Статті в журналах з теми "Représentation politique – Presse"

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Woch, Agnieszka. "De l’amour pour la patrie dans le discours médiatique polonais." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no. 16 (May 19, 2021): 173–82. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.16.16.

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Анотація:
La présente contribution porte sur les stratégies discursives présentes dans le discours des médias numériques qui font appel au sentiment de dévouement envers la patrie. Le discours public polonais reste en étroit rapport avec la mémoire historique de la nation, marquée par les trois partages du pays, par les soulèvements contre les envahisseurs et par les guerres mondiales. Tout cela a certainement influé sur la représentation de l’identité, souvent perçue à travers le prisme de l’amour pour la patrie. Pour cette raison, nous nous proposons d’examiner les stratégies discursives présentes dans le discours de la presse nationale d’actualité afin d’étudier l’emploi des termes « patriote », « patriotisme » et « patriotique » dans la presse polonaise. Nous nous appuierons sur un corpus d’articles publiés en ligne par des titres représentatifs de la presse numérique dont l’orientation politique est soit de droite, soit de gauche, soit de centre libéral (wSieci, Do Rzeczy, Krytyka Polityczna, Dziennik Trybuna, Kultura Liberalna et Liberté).
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Riot, Elen, and Bernard Ramanantsoa. "La passion politique des patrons : le système représentatif à l’épreuve de la loi Macron." À la découverte du lien organisationnel : avez-vous lu A. O. Hirschman ? 22, no. 2 (March 11, 2019): 52–69. http://dx.doi.org/10.7202/1058161ar.

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Анотація:
L’examen de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (dite loi Macron) nous offre l'occasion d'analyser les discours publics qui ont accompagné son examen parlementaire de la loi. Nous nous penchons sur le rôle joué par la représentation patronale en France telle qu’il se donne à lire dans les principaux organes de la presse nationale. Nous observons aussi d’autres parties prenantes sont la situation et la position méritent notre intérêt. Dans la tradition d’Albert O. Hirschman, nous cherchons à comprendre en quoi et dans quelle mesure le système représentatif actuel favorise le débat public et quel est le rôle des arguments rhétoriques au regard d’autres tactiques de contrôle du champ.
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Chabot, Joceline, Sylvia Kasparian, and Christine Thériault. "Un oubli mémorable. Les journaux québécois face à la demande sociale de reconnaissance du génocide arménien par la communauté arménienne québécoise (1965-1998)." Articles 45, no. 1-2 (February 8, 2017): 99–117. http://dx.doi.org/10.7202/1038903ar.

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Depuis plus d’un demi-siècle, la communauté arménienne en diaspora lutte pour la reconnaissance du génocide commis contre les Arméniens par les autorités de l’Empire Ottoman en 1915-1916. Ce crime est l’objet d’un oubli institutionnalisé par le déni turc et l’indifférence d’une partie de la communauté internationale. C’est dans ce cadre que se situe notre article qui interroge la dynamique politique et symbolique mise en oeuvre dans l’espace médiatique québécois d’une demande de reconnaissance du génocide arménien par la communauté arménienne québécoise. Plus précisément, nous analysons l’inscription de la mémoire du génocide arménien et de sa représentation dans deux journaux québécois Le Devoir et La Presse, de son émergence dans les années 1960 jusqu’à la fin des années 1990. Le recours aux outils informatisés d’analyse de données textuelles pour l’analyse exploratoire et descriptive de notre corpus de presse représente l’un des aspects novateurs de notre recherche.
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Harvey, Louis-Georges. "« L’exception irlandaise » : la représentation de l’Irlande et des Irlandais dans la presse anglophone du Bas-Canada, 1823-1836." Les Cahiers des dix, no. 65 (February 3, 2012): 117–39. http://dx.doi.org/10.7202/1007773ar.

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Du début des années 1820 jusqu’à la veille des Rébellions la situation politique de l’Irlande occupe une place de choix dans les journaux francophones et anglophones de la colonie. Les journaux patriotes francophones de la colonie intègrent une grande partie du discours anticolonial qui se déploie dans les pages du Irish Vindicator et appuient les positions de Daniel O’Connell sur l’émancipation des catholiques et le rappel de l’Union législative entre l’Irlande et la Grande-Bretagne. Par contre, les journaux torys anglophones se montrent critiques des deux campagnes et représentent le chef irlandais en agitateur dangereux. Le débat sur la situation de l’Irlande dans la presse anglophone révèle une fracture importante au sein de la communauté d’expression anglaise et provoque à son tour un débat sur le rôle politique des Irlandais du Bas-Canada. Or la tentative des Torys de rallier les Irlandais de la colonie à leur cause les incite à développer un discours identitaire qui définit la minorité anglophone dans son ensemble selon des critères avant tout linguistiques.
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Lalu, Julien. "Aux armes, citoyens !" ALTERNATIVE FRANCOPHONE 2, no. 8 (January 15, 2021): 43–64. http://dx.doi.org/10.29173/af29416.

