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Huppé, Luc. "L’établissement de la souveraineté européenne au Canada." Les Cahiers de droit 50, no. 1 (July 21, 2009): 153–206. http://dx.doi.org/10.7202/037740ar.

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Анотація:
À compter des premiers voyages de découverte dans le Nouveau Monde, jusqu’à l’abandon par la France de ses dernières possessions canadiennes en 1763, il est possible de retracer une longue série de mesures par lesquelles la France et la Grande-Bretagne procèdent à l’établissement de leur souveraineté au Canada. Elles présentent de nombreuses similitudes, qui permettent une analyse comparative des mécanismes juridiques utilisés par les métropoles pour s’implanter au pays. En l’absence de tout encadrement international, et malgré la présence préalable de nations autochtones, les deux puissances européennes utilisent les ressources diverses de leur droit interne et concluent ponctuellement des traités pour établir leurs droits en Amérique.
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Laacher, Smaïn. "L’hospitalité entre raison d’État et principe universel." Diversité 153, no. 1 (2008): 35–46. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2008.2913.

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Анотація:
En France, les approches de l’immigration privilégient soit la souveraineté nationale, soit la compassion au malheur du migrant. Le rapport de l’État à l’étranger se joue dans la tension entre droit de visite et droit de résidence. Souverain, l’État décide de l’accueil ou du rejet ; ainsi, à l’instar de Dieu, il a le pouvoir du pardon aux « sans-papiers » ou de leur renvoi à l’inexistence.
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Ferrer-Bartomeu, Jérémie, and Paul-Alexis Mellet. "La couronne comme institution, performance et processus politico-religieux." Réforme, Humanisme, Renaissance N° 97, no. 2 (November 7, 2023): 7–28. http://dx.doi.org/10.3917/rhren.097.0007.

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Анотація:
La couronne au XVI e siècle a rarement été étudiée. Pourtant, comme au Moyen Âge, elle y apparaît à la fois comme objet, signe et performance théologico-politique de l’exercice de la souveraineté, c’est-à-dire comme réalité matérielle et comme concept. Toutefois, dans une période déchirée par les guerres de Religion, les contestations radicales de l’autorité souveraine actualisent les enjeux et les débats qui entourent cet objet singulier. La couronne fonde-t-elle la souveraineté ? Celui qui la porte en est-il digne ? Quelles sont les conditions qui en garantissent la régularité de la transmission ? Le règne d’Henri III constitue un précipité dramatique de ces enjeux : d’abord quand en 1584 Henri de Navarre, protestant, devient héritier présomptif ; puis, en 1588, quand le roi fait assassiner le duc de Guise et le cardinal de Lorraine lors du coup de majesté des états généraux de Blois. Dès lors, dans une quête angoissée des origines, l’objet couronne se disjoint du chef du roi honni, à qui l’on dénie – comme on la dénie à son héritier hérétique – la souveraineté, la légitimité et in fine la dignité de ceindre la couronne de France. Ce qui se joue sous le règne d’Henri III, à travers la question de savoir à qui revient la couronne de France, c’est finalement une complexe articulation entre droit, hérédité, orthodoxie et dignité.
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Jobard, Fabien. "Le nouveau mandat policier." Criminologie 38, no. 2 (March 28, 2006): 103–21. http://dx.doi.org/10.7202/012664ar.

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Анотація:
Résumé Les quinze dernières années ont été marquées, en France, par l’importance prise par les enjeux policiers dans l’arène des luttes politiques. Cela se mesure principalement à la concentration de l’attention politique et des forces policières sur des zones dites de « non-droit », zones urbaines touchées par la crise économique engagée depuis le début des années 1970, et par des explosions récurrentes de violences collectives ou d’émeutes urbaines. Cette radicalisation croissante des politiques policières dans le sens d’un maintien de l’ordre agressif a été accompagnée d’un resserrement du lien entre les policiers intervenant dans ces zones et leur mandant qui est « le » politique. Ainsi, l’article examine à partir d’une description ethnographique approfondie d’une intervention policière dans une zone de « non-droit », la nature d’un « nouveau mandat policier » en voie de définition. Nous utilisons la notion de souveraineté policière, nécessaire pour penser l’intervention policière dans ces zones, mais nous nous efforçons également d’en repérer les limites.
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Eoche-Duval, Christophe. "Droit pénal et souveraineté démocratique : la France est-elle en train de perdre la maîtrise de son droit pénal ?" Revue de science criminelle et de droit pénal comparé N° 2, no. 2 (2012): 305. http://dx.doi.org/10.3917/rsc.1202.0305.

