Добірка наукової літератури з теми "Temps devant l’écran"

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Статті в журналах з теми "Temps devant l’écran":

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Boisclair, Isabelle. "Cyberpornographie et effacement du féminin dans Folle de Nelly Arcan." Globe 12, no. 2 (February 15, 2011): 71–82. http://dx.doi.org/10.7202/1000707ar.

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Анотація:
Cet article se penche sur une relation particulière que configure le roman Folle de Nelly Arcan (2004), relation entraînée par la présence de la cyberpornographie entre Nelly, la narratrice, et son amant. Celui-ci, obnubilé par l’image de lui-même que lui renvoient les « filles du web », ne se « sert » bientôt plus de Nelly que pour atteindre celles-là. Nous observons comment, dans un premier temps, c'est le corps de l’amante qui est nié, puis, dans un deuxième temps, sa subjectivité. Ne subsiste au final que le sujet masculin, qui, tel Narcisse, reste seul devant l’écran de son ordinateur, à admirer des femmes l’admirant. Mais se fait tout de même entendre la voix de la narratrice, Écho, désubstantialisée.
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Tremblay, Mark S., Allana G. LeBlanc, Ian Janssen, Michelle E. Kho, Audrey Hicks, Kelly Murumets, Rachel C. Colley, and Mary Duggan. "Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire à l’intention des enfants et des jeunes." Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism 36, no. 1 (January 2011): 65–71. http://dx.doi.org/10.1139/h11-013.

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Анотація:
La Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) en collaboration avec le groupe de recherche Healthy Active Living and Obesity Research Group (HALO) de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, de ParticipACTION et d’autres organismes a élaboré les Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire à l’intention des enfants âgés de 5 à 11 ans et des jeunes âgés de 12 à 17 ans. Les directives comprennent un préambule situant le contexte et des recommandations spécifiques en matière de comportement sédentaire. L’élaboration complète des directives a respecté la Grille II d’évaluation de la qualité des recommandations pour la pratique clinique (AGREE), un outil reconnu internationalement pour l’élaboration des lignes directrices en pratique clinique. L’élaboration des directives est donc le résultat d’un processus rigoureux et transparent, et les recommandations présentées dans cet article sont basées sur l’interprétation des données probantes relevées dans une analyse documentaire systématique. Les directives finales sont le fruit d’une vaste consultation en ligne auprès de 230 intervenants concernés et de sources de premier plan sur la scène nationale et internationale. Les directives finales énoncent ce qui suit : Afin de profiter des bienfaits pour leur santé, les enfants âgés de 5 à 11 ans et les jeunes âgés de 12 à 17 ans doivent diminuer chaque jour le temps consacré à des activités sédentaires. Ceci peut être accompli (i) en limitant le temps de loisir passé devant l’écran à moins de 2 h par jour; moins de temps passé devant l’écran est associé à des bienfaits supplémentaires pour la santé; (ii) en diminuant les déplacements en véhicule motorisé et en réduisant le temps passé assis à l’intérieur pendant la journée. Ces directives sont les premières Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire à l’intention des enfants et des jeunes; elles résultent de la synthèse, de l’interprétation et de l’application des données probantes les plus récentes à ce jour et comportent des recommandations importantes qui arrivent à un moment opportun dans la promotion de la santé publique.
3

Mbambi, Vincent Kangulumba. "Les droits originellement africains dans les récents mouvements de codification : le cas des pays d’Afrique francophone subsaharienne." Les Cahiers de droit 46, no. 1-2 (April 12, 2005): 315–38. http://dx.doi.org/10.7202/043841ar.

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Анотація:
L’histoire de la codification en Afrique est indissociable de celle de la colonisation. Celle-ci — du moins politique — a pris fin, il y a une quarantaine d’années, le temps pour les États africains d’adopter leurs propres lois adaptées à leur situation. Sans conteste, le Code civil des Français a influencé et influence encore les droits africains. Devant le dualisme juridique produit par l’importation de ce code, se pose néanmoins la question du choix à opérer soit pour la connaissance effective, l’acceptation et le respect des droits africains, soit pour l’écart criant entre la loi et les pratiques sociales. L’auteur a choisi de scruter la part des droits originellement africains dans les récentes réformes et de vérifier si les Africains y lisent effectivement l’état de leur droit et l’âme de leur société. Sinon, pourquoi et comment y pourvoir ?
4

Haroun, Zineb. "Les projets idéologiques sous-jacents aux supports des manuels scolaires de français." Journal for Foreign Languages 14, no. 1 (December 23, 2022): 225–42. http://dx.doi.org/10.4312/vestnik.14.225-242.