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La sortie d’Assassin’s Creed Unity (2014), premier épisode de la série concernant l’Histoire de France, crée une polémique lancée par le Parti de Gauche. Le parti politique considère que les représentations dans le jeu sont de la propagande contre les Révolutionnaires et une relecture des faits historiques au profit de la Monarchie Absolue. Ubisoft se défend de tout discours politique en affirmant que les choix de création sont avant tout ludiques. Cette polémique politique questionne quant à la valeur accordée aux représentations du passé en France. Elle met en évidence une pratique discursive qui met en opposition l’idéologie, la dimension ludique et la véracité historique à une forme de chauvinisme réticent à la virtualisation d’un évènement de son Histoire. A travers l’analyse de la presse qui a couvert la polémique, des discours politiques sur le site officiel du Parti de Gauche (PG) ainsi que les réponses d’Ubisoft et des historiens dans la presse d’information, il s’agit dans cet article de comprendre si, en tant que société française, Ubisoft a souhaité un traitement particulier pour Assassin’s Creed Unity ? Plus généralement, est-ce que ce jeu porte, dans son développement ; dans ses choix scénaristiques ou dans ses représentations, des spécificités françaises ? Ubisoft a-t-elle eu la volonté de faire un jeu « plus français » ? Pour répondre à ces interrogations, il convient de présenter le jeu et ses spécificités (scénario, environnement, jouabilité) pour mesurer leurs interprétations. Puis, d’aborder les enjeux de la polémique pour montrer qu’il s’agit avant tout d’un débat idéologique et politique. Ainsi, l’objectif de cette étude est de mettre en lumière les imbrications des représentations du passé, de leurs valeurs, de leurs réceptions et de leurs usages en contexte vidéoludique.
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Quincy-Lefebvre, Pascale. "Émotion et opinion dans la justice des mineurs en France durant l’entre-deux-guerres." Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 17, no. 1 (January 1, 2015): 149–67. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.017.0149.

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Comment inscrire la réforme de la justice des mineurs dans le calendrier politique ? Au XX e siècle, alors qu’un espace public se démocratise, les politiques et les experts s’ouvrent davantage aux discours de l’émotion. La civilisation des médias est le théâtre de ces transformations. La France des années trente est propice aux engagements. L’enfance coupable est un levier et les « affaires » autour des « bagnes » d’enfants sont des moyens pour mobiliser l’opinion. En pleine période de lutte anti-fasciste, des hommes, des groupes dénoncent et interpellent. La grande presse joue sa partition. Les communistes donnent de la voix. L’indignation se focalise sur les établissements, l’impossible rééducation et la souffrance du mineur. Passion passagère ou mouvance des normes ? L’émotion est fondatrice de communautés qui dépassent le cercle traditionnel des réformateurs de la justice des mineurs. De nouvelles représentations surgissent ou sont consolidées. À moyen terme, par les pressions et le jeu des mémoires, le processus de réforme se démocratise. La cause est efficace quand elle est en capacité de dépasser son objet : l’enfance coupable.
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Nesci, Catherine. "Feuilletons sans frontières ? Le « Monde » selon Delphine de Girardin." Études littéraires 40, no. 3 (February 15, 2010): 61–72. http://dx.doi.org/10.7202/039244ar.

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Cette étude des chroniques parisiennes que Delphine de Girardin publie au bas du journal La Presse, entre 1836 et 1848, vise à éclairer le décloisonnement des discours et le métissage des genres textuels que promeut la civilisation du journal dès le premier XIXe siècle. À l’époque, les feuilletons de Girardin firent l’objet de violentes attaques portant sur la mise en spectacle de la mondanité et les menaces qui pèsent sur les figurations genrées du journaliste, chez la feuilletoniste. L’analyse des images tendues de la distinction et celle de la mise en oeuvre de la polémique politique, dans le feuilleton, annoncent la refonte des discours et des représentations dans l’espace social et politique moderne.
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Violette, Isabelle. "Des immigrants pour la cause : la logique nationaliste du discours de presse sur l’immigration francophone en Acadie." Francophonies d'Amérique, no. 42-43 (November 26, 2018): 141–62. http://dx.doi.org/10.7202/1054039ar.

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Cet article a pour objectif d’examiner les idéologies linguistiques qui sous-tendent et orientent le traitement discursif de l’immigration dans la presse acadienne récente (2000-2014). Alors qu’à l’heure actuelle l’immigration canalise des tensions politiques et exacerbe des conflits nationaux dans de nombreuses sociétés occidentales, elle bénéficie d’une représentation médiatique favorable en Acadie du Nouveau-Brunswick. Or seule l’immigration dite « francophone » est jugée désirable et bénéfique, ce qui suppose une forme de régulation des communautés et des populations impliquées dans le fait français. La presse acadienne relaie principalement un discours militant sur l’immigration qui consiste à en faire une cause à défendre pour le bien commun. L’auteure montrera que l’immigration francophone a bonne presse puisqu’elle est conçue pour servir une idéologie nationaliste de la langue : parler français suppose une allégeance aux communautés acadiennes et un engagement envers l’avenir de celles-ci.
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Hamel, Pierre, and Claire Poitras. "Déclin et relance économique d’une agglomération métropolitaine. Le discours et les représentations des élites économiques à Montréal." Recherche 45, no. 3 (October 18, 2005): 457–92. http://dx.doi.org/10.7202/011466ar.

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Depuis les années 1960, la classe d’affaires francophone montréalaise a formulé diverses représentations des problèmes de restructuration économique et urbaine auxquels l’agglomération a dû faire face. Elle a aussi imaginé quelques pistes de solution. Partant du postulat que dans l’analyse économique de la ville, le discours et les représentations ont acquis de l’importance, nous examinons les représentations du déclin et de la relance de Montréal véhiculées par les articles publiés dans la presse d’affaires francophone entre janvier 1960 et janvier 2003. Dans un premier temps, six thèmes récurrents sont dégagés : le statut de Montréal à l’intérieur du Québec, le déclin de l’économie montréalaise en regard de celle de Toronto, la gouvernance locale et métropolitaine, le rôle de l’État, l’entrepreneuriat de la classe d’affaires et la contribution de la nouvelle économie à la relance de Montréal. Dans un deuxième temps, nous considérons la portée du discours de la classe d’affaires par rapport aux politiques et programmes gouvernementaux concernant la relance de la métropole.
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Baisnée, Olivier, Alizé Cavé, Cyriac Gousset, and Jérémie Nollet. "La « violence » des Gilets jaunes : quand la fait-diversification fait diversion." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 10, no. 1 (June 12, 2021): 28. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v10.n1.2021.436.

