but 2- a binary hierarchy (contra-pro) may sometimes be sufficient to reach this result. The third experiment tackles the problem of implicitness in incomplete syllogisms. It is shown that, as far as a fairly neutral content is concerned, the "implicitation" of a proposition can enhance the rhetorical stength by letting the receptor think that this proposition is obvious. This technique, widely spread in daily interlocutions, can be countered by a simple explicitation. Finally, the possibility of setting up a modern experimental rhetoric, based on serious psychological models, is discussed
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Abudayeh, Haneen. "Traduire l'émotion dans le discours politique." Caen, 2010. http://www.theses.fr/2010CAEN1593.

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A partir d'un corpus qui présente un intérêt particulier pour une étude traductologique, l'ouvrage Hussein de Jordanie : Ma « Guerre » avec Israël et ses traductions arabe et anglaise publiés dans les années 60, cette recherche explore la problématique de la traduction du discours politique dans sa dimension émotionnelle et culturelle. En se plaçant dans le paradigme théorique qui prend en compte la dimension sociologique de la traduction qui met à mal le mythe d'une traduction objective et d'un traducteur transparent, ce travail a pour objet d'étudier les traces du traducteur. L'analyse des traces du traducteur, révélatrices d'une manipulation consciente qui cherche à produire un effet de persuasion ou d'une interprétation plus ou moins inconsciente imprégnée des émotions mêmes du traducteur, permet de montrer les transformations que peuvent subir les expressions pathémiques du discours ainsi que les conséquences qui en résultent. A travers une étude comparée de trois versions du livre et une expérimentation qui oppose deux traductions arabes séparées par un laps de temps de 40 ans, nous chercherons les traces que laissent les traducteurs quand ils entretiennent avec l’auteur des rapports de familiarité ou, au contraire, d'étrangeté
From a corpus that is of a particular interest for translation studies, the book Hussein de Jordanie: Ma “Guerre” avec Israël and its Arabic and English translations published in the 60s, this research explores the problem of political discourse translation in its cultural and emotional dimension. Based on the theoretical paradigm that takes into account the sociological dimension of translation which undermines the myth of a neutral translation and an invisible translator, this work aims at studying the translator’s marks. The analysis of the translator’s marks which can reveal either a conscious manipulation that seeks to produce a persuasive effect or a more or less unconscious interpretation permeated by the translator’s emotions, can show the changes that pathemic expressions may endure and the consequences resulting there from. Through a comparative study of three versions of the mentioned book and an experiment that opposes two Arabic translations separated by a period of 40 years, we will look for the marks left by translators when they have reports of familiarity or, on the contrary, strangeness with the Author
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Sirette, Claude. "Interaction, interlocution, argumentation et production du sens dans un aspect du discours politique, l'interview radiophonique." Paris 5, 1987. http://www.theses.fr/1987PA05H035.

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Gotteland, Sophie. "Mythe et rhétorique : les exemples mythologiques dans les discours politiques de l'Athènes classique." Paris 10, 1994. http://www.theses.fr/1994PA100039.

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Cette thèse étudie l'utilisation des exemples mythologiques dans les discours politiques de l'Athènes classique, c'est-a-dire dans tout discours politique datant du Ve ou du IVe siècle avant J. -C. Et faisant intervenir au moins un athénien. Dans un premier temps, l'examen des traites rhétoriques permet de cerner la figure de l'exemple et les lois qui en régissent l'utilisation. Le plus souvent traite comme un cas particulier de l'exemple historique, l'exemple mythique s'en distingue néanmoins part son mode de transmission : de ses origines, il garde un lien privilégié avec la poésie, ainsi qu'en témoigne l'influence majeure qu'exercent Homère et Pindare sur les orateurs. Ce travail envisagé ensuite quel type de savoir les orateurs de la période qualifient de mythique. Très vite, l'étude du terme muthos et des mots de la même famille s'avère insuffisante. Pour les orateurs, un récit mythique est avant tout un récit des temps anciens retransmis par la tradition orale, qu'il devient alors urgent de réhabiliter. L'examen des rapports entre mythe et histoire corrobore cette analyse : nulle frontière entre les deux époques, mêmes critères d'emploi. Une analyse précise des exemples mythiques vient clore cette étude. Exploites dans tous les domaines de la vie politique, ils aident aussi bien à la construction d'une Athènes exemplaire qu'a la résolution de problèmes concrets plus immédiats de la vie politique quotidienne
This thesis studies the use of mythological examples in the political speeches of classical Athens, that is in each political speech given in the fifth or fourth centuries B. C. And introducing at least one Athenian. First of all, the study of rhetorical treatises allows defining the figure of the example as well as the rules fixing its use. Most of the time, the mythical example is dealt with as a special instance of the historical example, and only differs from it by the way it is transmitted : from its sources, it keeps a privileged link with poetry, as it is evinced by the major influence exerted by Homer and Pindar upon orators. Then this essay examines which type of knowledge is defined as mythical by orators in the period above mentioned. The study of the term muthos and of all the words in the same family soon proves inadequate. According to orators, a mythical account is first of all a narrative about old days such as it has been transmitted by oral tradition, which becomes in pressing need of being rehabilitated. A study of the relations between myth and history corroborates this analysis: no true discrimination between these two ages, and a similar criterion for the manner of using them. This study ends with an accurate analysis of mythical examples. Used in all the fields of political life, they take part in the building up of an exemplary Athens as well as in solving the more urgent matter of fact problems in the politics of everyday life
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Georgieva, Elena. "Le chemin de la vérité: la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d'Origène." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2005. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210997.

