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Déloye, Yves. "La sociologie historique de l'Etat de Pierre Bourdieu au prisme de la sociologie historique comparée: de quelques paradoxes et décalages." Swiss Political Science Review 20, no. 1 (February 27, 2014): 14–18. http://dx.doi.org/10.1111/spsr.12086.

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Friedrich Silber, Ilana. "Entre Marcel Mauss et Paul Veyne1." Sociologie et sociétés 36, no. 2 (July 11, 2005): 189–205. http://dx.doi.org/10.7202/011055ar.

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Анотація:
Résumé Cet article traite de l’héritage de Mauss à la sociologie historique et comparée du don par le biais d’une comparison entre son célèbre « Essai sur le don », avec l’approche de Paul Veyne dans son étude du don évergétique dans l’espace du monde gréco-romain, Le pain et le cirque. Alors que Mauss met l’accent sur les caractéristiques fondamentalement semblables et universelles du don au travers des périodes historiques et des cultures, Veyne au contraire insiste sur les différences, distinctions et discontinuitées. De fait, la relation de Veyne à Mauss s’avère ambigüe, et même restant dans sa lignée sous certains aspects. Un début de position d’inspiration wéberienne est suggéré, qui sans nier les similitudes et continuités possibles, s’offrirait aussi d’approcher la diversité du don comme une variable empirique et de la resituer dans une analyse pluridimensionnelle de ses contextes socioculturels et historiques.
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Cissokho, Sidy. "Comment faire du sur-mesure avec du prêt-à-porter ? Petit exercice pratique de sociologie politique comparée." Critique internationale N° 100, no. 3 (September 1, 2023): 121–27. http://dx.doi.org/10.3917/crii.100.0121.

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Анотація:
Résumé Pour le numéro 100 de Critique internationale , la rédaction propose un document inédit : la transcription du cheminement d'un chercheur alors qu'il ébauche une monographie comparative. Confronté à plusieurs journées d'émeutes auxquelles il tente de donner du sens, le chercheur plonge dans sa bibliothèque intérieure. Il s'interroge sur la façon dont on peut se saisir d'une référence bibliographique portant sur un contexte historique singulier pour construire des hypothèses et soulever des interrogations à propos d'un autre contexte tout aussi singulier.
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Di Donato, Francesco. "Constitutionnalisme et Idéologie de Robe. L'évolution de la Théorie Juridico-Politique de Murard et le Paige à Chanlaire et Mably." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 4 (August 1997): 821–52. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279603.

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Анотація:
L'analyse des structures fondamentales de l'idéologie juridique de l'Ancien Régime constitue un chapitre inédit des vicissitudes de l'État moderne, bien qu'apparaisse dans l'historiographie de ces dernières années un intérêt toujours plus évident pour un sujet dont les ramifications s'étendent dans l'histoire des doctrines et des institutions politiques, dans la sociologie historique et dans l'histoire comparée du droit européen continental.Les principaux aspects de la forma mentis complexe qui caractérisait les grands magistrats ont été depuis longtemps définis par une littérature désormais classique, particulièrement dans quelques pays, comme la France, l'Espagne et le royaume de Naples. Toutefois, de vastes terrains restent à mieux explorer, principalement pour reconstituer les traits communs aux milieux judiciaires des pays de culture et de tradition juridique voisines.
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d’Hombres, Emmanuel. "De la différenciation biologique à la différenciation sociale (XIXe-XXe siècles): quelques jalons historiques." Nouvelles perspectives en sciences sociales 8, no. 1 (February 7, 2013): 191–220. http://dx.doi.org/10.7202/1013922ar.

