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Calderón Martínez, María Guadalupe. "Análisis de la literatura en emprendimiento digital. Un acercamiento a su contribución en la universidad." Recherches en Sciences de Gestion N° 156, no. 3 (July 27, 2023): 235–58. http://dx.doi.org/10.3917/resg.156.0235.

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L’objectif de ce travail est d’analyser l’évolution des thématiques de recherche en entrepreneuriat numérique au sein des universités. Cette analyse vise à contribuer à la connaissance de l’entrepreneuriat à l’université et des enjeux entourant la transition des universités vers l’entrepreneuriat numérique dans ses trois axes de fond : l’enseignement, la recherche et la troisième mission en réponse aux évolutions de la société. Les principales conclusions sont que l’entrepreneuriat numérique est présent dans les trois fonctions substantielles de l’université et dans sa gestion. La gestion est liée à l’utilisation des médias numériques pour la promotion et la communication des résultats entrepreneuriaux des universitaires et des étudiants, ainsi qu’aux tendances de l’automatisation et de la numérisation des services éducatifs ; capacités intrapreneuriales basées sur les cours ouverts en ligne massifs (MOOC) et sur le processus de mise en œuvre de programmes sur l’intelligence artificielle. Dans tous les axes, les changements de société engendrés par la pandémie de COVID-19 sont abordés.
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Ben Arfi, Wissal. "L’innovation, l’entrepreneuriat et les entreprises dans une société fondée sur des plateformes." Innovations N° 73, no. 1 (January 16, 2024): 5–24. http://dx.doi.org/10.3917/inno.073.0005.

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Les plateformes digitales et la transformation numérique sont des thèmes fondamentaux pour les chercheurs dans de nombreuses disciplines, de l’économie à la gestion, en passant par l’ingénierie et les sciences humaines. Les innovations digitales, telles que l’Internet des objets, le big data , l’informatique en nuage, l’intelligence artificielle et les différentes plateformes basées sur la technologie numérique, ont un impact sur la création d’entreprises et transforment les méthodes qui dépassent les frontières de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour influencer la culture, la politique et la société. Cependant, peu de recherches se sont penchées sur la relation profonde entre la transformation numérique, l’entrepreneuriat et l’innovation et leurs impacts sur le changement social à l’ère du digital. Ce cahier spécial d’ Innovations est consacré à la nécessité de combler cette lacune à travers la publication de travaux de recherche originaux qui enrichissent notre connaissance de la nature de la transformation numérique et de son influence sur l’entrepreneuriat et l’innovation dans les économies des plateformes. Nous présentons les nouveaux modèles d’entreprise émergents, leurs antécédents et leurs conséquences économiques et sociales. Ce cahier spécial propose une étude holistique et une analyse approfondie, par le biais d’une recherche interdisciplinaire de cinq articles académiques qui mettent en lumière les défis et perspectives actuels et futurs générés par la transformation de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans une économie fondée sur des plateformes digitales. Un agenda pour de futures recherches est proposé. Codes JEL : L86, O31, O33, L26
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BONNADIER, Frédéric. "Réseaux d’Eau Intelligents multiusages (REImu) : le numérique au service de la maîtrise des usages de l’eau." Techniques Sciences Méthodes 9 (September 20, 2023): 33–42. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202309033.

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Depuis 2020, la Société du canal de Provence mène un important projet, appelé REImu, qui vise à utiliser les technologies des objets connectés, du Big Data et de l’IA pour enrichir son patrimoine de données, et le valoriser aux bénéfices de ses clients et d’une gestion toujours plus efficiente des réseaux de distribution.
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Tremblay, Diane-Gabrielle, Valérie Psyché, and Amina Yagoubi. "mise en œuvre de l’IA dans les organisations est-elle compatible avec une société éthique?" Ad machina, no. 7 (December 18, 2023): 166–87. http://dx.doi.org/10.1522/radm.no7.1663.