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Анотація:
Les manuels scolaires demeurent incontestablement le lieu privilégié de multiples enjeux idéologiques et de transmission des valeurs d’une société. Le système éducatif algérien, attaché également à la transmission de ses valeurs axiologiques, diffuse au cours de la période de l’école fondamentale, un manuel d’enseignement du français en 6e année fondamentale constitué majoritairement d’extraits en provenance d’œuvres littéraires. La seconde période, jalonnée par la réforme des programmes et des contenus à partir de 2003, est témoin de la mise en circulation d’un manuel de 5e année primaire où l’exclusivité est accordée aux textes didactisés. Devant cet état de fait, cette investigation s’interroge sur les incidences de ce passage du support littéraire au support didactisé sur la transmission des idéologies véhiculées à travers les thématiques des textes de compréhension de l’écrit des deux manuels. Il est particulièrement question d’examiner la façon dont elles sont transmises au moyen des deux supports en interpelant dans un premier temps la relation entre la structuration des manuels et types de supports, qui s’avère dissimulatrice de projets idéologiques en rapport avec le socialisme et la démocratie. Dans un deuxième temps, un travail de catégorisation est effectué dans la perspective de dégager les thématiques des textes et leur proportion au niveau des deux manuels. L‘analyse qualitative, à partir d’étude de cas, tente dans un troisième temps de repérer les idéologies que ces thématiques véhiculent à travers leurs manifestations textuelles. Cet examen a fait ressortir des idéologies en relation avec la religion, les valeurs identitaires et universelles, exprimées à travers des thématiques jacentes et sous-jacentes à l’Islam, à l’histoire de l’Algérie et à la lutte de libération, aux vertus et aux défauts humains, à la protection de la faune et de la flore.
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Trudel, Éric. "Spectres de la peinture." Études françaises 42, no. 2 (October 25, 2006): 61–83. http://dx.doi.org/10.7202/013864ar.

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Анотація:
Jean Paulhan est catégorique : il serait « loyal » d’avouer une fois pour toutes que nous croyons aux fantômes. Dès les premières pages de Braque le patron, Paulhan parle de la présence « gênante » qu’il ressent en face d’un tableau du peintre, malaise qu’il explique ensuite en se montrant critique d’une certaine idée reçue de la ressemblance. Pour l’écrivain, il serait plus juste, devant ces tableaux, de parler de « spectre », une ressemblance excessive, autre, et pourtant d’une évidence toute banale, qui constituerait la possibilité d’un sens commun à travers l’expérience sensible de cette hantise. Notre contribution cherche à relire les textes que Paulhan consacre à Georges Braque et Jean Fautrier (Fautrier l’enragé) dans cette perspective spectrale, en s’autorisant un détour par Ponge (Note sur les Otages. Peintures de Fautrier). C’est en effet de hantise qu’il faut parler, semble-t-il, quand avec Fautrier, et pour reprendre les mots de Ponge, « la beauté revient », ou encore dans cette façon dont le sujet s’impose violemment à l’artiste (on dit alors que celui-ci est « hanté »). Peut-être est-ce encore elle qui se manifeste dans cette gêne que provoque pour l’écrivain (et l’écrit) le discours muet de la peinture. Mais on verra que cette hantise, qui peut prendre la forme d’un impératif esthétique, se double aussi, en des temps d’exception encore hantés par l’horreur et la torture, d’un véritable impératif éthique commun.
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Lampron, Louis-Philippe, and Eugénie Brouillet. "Le principe de non-hiérarchie entre droits et libertés fondamentaux : l’inaccessible étoile ?" Revue générale de droit 41, no. 1 (September 26, 2014): 93–141. http://dx.doi.org/10.7202/1026944ar.