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Анотація:
Au XVIIIe siècle, « différenciation » est un terme de mathématique exclusivement. La différenciation nomme alors un procédé utilisé en analyse pour réduire le nombre de variables inconnues d’une équation. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que le terme commence sa carrière dans les sciences empiriques, biologie (embryologie puis anatomie comparée) tout d’abord, sciences sociales (anthropologie, sociologie et histoire) ensuite. Le vocable fait son apparition dans des travaux d’embryologie de langue allemande de l’époque romantique, marquée par la Naturphilosophie et récemment convertie au principe de l’épigenèse (principe de plasticité du développement); il est employé concurremment aux termes de complication et de composition progressive pour désigner un des aspects morphologiques du développement embryonnaire. Il faut cependant attendre la fin des années 1820 et la parution du premier volume de l’opus magnum d’Ernst Von Baer (Über Entwickelungsgeschichte der Thiere, 1828), pour voir le concept de différenciation accéder au statut épistémologique de concept modal principal en biologie du développement. Dans les années 1840, l’articulation des concepts de différenciation et de division du travail physiologique ouvrait la voie à l’extension du concept de différenciation au champ entier de l’anatomie comparée, et allait conduire de nombreux naturalistes à penser que le problème du fondement rationnel du lien entre différenciation et perfectionnement de l’organisation était en passe d’être enfin résolu. À peu près à la même époque, le terme différenciation fait son entrée en science sociale; il va servir à exprimer l’aspect institutionnel du développement historique des sociétés. Aux belles heures de l’évolutionnisme culturel, la différenciation verra sa juridiction s’étendre au domaine des phénomènes morphologiques relevant de l’anthropologie (analyse comparée des sociétés) et de l’histoire (analyse comparée des formations historiques d’une même société). De la même manière qu’en biologie le niveau de différenciation traduit le degré de perfection atteint par une formation embryonnaire ou par un organisme achevé, en sciences sociales le niveau de différenciation indique la place occupée par une formation historique du passé ou par une société actuelle dans l’échelle de la civilisation. Le « doublet anatomo-physiologique différenciation / division du travail » est désormais un couple notionnel requis aussi bien pour la compréhension des modalités du développement embryonnaire que pour l’intelligibilité des modalités de l’évolution culturelle. Nous nous attacherons dans cet article à esquisser les jalons d’une partie de l’histoire transdisciplinaire et complexe de ce concept de différenciation, dont les sciences sociales traitant du « développement » (économique, politique, social) sont aujourd’hui dans une certaine mesure héritière. Nous tâcherons ce faisant de montrer les bénéfices que peut en tirer l’historien des idées concernant la compréhension de la genèse de l’évolutionnisme culturel, en dégageant notamment le rôle joué par les doctrines naturalistes dites du parallélisme anatomo-embryologique dans l’étiologie de ce courant de pensée majeur des sciences sociales d’hier, et dont le présent ne laisse pas de porter quelque trace.
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Legoff, Thomas. "L’énergie de l’État. Pour une sociologie historique et comparée du politique , Jean-François Bayart, La Découverte, 2022, 780 p., 28 €." Esprit Juillet-Août, no. 7 (June 20, 2023): 178–80. https://doi.org/10.3917/espri.2307.0178.

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Perazzone, Stéphanie. "Bayart (Jean-François), L’énergie de l’État. Pour une sociologie historique et comparée du politique , Paris, La Découverte, 2022, 782 p." Politix 145, no. 1 (August 19, 2024): 181–86. http://dx.doi.org/10.3917/pox.145.0181.

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Gaboriaux, Chloé. "Bayart (Jean-François) – L’énergie de l’État. Pour une sociologie historique et comparée du politique – Paris, La Découverte, 2022. 780 p. Bibliogr. Index." Revue française de science politique Vol. 73, no. 2 (April 25, 2024): 351–52. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.732.0351.

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Oehmichen, Hélène, and Oleksii Viedrov. "L’usage comparé des statistiques par Gabriel Tarde et Émile Durkheim." Statistique et société 4, no. 3 (2016): 65–82. https://doi.org/10.3406/staso.2016.1013.