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Schmit, Élisabeth. "La main justicière des rois de France à la fin du Moyen Âge." Revue historique 708, no. 4 (November 29, 2023): 633–60. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.234.0633.

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Анотація:
La main de justice, second sceptre des rois de France, apparaît au xiii e siècle comme instrument du sacre des rois capétiens. Au même titre que l’ensemble des regalia, elle est aussitôt reprise dans les représentations royales, et ce dans la diversité de leurs supports. Ce n’est pourtant pas à ce seul titre que la main de justice participe de l’affirmation de la souveraineté royale à la fin du Moyen Âge, puisque la main de justice – ou « main du roi » – renvoie aussi à une procédure dont l’usage s’affine tout au long du xiv e siècle, celle du séquestre judiciaire. Si l’évolution de cette procédure a bien été étudiée par les historiens du droit, cette étude s’attache plus précisément à comprendre le sens de l’apparition et de l’utilisation conjointe de la main comme sceptre et de la main comme procédure dans l’exercice concret de la justice royale, à partir des archives médiévales du parlement de Paris.
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Mény, Yves. "Constitutionnalisme et Conseil Constitutionnel: une révolution encore inachevée." Tocqueville Review 9, no. 1 (January 1988): 243–60. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.9.1.243.

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Dans la fameuse trilogie des pouvoirs systématisée par la pensée libérale du XVIIIeme siècle, le judiciaire est resté longtemps l’élément le plus faible au point qu’Hamilton dans le 78ème Federalist ait pu voir dans l’institution judiciaire la branche la moins dangereuse ». Plus encore qu’ailleurs, le pouvoir judiciaire en France a été maintenu en lisière ( au point qu’on refuse souvent de lui appliquer le terme • pouvoir » ) : les révolutionnaires d’abord, leurs héritiers ensuite ont conçu une profonde aversion pour les juges, responsables à leurs yeux du blocage des réformes tentées à la fin de l’Ancien régime. On connaît le fameux anathème de la loi des 17/24 août 1790 : « Les fonctions judiciaires sont distinctes et demeurent toujours séparées des fonctions administratives ; les juges ne pourront à peine de forfaiture troubler de quelque manière que ce soit les opérations des corps administratifs, ni citer devant eux les administrateurs en raison de leurs fonctions ». Cette méfiance a pendant près de deux siècles entraîné un déséquilibre marqué au sein du système politique français : la prééminence du principe démocratique ( la souveraineté nationale ou populaire ) et du principe représentatif ( la primauté du Parlement ) a permis la marginalisation de la composante libérale des systèmes occidentaux, c’est à dire la modération et la séparation des pouvoirs. En témoignait encore en 1981 la fameuse invective d’un député socialiste s’adressant à l’opposition : « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires » ou en 1986 les vives critiques adressées par une partie du gouvernement et de la majorité de Centre-Droit au Conseil Constitutionnel considéré comme une entrave au bon déroulement de la politique arrêtée par la nouvelle équipe au pouvoir.
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Mény, Yves. "Constitutionnalisme et Conseil Constitutionnel: une révolution encore inachevée." Tocqueville Review 9 (January 1988): 243–60. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.9.243.

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Dans la fameuse trilogie des pouvoirs systématisée par la pensée libérale du XVIIIeme siècle, le judiciaire est resté longtemps l’élément le plus faible au point qu’Hamilton dans le 78ème Federalist ait pu voir dans l’institution judiciaire la branche la moins dangereuse ». Plus encore qu’ailleurs, le pouvoir judiciaire en France a été maintenu en lisière ( au point qu’on refuse souvent de lui appliquer le terme • pouvoir » ) : les révolutionnaires d’abord, leurs héritiers ensuite ont conçu une profonde aversion pour les juges, responsables à leurs yeux du blocage des réformes tentées à la fin de l’Ancien régime. On connaît le fameux anathème de la loi des 17/24 août 1790 : « Les fonctions judiciaires sont distinctes et demeurent toujours séparées des fonctions administratives ; les juges ne pourront à peine de forfaiture troubler de quelque manière que ce soit les opérations des corps administratifs, ni citer devant eux les administrateurs en raison de leurs fonctions ». Cette méfiance a pendant près de deux siècles entraîné un déséquilibre marqué au sein du système politique français : la prééminence du principe démocratique ( la souveraineté nationale ou populaire ) et du principe représentatif ( la primauté du Parlement ) a permis la marginalisation de la composante libérale des systèmes occidentaux, c’est à dire la modération et la séparation des pouvoirs. En témoignait encore en 1981 la fameuse invective d’un député socialiste s’adressant à l’opposition : « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires » ou en 1986 les vives critiques adressées par une partie du gouvernement et de la majorité de Centre-Droit au Conseil Constitutionnel considéré comme une entrave au bon déroulement de la politique arrêtée par la nouvelle équipe au pouvoir.
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Prokop, Janek. "La Pologne face à l’Europe. Mythes et stéréotypes identitaires de l’imaginaire collectif polonais." Chroniques slaves 1, no. 1 (2005): 129–39. http://dx.doi.org/10.3406/chros.2005.853.

