Добірка наукової літератури з теми "Séismes – Prévision – Gestion du risque"

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Статті в журналах з теми "Séismes – Prévision – Gestion du risque":

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Pla, Guillaume, Julien Crippa, Abdelatif Djerboua, Octavian Dobricean, Frédéric Dongar, Allan Eugene, and Mireille Raymond. "ESPADA : un outil pour la gestion en temps réel des crues éclairs urbaines en pleine modernisation." La Houille Blanche, no. 3-4 (October 2019): 57–66. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2019027.

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Анотація:
La ville de Nîmes est un territoire particulièrement exposé au risque inondation, et notamment aux crues torrentielles. Si aucun cours d'eau majeur n'est présent dans sa zone urbaine dense, ce sont les cadereaux, fossés de garrigues, qui sont en charge de la collecte du ruissellement et traversent la ville. Les évènements méditerranéens, des bassins versants de taille réduite (au plus 30 km2) et de nature karstique ainsi qu'une configuration en piémont sont autant de facteurs à l'origine de ruissellement potentiellement conséquent avec débordements majeurs sur la ville, de type crues-éclairs. Suite aux inondations du 3 octobre 1988, la ville de Nîmes a lancé une politique ambitieuse de prévention du risque inondation, incluant un aménagement important des cadereaux. Dans cette démarche, elle se dote en 2004 d'un système d'alerte et d'aide à la gestion de crise permettant de prévoir le risque inondation : ESPADA (Evaluation et suivi des précipitations en agglomération pour devancer l'alerte). L'objectif est de prévoir les débits des cadereaux à échéance maximale 1 h 30, en exploitant un modèle hydrologique intégrant une représentation fine du fonctionnement karstique. Dans le cadre de son Programme d'actions de prévention des inondations (PAPI), la ville de Nîmes a débuté en 2014 la modernisation du système ESPADA avec pour objectif d'améliorer la qualité des données d'entrée du système temps réel (pas de temps 5 min). Un réseau radio de collecte fiabilisée des capteurs hydrométéorologiques de la Ville a été mis en place, assurant également la collecte de postes du SPC-GD (Service de prévision des crues du Grand Delta). Parallèlement, un outil radar d'observation et prévision de pluie au pixel 500 m, échelle adaptée aux contraintes hydrologiques locales, a été développé, incluant une calibration de la donnée par exploitation des données des postes pluviographiques disponibles. Dans le cadre de la seconde étape de cette modernisation, le modèle de prévision du système est retravaillé afin de fonctionner en continu au pas de temps 5 min. La propagation est gérée via un modèle hydraulique 1D. Par ailleurs, les données limnigraphiques sont utilisées en temps réel afin de réajuster les valeurs de débits et les niveaux des bassins de rétention. De même, une interface en ligne est en cours de développement, permettant une utilisation efficace des outils par l'ensemble des acteurs de la gestion de crise. À terme, il est prévu de mettre à disposition de la population une partie des informations associées au système ESPADA via une interface de type Vigicrues.
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Jacopin, Bertrand, Emilie Andries, Yohann Beureno, Fabienne Mercier, Pierre-Yves Valantin, and Yann Laborda. "Atlas dynamique des zones inondables : outil operationnel d'aide à la décision." La Houille Blanche, no. 1 (February 2019): 13–18. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2019002.

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Анотація:
Le Syndicat Mixte d'Aménagement de la Vallée de la Durance (SMAVD) s'attache depuis de nombreuses années à compléter les portés à connaissances règlementaires par des études hydrauliques spécifiques. Pour cela, le SMAVD construit et exploite des modèles numériques Telemac 2D, qui, fréquemment mis à jour, reflètent fidèlement les mécaniques complexes d'inondation du secteur. Pour répondre aux besoins de ses communes membres et après un audit des acteurs de la prévention des risques, il est apparu prioritaire au SMAVD de développer un outil permettant de se préparer aux inondations, de transformer les prévisions de débits en prévision de zones inondables potentielles (ZIP). Sur un premier tronçon de rivière équipé de très nombreux ouvrages anciens peu fiables, les hydrauliciens du SMAVD ont élaboré une méthodologie de modélisation du cours d'eau permettant de représenter les conséquences aléatoires liées à la tenue ou à la rupture des ouvrages. Une gamme étendue de débits de débits de crue a été modélisée. La représentation graphique des résultats a été mise au point dans le cadre d'une large concertation : en étroite collaboration avec les représentants de la commune pilote de Villelaure (84) puis avec l'ensemble des utilisateurs identifiés. L'Atlas Dynamique des Zones Inondables (AZI) de la Durance constitue le document pivot des plans communaux de sauvegarde, un outil de mesure des conséquences des potentielles ruptures d'ouvrages, le chainon manquant entre prévision de débit et prévision d'inondation mais également une aide précieuse lors des projections opérationnelles des services de secours. Première action mise en œuvre dans la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) de la Durance, le projet AZI se déploie en régie interne au sein du SMAVD. Il couvre plus de 100 km de rivière. Il contribue au projet national Viginonde en mettant à disposition du Service de Prévision des Crues les différentes couches SIG des Zones Inondables Potentielles. L'outil sera par ailleurs largement partagé, avec entre autres les gestionnaires routiers, les communes et EPCI, les SDIS...
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Paranque, Bernard, Dorothée Rivaud-Danset, and Robert Salais. "Évaluation de la performance et maîtrise du risque des entreprises industrielles françaises." Revue internationale P.M.E. 10, no. 3-4 (February 16, 2012): 11–38. http://dx.doi.org/10.7202/1009028ar.

