Добірка наукової літератури з теми "Mobilités sociales"

Depuis l’avènement du tournant migratoire (« mobility turn ») au début du 21e siècle, les recherches autour de la mobilité, souvent liées à la mondialisation, se multiplient dans diverses disciplines des sciences humaines et sociales. De plus en plus, les mobilités, considérées dans leurs dimensions géographiques, sociales et culturelles, sont présentées comme étant facteurs de transformation non seulement pour les individus mais aussi pour les territoires d’accueil. Pour autant, peu d’attention a été portée jusqu’à maintenant à la mobilité des jeunes, qui se déplacent souvent dans le cadre de projets familiaux. Ce manque d’intérêt est dommageable car rechercher les spécificités de ces mobilités nous permettrait de mieux comprendre les dynamiques et trajectoires de ces nouveaux citoyens. Cet article s’intéresse à la mobilité d’une jeune immigrante francophone en Alberta au travers de ses trajectoires d’intégration scolaire, sociale et culturelle. En articulant les notions de « motilité » de Kaufmann et Widmer et d’« individuation » de Simondon, nous tentons de comprendre comment celles-ci s’influencent et ouvrent des potentiels dans le parcours des jeunes immigrants de minorité visible au Canada. Pour Victorine, les trajectoires de mobilité et d’individuation s’alimentent réciproquement, permettant l’ouverture de potentiels sociaux, scolaires et professionnels ainsi qu’une émancipation vis à vis de sa famille. Nous apportons des éléments de comparaison avec une autre participante afin de contextualiser son parcours.

Maria Chambefort représente un rarissime exemple de femme daguerréotypiste itinérante active sur le sol français. La présente étude reconstitue fidèlement son parcours jusqu’à la sédentarisation et adopte le mode de l’enquête pour démontrer une erreur sur sa véritable identité. Pensé comme une contribution à l’histoire sociale tant des mobilités photographiques que des femmes photographes, l’article souligne également en quoi ces éléments nouveaux permettent de cerner plus précisément les incidences de l’identité sexuelle sur le rapport singulier des photographes à l’espace public et au territoire qui est induit par leur mobilité. Le cas de marginalité a priori extrême que constitue l’itinérance au féminin contribue en réalité à expliciter ce qui se joue dans le devenir photographe et ses modes d’exercice professionnel : le fait par exemple que les origines sociales et géographiques sont des facteurs non moins déterminants que le sexe ; que l’itinérance a pu, dans le cas des femmes, être vécue aussi bien comme une modalité imposée que comme un outil stratégique de mobilité sociale, d’affranchissement d’une situation familiale ou d’émancipation en tant que photographe.

Résumé Résumé : Cet article a pour objet l'analyse des rapports sociaux internes à une organisation bangladeshie. Cette organisation se fixe pour but le "développement" en particulier de la santé, dans une conjoncture générale de dénuement réel. Employant plus de 1500 personnes, cette organisation, de renommée internationale, est aussi une entreprise, avec une usine très moderne de fabrication de médicaments essentiels et depuis 1989, une unité de production des matière premières destinées aux antibiotiques. L'investigation ethnologique qui a été menée dans cette organisation, en étant ciblée sur l'usine, permet d'appréhender la complexité des rapports hiérarchiques enjeu dans cette entreprise d'un type particulier et les contradictions quelle affronte en liaison avec son propre développement.

Résumé : Le processus de métropolisation a bouleversé la répartition de la population en France, tout particulièrement à partir des années 1970. Si la littérature sur le sujet s’accorde sur le fait que ce phénomène contribue à renforcer des processus de ségrégation spatiale et d’exclusion, la mesure de ces derniers reste principalement restreinte à l’échelle des agglomérations ou des aires urbaines, et leur analyse principalement focalisée sur les jeux de mobilités résidentielles, au détriment des phénomènes de mobilité sociale.Cet article propose une exploration de ces processus sur le cas du Bassin parisien (en étendant ainsi l’analyse aux régions dites « périmétropolitaines » de Paris) depuis la fin des années 1960, période marquée par une accélération du processus de métropolisation, une transformation profonde de la structure socio-professionnelle et une redistribution spatiale des activités et des types d’emplois. Après avoir fait un bilan des évolutions de la ségrégation spatiale depuis 1968 à partir des données harmonisées du recensement, il propose une analyse des logiques à l’oeuvre à travers le développement d’une méthodologie originale, s’appuyant sur l’exploitationde l’Echantillon Démographique Permanent, et permettant de quantifier et de spatialiser le rôle respectif des mobilités spatiales et des mobilités sociales dans la recomposition sociale des territoires.Les résultats montrent une accentuation de la ségrégation spatiale au sein du Bassin parisien qui s’est largement installée avant les années 2000 par le double jeu de mobilités résidentielles différentielles entre groupes sociaux et de mobilités sociales plus ou moins freinées selon les territoires. Ils montrent par ailleurs l’existence de logiques spatiales, qui ne se résument pas à la position des territoires dans la hiérarchie urbaine, mais aussi temporelles, l’embourgeoisement et la paupérisation étant au cours du temps moins le produit de phénomènes de peuplement et de mobilités sociales locales que de processus de fermeture résidentielle de territoiressocialement spécialisés. Abstract : Metropolisation has deeply changed the distribution of the population in France, particularly since the 1970s. The literature establishes that this phenomenon contributes to reinforcing processes of spatial segregation and exclusion. However, their measurement remains mainly restricted to the scale of agglomerations or urban areas. Furthermore, it is mainly analysed through the interplay of residential mobility, to the detriment of social mobility phenomena.This article proposes an exploration of these phenomena in the case of the Bassin parisien (Paris catchment area) since the late 1960s, thus extending the analysis to the ‘perimetropolitan’ areas of Paris. This period is marked by an acceleration of the metropolisation process, a profound transformation of the socio-professional structure, and a spatial redistribution of activities and types of mployment. After measuring changes in spatial segregation since 1968 based on census data, we conduct an analysis of the logics at work through an original methodology based on the Echantillon Démographique Permanent. We do so by quantifying and spatialising the respective roles of spatial mobility and social mobility in the social transformations of territories.The results reveal an accentuation of spatial segregation within the Bassin parisien, which was largely established before the 2000s through the dual effect of differential residential mobility between social groups and social mobility that is more or less slowed down depending on the area. They also uncover the existence both of spatial logics, which cannot be reduced to the position of territories in the urban hierarchy, and of temporal logics. Indeed, over time, gentrification and impoverishment are less the result of new populations settling in or of differential social mobility than of processes of residential closure of socially specialised territories.

