Статті в журналах з теми "Reproduction sociale – France – 2000-"

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Paivandi, Saeed, and Anaelle Milon. "La sociologie de l’étudiant en France : entre reproduction et production." Perspectiva 38, no. 3 (October 27, 2020): 1–22. http://dx.doi.org/10.5007/2175-795x.2020.e67174.

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Анотація:
Il y avait 300 000 étudiants en France en 1968, 1,5 million en 2000, il y en a eu 2,6 millions en 2019. Il ne s’agit pas uniquement d’une croissance démographique quantitative car la population étudiante a connu une diversification importante sur le plan social et scolaire. Cette massification a largement contribué à la naissance et au développement d’une sociologie de l’étudiant en France qui ne cesse de se diversifier en ce qui concerne ses objets, ses terrains et ses paradigmes. Si le travail fondateur de Bourdieu et de Passeron sur la reproduction des inégalités sociales dans l’enseignement supérieur a longuement dominé la recherche académique en France, de nouveaux axes de recherche ont élargi les périmètres d’une sociologie qui a connu une évolution importante. Depuis cinq décennies, la sociologie de l’étudiant est devenue plurielle en s’intéressant notamment au rapport au savoir et la perspective d’apprentissage, à l’intégration académique et sociale, au métier d’étudiant, à la culture et à la temporalité étudiante, aux effets de l’environnement d’études sur le parcours étudiant. Un nœud critique dans les travaux sociologiques concerne la place accordée à l’étudiant, à son expérience et à sa subjectivité au regard de son origine sociale et scolaire. L’analyse des enjeux théoriques et méthodologiques soulevés par l’évolution de la sociologie de l’étudiant en France permet d’examiner les divergences et les convergences qui perdurent au sein des débats critiques entre les chercheurs.
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CLEMENT, F., and E. BASSECOULARD. "La recherche équine en France et dans le monde au travers d’une analyse bibliométrique." INRAE Productions Animales 17, no. 1 (March 20, 2004): 69–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.1.3554.

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Анотація:
Pour obtenir un panorama actuel de la recherche équine en France et dans le monde, une étude bibliométrique a été réalisée à partir des publications scientifiques concernant le cheval et recensées dans les bases CAB abstracts de CAB International et Current Contents de l’Institute for Scientific Information au cours des années 1998-2000. Après une structuration thématique combinant méthodes bibliométriques et avis d’experts, ces articles ont été ventilés en fonction des thématiques étudiées, des localisations des équipes signataires et du support de communication. Le fichier final comporte 6775 publications, pour deux tiers issues de journaux scientifiques, 31 % provenant de journaux de transfert et 6 % de comptes rendus de congrès. Plus de la moitié des contributions traitent de pathologie. Viennent ensuite la locomotion et médecine sportive (17 %), la reproduction (11 %). La nutrition et la génétique se partagent 9 % des contributions. Les autres thématiques définies en sciences du vivant sont le comportement et bien-être, les espèces asines et les équidés sauvages, le dopage. Environ 4 % des notices relèvent des sciences humaines et sociales. L’Amérique du Nord et l’Union Européenne constituent les deux principaux pôles de recherche mondiaux avec 40 et 36 % des articles chacun. La France occupe la 7ème place (3,4 % des articles scientifiques) derrière les USA, le Royaume-Uni (12,5 %), l’Allemagne (6,3 %), le Japon (4,3 %), le Canada (3,8 %) et l’Australie (3,8 %). La France remonte à la 4ème place si l’on si l’on considère l’ensemble des articles. Ceci illustre l’importance de la littérature de transfert ou de comptes rendus de colloques. La France apparaît relativement spécialisée sur la reproduction, le dopage et les sciences humaines et sociales, avec en revanche un investissement relatif moindre sur le comportement et la pathologie. La région Ile de France est la première région française en matière de recherche équine, avec 37,5 % des articles. Les autres régions importantes sont les régions Centre, Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Midi-Pyrénées et Basse-Normandie. Cette atomisation géographique des équipes explique qu’aucune ville française ne figure parmi les 25 villes leaders.
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Magdalenic, Ivana, and Gordana Vojkovic. "Changes in the age pattern of childbearing in Serbia and EU countries - comparative analysis." Stanovnistvo 53, no. 2 (2015): 43–66. http://dx.doi.org/10.2298/stnv1502043m.

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Анотація:
Most European countries nowadays are characterized by a fertility level, which by earlier theoretical considerations was not even assumed as the lower limit for childbearing. The focus of this paper are the changes in reproductive behavior of women during the second half of the 20th and beginning of the 21st century as well as the changes in the age model of childbearing which resulted from that. The comparative analysis between Serbia and 28 EU member countries covers the period 1960-2012. The distribution of live births according to mother's age was analyzed, as well as the phenomena of postponing births and increasing the average age of mothers at childbirth, changes in the structure of female population according to the number of live births, and the decrease of higher birth orders. Demographic potentials of fertility through age structures of the fertile cohort were also pointed out. The similarities and differences in the fertility patterns in the Republic of Serbia and the EU countries were considered in order to determine the specificities of the reproductive model of women in Serbia and the widespread phenomena of postponing births. The fertility transition in Serbia in the second half of the 20th century had the same trend as in the EU countries evolving in the direction of constant lowering of the childbirth levels. Nevertheless, in relation to the sixties of the 20th century, Serbia shifted towards the lower part of the scale at which the EU countries are ranked according to total fertility rate. Almost all EU member countries (except for Luxembourg, Malta, Cyprus and Portugal) marked an increase in fertility in the 2000-2011 period, while the fertility level in Serbia, with some oscillations, continued to decrease. The turnabout in total fertility rate registered in most European countries is attributed to the effect of postponed childbirths, while it is assumed that its impact will be marked in Serbia during the next decade. Changes in the fertility age models of the population in Serbia in the second half of the 20th century progressed in the form of an intensive and almost continual decrease of the level of live births in the two youngest age groups (15-19 and 20- 24), while the other cohorts marked fluctuations of age-specific fertility rates (ASFR). The fertility level of the 25-29 cohort, which is also the bearer of maximum childbirths in Serbia (91.6?), is considerably lower than the level of the same age group in France (134.2?) or Sweden (113.9?). With the present fertility level (TFR 1.45), Serbia is closer to the populations of central and southern Europe. Furthermore, a comparative analysis of the scope and internal composition of the reproductive cohort of selected countries shows that Serbia belongs to the category of countries which is characterized by a considerable reduction of the reproductive demographic framework and unfavorable age structure of the fertile cohort. The existing differences in relation to the EU countries with the highest fertility confirm that fertile period is not taken advantage of, and that there is considerable capacity for stimulating births of women at the so-called optimal reproductive age (as the ASFRs of these groups are considerably below the level of countries with the highest fertility). Furthermore, the current higher fertility rate of older women in Serbia does not compensate for the reduced reproduction in the younger years, as the ASFR of women of the older cohorts is also lower than in countries with higher fertility.
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Viret, Jérôme-Luther. "La reproduction familiale et sociale en France sous l'ancien régime." Histoire & Sociétés Rurales 29, no. 1 (2008): 165. http://dx.doi.org/10.3917/hsr.029.0165.

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Derouet, Bernard. "Pratiques Successorales et Rapport a la Terre : Les Sociétés Paysannes D'Ancien Régime." Annales. Histoire, Sciences Sociales 44, no. 1 (February 1989): 173–206. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1989.283584.

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Анотація:
Dans les recherches sur l'histoire de la famille, un intérêt croissant se porte sur les problèmes de la transmission du patrimoine et de la reproduction sociale. Mais la multiplication des études de cas, en nous offrant l'image d'une extrême diversité des pratiques régionales — non seulement à l'échelle de l'Europe, mais même à l'échelle d'un seul pays comme la France —, pose finalement autant de questions qu'elle apporte de réponses.
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Burguière, André. "Pour une typologie des formes d'organisation domestique de l'Europe moderne (XVIe-XIXe siècles)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 3 (June 1986): 639–55. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283301.

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Il y a encore une vingtaine d'années un historien traitant de la famille depuis le XVIe siècle nous aurait fait assister à la lente montée en Europe de la famille nucléaire moderne sous l'effet des transformations économiques et de l'action « modernisatrice » des États. L'idée du passage de la famille traditionnelle, caractérisée par des groupes domestiques larges et complexes, à la famille réduite actuelle où le groupe de résidence se limite à la cellule conjugale, à la fois unité de reproduction biologique et de reproduction sociale, cette idée était commune à la plupart des théories sociologiques : certains y voyaient le signe d'une décadence, d'autres la marche plus ou moins bienfaitrice du progrès. On aurait pu croire que l'essor de la démographie historique, en France, à la fin des années 1950 allait redonner vie aux recherches sur l'organisation des groupes familiaux dans lesquelles s'étaient illustrés, un siècle plus tôt, Frédéric Le Play et son école. Mais la mise au point d'une méthode d'exploitation sérielle de l'état civil ancien dont on avait négligé pendant longtemps les considérables ressources, conduisit les historiens à privilégier l'étude du mouvement et du volume de la population. S'ils s'intéressaient à la cellule familiale, c'était comme unité de reproduction biologique, non comme instance de reproduction sociale.
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Guichard, Jean. "Sélection, auto-sélection et représentations sociales des lycéens." L’Orientation scolaire et professionnelle 14, no. 3 (1985): 205–28. http://dx.doi.org/10.3406/binop.1985.3945.

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Le constat de l'importance de la place des déterminismes sociaux dans l'orientation en France doit-il conduire à la conclusion que toute action pédagogique se proposant d'aider les élèves à formuler des projets professionnels n'a d'autre sens que d'amener les individus à accepter la place que la société leur destine ? L'approche de l'orientation en fin de seconde en 1984 dans un lycée de Lille ainsi que de l'inscription à l'université dans le Nord des bacheliers de 1979 (référée à leurs projets d'avenir) manifeste que le déterminisme social semble s'exercer d'une double manière. D'une part, le poids de facteurs objectifs tels les décisions d'orientation, échecs aux examens, etc. apparaît indéniable. Mais d'autre part, le système de représentations (des élèves ou des étudiants) socialement (et sexuellement) marqué, semble tenir une place privilégiée dans les mécanismes actuels de la reproduction sociale. Ainsi, les étudiants à leur entrée à l'université ne semblent pas se référer, en fonction de leur sexe et de leur origine sociale, à des modèles de projection dans l'avenir, pareillement efficaces, en vue d'une insertion qualifiée. Il semble donc bien qu'une pédagogie du projet professionnel qui voudrait se donner pour finalité d'aller contre la reproduction sociale ait un sens. Encore faut-il, pour atteindre son but, qu’elle satisfasse à certaines conditions.
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Lahire, Bernard. "La Variation des Contextes en Sciences Sociales. Remarques épistémologiques." Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no. 2 (April 1996): 381–407. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410853.

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Au début des années 1970, en France, la sociologie de l'éducation a été marquée par les théories (souvent qualifiées de structuro-fonctionnalistes) de la reproduction. Analyses macro-sociologiques recourant essentiellement aux méthodes statistiques, elles tentent de rendre compte des inégalités scolaires par la position des familles des élèves dans les rapports de production économique ou dans la structure de la distribution du capital culturel (et, en particulier, linguistique). L'institution scolaire se présente alors comme une boîte noire traversée par des flux statistiques d'entrées et de sorties. Elle est un lieu de partage, de division ou encore un lieu de retraduction-reproduction des rapports de force entre groupes ou classes de la formation sociale.
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Draelants, Hugues. "Des héritiers aux initiés? Note sur les nouvelles modalités de la reproduction sociale par l’école." Social Science Information 53, no. 3 (May 9, 2014): 403–32. http://dx.doi.org/10.1177/0539018414522893.

