Статті в журналах з теми "Théorie économique néoclassique"

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Kirman, Alan. "La pensée évolutionniste dans la théorie économique néoclassique." Philosophiques 25, no. 2 (August 8, 2007): 219–37. http://dx.doi.org/10.7202/027488ar.

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Анотація:
RÉSUMÉ Cette communication traite de l'utilisation des concepts évolutionnaires en économie. Une approche a été d'utiliser Vidée de révolution comme une vague analogie. Il y a deux exemples de ce type d'approche. Certains; comme Friedman, ont utilisé la notion de sélection naturelle afin de justifier le modèle standard de la théorie économique, celui d'Arrow-Debreu. D'autres ont utilisé l'idée d'évolution comme base à une critique de la nature fermée et statique de ce modèle. Une autre approche a été de prendre l'idée de l'évolution au sérieux, comme cela a été fait en théorie des jeux évolutionnaires. Je suggère que même dans ce cas, le modèle standard est incompatible avec un point de vue évolutionniste et qu'il ne suffit pas d'utiliser l'évolution comme outil pour sélectionner parmi les équilibres statiques. Des modèles économiques compatibles avec une approche évolutionnaire doivent nécessairement être très différents des modèles standards qu 'on utilise aujourd'hui.
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2

De Vroey, Michel. "S'il te plaît, dessine-moi... un marché." Économie appliquée 43, no. 3 (1990): 67–87. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1990.2180.

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Анотація:
Dans cet article nous analysons la manière dont la théorie économique conceptualise le fonctionnement de l’économie de marché, en particulier la formation des prix, et les traits qu’elle assigne aux agents économiques. Sur le premier point, nous montrons la carence des théories, tant classique que néoclassique. Sur le second, nous soulignons l’importance de l’hypothèse de liberté, comme caractérisation des agents, ainsi que ses implications.
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Martin, Isabelle. "Prendre la puissance économique au sérieux : jalons pour une appréhension relationnelle des contrats au sein des réseaux de production." Les Cahiers de droit 57, no. 1 (February 18, 2016): 55–97. http://dx.doi.org/10.7202/1035214ar.

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Анотація:
L’éclatement de la firme en réseaux pose un défi au niveau de l’encadrement juridique des relations de production qui s’y nouent : les contractants ne jouissent pas des protections qui accompagnent les contrats de travail malgré des inégalités de puissance économique souvent importantes. Le présent article propose donc que les contrats de production soient appréhendés à partir de la théorie relationnelle du contrat de Ian R. Macneil afin de mieux tenir compte de la réalité de l’organisation en réseaux. L’adoption de cette théorie heurte cependant deux présupposés du droit contractuel : celui de l’égale autonomie des contractants et celui de l’efficience des contrats librement consentis. Si ces présupposés sont fortement défendus par l’analyse économique du droit d’inspiration néoclassique, de récentes théories économiques remettent en question leur adéquation. Nous exposerons ces théories et verrons qu’elles apportent une théorisation de la puissance économique indispensable à une appréhension relationnelle des contrats.
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Benetti, Carlo, and Jean Cartelier. "Une dynamique économique sans théorie?" Recherches économiques de Louvain 61, no. 3 (1995): 289–300. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800006424.

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Анотація:
RésuméG. Duménil et D. Lévy soulignent le rôle du taux de profit dans la dynamique du capitalisme. Ils affirment réhabiliter l’économie classique et, en même temps, proposer une nouvelle interprétation de l’histoire économique américaine. Notre commentaire porte uniquement sur l’aspect théorique. La portée générale de leur théorie est mise en cause. En adoptant leurs hypothèses restrictives, la théorie néoclassique permet d’établir des résultats comparables en matière de stabilité. Quel que soit l’intérêt de leur modèle, les auteurs ne démontrent pas sa supériorité sur la dynamique standard, au moins en ce qui concerne les résultats généraux. Un second point de discussion concerne leur traitement de la monnaie et du crédit.
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H’Mida, Souad, and Salem Y. Lakhal. "Vers un cadre théorique de l’entreprise réseau." Revue de l'Université de Moncton 35, no. 1 (August 18, 2004): 5–39. http://dx.doi.org/10.7202/008761ar.