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Pour un prêteur, l’appréciation qualitative des actifs d’une entreprise est une étape cruciale dans la prise de décision d’accorder ou non du financement. L’objet de cet article est de montrer que la difficulté de l’évaluation, source de rationnement des capitaux, vient de la diversité croissante des produits, des marchés et, par voie de conséquence, des actifs requis. Les méthodes généralement mobilisées ne nous permettent pas d’appréhender cette pluralité des situations économiques et financières. Les travaux empiriques menés reposent sur une classification ascendante hiérarchique réalisée sur un échantillon de PME françaises pour lesquelles on dispose d’informations quantitatives et qualitatives. Nous montrons qu’il y a plusieurs manières d’être rentable pour une entreprise, sans qu’il existe pour autant de critères autorisant à les hiérarchiser a priori. Les classes d’entreprises s’opposent par le marché auquel s’adresse le produit (générique ou dédié) et par /’organisation (actifs spécifiques ou standard). En revanche, la structure du capital et la rentabilité diffèrent peu d’une classe d’entreprises à l’autre. L’homogénéité obsen/ée au passif traduirait la difficulté des prêteurs à identifier les entreprises selon leur qualité, c’est-à-dire leur capacité à mettre en œuvre un « système d’action » que nous définissons comme un choix de produits et d’organisation qui soit cohérent et donc rentable. L 'article conclut à la nécessité d’une lecture de la performance qui reconnaisse cette diversité des systèmes d’action et valorise la cohérence de l’entreprise tant à l’interne qu’avec son environnement. Cette approche permet d’améliorer les capacités de prévision, et donc de gestion, du risque de crédit.
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Marty, Renaud, Yoann Faucard, Pierre-Adrien Hans, Didier Reinbold, and Lionel Berthet. "Se préparer pour une meilleure anticipation des crues, premier bilan des actions entreprises par le service de prévision des crues Loire-Cher-Indre." La Houille Blanche, no. 1 (February 2019): 26–32. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2019004.

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Lors d'un événement hydrométéorologique, les services de prévision des crues (SPC) réalisent, expertisent des prévisions des crues et diffusent des informations auprès de gestionnaires de crise et du grand public, au travers de la vigilance crues et de prévisions publiées sur Vigicrues. La qualité et la compréhension des messages de vigilance, des prévisions des crues et des inondations sont principalement appréciées lors de tels événements. Pour un SPC, se préparer à de tels événements est capital. Cela conduit à mener une analyse régulière des pratiques au sein des services opérationnels, à préparer les échanges avec les partenaires et les gestionnaires de crise, hors temps de crise. En complément des retours d'expérience établis à l'issue d'événements, les exercices de mise en situation proche des conditions opérationnelles sont essentiels pour consolider les connaissances et tester les organisations et pratiques opérationnelles. L'organisation de la gestion de crise face au risque d'inondation attribue un rôle important aux missions de référent départemental inondation. La bonne compréhension des prévisions, de la vigilance et des cartes d'inondation potentielle dépend de l'articulation et de la communication entre ces missions et les SPC. Les exercices construits ces dernières années au SPC Loire-Cher-Indre ont permis de renforcer l'estimation des incertitudes et l'expertise humaine, d'améliorer la communication entre les différents acteurs et, ainsi de mieux anticiper les crues.
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Taïbi, Sabrina, Ayoub Zeroual, and Naziha Melhani. "Evaluation de deux méthodes de correction de biais des sorties de modèles climatiques régionaux Cordex-Africa pour la prévision des pluies : cas du bassin côtier oranais." Proceedings of the International Association of Hydrological Sciences 384 (November 16, 2021): 213–18. http://dx.doi.org/10.5194/piahs-384-213-2021.

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Abstract. Ce travail vise à évaluer les pluies simulées issues des sorties de modèles climatiques régionaux Cordex-Africa dans le bassin côtier oranais en Algérie. Pour cela les simulations du modèle RCA4 (Rossby Centre Atmosphere model, version 4) forcé par deux modèles de circulation globale (MPI-ESM-LR et CNRM-CM5) sous deux scenarios de forçages radiatifs «Representative Concentration Pathways» (RCPs) RCP 4.5 et RCP 8.5 sont comparées aux pluies observées au niveau de cinq stations pluviométriques, au cours de la période de contrôle 1981–2005 à l'échelle mensuelle. Les données futures simulées sont ensuite corrigées à l'aide de deux méthodes de correction de biais, à savoir, la méthode quantile-quantile et la méthode Delta, afin de mieux analyser leur évolution au cours de la période de projection 2075–2099. Les coefficients d'échange estimés au cours de la période 2075–2099 montrent que les simulations corrigées par la méthode Delta sont moins biaisées que les simulations corrigées par la méthode quantile-quantile. L'analyse de l'évolution future des pluies met en évidence une réduction de −12 % à −38 % d'ici la fin du 21ème siècle selon le RCP 4.5. Cette réduction qui est encore plus importante selon le scénario pessimiste RCP 8.5, risque d'affecter la disponibilité des ressources en eau dans la région qui a connu par le passé une période de sècheresse sévère et persistante. Enfin, cette étude peut être utilisée comme outil d'aide à la décision destiné aux parties prenantes de la gestion intégrée des ressources en eau et de l'agriculture. Néanmoins, pour une meilleure appréciation des impacts socio-économiques, une étude plus approfondie en considérant plusieurs modèles climatiques et d'autres paramètres climatiques, est recommandée.
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DOREAU, M., R. BAUMONT, and J. M. PEREZ. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 24, no. 5 (December 8, 2011): 411–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3274.