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Cet article expose les compétences essentielles à la gestion de l’intelligence artificielle (IA) dans les organisations en mettant l’accent sur la dimension éthique, mais sans négliger les enjeux d’un point de vue managérial, technique, humain, inclusif et responsable. En effet, dans le contexte de changement associé à la transformation numérique, les organisations qui se numérisent, en intégrant l’IA, ont besoin d’identifier les enjeux éthiques et les compétences requises associées pour gérer des projets d’IA. Les enjeux liés au développement et à la gestion des projets d’IA sont complexes et différents de ceux liés à la gestion traditionnelle des projets informatiques. Cette complexité soulève des questions éthiques, juridiques et de responsabilité sociale (du point de vue de l’équité, de la diversité et de l’inclusion) en matière d’IA; celles-ci auront des implications sur les compétences attendues des gestionnaires de projets d’IA à l’avenir. Notre recherche visait à identifier ces enjeux et à les décrire en matière de compétences, ce que nous avons fait au moyen d’entrevues et de groupes de discussion avec des experts de la communauté de l’IA, dans le contexte plus large d’une recherche sur la gestion de l’IA. Cet article porte surtout sur les enjeux éthiques dégagés de notre revue des écrits et des rencontres avec des experts de l’IA et leur résonance dans l’écosystème d’IA québécois; nous nous concentrons donc ici sur les questions d’éthique, de transformation du marché du travail, de gouvernance et de responsabilité sociale.
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Yennifer Karina Herrera Varela. "Importancia de la alfabetización digital en las zonas rurales." GACETA DE PEDAGOGÍA, no. 47 (November 23, 2023): 315–31. http://dx.doi.org/10.56219/rgp.vi47.2357.

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La incorporación de las tecnologías en las zonas rurales se ha convertido en una problemática evidente, porque las personas no cuentan con una mínima alfabetización en cuanto al manejo y utilización de los recursos tecnológicos que les permita desenvolverse en el contexto de una sociedad digitalizada. Este artículo tuvo como objetivo determinar la importancia de la alfabetización en las comunidades rulares; para esto se realizó una revisión sistemática de tipo documental, utilizando bases de datos (Google Académico, Redalyc, entre otros); luego se seleccionaron y analizaron 20 documentos relacionados con la alfabetización digital. Como resultado se encontraron hallazgos importantes que fueron categorizados en: brecha digital, acompañamiento de tutores, competencia digital, accesibilidad digital y alfabetización digital. Para concluir, la alfabetización digital radica en la incorporación de las nuevas tecnologías desarrollando las competencias básicas para el uso apropiado de estas en los diferentes contextos de la vida cotidiana. ABSTRACT The incorporation of technologies in rural areas has become an obvious problem, because people do not have a minimum level of literacy in terms of the management and use of technological resources that allow them to function in the context of a digitalized society. This article aimed to determine the importance of literacy in rural communities; For this, a systematic documentary review was carried out, using databases (Google Scholar, Redalyc, among others); Then 20 documents related to digital literacy were selected and analyzed. As a result, important findings were found that were categorized into: digital divide, tutor support, digital competence, digital accessibility and digital literacy. To conclude, digital literacy lies in the incorporation of new technologies, developing basic skills for the appropriate use of these in the different contexts of daily life. Key words: Digital Literacy; Digital Divide; Digital Accessibility; digital competence RESUMO A incorporação de tecnologias nas zonas rurais tornou-se um problema evidente, porque as pessoas não têm um nível mínimo de alfabetização em termos de gestão e utilização de recursos tecnológicos que lhes permita funcionar no contexto de uma sociedade digitalizada. Este artigo teve como objetivo determinar a importância da alfabetização nas comunidades rurais; Para isso, foi realizada uma revisão documental sistemática, utilizando bases de dados (Google Scholar, Redalyc, entre outras); Em seguida, foram selecionados e analisados ​​20 documentos relacionados ao letramento digital. Como resultado, foram encontradas descobertas importantes que foram categorizadas em: exclusão digital, apoio dos tutores, competência digital, acessibilidade digital e alfabetização digital. Para concluir, a literacia digital reside na incorporação de novas tecnologias, desenvolvendo competências básicas para a utilização adequada destas nos diferentes contextos da vida quotidiana. Palavras-chave: Alfabetização Digital; Brecha digital; Acessibilidade Digital; competência digital RÉSUMÉ L’intégration des technologies dans les zones rurales est devenue un problème évident, car les gens ne disposent pas d’un niveau minimum d’alphabétisation en termes de gestion et d’utilisation des ressources technologiques qui leur permette de fonctionner dans le contexte d’une société numérisée. Cet article visait à déterminer l'importance de l'alphabétisation dans les communautés rurales; Pour cela, une revue documentaire systématique a été réalisée, à l'aide de bases de données (Google Scholar, Redalyc, entre autres) ; Ensuite, 20 documents liés à la culture numérique ont été sélectionnés et analysés. En conséquence, des résultats importants ont été dégagés, classés dans les catégories suivantes : fracture numérique, soutien des tuteurs, compétence numérique, accessibilité numérique et culture numérique. En conclusion, la culture numérique réside dans l'intégration des nouvelles technologies, en développant les compétences de base pour une utilisation appropriée de celles-ci dans les différents contextes de la vie quotidienne. Mots clés: littératie numérique; Fracture numérique; Accessibilité numérique; compétence numérique
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Kilolo, Rodrigue Tshwana. "La participation citoyenne dans la gestion de la ville de Kikwit." KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 11, no. 1 (2024): 89–97. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6262-2024-1-89.