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FR. L’article analyse la production des cadrages journalistiques du mouvement des Gilets jaunes, dans les premiers mois de celui-ci (novembre 2018-juin 2019). Analysant le travail des journalistes lors des manifestations qui ont eu lieu chaque samedi à Toulouse, il souligne que ces dernières ont été très souvent médiatisées sous l’angle des violences de certains manifestants contre des biens (vitrines de banques, matériel urbain, etc.), mais aussi contre les forces de l’ordre et parfois contre des journalistes. Ce cadrage invisibilise d’autres aspects structurants de ces mobilisations, telles que la violence sociale qui en est à l'origine, et la violence physique des forces de l’ordre contre les manifestants. L’hypothèse explicative défendue dans cet article est que les routines du travail journalistique (dépendance aux sources officielles, à la représentation politique, etc.) n’étaient pas ajustées aux propriétés spécifiques de ce mouvement : recrutement social parmi les franges de la population les moins médiatisées, refus de désigner des porte-paroles et de développer des stratégies d’accès aux médias, violence des manifestations qui complique le travail des journalistes. Il en découle un cadrage fait-diversier qui tend à dépolitiser la représentation du mouvement des Gilets jaunes, en réduisant les manifestations à des éruptions de violences arbitraires et gratuites. Cet article repose sur un travail d’enquête collectif mené depuis novembre 2018. Celui-ci combine des observations dans les manifestations toulousaines, des entretiens semi-directifs (journalistes locaux ou nationaux, « street-reporters » etc.) et une étude du corpus de presse écrite et audiovisuelle, mais aussi des réseaux socio-numériques des Gilets jaunes. *** EN. This study looks at how journalists framed the first months of the Gilets jaunes (Yellow vests) demonstrations in Toulouse (November 2018 – June 2019). An analysis of the journalism covering the weekly Saturday protests shows a disproportionate depiction of violence by some protesters against property (bank windows, public property, etc.), police and sometimes journalists. This framing renders some structuring elements of the movement invisible, including root cause social violence and police brutality against protesters.The hypothesis proposed in this paper suggests that journalism protocol (reliance on official sources, political representation, etc.) did not take into account the unique features of the movement, which complicated the work of journalists: the participation of less-mediatized fringe population groups; demonstrators' refusal to appoint spokespersons and develop media access strategies; and the violence inherent in the protests. The result is an unbalanced framing that depoliticizes the Gilets jaunes movement by diminishing the demonstrations to eruptions of arbitrary and gratuitous violence. This paper is based on a collaborative study carried out since November 2018 that combines observations of the Toulouse demonstrations, semi-structured interviews (local and national journalists, “street-reporters,” etc.) and a study of the written and audiovisual journalism corpus and the social media networks of the Gilets jaunes. *** `PT. O artigo analisa a produção do enquadramento jornalístico do movimento dos coletes amarelos, nos primeiros meses desse (novembro de 2018 a junho de 2019). Analisando o trabalho dos jornalistas durante as manifestações que aconteciam todos os sábados em Toulouse, observa-se que estas eram muitas vezes divulgadas sob o ângulo da violência de certos manifestantes contra bens e patrimonios (bancos, equipamentos urbanos, etc.), mas também contra forças policiais e, às vezes, contra jornalistas. Esse enquadramento torna invisíveis outros aspectos estruturantes dessas mobilizações, como a violência social que está na origem delas e a violência física da polícia contra os manifestantes. A hipótese explicativa defendida neste artigo é que as rotinas do trabalho jornalístico (dependência de fontes oficiais, de representação política etc.) não se ajustavam às propriedades específicas desse movimento: recrutamento social entre os segmentos da população com menos acesso à informação, recusa em nomear porta-vozes e em desenvolver estratégias de acesso à mídia e violência das manifestações de modo a complicar o trabalho dos jornalistas. O resultado é um enquadramento que tende a despolitizar a representação do movimento dos coletes amarelos, ao reduzir as manifestações a erupções de violência arbitrária e gratuita. Este artigo baseia-se em um trabalho de levantamento coletivo realizado desde novembro de 2018. Combina observações de manifestações em Toulouse, entrevistas semiestruturadas (com jornalistas locais ou nacionais, “repórteres de rua”, etc.) e um estudo do corpus da imprensa escrita e audiovisual, assim como de redes sócio-digitais dos coletes amarelos. ***
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Baisnée, Olivier, Alizé Cavé, Cyriac Gousset, and Jérémie Nollet. "La « violence » des Gilets jaunes : quand la fait-diversification fait diversion." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 10, no. 1 (June 15, 2021): 28–43. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v10.n1.2021.452.