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Les impacts environnementaux liés aux productions animales sont pris en considération depuisau moins deux décennies. Mais jusqu’à une date récente, ils étaient considérés comme des «dommagescollatéraux» résultant de la nécessité de nourrir la planète. Depuis le rapport de la FAO«Livestock’s long shadow» (Steinfeld et al 2006), les préoccupations environnementales liées enparticulier aux gaz à effet de serre (GES) ont pris une importance croissante auprès des acteursdes filières animales et des décideurs politiques. Elles sont désormais au centre de la réflexion surle développement de l’élevage. En témoignent des documents dépassant le cadre de l’agriculturecomme la publication des propositions du «Grenelle 2» par le gouvernement français, ou la feuillede route de l’Union Européenne pour une baisse drastique des émissions de gaz carbonique àl’échéance de 2050. En fait, le problème est planétaire, car la consommation mondiale de produitsanimaux augmente, tendance appelée à se poursuivre en raison de l’évolution démographiqueet de l’accroissement de la part des produits animaux dans l’alimentation dans les pays endéveloppement et émergents (Gerber et al 2011). La revue INRA Productions animales a publié depuis plusieurs années de nombreux articlesrelatifs aux relations entre élevage et environnement, analysées sous divers angles. Récemmentdes articles relatifs aux polluants ou aux aspects environnementaux plus globaux ont été publiésdans le cadre de trois numéros thématiques : «Porcherie verte» avec notamment des articles surles éléments à risque et les émissions gazeuses lors de la gestion des effluents (Bonneau et al2008a, b), «Les nouveaux enjeux de la nutrition et de l’alimentation du porc» avec un article surles relations entre nutrition et excrétion de polluants (Dourmad et al 2009), et «Elevage en régionschaudes» avec un article consacré aux impacts et services environnementaux (Blanfort et al2011). Des articles ont également été publiés sur la quantification des émissions de méthane parles animaux d’élevage en France (Vermorel et al 2008) et sur la modélisation des émissions deméthane chez les ruminants (Sauvant et al 2009). Enfin, les moyens de réduire les rejets porcinset avicoles par la génétique ont été analysés (Mignon-Grasteau et al 2010). A signaler aussi lenuméro spécial «Elevage bio» en 2009, qui analysait les systèmes d’élevage biologique sans toutefoisdiscuter leurs avantages au plan environnemental. La réduction des émissions de GES par l’élevage est devenue un enjeu majeur des recherchessur les systèmes d’élevage et en nutrition animale. Ce dossier composé de quatre articles estconsacré aux GES en élevage bovin en mettant l’accent sur le méthane. En effet dans la plupartdes systèmes laitiers et à viande, le méthane est le gaz à effet de serre qui contribue le plus auxémissions, exprimées en équivalent gaz carbonique, comme le montre le premier article (Dollé etal 2011) qui replace les émissions de méthane dans l’ensemble des émissions de gaz à effet deserre. Un travail considérable a été réalisé pour évaluer et comparer les systèmes français, et lesINRA Productions Animales, 2011, numéro 5situer dans un contexte plus global : depuis quelques années les émissions induites par des systèmesd’élevage très divers sont étudiées dans le monde, principalement en Europe. Le deuxièmearticle (Sauvant et al 2011) analyse les relations étroites entre la production de méthane et les fermentationsdans le rumen selon la nature du régime alimentaire, puis discute la précision des principaleséquations empiriques de prévision de la production de méthane, ainsi que des modèlesmécanistes qui ont été développés. Des voies d’amélioration sont proposées. Dans un troisièmearticle (Popova et al 2011), les mécanismes de production de méthane dans le rumen sont analysés.Un intérêt particulier est porté au rôle des Archaea méthanogènes, microorganismes qui constituentun domaine spécifique du règne vivant et qui sont les seuls à produire du méthane à partirde l’hydrogène. La compréhension des mécanismes est un élément majeur pour prévoir les effetspossibles d’une ration, d’un additif, d’une biotechnologie sur la production de méthane. Laconnaissance actuelle de ces effets est présentée dans un quatrième article (Doreau et al 2011),centré sur les résultats obtenus in vivo. Il est en effet important de confronter les annonces faitesà partir d’essais in vitro, ou d’un seul essai in vivo mené sur le court terme, aux résultats d’étudesapprofondies reposant sur une base expérimentale solide. Ce dossier dresse un bilan des recherches et de l’état des connaissances sur le méthane entérique,et mentionne les principaux leviers d’action pour réduire les émissions des trois principauxgaz à effet de serre. Une vision plus large nécessiterait le développement d’aspects complémentaires.En premier lieu, celui des émissions de méthane et de protoxyde d’azote liées aux effluents.Elles sont toutefois très mal connues et éminemment variables, comme l’ont souligné Hassounaet al (2010) qui ont développé une méthode permettant de les évaluer en bâtiments. En deuxièmelieu, l'impact des nombreuses voies permettant de réduire les émissions de protoxyde d'azote auchamp doit être évalué. Ainsi, serait nécessaire une analyse portant sur les différents moyens permettantde limiter la fertilisation azotée minérale (fertilisation «de précision», recours aux légumineuses,inhibition des réactions de nitrification/dénitrification dans les sols, meilleure gestiondu pâturage…) qui sont seulement évoqués dans le texte de Dollé et al (2011). Enfin, la séquestrationde carbone par les prairies doit être prise en compte dans l’analyse de la contribution desélevages de ruminants au réchauffement climatique. Les valeurs actuellement retenues sont probablementsous-estimées (Soussana et al 2010), mais les résultats récents mettent en évidence unetrès grande variabilité de ce stockage de carbone, liée non seulement au type de végétation et auxconditions pédologiques, mais aussi, entre autres, au type d’exploitation par les animaux et auxaléas climatiques (Klumpp et al 2011). Le réchauffement climatique est actuellement considéré par les médias et les décideurs politiquescomme l’urgence en termes de protection de notre environnement. Cela ne doit pas faireoublier qu’il est nécessaire de prendre en compte simultanément l’épuisement de certaines ressourcescomme l’énergie fossile et les phosphates, la raréfaction des réserves en eau, la compétitionpour les surfaces agricoles, et la pollution de l’air, des sols et de l’eau par différentes moléculesminérales et organiques. L’analyse des impacts environnementaux, en tant que composantede la durabilité des systèmes d’élevage, doit donc être multifactorielle et prendre également encompte les services environnementaux et sociétaux de l’élevage, une activité qui fait vivre plusd’un milliard d’habitants de notre planète.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Vrins, Frédéric. "Focus 30 - mars 2023." Regards économiques, March 30, 2023. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2023.03.30.01.