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Анотація:
Résumé Nous proposons dans ce document un ensemble d’hypothèses sur lesquelles un cadre théorique pour l’entreprise réseau pourrait s’appuyer. Pour atteindre cet objectif, nous analysons, d’une part, le cadre théorique de l’entreprise traditionnelle basé essentiellement sur la théorie économique néoclassique, la théorie des coûts de transaction, la théorie de l’avantage concurrentiel basé sur les ressources, la théorie de l’avantage concurrentiel basé sur les activités et la théorie de l’organisation industrielle. D’autre part, nous définissons l’entreprise réseau et présentons ses principales caractéristiques. En confrontant les hypothèses de base de ce cadre traditionnel aux caractéristiques de l’entreprise réseau, nous montrons qu’elles ne constituent pas une base adéquate pour modéliser cette dernière. D’où la pertinence de l’ensemble des hypothèses proposées.
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Resnick, Stephen, and Richard Wolff. "Une nouvelle théorie marxiste des institutions." Économie appliquée 43, no. 3 (1990): 111–29. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1990.2182.

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Анотація:
Les principales théories économiques – néoclassique, keynésienne, marxiste traditionnelle et institutionnaliste – traitent des institutions soit d’un point de vue humaniste, soit d’un point de vue structuraliste. Ainsi, l’approche néo-classique est humaniste, les institutions n’y ayant aucune place ou étant considérées comme résultant des préférences individuelles, telles qu’elles sont envisagées dans l’analyse économique. Par contre, les théories keynésienne, marxiste traditionnelle et institutionnaliste sont structuralistes ; pour elles, les structures institutionnelles sont centrales : elles déterminent les comportements individuels et donc l’économie. La nouvelle analyse de classe marxiste proposée – qui s’appuie sur le concept de surdétermination – évite, à la fois, les réductionnismes humaniste et structuraliste. Elle fournit une interprétation nouvelle, et originale, des institutions.
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Tubaro, Paola. "Hermann, Rau, Mangoldt : les origines de la fonction d'offre de marché en Allemagne (1830 - 1870)." Recherches économiques de Louvain 71, no. 2 (January 2005): 223–43. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800008307.

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Анотація:
RésuméL'article étudie les origines de la relation entre prix et quantité produite. Les travaux de trois auteurs allemands (Hermann, Rau, et Mangoldt) montrent que cette idée résulte de la réinterprétation, à l'aide d'outils algébriques et géométriques, de thèses initialement formulées par les économistes classiques dans un cadre théorique différent. Malgré leurs limites, ces premières mathématisations ont contribué à l'évolution de la théorie économique, en favorisant la transition de la pensée classique à l'affirmation de l'école néoclassique. Alors que la théorie classique fait ressortir l'hétérogénéité des phénomènes sous-jacents à la forme des fonctions de coût, les instruments mathématiques utilisés en suggèrent plutôt une interprétation en termes de symétrie et d'unité. Ces contributions préfigurent ainsi l'idée marshallienne d'une loi unique, pouvant expliquer toute forme de la courbe d'offre.
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Nunes Simões, Marta Cristina. "La convergence réelle selon la Théorie de la Croissance : quelles explications pour l’Union européenne ?" Économie appliquée 53, no. 4 (2000): 139–69. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2000.1745.