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Résumé

de la thèse « Le chemin de la vérité :la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d’Origène

Les traités du Contre Celse permettent d’aborder la problématique de la persuasion de l’enseignement chrétien en ce qu'ils témoignent de l’affrontement virulent de deux visions du monde, - celle du monde gréco-romain et celle de l’enseignement chrétien. En effet, l’essor du mouvement chrétien devrait beaucoup à la lumière de cette rhétorique, oserons-nous dire cette propagande, qui propose une vision du monde nouvelle en s’appuyant sur une théologie qui s’escrime à dépasser la culture gréco-romaine en l’intégrant dans sa propre vision du monde. En ce, l’École d’Alexandrie en général et Origène en particulier seraient les fondateurs d’une nouvelle lecture théologique tant du point de vue polythéiste que de celui du christianisme.

Du point de vue méthodologique, je me suis attelée à ce travail en constatant une insuffisance, pour ne pas dire un manque, d’études consacrées à la pratique rhétorique chez Origène. L’idée d’une rhétorique entendue comme un genre secondaire moins « noble », entre guillemets, que le théologique est sans doute la cause de cette lacune scientifique ;or, force est de constater que les Apologistes ayant précédé le penseurs alexandrin et lui-même sont souvent formés à la rhétorique ce qui ne va pas sans incidence directe sur leurs œuvres attendu que formation et méthodes font souvent un avec l’élaboration de savoirs.

L’objet immédiat du travail était de décrire et d’analyser par une lecture centrée sur la rhétorique apologétique les lieux communs et les arguments que celle-ci fournit, et qui affectent la structure de la pensée d’Origène. Pour mieux comprendre le processus de persuasion mis en œuvre par le théologien, j’ai pensé que les topoï qu’il emprunte au savoir classique étaient des éléments tangibles qu’il convenait de prendre au sérieux plutôt que de la ranger au placard des vieilleries scolaires. Somme, mon soupçon, ma seconde approche du corpus, était qu’au travers du plus banal de son œuvre, - son infrastructure scolaire-, je toucherai son originalité. Il restait à prouver si ce paradoxe pouvait s’avérer fécond en analysant le discours d’Origène et en m’efforçant de réévaluer, réinterpréter et intégrer dans les recherches portant sur son œuvre la question négligée de sa pratique rhétorique. Somme toute, j’ai tenté de mieux comprendre comment l’homme de l’Antiquité posait la question du sens.

Le plan d’ensemble de ma thèse comprend deux parties. Dans la première partie, j’ai dégagé les grandes lignes de l’approche rhétorique d’Origène en prenant pour fil conducteur la question de la véracité de la révélation qui s’impose comme le thème dominant de son entreprise. Ceci m’a conduit à l’examen de l’idée d’autonomie, que celle-ci agisse sur la pensée comme force centripète ou centrifuge, permettant tantôt de se démarquer en minimisant, voire en gommant les différences, tantôt de les exalter en les proclamant. Dans la deuxième partie, j’ai essayé de démontrer les éléments historiques et philosophiques à partir desquels le modèle de la pensée chrétienne a été configuré. J’ai ainsi dégagé l’idée que le récit évangélique a été élaboré tout à la fois par rapport aux modèles de l’histoire « sainte » biblique et les modèles généalogiques de la tradition gréco-romaine.

En premier lieu, j’ai démontré que la démarche apologétique d’Origène consistait à faire se côtoyer la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique humaine. Or « faire se côtoyer » la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique ne signifie pas pour autant les mettre sur le même pied. On peut donc affirmer la conjonction de la « rhétorique » ineffable de la puissance divine et de la « bonne rhétorique » dans la méthode apologétique d’Origène.

L’apologétique chrétienne, s’engageant dans une relation de pouvoir par rapport aux « autres » concurrentiels, est amenée à construire la conception de la vérité chrétienne unique et la plus ancienne par opposition à la diversité des doctrines philosophiques et religieuses de la tradition gréco-romaine, et en continuité avec la doctrine hébraïque perçue comme dépassée. En effet, la vérité chrétienne est identifiée à l’origine, à la pureté et à l’essence. De là les deux arguments apologétiques les plus puissants :démontrer l’unité et l’ancienneté de la doctrine chrétienne et donc construire une généalogie à partir d’une seule source originelle, Dieu. En postulant une « vérité absolue » qu’on identifie avec Jésus Christ, le Logos, l’apologiste interprète les enseignements de ses adversaires comme une déviation de cette vérité ou comme une vérité dépassée. Le double chemin vers l’origine est donc symboliquement barré. Par ailleurs, l’apologiste élabore une forme d’échelle de vérité où les rivaux de l’enseignement chrétien ne sont que des moyens rhétoriques pour démontrer la supériorité chrétienne.