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FR. L’article analyse la production des cadrages journalistiques du mouvement des Gilets jaunes, dans les premiers mois de celui-ci (novembre 2018-juin 2019). Analysant le travail des journalistes lors des manifestations qui ont eu lieu chaque samedi à Toulouse, il souligne que ces dernières ont été très souvent médiatisées sous l’angle des violences de certains manifestants contre des biens (vitrines de banques, matériel urbain, etc.), mais aussi contre les forces de l’ordre et parfois contre des journalistes. Ce cadrage invisibilise d’autres aspects structurants de ces mobilisations, telles que la violence sociale qui en est à l'origine, et la violence physique des forces de l’ordre contre les manifestants. L’hypothèse explicative défendue dans cet article est que les routines du travail journalistique (dépendance aux sources officielles, à la représentation politique, etc.) n’étaient pas ajustées aux propriétés spécifiques de ce mouvement : recrutement social parmi les franges de la population les moins médiatisées, refus de désigner des porte-paroles et de développer des stratégies d’accès aux médias, violence des manifestations qui complique le travail des journalistes. Il en découle un cadrage fait-diversier qui tend à dépolitiser la représentation du mouvement des Gilets jaunes, en réduisant les manifestations à des éruptions de violences arbitraires et gratuites. Cet article repose sur un travail d’enquête collectif mené depuis novembre 2018. Celui-ci combine des observations dans les manifestations toulousaines, des entretiens semi-directifs (journalistes locaux ou nationaux, « street-reporters » etc.) et une étude du corpus de presse écrite et audiovisuelle, mais aussi des réseaux socio-numériques des Gilets jaunes. *** EN. This study looks at how journalists framed the first months of the Gilets jaunes (Yellow vests) demonstrations in Toulouse (November 2018 – June 2019). An analysis of the journalism covering the weekly Saturday protests shows a disproportionate depiction of violence by some protesters against property (bank windows, public property, etc.), police and sometimes journalists. This framing renders some structuring elements of the movement invisible, including root cause social violence and police brutality against protesters. The hypothesis proposed in this paper suggests that journalism protocol (reliance on official sources, political representation, etc.) did not take into account the unique features of the movement, which complicated the work of journalists: the participation of less-mediatized fringe population groups; demonstrators' refusal to appoint spokespersons and develop media access strategies; and the violence inherent in the protests. The result is an unbalanced framing that depoliticizes the Gilets jaunes movement by diminishing the demonstrations to eruptions of arbitrary and gratuitous violence. This paper is based on a collaborative study carried out since November 2018 that combines observations of the Toulouse demonstrations, semi-structured interviews (local and national journalists, “street-reporters,” etc.) and a study of the written and audiovisual journalism corpus and the social media networks of the Gilets jaunes. *** PT. O artigo analisa a produção do enquadramento jornalístico do movimento dos coletes amarelos, nos primeiros meses desse (novembro de 2018 a junho de 2019). Analisando o trabalho dos jornalistas durante as manifestações que aconteciam todos os sábados em Toulouse, observa-se que estas eram muitas vezes divulgadas sob o ângulo da violência de certos manifestantes contra bens e patrimonios (bancos, equipamentos urbanos, etc.), mas também contra forças policiais e, às vezes, contra jornalistas. Esse enquadramento torna invisíveis outros aspectos estruturantes dessas mobilizações, como a violência social que está na origem delas e a violência física da polícia contra os manifestantes. A hipótese explicativa defendida neste artigo é que as rotinas do trabalho jornalístico (dependência de fontes oficiais, de representação política etc.) não se ajustavam às propriedades específicas desse movimento: recrutamento social entre os segmentos da população com menos acesso à informação, recusa em nomear porta-vozes e em desenvolver estratégias de acesso à mídia e violência das manifestações de modo a complicar o trabalho dos jornalistas. O resultado é um enquadramento que tende a despolitizar a representação do movimento dos coletes amarelos, ao reduzir as manifestações a erupções de violência arbitrária e gratuita. Este artigo baseia-se em um trabalho de levantamento coletivo realizado desde novembro de 2018. Combina observações de manifestações em Toulouse, entrevistas semiestruturadas (com jornalistas locais ou nacionais, “repórteres de rua”, etc.) e um estudo do corpus da imprensa escrita e audiovisual, assim como de redes sócio-digitais dos coletes amarelos. ***
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Dramé, Patrick. "La monumentalisation du passé colonial et esclavagiste au Sénégal : Controverse et rejet de la renaissance africaine." Journal of the Canadian Historical Association 22, no. 2 (May 1, 2012): 237–65. http://dx.doi.org/10.7202/1008983ar.

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Le 4 avril 2010, à l’occasion du cinquantenaire de la décolonisation du Sénégal, une vingtaine de chefs d’État africains procède à l’inauguration à Dakar du monument dit de la « renaissance africaine ». Devant symboliser la mémoire de l’esclavage et du colonialisme, l’édification de ce lieu de mémoire à l’esthétique et au financement plutôt discutables et dans un contexte de marasme économique occasionne de vives contestations des populations et de l’opinion publique. Cet article aborde la question en étudiant d’abord le contenu de la presse privée et publique sénégalaise qui, entre 2008 et 2010, a été le lieu d’une vibrante controverse quant aux sens symboliques, au coût et au financement de l’oeuvre monumentale. Examinant de nombreux articles de presse, discours et débats radiotélévisés, cet article questionne d’abord la signification et le sens mémoriels que l’État du Sénégal a voulu donner au monument. Il analyse par la suite les raisons pour lesquelles la représentation symbolique et mémorielle du concept de « renaissance africaine » ne passe pas aux yeux des populations. Il éclaire ainsi les fondements religieux, politiques et éthiques du discours contestataire.
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Hucker, Daniel. "De « quantité négligeable » au « renouveau de la France » : représentations de la France en tant qu’alliée militaire à la fin des années 1930." Revue Historique des Armées 264, no. 3 (August 1, 2011): 48–58. http://dx.doi.org/10.3917/rha.264.0048.