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Анотація:
L’UE est composée de pays avec des différences importantes dans leurs niveaux de revenu. La Théorie néoclassique de la Croissance peut nous aider à étudier la convergence réelle dans l'UE. Après avoir présenté les approches théoriques, nous évaluerons l’hypothèse de convergence en utilisant des données en «cross section» et en séries temporelles. Les résultats supportent notre hypothèse et nous proposons donc des mesures de politique économique ayant pour but de stimuler la convergence dans l'UE.
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Posada, Héctor Mauricio, and Juan Esteban Vélez. "Comercio y Geografía Económica: una nota sobre la contribución de Krugman a la teoría económica." Lecturas de Economía, no. 69 (February 16, 2009): 299–311. http://dx.doi.org/10.17533/udea.le.n69a748.

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Анотація:
El objetivo de esta nota es presentar la contribución de Paul Krugman a la teoría económica. Se muestra el aporte y la influencia que tienen sus artículos de 1979 y 1991 en la renovación de la teoría del comercio y la aparición de la nueva geografía económica. En especial, se muestra que Krugman crea un marco teórico que permite explicar fenómenos como el comercio intraindustrial, el comercio entre los países desarrollados y los procesos de aglomeración, bajo escenarios de competencia monopolística y de rendimientos crecientes a escala. El interés de la contribución de Krugman estriba en que estos fenómenos no habían podido ser explicados satisfactoriamente por el modelo neoclásico estándar. Palabras clave: Rendimientos crecientes, competencia monopolística, Paul Krugman, nueva teoría del comercio, nueva geografía económica. Clasificación JEL: B30, F10, F12, R10 Abstract: The purpose of this paper is to present the major contributions of Paul Krugman to economic theory. It shows the contribution and influence that articles of 1979 and 1991 have exerted on the renewal of trade theory and the emergence of new economic geography. In these articles, Krugman successfully explains intraindustry trade, trade among developed countries and agglomeration processes, all these phenomena of great importance that had not been satisfactorily explained from the point of view of standard neoclassical models. To do so, he uses a theoretical framework that incorporates monopolistic competition and increasing returns to scale. Keywords: Increasing returns, monopolistic competition, Paul Krugman, new trade theory, new economic geography. JEL Classification: B30, F10, F12, R10 Résumé: Cet article présente la contribution de Paul Krugman à la théorie économique. Nous montrons l.influence et la portée des articles parus 1979 et 1991 dans le renouvellement de la théorie du commerce et l'apparition de la nouvelle géographie économique. Plus précisément, on montre que Krugman établi un cadre théorique qui permet d'expliquer les phénomènes du commerce intra-industriel, du commerce entre les pays développés et les processus d'agglomération, en adoptant l.hypothèse de concurrence monopolistique et de rendements d'échelle croissants. C.est ainsi que les modèles de Krugman expliquent certains phénomènes qui n'avaient pas pu être expliqués de manière satisfaisante par la théorie néoclassique traditionnelle. Mots Clef: Rendements croissants, concurrence monopolistique, Paul Krugman, nouvelle théorie du commerce, nouvelle géographie économique. Classification JEL: B30, F10, F12, R10.
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ROUILLÉ-KIELO, G. "Les paiements pour services hydriques : de la promesse théorique à l’application d’un concept « à la mode » dans les politiques de l’eau. Revue de littérature." 5 5, no. 5 (May 20, 2022): 61–79. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202205061.