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In the French-language literature on education, the notion of the inheritor, popularized by Bourdieu and Passeron’s 1964 book, is still commonly used to evoke the ideal-typical student from the most socially advantaged backgrounds. But does it truly capture what is at stake today in the reproduction of social inequalities at school? Several societal and educational changes prompt us to take a new look at the theories and concepts used to explain and interpret the modes in which social inequalities reproduce themselves. To condense and evoke what characterizes today’s privileged student, we have extended the metaphor of the ‘insider’, asking ourselves what are the adjustments this new language would suggest for the theory of social reproduction. The issue of access to elite institutions in France is an empirical illustration of the heuristic potential of such an approach.
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Prodanović, Gorana. "LA REPRODUCTION SOCIALE DANS LE ROMAN LEURS ENFANTS APRÈS EUX DE NICOLAS MATHIEU." Годишњак Филозофског факултета у Новом Саду 46, no. 3 (January 11, 2022): 355–67. http://dx.doi.org/10.19090/gff.2021.3.355-367.

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Dans le roman Leurs enfants après eux, Prix Goncourt 2018, Nicolas Mathieu aborde le problème de la transmission des schémas comportementaux des parents à leurs enfants. Par l’intermédiaire de ses personnages et à l’aide de son procédé littéraire, il pose un regard quasi sociologique sur ce phénomène. Il serait impensable d’aborder ce sujet sans évoquer Pierre Bourdieu et son analyse des mécanismes de reproduction sociale. Pour ce faire, nous allons adopter la terminologie propre à Bourdieu : habitus, champ, capital, illusion, etc. Cette lecture croisée permettra de voir dans quelle mesure, ce roman d’apprentissage relève de l’illustration de la théorie du célèbre sociologue dont l’auteur lui-même se réclame, ce qui rend cette démarche d’autant plus justifiable. Dans le roman, Mathieu dresse le portrait d’une région lisière de la France, en proie à la désindustrialisation dans les années 1990, avec pour protagonistes des représentants de différentes classes sociales.
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Audren, Gwenaëlle, Virginie Baby-Collin, and Elisabeth Dorier. "Quelles mixités dans une ville fragmentée ? Dynamiques locales de l’espace scolaire marseillais." Partie 1 – Les politiques urbaines de mixité sociale à l’épreuve de la réalité, no. 77 (November 4, 2016): 38–61. http://dx.doi.org/10.7202/1037901ar.

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En France, la mixité sociale est au coeur des politiques de renouvellement urbain qui visent à créer les conditions d’une coexistence plus équilibrée entre populations issues de différentes catégories sociales, comme des politiques scolaires visant à introduire plus de mixité sociale dans les établissements publics, pour permettre une meilleure égalité des chances à l’école. Cet article interroge les effets de ces politiques à Marseille, historiquement caractérisée par une forte ségrégation sociospatiale nord-sud, à partir d’enquêtes relatives aux mutations de quartiers en renouvellement urbain. L’analyse de bases de données du rectorat, doublée d’entretiens auprès des acteurs éducatifs, met en évidence les logiques à l’oeuvre en matière de choix de scolarisation. Les résultats montrent que la mixité résidentielle statistique, directement liée aux opérations d’aménagement qui ont contribué à une diversification sociale, peine à se traduire dans la réalité des pratiques scolaires, où l’on observe des pratiques de contournement des établissements de proximité. Les établissements publics ont du mal à diversifier le profil de leurs élèves, à moins de s’engager dans des stratégies de filières sélectives qui déplacent la ségrégation au sein des établissements. Les établissements privés restent quant à eux les principaux refuges des nouveaux résidents, issus des classes moyennes et supérieures, dans des logiques de reproduction sociale d’un entre-soi.
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Têtu, Marie-Thérèse. "L’énigme des sans papiers algériens en France." Anthropologie et Sociétés 31, no. 2 (September 4, 2008): 267–85. http://dx.doi.org/10.7202/018694ar.

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Résumé Les « sans papiers » algériens rencontrés en France dans les années 2000 posent à l’ethnologue une « énigme ». Cet article vise à rendre compte de la construction d’une ethnographie multisituée dans le cas des migrations algériennes irrégulières et de ce qu’elle donne à comprendre sur le sens de ces migrations. La continuité historique de la migration comme « fille du colonialisme », la conjoncture géopolitique algérienne et les politiques d’immigration de la France constituent le cadre et le contexte d’une migration qualifiée d’irrégulière. Coincés dans la contradiction entre une politique sécuritaire et un traitement humanitaire au cas par cas, ces migrants oscillent entre la figure du clandestin, de la victime et du fraudeur. Mais nous analysons aussi comment les figures du migrant économique, familial ou victime peuvent s’enchevêtrer et se doubler d’un sujet acteur d’un projet migratoire en quête de reconnaissance et de réussite sociale ici et là-bas.
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Bonnet, Jean. "Le renouvellement du tissu productif à travers la création d'entreprises en France." Revue internationale P.M.E. 11, no. 1 (February 16, 2012): 9–40. http://dx.doi.org/10.7202/1009034ar.

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L'importance des créations d’entreprises en France depuis la fin des années 1970 résulte de la conjonction d’occasions de créations d’entreprises dans les secteurs industriels et tertiaires et d’une offre d’entrepreneurs importante. La diminution du coût d’opportunité d’entreprendre contribue au renouveau entrepreneurial puisque environ 50 % des créateurs d’entreprises sont d’anciens chômeurs. La forte reproduction sociale dans la création d’entreprises conjuguée au fait précédent nous permet d’entrevoir la diversité des motivations et des conditions de la création. Cette diversité de la création d’entreprises se retrouve à l’échelle sectorielle et à l’échelle spatiale. Les aides (financières, de conseil) contribuent à la pérennité des nouvelles entreprises. Cependant, une réflexion plus approfondie devrait être menée dans une problématique de démographie d’entreprises puisque les aides au maintien du tissu productif sont aussi une solution de rechange à la création d’entreprises par les chômeurs.
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Thévenot, Laurent. "La Politique des Statistiques : Les Origines Sociales des Enquêtes de Mobilité Sociale." Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, no. 6 (December 1990): 1275–300. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278907.

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Le propos de cet article est d'examiner la généalogie des enquêtes de mobilité sociale, en s'intéressant principalement aux enquêtes réalisées en France durant les années 1950-1970. Cette période est particulièrement riche de transformations des outils statistiques et des questions auxquelles ils sont appelés à répondre. Ainsi les voit-on successivement et parfois simultanément utilisés dans des perspectives très diverses. Les travaux effectués ou publiés par l'INED dans les années 50-60 s'intéressent aux « causes bio-héréditaires », aux « phénotypes », à l'« ascension des bien-doués », catégories qui invitent à remonter vers des ancêtres plus lointains, vers les travaux de Galton sur l'hérédité du talent et sur « la valeur sociale » eugénique. Dans une perspective tout autre, les enquêtes réalisées à l'INSEE dans les années 60-70 doivent servir à évaluer la « qualification professionnelle et la mobilité professionnelle de la population active ». Ces investigations trouvent leur place dans un dispositif étatique de planification des politiques de l'éducation et de l'emploi et écartent, comme « accessoire », l'étude de la mobilité. Les mêmes enquêtes ont un statut tout différent pour les sociologues qui les considèrent comme des sources exceptionnelles (comparées à l'étranger) sur la mobilité sociale, notamment en raison de la taille d'échantillons conçus pour produire des statistiques d'État. Dans une perspective à nouveau toute différente, et critique à l'égard des précédentes, elles sont utilisées pour étudier la reproduction sociale, l'hérédité sociale, les classes sociales ou l'inégalité des chances.
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Hlaimi, Boubaker, and Fréderic Salladarré. "Quelle démocratisation de l’enseignement secondaire français face à l’expansion des scolarités ?" Articles 87, no. 1 (November 9, 2011): 59–84. http://dx.doi.org/10.7202/1006339ar.

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Cet article part du constat d’une démocratisation scolaire en France durant les deux dernières décennies pour proposer un éclairage sur les déterminants individuels et familiaux des parcours scolaires menant au baccalauréat. Les résultats suggèrent que les aspirations familiales influencent positivement l’obtention du bac général. En outre, les mauvaises performances scolaires amènent les familles à accorder plus d’importance à la réussite dans l’enseignement supérieur pour accéder à l’emploi. Dès lors, les itinéraires scolaires peuvent être vus comme la résultante des interactions entre les structures institutionnelles et les arbitrages faits par les individus. Toutefois, les investissements familiaux contrecarrent peu la reproduction sociale des différentes trajectoires scolaires.
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Coulet, Cyril. "La trajectoire des inégalités : la France et la Suède en miroir." Égalité et parité en Suède : des rêves évanouis ? 26 (2023): 29–50. http://dx.doi.org/10.4000/11y9p.

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Les sociétés française et suédoise sont caractérisées par un fort taux de prélèvements obligatoires et par des politiques publiques assurant un accès généralisé à des services publics de qualité. Toutefois, les études économiques les plus récentes font ressortir que les inégalités progressent au sein de ces deux sociétés. Cet article remet en question le recours systématique au coefficient de Gini pour mesurer les inégalités en s’intéressant notamment à la mobilité sociale intergénérationnelle ainsi qu’aux situations marginales. Il met l’accent sur le rôle joué par le marché du travail dans la reproduction et l’amplification des inégalités sociales et le rôle correctif joué par les politiques publiques. Il établit ainsi que les politiques publiques conduites en France et en Suède ont produit des effets différents en raison de la divergence des objectifs poursuivis. Les études internationales font bien ressortir la progression des inégalités en Suède, mais peinent à restituer l’impact des inégalités intergénérationnelles dans la dynamique de l’égalité en France.
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Lefort, Claude. "Fragilité et fécondité des démocraties." Raisons politiques N° 91, no. 3 (November 16, 2023): 51–59. http://dx.doi.org/10.3917/rai.091.0051.

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Dans sa conférence Marc Bloch, Claude Lefort pense la société démocratique dans sa fragilité et sa fécondité, à l’aune de l’histoire occidentale et de l’actualité des années 2000. La fécondité démocratique est constituée par l’acceptation de la division sociale et la création d’un espace public : Claude Lefort reprend ici des thèmes qui lui sont chers à travers une réflexion sur le processus historique d’urbanisation. La fragilité démocratique, quant à elle, est pensée dans le contexte de la crise des banlieues en France : à ce niveau, c’est la corruption des mœurs démocratiques et les inégalités sociales qui indiquent une lésion du tissu social.
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Perronnet, Clémence, Claire Boivin, and Paul Neybourger. "Le mentorat : derrière une réponse unique et individualisante, des traitements différenciés selon les milieux sociaux des mentoré·es." Sciences & Actions Sociales N° 20, no. 2 (February 1, 2024): 90–111. http://dx.doi.org/10.3917/sas.020.0008.

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À travers une enquête auprès de 65 associations, cet article examine le récent déploiement du mentorat en France. En analysant les représentations du mentorat portées par les structures et les mentor·es et la façon dont celles-ci structurent les perceptions et expériences des mentoré·es, cette étude montre que le mentorat est un outil équivoque pour la politique publique de jeunesse. Si des effets positifs sont bien perçus à l’échelle individuelle, notamment pour l’estime de soi, le mentorat se déploie et agit très différemment selon l’origine sociale des jeunes. En cela, ce dispositif participe à la légitimation et à la reproduction des inégalités qui pèsent sur les jeunes les plus vulnérables en véhiculant une vision asociale et dépolitisée de l’égalité des chances.
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Acolas, M. L., V. Véron, H. Jourdan, M. L. Bégout, M. R. Sabatié, and J. L. Baglinière. "Upstream migration and reproductive patterns of a population of allis shad in a small river (L'Aulne, Brittany, France)." ICES Journal of Marine Science 63, no. 3 (January 1, 2006): 476–84. http://dx.doi.org/10.1016/j.icesjms.2005.05.022.