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Cet article montre pourquoi les Britanniques ont été, en septembre 1939, aussi proches des Français et ce en dépit d’une longue réticence voire même d’une certaine hostilité. Deux explications peuvent être données : premièrement les Français ont, eux-mêmes, grandement encouragé l’engagement britannique, en particulier lors de la période 1938-1939 lorsque le gouvernement Daladier a voulu débarrasser la France de l’image d’une nation au bord de la guerre civile ; et, deuxièmement, lorsque l’opinion publique britannique a évolué dans sa perception de la France – notamment grâce à la presse – et est passée de l’hostilité latente au soutien actif de l’alliance franco-britannique. À travers différentes analyses politiques (de la presse notamment) de 1936 à 1939, cet article montre comment les perceptions britanniques ont changé : comment la France est passé du statut de pays divisé et influencé par l’Union soviétique à celui de pays uni et discipliné, libre de toute influence communiste, et possédant une armée puissante. Au bilan, un allié digne de ce nom pour l’Empire britannique.
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Rouiller, Sybille. "Éclectisme et polysémie des « théories du complot » sur le Web et dans l’industrie du divertissement. Enquête ethnographique sur leur réception par des élèves (15–18 ans) suisses et français." Studies in Religion/Sciences Religieuses 48, no. 4 (October 1, 2019): 593–611. http://dx.doi.org/10.1177/0008429819868677.

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En France, suite aux attentats de Paris en 2015, plusieurs enquêtes d’opinions et articles de presse (Kreis, 2015) établissent des liens importants entre « numérique », « théories du complot », « crédulité » et « radicalisation » qui toucheraient en particulier la jeunesse actuelle. A partir d’une enquête ethnographique dans des établissements scolaires secondaires en France et en Suisse, cet article propose d’apporter un éclairage sur la diversité des représentations et usages des « théories du complot » chez des adolescents (15–18 ans). Il abordera notamment l’éclectisme et la polysémie des « théories du complot » en circulation sur le Web et dans l’industrie du divertissement. Enfin, il prêtera une attention particulière aux comportements que ces adolescents adoptent face au jugement que leurs pairs ou les enseignants – voire la chercheuse – pourraient porter sur ces thématiques dans un contexte où ces dernières sont souvent réduites à un mode de pensée irrationnel ou un signe d’embrigadement politique ou religieux.
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Cambron, Micheline, and Hans-Jürgen Lüsebrink. "Presse, littérature et espace public : de la lecture et du politique." Études françaises 36, no. 3 (December 16, 2004): 127–45. http://dx.doi.org/10.7202/009727ar.

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Résumé Prenant appui sur les clivages entre écriture littéraire, d’une part, et journalistique, d’autre part, cet article examine les représentations divergentes de l’écrivain et du journaliste depuis le xviii e siècle, les formes de rapprochement systématiques entre leurs pratiques à l’époque contemporaine, notamment chez des théoriciens postmodernes comme Hayden White et, enfin, les interrelations entre le politique et le littéraire au sein de l’écriture journalistique. En conclusion, on s’interroge sur le recul à la fois de l’expression littéraire et de l’expression journalistique au sein du paysage médiatique contemporain, inégal cependant selon les pays et les cultures, qui amène à s’interroger sur leur spécificité, et la temporalité particulière de chacune d’entre elles.
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Emmerich, Mathias. "Les marchés sans mythes." Revue de l'OFCE 57, no. 2 (July 1, 1996): 95–134. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.57n1.0095.

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Résumé L'ouverture des économies et la sophistication croissante des techniques financières, auxquelles s'ajoutent, de manière plus conjoncturelle, les phénomènes de spéculation massive, les krachs retentissants ou les batailles monétaires, ont placé les marchés sur le devant de la scène publique. Dans la presse ou le discours des hommes politiques, les marchés financiers apparaissent le plus souvent comme une réalité mystérieuse, irrationnelle et néfaste qui diminuerait fortement la souveraineté nationale et contraindrait négativement l'économie réelle. Qu'en est-il véritablement ? Le présent article ne vise pas à épuiser le débat économique, mais à combattre la représentation mythique qui est donnée des marchés. En décrivant les acteurs, leurs interrelations et leurs déterminants principaux de comportement, il redonne au phénomène son vrai visage, c'est-à-dire son visage humain. C'est un peu court, dira- t-on ! C'est en tout cas une étape nécessaire de la discussion sur le rôle des marchés : sortir de la diabolisation abstraite pour découvrir la réalité effective ; mieux comprendre le fonctionnement pour, éventuellement, mieux le maîtriser.
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Robert, Valérie. "Staatsfreiheit ou intervention de l’État ? Le modèle allemand de l’audiovisuel public." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 2, no. 2 (December 15, 2013): 118–31. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v2.n2.2013.97.