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La noblesse de l’ancienne Pologne considérait son pays comme un paradis de libertés à défendre contre les Habsbourg, Moscou et la barbarie turque. Le centralisme absolutiste moderne remettant en question ces libertés féodales, la noblesse polonaise bouda l’Europe et se replia sur son statut de monarchie élective et parlementaire, paralysée en fait par le liberum veto. Cette «anarchie polonaise» mène à sa disparition de la carte politique de l’Europe en 1795, mais la Pologne entretient le mythe d’un pays pacifique, prêt à se sacrifier pour toute la Chrétienté. Réplique du sacrifice du Christ, ce mythe est réactualisé par la guerre contre les bolcheviks et le discours anti-communiste de Solidarnost. Frappée par les démembrements successifs, la noblesse polonaise se distingua de l’aristocratie européenne fortement attachée à la monarchie de droit divin. Attachée au bien commun, res publica, elle s’engagea dans la lutte pour l’indépendance, liée pourtant au principe révolutionnaire des nationalités, de la souveraineté du peuple. Aux contraintes «modernes» imposées par les puissances occupantes, s’opposa une résistance «naturelle», anti-moderne ; l’esprit chevaleresque prêt au sacrifice, contre l’esprit marchand, la médiocrité du philistin. Victor Hugo répéta ces clichés du discours de l’émigration polonaise : «Le peuple français a été le missionnaire de la civilisation en Europe ; le peuple polonais en a été le chevalier». Michelet les reprit en louant La Pologne, martyre. Rhétorique classique des innocents, victimes de la méchanceté de l'Autre, ce discours national polonais prolonge la tradition de la «république des nobles». Car la masse paysanne, sauf rares exceptions, reste totalement muette. Heureusement, l’identité nationale trouve également asile à l’Église, où s’affirme une polonité catholique latine, contre l’orthodoxie russe ou le protestantisme prussien. Paradoxalement, la glorification de l’ancienne Pologne sarmate, pays idyllique de libertés, thème favori de notre littérature romantique, se marie avec le discours national et l’appartenance au monde européen, occidental et latin. Preuve d’une certaine immaturité, cette fragilité du moi national est alimentée, à la fois par un complexe d’infériorité à l’égard de l’Occident, et un complexe de supériorité à l’égard de la Russie. Les noces du Sarmate et de l’Europe ? Suivant l’exemple de Gaulle désireux de garder la France à l’écart du diktat de l’autre, notre pays deviendra-t-il l’enfant terrible de l’Europe ?
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Fischer, Daniel. "Éclairer l’Assemblée nationale sur les particularités alsaciennes par l’écrit :." Revue d’Alsace 149 (2023): 103–25. http://dx.doi.org/10.4000/11pjr.

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Le comité des droits féodaux de l’Assemblée nationale est fréquemment sollicité à partir de 1789, tout comme le comité diplomatique à partir de 1790, au sujet d’une question alsacienne : celle des princes d’Empire possessionnés en Alsace qui refusent de reconnaître dans leurs États l’abolition des droits seigneuriaux. Johann Peter Stupfel (1725-1795), agent du prince-évêque de Spire, concerné par cette affaire, entend influencer par l’écrit les travaux des députés, et construit l’idée de l’impossibilité du règlement rapide de cette affaire par le versement d’indemnités, aussi généreuses soient-elles. Les imprimés que Stupfel publie anonymement permettent de comprendre comment cette crise politico-diplomatique a suscité la structuration de deux discours antagonistes reposant sur une écriture différente de l’histoire du rattachement de l’Alsace à la France de 1648 à 1789 : celui de l’adhésion et du partage progressif mais désormais irréversible d’un sort commun avec l’ensemble des Français d’un côté et, de l’autre, celui d’irréductibles particularités de l’Alsace, dont la constitution est le fruit de la sédimentation de clauses de traités internationaux et d’un partage équilibré des souverainetés qu’on ne saurait remettre en question.Mots-clés : comité des droits féodaux, comité diplomatique, droit public, traités internationaux, Révolution française.
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Surun, Isabelle. "Une souveraineté à l ’encre sympathique? Souveraineté autochtone et appropriations territoriales dans les traités franco-africains au XIXesiécle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 69, no. 2 (June 2014): 313–48. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900008519.