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Le 17 mars 2023, Silicon Valley Bank (SVB), 16ème banque aux Etats-Unis par sa taille, déposait le bilan. Le jour même, l’action de Crédit Suisse, 17ème plus grande banque d’Europe, chutait de plus de 60% et sera rachetée deux jours plus tard par son principal concurrent, UBS, sous la pression du gouvernement helvète. Autour du 15 mars, les principales valeurs bancaires européennes perdaient plus de 10%, lâchant près de 20% en un mois. On peut donc légitimement se demander si nous ne sommes pas sur le point de revivre le scénario d’une crise bancaire mondiale avec les effets que l’on connait. La question se pose : faut-il avoir peur de nos banques ? La régulation est-elle assez stricte ? Les institutions qui dépendent du régulateur bancaire européen n’ont jamais été aussi solides, mais les réactions des investisseurs, y compris des épargnants, peuvent créer de grosses turbulences. En 2008, la crise financière trouvait son origine dans les subprimes. Via la titrisation, ces crédits hypothécaires toxiques se sont retrouvés sur le bilan d’un grand nombre de banques (voir le numéro 64 de Regards économiques). Ne connaissant pas précisément l’exposition des autres institutions financières à ces produits, la méfiance contamina l’ensemble du secteur et le robinet des liquidités interbancaires fut coupé. La crise de 2008 révéla au grand jour le risque de liquidité des banques (à savoir le risque de ne pas pouvoir se refinancer), y compris de celles présentant un risque systémique. Elle mena à des réformes importantes dans la régulation bancaire, notamment via l’introduction des ratios de liquidités de Bâle III (Leverage Coverage Ratio, LCR et Net Stable Funding Ratio, NSFR) destinés à mesurer les risques associés (voir le numéro 96 de Regards économiques). Les problèmes de SVB et de Crédit Suisse ont des origines différentes, mais engendrent le même climat de méfiance et de panique dans le secteur. Le cas de SVB La faillite de SVB est malheureusement un exemple tout à fait classique d’une gestion catastrophique : un bilan de 212 milliards de dollars composé notamment, côté passif, d’environ 173 milliards de dépôts (essentiellement d’entreprises) et, du côté actif, de 112 milliards de titres à revenu fixe, principalement des créances garanties par des institutions bénéficiant du support du gouvernement américain (MBS) ainsi que des bons du Trésor de maturité supérieure à 10 ans. Malgré l’excellente qualité de ces titres, le bilan de la banque californienne était fort déséquilibré, car très exposé au risque de taux d’intérêt : l’augmentation des taux à 10 ans de 1,5% à 4% au cours de l’année 2022 [1] aura entrainé une perte de valeur sur ces titres de près de 15 milliards de dollars, ce qui correspond à la quasi-totalité des 16 milliards de dollars que comptaient les fonds propres de haute qualité (Core Equity Tier 1, CET1) de la banque [2]. Le plus surprenant dans cette histoire est que SVB était tout à fait consciente de sa large exposition au risque de taux, comme l’attestent des rapports de risque datant de 2021. Il est probable qu’elle n’y ait pas suffisamment porté attention, ayant l’intention de détenir ces actifs jusqu’à leur maturité (l’autre explication proviendrait d’une absence de gestion de risque, le poste de directeur financier (CRO) étant resté vacant pendant la quasi-totalité de 2022 [3]). Le faible rendement des titres détenus (qu’on estime à environ 2%) ne permettait pas à SVB de répercuter sur ses dépôts l’augmentation brutale des taux décidée par la FED. Le doute quant à la solidité de la banque s’était immiscé, et la chute fut précipitée par le retrait massif des dépôts issus d’entreprises (très réactives aux taux offerts), et dont la plupart excédaient le seuil de protection garantie de 250.000 dollars. On estime qu’environ 97% des 173 milliards dépôts de SVB provenaient d’entreprises, une situation très inhabituelle dans la mesure où les dépôts dans les banques de détail proviennent en général majoritairement des particuliers (moins réactifs à une variation de taux et avec des montants se situant souvent sous la garantie de l’Etat). Le cas de Crédit Suisse S’agissant de la 45ème banque la plus importante du monde en 2022 et d’une des plus grandes d’Europe, Crédit Suisse est un mastodonte. Néanmoins, cette institution accumule les problèmes depuis de nombreuses années. Il y a quelques mois à peine, en octobre 2022, elle accepta de verser une compensation de plus d’un demi-milliard de dollars lors d’une transaction financière avec les autorités judiciaires américaines dans le cadre de la résolution d’un conflit lié à la crise de 2008. A cette époque, son cours était d’environ 80 francs suisses (CHF). Dix ans plus tard, en mars 2018, il n’était plus que de 15 CHF pour terminer à environ 2 CHF avant son rachat par UBS (au prix de 76 centimes par action). De manière assez paradoxale, c’est l’un des plus gros actionnaires de l’institution suisse, la Banque nationale saoudienne, qui a allumé la mèche en indiquant ne pas être en mesure d’injecter de nouveaux capitaux dans la banque helvète en raison d’une part actuelle de 9,9%, un niveau proche de la limite maximale autorisée dans leur mandat (10%) [4]. Apporter la précision qu’une augmentation de capital de Crédit Suisse n’était, selon elle, pas nécessaire n’y changera rien : à la mi-mars, les retraits s’enchainèrent à concurrence d’environ 10 milliards CHF par jour. Au suivant ? Comme souvent dans le secteur bancaire, les séismes se propagent très rapidement, la plupart des actions financières ayant lâché près de 20% depuis leur niveau enregistré au début du mois de mars. Dès lors, faut-il redouter une contagion à l’ensemble du secteur ? D’un côté, nous l’avons vu, les situations de ces deux institutions sont très particulières : SVB est une banque ayant un bilan très atypique, déséquilibré et essentiellement financé par des dépôts volatils d’entreprises très spécifiques (sociétés technologiques et investisseurs de capital à risque). De plus, son bilan étant inférieur à 250 milliards de dollars, elle n’était pas considérée comme une banque systémique par le régulateur américain, ce qui implique qu’elle n’était pas tenue de respecter des ratios de liquidités évoqués plus haut. Crédit Suisse, quant à elle, accumulait les problèmes depuis des années, et n’a pas pu bénéficier du soutien de son plus gros actionnaire pour des raisons de limite d’exposition atteinte. Il est donc très hasardeux de vouloir généraliser ces problèmes à l’ensemble du secteur. La situation des banques européennes reste très bonne. La régulation y est une des plus strictes au monde. La Belgique, en particulier, se situe parmi les meilleurs élèves de la classe en termes de capitalisation. Avec 19,7% de CET1 et beaucoup de cash, les banques belges sont très bien capitalisées (top 6 en Europe) [5,6]. Initialement fixé à 60% en 2015, le seuil minimum requis pour le ratio LCR a été poussé à 100% sous les normes de Bâle III, en 2018. L’autorité bancaire européenne (EBA) rapporte que la moyenne de ces ratios sur plus de 300 banques se situe actuellement bien au-delà, autour de 170% [7]1. Un point cependant nécessite une attention particulière : les ratios réglementaires de SVB et de Crédit Suisse étaient au vert. Ces banques étaient bien capitalisées (ratios CET1 et Tier One Leverage de 12,05% et de 8,11% pour SVB, et de 14,1% et 7,7% pour Crédit Suisse), plus du double des minimas requis. Bien que SVB n’était pas tenue de rapporter ses ratios de liquidité, plusieurs analystes s’accordent pour dire qu’ils auraient probablement été satisfaisants. C’était d’ailleurs le cas pour Crédit Suisse, dont les ratios de liquidité étaient de 144% (LCR) et 117% (NSFR), nettement supérieurs au seuil de 100% requis [8]. Du côté du régulateur, donc, ces banques étaient jugées suffisamment solides. Faut-il en conclure que la régulation doit être renforcée ? Indéniablement, la règlementation est déjà très stricte, et pèse lourdement sur la rentabilité des banques, particulièrement en Europe. De plus, il faut prendre conscience que la régulation est un jeu d’équilibriste avec des effets potentiellement pervers. En effet, des contraintes excessives limiteront les profits des institutions financières, et pousseront donc les banques dans des situations plus précaires encore. D’un autre côté, force est de constater qu’une banque, même saine (dans le sens où elle remplit toutes les conditions requises par le régulateur) reste très vulnérable à un bank run, c’est-à-dire un retrait massif des dépôts. De manière intéressante, la modélisation de la panique bancaire et les crises économiques qui en résultent sont au centre des recherches de D. Diamond et Ph. Dybvig, lauréats du prix de la Banque de Suède en sciences économiques (connu sous l’appellation de prix Nobel en économie) 2022 avec l’ancien président de la FED, Ben Bernanke [9]. La période actuelle démontre qu’au-delà des risques financiers réels mesurés par une pléthore d’indicateurs sophistiqués, le talon d’Achille du secteur bancaire réside essentiellement dans les réactions émotionnelles des investisseurs et épargnants [10]. Elles sont le symptôme d’une perte de confiance dans le secteur mais aussi, ce qui est plus inquiétant, dans la capacité des autorités régulatoires à pouvoir évaluer correctement la solidité des banques, et à garantir la stabilité de l’écosystème financier. Les banques restent fortement exposées au retrait massif de dépôts, source principale de leur financement. La résistance au bank run est difficile à évaluer, mais la régulation bancaire gagnerait probablement à renforcer ses analyses sur ce type de scénarios. 1 Lorsque l’on analyse la solvabilité ou la prise de risque d’une institution financière, les montants absolus (tel que, par exemple, le montant des fonds propres) ne donnent pas une image complète concernant sa solidité; il faut analyser ces chiffres au regard des risques encourus. C’est la raison pour laquelle la régulation bancaire s’appuie sur des ratios où, en général, le numérateur correspond à des «rentrées» et le dénominateur à un «risque». Ainsi, par exemple, le taux de capitalisation CET1 correspond au rapport entre le montant de fonds propres de haute qualité et l’ensemble des actifs pondérés par les risques associés (risk-weighted assets, RWA, qui augmentent avec la prise de risque). Les banques belges ont, en moyenne, 19,7% de leurs RWA sous la forme de fonds propres de haute qualité. Le seuil minimum pour ce ratio, tel que déterminé dans les normes de Bâle III, est de 4,5%. D’autres ratios s’appliquent. Par exemple, les ratios LCR et NSFR mesurent la capacité qu’a l’institution financière de pouvoir faire face à des flux financiers sortants, pour lesquels les minimas requis sont actuellement de 100%. En Europe, ces ratios s’appliquent à toutes les banques (qu’elles soient systémiques ou non) et sont destinés à compenser le risque associé à la tendance naturelle qu’ont les banques à «jouer sur la courbe de taux», c’est-à-dire, à financer des besoins long-terme via des financements à court-terme. Cette approche permet à la banque de capter le différentiel de taux résultant de la différence de maturités entre actif et passif mais, comme l’illustre parfaitement le cas de SVB, elle entraine un risque de taux sur le bilan.