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La présente étude a scruté la question de la participation de la population de la ville de Kikwit dans sa gestion quotidienne qui doit booster le développement de l’agglomération en sa qualité d’entité territoriale décentralisée (ETD). Les résultats à notre portée tracent un tableau révélateur d’une infériorité numérique. La majorité de cette population n’y adhère pas. Seuls, certains regroupements de la société civile, des femmes, des mouvements citoyens ainsi que des formations politiques tentent d’éveiller la conscience populaire pour l’engagement à la cause commune. Ce désintéressement s’est affirmé conséquemment à la gestion peu rassurante de la ville qui ne sait pas sortir la population du joug de la pauvreté. La population qui aurait dû être le bénéficiaire privilégié de la gouvernance démocratique, se contente par contre des brides et paie un lourd tribut. En outre, le désenchantement populaire est provoqué par la privation à la population de ses moyens d’expression, de contrôle et de sanction des actions des dirigeants. Les élections des dirigeants qui constituent les moyens par excellence d’expression des populations n’ont jamais été organisées depuis l’adoption de la gestion décentralisée de la ville en 2006. Cette situation met en mal le processus décentralisateur, effrite la confiance et envenime la méfiance entre les acteurs. Face à ces problèmes sociaux, nous avons fait des recommandations pour encourager l’adhésion et l’engagement massifs de la population, vecteurs de décollage de la ville et preuves matérielles de la réussite du processus décentralisateur.
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Gizzi, Chiara. "Open Licensing et patrimoine." Informationswissenschaft: Theorie, Methode und Praxis 6, no. 1 (July 9, 2020): 150–81. http://dx.doi.org/10.18755/iw.2020.8.

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Openness ‘ouverture’ est l’un des mots clé de l’époque numérique. Issu du milieu informatique, où l’utilisation massive peut être associée à des monopoles distorsifs du marché, ce concept façonne l’action des institutions culturelles en train de mettre en place des politiques adaptées au partage et à l’accès au patrimoine tout en prenant en compte les possibilités offertes par les moyens techniques, leur durabilité et le respect des droits. En effet, si la démocratisation et la transparence sont mises en avant, ne sont pourtant pas caduques les obligations de tutelle des droits des personnes (droit d’auteur, protection des données personnelles – y inclus le droit à l’image) ; bien au contraire : le contexte numérique a poussé à une adaptation encore en cours du cadre légal. Dans la pratique, on peut facilement constater que souvent les documents nés-numériques, qui seraient déjà adaptés à une diffusion massive, sont consultables seulement sur place et avec des ordinateurs ne permettant aucune forme de téléchargement. Les institutions patrimoniales sont appelées à se positionner et à élaborer une politique qui concilie la mise à disposition, la tutelle des droits et une gestion avisée. Dans ce travail nous faisons état des questions légales et des pratiques de mise à disposition numérique sous le profil des droits d’utilisation et de réutilisation. Notre perspective d’enquête porte sur un champ limité aux collections spéciales (y compris les archives) en bibliothèque et dans ce domaine aux documents textuels et iconographiques publiés ainsi qu’aux inédits. Nous examinons les problématiques posées par le droit d’auteur (et par son évolution récente dans la culture juridique et en général dans la société) et par la protection des droits de la personnalité à la croisée des pratiques bibliothécaires et archivistiques ainsi que les propositions de réforme à l’étude. Une attention particulière comporte l’accessibilité aux reproductions des documents (spécialement des documents uniques) tombés dans le domaine public. Les retours d’expérience et les réflexions actuelles – surtout au niveau européen – dans les institutions patrimoniales montrent les enjeux et les opportunités du changement en cours. En l’absence de contraintes légales externes aux institutions, les choix sont encore plus déterminés par des politiques de numérisation en voie de définition ou de redéfinition. Nous examinons enfin brièvement les projets et la perspective de quelques institutions suisses : l’Universitätsbibliothek Basel, la Zentralbibliothek Zürich (en particulier le projet DigiTUR), les Archives cantonales vaudoises et la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne.
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Brassard, Nancy. "COVID-19 et les retombées positives : l’autre côté de la médaille!" Ad machina, no. 4 (February 26, 2021): 25–38. http://dx.doi.org/10.1522/radm.no4.1241.