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En Allemagne, la Staatsfreiheit (liberté par rapport à l’Etat) de l’audiovisuel a une valeur constitutionnelle. Pourtant, l’Etat dans ses différentes acceptions (exécutif et parlements de l’Etat fédéral et des Länder, mais aussi partis politiques) exerce une forte emprise sur les instituts de l’audiovisuel public par le biais de la composition de leurs conseils et par une pratique bien établie de répartition proportionnelle des postes parmi les partis (Proporz). Cette mainmise, dénoncée depuis longtemps par les juristes mais aussi de manière ponctuelle par les journalistes, est devenue particulièrement visible lors de « l’affaire Brender » en 2009, lorsque des ministres-présidents de la CDU et leurs alliés siégeant au conseil d’administration de la chaîne de télévision ZDF ont refusé de prolonger le contrat du rédacteur en chef. Ceci a mené finalement au dépôt par les gouvernements sociaux-démocrates de plusieurs Länder d’un recours en contrôle de constitutionnalité auprès de la Cour constitutionnelle, portant sur la composition des conseils administrant la ZDF. Une analyse du discours de la presse allemande à ce sujet montre que la représentation d’un audiovisuel public indépendant de l’État semble avoir pour les journalistes allemands une fonction identitaire, celle d’un mythe professionnel qui fait passer à l’arrière-plan le caractère structurel de l’influence de l’Etat. Le discours oscille entre une solidarisation démonstrative avec Brender et une mémoire sélective quant aux précédents d’influence politique sur l’audiovisuel public. Des systèmes étrangers (la France mais surtout l’Italie) ont dans ce discours une fonction de repoussoir, et la comparaison sert davantage à entretenir la mobilisation qu’à décrire des ressemblances qui pourtant existent mais remettraient en question le mythe de l’indépendance. In Germany the constitution (Grundgesetz) guarantees that broadcasting enjoys freedom from state control (Staatsfreiheit). Yet, the state in its various forms (the executive, the parliaments of the federal states and of the Länder, but also the political parties) has a strong grip on the public broadcasting agencies through the composition of their boards and through a well-established practice of proportionaldistribution of jobs among the parties (Proporz). This influence, which has long been denounced not only by jurists, but also, occasionally, by journalists, became particularly visible during the “Brender case” in 2009, when Christian Democrat state premiers and their allies on the administrative board of the public TV channel ZDF refused to extend the employment contract of its editor-in-chief, Nikolaus Brender. This eventually led to a legal appeal before Germany’s Constitutional Court, brought by the social-democratic governments of several Länder, to examine the constitutionality of the composition of the boards that administer the ZDF. An analysis of press discourse on this topic shows that the representation of a public broadcasting system independent of the state seems to have an identity-building function for German journalists: a “professional myth” that pushes into the background the structural character of state influence. The discourse oscillates between a demonstrative solidarity with Brender, and a selective memory of the precedents of political influence on public broadcasting. Foreign systems (France’s, but mostly Italy’s) are used as cautionary examples, and Germany is compared with them in order to rally support rather than describe similarities that would put in question the myth of German public broadcasting’s independence. Na Alemanha, a Staatsfreiheit (liberdade em relação ao Estado) do audiovisual tem valor constitucional. Porém, o Estado em suas diferentes acepções (Executivo e Parlamentos do Estado Federal e dos Länder, mas também partidos políticos)exerce um forte domínio sobre os institutos de audiovisual público através da composição de seus conselhos e pela prática bem estabelecida da repartição proporcional de vagas aos partidos (Proporz). Este controle, denunciado há tempos pelos juristas, mas também de maneira pontual por jornalistas, tornou-se particularmente visível com o « caso Brender » em 2009, quando os ministros-presidentes da CDU e seus aliados membros do Conselho de Administração do canal de televisão ZDF recusaram o prolongamento do contrato do diretor da redação. No final, os governos sócio-democratas de vários Länder entraram com um recurso no Tribunal Constitucional de Controle de Constitucionalidade relativo à composição dos conselhos que administram a ZDF. Uma análise do discurso da imprensa alemã sobre o assunto mostra que a representação de um audiovisual público independente do Estado parece ter, para os jornalistas alemães, uma « função de identidade », notadamente a de um mito profissional que coloca em último plano o caráter estrutural da influência do Estado. Este discurso oscila entre uma clara solidariedade com Brender e uma memória seletiva em relação às precedentes influências políticas sobre o audiovisual público. Os sistemas estrangeiros (a França, mas, sobretudo, a Itália) adquirem neste discurso uma « função de repúdio », e esta comparação serve mais para manter a mobilização do que para descrever as convergências que, no entanto, existem, mas poderiam questionar o mito da independência.
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Boudreau, Annette, and Émilie Urbain. "La presse comme tribune d’un discours d’autorité sur la langue : représentations et idéologies linguistiques dans la presse acadienne, de la fondation du Moniteur acadien aux Conventions nationales." Francophonies d'Amérique, no. 35 (September 5, 2014): 23–46. http://dx.doi.org/10.7202/1026404ar.

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Анотація:
Dans notre contribution, nous nous intéressons au rôle de la presse – institution centrale dans le projet national acadien de la fin du xixe siècle – dans la construction et la diffusion d’un certain discours d’« autorité » sur la langue en Acadie des Maritimes. À partir de certains débats portant sur la langue française, nous étudions les idéologies linguistiques qui sous-tendent ces discours et participent aux entreprises de légitimation ou d’illégitimation des pratiques linguistiques, mais aussi des locuteurs. Nous nous interrogeons notamment sur la façon dont les ressources linguistiques sont construites en Acadie comme des ressources socioculturelles et politiques, en particulier en ce qui concerne les questions de norme linguistique, de statut de la langue et de valorisation ou de stigmatisation des spécificités linguistiques régionales.
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Prin-Conti, Wendy. "La représentation des poétesses dans la presse de la fin de la Belle Époque (1908-1914)." Çédille, no. 20 (2021): 35–51. http://dx.doi.org/10.25145/j.cedille.2021.20.04.

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Анотація:
"This work aims at observing and comparing the image of French poets and poetess given by the national press during the late Belle Époque. More and poetess given by the national press during the late Belle Époque. More precisely, we study the photographs published by Les Annales politiques et littéraires, Femina and Comœdia, between 1908 and 1914. We shall prove that female writers obtained public recognition immediately before the First World War."
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Sourd, Cécile. "Femmes ou politiques ? La représentation des candidates aux élections françaises de 2002 dans la presse hebdomadaire." Mots, no. 78 (July 1, 2005): 65–78. http://dx.doi.org/10.4000/mots.378.