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Abstract The characteristics and activity of adult allis shad [Alosa alosa (L.)] were analysed during the last part of their upstream migration in the L'Aulne, a small river in Brittany, and during reproduction on a unique spawning ground downstream of an insurmountable dam. The age of the spawners ranged from three to seven years, females being larger and older than males. Population-level migration and reproduction were studied by counting the number of migrating fish, by estimating the sex ratio, and by counting the number of nocturnal spawning acts for three consecutive years starting in 2000. The influence of the environment, especially water temperature and discharge, was highlighted: temperature during migration may supplant the influence of water flow, although high flow could allow passage over the dam. Such factors partly explain the annual pattern of migration and reproduction during the spawning season. The study showed that the biological features and characteristics of this population of allis shad in a small river were similar to those of western Atlantic stocks in large rivers.
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Guéraut, Élie, and Virginie Piguet. "Le déclin urbain comme question sociale. Une analyse des dynamiques contrastées des villes moyennes." Espaces et sociétés 191, no. 1 (May 17, 2024): 49–70. http://dx.doi.org/10.3917/esp.191.0049.

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Cet article analyse les transformations sociodémographiques des villes moyennes depuis 1968 et s’intéresse plus particulièrement au phénomène de déclin urbain qui concerne une partie d’entre elles. À partir des données des recensements de la population de 2007 et 2017, une classification des villes moyennes met en évidence les dynamiques contrastées qu’elles connaissent depuis les années 2000. La typologie ainsi obtenue est ensuite analysée au prisme des transformations sociodémographiques de 1968 à 2017 des différentes classes qui la composent. Nous montrons que le déclin urbain concerne prioritairement les villes moyennes situées dans le centre et le nord-est de la France, caractérisées par une spécialisation ancienne dans la production industrielle. Nous analysons, ensuite, certaines conséquences de ces dynamiques contrastées. Si celles-ci procèdent initialement des différences de spécialisation productive, elles tendent de plus en plus à distinguer les villes selon leur degré de paupérisation.
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Lascoumes, Pierre. "Les associations, la société civile et l’État." Policer les élites dirigeantes 131-132 (2024): 73–95. http://dx.doi.org/10.4000/11x9b.

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Les associations de lutte contre la corruption tiennent un rôle essentiel de contre-expertise par rapport aux autorités gouvernementales. Elles se sont développées en France depuis le début des années 2000. Elles sont au nombre de quatre. L’article analyse la façon dont se combinent les trois dimensions de leur stratégie d’action : la mobilisation des publics, l’appui de la politique publique et la critique. Leur rôle est essentiel pour deux raisons majeures. D’une part, elles agissent dans un contexte social dissonant où les citoyens ont souvent une attitude ambigüe vis-à-vis de la corruption. D’autre part, en raison des nombreuses lacunes de la réaction sociale institutionnalisée, celle des agences et celle de la justice.
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Kieffer, A., and Marie Duru-Bellat. "The Democratization of Education in France: Controversy over a Topical Question (Population, 1, 2000)." Population Vol. 56, HS2 (December 2, 2001): 189–218. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p2001.13n2.0218.

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Résumé Duru-Bellat Marie, Kieffer Annick.- La démocratisation de l'enseignement en France : polémiques autour d'une question d'actualité La question de la démocratisation de l'enseignement en France a fait l'objet de nombreux travaux. Elle reste néanmoins ouverte, car les faits eux-mêmes sont en constante évolution et les méthodes mobilisées pour traiter cette question divergent largement, non sans rapport avec les différentes conceptions de l'égalité des chances qui les sous-tendent. Ce texte propose une analyse de l'évolution des inégalités pour les générations nées depuis le début du siècle jusqu'aux générations nées dans les années soixante-dix ; elle est fondée sur une exploitation des enquêtes FQP et du dernier panel d'élèves entrés en 6e du ministère de l'Éducation nationale. Les résultats font apparaître un affaiblissement de la relation entre origine sociale et accès aux différents niveaux du système éducatif, même si celui-ci est d'autant plus discret que l'on prend en compte des niveaux plus élevés de scolarisation : si le bien « éducation » est plus largement diffusé, les inégalités sociales dans la compétition pour l'accès à tel ou tel niveau s'avèrent stables, et tendent à se déplacer vers les niveaux qui restent dotés d'une valeur « distinctive ». Dans l'influence du milieu familial, l'effet propre de la catégorie socioprofessionnelle des parents semble se renforcer par rapport à celui de leur niveau d'instruction ; en particulier, l'effet spécifique de l'exercice d'une profession par la mère s'est affirmé. Un rapprochement est esquissé entre ces résultats et les analyses les plus récentes conduites au niveau européen.
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Elbaum, Mireille. "Justice sociale, inégalités, exclusion." Revue de l'OFCE 53, no. 2 (June 1, 1995): 197–247. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.53n1.0197.

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Résumé La question des inégalités a été en France dans les années soixante et soixante-dix au cœur du débat social sur la répartition des fruits de la croissance. Depuis le début des années quatre- vingt, l'idée de lutter contre les inégalités s'est toutefois trouvée remise en cause comme inadéquate, voire dépassée. De nouveaux développements théoriques ont mis en avant des conceptions de la justice, qui, soit, ont semblé dessiner un consen- sus renouvelé autour de la notion d'« équité », soit se sont référés à des conceptions complexes et plurielles de la justice, nées de la confrontation de logiques multiples. Et la réinterprétation souvent simplificatrice qui en a été faite a servi, de façon détournée, à renoncer à la priorité donnée à la lutte contre les inégalités au sein des politiques économiques et sociales. Dans ce contexte, les inégalités traditionnelles de revenus, de patrimoines et de conditions de vie ont cessé de se resserrer à partir des années quatre-vingt. Les mécanismes de reproduction des « classements sociaux » n'ont de leur côté qu'assez faiblement été remis en cause, malgré les bouleversements intervenus au sein des structures professionnelles et sociales. Et la « démocratisation » de l'enseignement n'a pas, en elle-même, sensiblement infléchi « l'inégalité des chances », dans un contexte où la « norme » du diplôme comme critère d'accès à l'emploi exacerbait les attentes et les frustrations vis-à-vis de l'école. Surtout, avec le développement d'un chômage de masse, la précarité et le sous emploi ont désormais été mis en avant comme la principale des inégalités qu'avait à affronter la société française. La prise de conscience de « nouvelles formes de pauvreté », en partie révélées par le RMI, a contribué à à mettre en doute l'objec- tif global de lutte contre les inégalités, et a abouti à une utilisation de plus en plus extensive et banalisée de la notion « d'exclusion », faisant de la « lutte contre l'exclusion » une politique à part, disso- ciée du fonctionnement d'ensemble de la société. La remise en cause des inégalités a par ailleurs été opposée à un « impératif d'efficacité économique », qui, selon certaines thèses, réclamerait une dispersion salariale plus forte, et un système de prestations et de prélèvements ne pénalisant pas les accroisse- ments de revenus. La pertinence de ces thèses est cependant contestable, et le lien entre inégalités sociales et performances économiques n'a de fait guère été établi, qu'il s'agisse des disper- sions salariales dans leur ensemble, du rôle spécifique du salaire minimum, ou des effets de l'indemnisation du chômage et des minima sociaux. II apparaît en outre très dangereux d'envisager pour la France un modèle économique et social fondé sur un accroissement des inégalités, avec, le risque, en contrepartie d'une réduction du chômage apparent, de nuire à la compétitivité globale de l'économie, de développer la pauvreté et de faire basculer vers l'inactivité des travailleurs découragés par les bas salaires. Même s'il faut leur redonner de nouveaux contours et de nouvelles méthodes, les politiques globales de lutte contre les inégalités doivent être remises au centre du débat, et considérées comme l'axe majeur des réformes à apporter à l 'Etat-providence, concernant la régulation des dépenses de santé, le financement de la protection sociale, la réforme fiscale, ou la réhabilitation et la transparence d'ensemble des mécanismes de solidarité collective. D'un autre côté, l'une des critiques essentielles adressées à Г Etat-providence a porté sur ses difficultés à prendre en compte l'ampleur et la multiplicité des phénomènes d'exclusion. Elles ont pu plaider pour que l'exclusion devienne l'axe central, si ce n'est exclusif, des politiques sociales. La tentation a alors été d'opposer lutte contre l'exclusion et lutte contre les inégalités en les faisant «jouer l'une contre l'autre». Or, une telle conception se heurte aujourd'hui à des limites majeures, et c'est bien de la réhabilitation d'un objectif de justice sociale dans son ensemble, dont les politiques de lutte contre l'exclusion ont désormais besoin pour servir de guide à leur renouvellement. Ceci vaut en particulier en matière d'éducation, à travers la sectorisation géographique, les contenus pédagogiques d'enseignement et les mécanismes de sélection par l'orientation et le choix des filières. Ceci vaut également en matière de logement, où les aides aux locataires HLM et aux quartiers en difficulté butent sur l'incapacité du système d'intervention publique à maîtriser l'offre de logements et à restaurer la mobilité spatiale. Ceci vaut enfin pour la politique de l'emploi, qui, à travers la multiplication de dispositifs massifs d'insertion, a indirectement conforté un modèle de « partage de l'activité », dont le coût social et la fragilité impliquent aujourd'hui la révision.
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Kouraogo, Patrice. "Migrations des peuples africains en Europe et transferts des habitudes culturelles : le cas des Burkinabè de France." Troisième partie : les ambiguïtés de la marge. Marge et identité, no. 13-14-15 (October 27, 2009): 307–20. http://dx.doi.org/10.7202/038436ar.

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Résumé La migration, vécue dans le contexte africain en deux temps (pendant et après la colonisation) et en deux modes (contraignant et volontaire), est un vecteur privilégié de transferts culturels. Quand un groupe d’individus se déplace, c’est un échantillon représentatif d’une nation qui se déporte d’un espace à un autre. Il y a forcément une reproduction sociale et culturelle qui est assurée dans ce nouvel espace par la poignée de personnes déplacées, aussi petite soit-elle. Autant il y a eu migrations et transferts culturels de l’Europe à l’Amérique, autant on peut observer ce même phénomène du côté de l’Afrique vers l’Europe. Le Burkina-Faso, ancienne colonie française, compte plusieurs milliers de ses fils dans l’Hexagone. Ces derniers ont emporté avec eux des traditions, us et coutumes de leur pays. Consciemment ou inconsciemment, en terrain favorable ou hostile, ils reproduisent ces pratiques. Parmi elles, on peut citer la solidarité, la polygamie, le partage, le regroupement… Dans ce thème, nous allons démontrer que ce qui est valable en Amérique pour l’Europe l’est en Europe pour l’Afrique à travers l’exemple des Burkinabè vivant en France.
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Baillif-Ducros, Christèle, Thomas Fischbach, Patrice Georges, and Pascal Rohmer. "La population inhumée de la nécropole mérovingienne d'Erstein (Bas-Rhin). Identité biologique et identité sociale : premiers résultats." Archéologie du Midi médiéval 9, no. 1 (2020): 455–59. http://dx.doi.org/10.3406/amime.2020.2240.

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Les fouilles préventives menées successivement en 1999-2000 puis en 2003 par l’Inrap sur le lieu dit «Beim Limersheimerweg » à Erstein (Bas-Rhin, France) ont mis au jour une des plus remarquables et vastes nécropoles pour la période mérovingienne et plus particulièrement pour l’Alsace du haut Moyen Âge. L’occupation de la nécropole s’échelonne sur près de deux siècles, du deuxième quart du VIe siècle à la fin du VIIe siècle après J.-C. Elle est composée de 253 sépultures, dont un certain nombre d’entre-elles peuvent être qualifiées de «privilégiées » , par la qualité et l’abondance du mobilier qu’elles renferment. La présence de chambres funéraires de type «Morken » , d’enclos funéraires circulaires, de l’inhumation d’un cheval et de nombreux dépôts alimentaires évoquent indiscutablement des influences germaniques, notamment thuringiennes, dans les pratiques funéraires de cette population.
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Groulx, François, and Jean-Richard Gauthier. "Résidence et liens de parenté des artisans de Montréal en 1741." Scientia Canadensis 24 (June 29, 2009): 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/800413ar.