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La présente étude, de nature exploratoire, expose les divers aspects positifs issus du confinement lié à la pandémie de la COVID-19 au Québec. Une trentaine d’entretiens informels ont été effectués pour étudier ces perceptions. En somme, les individus ont observé des changements positifs quant à leur rapport à la consommation, leur comportement alimentaire, leur rapport au temps, leur mobilité, leur équilibre personnel, leurs liens communautaires, leur capacité de résilience et leur littératie numérique. Néanmoins, le temps passe et ces aspects positifs, s’ils ne sont pas activés ou préservés, pourraient s’estomper. Si tel est le cas, il ne sera plus possible de s’appuyer sur ceux-ci pour transformer la société vers une gestion bienveillante et le développement des capacités d’apprentissage des organisations. Malgré une intervention rapide et financière des gouvernements, il ne semble pas y avoir de mécanismes mis en place de manière concomitante pour susciter des transformations (p. ex. : l’adaptation des services de restauration, les formations pour les chômeurs, etc.). Ainsi, nous souhaitons mettre en lumière le côté positif du confinement pour encourager les acteurs de la société à se mobiliser en vue de devenir plus résilients et innovateurs dans leurs pratiques pour contribuer au développement de la « nouvelle normalité » ou faire face à de nouvelles vagues ou crises.
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Chevalier, Jean-François, and Alexandra Pasquier. "Après dix années de gestion, déroulement et enseignements issus de la révision d'un plan d'aménagement forestier en République Centrafricaine." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 310, no. 310 (December 1, 2011): 25. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.310.a20456.

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La concession forestière de Ngotto, permis d'exploitation et d'aménagement (Pea 169), en République centrafricaine a fait l'objet d'un des premiers plans d'aménagement de forêt dense humide africaine, en 1997. Il s'agissait alors de mettre en application les premiers résultats de la recherche sur ces écosystèmes complexes, tout en s'appuyant sur de nouveaux outils tels que la cartographie numérique. Ce plan d'aménagement a été mis en ¿uvre dans ses grandes lignes pendant dix années ; des désaccords récurrents sont apparus entre le gestionnaire de la forêt (une composante du projet Ecofac) et l'entreprise Ifb, titulaire exploitant le permis, conduisant progressivement à la remise en cause du scénario d'aménagement par cette dernière. La révision du plan a démarré en 2006, en vue de remettre en adéquation " production durable " et " rentabilité ". La révision en profondeur du scénario d'aménagement a exigé plus d'un an et demi d'étude. Cet exercice nouveau en République centrafricaine s'est appuyé sur un processus aux nombreuses étapes mettant en oeuvre des outils modernes de traitement de l'information, adaptés au cadre institutionnel. L'accent a été mis sur les avancées techniques obtenues depuis 2000 ainsi que sur la concertation avec la société d'exploitation afin d'obtenir une adhésion complète à ce processus. Cette étude riche d'enseignements méthodologiques a été l'occasion de mener une analyse constructive sur les divers motifs de révision se multipliant probablement dans l'avenir. (Résumé d'auteur)
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Maire, Aurélie. "Le domaine artistique contemporain de l’Arctique canadien dans l’environnement numérique." Anthropologie et Sociétés 35, no. 1-2 (November 2, 2011): 209–27. http://dx.doi.org/10.7202/1006387ar.