Dans un monde où il est fait le constat d'une augmentation généralisée de la mobilité spatiale des individus et où les représentations sociales positives de la mobilité tendent à prédominer, il est nécessaire de poursuivre les recherches qui déconstruisent ces discours en mettant en évidence les inégalités d'accès à la mobilité spatiale et en montrant en quoi celle-ci pouvait participer à la hiérarchisation des sociétés (Orfeuil, 2004 ; Veschambre, 2004 ; Urry, 2005 ; Le Breton, 2006). La mobilité internationale pour études, phénomène en plein essor et aux multiples enjeux, constitue un objet d'analyse d'actualité qui permet d'approfondir les connaissances sur le rapport inégalités sociales/mobilités spatiales. A partir des résultats d'une enquête menée en Bretagne, il apparaît que l'accès à la migration pour études est inégal du fait de la nécessaire mobilisation de ressources sociales et à cause des politiques d'accueil discriminantes menées par les pays du Nord envers les étudiants du Sud. Etant donné qu'un séjour d'études à l'étranger permet de faciliter la promotion sociale des individus (reconnaissance sociale des compétences internationales, acquisition d'un diplôme prestigieux pour les étudiants du Sud et des pays émergents), ces inégalités d'accès confirment l'idée que la mobilité internationale pour études représente un facteur de reproduction des élites. Cependant, l'importance des migrations étudiantes des pays du Sud vers les pays du Nord, en dépit de tous les obstacles économiques et juridiques, atteste que la capacité à être mobile ne constitue pas le seul moteur de la mobilité spatiale des individus. L'analyse de l'habiter des étudiants internationaux pendant leur séjour a permis d'observer que les inégalités de conditions de vie étaient insuffisantes pour comprendre les mobilités spatiales très contrastées entre les étudiants du Nord et les étudiants du Sud. La mise en évidence de l'impact des rapports culturels à la mobilité et des significations de la migration pour études a montré que la mobilité spatiale des individus était aussi fortement conditionnée par les représentations sociales

Quelles modifications sociales ont été induites par l'urbanisation accélérée des villes allemandes entre 1871 et 1933 ? Mannheim, grande ville industrielle rhénane du nord du Pays de Bade, et Fribourg, ville centre du Sud badois, cite archiépiscopale et administrative traditionnelle, ville moyenne, constituaient un excellent observatoire. Les très riches sources sérielles de la statistique publique et I' exploitation des actes de mariage catholiques et luthériens, contractes en 1882 et 1925 dans ces deux villes, en particulier grâce à l'utilisation des techniques d' ACM, de régression logistique et des chaînes de Markov, ont permis d'établir quelques résultats. La croissance de ces deux villes a été extrêmment rapide, nourrie en permanence par un intense exode rural, très sensible a la conjoncture économique et sérieusement affaiblie après 1918. L'emploi féminin a certes progresse pendant la période, mais reste étroitement cantonne à quelques métiers. Les couches supérieures de la société sont nettement plus développées à Fribourg qu'a Mannheim et sont très largement originaires d'autres régions d’Allemagne, du moins en 1882, tandis que les couches populaires sont de recrutement beaucoup plus local. Au monde ouvrier déjà constitue, homogène et fortement qualifie, de Mannheim des 1882, s’oppose celui de Fribourg, faible en nombre et peu qualifie, mais en rapide essor. Les couches moyennes, à peine existantes en 1882, sont devenues importantes en 1925, en particulier a la faveur du développement de la fonction publique. L'artisanat s'est effondre. L'hérédité dans Ie métier est faible mais la position hiérarchique dans la société se perpétue à travers les générations et les choix conjugaux. L'impact de la confession sur les migrations et les différences sociales est modeste et en déclin.

Cette thèse a pour objet la mobilité sociale des lignées usinières à partir du cas de l'ex-SMN, son intensité, amplitude et direction. Elle s'articule autour de trois axes : constater, expliquer, comprendre. Elle s'apparente à une « archéologie sociale », puisqu'elle vise à la reconstitution de lignées ouvrières sur quatre générations : au niveau de toute la France et au niveau de la SMN. Ce constat est nécessaire à une analyse longitudinale de l'évolution des qualifications et des positions sociales. Celle-ci n'exclut pas des analyses plus transversales, saisies à des moments clef de la vie de l'usine. L'explication se fonde sur la recherche des corrélations existant entre certaines caractéristiques des sidérurgistes et les types de reconversion, c'est-à-dire les « familles de mobilité » selon leur direction et leur amplitude. L'approche compréhensive passe par une série d'entretiens visant à reconstruire des trajectoires sur le modèle des « récits de vie » pour saisir les valeurs au fondement des stratégies des acteurs. La problématique se situe dans l'articulation entre le rôle des institutions et celui des acteurs, la place des « agences de distribution » que sont la famille, l'école, l'usine, mais aussi les associations, les syndicats, les partis politiques. L'hypothèse centrale est qu'à position sociale égale l'ensemble des capitaux (scolaires, culturels, sociaux, symboliques) sont à la fois inégalement répartis et différemment mobilisés ; et que ceci entraîne des mobilités sociales de direction et d'amplitude différente.