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Résumé Les recherches sur les artisans se sont souvent attachées à mieux comprendre les aspects particuliers de chaque profession. Moins fréquemment, les historiens se sont attardés aux dynamiques propres à l’ensemble du groupe, en particulier dans le cadre urbain, lieu de leur regroupement. Dans cet article, les auteurs élucident certains aspects du comportement des artisans de Montréal à l’aide du recensement de 1741. L’objectif central est de comprendre l’incidence des pratiques des artisans sur leur répartition spatiale dans la ville. Ils tentent ainsi de circonscrire les facteurs qui déterminent les tendances aux regroupements entre ménages artisans. Ils affirment que les réseaux de parenté et l’appartenance à un métier artisan sont les deux causes de proximité de résidence. Ainsi nuancent-ils certains constats antérieurs de l’historiographie quant à l’existence et aux causes d’une répartition spatiale dans cette ville de la Nouvelle-France. De plus, ils abordent certains processus de reproduction sociale des artisans montréalais de cette époque.
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Tain, L. "L'hôpital, la femme et le médecin : la construction des trajectoires de fécondation in vitro." Population Vol. 56, no. 5 (May 1, 2001): 811–44. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p2001.56n5.0844.

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Résumé Tain Laurence.- L'hôpital, la femme et le médecin : la construction des trajectoires de fécondation in vitro Les bouleversements liés à l'expansion des nouvelles techniques de reproduction, notamment de la fécondation in vitro, responsable à elle seule de plus de 1 % des naissances en France aujourd'hui, ont suscité de nombreux travaux, qui se sont néanmoins peu intéressés à l'analyse longitudinale des trajectoires des couples engagés dans une telle démarche. L'objet de cet article est d'aborder ce domaine largement inexploré à partir de l'observation d'un millier de dossiers médicaux d'un service hospitalier de procréation médicalement assistée. Il s'agira donc de décrire les styles des parcours des couples depuis leur première consultation pour stérilité jusqu'à une éventuelle fécondation in vitro et de chercher à saisir quelques-uns des compromis sociaux qui en tissent le déroulement. À travers l'accélération du recours technologique, les contraintes hospitalières mais aussi les stratégies spécifiques des couples, on mettra ainsi en évidence, à côté du poids prépondérant de l'institution médicale, l'influence des patients dans la construction sociale des itinéraires.
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DUCOS, A., H. M. BERLAND, A. PINTON, A. SEGUELA, C. BRUN-BARONNAT, A. DARRE, and R. DARRE. "Contrôle chromosomique des populations animales d’élevage." INRAE Productions Animales 13, no. 1 (February 18, 2000): 25–35. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.1.3765.

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Le contrôle chromosomique des populations animales d’élevage a pour principal objectif d’éviter la mise à la reproduction d’individus porteurs d’anomalies chromosomiques, ces dernières étant généralement responsables d’une dégradation importante des performances de reproduction des individus porteurs ou de leurs conjoint(e)s. La quasi totalité des contrôles (2000/an environ pour l’ensemble des espèces) est réalisée, en France, au sein de l’Unité mixte de recherches INRA-ENVT de Cytogénétique des Populations Animales. Ils concernent principalement les espèces bovine et porcine. Chez les bovins, la recherche de translocation Robertsonienne 1/29 concerne 1000 individus par an environ, dont 90 % sont des jeunes taureaux candidats à l’insémination artificielle. La fréquence de l’anomalie est la plus élevée en race Blonde d’Aquitaine (10,9 %). L’application des techniques de coloration en bandes des chromosomes a permis de mettre en évidence quatre anomalies chromosomiques nouvelles dans cette espèce. Chez le porc, environ 650 contrôles sont effectués annuellement. 80 % sont réalisés avant la mise à la reproduction des animaux et concernent majoritairement les verrats de race pure utilisés dans les centres d’insémination artificielle. Deux systèmes complémentaires de détection des verrats hypoprolifiques complètent le dispositif de contrôle. Vingt-quatre anomalies chromosomiques nouvelles ont été diagnostiquées dans ce laboratoire pour l’espèce porcine, dont 10 au cours des trois dernières années.
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Barrou Dumont, Zacharie, Simon Gascoin, and Jordi Inglada. "Contribution de SPOT World Heritage aux séries temporelles d'observation satellitaires des montagnes françaises." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 225, no. 1 (February 10, 2023): 1–8. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2023.623.

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Ce papier présente la quantification de l’apport théorique, en termes de revisite, de l’archive historique SPOT du programme SPOT WORLD HERITAGE par rapport aux acquisitions Landsat et ASTER sur les montagnes françaises dans la période 1980-2020. Entre 1986 et 2015, les satellites SPOT 1 à 5 ont largement contribué au nombre d’acquisitions, avec des ordres de grandeur potentiellement généralisables à l’échelle de la France métropolitaine, et plus que doublant le nombre d’images multispectrales optiques disponibles dans les zones étudiées entre 2000 et 2010. La mise à la disposition du public de cette archive offre une nouvelle fenêtre sur les dernières décennies et une reproduction de cette étude à l’échelle globale permettrait d’identifier les régions et les champs d’applications qui en bénéficieraient.
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Estèbe, Philippe. "Solidarités urbaines : la responsabilisation comme instrument de gouvernement." III L'appel à la responsabilité, no. 46 (September 10, 2002): 151–62. http://dx.doi.org/10.7202/000330ar.

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Résumé L'une des justifications juridiques de la puissance publique est, en France, la responsabilité de produire et maintenir l'interdépendance sociale, c'est-à-dire la solidarité organique. Dans le domaine du développement urbain, l'État a cherché depuis plus de 40 ans, à travers différentes politiques, à partager cette responsabilité avec d'autres acteurs, issus de la société civile ou institutionnels. Dans les années 1960, les associations constituent son partenaire privilégié dans les nouveaux quartiers d'habitat collectif, grâce à la gestion des équipements collectifs nouvellement créés. Puis, au début des années 1980, l'État responsabilise les communes, au moyen de contrats d'action publique. Enfin, dans les années 1990 et 2000, les services publics sont incités à prendre leur part de responsabilité dans la solidarité urbaine, au moyen d'instruments de type discrimination positive. Bien que ces « appels à la responsabilité » se déroulent largement dans la sphère publique, ils montrent que la responsabilisation constitue un outil de gouvernement au moins aussi important que l'injonction à l'obéissance.
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Attias-Donfut, Claudine. "Les cysles d’échanges entre trois générations." Lien social et Politiques, no. 38 (October 2, 2002): 113–22. http://dx.doi.org/10.7202/005047ar.

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RÉSUMÉ Les relations et les échanges entre trois générations sont analysés dans cet article sur la base des données issues d'une enquête nationale menée en France auprès de membres des trois générations, appartenant à environ 2000 lignées multigénéra-tionnelles. Deux principaux types d'échanges sont traités, les aides à l'habitat et les dons financiers. Ces données font apparaître un lien entre, d'une part, les pratiques de corésidence des jeunes et de leurs parents et, d'autre part, celles des personnes âgées et de leurs enfants adultes. Elles montrent également l'importance des transferts économiques entre générations, qui profitent principalement aux jeunes. Le circuit des aides économiques privées entre générations s'établit en sens inverse du circuit des transferts publics organisé par les systèmes de retraites. Il en résulte des mécanismes circulaires qui contribuent à la régulation économique et sociale et montrent que, loin de se substituer aux solidarités familiales, les solidarités publiques les complètent et les nourrissent.
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CHABOCHE, José. "Du territoire de projets à l’anti-projet de territoire. Grand équipement sportif et construction de l’intercommunalité en agglomération intermédiaire." Cahiers de géographie du Québec 60, no. 171 (October 2, 2017): 455–75. http://dx.doi.org/10.7202/1041217ar.

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Cet article s’inscrit dans la problématique des mutations contemporaines des politiques urbaines à travers, notamment, une tendance mondiale à leur conférer un caractère spectaculaire (Bélanger, 2000). Dans ce contexte, L’Odyssée, le plus imposant complexe aquatique-patinoire de France, financé par Chartres Métropole (« l’Agglo »), contribue-t-il efficacement à la construction intercommunale ? Observation directe, enquête archivistique et littérature scientifique charpentent cette recherche en géographie sociale. Outre la démonstration des effets contrastés de L’Odyssée sur la construction intercommunale, nos résultats montrent qu’il synthétise des évolutions plus globales par ses modes de conception, de réalisation et d’exploitation : omniprésence de l’intercommunalité dans le développement territorial, sans mandat démocratique direct ; concurrence interurbaine généralisée et multiscalaire ; accentuation de la marchandisation et de la rétraction de l’espace public urbain ; pilotage autoritaire de grandes opérations d’aménagement par des élites politiques attentives aux intérêts privés, lesquels sapent le maillage territorial d’équipements sportifs et réduisent les bénéfices collectifs au détriment des catégories sociales les moins bien positionnées. Stratégies individuelles et gouvernance conflictuelle liées à ce modèle amoindrissent les effets géographiques de l’intercommunalité et contribuent à l’essor de la figure de l’anti-projet de territoire.
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Haubois, A. G., J. M. Guarini, P. Richard, G. F. Blanchard, and P. G. Sauriau. "Spatio–temporal differentiation in the population structure of Hydrobia ulvae on an intertidal mudflat (Marennes-Oléron Bay, France)." Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom 82, no. 4 (August 2002): 605–14. http://dx.doi.org/10.1017/s0025315402005945.

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Spatio–temporal changes in density, breeding cycle, growth and population structure of Hydrobia ulvae (Gastropoda: Prosobranchia) were studied by monthly sampling of a wide bare mudflat in Marennes-Oléron Bay. Four stations, located along a cross-shore transect and characterized by different geomorphological structures, were investigated from March 2000 to February 2001. Hydrobia ulvae was mainly distributed in the upper half part of the mudflat and no individuals were found in the lower part. The breeding cycle extended from March to December and showed two annual peaks, in spring and in autumn. Three cohorts were recruited during the year and showed high growth rates during summer; the parameters of the von Bertalanffy model describing the growth curves were equal to kmax=0·47±0·5 mm month−1 and L∞=5·4±0·2 mm. The snail population had similar size–frequency structure along the transect at the beginning of the survey but summer recruitment initiated spatial differentiation. Reproduction occurred in the middle part of the mudflat but recruits mainly settled down at the upper level of the mudflat; new cohorts appeared with increasing individual densities. The middle part of the mudflat was rather dominated by adult individuals which showed large density fluctuations.
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Delille, Gérard. "Jérôme Luther Viret Le sol et le sang. La famille et la reproduction sociale en France du Moyen Âge au xixe siècle Paris, Cnrs Éditions, 2014, 491 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, no. 1 (March 2019): 222–24. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2019.146.

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Frinault, Thomas. "LAFORE, Robert, et Michel Borgetto. 2000. La République sociale. Contribution à l'étude de la question démocratique en France. Paris, PUF, collection « La Politique éclatée », 367 p." Lien social et Politiques, no. 46 (2001): 187. http://dx.doi.org/10.7202/000337ar.

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Laudin, Gérard, and Jean Boissière. "Jérome Luther Viret , Le Sol et le sang. La famille et la reproduction sociale en France du Moyen Age au 19 e siècle , Paris, CNRS Éditions, 2014, 493 p." Dix-huitième siècle 47, no. 1 (June 17, 2015): XCIV. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.047.0627cp.

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Laudin, Gérard, and Jean Boissière. "Jérôme Luther Viret , Le Sol et le sang. La famille et la reproduction sociale en France du Moyen Âge au 19 e siècle , CNRS Éditions, Paris, 2014, 493 p." Dix-huitième siècle 48, no. 1 (September 6, 2016): XC. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.048.0633cl.

