Добірка наукової літератури з теми "Vie intellectuelle – France – Amérique latine"

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Статті в журналах з теми "Vie intellectuelle – France – Amérique latine":

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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Анотація:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).

Дисертації з теми "Vie intellectuelle – France – Amérique latine":

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Orias, Vargas Maria Alejandra. "La littérature migrante hispano-américaine d'expression française depuis les années 1960." Electronic Thesis or Diss., université Paris-Saclay, 2024. http://www.theses.fr/2024UPASK002.

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Cette thèse a pour objet l´étude de la littérature migrante hispano-américaine d'expression française, de 1960 à nos jours. Langue de communication et langue de culture, le français est aussi langue de création au-delà de ses zones linguistiques. Il est ainsi devenu la langue d'adoption d'écrivains européens en dehors des pays francophones, comme ce fut le cas pour l'Irlandais Samuel Beckett ou le Roumain Emil Cioran. On sait moins que certains écrivains hispano-américains ont aussi fait le choix du français pour leur œuvre littéraire. Cette étude entend mettre en lumière ledit phénomène à compter des années 1960. Elle s'inscrit au carrefour de deux orientations de recherche. Elle fait d'abord fond sur l'histoire des représentations de la littérature et de la culture françaises en Amérique latine et entend contribuer à l'enrichir d'apports contemporains grâce à un corpus d'auteurs récents : les Argentins Silvia Baron Supervielle et Hector Bianciotti, le Cubain Eduardo Manet et le Chilien Luis Mizón. Elle se veut aussi une analyse croisée de ces écrivains hispano-américains qui, non contents d'être installés en France, en ont employé la langue dans une démarche littéraire. Ces deux axes sont requis pour mieux appréhender ce type de littérature migrante qui s'intéresse à l'expérience de l'exil et au processus de déterritorialisation et reterritorialisation. Au cœur de celui-ci surgit un espace de l'entre-deux pour repenser et négocier le rapport entre le territoire et l'identité suite au déplacement qui a réaligné les frontières. Cette démarche a permis aux auteurs du corpus de dissocier la langue de l'identité nationale pour opérer leur passage au français. Ce dernier ne révèle ni une assimilation à la langue et à la culture du pays d'accueil, ni un renoncement à la culture d'origine, ni un abandon de la langue maternelle. Le français donne lieu à la création d'une langue singulière qui ne peut être assignée à un champ littéraire déterminé. Le seul espace auquel appartient cette langue est la marge : un espace vierge né entre la langue française et la langue espagnole
This thesis aims to study the French language that emerged from Hispano-American migrant literature from 1960 to the present. As a language of communication and culture, French is also a language of creation beyond its linguistic boundaries. It has thus become the language of adoption for European writers besides French-speaking countries, as was the case for the Irishman Samuel Beckett and the Romanian Emil Cioran. Crucially however, the fact that some Spanish-American writers have also chosen French for their literary work is less well known. This study sheds light on this phenomenon from the 1960s onwards considering two lines of research. Firstly, we build on the history of representations of French literature and culture in Latin America to enrich it with contemporary contributions through a corpus of recent authors: the Argentinians Silvia Baron Supervielle, Hector Bianciotti, the Cuban Eduardo Manet and the Chilean Luis Mizón. Secondly, we propose a cross-analysis of these Spanish-American writers who, going beyond being settled in France, have used French language in a poetic approach. These two axes are necessary to better understand this type of migrant literature, which focuses on the experience of exile and the process of deterritorialization and reterritorialization. At the central point of this process is the emergence of an in-between space in which both to rethink and negotiate the relationship between territory and identity due to displacement have realigned borders. This process enabled the authors to dissociate language from identity in order to make the transition to French, which differs from assimilating the language and culture of the host country or denying their own culture, let alone abandoning their mother tongue. French becomes the material for creating a new language that cannot be assigned to a specific literary field. The only space to which this language belongs is a virgin space born between French and Spanish
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Varela, Fernandez Dario. "Les réseaux hispanistes français au début du XXème siècle : coopérations savantes et relations culturelles, France-Espagne-Amériques (1890-1930)." Thesis, Le Mans, 2019. http://cyberdoc-int.univ-lemans.fr/Theses/2019/2019LEMA3012.pdf.