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Arnaud, Lionel. "Mazeaud (Alice), dir. – Pratiques de la représentation politique . – Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2014 (Res publica). 308 p. Figures." Revue française de science politique Vol. 65, no. 5 (December 10, 2015): XXXI. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.655.0929ze.

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Nwajiaku, Kathryn. "Jean-Pascal Daloz, Elites et représentations politiques. La Culture de l'échange inégal au Nigéria. Collection «Le Territoire du politique». Pressac: Presses universitaires de Bordeaux (paperback €20.00, ISBN 2 86781 297 6). 2002, 174 pp." Africa 74, no. 3 (August 2004): 479–80. http://dx.doi.org/10.3366/afr.2004.74.3.479.

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Duranton, Henri. "Christian Bruschi (éd.), Les Représentations du droit romain en Europe aux temps modernes , Centre d’Études et de Recherches d’Histoire des Idées et des Institutions politiques, Aix-en-Provence, Presses Universitaires d’Aix-Marseille. Faculté de Droit et de Science Politique (Coll. « Histoire des idées politiques »), 2007, 312 p." Dix-huitième siècle 41, no. 1 (August 28, 2009): CXVIII. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.041.0695dn.

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Dobrila, Constantin. "Aux fondements théoriques de la représentation politique, Josiane Boulard-Ayoub et Paule Monique Vernes, Les Presses de l'Université Laval, Mercure du Nord, Québec, 2007, 128 pages." Canadian Journal of Political Science 42, no. 2 (June 2009): 536–38. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909090544.

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Rétat, Claude. "Natalie Scholz , Christina Schröer (dir.), Représentation et pouvoir. La politique symbolique en France (1789-1830) , introduction de Jean-Clément Martin , Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2007, 300 p. + ill." Dix-huitième siècle 40, no. 1 (September 17, 2008): CXXXVI. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.040.0703ef.

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Ray, Alice. "[ Sans Titre - No Title ]Isabelle Lacroix et Karine Prémont (dir.), D’Asimov À Star Wars, représentations politiques dans la science-fiction, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2016." Nouvelles vues: Revue sur les pratiques, les théories et l'histoire du cinéma au Québec, no. 18 (2017): 1. http://dx.doi.org/10.7202/1107872ar.

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Moirand, Sophie. "Discours, mémoires et contextes: à propos du fonctionnement de l’allusion dans la presse (Discurso, memórias e contextos: a propósito do funcionamento da alusão na imprensa)." Estudos da Língua(gem) 6, no. 1 (June 30, 2008): 7. http://dx.doi.org/10.22481/el.v6i1.1055.

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L'analyse du discours française, portant à l'origine sur des discours politiques, s'est construite dans les années 1970-1980 en dehors du paradigme cognitiviste. Les mots cognition ou cognitif semblent cependant avoir été inscrits « en creux », dès qu'il s'est agi de théoriser le fonctionnement du discours, en particulier derrière les notions de mémoire et d'oubli et dans leurs liaisons implicites avec les notions de contexte, de pensée et d'expérience humaine : l'existence du préconstruit, de l'interdiscours et de la théorie des deux oublis (Pêcheux), les notions de discours transverses et de mémoire interdiscursive (Courtine et Lecomte), le mot « qui n'oublie jamais son trajet », et donc les discours qu'il a déjà rencontrés (Bakhtine) ainsi que la notion de mémoire collective (Halbwachs) renvoient sans le dire explicitement à du cognitif. On essaie ici de démêler d'abord ce qu'on entend par mémoire en analyse du discours, depuis Courtine et Lecomte, et dans le cadre actuel d'une sémantique discursive renouvelée par la prise en compte des relations entre le sujet (social) et la réalité (sociale) telle qu'il la perçoit, qu'il l'interprète et qu'il la catégorise avant de la représenter pour d'autres. On s'interroge ensuite, à la lumière des analyses effectuées sur des corpus de la presse quotidienne française, sur ce que les mots et les dires transportent avec eux (fils verticaux du discours) lorsqu'ils s'inscrivent dans la matérialité discursive (fil horizontal du discours). Ce qui permettra de discuter des formes de mémoire (mémoires épisodique, perceptive, procédurale, sémantique et mémoire de travail) qui sont alors convoquées et du rôle de l'allusion dans la mémorisation et le rappel, voire la construction, des savoirs. On montre enfin comment l'appel à la mémoire des mots et des dires intervient dans l'éclairage proposé par l'énonciateur au fil du déroulement du texte, en particulier dans des configurations discursives comme l'explication médiatique ou l'argumentation, c'est-à-dire dans le cadre de la schématisation élaborée par J.-B. Grize : une organisation raisonnée de contenus de pensée visant à modifier les représentations cognitives des destinataires.MOTS-CLÉS: Analyse du discours. Sémantique discursive. Matérialité discursive. Mémoire (discursive, collective, individuelle, épisodique, perceptive, procédurale, sémantique et de travail). Oubli. Média.RESUMO A análise do discurso francesa, que se lançou originalmente aos discursos políticos, construiu-se nos anos 1970-1980 fora do paradigma cognitivista. As palavras cognição ou cognitivo parecem, entretanto, ter sido inscritas em um “vazio”, uma vez que se trata de teorizar o funcionamento do discurso, em particular depois das noções de memória e de esquecimento e em suas ligações implícitas com as noções de contexto, de pensamento e de experiência humana: a existência do pré-construído, do interdiscurso e da teoria dos dois esquecimentos (Pêcheux), as noções de discursos transversos e de memória interdiscursiva (Courtine e Lecomte), a palavra “que não esquece jamais seu trajeto” e, portanto, os discursos que ela já encontrou (Bakhtin), assim como a noção de memória coletiva (Halbwachs) reenviam sem dizê-lo explicitamente ao cognitivo. Tenta-se, aqui, desenredar, primeiro, o que se entende por memória em análise do discurso, desde Courtine e Lecomte, no quadro atual de uma semântica discursiva renovada pela consideração das relações entre o sujeito (social) e a realidade (social) tal como nela se pode perceber, interpretar e categorizar antes de representá-la por outros. Interroga-se, em seguida, à luz das análises efetuadas sobre corpus da imprensa cotidiana francesa, sobre o que as palavras e os dizeres transportam com eles (fios verticais do discurso) quando se inscrevem na materialidade discursiva (fio horizontal do discurso). Isso permitirá discutir formas de memória (memórias episódica, perceptiva, procedural, semântica e memória de trabalho) que são, então, convocadas e o papel de alusão da memorização e da lembrança, isto é, dos saberes. Mostra-se, enfim, como o apelo à memória das palavras e dos dizeres intervém para o esclarecimento proposto para o enunciador no fio do desenvolvimento do texto, em particular nas configurações discursivas como a explicação midiática ou a argumentação, ou seja, no quadro da esquematização elaborada por J.-B. Grize: uma organização firmada sobre conteúdos do pensamento, visando à modificação das representações cognitivas dos destinatários. PALAVRAS-CHAVE: Análise de Discurso. Semântica discursiva. Materialidade discursiva. Memória (discursiva, coletiva, individual, episódica, perceptiva, procedural, semântica e de trabalho). Esquecimento. Mídia.
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Libasci, Fabio. "Introduction : EXTRÊME/S." HYBRIDA, no. 5(12/2022) (December 27, 2022): 11. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25763.