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Анотація:
La Déclaration de Vienne, adoptée le 25 juin 1993 par la Conférence mondiale sur les droits de l’Homme, consacre juridiquement le principe d’indivisibilité des droits et libertés fondamentaux et son corollaire, l’absence de hiérarchie juridique entre ces mêmes droits et libertés. Cette consécration déclaratoire internationale a par ailleurs trouvé une résonance directe en droit canadien, à l’intérieur duquel la Cour suprême a très clairement intégré ce principe dans l’arrêt Dagenais, rendu un peu moins d’un an plus tard. Or, pour toute cohérente qu’elle puisse être sur un plan idéologique ou philosophique, l’élimination (ou l’interdiction) de toute hiérarchie juridique entre droits fondamentaux semble très peu susceptible d’être mise en œuvre concrètement. En effet, la nature toute particulière des objets de protection consacrés par les textes juridiques sur les droits fondamentaux, inextricablement liée à une certaine conception morale de la société, nous semble impliquer l'établissement, au fil du temps, d’une certaine hiérarchisation juridique entre droits et libertés fondamentaux au sein des nombreux régimes juridiques composant la société internationale actuelle. Sans aller jusqu’à affirmer que le principe de non-hiérarchie juridique entre droits fondamentaux doit être complètement mis à l’écart, les auteurs démontrent (1) que le très large libellé consacré, notamment, dans la Déclaration de Vienne de 1993 doit être nuancé, le concept de hiérarchie juridique entre droits fondamentaux devant bénéficier d’une définition non pas unidimensionnelle, mais plutôt bidimensionnelle (hiérarchies formelle et matérielle); et identifient (2) les principales caractéristiques permettant d’établir l’existence de hiérarchies matérielles entre droits fondamentaux au sein d’un régime juridique donné.
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Mikaelian, Irina, та Anna Zalizniak. "Переписка по электронной почте как особый коммуникативный жанр". Chroniques slaves 2, № 1 (2006): 95–111. http://dx.doi.org/10.3406/chros.2006.870.

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Анотація:
La correspondance par courriel comme genre de communication Les études de plus en plus nombreuses consacrées à la communication par Internet accordent une place relativement modeste au courrier électronique. Les chercheurs font remarquer que les messages électroniques se situent quelque part entre la correspondance traditionnelle sur papier et la communication téléphonique. Cependant, la correspondance par courriel semble avoir des traits spécifiques qui permettent de la considérer comme un genre de communication à part. Notre premier objectif est de poser le problème de la correspondance électronique en tant qu’objet d’étude spécifique, dans toute sa complexité, à commencer par l’orthographe et en finissant par la pragmatique. Sont aussi pris en compte certains aspects psycholinguistiques et sociolinguistiques du courriel. Autant que nous sachions, ce problème n’a pas encore été posé, du moins dans la littérature linguistique russe. Nous avons limité notre champs d’étude à la correspondance privée par courriel des intellectuels russophones habitant dans différents pays du monde entier. Tous nos informateurs sont des locuteurs natifs de langue russe, diplômés en Russie, dont la langue ne présente pas de traits de déformation spécifiques à la langue des émigrés. Notre étude se partage en deux parties : I . Les caractéristiques principales de la correspondance par courriel en tant que genre de communication. IL Les traits spécifiques de la correspondance électronique russe en translittération latine. I. Nous dégageons les traits suivants qui, à notre avis, caractérisent le courriel en tant que genre de communication particulier 1 . La correspondance par courriel est souvent réalisée dans des conditions interactives : les deux communicants se trouvent devant leur ordinateur et répondent au message dès sa réception. Les messages échangés peuvent être multiples, ce qui rappelle une conversation téléphonique. Toutefois, le destinataire conserve le droit de différer sa réponse, voire de ne pas répondre (d’où le recours de certains utilisateurs à l’option «avis de réception»). 2. Communication sérielle : un échange de plusieurs messages qui forment une sorte d’acte communicatif unique. A l’intérieur d’une série, la cohérence est assurées par des techniques particulières (v. points 3 et 4). 3. Moyens anaphoriques spécifiques : l’insertion des fragments du message reçu dans le corps de la réponse. Ce procédé suscite chez certains correspondants une réaction de rejet. Une autre possibilité consiste à utiliser une phrase nominale de rappel introduite par pro («au sujet de»,) nascet («quant à») otnositel’no («en ce qui concernent») suivis des deux-points. 4. Formules de salutation ouvrant et clôturant les messages. Il existe dans ce domaine une grande variété de pratiques qui se rangent entre utilisation des formes d’adresse typiquement épistolaires ((Zdravstvujte ) Dorogaja (Dorogoj ) + nom ; S itvazheniem/Vsego nailucsego/Vas(Vasa) + nom) et omission totale de formes d’adresse et d’adieux. 5. Recours fréquent à la deixis temporelle typique de la communication orale. 6. Techniques graphiques. De ce point de vue, deux tendances, en partie opposées, distinguent le message électronique d’une lettre traditionnelle. (1) Minimalisation d’efforts : l’absence des majuscule, la simplification drastique de la ponctuation (la non utilisation des guillemets, l’omission des virgules, même chez les utilisateurs les plus cultivés). (2) Utilisation des techniques compensatoires qui visent à rendre les accents logiques et les intonations typiques de la langue parlée (orale) : l’écriture d’un mot ou d’une partie de texte en majuscules ; l’utilisation plus fréquente et non standard des signes de ponctuation tels que les deux-points, le tiret et les parenthèses. 7. Fautes de frappe significatives. Nous avons un nombre important d’exemples de fautes de frappe «grammaticales», typiques de l’écriture rapide et spontanée, mais impossibles dans la production orale. (Il ne s’agit pas des fautes qui caractérisent l’écriture des émigrés russes (Glovinskaja 2001)). Il s’agit de l’emploi récurrent du nominatif à la place d’un cas indirect comme dans : <...>весь день не могла выйти на улица', <...> сегодня поеду навестить бабушка <...>но это уже от знание, что так делается. Ces faits nécessitent une analyse plus approfondie. Cela pourrait indiquer, à notre avis, que les formes casuelles ne sont pas stockées dans la mémoire, mais sont générées à partir du cas zéro. Notons à cette occasion que la correspondance électronique est, entre autres, une source inestimable de données pour l’étude de la langue écrite spontanée. Si le texte du message n’a pas été relu, il dégage des tendances importantes, tels que fautes dans l’emploi des cas, omission involontaire des mots, utilisation de constructions dont l’ordre des mots est impossible du point de vue de la norme mais qui s’explique par la production du texte en temps réel. Ces faits sont significatifs pour les recherches psycholinguistiques. 8. Aberrations psychologiques liées au caractère intermédiaire des messages électroniques (entre l’oral et l’écrit). Comme dans une conversation télé- phonique, on attend une réponse/une réaction à une «réplique » électronique, mais il arrive qu’on n’en reçoive pas, ce qui est exclu dans une conversation téléphonique. II. Les traits spécifiques de la correspondance électronique russe en translittération latine 1 . Le texte d’un message électronique russe écrit en caractères latins possède une dimension sémiotique supplémentaire : la forme graphique des mots. La forme du mot cyrillique n’a pas cette dimension dans la mesure où elle est définie de façon univoque. 2. Ainsi, dans un texte translitéré, les toponymes et les anthroponymes étrangers posent des problèmes spécifiques : l’utilisateur a le choix de translitérer leur «traduction» en russe (Parizh, Gamburg) ou de les conserver sous la forme qu’ils possèdent dans la langue source. Ce choix est déterminé par plusieurs facteurs. Dans le dernier cas, le texte acquiert un caractère hybride dans la mesure où ces unités deviennent indéclinables. 3. Nous avons dégagé plusieurs systèmes de translittération plus ou moins courants dans la correspondance électronique. Ces systèmes sont analysés selon les paramètres suivant : système «scientifique»/systèmes spontanés ; systèmes permettant/non permettant la variation ; systèmes conservant toutes les oppositions de l’écriture cyrillique/systèmes caractérisés par la non distinction de certains signes. Nous dégageons également plusieurs facteurs qui peuvent déterminer le choix par l’utilisateur de tel ou tel système, tel que : la présence chez l’utilisateur d’une expérience professionnelle dans le domaine des lettres ; son type psychologique (mental) ; sa référence à une langue étrangère particulière (l’anglais, le français, l’allemand).
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Boudreault-fournier, Alexandrine. "Film ethnographique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.097.