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Анотація:
L'objectif de ce travail est d'étudier de manière novatrice les origines de l'hispanisme français. Une étude approfondie des premières revues savantes relevant du domaine de l'hispanisme (Revue Hispanique, Bulletin Hispanique, Revue de l'Amérique Latine) révèle le fonctionnement de ces entreprises et le rôle joué par plus de six-cents collaborateurs pour la période 1890-1930. Ces informations ont été croisées avec l'étude des publications et des correspondances publiées et manuscrites. 4.804 articles et comptes rendus, 529 ouvrages et 1.712 lettres échangées entre hispanistes ont été consultés dans 25 institutions de sept pays (France, Espagne, Argentine, Chili, Colombie, Mexique, États-Unis). Ces documents permettent de construire une prosopographie des acteurs et de mener une analyse de leurs réseaux, donnant un aperçu des relations savantes et du poids de chacun au sein du nouveau domaine. L'étude des correspondances autorise aussi à entrer dans le contenu des échanges entre les hispanistes français et leurs homologues européens et américains. Ce travail met en lumière les centres d'intérêts des différents acteurs, leurs appartenances à des groupes divers, leurs motivations, leurs idées politiques, leurs accords et leurs désaccords lorsqu'il s'agit de définir ce qu'est un hispaniste. La thèse révèle que l'hispanisme français est à ses origines un domaine où deux pôles académiques (Bordeaux-Toulouse et Paris) et un pôle extra universitaire s'opposent et tentent d'imposer leur vision de l'avenir du domaine
The purpose of this work is to study in an innovative way the origins of French Hispanism. A study of the first scholarly journals in thefield of Hispanism (Hispanic Journal, Bulletin Hispanic, Latin American Review) reveals how these companies operate and the role played by more than six hundred employees within the period 1890-1930. This information was cross-referenced both with the study ofpublications and with published and handwritten correspondence. 4,804 articles and reviews, 529 books and 1,712 letters exchangedbetween Hispanists were examined in 25 institutions in seven countries (France, Spain, Argentina, Chile, Colombia, Mexico, UnitedStates). These documents make it possible to build a prosopography of the actors and to lead an analysis of their networks, giving anoverview of the scholarly relationships and the importance of each person in the new field. The correspondence study also allows one toaccess the content of exchanges between French Hispanists and their European and American counterparts.This work highlights the interests of the different actors, their belonging to diverse groups, their motivations, their political ideas,agreements and disagreements when it comes to defining what a hispanist is. The thesis reveals that French Hispanism is at its origin afield where two academic poles (Bordeaux-Toulouse and Paris) and an extra-university center are opposed and trying to impose theirvision of the future of the domain
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Gonzalo, Ferreyra Luis. "Philosophie et politique chez Arturo Andrés Roig." Paris 8, 2012. http://www.theses.fr/2012PA083474.

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Nous avons tenté dans cette thèse, à partir de la mise en relation du discours philosophique avec « le politique », rendre compte des allers-retours d’une pensée. Cette problématique nous a mené à parler de sa radicalisation philosophico-politico-pédagogique d’une part, et du curriculum occultum d’une autre. La première souligne le tournant principal dans sa réflexion qui se concrétise autour de la Philosophie de la Libération des années 70 donnant ainsi naissance à sa période latino-américaniste. Le deuxième concept veut mettre en valeur, malgré les tournants et ruptures opérés dans sa pensée contemporaine, sa fidélité à la période que la précède, à savoir, à la philosophie classique et principalement, dans celle-ci, au platonisme. Le grand enjeu de cette thèse est de rompre avec le commentaire académique de son œuvre. Nous avons voulu mettre en scène un philosophe et son combat au milieu des circonstances institutionnelles et politiques où se produit le discours philosophique. A partir de la confrontation du discours philosophique et universitaire de Roig avec son engagement des années 70, nous voulons donner une nouvelle perspective à sa singularité philosophique : du penseur engagé et philo-marxiste, vers le méconnu ou oublié, spiritualiste, platoniste, pédagogue et « réformiste »
Stemming from the juxtaposition of philosophical discourse and “the political”, this thesis analyses the allers-retours of Arturo Andrés Roig’s philosophical reflection. This problematic has led us to examine its philosophic-political-pedagogical radicalisation on the one hand, and the curriculum occultum, on the other. The first underlines the turning point in his thinking, which would materialize over the course of the 1970s philosophy of liberation and lead to the emergence of his Latin-American period. The second concept will highlight, despite these shifts and ruptures produced in his contemporary thought, Roig’s loyalty to the preceding period, that is to say, to Classical philosophy and notably, to Platonism. A large contribution of this thesis is to break from established academic commentary of Roig’s work. Instead, we sought to depict and examine a philosopher and his struggle in the context of the institutional and political circumstances in which his philosophical discourse is produced. The confrontation of Roig’s philosophical and academic discourse, which separates him from his political engagement during the 1970s, allows us to establish a new perspective that emphasises his philosophic uniqueness : we will consider him not only as an engaged thinker and Marxist philosopher, but also one concerned with the neglected or forgotten, spiritualist, Platonist, pedagogue and “reformist”
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Okome-Beka, Véronique Solange. "Les mutations de l'américanisme (1958-1971) : étude de quelques revues littéraires." Toulouse 2, 2000. http://www.theses.fr/2000TOU20050.