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Анотація:
En s’appuyant sur une revue de la littérature grise et scientifique sur le sujet, cet article se penche sur l’origine et les modalités d’application d’un concept devenu influent dans les politiques de l’eau dans le monde, celui de « paiements pour services hydriques ». Il retrace les éléments théoriques, inspirés de la théorie économique néoclassique, qui ont conduit à construire la promesse d’efficacité du mécanisme de paiements pour services environnementaux (PSE) visant à inciter les acteurs économiques à produire des externalités positives sur l’environnement. Il présente les auteurs qui ont joué un rôle de « passeurs de frontière » entre le domaine de la science et celui de l’action environnementale pour promouvoir les PSE. Bien que d’abord envisagée comme une solution au manque de sources de financement constaté pour la protection des forêts tropicales, l’application du mécanisme de PSE concerne avant tout le secteur de l’eau où « fournisseurs » et « bénéficiaires » des services environnementaux sont plus aisément identifiables du fait de la connexion amont/aval. Pourtant, la difficulté de convaincre des bénéficiaires potentiels de services hydriques de payer demeure importante, fragilisant la mise en application de ce mécanisme – ce que montre notamment le cas du Kenya. Contrairement à la logique économique portant les PSE, mobiliser concrètement des financements privés dans le cadre de mécanismes de marché s’avère difficile et l’immense majorité des programmes qualifiés de PSE sont financés par les pouvoirs publics. Enfin, cet article discute des implications de la vision par « services hydriques » dans le secteur de l’eau, qui appelle à adopter une gestion par bassin-versant et « spatiale » (c’est-à-dire via une action sur l’usage des sols).
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Biondi, Yuri. "Entité entreprise, monnaie et comptabilité. Jalons pour un itinéraire de théorie économique." Économie appliquée 61, no. 2 (2008): 5–41. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2008.1876.

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La théorie et l’analyse économiques néoclassiques attribuent au seul «système des prix» la représentation, la coordination et la régulation de l’économie dans son ensemble et des organisations économiques qui la constituent ; ce cadre d’équilibre méconnaît l’entité entreprise ayant son organisation et sa gestion, aussi bien que la monnaie et la comptabilité. L’appréhension du «système comptable» de l’entité entreprise permettra de dégager un point de vue différent sur le processus économique et monétaire, et d’indiquer ainsi quelques jalons théoriques pour intégrer cette entité, la monnaie et la comptabilité dans le cadre du système économique et monétaire.
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Carcillo, Stéphane, and Véronique Reiffers. "La critique d’ad hocité en économie. L’exemple des théories de la croissance." Recherches économiques de Louvain 67, no. 2 (2001): 197–223. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800055895.

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RésuméLa critique d’ad hocité est courante en économie, mais elle reste confuse, reposant aussi bien sur des arguments d’ordre heuristique (fondements microéconomiques), que sur des arguments d’ordre empirique (ajustement d’une théorie aux faits). Si l’épistémologie d’inspiration poppérienne fourni des définitions utiles, quoique discutables, de l’ad hocité, une revue de quelques commentaires récents révèle un autre sens attribué par les économistes: une hypothèse qui manque de fondements empiriques tout en étant essentielle à la dérivation des certaines conclusions. Nous cherchons ensuite à déterminer dans quelle mesure les théories de la croissance endogène sont exposées à la critique d’ad hocité. Tout d’abord, s’il est impossible d’affirmer que certaines hypothèses communes à tous les modèles (rendements constants dans la production et forme des fonctions d’utilité) sont ad hoc d’un point de vue empirique ou heuristique, la véritable critique qui peut leur être adressée relève plutôt d’un manque de réalisme. Ensuite, la tentative d’ajustement du modèle néoclassique à l’absence de convergence internationale illustre la difficile application de l’ad hoc dans son acception empirique. Enfin, l’utilisation de l’agent représentatif dans les modèles de croissance en concurrence imparfaite est évaluée à la lumière d’une définition heuristique de l’ad hocité.
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Defalvard, Hervé. "L’ISO 26 000 de territoire : un nouvel objet pour 1’économiste." Économie appliquée 67, no. 3 (2014): 91–114. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2014.3680.

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Dans des travaux récents, les économistes ont abordé le thème de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Nous montrerons tout d’abord que ces approches économiques de la RSE, qu’ elles soient néoclassiques ou institutionnalistes, ne font jamais de la RSE une affaire de coopération. Après avoir présentée l’expérimentation de l’ISO 26 000 de territoire portée par la chaire ESS-UPEM, nous développerons, dans la seconde partie de notre article, les bases d’une théorie de la régulation coopérative à même de rendre compte du changement opéré par cette approche territoriale en matière de RSE.
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Steiner, Philippe. "Marché, transaction et liens sociaux: l'approche de la Sociologie Économique." Revista de Sociologia e Política 20, no. 42 (June 2012): 111–20. http://dx.doi.org/10.1590/s0104-44782012000200009.