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Анотація:
Le débat entre Gabriel Tarde et Emile Durkheim à la fin du XIXème siècle est souvent présenté comme fondamental pour la création de la sociologie en France. C’est au terme de ce débat que Durkheim, en sortant vainqueur, a pu se positionner pour la génération suivante comme père fondateur de la sociologie, puis qu’il a été redécouvert comme tel, dans les années 1970. Cette victoire de l’un sur l’autre se ressent encore aujourd’hui dans notre usage des statistiques dans la discipline : comparaison de phénomènes statiques, «variations concomitantes » , moyennes et opérations qui en découlent. Or la redécouverte plus ou moins récente de Tarde et de son usage différent des statistiques réactualise depuis une quinzaine d’années les termes de ce débat fondateur. Retracer les différences, les ressemblances et les oppositions entre les deux théoriciens dans le domaine de la statistique présente donc un intérêt historique pour la discipline – qui nous permet également de comprendre la sociologie actuelle, ses différentes mouvances et ses enjeux, ainsi qu’un intérêt épistémologique. Nous exposerons tout d’abord le parcours des deux auteurs et tenterons de replacer leur débat dans le contexte historique et universitaire de l’époque, afin d’en comprendre les origines, les logiques et les conséquences. Nous examinerons ensuite plus en détail les différences dans l’usage et la définition des outils statistiques, et les conséquences épistémologiques que cela entraîne pour chacun d’eux, avant enfin de dresser un bref aperçu de la réception de ces usages débattus des statistiques.
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Carter, Robert. "The History and Prehistory of Pearling in the Persian Gulf." Journal of the Economic and Social History of the Orient 48, no. 2 (2005): 139–209. http://dx.doi.org/10.1163/1568520054127149.

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Анотація:
AbstractThe paper presents an analysis and synthesis of historical and archaeological data on pearl fishing in the Persian Gulf. The history of pearling in the region is reviewed, from the earliest possible references to the mid 20th century. Economic data from the 18th–20th centuries CE is analysed in detail, to de fine the economic course of the pearling industry during that time, and assess the impact on human settlement in the region. The archaeological data for pearl fishing are then examined, from the 6th millennium BCE onwards, and compared to the historical evidence. The results of archaeological survey in the Abu Dhabi islands region are then taken as a case study, and changes in settlement patterns are related to the historical trajectory of the pearling industry. It is observed that the regional economy became overwhelmingly dependent on the pearl trade in recent centuries, and was increasingly subject to the demands of the global market. Cette étude présente une analyse et une synthèse des données historiques et archéologiques sur la pêche des perles dans le Golfe arabo-persique. L'histoire de la pêche des perles dans la région est passée en revue, depuis les plus anciennes références connues qui remontent au milieu du 20e siècle. Les données économiques du 18e au 20e siècle sont analysées en détail pour dé finir l'évolution de l'industrie perlière pendant cette période et évaluer son incidence sur le peuplement de la région. Les données archéologiques sur la pêche des perles, examinées depuis le 6ème millénaire avant J.-C., ont été comparées aux données historiques. Les résultats des reconnaissances archéologiques dans les îles de la région d'Abu Dhabi sont alors présentées comme étude de cas et les modi fications de con figuration de l'habitat sont reliées à l'évolution historique de l'industrie perlière. On remarque que l'économie de cette région est devenue presque entièrement dépendante du commerce des perles dans les siècles récents, et qu'elle était de plus en plus assujettie à la demande du marché mondial.
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Smith, Miriam. "Diversity and Canadian Political Development: Presidential Address to the Canadian Political Science Association, Ottawa, May 27, 2009." Canadian Journal of Political Science 42, no. 4 (December 2009): 831–54. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909990692.

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Abstract. This paper argues for a rethinking of how we approach the study of Canadian public policies on diversity and human rights. I explain how human rights can be considered as a distinctive policy field and I consider the advantages and disadvantages of this conceptualization. I then argue for a particular theoretical approach to understanding the evolution of comparative public policies on diversity over time, focusing on a historical, structural and institutional approach to Canadian political development. The development of a specific field of Canadian political development—akin to the subfield of American political development in American politics—can provide a focal point for empirically and historically grounded theorizing about the Canadian case in its North American, comparative and global context.Résumé. Le présent article propose un nouveau regard sur l'étude des politiques publiques canadiennes en matière de diversité et de droits de la personne. J'y explique que les droits de la personne peuvent être considérés comme un champ de politiques distinct et j'y présente les avantages et les inconvénients de cette conceptualisation. Je défends ensuite une approche théorique permettant de cerner l'évolution, au fil des ans, des politiques publiques comparées en matière de diversité, approche qui prend appui sur les dimensions historique, structurelle et institutionnelle du développement politique canadien. L'émergence d'un domaine distinct d'analyse du développement politique canadien – qui s'apparente au sous-domaine du développement politique américain dans la politique américaine – peut servir d'assise à une conceptualisation, ancrée dans l'analyse empirique et historique, du cas canadien dans une perspective nord-américaine, comparative et mondiale.
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Ngo Nlend, Nadeige, Ludovic Lado, Gishleine Oukouomi, Ewane Etah, and Eric Acha. "Enjeux de la pédagogie contrastée de l’histoire dans les sous-systèmes anglophone et francophone pour les politiques mémorielles au Cameroun." Africa Development 47, no. 4 (January 10, 2023): 211–37. http://dx.doi.org/10.57054/ad.v47i4.2983.