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Анотація:
Certains ont déjà déclaré que le genre du film ethnographique n’existe pas (MacDougall, 1978), alors que d’autres soulignent la nature obsolète de sa définition (Friedman, 2017). Enfin, certains définissent le film ethnographique d’une manière si restreinte qu’ils mettent de côté tout un pan de son histoire. Par exemple, l’anthropologue américain et critique de films Jay Ruby (2000) définit le film ethnographique comme un film produit par un anthropologue pour des fins anthropologiques. Robert J. Flaherty, qui a réalisé le film Nanook of the North(1922), lui-même considéré comme le père du documentaire au cinéma et du film ethnographique, n’a jamais reçu une formation en anthropologie; sa première carrière était celle d’un prospecteur pour une compagnie ferroviaire dans la région de la Baie d’Hudson. Aussi, peut-on se demander : Est-il possible de réaliser un film ethnographique en adoptant une sensibilité anthropologique, sans toutefois être un.e anthropologue de formation? Nous sommes d’avis que oui. Une question demeure : Comment peut-on définir la sensibilité ethnographique du point de vue cinématographique? Le film ethnographique doit être caractérisé tout d’abord par une responsabilité éthique de la part de l’anthropologue-réalisateur. Cela signifie que celui-ci doit adopter une approche consciencieuse et respectueuse face à la manière dont il inclut « l’autre » soit dans le film soit dans le processus de réalisation. C’est ce qui peut différencier le film ethnographique d’un style cinématographique défini selon ses caractéristiques commerciales ou journalistiques. De plus, le film ethnographique est généralement basé sur de longues périodes d’études de terrain ou de recherche. L’anthropologue-réalisateur peut ainsi avoir entretenu des relations avec les protagonistes du film depuis une longue période de temps. Enfin, l’anthropologue-réalisateur doit démontrer un sincère intérêt à « parler près de » au lieu de « parler de » l’autre, comme le suggère la réalisatrice Trinh T. Minh-ha dans son film Reassamblage (1982) tourné au Sénégal, pour signifier l’intention de l’anthropologue de s’approcher de la réalité de « l’autre » plutôt que d’en parler d’une manière distante. L’histoire du film ethnographique est tissée serrée avec celle de la discipline de l’anthropologie d’une part, et des développements technologiques d’autre part. Les thèmes abordés, mais aussi la manière dont le visuel et le sonore sont traités, analysés et édités, sont en lien direct avec les enjeux et les questions soulevés par les anthropologues à différentes époques de l’histoire de la discipline. Par exemple, Margaret Mead (1975) définit l’anthropologie comme une discipline basée sur l’écrit. De plus, elle critique le fait que les anthropologues s’approprient très peu la caméra. Elle défend l’idée selon laquelle il faudrait favoriser l’utilisation du visuel comme outil de recherche objectif de collecte de données tout en adoptant un discours positiviste et scientifique. Cette approche, que certains qualifieront plus tard de « naïve » (Worth 1980), exclut la présence du réalisateur comme transposant sa subjectivité dans le film. Mead prenait pour acquis que la personne derrière la caméra n’influençait pas la nature des images captées, que sa présence ne changeait en rien les événements en cours, et que ceux et celles devant la caméra vaquaient à leurs occupations comme si la caméra n’y était pas. Cette croyance d’invisibilité de l’anthropologue, pouvant être qualifiée de « mouche sur le mur », suggère l’ignorance du fait que la présence du chercheur influence toujours le contexte dans lequel il se trouve, et ce d’autant plus s’il pointe sa caméra sur les gens. On devrait alors plutôt parler de « mouche dans la soupe » (Crawford 1992 : 67). La crise de la représentation qui a secoué l’anthropologie dans les années 1980 (Clifford & Marcus, 1986) a eu un impact majeur sur la manière dont les anthropologues commencèrent à s’interroger sur leurs pratiques de représentation à l’écrit. Cependant, cette révolution ne s’est pas fait sentir de manière aussi prononcée dans le domaine de l’anthropologie visuelle. Pourtant, les questions de représentations vont demeurer au centre des conversations en anthropologie visuelle jusque que dans les années 2000. Un mouvement progressif vers des approches non-représentationnelles (Vannini, 2015) encourage une exploration cinématographique qui arpente les sens, le mouvement et la relation entre l’anthropologie et l’art. Le film Leviathan (2013), des réalisateurs Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel du Sensory Ethnography Lab à l’Université d’Harvard, porte sur une sortie en mer d’un bateau de pêche. Une vision presque kaléidoscopique des relations entre les poissons, la mer, les pêcheurs et les machines émerge de ce portrait cosmique du travail de la pêche. L’approche du visuel dans la production de films ethnographiques se développe donc de pair avec les enjeux contemporains de la discipline. La technologie influence également la manière avec laquelle les anthropologues-réalisateurs peuvent utiliser les appareils à leur disposition. Par exemple, l’invention de la caméra à l’épaule et du son synchronisé dans les années 1960 – où le son s’enregistre simultanément avec l'image –permet une plus grande flexibilité de mouvements et de possibilités filmiques. Il devient plus courant de voir des participants à un film avoir des échanges ou répondre à la caméra (par exemple Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (1961)) plutôt que d’avoir des commentaires en voix off par un narrateur dieu (par exemple The Hunters de John Marshall et Robert Gardner (1957)). Ces technologies ont donné naissance à de nouveaux genres filmiques tels que le cinéma-vérité associé à l’anthropologue-cinématographe français Jean Rouch et à une lignée de réalisateurs qui ont été influencés par son travail. Ses films Moi, un noir (1958), et Jaguar (1968) relancent les débats sur les frontières entre la fiction et le documentaire. Ils forcent les anthropologues à penser à une approche plus collaborative et partagée du film ethnographique. Les Australiens David et Judith MacDougall ont également contribué à ouvrir la voie à une approche qui encourage la collaboration entre les anthropologues-réalisateurs et les participants-protagonistes des films (Grimshaw 2008). Du point de vue de la forme du film, ils ont aussi été des pionniers dans l’introduction des sous-titres plutôt que l’utilisation de voix off, pour ainsi entendre l’intonation des voix. Il existe plusieurs genres et sous-genres de films ethnographiques, tels que les films observationnels, participatifs, d’auteur, sensoriels, expérimentaux, etc. Comme tout genre cinématographique, le film ethnographique s’identifie à une histoire, à une approche visuelle, à des influences et à des réalisateurs qui ont laissé leurs marques. En Amérique du Nord, dans les années 1950 et 1960, le cinéma direct, inspiré par le travail du cinéaste russe Dziga Vertoz, le Kino-Pravda (traduit comme « cinéma vérité », qui a aussi influencé Jean Rouch), avait pour objectif de capter la réalité telle qu’elle se déroule devant la caméra. Ce désir de refléter le commun et la vie de tous les jours a contribué à créer une esthétique cinématographique particulière. Optant pour un style observationnel, le cinéma direct est caractérisé par un rythme lent et de longues prises, peu de musique ou effets spéciaux, mettant souvent l’emphase sur l’observation minutieuse de processus (comme par exemple, le sacrifice d’un animal ou la construction d’un bateau) plutôt que sur une trame narrative forte. Au Québec, le film Les Raquetteurs (1958) coréalisé par Michel Brault et Gilles Groulx et produit par l’Office National du Film du Canada en est un bon exemple. Certains films, que l’on associe souvent au « quatrième » cinéma et qui sont caractérisés par une équipe autochtone, ont aussi contribué au décloisonnement du film ethnographique comme étant essentiellement une forme de représentation de l’autre. Fondée en 1999, Isuma Igloolik Production est la première compagnie de production inuite au Canada. Elle a produit et réalisé des films, dont Atanarjuat : The Fast Runner (2001) qui a gagné la Caméra d’Or à Cannes ainsi que six prix gémeaux. Grâce à la technologie numérique, qui a démocratisé la production du film ethnographique, on observe une éclosion des genres et des thèmes explorés par la vidéo ainsi qu’une prolifération des productions. Tout porte à croire que le film ethnographique et ses dérivés (vidéos, installations, compositions sonores avec images) sont en pleine expansion.
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Gagnon, Éric. "Sociologie et anthropologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.038.