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L'article ici présenté discute quelques conceptions sur le marché, à partir de la perspective de la Nouvelle Sociologie Économique; en particulier, il traite des différentes relations sociales d'échange, en cherchant à distinguer celles qui appartiennent au marché (commerciales) des celles qui ne lui appartiennent pas. Dans ce sens, entre d'autres éléments, les échanges commerciaux - selon leur définition par les théories économiques classique et néoclassique - sont ajustés par les prix, caractérisés par l'impersonnalité et un anonymat potentiel et, dans les termes récents d'André Orlean, par les hypothèses connexes de la «nomenclature» et de la «parfaite prévisibilité»; tandis que les échanges qui ne s'incorporent pas au marché comprennent l'énorme spectre de relations sociales qui impliquent des interactions et des échanges matériels, affectifs, intellectuels, mais où sont absents les éléments précédents; autrement dit, au-delà du fait que l'on ne vérifie pas les hypothèses de la nomenclature et de la parfaite prévisibilité, les relations ne sont pas ajustées par le système de prix et (possiblement) sont caractérisées par des contacts affectifs ; un cas important d'échange non commercial c'est celui de l'aubaine. Pour illustrer ces différences diverses, on présente le cas des systèmes de don d'organes, où l'on souligne l'impropriété d'assimiler les échanges « tout court » aux relations commerciales.
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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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Liagouras, Georges. "Fondements de la dynamique industrielle et historicité : une relecture critique de A. Young, E. Penrose et G. Richardson." Économie appliquée 52, no. 3 (1999): 41–63. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1999.1700.

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Le point de départ de cet article est le débat sur les fondements analytiques des approches dynamiques en économie industrielle. Ce qui caractérise, à notre sens, la plupart de ces approches, c’est qu’elles se positionnent à un niveau d’abstraction aussi élevé que celui de la théorie standard ou de l’institutionnalisme néoclassique. En s’appuyant sur une relecture critique de l’œuvre de A. Young, E. Penrose et G, Richardson – trois auteurs qui ont marqué l’économie industrielle hétérodoxe d’aujourd’hui –, nous cherchons à montrer les limites sur lesquelles se heurtent les approches abstraites (a-histo-riques) de la dynamique industrielle. Sans nier la nécessité de fondements analytiques, nous suggérons que c’est dans l’étude des dynamiques productives, situées historiquement, que réside le champ de prédilection de l’économie industrielle hétérodoxe.
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De Vroey, Michel, and Luca Pensieroso. "Numéro 137 - mars 2018." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.12503.