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Reposant sur la collecte des données empiriques et sur la recherche documentaire, l’article compare l’enseignement de l’histoire du Cameroun dans les sous-systèmes francophones et anglophones à partir de l’analyse de supports pédagogiques et didactiques variés. Il questionne la place que revêt le Cameroun dans la discipline historique de niveau secondaire ainsi que la manière dont y sont traitées certaines séquences de son passé. Si les programmes d’histoire du premier cycle que partagent les deux sous-systèmes mentionnent bien le Cameroun à certains niveaux d’enseignement, le volume horaire ainsi que l’ampleur des sujets traités sont de loin plus élevés dans le sous-système anglophone. Par ailleurs, alors que les manuels d’histoire, limités au premier cycle dans le sous-système francophone, font l’impasse sur les thématiques relatives à la construction de l’État du Cameroun, les manuels anglophones inscrits au premier cycle et au second cycle y consacrent de larges extraits. Sans toutefois postuler une relation de cause à effet, l’article tente une exploration des enjeux de cette pédagogie contrastée pour les politiques mémorielles au Cameroun, au coeur du réveil d’un protonationalisme anglophone qui donne lieu à des relectures contrastées de l’histoire du Cameroun.
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Rocher, François. "De la démocratie au Québec 1940–1970. Anthologie des débats autour de l'idée de démocratie de la Seconde Guerre mondiale à la Crise d'octobre." Canadian Journal of Political Science 40, no. 3 (September 2007): 795–96. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070990.

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De la démocratie au Québec 1940–1970. Anthologie des débats autour de l'idée de démocratie de la Seconde Guerre mondiale à la Crise d'octobre, Lévesque, Michel (avec la collaboration de Lucie Blanchet), Montréal : Lux Éditeur, 2005, xxxvi, 338 pages.La réflexion théorique et les débats idéologiques entourant la notion de démocratie ne sont pas près de s'épuiser. Il s'agit d'un thème important, sinon central, dans nos sociétés libérales, qui ne perd jamais de son actualité. La littérature contemporaine en philosophie politique, ainsi que les études comparées des politiques canadienne et québécoise, abordent régulièrement le thème de la démocratie, des conditions de sa réalisation et des mécanismes institutionnels qui lui donnent corps. L'ouvrage de Michel Lévesque nous rappelle que les enjeux idéologiques qui y sont associés ont aussi fait l'objet de réflexions et de débats au Québec entre 1940 et 1970. La lecture de ces textes illustre bien le fait que la démocratie se présente toujours comme un idéal à réaliser, mais surtout que les évaluations que l'on peut en faire sont en grande partie déterminées par le contexte historique. Michel Lévesque note “ une tendance manifeste chez plusieurs auteurs à présenter leur présupposés comme des vérités établies en s'appuyant sur une interprétation empirique de l'histoire en lieu et place d'analyses approfondies et étoffées ” (p. xxxv). Le passage du temps nous permet de réaliser la pertinence de cette remarque à la lumière des préoccupations qui dominaient au milieu du 20e siècle au Québec et au Canada. Toutefois, il pourrait tout aussi bien s'agir d'un rappel méthodologique à l'endroit des jugements qui sont posés aujourd'hui sur l'état de la démocratie canadienne et québécoise.
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Biedermann, Zoltán. "Colombo versus Cannanore: Contrasting Structures of Two Colonial Port Cities (1500-1700)." Journal of the Economic and Social History of the Orient 52, no. 3 (2009): 413–59. http://dx.doi.org/10.1163/156852009x458214.