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Sanyal, Shreosi, Thierry Rochereau, Cara Maesano, Laure Com-Ruelle, and Isabella Annesi-Maesano. "Long-Term Effect of Outdoor Air Pollution on Mortality and Morbidity: A 12-Year Follow-Up Study for Metropolitan France." International Journal of Environmental Research and Public Health 15, no. 11 (November 8, 2018): 2487. http://dx.doi.org/10.3390/ijerph15112487.

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Background: Short-term effects of air pollution are documented more than long-term effects. Objective: We investigated 12-year impacts of ambient air pollutants on cardiovascular and respiratory morbidity and mortality at the departmental level in metropolitan France. Methods: Daily air pollution data at 2-km resolution, including concentrations of particulate matter of 10 µm or 2.5 µm in diameter or less (PM10 and PM2.5), nitrogen dioxide (NO2), and ozone (O3), were accrued from the CHIMERE database for 1999 and 2000. Simultaneously, morbidity (hospitalizations) and mortality data were collected in 2012 using the ESPS (Enquête Santé et Protection Sociale/Health, Health Care and Insurance Survey) survey data and the CepiDc (Centre d’Épidémiologie sur les Causes Médicales de Décès/French Epidemiology Centre on Medical Causes of Death) database. Based on Poisson regression analyses, the long-term effect was estimated. A higher risk of all-cause mortality was observed using CépiDc database, with a relative risk of 1.024 (95% CI: 1.022, 1.026) and 1.029 (95% CI: 1.027, 1.031) for a 10 µg/m3 increase in PM2.5 and PM10, respectively. Mortality due to cardiovascular and respiratory diseases likewise exhibited long-term associations with both PM2.5 and PM10. Using ESPS survey data, a significant risk was observed for both PM2.5 and PM10 in all-cause mortality and all-cause morbidity. Although a risk for higher all-cause mortality and morbidity was also present for NO2, the cause-specific relative risk due to NO2 was found to be lesser, as compared to PM. Nevertheless, cardiovascular and respiratory morbidity were related to NO2, along with PM2.5 and PM10. However, the health effect of O3 was seen to be substantially lower in comparison to the other pollutants. Conclusion: Our study confirmed that PM has a long-term impact on mortality and morbidity. Exposure to NO2 and O3 could also lead to increased health risks.
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Pélaquier, Elie. "Jérôme-Luther Viret, Valeurs et pouvoir. La reproduction familiale et sociale en Ile-de-France. Ecouen et Villiers-le-Bel (1560-1685), Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2004,461 p., 25€." Revue d’histoire moderne et contemporaine 54-3, no. 3 (2007): 197. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.543.0197.

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Delsalle, Paul. "Jérôme-Luther VIRET, Valeurs et pouvoir. La reproduction familiale et sociale en Île-de-France. Écouen et Villiers-le-Bel (1560-1685) , Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2004, 461 p." Histoire, économie & société 25e année, no. 1 (February 1, 2006): 152–53. http://dx.doi.org/10.3917/hes.061.0147f.

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Le Chene, Veronique, and Pascal Plantard. "L’E-inclusion des personnes présentant des incapacités cognitives ou psychiques dans les établissements médico-sociaux." Développement Humain, Handicap et Changement Social 25, no. 1 (February 2, 2022): 75–88. http://dx.doi.org/10.7202/1085769ar.

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L’emploi de la notion d’« inclusion » constitue un changement de paradigme dans la société française depuis le début des années 2000 : elle suppose une adaptation de la société à tous les citoyens. Mais comment faire de la société inclusive une réalité pour les personnes ayant des incapacités? Nous avons choisi de nous questionner sur le potentiel inclusif des usages des technologies numériques par les personnes ayant une incapacité en contexte d’établissements médicosociaux en France. Notre approche épistémologique est anthropologique : en observant ce potentiel inclusif, nous analysons des phénomènes de société de portée plus générale, notamment la question des inégalités sociales. En immersion dans ces établissements, nous observons un processus complexe de construction d’inégalités sociales. Une situation d’isolement favorise l’émergence de représentations sociales négatives de la personne ayant des incapacités. Ces représentations sociales articulées avec une situation de dépendance entraînent un déficit d’estime de soi des acteurs concernés. Ces inégalités sociales sont des freins au processus d’appropriation des technologies numériques. Alors comment réduire les obstacles sociaux à l’e-inclusion ? Nous verrons dans quelle mesure nos méthodes d’accompagnement aux usages de la tablette tactile favorisent la prise de conscience des apprenants de leurs capacités, renforcent leur estime de soi et contribuent à transformer les représentations négatives qu’ils ont d’eux-mêmes. Nous verrons, enfin, en quoi le développement de leurs pratiques numériques favorise leur participation sociale et transforme l’organisation des établissements chargés de les accompagner.
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Frémont, Camille. "L’ambivalence de la transmission des normes du genre par les mères lesbiennes : de la critique des stéréotypes à leur reproduction « pour le bien de l’enfant »." Enfances, Familles, Générations, no. 23 (December 9, 2015): 18–33. http://dx.doi.org/10.7202/1034198ar.

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Ce travail s’appuie sur des récits de mères lesbiennes recueillis dans le cadre d’un travail de recherche en sociologie, mené en France, sur la transmission du genre dans les familles lesboparentales. Ce travail visait à répondre à la question suivante : quelles représentations ont les mères lesbiennes ont-elles des normes du genre et de la socialisation de genre de leurs enfants ?D’un point de vue individuel, les enquêtées démontrent une réelle remise en question des normes du genre. Elles manifestent un détachement de la pensée hétéronormative par une critique des stéréotypes de genre, une dénonciation du sexisme et une certaine « déshétérosexualisation » dans la manière de parler de soi et dans leur apparence. Le fonctionnement des couples au quotidien montre une plus grande égalité que dans le modèle hétérosexuel traditionnel de l’organisation domestique et des rôles parentaux.Elles développent des discours présentant leur mode de vie sous un jour positif et dans lesquels elles affirment de manière argumentée la non-nécessité de la différence des sexes au niveau du couple parental. Ces arguments se retrouvent dans les récits de conception qu’elles construisent pour leurs enfants, afin que ceux-ci se structurent à partir d’une vision valorisante de leur famille. Les récits de conception proposent une définition de la famille dans laquelle procréation et conjugalité sont dissociées. En revanche, leur sentiment de légitimité semble rester vulnérable face à l’homophobie latente, non explicitement hostile, dont elles citent, en les minimisant, les nombreuses conséquences au quotidien.Aussi, bien que prédisposées à transmettre des modèles d’identification éloignés des stéréotypes de genre, les mères lesbiennes interrogées sont attentives à promouvoir auprès de leurs enfants les signes d’une socialisation de genre normative, afin de les protéger de la désapprobation sociale à laquelle elles ont le sentiment de les exposer par leur modèle familial atypique. Elles leur apprennent à maîtriser les arguments qui leur permettront de se présenter de manière lisible et acceptable socialement.
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Bosshard, E., M. Hilber-Bodmer, H. J. Schärer, M. Bünter, and B. Duffy. "First Report of the Quarantine Brown Rot Pathogen Monilinia fructicola on Imported Stone Fruits in Switzerland." Plant Disease 90, no. 12 (December 2006): 1554. http://dx.doi.org/10.1094/pd-90-1554c.

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Monilinia fructicola, causal agent of fruit brown rot, is a quarantine pathogen in Europe (1). It presents a significant threat because of its aggressivity on flowers, shoots, and wood at low temperatures and propensity for sexual reproduction that increases potential for evolutionarily adaptation to new environments, hosts, and fungicides. It is common in North America, Japan, Australia, and South America. It occurs in orchards in France, has been detected but eradicated from Austria and Spain, and has been found on imported peach in Hungary (1,2). In Switzerland, we recently detected M. fructicola in supermarkets on imported fruit with brown rot symptoms similar to those caused by endemic M. fructigena and M. laxa. Preliminary identification was based on distinctive colony and conidial morphology on potato dextrose agar of fruit isolates. Specific identification was determined by polymerase chain reaction (PCR) (3) and sequencing the internal transcribed spacer (ITS) region. Koch's postulates were fulfilled by reproducing brown rot on healthy inoculated fruit. Surveys of imported fruit in markets (n = 42) using PCR revealed M. fructicola on all imported apricot and nectarine from the United States and France, but none on apricot, peach, plum, and cherry from Spain, France, Italy, or Turkey. Field surveys of apricot, peach, plum, prune, nectarine, and cherry orchards in 13 Swiss cantons were all negative (n = 71 in 2003 and 164 in 2005). This report demonstrates that imported fruit is a weak link in quarantine efforts and poses a potential threat. Transmission to local trees via highly dispersible, profuse spores from recycled packaging and disposal sites for discarded fruit has thus far not occurred but the risk deserves attention. Revised regulations for fruit treatment at points of entry and/or scrutiny of origin orchards may be warranted. References: (1) OEPP/EPPO. List of A2 pests regulated as quarantine pests in the EPPO region. Version 2005-09. Online publication with distribution map at http://www.eppo.org , 2005. (2) M. Petróczy and L. Palkovics. Plant Dis. 90:375, 2006. (3) K. J. D. Hughes et al. EPPO Bull. 30:507, 2000.
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Thériault, Marius. "Roche, Stéphane (2000) Les enjeux sociaux des systèmes d’information géographique : le cas de la France et du Québec. Paris, L’Harmattan (Coll. « Géographie sociale »), 158 p. (ISBN 2-73840-8648-7)." Cahiers de géographie du Québec 45, no. 124 (2001): 185. http://dx.doi.org/10.7202/022966ar.

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Barreau, Jocelyne, and Angélique Ngaha. "L’impact des positionnements des négociateurs sur le contenu d’un accord-cadre international." Articles 67, no. 1 (March 5, 2012): 76–96. http://dx.doi.org/10.7202/1008196ar.

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Résumé La conclusion d’accords-cadres internationaux (ACI) est en pleine expansion depuis le début des années 2000. Mais comment s’explique l’hétérogénéité des contenus de ces accords ? En l’absence de tout cadre juridique, certains accords définissent succinctement des principes généraux dont l’application devra être négociée dans chacune des filiales, d’autres détaillent précisément des normes substantives applicables dans toutes les entités du groupe. Dans cet article, nous focalisons notre analyse sur les dispositions portant sur la fonction « ressources humaines », c’est-à-dire sur les règles de GRH définies par la direction générale des ressources humaines (DGRH), notamment en matière de rémunération, de conditions de travail et de formation ainsi que sur les missions qui lui sont imparties. En nous inscrivant dans la lignée des travaux d’Anselm Strauss, nous étudions le lien entre le contenu de l’accord, les objectifs poursuivis par les signataires et négociateurs des ACI (les fédérations syndicales internationales - FSI, et les directions des groupes signataires) et les autres éléments du contexte de la négociation. Nous faisons l’hypothèse que le contenu de l’accord dépend des « positionnements » des négociateurs (logique quantitative ou qualitative pour les FSI; politique d’image ou politique sociale pour les directions) et du contexte de la négociation. Nous justifions cette hypothèse avant de la tester en comparant les dispositions « ressources humaines » d’ACI conclus dans des firmes multinationales françaises. Nous appuyons cette démonstration sur l’exemple de quatre groupes français (Accor, France Télécom, Danone et EDF) ayant fait l’objet d’une étude de cas longitudinale approfondie, dans le cadre d’un vaste programme de recherche financé par l’Agence nationale pour la recherche.
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Hajri, A., W. Homri, S. Ben Alaya, S. Charradi, and R. Labbane. "La sectorisation en psychiatrie : apports et limites." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 88. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.237.