Cette thèse de sociologie porte sur les mobilités locales des personnes retraitées bénéficiaires d’une aide de l’action sociale de la Cnav et de non-bénéficiaires. La mobilité locale, comprise dans cette thèse comme étant la réflexion sur le déplacement sa réalisation et les interactions sociales qui peuvent en découler, est indirectement promue par les politiques publiques du vieillissement au travers des messages de prévention qui prônent le « bien vieillir ». Les résultats montrent que les personnes bénéficiaires sont confrontées à une injonction contradictoire : elles doivent continuer à être mobiles pour correspondre au modèle du « bien vieillir » alors que ce sont les difficultés de mobilité qui leur permettent d’accéder à une aide institutionnelle. Des stratégies de mobilité sont élaborées avec des aides : formelles et informelles et de nouvelles formes de mobilité sont développées. Le vieillissement est une période propice à l’élaboration de nouvelles formes de mobilité. Le modèle du « bien vieillir » devrait être assoupli pour intégrer ces multiples formes de mobilité et d’adaptation à l’environnement de vie afin qu’une majorité de personnes vieillissantes puisse s’y identifier et intégrer plus aisément les messages de prévention
This PhD thesis in Sociology explores local mobility patterns of pensioners, comparing beneficiaries of social welfare from the “Caisse nationale d'assurance vieillesse” (France’s public institution in charge of managing pensions) and individuals who do not benefit from this financial support. Local mobility is understood in this context as a three-pronged process: from planning the trip to actually moving to the adjacent social interactions. This local mobility is being promoted, albeit indirectly, by public policies on ageing with awareness campaigns mostly revolving around the concept of "ageing well" (“bien-veillir”) through a healthy lifestyle.This research finds that welfare beneficiaries face a form of cognitive dissonance from the institutions: whilst pensioners’ adherence to the “ageing well” framework depends on remaining mobile, only mobility impairments unlock access to institutional support. Meanwhile, mobility strategies are being developed around both formal and informal support, and innovations arise that offer new forms of mobility. Ageing is indeed a life stage prone to exploring new mobility options. In order for the elderly to engage better with policies and public health campaigns, the "ageing well" framework would benefit from a more flexible approach to the new forms of mobility so as to truly adapt to pensioners’ built environment

Cette thèse prend pour objet les parcours biographiques d'émigrés comoriens et togolais, en s'intéressant à la double dimension de ces mobilités internationales, entendues à la fois comme des processus de mobilité spatiale et comme des trajectoires de mobilité sociale. Pour étudier ces mobilités, l'enquête a été menée en France et dans les deux pays d'origine. Près de 200 récits de vie, complétés par des observations au sein des familles, ont pu être réalisés auprès de non-émigrés, d'émigrés, d'émigrés de retour et de leurs proches. La recherche questionne le franchissement des frontières internationales comme moyen de s'affranchir des frontières sociales nationales, c'est-à-dire les manières dont les émigrés s'approprient la mobilité internationale et peuvent converti leurs expériences migratoires en ressources leur permettant de s'engager dans un processus de mobilité sociale ascendante. Cette enquête souligne que les histoires migratoires nationales, les conditions politiques restrictives de la mobilité internationale et les dispositions familiales à la migration se combinent pour construire des parcours inégaux. La comparaison multidimensionnelle entre des émigrés originaires de deux pays, aux propriétés sociales diverses, met d'abord en lumière l'influence centrale des histoires familiales et du milieu social d'origine des émigrés dans l'explication des parcours individuels. L'enquête démontre par ailleurs que les mobilités internationales conduisent les émigrés à traverser plusieurs espaces sociaux et nationaux et à s'engager dans des trajectoires qui mêlent à la fois des expériences d'immobilité et de mobilité sociale. Au-delà de ces expériences individuelles contrastées, la thèse indique enfin que la migration participe tout autant à reproduire les inégalités qu'à brouiller les frontières sociales du pays d'origine
This thesis explores the life course of Comorian and Togolese migrants by focusing on. the dual dimension of international mobility, understood both as a spatial mobility process and as a social mobility trajectory. In order to investigate this mobility, the study was both conducted in France and in the two countries of origin. Nearly 200 life stories of non-migrants. migrants, returning migrants and their close relations were collected and completed by observations within the families. The research questions the crossing of international borders as a mean to overcome national social boundaries, that is to say, the ways migrants appropriate international mobility and convert their experiences into resources allowing them to begin a process of upward social mobility. This study stresses that the national migration history, the restrictive political conditions of international mobility and the families' dispositions for migration ail combine to create unequal individual courses. The multidimensional comparison of migrants from both countries that show diverse social characteristics highlights the central influence of family history and migrants' social background in the explanation of their persona! trajectories. The study also demonstrates that international mobility pushes migrants to cross several national and social spaces and to engage in paths that combine both experiences of immobility and social mobility. Beyond these contrasting individual experiences, the thesis finally shows that the migration process is perpetuating inequalities as well as blurring the social boundaries in the countries of origin

La thèse s'interroge sur les conséquences de la relation d'emploi intérimaire, relation triangulaire entre l'entreprise de travail temporaire, le salarié intérimaire en mission et l'entreprise utilisatrice, sur les identités professionnelles et sociales de ceux qui y sont confrontes quotidiennement. A partir d'investigations empiriques auprès de travailleurs intérimaires et auprès d'agences de travail temporaire, la thèse montre l'ambivalence de la signification de la relation d'emploi intérimaire, autant pour les individus concernés que pour la société. Ainsi, la thèse propose une typologie de rapports à l'intérim (<< intérim d'insertion >>, << intérim de transition >>, << intérim de profession >>), chacun de ces types étant mis en relation avec des rapports au travail et à l'emploi spécifiques et avec la place de l'identité professionnelle dans la définition des identités sociales. Le type de liens existant entre les intérimaires et leur employeur de jure, l'agence de travail temporaire apparaît comme structurant du rapport à l'intérim, l'étude de ces liens permettant d'appréhender sous un angle original la fonction d'intermédiation des entreprises de travail temporaire sur le marché du travail : la thèse s'achève ainsi sur une interrogation plus générale sur la mobilité et son organisation sur le marché du travail, à partir du rôle joué par les entreprises de travail temporaire comme instances de (de)mobilisation de la main-d'œuvre, comme acteurs participant de fait à la gestion de la transition professionnelle, aux côtés des dispositifs publics qui structurent le marché << secondaire >> du travail