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Dans l’Arctique canadien, l’accès aux technologies numériques représente un atout majeur, tant au niveau socioculturel que politique et économique, du fait que sa démarche s’inscrit dans deux valeurs hautement prisées dans les sociétés inuit : l’ouverture sur le monde et l’exigence de visibilité. Au Nunavut comme ailleurs, Internet permet de partager les expériences individuelles et collectives, en privilégiant la prise de parole. Dans un contexte où la reproductibilité numérique des oeuvres d’art et des savoirs devient aisément accessible, les modes de gestion des droits d’auteur établis dès les années 1950 sont aujourd’hui remis en question alors que de nouvelles préoccupations d’ordre éthique et moral interviennent. Selon une approche théorique et méthodologique empruntée à l’anthropologie, l’ethnolinguistique et l’histoire de l’art, cette note de recherche propose une réflexion sur les enjeux socioculturels inhérents à l’utilisation d’Internet dans le domaine de la création artistique contemporaine de l’Arctique canadien. Axée sur la double question des droits d’auteur et de propriété intellectuelle, la discussion engagée tente de saisir les systèmes de valeurs inuit qui s’y réfèrent, en relation avec la notion de propriété des idées.
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KITOKO, Armand. "INCIDENCE DES RESEAUX SOCIAUX SUR L’EPANOUISSEMENT DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE DES ETUDIANTS EN RDC. CAS DE LA VILLE DE KISANGANI." IJRDO - Journal of Social Science and Humanities Research 9, no. 7 (July 27, 2023): 1–9. http://dx.doi.org/10.53555/sshr.v9i7.5775.

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Notre choix sur un sujet d’investigation, c’est un exercice aussi difficile, surtout dans le domaine des sciences de société. Mais le choix que nous avons opéré est justifié par le souci de fournir quelques conseils sur la manière dont les étudiants doivent utiliser les réseaux sociaux. Ainsi, de tout ce qui précède, notre intérêt pour cette étude est triple : sur le plan social, scientifique ainsi que personnel. Sur le plan social, cette étude permet de relever et d’analyser l’interactivité de l’utilisation à travers les réseaux sociaux, c’est-à-dire la manière dont les réseaux sociaux sont venus bouleverser le monde traditionnel. Sur le plan scientifique, notre étude ouvre une réflexion sur la problématique de l’utilisation des réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp, entant que sites et d’acquisition d’une bonne appréhension des réseaux sociaux ; mais aussi, ce travail restera une référence pour les futurs chercheurs désirant approfondir leurs études sur les TIC, en général, et les réseaux sociaux, en particulier. Sur le plan personnel ou pratique : l’intérêt porté sur ce sujet est parti d’une curiosité personnelle dans le domaine de l’utilisation des réseaux sociaux chez les étudiants de la ville de Kisangani. Les réseaux sociaux sont devenus omniprésents dans notre vie quotidienne. Depuis leur invention et l’utilisation de téléphone cellulaire, ses services sont consommés à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Les jeunes en général et les étudiants de la ville de Kisangani en particulier sont, 24 heures sur 24, connectés grâce au réseau mobile accessible à partir de leur téléphone cellulaire. Cependant, leur moralité est entamée car, les réseaux sociaux sont comme des nouvelles voitures puissantes lancées sur les routes de l’internet sans code de conduite ; les dérapages et les accidents sont évidents. L’utilisation des réseaux sociaux joue un grand rôle dans le renforcement de la sociabilité, surtout des jeunes individus. Les utilisateurs les plus actifs sur les réseaux sociaux sont également ceux qui ont une vie sociale plus remplie. Plus les utilisateurs en disant sur eux, plus ils mettent à jour leur profil régulièrement et plus ont « des amis ». La communication et les relations entre les individus et les groupes sociaux sont modifiées, la distance géographique entre les peuples laisse place à une proximité numérique. Ils s’offrent comme étant des outils avec lesquels les individus peuvent entrer en contact avec facilité, les uns avec les autres à travers l’écran. Cependant, les réseaux sociaux proposent de nombreux enjeux comme la gestion de son identité en ligne ainsi que sa réputation, la distraction exagérée, etc. Après une observation faite, nous avons constaté que les étudiants font partie de grands utilisateurs de réseaux sociaux dans la ville de Kisangani. Par le souci de relever quelques inconvénients qui proviennent des réseaux sociaux, nous avons jugé bon de mener une étude sur « Incidence des réseaux sociaux sur l’épanouissement de la culture scientifique des étudiants en RDC », en particulier la ville de Kisangani.
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Muñoz-Martínez, J. E. "Uso de las tecnologías de información y comunicación en la gerencia de las instituciones educativas." GACETA DE PEDAGOGÍA, no. 47 (November 23, 2023): 65–82. http://dx.doi.org/10.56219/rgp.vi47.2344.