Дисертації з теми "Séismes – Prévision – Gestion du risque":

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Mita, Mara. "Assessment of seismic displacements of existing landslides through numerical modelling and simplified methods." Electronic Thesis or Diss., Université Gustave Eiffel, 2023. http://www.theses.fr/2023UEFL2075.

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Les glissements de terrain sismo-induits sont des effets secondaires fréquents des séismes qui peuvent provoquer des dommages plus importants que les séismes eux-mêmes. Prévoir ces phénomènes est donc essentiel pour la gestion des risques dans les régions sismiques. Les déplacements co-sismiques sont généralement évalués par la méthode « bloc rigide » de Newmark (1965). Malgré ses limites, cette méthode a deux avantages: i) des temps de calcul relativement courts, ii) une compatibilité avec les logiciels SIG pour des analyses à l'échelle régionale. Les modélisations numériques complexes permettent quant à elles de simuler la propagation des ondes sismiques dans les versants et les effets associés. Cependant, elles sont caractérisées par des temps de calcul longs, ce qui limite leur utilisation à l'échelle des versants. L'objectif de cette étude est de mieux comprendre dans quel cas les méthodes analytiques et numériques prédisent des valeurs de déplacements différentes. 216 prototypes de glissements de terrain ont été définis en 2D en combinant des paramètres géométriques et géotechniques déduits de la littérature. Ces modèles ont été soumis à 17 signaux sismiques d'Intensité Arias constante (IA~ 0,1 m/s) et de période moyenne variable. Les résultats ont permis de définir un modèle « Random Forest » préliminaire pour prédire a priori la différence entre les valeurs de déplacements des deux méthodes. Les résultats ont ainsi permis : i) d'identifier les paramètres qui contrôlent les déplacements dans les deux méthodes, ii) de conclure que les différences entre les valeurs de déplacements sont négligeables dans la plupart des cas pour cette valeur de IA
Landslides are common secondary effects related to earthquakes which can be responsible for greater damages than the ground shaking alone. Predicting these phenomena is therefore essential for risk management in seismic regions. Nowadays, landslides permanent co-seismic displacements are assessed by the traditional « rigid-sliding block » method proposed by Newmark (1965). Despite its limitations, this method has two advantages: i) relatively short computation times, ii) compatibility with GIS software for regional-scale analyses. Alternatively, more complex numerical analyses can be performed to simulate seismic waves propagation into slopes and related effects. However, due to their longer computation times, their use is usually limited to slope-scale analyses. This study aims at better understanding in which conditions (i.e. combinations of introduced relevant parameters), analytical and numerical methods predict different landslides earthquake-induced displacements. At this regard, 216 2D landslide prototypes were designed by combining geometrical and geotechnical parameters inferred by statistical analysis on data collected by literature review. Landslide prototypes were forced by 17 signals with constant Arias Intensity (AI ~ 0.1 m/s) and variable mean period. Results allowed defining a preliminary Random Forest model to predict a priori, the expected difference between displacements by the two methods. Analysis of results allowed: i) identifying parameters affecting displacement variation according to the two methods, ii) concluding that in here considered AI level, computed displacements differences are negligible in most of the cases
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Caillot, Véronique. "Quantification statistique et étude expérimentale de mouvements sismiques : application à l'évaluation du risque." Grenoble 1, 1992. http://www.theses.fr/1992GRE10033.