Dans un front pionnier amazonien, le moment de l'arrivée à la tête des exploitations agricoles d'une nouvelle génération d'agriculteurs fait l'objet de fortes attentes pour au moins deux types d'acteurs : pour les agents du développement durable, il s'agit de profiter du renouvellement de l'agriculture familiale pour faire adopter par les jeunes agriculteurs des pratiques agricoles durables ; pour les parents de ces jeunes, leurs enfants sont au cœur de logiques de reproduction sociale, passant ou non par l'agriculture. Après avoir mis en évidence les présupposés des objectifs de ces deux acteurs en termes de rapports à l'espace, nous nous demandons comment se situent les jeunes agriculteurs par rapport à ces enjeux : une approche biographique des itinéraires des jeunes montre qu'ils sont en rupture par rapport à leurs parents, mais qu'ils ont leurs propres logiques qui les amènent dans des directions assez profondément différentes de celles que les agents de développement espèrent les voir adopter
Youth's future is a crucial stake for family farmers, trade unionists and sustainable development actors of a pioneer frontier of Amazônia. For the trade unionists and sustainable development actors, their objectives of make the farmers adopt sustainable practices would not be achieved with the current farmers; that's why they transferred their hopes on young farmers. The family farmers would like to reproduce their peasant way of life with their children. This these studies, by the way of analysis of semi structured interviews, the stakes of these hopes; and tries to compare them to the conceptions and practices of young farmers. These, analysed by the way of biographical interviews and formalised in a typology, are strongly different of wishes of those actors, and lead us to conclude that professionalization of family farming is a process which imply a deep break in the farmers conceptions

"Appartenance, territoire et ruralité : ces trois notions articulent notre réflexion, qui prend son origine dans le constat d'une mobilité géographique tendant à devenir un mode de vie. Trois parties organisent ce travail. La première partie théorique se construit autour d'une relation entre ce qui fait le lien social et ce qui fait le lieu géographique. En quoi la construction de l'appartenance sociale s'inscrit-elle encore en référence à un "lieu" ? En quoi la construction d'un lieu collectif engendre-t-elle du lien social ? Les deux autres parties éclairent ces questions en croisant une monographie du Diois (Drôme), espace rural où s'élabore une charte de pays, et l'analyse des espaces de vie de ses usagers et habitants de plus en plus nombreux. Le corps de la seconde partie est constitué de l'analyse d'une centaine de récits de vie, permettant d'élaborer une typologie des formes d'appartenance. Le croisement de la monographie territoriale et de la typologie montre combien les phénomènes de mobilité ont contribué à la construction du "pays Diois". Les conflits d'usages liés à l'appropriation multiforme de la zone ont incité une minorité active à prendre en main son devenir. Cette analyse permet d'interpréter les modèles de développement local en relation avec les flux migratoires. L'identification au modèle urbain à l'époque de l'exode rural laisse place à l'affirmation d'un modèle rural avec la revitalisation de la zone. S'élaborent alors des frontières fondées sur une ouverture sélective et négociée, à la base de la confiance mutuelle entre acteurs de la minorité active. L'annonce dans la charte de pays du "passage du statut d'arrière pays de l'époque productiviste à celui d'avant-pays de l'époque qualité" (qualité du cadre de vie, de l'environnement. ) révèle la dynamique de construction du rural : ce qui était jugé hier à moderniser devient, aujourd'hui, un bien collectif à préserver, et un modèle alternatif à celui de la ville. "
Membership of social groups, geographical area and rural world: these three concepts underpin this study, which begins with the observation that geographical mobility is tending to become a way of life. This work is arranged in three parts. Part 1 is theoretical and built around the interrelation between what makes the social bond and what makes a geographical locality. What is it about the development of a sense of belonging to a social group that makes it consistent with reference to "place"? What is it about the development of a collective place that engenders a social bond? The other two parts cast light on these issues by combining a monograph on the Diois area (Drôme), a rural area where a local charter is being developed, with an analysis of the places frequented by users and inhabitants. The corpus of Part 2 comprises an analysis of about a hundred personal accounts, from which a typology of forms of social membership is developed. Cross-feeding between the regional monograph and the typology shows just how much phenomena of mobility have contributed to the development of the "pays Diois". Conflicting practices related to the different forms of appropriation of the area have prompted an active minority to take its future in hand. This analysis allows models of local development to be interpreted in relation to migratory flows. Identification with the urban model in the days of the drift from the land has been superseded by a rural model, with the area being revitalized. Boundaries are drawn on the grounds of selective and negotiated admission, forming the basis of mutual trust among the active minority. The claim in the local charter about a transition from the status of backwater in the era of all-out production to that of leader in the era of quality production (quality of life, quality of the environment, etc. ) is indicative of the dynamics of rural development: an area once considered in need of modernization is now a collective good to be safeguarded