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Depuis quelques années, un vent de contestation souffle dans les facultés d’économie de nombreuses universités européennes. On y voit des étudiants et des étudiantes se plaindre de ce qu’ils considèrent être une absence de pluralisme dans la discipline économique. La plainte peut se résumer en deux propositions. La production théorique à l’intérieur de la discipline manque de pluralisme car elle est dominée par ce qu’on appelle un "mainstream" identifié à l’approche néoclassique. Cette critique porte sur un manque de pluralisme méthodologique. Cette prépondérance n’est pas neutre dans la mesure où il s’avère que la théorie néoclassique est largement au service de la cause dite néolibérale. Ici la critique porte sur un manque de pluralisme idéologique. Cette démarche des étudiants nous interpelle en tant qu’économistes et intellectuels. Elle doit être prise au sérieux, et tel est l’esprit dans lequel nous avons entrepris d’écrire ce numéro de Regards économiques. Son objectif est de passer ces deux propositions au crible de la critique. Notre analyse nous amène à objecter aux deux propositions. La première de celle-ci affirme la domination de l’approche néoclassique dans la profession. Notre étude montre le caractère pluriel et les frontières mouvantes de l’approche néoclassique, depuis son essor jusqu’à aujourd’hui. Nous mettons aussi en avant que la composition du mainstream a évolué au cours du temps et que, parmi les courants non-mainstream, plusieurs sont néoclassiques. De plus, les années récentes ont mis en avant la présence dans le mainstream d’une composante non-néoclassique. La seconde proposition affirme que l’approche néoclassique est au service du néolibéralisme, entendu comme plein libéralisme ou laissez-faire. De notre analyse, il apparaît clairement qu’aucun lien univoque entre les divers courants néoclassiques et le néolibéralisme ne peut être établi. Nous montrons aussi, à l’aide d’exemples, que l’appareillage conceptuel de l’approche néoclassique, ainsi d’ailleurs que celui de l’approche classique qui l’a précédée, a été mis au service de causes idéologiques différentes. Notre étude n’a pas abordé les aspects plus proprement sociologiques motivant le mouvement des étudiants et des chercheurs dit-hétérodoxes, les questions d’organisation de l’enseignement et de la recherche. On songe à la question de savoir s’il faut enseigner les courants minoritaires dans le curriculum d’étude et, si oui, en quelle mesure et à quel niveau. On songe aussi à la question des règles de gouvernance institutionnelles permettant d’éviter les entraves d’ordre non-scientifique à l’éventuelle montée en puissance des courants minoritaires. Ces questions renvoient à un autre clivage, qui concerne la définition des standards de scientificité en science économique. Dans ce dernier débat, la dimension sociologique, les rapports de force dans la profession et la dimension méthodologique s’interpénètrent. Les démêler implique une recherche plus ambitieuse et complexe que celle que nous avons entreprise. Nous sommes toutefois convaincus que les questions méthodologiques que nous avons abordées dans cet article constituent un préalable nécessaire pour les débats ultérieurs.
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De Vroey, Michel, and Luca Pensieroso. "Numéro 137 - mars 2018." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2018.03.01.

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Depuis quelques années, un vent de contestation souffle dans les facultés d’économie de nombreuses universités européennes. On y voit des étudiants et des étudiantes se plaindre de ce qu’ils considèrent être une absence de pluralisme dans la discipline économique. La plainte peut se résumer en deux propositions. La production théorique à l’intérieur de la discipline manque de pluralisme car elle est dominée par ce qu’on appelle un "mainstream" identifié à l’approche néoclassique. Cette critique porte sur un manque de pluralisme méthodologique. Cette prépondérance n’est pas neutre dans la mesure où il s’avère que la théorie néoclassique est largement au service de la cause dite néolibérale. Ici la critique porte sur un manque de pluralisme idéologique. Cette démarche des étudiants nous interpelle en tant qu’économistes et intellectuels. Elle doit être prise au sérieux, et tel est l’esprit dans lequel nous avons entrepris d’écrire ce numéro de Regards économiques. Son objectif est de passer ces deux propositions au crible de la critique. Notre analyse nous amène à objecter aux deux propositions. La première de celle-ci affirme la domination de l’approche néoclassique dans la profession. Notre étude montre le caractère pluriel et les frontières mouvantes de l’approche néoclassique, depuis son essor jusqu’à aujourd’hui. Nous mettons aussi en avant que la composition du mainstream a évolué au cours du temps et que, parmi les courants non-mainstream, plusieurs sont néoclassiques. De plus, les années récentes ont mis en avant la présence dans le mainstream d’une composante non-néoclassique. La seconde proposition affirme que l’approche néoclassique est au service du néolibéralisme, entendu comme plein libéralisme ou laissez-faire. De notre analyse, il apparaît clairement qu’aucun lien univoque entre les divers courants néoclassiques et le néolibéralisme ne peut être établi. Nous montrons aussi, à l’aide d’exemples, que l’appareillage conceptuel de l’approche néoclassique, ainsi d’ailleurs que celui de l’approche classique qui l’a précédée, a été mis au service de causes idéologiques différentes. Notre étude n’a pas abordé les aspects plus proprement sociologiques motivant le mouvement des étudiants et des chercheurs dit-hétérodoxes, les questions d’organisation de l’enseignement et de la recherche. On songe à la question de savoir s’il faut enseigner les courants minoritaires dans le curriculum d’étude et, si oui, en quelle mesure et à quel niveau. On songe aussi à la question des règles de gouvernance institutionnelles permettant d’éviter les entraves d’ordre non-scientifique à l’éventuelle montée en puissance des courants minoritaires. Ces questions renvoient à un autre clivage, qui concerne la définition des standards de scientificité en science économique. Dans ce dernier débat, la dimension sociologique, les rapports de force dans la profession et la dimension méthodologique s’interpénètrent. Les démêler implique une recherche plus ambitieuse et complexe que celle que nous avons entreprise. Nous sommes toutefois convaincus que les questions méthodologiques que nous avons abordées dans cet article constituent un préalable nécessaire pour les débats ultérieurs.
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Pensieroso, Luca, and Michel De Vroey. "Focus 25 - juin 2020." Regards économiques, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