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L’anthropologie sociale et la sociologie sont des disciplines jumelles. Toutes deux s’intéressent à la diversité des formations sociales et à leurs transformations, plus particulièrement à l’articulation entre la subjectivité ou l’expérience individuelle et l’univers social. Elles partagent sensiblement les mêmes méthodes (observation, entrevues, recensements, analyse de textes, etc.), elles puisent toutes les deux dans les mêmes disciplines avoisinantes (histoire, philosophie, psychanalyse, études littéraires), et surtout, elles pratiquent entre elles de nombreux échanges (concepts, cadres théoriques, analyses). Nombreuses sont les personnes qui circulent entre les deux par l’enseignement, les colloques et les revues. L’anthropologie et la sociologie partagent également les mêmes doutes: elles sont promptes à se remettre en cause et à interroger leurs fondement en raison du rapport complexe qu’elles entretiennent avec leur «objet»; elles sont tiraillées entre une revendication de scientificité et d’objectivité, et un désir d’engagement dans les débats sociaux, entre un rattachement à la science et un rattachement aux humanités, entre l’usage d’un langage neutre et technique et un langage plus personnel et littéraire; elles demeurent également toutes les deux tentées par une forme d’impérialisme : le désir de rassembler sous son aile théorique les autres sciences sociales. Disciplines jumelles, elles ne sont pas pour autant identiques. Des différences importantes demeurent, qui ont cependant évolué ces dernières décennies. Il y a quarante ans encore, on pouvait distinguer l’anthropologie sociale et la sociologie, en notant que la première (de l'anthropologie culturelle américaine au structuralisme français) s’intéresse aux sociétés les plus diverses, qu’elle compare entre elles, afin de dégager les constantes et les variations, alors que la seconde (de l'école durkheimienne à la sociologie urbaine de Chicago) s’intéresse uniquement aux sociétés modernes, qu’elle compare chacune avec son passé pour mesurer ce qui a changé et comprendre le sens de la modernité. La première fait une comparaison dans l’espace entre des sociétés très différentes, l’autre fait une comparaison dans le temps, entre deux moments d’une même société. La première s’emploie à réduire l’écart entre les cultures en montrant comment les conduites et les représentations des «autres», bien que différentes ne pas sont irrationnelles, barbares ou arriérées (Lévi-Strauss, 1962; Geertz, 1983), alors que la seconde s’interroge sur ce que «nous» sommes devenus, ce que nous avons gagné ou perdu avec les transformations de la société (Touraine, 1992; Freitag, 2002). Cette distinction n’est toutefois plus possible aujourd’hui, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les sociétés exotiques ou radicalement différentes de l’Occident ont disparu, et les cultures comme entités relativement homogènes et séparées ont fait place à des villes cosmopolites et aux échanges planétaires. Anthropologie et sociologie comparent les différentes formes et expériences de modernisation et de modernité à travers le monde (Dumont, 1983). Elles s’intéressent aux mêmes objets, des biotechnologies aux transformations de la famille en passant par l’État et les réseaux internet. Ensuite, les deux disciplines font face à des interprétations concurrentes de plus en plus nombreuses : elles voient leurs analyses critiquées et réfutées par ceux-là même qu’elles étudient. Elles s’insèrent dans des débats sociaux et politiques qui les précèdent et auxquels elles apportent un point de vue susceptible d’être contesté. Enfin, le caractère de plus en plus opérationnel, appliqué et pluridisciplinaire de la recherche, favorise au sein des deux disciplines l’uniformisation des méthodes et des approches théoriques, et surtout conduit à la fragmentation des objets. Elles étudient moins des sociétés ou des cultures que des secteurs d’activités (ex : la santé, la famille, la religion), et avec cette spécialisation, un anthropologue et un sociologue travaillant dans le même secteur ont souvent davantage en commun et à partager, que deux anthropologues travaillant dans des secteurs différents. Ces changements n’ont toutefois pas entièrement effacé les différences. L’anthropologie et la sociologie conservent chacune un style et une orientation qui lui sont propres, et qui tiennent à leur rapport différent à la modernité. Toutes deux entretiennent un rapport ambivalent aux idéaux de la modernité, mais l’ambivalence n’est pas la même. Les sociologues demeurent largement attachés aux idéaux d’autonomie, de rationalisation et d’égalité. L’émancipation