Depuis les premières formes d’urbanisme, les villes sont façonnées par des constructions idéologiques qui impactent sur le quotidien des individus et sur les ségrégations socio-spatiales. Notre questionnement général porte sur ce contexte, et plus particulièrement sur la façon dont s’objectivent les différentes positions occupées dans la structure sociale par les représentations et les pratiques quotidiennes de l’espace urbain. L’étude de cinq différentes représentations socio-spatiales au sein des agents de l’Université de Strasbourg aura permis de mettre en évidence l’existence d’un principe d’homologie structurale entre les dimensions cognitives, spatiales et sociales de la relation individu-milieu. Certains groupes entretiennent une relation fonctionnelle à la ville traduisant la complexité des lieux fréquentés. À l’inverse, d’autres groupes entretiennent une relation évaluative qui se détache des fréquentations pour se concentrer sur des lieux plus ou moins « emblématiques ». Or, ces deux rapports distinguent les identités sociales de ces groupes. Lorsque les premiers sont dominés et peuvent se valoriser par leurs pratiques, les seconds sont dominants et le peuvent par une comparaison à d’autres villes qui se rapproche de l’idéologie de la ville-mondiale. Les enjeux identitaires des représentations et pratiques spatiales socialement intériorisées participeraient ainsi aux ségrégations
Ever since the earliest forms of urbanism, cities have been shaped by ideological constructs that impact the everyday life of individuals and socio-spatial segregations. This PhD thesis focuses specifically on how positions in the social structure are objectified in the representations and everyday practice of urban space. Based on study of five different socio-spatial representations among University of Strasbourg staffers, it evidences a principle of structural homology between the cognitive, spatial and social dimensions of the individual-environment relationship. Some groups have a functional relationship to the city that reflects the complexity of the places they frequent. Conversely, others have an evaluative relationship that focuses on ‘emblematic’ places. These two relationships are markers of these groups’ social identities. Whereas the former are dominated and may seek to enhance their status through their practices, the latter are dominant and do so by making reference to the global city and comparing their city to others. The identity stakes of socially internalized spatial practices and representations ultimately contribute to segregation