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En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
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Eswaran, Mukesh. "The Wrongs of Property Rights: The Erosion of Indigenous Communal Land Rights and Its Welfare Consequences." Canadian Public Policy, August 16, 2023. http://dx.doi.org/10.3138/cpp.2022-054.

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Je propose un modèle économique théorique dans lequel la privatisation d’une réserve autochtone en la divisant en parcelles individuelles en fief simple peut abaisser le niveau de bien-être des groupes autochtones. En m’appuyant sur les effets démontrés de l’érosion de la culture autochtone et des droits de propriété communaux, je propose une explication partielle de la raison pour laquelle le bien-être subjectif auto-évalué des peuples autochtones d’Amérique du Nord est le plus mauvais de tous les groupes démographiques. Tout en reconnaissant la nature complexe des économies autochtones, j’établis à des fins analytiques un modèle simple comportant seulement deux biens produits, à savoir les produits alimentaires et un bien culturel. Je montre que le bien-être d’une communauté peut être plus élevé avec la propriété communale qu’avec la propriété privée, malgré le problème classique du passager clandestin associé à la propriété communale - un résultat qui concorde avec la théorie de l’optimum de second rang. Cette théorie explique pourquoi la loi Dawes de 1887 aux États-Unis et des tentatives similaires au Canada ont abaissé le bien-être des personnes autochtones et sont porteuses de leçons en matière d’initiatives politiques actuelles au Canada, en particulier celles relatives à la politique des droits fonciers autochtones. Je soutiens également que les conséquences de la privatisation des terres de réserve autochtones pourraient être bien plus graves que ce que le modèle simple présenté ici à l’aide d’outils néoclassiques permet d’appréhender.
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Amorim, Henrique. "VALOR-TRABALHO E TRABALHO IMATERIAL NAS CIÊNCIAS SOCIAIS CONTEMPORÂNEAS." Caderno CRH 23, no. 58 (October 5, 2010). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v23i58.19009.