des individus et des collectivités à l’égard des croyances et des idéologies, et de toutes les formes de domination politique et culturelle, ainsi que le développement d’une capacité du sujet de réfléchir sa situation et de s’orienter en fonction d’un projet politique, demeurent au centre de l’analyse et de l’imagination sociologique (Wright Mills, 1959). La critique porte largement sur la perversion de ces idéaux : perversion de l’autonomie dans l’individualisme, de la raison dans la rationalité instrumentale, de l’égalité dans les différences d’accès aux décisions, aux biens et aux savoirs. D’où cet effort constant des sociologues pour placer les sociétés modernes devant leurs contradictions, rappeler leurs promesses non tenues (persistance des inégalités, formes de domination) et montrer les effets pervers de leurs idéaux (bureaucratie, narcissisme); d’où leur intérêt pour ce qui favorise l’esprit critique : l’éducation, les espaces de discussion, de délibération et de participation politique. Plus distants à l’égard de l’Occident, les anthropologues n’en sont pas moins attachés à certaines valeurs de la modernité, l’autonomie et l’égalité, et tout particulièrement l’idéal politique de tolérance et de respect des différences. L’anthropologie continue de s’intéresser à tout ce qui s’écarte de la culture occidentale, aux façons de vivre, de faire et de dire qui se démarquent de celles que le marché et les médias imposent partout dans le monde, à toutes les identités, pratiques et savoirs à la marge, dissidentes ou exclues des courants dominants, à tout ce qui est considéré comme anormal, regardé avec mépris ou négligé. L’anthropologie demeure une critique de toute forme d’absolutisme dans la pensée, la morale et le jugement esthétique (Geertz, 2000) ; elle s’emploie à élargir notre expérience et notre compréhension du monde, à les ouvrir à tout ce qui étonne et dérange au premier abord; elle invite à ne pas demeurer prisonnier de son point de vue. Du relativisme culturel qu’elle a longtemps défendu, l’anthropologie conserve cet intérêt pour l’autre, jamais identique ni absolument différent de soi. D’où cette préoccupation constante chez les anthropologues pour la relation qu’ils entretiennent avec ceux qu’ils étudient et ce qui est en jeu dans cette relation; d’où leur attachement au terrain, à la description minutieuse des pratiques et des représentations, alors que les sociologues aiment élaborer de grandes typologies et périodisations. L’autonomie demeure ainsi la grande affaire de la sociologie, et l’altérité est le maitre mot de l’anthropologie. En sociologie, les travaux d’Ulrich Beck (2001) et d’Antony Giddens (1991), chacun à leur manière, illustrent la place centrale qu’occupe la question de l’autonomie. Le premier a défini la société contemporaine comme une société du risque, caractérisée par une crise de la planification et du progrès, une perte de confiance dans la rationalité scientifique et une perte de maitrise des sociétés et des individus sur leur destin; l’un des enjeux principaux auxquelles ces sociétés font face est la capacité des individus à exercer leur jugement critique. Le second s’est longuement intéressé à la manière dont les «acteurs» réfléchissent leur situation, se construisent une identité, font des choix; si la société exerce des contraintes sur les individus, elle leur fournit également des ressources pour penser leur situation et s’en émanciper. En anthropologie, les travaux de Philippe Descola (2005) et d’Ellen Corin (2010) donnent deux aperçus de la manière de traiter la question de l’altérité et des rapports que les individus et les groupes entretiennent avec elle. Le premier s’est attelé à comprendre la diversité des rapports que les sociétés ont entretenu avec la nature, des formes d’altérité que l’homme entretient avec les animaux notamment, brouillant ainsi les frontières entre nature et culture. La seconde s’est longuement intéressée à la capacité des individus et des sociétés à tolérer la différence et la marge, à nommer et symboliser ce qui est étrange et dérange, à composer avec l’altérité radicale, logée en eux-mêmes, leurs pulsions, ce qui les trouble. Ce ne sont là que quelques exemples qui illustrent les préoccupations au centre des deux disciplines. Comme toute distinction, celle-ci est bien sûr trop schématique : les oppositions sont rarement aussi nettes et les chevauchements souvent très nombreux. Sans doute faut-il éviter les cloisonnements, ne pas délimiter des territoires ou des champs de pratique réservés, tout comme il faut se garder de tout confondre et d’abolir les différences. Si un écart doit être maintenu, c’est pour préserver un espace où circuler et échanger.