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Les sept revues choisies pour l'etude des mutations du discours americaniste entre 1958 et 1971 sont representatives des aspirations et des preoccupations de leur temps. Trois d'entre elles sont des monuments de la culture hispanoamericaines : sur (argentine), fondee en 1931 par victoria ocampo et publiee jusque dans les annees 70, cuadernos americanos (mexique), fondee en 1941 et encore presenteen 2000, casa de las americas (cuba), fondee en 1960 et qui reste l'organe de la revolution (d'ou sa place centrale dans cette etude). Les quatre autres aujourd'hui disparues sont publiees a paris : cuadernos (19531965), diametralement opposee a casa de las americas, mundo nuevo (19661971), tres litteraire sous la direction d'emir rodriguez monegal, aportes (1966-1972), a l'orientation sociologique, et libre (1971-1972) qui echoue dans sa tentative de concilier les contraires. Dans un premier temps, chacune de ces revues fera l'objet d'une description detaillee sur le plan chronologique puis ideologique ; dans un second temps, c'est le discours americaniste proprement dit qui sera analyse, et notamment ses differentes facettes politiques et culturelles ; le denominateur commun, dans l'etude de ces revues, est l'impact de la revolution cubaine, avec comme corollaires d'une part la question de la democratie et d'autre part celle de l'engagement socio-politique de l'intellectuel dans la societe latino-americaine des annees 60. Ces deux grandes parties sont precedees d'un panorama historique indispensable precisant les enjeux de l'epoque et les lignes de force de notre problematique.
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Avalos, Romero Job. "Latino-américains en France : insertion professionnelle et intégration (1973-2016)." Thesis, Limoges, 2018. http://www.theses.fr/2018LIMO0023.

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En tant que sujets migrants, les Latino-américains sont surtout identifiés dans le contexte états-unien, où ils constituent une population étrangère importante. Pourtant, avec une importante évolution quantitative en Europe et en France, ils commencent à se faire une place dans les études européennes sur les migrations internationales. Si en raison de leurs liens culturels et historiques, les Latinos sont surtout présents dans des pays comme l’Espagne, le Portugal ou encore l’Italie, des communautés latino-américaines existent aussi en France. Parmi eux, la catégorie la plus visible est celle des exilés politiques issus des dictatures sud-américaines, dans une moindre mesure celle des étudiants internationaux et, depuis les années quatre-vingt, celle des migrants économiques. Considérés comme « exemple d’intégration », cette image idéalisée des réfugiés latino-américains laisse dans l’ombre certains aspects pourtant essentiels et inhérents à l’intégration, telle la participation dans la société d’accueil et surtout l’accès au marché de l’emploi. A l’appui des récits de vie, ce travail doctoral se propose d’analyser leurs parcours, avec une attention particulière aux stratégies qu’ils mettent en place pour rendre possible une insertion professionnelle de plus en plus restreinte par les politiques migratoires qui les concernent en tant que ressortissants non européens. Pour ce faire, notre discussion considère aussi bien l’élément subjectif (perceptions, expériences, ressources et stratégies mobilisés) que des éléments structurants et objectifs comme les politiques migratoires et les différents rapports sociaux établis dans le pays d’accueil
As migrant subjects, Latin Americans are mostly identified in the US context, where they constitute a significant foreign population. However, with a significant quantitative evolution in Europe and France, they are beginning to find a place in European studies on international migration. If due to their cultural and historical ties, Latinos are mostly present in countries like Spain, Portugal or Italy, the Latin American communities also exist in France. Among them, political exiles from South American dictatorships is the most visible category. To a lesser extent, that of international students too, and since the 1980s, economic migrants emerged as a new profile. Considered as an "example of integration", this idealized image of Latin American refugees leaves behind certain aspects that are essential and inherent to integration, such as participation in the host society and especially access to the labor market. Supported by life stories, this doctoral research aims to analyze their life paths, with attention to the strategies they put in place to make possible a labor insertion increasingly restricted by the migration policies that concern them as non-European nationals. To do this, our discussion considers both the subjective element (perceptions, experiences, resources ans strategies mobilized) and the structuring ans objective elements such as migration policies and the different social relations migrants establish in the host country
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Bouscharain, Anne. "La poétique de Battista Spagnoli de Mantoue (Bucoliques, Silves, Parthenices) et sa réception en France au XVIè siècle, à partir de l'édition des Syluarum Sex Opuscula (Paris, Josse Bade, 1503)." Paris, EPHE, 2003. http://www.theses.fr/2003EPHE4061.