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Dans les reglementations parasismiques, les mouvements forts sont caracterises par des spectres reglementaires adaptes aux conditions de site. Les formes spectrales ainsi specifiees dans les reglements en vigueur de par le monde sont tres dispersees. Ce travail est donc une analyse critique et une reactualisation des methodes de caracterisation des mouvements forts pour l'evaluation de l'alea sismique. Une etude preliminaire basee sur les donnees accelerometriques du reseau dense smart1 (taiwan) permet de quantifier la variabilite intrinseque du spectre de reponse. Ensuite, 115 enregistrements accelerometriques du reseau italien correspondant a 3 types de site sont utilises pour quantifier statistiquement les mouvements forts d'une part, par l'intermediaire du spectre de reponse, et d'autre part, par leur duree, dont une nouvelle definition en fonction de la frequence est proposee. Des relations empiriques liant d'une part, le spectre de reponse, et d'autre part, la duree, a la magnitude, la distance hypocentrale et aux conditions de site sont calculees pour chaque frequence. La technique de regression multilineaire ponderee fournit un resultat statistiquement plus satisfaisant que la regression en deux etapes. Les variations de la duree en fonction des parametres precedemment cites sont significatives et doivent etre considerees dans le cadre de l'evaluation de l'alea sismique: celle-ci est notamment plus elevee sur les sols non rigides que sur le rocher. Le resultat obtenu pour les spectres et pour les sols non rigides est instable du fait de la dispersion des caracteristiques geotechniques des sols au sein de cette categorie. Cela met en evidence l'importance des reconnaissances geotechniques et des etudes de microzonage. La derniere partie de ce memoire est ainsi consacree a l'etude experimentale des effets de site dans la vallee du nekor (maroc) et montre que pour des sites tres proches des failles actives, les effets de site peuvent etre masques par des effets de source
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Cömert, Baechler Nazan. "La vulnérabilité de la Turquie au risque sismique : une analyse à partir des séismes de 1999." Paris 5, 2008. http://www.theses.fr/2008PA05H061.

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Le bilan des séismes de Marmara de 1999 a révélé que la Turquie restait marquée par un niveau de vulnérabilité au risque sismique élevé, vulnérabilité qui est apparue à cette occasion sous ces aspects physiques, institutionnels et individuels. L'analyse de l'ensemble des périodes qui ont caractérisé la gestion de ces séismes, à savoir la période pré-désastre, la période d'urgence et la période de reconstruction, permet de mettre en lumière les nombreuses sources de disfonctionnement de la politique de gestion de ce risque susceptibles d'expliquer un bilan aussi lourd. Il ressort finalement que la vulnérabilité est essentiellement le résultat de lacunes de la capacité de réponse institutionnelle, qui surdétermine les comportements et explique finalement la faiblesse de la capacité de réponse individuelle. Etant données les lacunes de la gestion des séismes de Marmara, la vulnérabilité révélée à cette occasion peut être considérée comme annonciatrice d'une vulnérabilité future lors de séismes à venir
The 1999 Marmara earthquakes revealed how much Turkey was still highly vulnerable to seismic hazards, from a physical, institutional and individual point of view. Analysing the whole process of disaster management, that includes the pre-disaster period, the emergency period and the reconstruction period, helps understand many of the malfunctions of the disaster management policies that can explain such a heavy toll. Vulnerability is eventually the result of the lack of institutional response capacity, that induces behaviors and explains the weakness of the individual response capacity. Given the failures of the Marmara disaster management, the vulnerability revealed in this case can be considered as a sign of what could be the vulnerability during forthcoming earthquakes
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Fall, Malick. "Trois essais sur la modélisation de la liquidité de marché et de financement." Thesis, Rennes 1, 2016. http://www.theses.fr/2016REN1G031.

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La liquidité de marché renvoie à la capacité à échanger rapidement un actif financier sans perte de valeur par rapport à sa valeur fondamentale. Cette liquidité est source de risque mais également de rémunération. Dans cette thèse nous nous intéressons à ces deux aspects. Nous proposons une nouvelle méthodologie pour estimer la rémunération du risque de liquidité basé sur les modèles à composantes inobservées. En termes de risque, nous proposons de combiner les prévisions de densités de différents modèles afin de mieux prédire la liquidité à l’échelle de la haute-fréquence. Nous modélisons également la liquidité de financement. Celle-ci correspond à la capacité pour un agent d'honorer, continuellement, ses engagements en trouvant du financement. En particulier nous étudions le risque de liquidité de financement dans le système bancaire, ce risque est de première importance comme le démontre le rôle majeur qu’il a joué dans la crise financière de 2008. Nous proposons plusieurs nouvelles mesures de ce risque permettant d’évaluer l’exposition des banques. Notre modèle permet également d’évaluer des situations dites extrêmes et de mesurer la contagion de ce risque entre les institutions
Market liquidity refers to the ease with which assets can be sold without loss with respect to their fundamental values. Liquidity is a source of risk but also compensation. In this thesis, we focus on these two aspects. We propose a new methodology to estimate the liquidity risk premium based on “unobserved components” models. In terms of risk, we propose to combine density forecasts to better predict intra-day liquidity. We also model funding liquidity. Funding liquidity refers to the ability to settle obligations with immediacy. We study this risk for banks, that is, the possibility that over a specific horizon the bank will become unable to settle obligations with immediacy. This risk is pivotal as shown by the major role it played in the financial crisis of 2008. We created several measures allowing to assess the risk exposure of banks. Our model can also be used to stress-test banking companies and to quantify contagion risk
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Chabbar, El Miloudi. "La gestion du risque de change : la banque au service de l'entreprise." Rouen, 1987. http://www.theses.fr/1987ROUEL024.