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Introduction.La sectorisation en psychiatrie réalise l’organisation administrative gérant la maladie mentale et les répartitions des structures de soins de santé mentale. Elle est née en France en 1960 sous l’action de psychiatres désaliénistes et elle a réalisé un effondrement de l’asile psychiatrique en faveur d’une structure de soins communautaire.Objectif.Évaluer l’apport et les limites de la sectorisation instaurée en Tunisie en 2000.Méthodologie.Revue de la littérature en utilisant les mots clés : « sectorisation », « psychiatrie ».Résultats.La sectorisation a réalisé une désinstitutionalisation progressive ; elle a favorisé la prise en charge dans des structures de soins régionales ce qui a permis d’éviter la chronicisation des patients en institution fermée. Ceci a contribué considérablement à la lutte contre la marginalisation du malade mental, lui offrant une meilleure qualité de vie et une meilleure insertion sociale. Par ailleurs, un tel système réalise une proximité de soins et par conséquent un bénéfice en matière de précocité du traitement. Il cible une meilleure continuité des soins ce qui réduit le nombre de nouvelles admissions. Toutefois, la sectorisation soulève encore quelques contestations. En effet, les secteurs géographiques se caractérisent par d’importantes disparités en matière de ressources matérielles et humaines. Par ailleurs, ce système réalise une contrainte par rapport à la possibilité par le patient de choisir librement son médecin traitant ou l’hôpital de référence (les limites géographiques sont parfois interprétées abusivement).Conclusion.La sectorisation a réalisé une révolution dans l’histoire de la psychiatrie en termes de lutte contre la stigmatisation du malade mental. Encore faut-il réviser certaines modalités afin que ce système s’adapte au mieux à la demande de soins.
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Gay, C. "Psychoéducation et bipolarité, vivre avec son trouble." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 660. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.042.

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Les troubles bipolaires sont déterminés par un ensemble de facteurs, à la fois psychologiques, génétiques et environnementaux bien connus. Les perturbations des relations familiales et sociales constituent également des facteurs de fragilisation.Les thymorégulateurs ont considérablement amélioré le pronostic de ces troubles, en limitant le nombre de récidives. Néanmoins, un pourcentage important de patients continuent à présenter des fluctuations thymiques du fait d’une mauvaise observance thérapeutique, de la persistance de facteurs déclenchants, précipitants ou d’entretien du trouble ou encore du fait de l’insuffisance d’efficacité des thymorégulateurs.D’autres mesures thérapeutiques ont été proposées afin d’optimiser les traitements pharmacologiques et d’agir en amont sur les éléments déclenchants ou précipitants. Les mesures psychoéducatives, dont l’efficacité a longtemps été sous-évaluée, sont aujourd’hui les traitements psychologiques les mieux documentées et pour lesquels il existe un niveau de preuve élevé. Ils figurent en première ligne dans la plupart des guidelines anglo-saxons. Les bénéfices de cette approche complémentaires se situent à différents niveaux : reconnaissance précoce des symptômes qui annoncent une récidive, optimisation de l’observance, acceptation du trouble, amélioration de la qualité de vie, meilleure gestion de la vie sociale, professionnelle et affective, consolidation de l’alliance thérapeutique, contrôle des facteurs déclenchants et précipitants. Les études publiées rapportent une diminution du nombre de récidives et de rechutes, une réduction de la durée d’hospitalisation, un meilleur équilibre de la vie familiale, une amélioration de l’observance et une amélioration de la qualité de vie. L’expert de cette session, qui anime depuis 2000 des séances de psychoéducation, vient d’écrire un manuel conçu pour proposer aux patients un accompagnement personnalisé visant à renforcer le suivi thérapeutique et à stabiliser la maladie. Il présentera aussi l’expérience innovante de la création du Clubhouse France.
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PRUD’HON, M., R. CORDESSE, S. De ROUVILLE, and J. THIMONIER. "Les camélidés sud-américains : le point des connaissances." INRAE Productions Animales 6, no. 1 (February 27, 1993): 5–15. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.1.4182.

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L’élevage de camélidés sud-américains a pu être envisagé dans le cadre d’une politique d’entretien de l’espace et de diversification des productions. Cette étude bibliographique permet de mieux évaluer les possibilités et les limites de ces espèces. Il existe quatre espèces de camélidés sud-américains, deux sauvages, le Guanaco et la Vigogne, et deux domestiques, l’Alpaga et le Lama. Elles vivent sur les hauts plateaux andins. Alpagas et lamas peuvent se reproduire en toutes saisons. La reproduction présente des traits originaux : les mâles, pubères à un an, sont handicapés jusqu’à deux ans par des adhérences préputiales et sont rarement exploités avant trois ans. Chez la femelle, l’ovulation, simple le plus souvent, est provoquée par l’accouplement. Un seul foetus se développe, toujours dans la corne gauche de l’utérus. La gestation dure 345 jours environ. Le réaccouplement est possible peu après la parturition. Les jeunes pèsent 7-8 kg (alpagas) à 10-11 kg (lamas) à la naissance. Le sevrage a lieu vers 7 à 9 mois. Alpagas et lamas sont des ruminants, caractérisés par un estomac à 3 compartiments, sans homologie avec les quatre compartiments de l’estomac des ovins, bovins et caprins. Leur contenu, très sec, est riche en bactéries. Les alpagas consomment essentiellement de l’herbe, même en touffes hautes et grossières ; ce sont des "pâtureurs". Les lamas, normalement "pâtureurs", consomment aussi, de façon minoritaire, des espèces arbustives si l’herbe se fait rare. Alpagas et lamas mangent généralement moins que les ovins et caprins (30 à 55 g MS/kg P0,75 selon les fourrages, soit 20 à 40 % de moins à régime comparable). L’utilisation digestive des matières organiques et azotées est égale (fourrages de bonne qualité) ou supérieure (fourrages grossiers, pauvres en protéines) à celle de ces deux espèces. Les camélidés sud-américains coexistent sans problème avec les petits ruminants ; leur organisation sociale (hiérarchie, protection du troupeau) nécessite un minimum de précautions dans la conduite des animaux. La principale production des alpagas est leur toison formée de fibres fines (25 à 30 μ) et médullées, d’un rendement élevé (80 %) mais d’un poids modeste (1,7 et 2,8 kg chez les femelles et les mâles). Les lamas ont des toisons plus grossières comportant également des poils. Elles sont utilisables en artisanat. En France, il n’existe encore aucune étude économique sérieuse qui permette d’inciter les éleveurs à investir dans l’élevage de camélidés sudaméricains.
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Miranda Pérez, Fabiola. "Acción colectiva y derechos sociales en Chile y América Latina contemporánea. Entrevista a Franck Gaudichaud." Revista Intervención 9, no. 1 (November 30, 2019): 124. http://dx.doi.org/10.53689/int.v9i1.75.