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Le poète B. Spagnoli Mantuanus (1447-1516) a acquis une renommée immense dans l'Europe de la Renaissance. Souvent comparé à Virgile, il doit sa célébrité à ses oeuvres de jeunesse : les églogues de l'Adulescentia, la Parthenice et les Silves. Dans ces poèmes se dessine, dès la fin du Quattrocento, une poétique originale, inspirée de la spiritualité du poète et de la réflexion menée par Ange Politien sur les genres bas et l'inspiration affective, à partir de Stace et Quintilien. Dans les Silves - et le recueil de 1503 en est un témoignage évident -, Spagnoli s'empare de cette tradition alexandrine et s'approprie le principe d'une écriture épidictique improvisée, adaptée à son ingenium et tournée vers l'expression de soi. Revendiquant la mediocritas d'Horace, il chante un éloge humble mais enthousiaste de la vertu moderne et une méditation chrétienne sur la gloire et le salut. Il érige en principes d'écriture la simplicité d'une célébration spontanée de la foi, et, surtout, le refus des grands genres jugés impersonnels et inaccessibles. Cette liberté d'allure propre au genre bas, entre improvisation brève et recherche d'une érudite variété, ces impromptus fragiles et humains des Silves, où s'élève, dans une confidence émue face au monde, un chant de célébration raffiné, calqué sur les nuances infiniment variées d'une inspiration soumise à la chaleur affective d'un je chrétien, déterminent l'influence que sa poétique exerça sur les poètes français de la génération Marot et de la Pléiade. Ces auteurs, à l'instar d'Erasme et d'autres humanistes du XVIe siècle, en firent un modèle exemplaire de la poésie lyrique de la Renaissance, entre veine familière, éloge et spiritualité
The poet B. Spagnoli Mantuanus (1447-1516) had acquired great fame in Renaissance Europe. Often compared to Virgil, he drew his celebrity from his earlier works : the eclogues of Adulescentia, the Parthenice and the Silvae. From the end of the Quattrocento, an original poetic art arises through his works, combining the author's spirituality and the influence of the theory on literary style and emotional inspiration of Angelo Poliziano based upon Statius and Quintilian. In the Silvae - the 1503 anthology providing obvious evidence - Mantuan embraces the Alexandrian tradition brought back into fashion by Poliziano. He does this in order to take for himself the principle of an improvised epideictic writing, adapted to his ingenium and oriented towards self-expression. Arguing for the mediocritas of Horace, he promoted modern virtue and Christian meditation on glory and salvation. He chose to define the simplicity of a spontaneous celebration of faith as a writing principle, as opposed to the high poetic styles he considered to be impersonal and beyond reach. The influence of his poetry on the French poets of the Marot generation and the Pleiade is explained by the freedom of style inherent to the principles that Mantuan selected for his own poetry. These lie inbetween brief extemporary writing and search for erudite variety, as illustrated by the fragile impromptu of the Silvae where a refined celebration arose in his confession about the world and virtue. The afore-mentioned French authors, following Erasmus and various humanists of the 16th century, did consider him as a model of the lyrical poetry of the Renaissance, allying spirituality, praise and familiar inspiration
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Amauri, Gallegos de Dios Osbaldo. "Regeneración de la ciudad letrada : intelectualidad y participación política en Octavio Paz, Gabriel García Márquez y Mario Vargas Llosa." Thesis, Toulouse 2, 2018. http://www.theses.fr/2018TOU20019.