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RésuméCet article analyse les modalités de l' appropriation territoriale qui caractérisent la période de transition entre ancien et nouveau régime colonial, pendant laquelle les Européens ont construit leur territoire colonial en Afrique. Il aborde la construction juridique de la souveraineté coloniale en étudiant un corpus de traités conclus entre représentants de l' autorité coloniale française et chefs d’État africains au XIXesiècle – un instrument juridique d’appropriation peu étudié jusqu’à présent par les historiens du droit international. La terminologie en usage dans ces traités révèle l' indétermination des catégories et, à travers elle, les incertitudes des négociateurs européens quant au régime de domination qu’ils entendent imposer, jusqu’à ce que le protectorat émerge finalement comme le dispositif juridique le plus courant pour régler les partages et les transferts de souveraineté, reposant sur une distinction entre souveraineté extérieure et intérieure. Dès lors, le consentement ou non des chefs africains à ce type d’arrangement juridique dépend de leur conception de leur souveraineté comme divisible ou indivisible.
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Surun, Isabelle. "Une souveraineté à l ’encre sympathique? Souveraineté autochtone et appropriations territoriales dans les traités franco-africains au XIXe siécle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 69, no. 02 (June 2014): 313–48. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2014.0084.

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Résumé Cet article analyse les modalités de l' appropriation territoriale qui caractérisent la période de transition entre ancien et nouveau régime colonial, pendant laquelle les Européens ont construit leur territoire colonial en Afrique. Il aborde la construction juridique de la souveraineté coloniale en étudiant un corpus de traités conclus entre représentants de l' autorité coloniale française et chefs d’État africains au XIXe siècle – un instrument juridique d’appropriation peu étudié jusqu’à présent par les historiens du droit international. La terminologie en usage dans ces traités révèle l' indétermination des catégories et, à travers elle, les incertitudes des négociateurs européens quant au régime de domination qu’ils entendent imposer, jusqu’à ce que le protectorat émerge finalement comme le dispositif juridique le plus courant pour régler les partages et les transferts de souveraineté, reposant sur une distinction entre souveraineté extérieure et intérieure. Dès lors, le consentement ou non des chefs africains à ce type d’arrangement juridique dépend de leur conception de leur souveraineté comme divisible ou indivisible.
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Gabriel, Ambroise Dorino. "Les sous-entendus de l’Arrêt TC/0168/13 du Tribunal constitutionnel dominicain." Anthropologie et Sociétés 41, no. 1 (June 21, 2017): 203–20. http://dx.doi.org/10.7202/1040274ar.

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La République dominicaine et Haïti, depuis leur naissance, d’abord en tant que colonies de deux puissances coloniales antagoniques (l’Espagne et la France), puis en tant que républiques libérées du colonialisme et de l’esclavagisme brutal au début du XIXe siècle, vivent dans une tension constante. L’histoire de ces deux petits pays partageant la même île et qui ensemble ne mesurent que quelque 77 000 kilomètres carrés, rapporte que cette tension irrésolue et liée principalement à la question de la migration des Haïtiens vers la partie est de l’île fait partie inhérente de la politique économique depuis l’occupation américaine de 1915-1934. Elle est maintenue et nourrie par les élites économiques et politiques des deux pays au service du capital multinational. Elle est utilisée pour camoufler les enjeux économiques, pour contrôler la mobilité des travailleurs esclaves et légitimer les accrocs aux respects des droits humains sur l’île. Le massacre des Haïtiens et des Dominicains noirs en 1937 et l’arrêt du Tribunal constitutionnel dominicain en 2013 enlevant leur nationalité à des milliers de Dominicains d’origine haïtienne doivent être interprétés à partir d’une même logique économique : se débarrasser du surplus de population jugée indésirable sous la couverture de la souveraineté politique et ethnique. Mais cette notion archaïque de souveraineté est démasquée, car la résistance est sortie de sa peur paralysante, et l’exploité se découvre sujet de droits et réclame sa place légitime.
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Ferradou, Mathieu. "Between Scylla and Charybdis?" French Historical Studies 44, no. 3 (August 1, 2021): 429–53. http://dx.doi.org/10.1215/00161071-9004965.