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Pour vivre, survivre, se développer et être compétitives, les entreprises nationales françaises sont amenées aujourd'hui à avoir des transactions commerciales et financières avec l'étranger. Cependant, ces transactions, qui sont souvent libellées ou facturées dans des devises étrangères, nécessitent la mise en place d'une structure de gestion du risque de change. La bonne gestion du risque de change réside dans la maîtrise de la prévision de l'évolution des taux de change. L'enquête qu'a menée auprès des dix grandes banques françaises nous a révélé que, faute des moyens nécessaires et du personnel compétent, la majorité des entreprises recourt aux services bancaires de conseil en gestion de trésorerie devises. Toutefois, le trésorier de l'entreprise doit pouvoir définir sa propre stratégie de change. Actuellement, la meilleure stratégie qui cherche a endiguer le risque de change est celle qui choisit l’ECU comme monnaie de facturation. L’ECU, la monnaie la plus stable, possède les qualités d'une monnaie refuge
Nowadays, in order to survive, to prosper and to be competitive, french natinal industries are obliged to engage them selves in commercial and financial transactions abroad. However, these transactions which are often conducted in foreign currencies requise the setting-up of a management structure to protect them against exchange risks. An efficient management of exchange risks depends in fact on the mastering of the prevision of exchange rates evolution. The study we carried out on ten big french banks revealed that, as a result of lack of necessary means and competent staff, the majority of firms rely on bank conselling services for currency management. However, the company treasurer must be able to define his own exchange strategy. At present, the best trade policy which seeks to contain exchange risks is that which chooses the ECU as invoicemoney. The ECU being the most stable currency, has the qualities of the currency of last ressort
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Torny, Didier. "Un seul cas suffit : une étude sociologique de l'engagement du futur en biomédecine." Paris, EHESS, 2001. http://www.theses.fr/2001EHES0066.

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Le, Blanc Antoine. "Les politiques de conservation du patrimoine urbain comme outils de gestion du risque sismique : trois exemples en Italie : Noto, Assise, Gémone." Phd thesis, Université de Provence - Aix-Marseille I, 2006. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00130950.

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Le patrimoine architectural urbain exceptionnel des petites villes italiennes de Noto (Sicile), d'Assise (Ombrie), et de Gémone (Frioul), est soumis à un risque sismique majeur : la probabilité d'occurrence d'un tremblement de terre est forte, et la vulnérabilité des territoires est très grande. Toutefois, les politiques de conservation du patrimoine peuvent constituer des instruments efficaces de gestion du risque. Pour cela, il est essentiel que les communes définissent des priorités de gestion, en prenant en compte différentes échelles spatiales et temporelles, dans le cadre de politiques urbaines sélectives. La comparaison de trois communes permet de mettre en relief les similitudes et les contrastes entre les choix et les résultats de politiques urbaines différentes menées dans des contextes comparables.
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Large, Aurore. "Une meilleure gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable : le modèle de prévision du renouvellement à long terme OPTIMEAU." Thesis, Bordeaux, 2016. http://www.theses.fr/2016BORD0086/document.

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Анотація:
Dans les pays développés, l’eau potable est distribuée au domicile des usagers. Ce confort requier tun long linéaire de réseau de forte valeur patrimoniale. Pour maintenir un équilibre entre ressources financières et performances, il est important d’essayer de renouveler les tronçons au meilleur moment possible. Ce manuscrit présente les modèles court (1 à 3 ans), moyen et long terme ( > 30 ans)actuellement employés. Les processus court terme semblent assez efficaces, mais les méthodes moyen et long terme restent frustes. Le modèle OPTIMEAU propose une approche long terme pour obtenir une vision globale du patrimoine de canalisations et rationaliser sa gestion, tout en restant en phase avec les pratiques opérationnelles de programmation à court terme. Cette démarche, fondée sur des modèles statistiques de survie, est testée à partir des données réelles de 3 services d’eau Européens : le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France), le Grand Lyon et eau service Lausanne en Suisse. L’originalité de ce modèle réside dans l’estimation de la distribution des âges à la mise hors service passée, clef de voûte dans la construction de onze indicateurs liés aux finances, aux réalisations et à la performance future des services
In developed countries, drinking water is distributed to households. This comfort requires a long networkwith a high value. To optimize resources and performance, it is important to renew pipe sectionsat the best possible time. This thesis presents the short (1-3 years), medium and long term (> 30 years)models commonly employed. The short-term processes seem quite effective, but long term methods remainrough. The OPTIMEAU model proposes a long-term approach to get a prospective overview ofpipes and improve its management, while remaining connected to the technical practices at short-termlevel. This approach, based on survival statistical models, is tested using actual data of three Europeanwater services : SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France), Grand Lyon and eauservice Lausanne inSwitzerland. The originality of this model lies in the estimation of the past decommissioning age distribution,keystone in the construction of eleven indicators related to finance, achievements and futureperformance of water utilities
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Heude, Jacques. "Les tremblements de terre dans la baie de San Francisco : perception, prévention et gestion du risque sismique : une étude géographique." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010695.

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Анотація:
Les séismes sont des phénomènes connus et associés à l'espace californien. Celui du 17 octobre 1989 a surpris et touche une région -la baie de San Francisco qui avait été épargnée depuis la catastrophe de 1906. Le réveil d'une faille active en a provoqué un autre. La prise de conscience du risque présent et futur a amorcé ou accéléré des initiatives tous azimuts et à plusieurs échelles, visant toutes à réduire ce risque auxquelles sont inégalement exposées des millions de vies, les activités économiques et les équipements qui peuplent et animent cette région prospère mais vulnérable. Notre recherche pose la question de l'influence réelle du risque sismique et la place de la gestion de celui-ci sur l'orientation des choix de développement régional en Californie. La première partie de cette thèse analyse l'impact à court, moyen et long terme d'un séisme majeur sur les paysages anthropiques et les aménagements de la région urbaine de San Francisco (appelée localement la bay area). Elle tente de le replacer dans la perspective du développement fulgurant qu'a connu cet espace, conquis et constamment remanie par des esprits pionniers. La deuxième partie offre, à partir d'un échantillon aléatoire mais significatif auprès de quatre cent personnes, une évaluation de la perception du risque des habitants ainsi que de l'évolution (son érosion ou sa consolidation) des mesures prises à l'échelle ; la troisième partie synthétise non seulement les aspects théoriques et fondamentaux de la réflexion (essentiellement nord-américaine) sur les politiques de prévention et de gestion du risque mais aussi les stratégies mises en place par les différents acteurs, depuis l'échelle fédérale jusqu'à celle des quartiers. Finalement, la conception d'un modèle californien de prévention du risque sismique devrait se construire par l'intégration des énergies, des stratégies individuelles et collectives, ponctuelles ou généralisées, qui ont émergé durant les années 1990 afin de préparer la société à un "rendez-vous" avec le big one, au XXIeme. . . Demain ou dans trente ans.
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Baillard, Marie-Denise. "Analyse comparée des politiques publiques de gestion du risque volcanique dans les caraïbes insulaires : le cas de la Guadeloupe en 1976 et de Monserrat en 1997." Thesis, Antilles, 2018. http://www.theses.fr/2018ANTI0218/document.