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Nous proposons dans cette thèse une analyse et une comparaison des trajectoires intellectuelles et des postures politiques d’Octavio Paz, Gabriel García Márquez et Mario Vargas Llosa, pour ainsi faire un apport à l’histoire intellectuelle de l’Amérique Latine dans la deuxième moitié du XXème siècle. Pendant les années soixante, l’intellectualité latino-américaine fut marquée par la Révolution cubaine et le contexte politique mondial des années soixante : la Guerre Froide, la Guerre du Vietnam, l’invasion de Prague et les manifestations dans différents pays. Paz, García Márquez et Vargas Llosa furent de grands acteurs de cette époque, c’est par le biais de cette thèse que nous les comparons en tant qu’intellectuels aux postures différentes. L’objectif principal de ce travail est donc de comprendre les trajectoires et les participations intellectuelles des trois écrivains latino-américains, dans le cadre de l’histoire intellectuelle latino-américaine et française (concepts et théories au XXème siècle). Pour cela, nous analysons et comparons leurs formations idéologiques, les relations savantes qu’ils ont entretenues, leur prise de position par rapport à quatre conjonctures (Révolution cubaine, Coup d’État au Chili, Sandinisme au Nicaragua, et l’EZLN au Mexique) et leur représentation de la figure de l’intellectuel. C’est ainsi que nous montrons comment, en Amérique Latine on peut observer une participation intellectuelle accrue à la fin du XXème siècle, ce qui permet de proposer une « régénération de la cité lettrée »
We propose in this thesis an analysis and comparison of intellectual paths and political postures of Octavio Paz, Gabriel García Márquez and Mario Vargas Llosa, which it allows to understand Latin America’s intellectual history in the second half of the 20th century. During the 1960’s Latin American intellectuals were marked with Cuban revolution and world’s political context: Cold War, Vietnam War, Prague’s invasion and student protests around the world. Paz, García Márquez and Vargas Llosa were part of this period, that’s why with this work we compare them as intellectuals and they have different postures. The main objective of this thesis is to compare their intellectual involvement, within the context of Latin American and French intellectual history (concepts and theories in 20th century). For this reason, we analyze and compare theirs ideological formations, intellectual conjunctions and disjunctions, involvement in four conjunctures (Cuban revolution, Coup d’État in Chile, Sandinism in Nicaragua and EZLN in Mexico) and theirs intellectual figure’s representations. Therefore we show that in Latin America we find intellectual involvement at the end of the 20th century, which allow us to propose a “lettered city’s regeneration”
Con esta tesis proponemos un análisis y comparación de las trayectorias intelectuales y las posturas políticas de Octavio Paz, Gabriel García Márquez y Mario Vargas Llosa, para hacer un aporte a la historia intelectual en América Latina en la segunda mitad del siglo XX. Durante los años sesenta la intelectualidad latinoamericana estuvo marcada por la Revolución Cubana y el contexto politizado a nivel mundial: la Guerra Fría, la Guerra de Vietnam, la invasión de Praga y las manifestaciones estudiantiles en diferentes países. Paz, García Márquez y Vargas Llosa fueron parte de esa época, por lo que por medio de esta tesis se les compara como intelectuales y tuvieron posturas distintas. El objetivo principal de esta tesis es comprender las trayectorias y las participaciones intelectuales de los tres escritores, en el marco de la historia intelectual latinoamericana y francesa (conceptos y teorías surgidas en el siglo XX). Se analizan y comparan sus formaciones ideológicas, conjunciones y disyunciones intelectuales, su participación en cuatro coyunturas (Revolución Cubana, Golpe de Estado en Chile, Sandinismo en Nicaragua y EZLN en México), su representación de la figura intelectual y los matices intelectuales de los tres escritores. Por consiguiente, se mostrará que en Latinoamérica puede observarse una participación activa del intelectual a finales del siglo XX, lo que conduce a proponer una “regeneración de la ciudad letrada”

Книги з теми "Vie intellectuelle – France – Amérique latine":

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Blanquer, Jean Michel. Amérique latine. 2nd ed. Paris: La Documentation française, 2004.

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2

Tocqueville, Alexis de. De la démocratie en Amérique. Paris: Gallimard, 1991.

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3

Worth, Valerie. Practising translation in Renaissance France: The example of Étienne Dolet. Oxford: Clarendon Press, 1988.

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4

Tocqueville, Alexis de. Demokratia Amerikaši: Democracy in America = De la démocratie en Amérique. Tʻbilisi: Grigol Robakʻiżis saxelobis universitetis gamomcʻemloba, 2011.

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5

Tocqueville, Alexis de. De la démocratie en Amérique. Ligaran, 2015.