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En el contexto actual, las TIC desempeñan un papel central en la redefinición de diversos aspectos de la sociedad, incluida la gerencia educativa. Esta investigación explora la integración estratégica de las TIC en instituciones educativas y tuvo como objetivo describir el mecanismo de comunicación sustentado en las TIC que brindó información sobre los procesos institucionales a la comunidad educativa de la Institución Educativa Carlos Restrepo Araujo de Bosconia, Cesar – Colombia. A través del uso de herramientas de comunicación digital se buscó enriquecer la difusión de procesos institucionales. La investigación de tipo no experimental de campo abordó una muestra de 74 individuos de la comunidad educativa, identificando aspectos a nivel administrativo, comunitario y tecnológico que fomentaron el uso comunicativo de las herramientas TIC en los hogares, trascendiendo su función de entretenimiento. Se concluyó sobre la necesidad de ampliar los canales de comunicación apoyados en las TIC para lograr una mayor interacción con la comunidad educativa. ABSTRACT In the current context, ICT play a central role in redefining various aspects of society, including educational management. This research explores the strategic integration of ICT in educational institutions and aims to describe the communication mechanism supported by ICT, which provides information about institutional processes to the educational community of the Educational Institution Carlos Restrepo Araujo in Bosconia, Cesar - Colombia. Through the use of digital communication tools, we seek to enrich the dissemination of institutional processes. The non-experimental field investigation approached a sample of 74 individuals from the educational community, identifying aspects at the administrative, community and technological level that encouraged the communicative use of ICT tools in homes, transcending their entertainment function. It concluded on the need to expand communication channels supported by ICT to achieve greater interaction with the educational community. Key words: Manager; TIC; Community; Communication RESUMO No contexto atual, as TIC desempenham um papel central na redefinição de vários aspectos da sociedade, incluindo a gestão educacional. Esta pesquisa explora a integração estratégica das TIC nas instituições de ensino e tem como objetivo descrever o mecanismo de comunicação apoiado pelas TIC, que fornece informações sobre processos institucionais à comunidade educacional da Instituição Educacional Carlos Restrepo Araujo em Bosconia, Cesar - Colômbia. Através da utilização de ferramentas de comunicação digital, procuramos enriquecer a divulgação dos processos institucionais. A investigação de campo não experimental abordou uma amostra de 74 indivíduos da comunidade educativa, identificando aspectos ao nível administrativo, comunitário e tecnológico que incentivaram a utilização comunicativa das ferramentas TIC nas residências, transcendendo a sua função de entretenimento. Concluiu-se sobre a necessidade de ampliar os canais de comunicação apoiados nas TIC para conseguir uma maior interação com a comunidade educativa. Palavras-chave: Gerente; TIC; Comunidade; Comunicação RÉSUMÉ Dans le contexte actuel, les TIC jouent un rôle central dans la redéfinition de divers aspects de la société, notamment la gestion de l'éducation. Cette recherche explore l'intégration stratégique des TIC dans les établissements d'enseignement et vise à décrire le mécanisme de communication soutenu par les TIC, qui fournit des informations sur les processus institutionnels à la communauté éducative de l'établissement éducatif Carlos Restrepo Araujo de Bosconia, Cesar - Colombie. Grâce à l’utilisation d’outils de communication numérique, nous cherchons à enrichir la diffusion des processus institutionnels. L'enquête de terrain non expérimentale a approché un échantillon de 74 individus de la communauté éducative, identifiant les aspects au niveau administratif, communautaire et technologique qui encourageaient l'utilisation communicative des outils TIC dans les foyers, transcendant leur fonction de divertissement. Il a conclu sur la nécessité d'élargir les canaux de communication soutenus par les TIC pour parvenir à une plus grande interaction avec la communauté éducative. Mots clés : Directeur; TIC; Communauté; Communication
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Areola, o. "Geospatial Technologies for Resource Development in Nigeria." Journal of Geospatial Science and Technology 1, no. 1 (November 1, 2014): 1–16. http://dx.doi.org/10.54222/afrigist/jgst/v1i1.1.

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Guest Lecture delivered on the occasion of the conference on Geospatial Technologies and Digital Cartography for national security, tourism, and disaster management, organized by the Geoinformation Society of Nigeria (GEOSON) and the Nigerian Cartographic Association (NCA), in technical collaboration with the African Regional Centre for Training in Aerospace Surveys (RECTAS), which was held in RECTAS in November 2021. Conférence invitée prononcée à l'occasion de la conférence sur les technologies géospatiales et la cartographie numérique pour la sécurité nationale, le tourisme et la gestion des catastrophes, organisée par la Geoinformation Society of Nigeria (GEOSON) et la Nigerian Cartographic Association (NCA), en collaboration technique avec l'African Centre régional de formation aux levés aérospatiaux (RECTAS), qui s'est tenu à RECTAS en novembre 2021.
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Roux, Camille, and Frédéric Bioret. "Prodrome des végétations de France 2." BIOM 5, no. 1 (April 30, 2024). http://dx.doi.org/10.52497/biom.v5i1.347.