Tese (doutorado)—Universidade de Brasília, Instituto de Ciências Sociais, Centro de Pesquisa e Pós-Graduação Sobre as Américas, 2017.
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Pretendemos analisar nesta pesquisa sobre a imigração haitiana para o Brasil, um grupo intermediário de trabalhador que é muitas vezes ignorado pelos pesquisadores e analistas que se interessam pelo tema. Trata-se daqueles que têm um nível educacional médio. Eles sofreram um desnível do seu estatuto e receberam o mesmo tratamento que qualquer outra categoria de imigrantes, apesar de seus níveis educacionais econômicas e sociais distintos. Acontece que seu status educacional e profissional foram manipulados para as necessidades do mercado de trabalho. Este fato de sobre qualificação em relação às funções desempenhadas é frequentemente evocado, a fim de construir uma imagem atípica do imigrante haitiano. O centro analítico se estende, por um lado, e se limita, por outro, para aqueles que tenham atingido o nível mínimo aceitável de educação, tendo acabado os cursos secundários ou ensino médio. Os dados foram coletados, principalmente, em torno da área da cidade de Brasília e examinamos o período de 2011 a 2015. Acontece que a formação educacional dos haitianos é muitas vezes confundida com as suas experiências profissionais no contexto da migração aqui no Brasil. Um dos argumentos da tese que nós defendemos com apoio da análise comparada do sistema educativo está fundado na premissa de que o período em que estas gerações haitianas de imigrantes viveram no Haiti, marcado por crises sistêmicas, afetando, de modo agravado, as áreas rurais, tornou difícil que eles tivessem acesso a experiências profissionais úteis e de melhor qualidade. A adequação existente entre a experiência de trabalho e seu status no país de origem é vivenciada no país de acolhimento como uma acomodação e são interpretadas de muitos modos distintos nos países de destino. Os sentimentos expressos nesse contexto se traduzem pelo nível de conforto demonstrado nas funções experimentadas no mercado de trabalho brasileiro. Além disso, segue-se que a adequação não é apenas resultado da inserção ascendente ou descendente do imigrante, ou simplesmente resultado da adequação entre a função exercida e o perfil sócio educacional. Isto pode ser considerado como absoluto ou relativo. Nossa estratégia de escolha metodológica não tem como objetivo comparar ambos os contextos migratórios, queremos entender a singularidade do caso do Haiti no contexto brasileiro, comparando-o a um segmento ou categoria de estrangeiro no Brasil com o mesmo perfil e origem étnico racial. Além das diferenças, os dados de campo mostraram que esses dois grupos têm semelhanças profundas no seu sistema social, educacional e vários aspectos de suas identidades culturais. Através das observações de campo e análise qualitativa dos discursos dos interlocutores, constatamos, de fato, que os conceitos de status e capital social são variáveis cruciais que explicam suas atitudes face a esta nova situação. Em termos de novos resultados produzidos pela análise da tese, chegamos à conclusão de que os haitianos têm em um contexto migratório uma atitude distinta que está relacionada com a sua própria trajetória social e histórica. A cidade de Brasília se apresenta como um espaço complexo para a realização do plano de migração. Percebida assim pelos migrantes devido ao fato da pré-construção que fizeram da cidade e imaginado a partir de seus capitais sócio-educativos e culturais adquiridos nos seus países de origem. Finalemnte, a experiência haitiana de inserção desqualificada nos postos de emprego facilitou a criação de regulamentos, harmonizando a oferta de emprego e a demanda de formação por trabalhadores estrangeiros, o que deu origem a uma nova categoria de trabalhador migrante que chamamos de "trabalhadores migrantes e estudantes”.
We intend to analyze in this research about Haïtian immigration to Brazil, an intermediate group of workers that is often ignored by researchers and analysts who are interested in the subject. These are those who have an average educational level. They suffered a gap of their status and received the same treatment as any other category of immigrants, despite their distinct economic and social educational levels. It turns out that their educational and professional status have been manipulated to the needs of the job market. This fact of overqualification in relation to the functions performed is often evoked in order to construct an atypical image of the Haitian immigrant. In this sense, our field of intervention is circumscribed to this segment. In fact, the analytical center extends and is limited to those who have reached the minimum acceptable level of education, having concluded all secondary courses. The data was collected mainly around the area of the city of Brasília and was analyzed during the period of 2011 to 2015. It so happens that the education of Haitians is often confused with their professional experiences in the context of the migration here in Brazil. One of the arguments of the thesis that comes from the comparative analysis of the educational system is that the period in which these generations of Haitian immigrants lived in Haiti they were affected by systematic crisis, mainly in the rural areas that affected the possibility to access more useful and better qualified professional experiences. It thus became difficult for them to be endowed with higher levels of professional experience and high quality of education in accordance with the Eurocentric approach of the education in Haiti. The inadequacy between the previous employment experience and their status in the country of origin are felt in the host country as an accommodation. The sentiments expressed during this research are reflected by the sense of comfort shown in the functions involved in the job market and they receive multiple intepretations in the countries of destination. In addition, this adequacy does not only lead to this dichotomous aspec t, ascending or descending insertion or simply appropriate and inappropriate between an exercised function and social educational profile. This can be considered as absolute or relative. Our strategy of methodological choice is not intended to compare both migratory contexts, we want to understand the uniqueness of the case of Haiti in the Brazilian context, comparing it to a segment or category of foreigners in Brazil with the same profile and racial ethnic origin. In addition to the differences, the field data showed that these two groups have deep similarities in their social, educational, and various aspects of their cultural identities.Through field observations and its qualitative analysis, we find with effect, that the concepts, state and social capital are crucial variables that explain their attitudes in the face of this new situation. In terms of new results produced by the analysis of the thesis. In conclusion, we conclude that Haitians have a distinct attitude in a migration context that is linked to their own social and historical history. The city of Brasília presents itself as a complex space for the accomplishment of the migration plan. It is perceived so by immigrants from the fact of the pre-construction made of the city and as imagined from their social educative and cultural capitals acquired in their country of origin. In the end, the Haitian experience of disqualified insertion at the work place facilitated the creation of generally binding regulations, harmonizing the job offer and the demand of training of foreigners and workers, which gave rise to a new category migrant worker who we call “migrant workers and students."
Nos proponemos analizar esta investigación sobre la inmigración haitiana a Brasil, un grupo intermedio trabajador que a menudo se pasa por alto por los investigadores y analistas que están interesados en el tema. Son los que tienen un nivel educativo promedio. Ellos experimentaron una depresión de su estado y recibieron el mismo tratamiento que cualquier otra categoría de inmigrantes, a pesar de sus niveles educativos económicos y sociales distintos. Resulta que su situación educativa y profesional se ha manipulado a las necesidades del mercado laboral. Este hecho acerca de la calificación en relación con las funciones desempeñadas a menudo evocado con el fin de construir una imagen atípica del inmigrante haitiano. En efecto, el centro analítico se extiende y se limita para aquellos que hayan alcanzado el nivel mínimo aceptable de educación, que hayan acabado la secundaria hasta el pregrado. Consideramos los datos recolectados principalmente en torno del área de la ciudad de Brasília y examinamos el período de 2011 a 2015. Sucede que la formación educacional de los haitianos es muchas veces confundida con sus experiencias profesionales en el contexto de la migración aquí en el Brasil. Uno de los argumentos de la tesis que defendemos, con apoyo del análisis comparado del sistema educativo, está fundamentado en la premisa de que el periodo en que estas generaciones haitianas de inmigrantes vivieron en Haití estuvo marcado por crisis sistémicas, afectando gravemente las áreas rurales, haciendo difícil que ellos tuvieran acceso a experiencias profesionales útiles y de mejor nivel. La adecuación entre las tareas cumplidas y su status en el país de origen reciben múltiplas interpretaciones en los países de destino, al respecto de su nivel en la jerarquía social y de la efectividad comparativa entre los potenciales cualitativos y cuantitativos de las capitales sociales de cada uno. Los sentimientos expresados en el cuadro de esta investigación se traducen por el nivel de confort mostrado en las funciones envueltas en el mercado de trabajo. Además de esto, esta poca adecuación no apenas lleva este aspecto dicotómico, sino la inserción ascendente o descendente o simplemente adecuada e inadecuada entre la función ejercida y el perfil socio educativo. Esto puede ser considerado como absoluto o relativo. Nuestra elección de estrategia metodológica no se piensa como objetivo de comparar ambos contextos de migración, queremos entender la singularidad del caso de Haití en el contexto brasileño, comparándolo con un segmento o categoría extranjera en Brasil con el mismo perfil y origen étnico racial. Además de las diferencias, los datos de campo han demostrado que estos dos grupos tienen profundas similitudes en su sistema social, la educación y los diversos aspectos de sus identidades culturales. A través de las observaciones de campo y análisis cualitativo de su discurso constatamos en efecto que los conceptos, estado y capital social son variables cruciales que explican sus actitudes frente a esta nueva situación. En términos de nuevos resultados producidos por el análisis de la tesis, llegamos a la conclusión de que los haitianos tienen una actitud distinta en un contexto migratorio que se relaciona con su propia trajectoria social e histórico. La ciudad de Brasília se presenta como un espacio complejo para la realización del plano de migración. Percibida así por los migrantes de hecho de la pre-construcción que hicieron de la ciudad e imaginando a partir de sus capitales socio-educativos y culturales adquiridos en su país de origen. Finalmente, la experiencia haitiana de inserción descalificada en el puesto de empleo facilitó la creación de reglamentos con fuerza obligatoria general, armonizando la oferta de empleo y la demanda de formación por los extranjeros y trabajadores, lo que dio origen a una nueva categoría trabajador migrante que llamamos de “trabajadores migrantes y estudiantes”
Nous comptons analyser dans le cadre de cette recherche sur l´immigration Haïtienne au Brésil, un groupe intermédiaire de travailleurs qui est souvent négligé par les chercheurs et analystes qui se sont intéressés par le thème. Il concerne ceux-là qui possèdent un niveau éducationnel moyen. Ils ont subi un dénivellement de leur statut et ont reçu les mêmes traitements que toute autre catégorie d´immigrants, malgré leurs parcours sociaux économiques et éducationnels distincts. Il s´avère que leurs statuts éducationnel et professionnel ont été manipulés pour les besoins du marché d´emplois. Ce fait de surqualification en relation aux fonctions accomplis est souvent évoqué dans le but de construire une image atypique de l´immigrant Haïtien, notre champ d´intervention analytique est circonscrit dans ce segment de catégorie. En effet, le centre d´analyse s´étend et se limite à ceux qui ont atteint le niveau minimal acceptable de formation, allant de la fin d´études secondaires au premier cycle universitaire. Nous considérons des donnés prélevées principalement aux alentours de l´espace de la ville de Brasília et nous examinons la période de 2011 à 2015. Il arrive que la formation éducationnelle des haïtiens se confonde souvent avec leurs expériences professionnelles, en contexte migratoire ici, au Brésil. Un des arguments de thèse que nous soutenons à l´aide de l´analyse comparée du système éducatif est fondé sur les prémisses que pour la période que ces générations d´immigrants haïtiens ont vécu en Haïti, marquée par des crises systémiques, affectant de manière aggravée le milieu rural, rend difficile qu´ils soient ainsi munis d´expérience professionnel plus utile et qualifiée. L’adéquation existante, pourtant, entre les tâches accomplies et leur status au pays d´origine, est vécue différemment, au regard de leur rang dans la hiérarchie sociale et de l´effectivité comparative entre les potentialités quantitative et qualitative des capitaux sociaux de chacun. Celle-ci s´exprime dans le cadre de cette recherche par le niveau de conformabilité dans les fonctions occupées dans le marché d´emplois et par les intepretations diverses aux différents pays de déstination. Aussi, il en résulte que cette inadéquation ne revêt pas seulement cet aspect dichotomique, d´insertion ascendante ou descendante, positif ou négatif, simplement adéquat et inadéquat entre fonction et profil socio éducationnel. Ceci peut être considéré comme absolu ou relatif. Notre stratégie de choix méthodologique ne vise pas comme objectif de comparer les deux contextes migratoires, nous voudrons comprendre la singularité du cas haïtien en contexte Brésilien en le comparant à un segment ou catégorie d´étrangers au Brésil de même profil et de même origine ethnico-racial. Au-delá des différences, les données de terrain nous montrent que ces deux groupes ont des similitudes profondes au niveau de leur système sociale, éducatif et des diverses facettes de leurs identités culturelles. A travers des observations de terrain et des analyses qualitatives de leur discours, nous constatons, en effet, que les concepts de status et de capital social sont des variables déterminantes qui expliquent leur attitude face à cette nouvelle situation. En termes de nouveaux résultats produits par les analyses de la Thèse, nous aboutissons à la conclusion que les haïtiens ont une attitude distincte en contexte migratoire qui est liée à leur trajectoire sociale et historique propre. La ville de Brasília se présente comme un espace complexe pour la réalisation de plan migratoire. Elle est ainsi perçue par les migrants du fait de la pré-construction, réalisée et imaginée de la ville, au regard de leurs capitaux socio éducatif et culturel acquis au pays d´origine. Enfin, l´expérience haïtienne d´insertion déqualifiée dans des postes d´emplois a facilité la création des règlements de portée générale, harmonisant l´offre d´emploi et demande de formation pour les étrangers et travailleurs, ce qui a fait surgir une nouvelle catégorie de travailleur migrant que nous dénommons « travailleurs migrants et étudiants ».