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La interdisciplina cada vez más expandida en las ciencias sociales nos ha puesto como desafío mirar los fenómenos sociales desde la complejidad. La historia, la ciencia política, la sociología y el trabajo social, nunca antes habían dialogado como ahora. La ciencia, si bien no puede responder a todo, intenta poder plantear debates sobre los modos de acción colectiva, sus repertorios de acción, ya no solamente desde una visión macro, sino que comprensiva de los sujetos y de los elementos de contexto que influyen en el ámbito del espacio público. Con el objeto de poder dialogar sobre lo anterior, pero específicamente desde una perspectiva situada en Chile en el contexto latinoamericano entrevistamos a Franck Gaudichaud, Doctor en Ciencia Política de la Universidad París VIII, Profesor de Historia latinoamericana contemporánea de la Universidad Toulouse 2 - Jean Jaurés (Francia), quien ha coordinado y escrito diversos libros sobre Chile y Latinoamérica en los últimos diez años. Franck, en el contexto de tu trayectoria académica, desde donde has podido investigar sobre movimientos sociales ligados al mundo sindical de la historia reciente de Chile, me gustaría que pudiésemos conversar sobre cómo interpretas el momento actual de Chile, en consideración de los procesos, de la historia política que has podido investigar, marcado en un primer instante por una experiencia socialista, seguida por la implementación de un modelo neoliberal en dictadura y de una recuperada democracia que para muchas personas aún resulta insuficiente. En un momento actual, si lo vemos desde el punto de vista más general, yo creo que, la pregunta es si la “transición” chilena ha terminado o no, creo que es una pregunta latente dentro de las ciencias sociales, dentro del mundo social chileno también, y que lo queramos o no esa pregunta sigue existiendo, sobre todo dentro del marco de una democratización neoliberal “pactada”. Las herencias autoritarias, podemos discutir si son “enclaves autoritarios” como señala Garretón, o estructuras autoritarias, pero a pesar de todo esto, se puede hablar de un gran continuismo entre elementos autoritarios y elementos democráticos. Evidentemente, también existen inflexiones y evoluciones notables: lo vemos desde el punto de vista de los movimientos sociales, a partir del 2006-2007 (por la parte sindical) y del 2011 (por la parte estudiantil y feminista) hubo una inflexión, incluso una casi ruptura en la historia reciente chilena, porque existió una gran reactivación de lo que el sociólogo Massimo Modonesi nombra movimientos sociales “antagónicos”, que cuestionan el “modelo neoliberal”. Por ejemplo, si hablamos de movimiento sindical, los estudios de terreno destacan una revitalización del espacio sindical en Chile, un uso marcado de la huelga (ilegal y legal), etc., aunque sea una revitalización parcial. Ahora bien, se puede señalar que la construcción neoliberal en Chile tiene globalmente mucha estabilidad, el modelo económico implementado por los Chicago Boys logró mantenerse en muchos aspectos en democracia. Las élites chilenas encarnan una clase dominante muy consolidada y bastante unificada (comparada con otros países de la región sudamericana). Con todo, yo hablo de “fisuras” o de brechas: creo que hay fisuras desde “arriba”, en varios ámbitos del “modelo”, y cierta reactivación social y subjetivación antagónica “desde abajo”, pero sin exagerar ni el uno, ni el otro. Si hablamos ahora más específicamente de mi investigación sobre el movimiento sindical-obrero chileno ayer y hoy, vemos más rupturas que continuidades de cierta manera. El periodo de la dictadura cívico-militar, evidentemente rompió lo que era el movimiento obrero chileno histórico, su vinculación con el Estado, los equilibrios, lo que se llamó el “Estado de compromiso” por ejemplo, de los años 1930 hasta el 1973. Hoy en día, el movimiento sindical es un movimiento sindical disgregado, muy fragilizado, en un contexto legal sumamente autoritario, el Código Laboral actual es herencia directa de la dictadura, del plan laboral de 1979. En este contexto, organizarse a partir y desde el trabajo en Chile es muy complejo, y es muy difícil hacer sindicalismo en condiciones mínimamente “normales”, siguiendo - por ejemplo - las normas de la convenciones internacionales de la OIT (no respetadas en Chile). Frente a partir de lo que tú acabas de mencionar sobre la revitalización, ¿piensas que ella está acompañada entonces, en el actual contexto, de nuevos repertorios de acción colectiva, o si se han transformado en relación a lo que tú pudiste investigar antes y a lo que estás viendo ahora? Sí, bueno, dentro de la idea de la “revitalización sindical”, está la pregunta sobre si los repertorios de acción (en el sentido de Sídney Tarrow) de la acción colectiva sindical se renovaron también. En parte sí, en parte solamente, porque hay muchos elementos que se mantienen en el tiempo, a lo largo de la historia (por ejemplo, en el espacio portuario que estudié últimamente). De manera más general, la acción sindical siempre pasa por “ciclos” más conflictivos o más “canalizados”, de la negociación a la huelga, y de la huelga a la negociación. No obstante, sin duda, el estudio de las dinámicas de conflictos y de huelgas, hacen parte de los repertorios centrales estudiados, pues permiten revelar muchos elementos de las relaciones laborales y sociales. En Chile, está el interesante trabajo del “Observatorio de la huelga en Chile”3, llevado a cabo por el COES y la Universidad Alberto Hurtado (UAH), donde un grupo de jóvenes investigadores realiza un gran esfuerzo para prolongar el trabajo de Alberto Armstrong, que venía de la Universidad Católica. Estos últimos vienen estudiando desde el 2000 hasta ahora la dinámica huelguística actual, mostrando muy claramente, con datos duros y fuentes (estadísticas de la Dirección del Trabajo, prensa, etc.) el “retorno” (relativo) de la huelga obrera en Chile. También, una de las características de la acción colectiva laboral en Chile, es que cuando existe conflicto éste va por fuera del marco legal, porque hacer huelga en Chile es casi forzosamente salir del marco legal. En Chile, si no es dentro del marco reglado de la negociación colectiva, la huelga está prohibida (por todas las otras causales), a diferencia de lo que existe en Francia por ejemplo… Un caso único en el mundo que se dice “democrático”. Así, gran parte de la acción colectiva huelguística está por fuera del marco legal y más aún en un país donde los trabajadores fiscales no tienen derecho a sindicalización ni a huelga. Esto genera una paradoja enorme en país supuestamente muy legalista, muy controlador, donde el Estado tiene una tradición de control social vertical muy fuerte: toda la acción colectiva sindical, incluso, no forzosamente “radical”, tiene un carácter “rupturista” de cierta manera. También significa que el “costo” individual, si hablamos de trayectoria individual de los trabajadores, el costo de la sindicalización es muy alto y la represión sindical excepcionalmente fuerte para un país de la OCDE. Volviendo a ideas más generales sobre el contexto de la sociedad chilena actual, ¿dónde ves tú las principales fracturas que existen al interior de la sociedad chilena y en qué se estarían basando desde tu punto de vista? Bueno, hace tres o cuatro años atrás, publiqué en CLACSO un pequeño ensayo, que se llamaba, “las fisuras del neoliberalismo”, centrado sobre trabajo, democracia y conflictos sociales4. Se trata de una discusión y de una síntesis crítica de lo que se ha escrito y de los grandes debates en torno a la evolución reciente del neoliberalismo. Ahí se plantea que los cientistas sociales que trabajaron este tema en Chile, primero dialogan muy poco entre ellos, es decir, cada uno desarrolla su pista, pero no toman el tiempo de discutir con los otros investigadores sociales; eso es un déficit que me parece muy importante. Segundo, se trata de debatir con las teorías planteadas en su momento por Alberto Mayol, quien desde las grandes movilizaciones estudiantiles del 2011, de la explosión estudiantil, podríamos decir, habla de un “derrumbe” -posible- del modelo. Obviamente no estamos frente a un derrumbe del modelo, no es posible sostener aquello aún, aunque sí hay fisuras, brechas, y reacomodos dentro del modelo, a la vez que una fuerte impugnación al mismo. Por eso, también es necesario volver a discutir y hacer dialogar los trabajos más históricos de Moulian, la idea del “transformismo” permanente del modelo chileno, o los trabajos de Manuel Antonio Garretón sobre “neoliberalismo corregido”, de Carlos Ríos sobre “neoliberalismo avanzado” y de volver a interesarnos a los textos de Rafael Agacino sobre la “madurez” del modelo. Algunos plantearon la idea que Chile sería una “sociedad de clase media”, otro gran mito del “jaguar” chileno que hay que deconstruir. Si vemos las estadísticas o entrevistas trabajadas por algunos colegas sociólogos de la Universidad de Chile (como Emmanuelle Barozet), aparece como una construcción mediática y política. Chile no es una sociedad de clase media, es una sociedad muy segmentada, donde una gran mayoría de los trabajadores tiene ingresos que están por debajo de los cuatrocientos mil pesos, neto o “líquido”. Entonces en estas condiciones hay que debatir algunos mitos: tampoco hay una estabilización de una clase media “ascensional”, moderna, con capacidad de ahorro. Basta con analizar el nivel de deudas, ahí tenemos una fisura muy grande de este modelo económico y social. Tú qué analizas todas estas tensiones desde una perspectiva crítica, ¿qué alternativas políticas o salidas visualizas en consideración con las deudas pendientes que tiene la democracia? Bueno es una pregunta muy política, que sale del campo académico, pero necesaria me parece. Lo que veo, es que hay continuismo neoliberal pero a la vez modificaciones en curso. Ejemplo: la aparición del Frente Amplio es un efecto indirecto de las movilizaciones de 2011, de manera diferida, de manera en gran parte institucionalizada, pero hay evoluciones incluso en el campo político-electoral en Chile notables. La pregunta es, si el Frente Amplio encarnará una renovación del modelo o una alternativa frente a este modelo fisurado. Esta es una gran interrogante. Algunos dicen que el camino institucional, sin modificación sustancial constitucional, está cerrado a toda alternativa, que tiene que ser dentro de la sociedad que debe haber una reactivación “desde abajo” de los espacios comunitarios, de los espacios autogestionados, de los sindicatos, de las formas de pensar la sociedad. O sea, romper con la visión totalmente neoliberal de la sociedad y defender la perspectiva de los bienes comunes. Es decir, revisar lo que hacen actualmente los jóvenes movilizados en Chile, el movimiento feminista, algunos sindicatos, planteándose estas nuevas formas de organización a partir de lo colectivo y de la co-construcción. Los trabajos de los sociólogos Pierre Dardot y Christian Laval, sobre la revolución de los “comunes”, son muy interesantes en este sentido: los comunes como respuesta a la crisis del capitalismo neoliberal, al autoritarismo, a las “zonas de sacrifico”, al derrumbe climático y ecológico, a la crisis de nuestra civilización, etc. Ahí hay una pista interesante, pero la pregunta después es más estratégica, es decir, el ¿qué hacer?, ¿es el partido la respuesta?, o sea, ¿hay que formar nuevos partidos, nuevos movimientos políticos, para responder a la crisis?, ¿cuáles son los otros caminos de democratización radical?, ¿cómo articular estos diferentes espacios? Desde tu opinión, ¿qué áreas de intervención debería privilegiar el Estado entonces en el contexto del Chile actual, teniendo en consideración todo lo que estamos hablando? El Estado en Chile, hasta el momento, es sumamente “subsidiario-asistencial-autoritario”, muy moldeado por lo que fue la dictadura. Claro que no estoy diciendo que es un Estado dictatorial, pero hay herencias que pesan dentro de su aparato y prácticas, incluso en su modo de intervención social y acción pública. La modernización neomanagerial de años 90-2000, no significó ruptura con el neoliberalismo, más bien significó “modernización neoliberal”. De hecho, es lo que muestran tus propios trabajos en materia de intervención hacia las mujeres y la violencia de género, o la tesis doctoral del politólogo Antoine Maillet sobre el “sendero neoliberal” y la acción estatal en la construcción de los mercados en Chile. Se pensó la democratización “en la medida de lo posible”, sin romper con lógicas subsidiarias y asistencialistas. Al contrario, se vino a legitimar en democracia esas lógicas. Por ejemplo, si pensamos en la reforma de Bachelet sobre la jubilación: ahora existe un bono para un ingreso mínimo para las mujeres más pobres, pero este mínimo no te permite vivir, y sobre todo no cuestiona el sistema de capitalización de AFP, que está totalmente colapsado. Quiero decir que el Estado neoliberal democrático también es “intervencionista” (y no solo como Estado represivo), creando “parches” para generar “intervención social” focalizada, pero sin tocar o modificar la estructura del mercado neoliberal privilegiando la focalización y las transferencias condicionadas. Otro ejemplo, ¿cuál es la respuesta del Estado chileno a las grandes movilizaciones estudiantiles? De manera bastante inteligente de hecho: se ha “escuchado” el malestar del que habla Mayol, el malestar en el mundo estudiantil, entonces se va a proponer gratuidad, ¿pero qué tipo de gratuidad?, una gratuidad que finalmente termina por subvencionar en parte las universidades privadas en vez de desarrollar o crear universidades públicas, entonces siempre está presente la lógica del “voucher”, y no del servicio público universal. Desde tu punto de vista y en la línea de la conversación, ¿cómo se permean los derechos y las experiencias de justicia e injusticia en un contexto de gobiernos de derecha como en el caso de Chile, y bueno también podríamos decir de Francia en la actualidad? No sé si hay tantas variaciones en la percepción de la justicia o injusticia entre los últimos gobiernos en Chile de Bachelet a Piñera o de François Hollande a Emmanuel Macron; no sé si la percepción cambia radicalmente. Existe une crisis de legitimidad de la política profesional en muchos países y globalmente, la injusticia se mantiene; si miramos los datos estadísticos, no hay grandes modificaciones. Después está toda la pregunta sobre la percepción de la injustica, que es muy variable según los contextos, que obviamente ahí hay un gran campo de investigación primero, pero también un espacio de debate sociológico-político. Si miramos Chile, estamos frente a una sociedad sumamente desigual, donde la ideología dominante, los medios hacen que parte significativa de las familias populares y endeudadas, tengan la percepción de pertenecer al espacio “medio” de la sociedad, y no a las clases populares. Al mismo tiempo, en Francia, un asalariado que desde Chile, tal vez, se puede considerar como de “clase media”, pues posee uno o dos autos, una casa (a crédito), una cubertura social bastante amplia en términos de salud y educación, sufre situación de precarización neoliberal creciente, lo que también acelera la crisis de legitimidad de los gobernantes. Así se generan grandes movimientos como el de los «chalecos amarillos», un movimiento excepcional por su amplitud, duración y características populares. Ahí, el corazón de la movilización fue la percepción de vivir de manera cotidiana la injusticia fiscal, que se volvió injusticia social cuando se