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AbstractThis article compares the urban structures of early modern Colombo and Cannanore, two South Asian port cities controlled by the Portuguese during the sixteenth and seventeenth centuries, and taken over by the Dutch in 1656 and 1663. It is argued that, whereas Cannanore was an urban complex marked by a set of walls that separated ethnically and religiously distinct neighborhoods, Colombo, less influenced by regulations emanating from Lisbon and Goa and more exposed to local politics in an unusual historical and military context, developed into a more integrated city surrounded by a single external wall. Although, after the Dutch takeover, Cannanore's urban structure did not change much, Colombo's, on the other hand, was entirely transformed. These contrasts draw our attention to the complexity of urban developments in the colonial contexts of South Asia between 1500 and 1700. Cet article compare les structures urbaines, à l'époque moderne, de Colombo et de Cannanore, deux villes portuaires sud-asiatiques contrôlées par les Portugais aux XVIe-XVIIe siècles puis, à partir de 1656 et 1663 respectivement, par les Hollandais. Tandis que Cannanore était un complexe urbain marqué par des murs séparant les uns des autres les quartiers habités par des groupes ethniques et religieux différent, Colombo, moins influencée par les régulations issues de Lisbonne et de Goa et plus exposée aux influences politiques locales dans un contexte historique et militaire particulier, devint une ville plus intégrative encadrée par une seule ligne de remparts. Après la conquête hollandaise, les structures urbaines furent peu altérées à Cannanore, mais entièrement transformée à Colombo en vue d'une organisation ségrégative de l'espace. Ces attitudes contrastées servent à nous alerter sur la complexité des développements urbains dans les contextes coloniaux d'Asie du Sud entre 1500 et 1700.
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Watson, Stephen H. "Proust’s Disenchantments, the “Repoetization” of Experience, and the Lineaments of the Visible." Chiasmi International 21 (2019): 117–34. http://dx.doi.org/10.5840/chiasmi20192115.

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This paper investigates the role of literature and, in particular, Proust in Merleau-Ponty’s late works’ rehabilitation of the ontology of the sensible. First, I trace Proust’s role in Phenomenology of Percpetion, contrasting it with the somewhat more paradigmatic status as a model it plays in the late works. Second, I compare this with the role of the novel as partial myth in Schelling, who also played an essential role in Merleau-Ponty’s refiguration of the sensible. I briefly trace his examination of the historical or “sociological meaning” of literature through works of the fifties, beginning with his Collège de France candidacy proposal and continuing through his examination of the rationality of modern disenchantment (Entzauberung) or dépoétization in the Adventures of the Dialectic. Finally, discussing the late analysis of Proust against this backdrop, I conclude with considerations concerning the relevance of Merleau-Ponty’s overall analysis of Proust both in his thought and contemporary literary criticism and philosophy more generally. Cet article examine le rôle de la littérature et, en particulier, celui de Proust, dans la réhabilitation ontologique du sensible qui se trame dans les derniers écrits de Merleau-Ponty. En premier lieu, je retracerai le rôle de Proust dans la Phénoménologie de la perception, en l’opposant au statut quelque peu plus paradigmatique, comme s’il s’agissait d’un modèle, qu’il joue dans le dernier Merleau-Ponty. Deuxièmement, je comparerai cela avec la fonction du roman conçu comme un mythe incomplet chez Schelling, qui a aussi joué un rôle essentiel dans la reconfiguration du sensible chez Merleau-Ponty. Je décrirai brièvement son analyse de la « signification sociologique » ou historique de la littérature à travers des oeuvres des années ’50, en me penchant, d’abord, sur sa candidature au Collège de France, et, ensuite, sur son étude de la rationalité du désenchantement moderne (Entzauberung) ou dépoétisation dans les Aventures de la dialectique. Finalement, en examinant les dernières analyses de Proust à partir de ces prémisses, je conclurai avec des considérations sur l’intérêt de l’ensemble de l’analyse que Merleau-Ponty fait de Proust à la fois pour sa pensée, pour la critique littéraire contemporaine et, plus généralement, pour la philosophie.Il presente articolo indaga il ruolo della letteratura e, in particolare, di Proust nella riabilitazione ontologica del sensibile negli ultimi scritti di Merleau-Ponty. In primo luogo, si delinea il ruolo di Proust nella Fenomenologia della percezione, contrapponendolo, in qualche modo, allo statuto paradigmatico di modello che l’autore riveste nei lavori dell’ultimo Merleau-Ponty. In secondo luogo, si confronta questo con il ruolo del romanzo come mito parziale in Schelling, che pure ha giocato una parte essenziale nella rifigurazione del sensibile in Merleau-Ponty. Si articolerà brevemente il significato storico o sociologico della letteratura attraverso gli scritti degli anni Cinquanta, a partire dalla proposta di candidatura di Merleau-Ponty al Collège de France e proseguendo mediante il suo esame della razionalità del disincanto moderno (Entzauberung) o depoetizzazione ne Le avventure della dialettica. Infine, esaminando l’ultima lettura di Proust a partire da queste analisi, propongo una considerazione riguardo alla rilevanza complessiva dell’autore della Recherche nella riflessione di Merleau-Ponty e, più in generale, nella critica letteraria e nella filosofia contemporanee.
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Gledhill, John, and Maria Gabriela Hita. "REQUALIFICAÇÃO URBANA E DESPEJOS EM CENTROS NOVO E ANTIGO DE SALVADOR." Caderno CRH 31, no. 82 (September 3, 2018): 39–58. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v31i82.24454.