AbstractIn a time of refugee boats and rising seas, maritime mobilities and immobilities have regained critical status for the development of viable futures—social, economic, environmental, political, as well as imaginative. This introduction describes advances in maritime studies, alongside “blue cultural studies” or “oceanic humanities,” and covers a selection of recent critical perspectives in the maritime humanities that have extended, but also criticized, earlier assumptions in the field: Eurocentric, anthropocentric, and class-, race-, and gender-based. The focus is on some of the ways in which maritime studies has been informed by mobility studies, an interdisciplinary field within the humanities. Taking up cultural geography’s revision of the field to acknowledge the centrality of movement in history and society and to move beyond logistics-centered transportation studies, mobility studies investigates the production of mobilities and immobilities historically, socially, politically, and culturally. The present volume sets out to explore how oceanic im/mobilities have been framed and articulated in the literary and cultural imagination.

AbstractOlder people’s social exclusion in mountain areas is often the result of service inaccessibility. Mountain territories are indeed partly characterised by a low availability of services and high transport constraints. In this environment, older people, with a lower capacity for mobility (such as impaired or not autonomous individuals), require a set of reversed mobilities, where the mobility of relatives, caregivers or shops ensures, at least indirectly, their access to relevant services. This chapter aims to stress how reversed mobilities may promote older people’s inclusion in mountain areas and contribute to a better understanding of exclusion from services. In particular, we will emphasise: (1) the interaction between different factors in constructing service inaccessibility as an exclusionary process in the lives of mountain dwelling older people; (2) the key role played by reversed mobilities in combatting older people’s experience of exclusion from services in mountain areas, as well as the environmental, economic and social costs and “new” inequalities that might be associated with this form of adaptation. Our analysis is underpinned by a focus on two European Alpine territories (Isère, France; Bergamo, Italy) as exploratory examples. The extension of our arguments to other socio-cultural contexts is also considered.