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Le Prodrome des végétations de France (PVF) est un projet initié par Jean-Marie Géhu dès 1994 et qui s’inscrit dans la continuité des premiers travaux de synthèse phytosociologique à l’échelle européenne, nommés « prodromes » par Josias Braun-Blanquet et Rheinhold Tüxen. En 2006, la Société Française de Phytosociologie (SFP) décide de lancer le projet d’une deuxième version, le PVF2, consistant en la déclinaison des classes des végétations françaises jusqu’au niveau de l’association végétale et de ses éventuelles subdivisions. Le PVF est une œuvre collective, consensuelle et soumise à un processus d’évaluation par les pairs au sein de la SFP, préalablement à la soumission de l’article dans une revue. Ce projet est dès le départ conduit sous l’égide du ministère de l’écologie, en collaboration étroite avec le Muséum national d’Histoire naturelle, les conservatoires botaniques nationaux et l’office national des forêts. Actuellement le PVF2 compte 43 classes déjà publiées, de 2009 à 2020, cette première étape correspondant à un peu plus de 50 % du travail. La publication de ce Tome 1 du Prodrome des végétations de France 2 permet au lecteur d’avoir accès, dans un ouvrage unique, aux résultats des 46 publications réalisées depuis 2009. Cet ouvrage fournit une information globale et synthétique, en renvoyant la description détaillée des associations végétales aux articles publiés. Une clé écologique générale permet de situer l’ensemble des classes du Prodrome. Dans le cas des classes qui n’ont pas fait encore l’objet d’une déclinaison jusqu’au niveau de l’association végétale, la mention « (PVF1) » figure à côté du nom de la classe. Dans l’édition numérique, un lien renvoie au synsystème correspondant dans le PVF1. Dans le cas des 43 classes déclinées jusqu’à l’association est donnée en tête de chapitre la référence bibliographique du ou des article(s) du PVF2 concerné(s), l’édition numérique permettant d’accéder à ces articles initiaux. La liste complète des associations présentes en France, assorties de leur numéro de fiche, qui renvoie à la présentation détaillée de l’association dans l’article initial, est donnée. Cet ouvrage fournit également un index synonymique des syntaxons d’unités supérieurs, ainsi qu’un index des syntaxons valides, ou tout au moins retenus comme tels dans les différents articles du PVF2. La bibliographie en fin d’ouvrage rassemble les références bibliographiques des classes du PVF2. Le PVF2 représente un outil de référence précieux pour la compréhension des végétations à l’échelle biogéographique du territoire national mais aussi à l’échelle plus locale. D’une manière générale, le synsystème proposé s’inscrit dans les perspectives d’évolution de la classification phytosociologique, vers un système plus cohérent sur le plan structural et dynamique. Il constitue une base typologique pour la cartographie et joue pleinement son rôle dans une politique de gestion et de conservation des espaces naturels, en particulier dans le cas de la directive de l’union européenne « Habitats, Faune, Flore » du 21 mai 1992.
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Hagmann, Jonas. "Globalizing Control Research: The Politics of Urban Security in and beyond the Alaouite Kingdom of Morocco." Journal of Global Security Studies, April 2, 2021. http://dx.doi.org/10.1093/jogss/ogab004.