L’élaboration de la conception de la vérité absolue chrétienne va de pair avec la constitution discursive de l’« autre ». En tenant compte de la relation discursive intersubjective, je parle d’une constitution discursive de l’« autre ». C’est précisément la finalité apologétique du Contre Celse qui nous permet d’affirmer le caractère construit de la notion de l’« autre » en tant que construction rhétorique. L’« autre », qu’il soit juif ou païen ou gnostique, est constitué à partir du projet chrétien. Mieux, il reçoit sa définition uniquement en fonction de sa différence avec le christianisme. Deux stratégies apologétiques s’imposent ainsi :d’une part minimiser, voire gommer, les différences internes au mouvement chrétien et grossir les différences avec l’« autre » et, d’autre part, grossir les différences en minimisant les ressemblances, en les décrivant comme une imitation ou un vol (le thème du larcin).

En second lieu, on peut affirmer que le mythe informe le « récit évangélique » dans la mesure où l’histoire individuelle de Jésus et le mythe du Christ se retrouvent fusionnés d’une manière inextricable dans la narration christologique. Le mythe apparaît ainsi comme une construction symbolique fondée sur les symboles et formes déjà existants ;mais, qui plus est, étant un récit, il reforme et transforme ces symboles dans une nouvelle structure propre à lui. Lorsque je parle du mythe chrétien, j’entends un système dynamique de schèmes qui, sous l’impulsion du schème général mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, tend à se configurer en récit évangélique. Ainsi, le mythe peut traduire l’accumulation d’« essaims » ou de « constellations » de schèmes. C’est en ce sens qu’on parle du message chrétien comme étant exprimé en un langage mythique. J’ai adopté le terme générique de « schème » dans le sens d’un modèle, une « engramme ».

L’ingéniosité chrétienne consiste à constituer le schéma mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, sur lequel repose le « mythe fondateur » chrétien. Il est fondé sur la conception d’une histoire sainte articulant expression mythique et expression historique au sein d’un schéma temporel finalisé. J’ai relevé trois modèles principaux de l’histoire sous-tendant les divers types de récits bibliques :l’histoire « blanche », l’histoire-fait, l’histoire-événement. L’histoire « blanche » présente les deux réalités, le « Même » et l’ « Autre », existant chacune pour soi et sans aucun contact entre elles. En revanche, l’histoire-fait présente leur communication en dehors du temps. Enfin, l’histoire-événement présente le passage de Celui qui agit d’un principe à l’autre dans un système où le temps se déroule. On peut retrouver ces modèles de l’histoire concrétisés dans un certain nombre de récits bibliques :le récit de la création, le récit de la séduction ou le récit du péché, le récit de l’alliance ou le récit de la médiation divine.

Enfin, j’ai étudié l’élaboration du « récit évangélique » par rapport à un certain nombre de récits qui se transposent et s’entrecroisent entre eux, à savoir le « récit de l’alliance », le « récit messianique » et le « récit généalogique ». La configuration du récit évangélique repose sur le jeu dynamique entre les récits identifiables déjà sédimentés dans des traditions différentes et le récit innovateur d’une déviance réglée. Le « récit évangélique » consiste en la combinaison unique de l’histoire et du mythe, qui se donne comme un récit fondateur mytho-historique. La prédication de Jésus met en place une historicisation du mythe. En même temps, avec les évangiles, on assiste à un processus de mythisation de Jésus qui aboutit à sa divinisation. L’élaboration du « récit évangélique » tire son intelligibilité de l’ensemble des opérations par lesquelles une herméneutique actualisante s’est transposée sur les récits et modèles anciens et les prophéties hébraïques. On peut affirmer que le « récit évangélique » a été configuré à la jonction des représentations bibliques et grecques.

L’originalité du christianisme consiste en la perspective universelle que le « récit évangélique » revêt. Ainsi, le devenir est divisé en trois temps qui sont reliés entre eux de manière structurée à travers l’intermédiaire divin de Jésus Christ qui assure les renvois théologiques et contrôle ainsi le monde de tout les temps.


Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire des religions
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Книги з теми "Persuasion (rhétorique) – Aspect politique":

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Buffon, Bertrand. La parole persuasive: Théorie et pratique de l'argumentation rhétorique. Paris: Presses universitaires de France, 2002.

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Hanvelt, Marc. The politics of eloquence: David Hume's polite rhetoric. Toronto: University of Toronto Press, 2012.

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3

Heinrichs, Jay. Thank you for arguing: What Aristotle, Lincoln, and Homer Simpson can teach us about the art of persuasion. New York: Three Rivers Press, 2007.

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George, David. The rhetoric of the right: Language change and the spread of the market. Abingdon, Oxon: Routledge, 2012.

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International Congress on Ancient Thought (1st 1998 Salamanca, Spain). Plato's Laws and its historical significance: Selected papers of the I International Congress on Ancient Thought, Salamanca, 1998. Sankt Augustin: Akademia, 2001.

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