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Анотація:
Les îles du bassin caribéen figurent parmi les territoires dans le monde ayant la particularité d’être exposés à tous les types de risque naturel à l’exception du risque d’avalanche. Pourtant, le bilan global quant à leur prise en compte effective reste peu satisfaisant : En effet on constate des lacunes tant au niveau de l’information des populations qu’au niveau des moyens « administratifs et techniques » de réponse au risque. Le risque volcanique en particulier, bien que concernant onze territoires dans les petites Antilles, est relativement « éclipsé » par les autres risques dans les agendas gouvernementaux. Or, les « poudrières » de la Caraïbe sont pour la plupart actives. De plus, du fait de leur exiguïté et de la concentration de populations et d’infrastructures aux abords des volcans ; les territoires insulaires ont une vulnérabilité accrue. Des manifestations violentes peuvent entraîner, comme l’ont montré les cas de la Montagne Pelée en Martinique (1902) et plus récemment celui de la Soufrière Hills à Montserrat (1995 à nos jours), un bilan humain particulièrement lourd. Surtout, même en tempérant le risque de perte de vies humaines grâce à la prévision, une crise volcanique majeure reste synonyme de désastre économique. Le caractère exceptionnel des manifestations volcaniques suffit-il à expliquer ce bilan ? Cette interrogation première nous amène à questionner les mécanismes caractérisant la gestion du risque volcanique dans les Caraïbes insulaires. Notre étude porte ainsi sur les deux crises qui ont été les plus débattues en matière de retour d’expérience : celle de la Soufrière de Guadeloupe en 1976 et celle de la Soufrière Hills de Montserrat, qui a connu son pic en 1997. La comparaison des politiques publiques de gestion des crises étudiées nous permet d’identifier les facteurs orientant la stratégie des autorités compétentes en amont et en aval des crises
The islands of the Caribbean basin are among the territories in the world having the distinction of being exposed to all types of natural hazard except avalanche risk. However, the overall assessment of their effective consideration remains unsatisfactory: Indeed, there are gaps in both the information of the population and the level of "administrative and technical" means of response to risk. Volcanic risk in particular, although affecting eleven territories in the Lesser Antilles, is relatively "overshadowed" by other risks in government agendas. However, the "powder keg" of the Caribbean are mostly active. Moreover, because of their small size and the concentration of populations and infrastructures around volcanoes; island territories have increased vulnerability. Violent demonstrations can lead, as has been shown in the cases of Mount Pelee in Martinique (1902) and more recently that of the Soufrière Hills in Montserrat (1995 to the present day), a particularly heavy human toll. Above all, even with the risk of loss of life due to the forecast, a major volcanic crisis is synonymous with economic disaster.Is the exceptional character of volcanic events enough to explain this assessment? This first interrogation leads us to question the mechanisms characterizing the volcanic risk management in the insular Caribbean.Our study thus focuses on the two crises that have been the most debated in terms of feedback: that of Soufrière Guadeloupe in 1976 and that of Soufrière Hills Montserrat, which peaked in 1997. The comparison of public crisis management policies studied allows us to identify the factors guiding the strategy of the competent authorities upstream and downstream of crises

Книги з теми "Séismes – Prévision – Gestion du risque":

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Moureau, Nathalie. L' incertitude dans les théories économiques. Paris: La Découverte, 2004.

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Altman, Edward I. Bankruptcy, credit risk, and high yield junk bonds. Malden, Mass: Blackwell Publishers, 2002.

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Allsop, William, Paul Samuels, Jackie Harrop, and Stephen Huntington. Flood Risk Management : Research and Practice: Extended Abstracts Volume + full paper CD-ROM. Taylor & Francis Group, 2008.

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Allsop, William, Paul Samuels, Jackie Harrop, and Stephen Huntington. Flood Risk Management : Research and Practice: Extended Abstracts Volume + Full Paper CD-ROM. Taylor & Francis Group, 2008.

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Allsop, William, Paul Samuels, Jackie Harrop, and Stephen Huntington. Flood Risk Management : Research and Practice: Extended Abstracts Volume + Full Paper CD-ROM. Taylor & Francis Group, 2008.

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Allsop, William, Paul Samuels, Jackie Harrop, and Stephen Huntington. Flood Risk Management : Research and Practice: Extended Abstracts Volume + Full Paper CD-ROM. Taylor & Francis Group, 2008.

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Priest, Sally, Dennis Parker, Joe Morris, Sylvia Tunstall, and Edmund Penning-Rowsell. Flood and Coastal Erosion Risk Management: A Manual for Economic Appraisal. Taylor & Francis Group, 2014.

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Parker, Dennis, Joe Morris, Edmund Penning-Rowsell, John Chatterton, and Damon Owen. Flood and Coastal Erosion Risk Management: A Manual for Economic Appraisal. Taylor & Francis Group, 2013.

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Priest, Sally, Dennis Parker, Joe Morris, Edmund Penning-Rowsell, and John Chatterton. Flood and Coastal Erosion Risk Management: A Manual for Economic Appraisal. Taylor & Francis Group, 2014.

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Priest, Sally, Dennis Parker, Joe Morris, Sylvia Tunstall, and Edmund Penning-Rowsell. Flood and Coastal Erosion Risk Management: A Manual for Economic Appraisal. Taylor & Francis Group, 2014.

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Частини книг з теми "Séismes – Prévision – Gestion du risque":

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NOBERT, Sébastien, Kristian KRIEGER, and Florian PAPPENBERGER. "Dimensions politiques de la prévision d’ensemble dans la gestion des inondations en Europe." In Les risques et l’anthropocène, 177–200. ISTE Group, 2021. http://dx.doi.org/10.51926/iste.9041.ch7.

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Анотація:
Avec les prévisions d’ensemble pour anticiper les inondations en Europe afin de mieux les prévenir, ce sont le rapport au risque, à la responsabilité, ou encore aux métiers de la prévision qui se trouvent recomposés. L’évolution est à l’individualisation du rapport au risque, au transfert de responsabilité, à la généralisation de l’approche par les risques (risk assessment).

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