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Bou, Serhal Rola. "Addiction à l’internet et aux smartphones chez les étudiants universitaires et sa corrélation avec d’autres addictions." Electronic Thesis or Diss., Strasbourg, 2023. http://www.theses.fr/2023STRAJ138.

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Dans l’objectif d’étudier le changement du comportement vis-à-vis de l’internet et des smartphones durant le confinement, et de comprendre l’impact du covid-19 sur le bien-être, les troubles liés à l’usage de substances, et le trouble de la dépendance à l’internet, deux études transversales en ligne étaient menées au Liban et en France. Les résultats ont montré le changement vers un usage problématique de l’internet et des smartphones durant le confinement. Le temps en ligne et des activités spécifiques prédisaient ce changement de comportement. Le bien-être n’était pas un facteur modérateur de l’impact du covid-19 sur les dépendances. Les facteurs prédicteurs du bien-être, de la dépendance à la nicotine, à l’alcool, et aux substances, et de l’usage problématique de l’internet et des smartphones étaient présentés
To assess the internet and smartphones behaviour change during confinement, and to understand the impact of covid-19 on wellbeing, substance use disorder, and internet addiction disorder, two cross sectional online studies were conducted in Lebanon and France. Results showed a change towards a problematic use of internet and smartphones during confinement. The time passed online, as well as certain specific activities predicted this behaviour change. Wellbeing was not a mediator of the effect of covid-19 infection on addictions. Predictors of wellbeing, nicotine abuse, alcohol dependence, substances abuse, and problematic internet and smartphone use were presented