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A teoria do valor foi até hoje lida com base em três recortes analíticos amplos. Um recorte anterior a Marx, o de Marx e dos marxistas e o dos neoclássicos. O anterior a Marx tem como elementos centrais a ideia de que o valor é uma categoria central das sociedades de economia mercantil ou de troca, que nas sociedades capitalistas ganharia sua expressão mais avançada no processo de criação da riqueza. Em Marx, o valor é considerado como a categoria econômica mercantil fundamental. No entanto, esse tipo de economia é apreciado como transitório, isto é, há uma determinação histórica da economia mercantil que se vincula diretamente à existência do valor. Já para os neoclássicos, o valor é uma categoria da atividade econômica em geral, sendo, portanto, a atividade econômica capitalista uma forma particular dessa atividade econômica geral. Sua preocupação central está, nesses termos, voltada para o equilíbrio geral apoiado na análise marginalista do valor. No entanto, o debate em torno do valor hoje parece ir além dessas classificações. Sua recuperação se sintetiza na seguinte pergunta: as teses sobre as novas tecnologias da informação e sobre o trabalho imaterial convergiriam para uma nova forma da teoria do valor-trabalho ou para a superação dessa teoria? O objetivo central deste artigo é caracterizar introdutoriamente as principais teses do debate na teoria social, que incorporam, atualizam ou negam a teoria do valor-trabalho no processo de análise do trabalho imaterial. PALAVRAS-CHAVE: teoria do valor-trabalho, trabalho material e imaterial, Marx, sociologia contemporânea. LABOR-VALUE AND IMMATERIAL LABOR IN CONTEMPORARY SOCIAL SCIENCES Henrique Amorim The theory of value was read until presently based on three broad analytical approaches. An approach before Marx, another approach by Marx and the Marxists and the neoclassicist approach. The one before Marx has as its central element the idea that value is a central category to societies with market or barter economy, that in capitalist societies would gain its most advanced expression in the process of wealth creation. In Marx, value is considered as the fundamental market economic category. However, this type of economy is assessed as transient, ie, there is a historical determination of the market economy that is directly linked to the existence of value. As for the neoclassicists, value is a category of economic activity in general, therefore, capitalist economic activity being a particular form of economic activity in general. Its main concern is, in these terms, directed to a general equilibrium supported by the marginalist analysis of value. However, the debate over value today seems to go beyond these classifications. Its recovery is summarized in the following question: do theses on new information technologies and immaterial labor converge to a new form of labor theory of value or to overcome this theory? The main purpose of this paper is to introductorily characterize the main theses of debate in social theory, which incorporate, update or deny the labor theory of value in the process of analysis of immaterial labor. KEYWORDS: Labor Theory of Value, Labor, Material and Immaterial Labor, Marx, Contemporary Sociology. VALEUR TRAVAIL ET TRAVAIL IMMATÉRIEL DANS LES SCIENCES SOCIALES CONTEMPORAINES Henrique Amorim Jusqu´à présent, la théorie de la valeur a toujours été analysée sur trois grandes périodes. La première se situe avant Marx, la deuxième correspond à celle de Marx et des marxistes et la dernière à celle des néoclassiques. L´idée phare de la période qui précède Marx est celle de la valeur considérée comme catégorie centrale des sociétés d´économie de marché ou d´échange qui, dans les sociétés capitalistes, trouveront leur plus grande expression dans le processus de création des richesses. Chez Marx, la valeur est l´élément fondamental de l´économie de marché. Toutefois, ce type d´économie est considéré transitoire car, historiquement, l´économie de marché est directement liée à l´existence de la valeur. Pour les néo-classiques, la valeur est une catégorie et fait partie de l´activité économique en général, l´activité économique capitaliste est donc une forme spécifique de cette activité économique générale. C´est-à-dire que sa préoccupation principale est celle d´un équilibre général basé sur l´analyse marginaliste de la valeur. De nos jours, le débat concernant la valeur semble toutefois aller au-delà de ces classifications. Son rétablissement pourrait être synthétisé par la question suivante: les thèses concernant les nouvelles technologies d’information et le travail immatériel convergent-elles vers l élaboration d´une nouvelle théorie de la valeur travail ou vers le dépassement de cette théorie? L´objectif principal de cet article est de commencer à relever les caractéristiques des principales thèses sur le débat de la théorie sociale qui intègrent, mettent à jour ou nient la théorie de la valeur travail dans leur processus d´analyse du travail immatériel. MOTS-CLÉS: théorie de la valeur travail, travail matériel et immatériel, Marx, sociologie contemporaine. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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