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Abstract How do urban security assemblages evolve? Scholars inspired by Deleuze's Control Thesis detect profound shifts in the ways security operates. Different to Foucault's disciplinary logics, they argue, security assemblages now rely intimately on expanding casts of policing agents, digital surveillance, and statistical knowledge(s). They reach beyond enclosures and national borders, and they challenge democratic politics ever more forcefully. Whether this general trajectory of security management holds true across the global cityscape is yet far from evident. Not only do most studies of contemporary control draw conclusions from European and North American cases exclusively. Many also reproduce and project abroad distinctively Eurocentric assumptions about state–society relations, governance, and insecurity. This article foregrounds and problematizes these penchants. It then looks at the Moroccan city of Marrakech to detail how urban security assemblages may evolve in different ways, at other speeds, and following different steering logics than what is generally set out by research on control. The article concludes with a discussion of how insights offered by places such as Marrakech contribute to more robust, analytically refined, and globally inclusive research on the contemporary politics of urban security. Résumé Comment les dispositifs de sécurité urbaine évoluent-ils? Des chercheurs inspirés par la thèse sur la société de contrôle de Deleuze ont détecté de profonds changements dans les manières dont la sécurité opère. Ces chercheurs se différencient de la logique disciplinaire de Foucault en soutenant que les dispositifs de sécurité reposent maintenant étroitement sur l’élargissement de la sélection des agents impliqués dans les forces de police, la surveillance numérique et les connaissances statistiques. Ils franchissent les clôtures et les frontières nationales et remettent en question les politiques démocratiques avec toujours plus de force. Il est cependant loin d’être évident que cette trajectoire générale de la gestion de la sécurité concerne la globalité des espaces urbains. Non seulement la plupart des études du contrôle contemporain tirent exclusivement des conclusions de cas européens et nord-américains. Mais en plus de cela, nombre d’entre elles reproduisent et projettent à l’étranger des hypothèses typiquement eurocentriques sur les relations entre l’état et la société, la gouvernance et l’insécurité. Le présent article met en avant et problématise ces inclinaisons. Il examine ensuite la ville marocaine de Marrakech pour détailler dans quelle mesure les dispositifs de sécurité urbaine peuvent évoluer de différentes manières, à d’autres rythmes, et suivant des logiques d’orientation différentes de celles qui sont généralement exposées par les études sur le contrôle. Il conclut par une discussion sur la façon dont les renseignements offerts par des lieux tels que Marrakech contribuent à rendre les recherches sur les politiques contemporaines de sécurité urbaine plus solides, plus affinées sur le plan analytique et plus mondiales. Resumen ¿Cómo evolucionan los grupos de seguridad urbana? Los académicos inspirados en la tesis del control de Deleuze detectan profundos cambios en las formas en que la seguridad opera. Argumentan que, a diferencia de la lógica de la disciplina de Foucault, los grupos de seguridad ahora dependen íntimamente de los modos en expansión de los agentes de vigilancia policial, la vigilancia digital y los conocimientos estadísticos. Traspasan los cercados y las fronteras nacionales y desafían la política democrática de manera cada vez más contundente. Aún no es para nada evidente si esta trayectoria general de la gestión de seguridad persiste en todo el panorama urbano global. La mayoría de los estudios del control contemporáneo no solo saca conclusiones de casos europeos y norteamericanos de manera exclusiva, sino que también muchos reproducen y proyectan en el extranjero suposiciones distintivamente eurocéntricas sobre las relaciones entre el estado y la sociedad, el gobierno y la inseguridad. Este artículo coloca en primer plano y problematiza estas inclinaciones. Luego, analiza la ciudad marroquí de Marrakech para detallar de qué manera los grupos de seguridad urbana pueden evolucionar de diferentes maneras, a otras velocidades, y siguiendo diferentes lógicas de vigilancia que las que generalmente se presentan a través de la investigación sobre el control. El artículo finaliza con un debate sobre cómo los conocimientos que ofrecen los lugares como Marrakech contribuyen a investigaciones más sólidas, perfeccionadas en términos analíticos y globalmente inclusivas sobre la política contemporánea de la seguridad urbana.
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Koné, Tahirou, and Moussa Coulibaly. "Intelligence Artificielle et gestion de la relation client à Jumia CI : Du chatbot à la déshumanisation de la relation client." L’Afrique dans l’IA 15 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/123iw.

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Dans un environnement économique fortement concurrentiel accentué par la transformation numérique des sociétés, les entreprises déploient de plus en plus l’Intelligence Artificielle pour réaliser des économies de marché et ainsi améliorer la gestion de la relation client. Les chatbots figurent parmi les applications dotées d’IA les plus pratiques pour la relation client, d’autant plus qu’ils assurent le travail d’assistant virtuel grâce aux conseils prédictifs et parfois aux contenus personnalisés. Dans notre démarche, nous nous intéressons au modèle de Jumia Côte d’Ivoire, une entreprise de commerce en ligne. Nous partons du postulat que le chatbot en tant que technologie numérique développée grâce à l’IA altère la dimension humaine dans la relation client. Notre travail tente de questionner son impact dans la gestion de la relation client afin d’en jauger la capacité à se substituer à l’humain.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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