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Abstract In 1792 foreigners flocked to France to participate in the new republican regime, redefining the nation as the conduct of popular sovereignty. A number of American, British, and Irish foreigners formed a club in Paris, the Society of the Friends of the Rights of Man (Société des Amis des Droits de l'Homme), among whom Irish republicans were a key component. Eager to “revolutionize” Britain and Ireland, they contributed to the rise in tensions and, ultimately, to the outbreak of war between France and Britain. The author argues that these Irish, because of their colonial experience, were a crucial factor in the redefinition of and opposition between British imperial and French republican models of nation and citizenship. Their defense of a cosmopolitan citizenship ideal was violently rejected in Britain and was severely tested by the “Terror” in France. En 1792, de nombreux étrangers vinrent en France pour participer à l’élaboration du nouveau régime républicain, redéfinissant la nation comme le vecteur de la souveraineté populaire. Plusieurs Américains, Anglais, Irlandais et Ecossais formèrent un club à Paris, la Société des amis des droits de l'homme (SADH), parmi lesquels les Irlandais furent une composante clé. Désireux de « révolutionner » la Grande-Bretagne et l'Irlande, ils contribuèrent à la montée des tensions et à l’éclatement du conflit entre la France et la Grande-Bretagne. Cet article cherche à démontrer que ces Irlandais, du fait de leur expérience coloniale, jouèrent un rôle central dans la redéfinition et l'opposition entre le modèle impérial britannique et le modèle français républicain de la nation et de la citoyenneté. Leur défense d'un idéal cosmopolite de citoyenneté suscita un violent rejet en Grande-Bretagne et fut mise à rude épreuve pendant la « Terreur » en France.
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Gerardin, Emmanuel. "Essai de géopolitique d’une zone frontière entre Empire et Royaume : la transfrontalité entre duché de Lorraine et comté de Bourgogne au XVI e siècle." Annales de Bourgogne Tome 95, no. 1 (September 13, 2023): 51–71. http://dx.doi.org/10.3917/anbo.231.0051.

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Les lettres de grâce permettent de mieux mesurer au-delà des discours de chancellerie, l’exercice concret de l’autorité souveraine telle qu’elle s’affirme au cours du xvi e siècle sur la frontière disputée entre les ducs de Lorraine et la Comté de Bourgogne ; de saisir plus concrètement la manière dont se réalise la volonté du souverain d’encadrer et d’assujettir la société frontalière marquée par le statut de « surséance ». Certes, l’octroi de la grâce princière, comme discours normatif, survalorise par nature le point de vue du prince, exprimant à travers des catégories pénales les résistances ou les comportements incriminés. Toutefois, les requêtes permettent de reconstituer l’expérience concrète de la frontière. Les processus à l’œuvre ne sont pas univoques. Le sentiment d’appartenance à un État princier, l’obéissance des officiers par-delà les solidarités locales donnent des signes d’affermissement. Les autonomies locales ne sont pourtant pas frontalement remises en cause. Il faut savoir pour les souverains composer avec les pouvoirs locaux qui sont des relais indispensables de leur autorité. La frontière reste un territoire dont le contrôle est toujours à conforter car la conflictualité qui s’y exprime est le fruit de forces centrifuges et centripètes alimentées par les rivalités entre Habsbourg et Valois. L’idéal d’un territoire délimité, politiquement et juridiquement unifié véhiculé par la Royauté française trouve ici ses limites jusqu’au début du xvii e siècle. Pour le duc de Lorraine, la contestation de sa souveraineté l’a conduit à user, entre ses terres et la Franche-Comté, de la plénitude de ses droits et des arguments que lui offrait le système impérial pour consolider les agrégats dont étaient formés ses États et les démarquer de son voisin comtois, solidement arrimé au « chemin de ronde » espagnol.
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Dupuy, Pascal. "Le recours à l’Angleterre dans les débats publics de la France révolutionnaire." Le Monde français du dix-huitième siècle 4, no. 1 (October 16, 2019). http://dx.doi.org/10.5206/mfds-ecfw.v4i1.8394.