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6

Tocqueville, Alexis de, Arnaud Sorosina, Arnaud Sorosina, and Philippe Raynaud. De la démocratie en Amérique. FLAMMARION, 2019.

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7

Tocqueville, Alexis de. De la démocratie en Amérique. IndyPublish.com, 2006.

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8

Tocqueville, Alexis de, and Philippe Raynaud. De la démocratie en Amérique. FLAMMARION, 2010.

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9

De la démocratie en Amérique I. Gallimard Education, 1986.

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10

Tocqueville, Alexis de. De la démocratie en Amérique, tome 1. Gallimard, 1992.

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Частини книг з теми "Vie intellectuelle – France – Amérique latine":

1

Majumder, Auritro. "Gayatri Chakravorty Spivak." In Gayatri Chakravorty Spivak, 183–98. Hermann, 2023. http://dx.doi.org/10.3917/herm.renau.2023.02.0183.

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Анотація:
Planétarité : travailler à imaginer l’internationalisme Auritro Majumder entend discuter trois concepts majeurs de la théorie culturelle de Gayatri Spivak : « planétarité », « imagination » et « figure de l’impossible » ; trois concepts issus, pour la part philosophique, du matérialisme hégélien de gauche, pour la part politique de l’internationalisme léniniste. Car on a négligé l’approche par Spivak de la problématique du socialisme au xx e siècle. Ainsi, Can the Subaltern Speak? (1988) n’est pas lu dans sa dimension « internationale de division du travail ». Il convient donc de relire les positions de Spivak à la lumière de ses travaux plus récents sur l’imagination esthétique. Dans Death of a Discipline , Spivak désigne la planétarité comme le meilleur du socialisme. Loin du régime bureaucratique marxiste, le travail est, par excellence, l’activité créatrice de l’humain. Afin de pouvoir lire à sa juste mesure l’œuvre de Spivak, il faut, refusant de se limiter à une théorie postcoloniale teintée de postmodernisme, replacer sa réception dans la longue trajectoire de l’histoire intellectuelle anticoloniale et lui reconnaître son poids politique. Donc s’appuyer sur l’expérience humaine pour élaborer une politique émancipatrice : il y va de la dignité et de l’autonomie. Gayatri Spivak, récuse le terme « globalisation » qui signifie l’expansion de l’aliénation capitaliste et qui demeure une forme d’impérialisme en maintenant un rapport structurel métropole/périphérie, autrement dit une vision mondiale aliénée et aliénante. Au contraire de la globalisation, mais aussi du postmodernisme de Jean-François Lyotard, la planétarité de Spivak est un concept vital affirmant antithèse et négation de l’aliénation produite par le capital. La planétarité fait fond sur la capacité de penser négativement, c’est-à-dire de mettre en œuvre la négativité créative de la dialectique ; de penser l’« expérience de l’impossible » qui travaille l’imaginaire ; car c’est grâce à l’imagination que le sujet humain fait l’expérience, objectivement et historiquement, de sensations du non-connaissable et du non-présent. En somme, l’imagination humaine est le siège d’un travail créateur pour Spivak et la négativité dialectique permet d’ouvrir à une vision phénoménologique du monde – à l’opposé du savoir scientifique positiviste où science et capital sont inséparables. Dans la dernière partie de son intervention, Majumder critique la condition des universités aujourd’hui : il note la pression exercée sur ces institutions pour que les humanités s’alignent sur les sciences, et comment ce « nouveau scientisme » conduit à une dégradation de l’humain : il n’y a plus de place pour les gestes humains. Penser la dimension Planète avec Spivak permet de penser la dialectique de l’imagination humaine de l’impossible, ainsi qu’une interaction humain-nature. La planétarité est voie vitale, elle prend acte de ce que l’humain et l’histoire naturelle sont inséparables ; elle dénonce le rapport structurel colonie/périphérie qui règle l’exploitation des ressources naturelles ainsi que la prospérité du capitalisme-impérialiste ; elle présente une alternative à l’anti-historicité et à la misanthropie du posthumanisme. Spivak invoque deux figures de la résistance née des cultures précapitalistes : José Marti en Amérique latine dont l’héritage est clairement léniniste, et qui a fait la voie, entre autres, à Che Guevara et à Pablo Neruda ; et W. E. B. Du Bois, auteur des Racines africaines de la guerre (1915), un an avant Impérialisme de Lénine. À la déshumanisation du global s’oppose la planétarité matérialiste des formes humaines d’un imaginaire du monde. L’incarnation dans la vie quotidienne d’un « changer le monde ».

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