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VIDAL, Olivier. "Modélisation de l’évolution à long terme de l’énergie de production primaire et du prix des métaux." In L’économie des ressources minérales et le défi de la soutenabilité 1, 119–43. ISTE Group, 2021. http://dx.doi.org/10.51926/iste.9024.ch5.

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Ce chapitre étudie le prix à long terme des métaux, fonction de l’énergie nécessaire à leur production. L’énergie de production primaire minimale peut être estimée comme une somme de l’énergie mécanique d’extraction et de broyage, de l’énergie de séparation et des processus métallurgiques. L’écart entre l’énergie théorique minimale et la valeur observée actuellement donne une idée de la maturité technologique. En appliquant un taux d’amélioration technologique et de baisse de qualité (concentration) des gisements au cours du temps, il est possible de reproduire l’évolution passée et de prédire l’évolution future d’énergie de production et de prix des métaux, en faisant l’hypothèse que les minerais exploités sont les mêmes. Les résultats indiquent que pour le cuivre, le nickel, l’argent et l’or, l’amélioration technologique depuis 1900 a permis de compenser la baisse de teneur des gisements exploités. Nous estimons que l’évolution future pourrait être différente et que la baisse de qualité des gisements engendrera une augmentation du prix de ces métaux. Le prix à long terme de l’aluminium devrait quant à lui continuer à baisser.

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