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A cidade de Salvador replica o processo de “acumulação por espoliação”, característico de um urbanismo neoliberal em todo o mundo. Neste artigo, comparamos como atua a lógica da requalificação urbana em duaszonas da cidade. A primeira é uma grande e historicamente combativa favela localizada na região que tem se tornado o mais moderno “novo centro” da cidade. Nela, a chave dos problemas são os novos projetos demobilidade urbana e a construção de condomínios para outras classes sociais. A segunda zona é o centro colonial da cidade, que experimenta uma nova fase de gentrificação. Ali, as políticas de patrimônio históricose encontram com outras políticas, transformando os remanescentes espaços públicos da cidade neoliberal securitizada em zonas mais seguras para turistas e residentes mais ricos. Enfatizamos o valor de um entendimento etnograficamente fundamentado para compreender o que essas mudanças significam para moradores pobres da cidade, assim como a complexidade, a heterogeneidade e a ambiguidade de suas diferentes reações.URBAN REQUALIFICATION AND EVICTIONS IN SALVADOR’S NEW AND OLD CITY CENTERSThe city of Salvador replicates the process of “accumulation by spoliation” characteristic of the neoliberal urbanism around the world. In this paper, we compare how the logic of urban requalification operates in two areas of the city. The first area is a large and historically combative favela located in the region that has become the latest “new Centre” of the city. In this region, the key issues are the new urban mobility projects and the construction of housing for other social classes. The second area is the colonial Center of the city, which is undergoing a new gentrification phase. There, the historical heritage policies meet other policies, transforming the remaining public spaces of the securitized neoliberal city into safer areas for tourists and wealthier residents. We emphasize theworth of an ethnographically-based understanding to comprehend the meaning of these changes to poor residents of the city, as well as the complexity, heterogeneity and ambiguity of their different reactions.Keywords: Cities. Pelourinho. Gentrification. Evictions. Resistances.REQUALIFICATION URBAINE ET EXPULSIONS DANS DES CENTRES, NOUVEAU ET ANCIEN, DE SALVADORLa ville de Salvador reproduit le processus “d’accumulation par spoliation”, caractéristique d’un urbanisme néolibéral à travers le monde. Nous faisons, dans cet article, la comparaison du fonctionnement de la logique de requalification urbaine dans deux parties de la ville. La première est une grande favela historiquement combative située dans une région qui est devenue le plus moderne “nouveau centre-ville”. En son sein, les nouveaux projets de mobilité urbaine et la construction de copropriétés destinées à d’autres classes sociales sont la clé du problème. La deuxième partie est le centre historique colonial de la ville qui connaît une nouvelle phase de gentrification. Là, les politiques du patrimoinehistorique se voient confrontées à d’autres politiques qui transforment les espaces publics restants de la ville néolibérale titrisée en zones plus sûres pour les touristes et les résidents plus aisés. Nous insistons sur l’importance d’une compréhension fondée sur l’ethnographie pour saisir ce que ces changements signifient pour les habitants pauvres de la ville ainsi que la complexité, l’hétérogénéité et l’ambiguïté de leurs différentes réactions.Mots-clés: Villes. Pelourinho. Gentrification. Expulsions. Résistances.
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Mellet, Xavier. "Jean-François Bayart, L'énergie de l'État. Pour une sociologie historique et comparée du politique." Lectures, May 11, 2022. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.56189.

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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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