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Pour beaucoup de députés, au-delà de leurs convictions philosophiques ou politiques, il s’agissait pour la plupart, à la suite d’un mouvement initial de sympathie pour le réformisme anglais, de ressusciter ou de maintenir un courant anglophobe dont les racines sortaient en réalité renforcées depuis au moins le milieu du siècle. Ces sentiments hérités d’anglophobie chez les députés se coulent dans la réalité des rapports entre révolution et contre-révolution et se réactualisent dans le contexte politique et diplomatique d’après 1792. Les principes de souveraineté générale, de droit des peuples à l’exercice de leur souveraineté nationale s’accordaient assez mal avec « l’impérialisme » politico-naval et la domination commerciale de l’Angleterre.
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Surin, Serge. "Le renouveau de la promesse du vote électronique. Étude du vote par chaîne de blocs au regard du système électoral français." Amplitude du droit, no. 1 (June 21, 2022). http://dx.doi.org/10.56078/amplitude-droit.295.

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Si la technologie de la chaîne de blocs (ou blockchain) est, pour le moment, loin d’être d’une maturité telle qu’on puisse, en toute confiance, l’utiliser pour le vote électronique à distance, elle mérite d’être explorée compte tenu de ses potentialités. Cette nouvelle modalité de vote, déjà expérimentée en 2018, apparemment avec succès, en Virginie-Occidentale (États-Unis), est particulièrement intéressante à étudier dans le contexte de la crise de la Covid-19 qui a bouleversé plusieurs processus électoraux en France (élections municipales et régionales reportées), sachant que des experts médicaux annoncent la survenance de plus en plus fréquente de ce type de crises. La principale particularité du vote par chaîne de blocs est qu’il n’est pas possible sans l’usage d’Internet qui permet à la technologie qui l’accompagne de fonctionner, ce qui soulève certaines questions liées notamment au principe de souveraineté des États. En effet, au moment où les États, à l’affût d’informations sur leurs partenaires en vue notamment d’affirmer leur puissance, s’espionnent à travers des outils informatiques (affaire Pegasus par exemple), il semble que cette technique de vote, si elle est envisagée, conduira certainement à d’abord régler le problème de la gestion du Web mondialisé par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers ou Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet), qui est un organisme, certes « privé », mais dont le siège social se trouve aux États-Unis. Cette contribution tend à étudier de manière critique cette nouvelle modalité de vote politique à partir de l’expérience virginienne.
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Deneault, Alain. "Le concept réfracté de la souveraineté et les États offshore." Eurostudia 2, no. 2 (February 27, 2007). http://dx.doi.org/10.7202/014587ar.

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Si on reconnaît le souverain par sa faculté à trancher de façon décisive dans les situations historiques exceptionnelles, force est d’admettre aujourd’hui que ce souverain ne procède pas toujours selon les dispositions des États de droit. Sont également souverains, et rivalisent avec les « démocraties », quand ils n’en sont pas ses complices, les tenants d’une souveraineté offshore. La moitié du stock mondial d’argent transite par les paradis judiciaires et fiscaux, ports francs ou zones franches où financiers, avocats, gestionnaires brassent des sommes d’argent inouïes au carrefour de la gestion d’activités industrielles, financières, mafieuses et criminogènes. Là, la finance la moins imputable est en effet souveraine. Avec ses propres entités « offshore », dont certaines font partie de l’Union des 25 (le Luxembourg, Chypre et Malte), l’Europe incarne par moment ce problème majeur. Entre les États, les tricheurs, les criminels et le peuple, le concept de « souveraineté » se trouve hors foyer.
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Poulsen, Frank Ejby. "Liberté, Légalité, Souveraineté: Changing Meanings of an Allegory in Le Barbier’s Representations of the Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen." POTESTAS. Estudios del Mundo Clásico e Historia del Arte 24 (January 30, 2024). http://dx.doi.org/10.6035/potestas.7824.

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Анотація:
This article analyzes three visual works representing the 1789 Declaration of the Rights of Man attributed to Le Barbier: two paintings and one engraving. The article makes the hypothesis that one painting was executed shortly after the Declaration in August 1789, while the other was made after the engraving, dated November 5, 1790. Treating visual works as texts and combining methods in art history and intellectual history, the article’s main argument is that the two paintings express different narratives and thereby different views on sovereignty. Identifying the right allegory as a genius figure of liberty, the first painting presents her annunciating the Supreme Being’s natural rights to monarchical France. The engraving erroneously claims the allegory to be the Law, while the setting is changed and the scepter points to the Supreme Being, thereby giving legitimate sovereignty to the National Assembly. This change marks an early representation of Republican France.

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