entiende que el “1%” vive en el lujo. Las reivindicaciones de los «chalecos amarillos» parten de algo tan “básico” y tan esencial como el precio del litro de la gasolina, su aumento es vivido como una injusticia total por parte del Estado y de Macron, en particular dentro de sectores con bajos niveles de sindicalización, hasta el momento pocos organizados, pero con un “hartazgo” acumulado considerable. Obvio, el tercer elemento de la coyuntura es determinar quién es el responsable de la injusticia social. En el movimiento de los chalecos amarillos, es el Estado (y el Presidente Macron, calificado de “Presidente de los ricos”) que ha sido el centro del foco de la movilización y del descontento. La burguesía o la clase dominante -muy bien estudiado por los libros de sociología de Pinçon-Charlot-, o el empresariado, quedaron bastantes ilesos en el conflicto, ¿por qué?, porque se centró en el Estado como responsable principal. Entonces ahí hay elementos y variables entre la desigualdad social “real”, es decir estadística, y su construcción sociopolítica, la percepción de esta injusticia social y su traducción en términos políticos o ideológicos: eso es el objeto de la “política de conflicto”, en el momento de determinar a quiénes se le atribuye la responsabilidad de la desigualdad social o de la crisis de legitimidad de un sistema político. Y esa traducción política incidirá en si un movimiento social antagónico se vuelve reaccionario, progresista, populista, anticapitalista, etc. En el caso de los «chalecos amarillos», después de un momento de vacilación, su carácter progresista, antineoliberal y cada vez más elaborado, está ahora confirmado, y representa una gran esperanza democrática para muchos. Si consideramos entonces lo que acabas de decir, en torno a la justicia como una experiencia al estilo Derrida, y retomamos tu idea de percepción en el marco de tu investigación de campo más actual acerca de los trabajadores del sector portuario, ¿cuáles son las experiencias de injusticia social que te han podido transmitir aquéllos? Fue muy interesante emprender esta investigación, porque descubrí un mundo que conocía muy poco y que es muy poco estudiado en Chile. Existe un vacío historiográfico inmenso en este campo, cuando el trabajador marítimo-portuario es un actor central de la historia chilena. De hecho, el eslogan de la Cámara Marítima Chilena hoy es “Chile, país puerto”, y es cierto: Chile es un país puerto, con más de 40 puertos, es un país orientado hacia el mar históricamente, pero casi no hay estudios sobre los portuarios y es una paradoja total. Grandes historiadores de lo social, como Sergio Grez, Gabriel Salazar, o Julio Pinto, lo mencionan en sus trabajos pero muy en general de “pasada”, en sus investigaciones sobre movimiento obrero e historia del “bajo pueblo”. Algunos jóvenes ahora en Chile están intentado paliar ese vacío historiográfico. Lo interesante es mostrar cómo este espacio laboral bien especifico y bastante cerrado ha sido capaz de conformar formas de organización originales y sui generis. Un ejemplo, es la “nombrada”; históricamente los puertos, no solamente en Chile sino que en todo el mundo, poseen esta figura, que significa que es el sindicato que decide quién va a trabajar en el puerto, siguiendo un sistema rotativo (la redondilla) ¿Por qué?, porque el puerto es un espacio de la “eventualidad permanente” donde no hay estabilidad laboral, o muy poca. Hasta hoy, una minoría de los estibadores tiene contrato estable en Chile, todos son trabajadores por turnos, cada siete horas y media, un trabajador portuario es cesante, turno tras turno. De este modo, un portuario que camina por la calle, es cesante, en cambio un portuario que entra al puerto, es de nuevo contratado… Entonces para intentar organizar esa eventualidad, los sindicatos desde finales del siglo XIX, pusieron en marcha sistema de “nombrada” donde el sindicato controla la fuerza de trabajo, y “nombra” la mano de obra, todos los oficios del puerto, y por turno. Eso es muy interesante como forma de enfrentar la precariedad laboral. Así, el sindicato toma en sus manos el control, adquiere lo que llamamos “poder sindical” y también organiza la igualdad entre los trabajadores afiliados, obviamente eso también puede permitir si no es organizado de manera democrática, caudillismo y mafia sindical, lo que existe también fuertemente en los puertos. En fin, en Chile existió una interesante revitalización sindical con la creación de la Unión Portuaria de Chile, donde lograron comenzar a mancomunar territorialmente las acciones colectivas portuarias, y esto es muy importante: el puerto es un espacio laboral riesgoso, donde hay muertos, donde hay piernas cortadas, manos aplastadas, gente que muere cada semestre, mutilaciones… El problema es que como hay muchos puertos en Chile, se movilizaba un puerto, pero, ¿qué hacía el empresariado marítimo naviero? Iba al otro puerto, entonces la movilización no tenía peso. La Unión actual proviene de los años 2000 cuando emergió la Coordinadora Marítima Portuaria, principalmente desde los puertos del norte del país. Al procesar esa experiencia y probar con nuevas formas de coordinación territorial se desarrolló, a partir de los años 2010 y 2011, la Unión Portuaria del Biobío y luego la Unión Portuaria de Chile. Es lo que he estudiado en base a entrevistas, trabajo de fuentes escritas, observación en los mismos puertos. Fue muy enriquecedor conocer a esos trabajadores y dirigentes, me enseñaron mucho y sigo en contacto con algunos de ellos. Se puso en marcha un sistema de solidaridad de puertos a puertos, de huelga solidaria, se logró mancomunar fuerzas para evitar lo que sucedía antes. Es importante recalcar además que por los puertos sale el 80% de la riqueza del PIB chileno, entonces ahí se tiene lo que llaman algunos sociólogos como John Womack, “un poder disruptivo sindical”, es decir, son minoría de los asalariados, pero el poder que tiene de bloqueo de la cadena de producción y de exportación es fuerte, y si tienen organización (eso es lo principal ante todo) pueden obligar el gobierno a la negociación. Bueno, pero significa también la represión de Carabineros, la militarización de los puertos, etc. En tu experiencia de campo ¿has tenido aproximaciones a experiencias laborales de mujeres y cómo evalúas esas condiciones en el caso de las mujeres, de justicia y de injusticia social? Bueno eso es un gran déficit de mi investigación, pero también es un problema de invisibilización en sí en los puertos, que son espacios masculinizados y “virilistas”. Hay mujeres, pero muy pocas, entonces en las entrevistas, pude solamente entrevistar a dos mujeres de las treinta y tanto que realicé. Lo que necesitamos ahora efectivamente con urgencia es documentar mejor la especificidad del trabajo de las mujeres en los puertos, su papel en la movilización dentro y fuera del puerto. En su mayoría trabajan en la parte administrativa del puerto, pero hay cada vez más mujeres en el patio con los hombres haciendo trabajo de estiba. Parece que hay una investigación en curso sobre el tema. Lo que sí te podría decir y que lo trabajo un poquito es la relación del trabajador portuario con su familia, ya que como su trabajo es eventual, esa eventualidad recae mucho sobre la mujer, en el hogar. Existe así mucho trabajo no remunerado, de cuidado, en donde se observa una concentración de la reproducción social en el espacio familiar, dónde la mujer se vuelve dependiente de esa eventualidad permanente de su marido, que puede trabajar dos turnos de noche, un turno en la mañana, un turno en la noche, etc. Entonces, recae muchísimo de la responsabilidad familiar sobre ella, así su trabajo no remunerado permite el trabajo del hombre en el puerto. De esta manera, el portuario dice, sin mi mujer no puedo hacer lo que hago, o sin mi mujer no puedo tener el espacio familiar ni una casa, porque no sé en qué turno voy a trabajar. Incluso en la movilización, las mujeres tienen un papel activo, de orientación incluso si no son trabajadoras del puerto, o de acción desde la calle, también vienen al espacio sindical, organizan una olla común, o un espacio recreativo para los niños, etc. Eso aparece en las entrevistas y tengo como proyecto profundizarlo. En el último tiempo, he estado trabajando un poco sobre el movimiento feminista chileno, y yo creo que justamente es central para entender esas fisuras que mencionamos. El feminismo es hoy un elemento central de los movimientos sociales en Chile, la coordinadora 8M, el movimiento feminista en general, tal vez es el movimiento colectivo más dinámico de momento en Chile, y con conexiones internacionales, con Argentina, con España, con Polonia, con México. Lo interesante de la coordinadora 8M es que no abandonó la temática laboral, eso me parece fundamental; ellas se movilizaron para el primero de mayo, con la idea de que la mujer era también una mujer trabajadora, remunerada o no remunerada, pero siempre una mujer trabajadora, en el espacio cerrado doméstico o en el espacio asalariado. Se intentó hacer la conexión entre trabajo reproductivo y trabajo asalariado, incluso con la idea de que el trabajo reproductivo no remunerado tiene que ser reconocido como un trabajo y dar derecho a jubilación. Eso es muy interesante. Claro, poniendo en cuestión también esta idea de cómo la mujer se inserta en el mercado a partir del modelo capitalista en sí. Bueno atendiendo también a lo reflexionado y señalado hasta el momento, desde una perspectiva más latinoamericana, entonces, ¿cuáles son los desafíos que visualizas para la intervención social desde el Estado en la región? Yo creo que en el contexto latinoamericano, es muy importante lo que ha pasado en los últimos veinte años, donde se ha hablado de un “giro progresista” o giro “a la izquierda”. Lo importante es ver qué lograron o no estos gobiernos, llamados progresistas en su gran diversidad, desde el PT en Brasil (con Lula) hasta Morales en Bolivia, el Frente Amplio en Uruguay, incluyendo la experiencia bolivariana en Venezuela, Correa en Ecuador, un abanico muy diverso de experiencias nacionales populares y progresistas. Todos esos Ejecutivos pretendieron implementar nuevas formas de intervención social, la gran promesa de su gobierno era pasar de “la noche neoliberal”, como decía Correa a un postneoliberalismo, donde hubiera un retorno del Estado social, y efectivamente hubo un retorno del Estado social, de manera diferenciada pero se volvieron a implementar políticas públicas más activas, políticas focalizadas donde está la pobreza, de integración social a través de bonos, los famosos bonos “hambre cero” en Brasil, la asignación por niño en Bolivia y Argentina, las misiones sociales en Venezuela y todo un abanico muy grande de intervenciones sociales a través del Estado “refundado” (en el caso de Bolivia, Ecuador y Venezuela). El problema es que si hacemos un balance crítico, todos estos mecanismos de intervención social fueron muy dependientes de un momento y al final transitorios, pues fueron rápidamente afectados por la crisis económica capitalista mundial del 2008-2009. Lo anterior, porque el Estado social era y es dependiente de la extracción de materia prima, entonces el Estado social neodesarrollista fue en realidad, ante todo, un neo-extractivismo asistencialista, un modelo que no tiene sustentabilidad, que no tiene coherencia (ver los trabajos de Maristella Svampa, por ejemplo). En Venezuela se creó un conjunto de intervenciones y participaciones sociales por fuera del Estado incluso (los consejos comunales), pero todo lo que se adquirió en los años Chávez se derrumbó con la mega crisis actual: ahora la pobreza se disparó, hay una desigualdad social terrible, la crisis migratoria e inflacionista más grande de la historia del siglo XX-XXI. Se trata de la crisis del modelo del Estado rentista petrolero, combinado con los problemas de la corrupción, la ofensiva de Washington, la violencia política, etc. Terrible. Tal vez los dos países “progresistas” que hoy día aparecen como más “estables” son Bolivia y Uruguay, son los dos procesos que más lograron estabilizar una forma de pacto social que podemos calificar de corte más socialdemócrata en el caso de Uruguay y de nacional-popular en el caso de Bolivia. Claro, en el marco de sus modelos… En Brasil hoy, estamos frente a un desastre político que amenaza no solo al pueblo de Brasil, sino toda la región, con la presencia de una extrema derecha militarista y racista en el poder. Eso después de 16 años de gobiernos del PT (Partido de los Trabajadores). Es necesario descifrar lo que pasó allí, sin olvidar el golpe de Estado parlamentario y el encarcelamiento de Lula. El panorama es complejo. Acabamos de publicar un libro sobre el tema con Massimo Modonesi y Jeff Webber, en la UNAM, que intenta “una interpretación histórica de los progresismos latinoamericanos”, que establece un balance critico de ese periodo5. Quisiera volver un poco al tema de las migraciones de las que estábamos hablando. Al respecto, ¿cuáles son a tu juicio los principales desafíos actuales en materias de migración tanto en Chile como en Francia?, ¿encuentras que hay aspectos comunes pese a las diferencias contextuales? Bueno, aspectos comunes hay, como el tratamiento inhumano que los Estados aplican a los migrantes, aunque lo que pasa a nivel europeo es aún más dramático. Hoy día el mar Mediterráneo es el cementerio más grande del planeta, lo cual es responsabilidad directa de los Estados del espacio Schengen, debido al tratamiento que se le aplica a los migrantes que vienen del Sur, esencialmente de Libia y del norte de África. Ahí hay una responsabilidad que es política, si hablamos de Europa hablamos también de los Estados más ricos del planeta… Vemos una inhumanidad total de la política migratoria que rompe con todos los acuerdos internacionales, de Ginebra, y de muchos otros en materia de derechos humanos. Existe una ruptura de convenios firmados por los mismos Estados frente a la comunidad internacional, y en Francia es un tema central, el tema del tratamiento represivo en los centros de detención hacia niños, etc. Además, es un tema que está siendo instrumentalizado por la extrema derecha y explica el crecimiento radical de esas fuerzas en toda la Unión Europea. En América latina, está Trump y su relación con México, y un foco central de conflicto y de la negociación de López Obrador es obviamente el debate en torno al odiado muro. Dentro de lo novedoso en la región, tenemos la mega migración venezolana hacia el sur, hacia países como Brasil, Colombia, Ecuador, Perú y Chile, hablamos de casi cuatro millones de migrantes, es un fenómeno -en un tiempo tan corto-único en la historia de América del Sur, y que implica dramáticas problemáticas sociales. En este sentido, son interesantes los trabajos de María Emilia Tijoux desde Chile, sobre la racialización de la sociedad, de los cuerpos, de la política y su posible instrumentalización. A la vez, la sociedad chilena está cambiando, por una parte se está abriendo a nuevas culturas latinoamericanas, y por otra parte hay un crecimiento de la xenofobia y del racismo. Pero lo interesante es que hay una parte significativa de la sociedad chilena que yo creo que está cambiando, en positivo, una sociedad más multicultural y acogedora. Una sociedad chilena que por fin se va a latinoamericanizar, para no quedar encerrada sobre sí misma detrás de la cordillera: es ese aspecto positivo muy enriquecedor que espero que gane la partida sobre la xenofobia y el racismo.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.

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