I cambiamenti nelle pratiche di mobilità nei territori della città contemporanea costituiscono un’utile chiave di lettura del processo di trasformazione dei tempi, dei luoghi e dei modi della vita sociale e dei programmi di attività che concorrono a strutturare il territorio. In questa prospettiva - che assume la mobilità come dispositivo di lettura delle trasformazioni urbane e sociali (Urry, 2005) - la sfida che si pone riguarda la disponibilità di fonti utili a restituire la variabilità spazio-temporale delle pratiche di mobilità con continuità temporale. In questo contesto, un valido supporto ai metodi tradizionali di rilevamento viene da fonti digitali, riconducibili alle Tecnologie dell’Informazione e della Comunicazione, di cui il paper descrive potenzialità e limiti, con particolare riferimento ai dati di traffico telefonico. A partire dai risultati di una ricerca empirica condotta dal Dastu Politecnico di Milano sui dati di telefonia mobile della rete di Telecom Italia (Manfredini, Pucci, Tagliolato, 2012 e 2013), il paper evidenzia le possibili applicazioni di tali fonti per l’analisi, la visualizzazione e l’interpretazione delle pratiche di mobilità e dei ritmi d’uso degli spazi urbani, utili per costruire politiche per la mobilità più efficaci ed eque, poiché meno generaliste. Changes in mobility practices are a useful tool to describe urban transformations in times, places, social life and work programs, as well as a structural element of contemporary cities. This is because mobility is cause and consequence of changes in the organization of everyday life (Urry, 2000). With the aim to reading the density of urban spaces usages and urban mobility practices, a valid support of conventional urban analysis methods comes from digital data sources (mobile phone data, ICT, digital traces acquired by social media).This paper focuses on the potentialities and limits offered by mobile phone data to a reading of the site practices and rhythms of usage of the contemporary city by identifying the principal mobile practices of different urban populations in Milan Urban Region. Starting from the results of a research carried out at the Dastu, Politecnico di Milano, using mobile phone data provided by Telecom Italia (Manfredini, Pucci & Tagliolato, 2012 and 2013) we will demonstrate how new maps, based on the processing of mobile phone data can represent spatialized urban practices and how they can give new insights for analyze space-time patterns of mobility practices. In the paper, the identification of temporary urban populations through mobile phone data (density of the calls and origin - destination traces of the calls) has not only a knowing purpose, but it is the condition for recognize new claims referred to “communities of practice”, by which to build mobility policies incisive, also because not generalist.

The "SOELE - Socially and Emotionally Responsible Language Education" collaborative project of two European universities aims to advance language education and teaching. It seeks to integrate thematic and structural innovations by developing a comprehensive framework centered on socially and emotionally responsible language education and by promoting Collaborative Online International Learning (COIL) practices. This initiative not only seeks to deepen the understanding and appreciation of the social value of languages among students and educators but also strives to equip future language teachers with the skills necessary for fostering an equitable, socially and emotionally responsible educational environment. By addressing the challenges of social (in)justice in language education within the context of increasing educational internationalization and student mobility, the project contributes to the advancement of social responsibility and well-being in language education.

L’objectif principal de ce rapport est de présenter une analyse descriptive de la mobilité sociale des diplômés du baccalauréat des différentes universités du Québec selon le domaine d’études, mobilité étant ici captée par la transmission intergénérationnelle du revenu. À partir de données administratives sur l’ensemble des étudiants du Québec, il est possible d’observer les taux de diplomation ainsi que les revenus des diplômés une fois sur le marché du travail, le tout par quintile de revenu parental. Au niveau de la fréquentation universitaire de premier cycle au Québec, nous observons une surreprésentation des étudiants provenant de milieux plus aisés. Nos résultats suggèrent également que le taux de diplomation des étudiants au baccalauréat est plus faible pour les étudiants provenant de familles à faible revenu et augmente avec le quintile de revenu parental. Notre analyse de la mobilité intergénérationnelle, à l’aide d’une matrice de transition, suggère que les jeunes diplômés universitaires ont une assez bonne mobilité relativement à la population comprenant tous les niveaux de scolarité, et que les étudiants provenant de milieux moins favorisés ont une mobilité nettement supérieure à leur population de référence. Nous calculons aussi, par université et domaine d’études, une mesure de mobilité intergénérationnelle qui tient compte de l’accès aux études universitaires et de la mobilité ascendante (passer du quintile inférieur de revenu au quintile supérieur). On constate que la mobilité ascendante varie d’une université à l’autre, mais également par domaine d’études, les institutions spécialisées en ingénierie et les programmes en science, technologie, ingénierie et mathématiques démontrant les mobilités ascendantes les plus élevées. Une limite importante de nos données est que l’horizon de temps suivant l’obtention du diplôme est limité, de telle sorte que les revenus d’emploi observés ne sont pas nécessairement représentatifs du revenu permanent des diplômés.

This paper follows an income-based, time-dependence approach to measure social mobility in Uruguay between 1982 and 2010. The paper finds that social mobility in Uruguay is considerable and reports evidence suggesting that this mobility is greater within cohorts of groups, such as those defined by gender or region, than between groups. Entrepreneurship and self-employment are associated with greater social mobility.

This paper reviews evidence on social mobility in Latin America. Several studies have used data sets that collect intergenerational socio economic information. The data, though limited, suggest that social mobility is low in the region, even when compared with low social mobility developed countries like the United States and United Kingdom, with high levels of immobility at the lower and upper tails of the income distribution. While Latin America has improved education mobility in recent decades, which may have translated into higher mobility for younger cohorts, the region still presents, except for Chile, lower education mobility than in developed countries. The paper also reviews studies on the main determinants of the regions low levels of social mobility, including social exclusion, low access to higher education, and labor market discrimination.

This article reviews evidence on intergenerational social mobility in Latin America. Results indicate that mobility is low in the Region. The evidence also suggests high levels of immobility at the income distribution's lower and upper tails. While intergenerational education mobility has improved in recent decades, which may increase income mobility for younger populations, overall the Region still presents lower intergenerational social mobility. These results may be associated with social exclusion, low access to higher education, and labor market discrimination.

This paper provides a summary of the findings contained in a forthcoming issue of the Latin American Journal of Economics on entrepreneurship in Latin America as a vehicle for upward social mobility, especially for the middle class. The income persistence coefficients estimated with pseudo-panel data for Colombia, Ecuador, and Uruguay indicate that entrepreneurial activity is a channel of intergenerational mobility, while the estimates of asset persistence for Mexico using a special survey show that entrepreneurship increases mobility across generations. Although persistence coefficients do not indicate the direction of such mobility, the estimates of income differentials between entrepreneurs and non-entrepreneurs for Ecuador and Mexico lend support to the hypothesis that upward mobility dominates.

In this paper, social mobility is measured by looking at the extent to which family background determines socioeconomic success. Roughly speaking, social mobility can be measure by means of two distinct types of correlations: intergenerational correlations and sibling correlations.