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Pour definir ce que l’extrême contemporain veut dire, nous faisons référence, encore de nos jours, à Michel Chaillou, à qui nous devons ce concept, sans oublier pour autant la bibliographie intervenue plus tard. Rappelons au passage quelques essais qui s’intéressent à la définition et à la problématisation de l’extrême contemporain, parus depuis la fin du XXe siècle : Viart, D. (1999), Le Roman français au XXe siècle. Hachette ; Blanckeman, B., Mura-Brunel, A. Dambre, M. (2004), Le Roman français au tournant du XXIe siècle, Presses de la Sorbonne Nouvelle ; Pellegrini, R. G. (dir.) (2004), Trois études sur le roman de l’extrême contemporain, Schena ; Viart, D., Vercier, B. & Évrard, F. (2008), La littérature française au présent. Héritage, modernité, mutation, Bordas ; Holter, J. (2017), Le clair-obscur « extrême contemporain ». Brill-Rodopi. Dans « L’extrême contemporain, journal d’une idée », Chaillou tâche de définir ainsi son invention : « ce qui est extrêmement contemporain […]. Ce qui m’est le plus proche, mes proches, un même cœur, amis, ma chemise, mes culottes, ce qui touche à la peau, ma savate » (Chaillou, 1987, p. 5). Plus loin, il dit que l’extrême contemporain est « le présent interrogé, saisi aux ouïes, tiré hors de la nasse […]. Ce qui est si contemporain, si avec vous dans le même temps que vous ne pouvez vous en distinguer, l’apercevoir, definir son visage » (Chaillou, 1987, p. 5-6). On ne peut que retrouver certains de ses mots dans les essais qui constituent ce dossier. Dans les quatre articles qui le composent, il est question, en effet, de l’intime, du trop intime, de l’histoire, de ce qui est avec nous en même temps que nous, de ce qui continue à nous interroger sans cesse. On y retrouvera à plusieurs reprises le mot « extrême » : il sera question de traductions ou d’auto-traductions hardies ou « extrêmes », d’auteurs et d’écritures « extrêmes », soit à cause des thématiques abordées, soit à cause des formes adoptées, ou les deux en même temps. Ce n’est pas par hasard si le dossier s’ouvre sur une analyse qu’Aura Sevón consacre à Vivre l’orange, livre publié par Hélène Cixous en 1979. L’œuvre bilingue, plurielle, célèbre de manière radicale la plurealité, selon le terme inventé par Cixous quelques années auparavant. Dans l’essai, l’auteure s’efforce d’ausculter le style fragmentaire propre à Cixous et d’en extraire une pratique de la traduction conçue non seulement comme un processus intellectuel mais aussi comme une pratique sensorielle et émotionnelle. Il y a dans le geste d’écriture de Cixous, extrême à bien des égards, un appel à l’hospitalité, à l’étrangeté. Le fait de placer la traduction avant l’original, cela ne serait qu’un geste « extrême » visant à déconstruire la hiérarchie entre l’original et la version, entre l’auteure et la traductrice. Par sa nature bilingue, ensuite multilingue, par l’hybridation, les jeux de mots polysémiques et les glissements homophones, Vivre l’orange remettrait en question la suprématie du rationnel, la linéarité textuelle, voire la notion même d’auteure. À cette première déclinaison de l’extrême s’ensuit l’essai de Stéphane Konan Luc Brou « La double dominante générique dans Zakwato. Pour que ma terre ne dorme jamais ». L’auteur s’y intéresse à l’œuvre de Azo Vauguy, poète contemporain qui s’inscrit à plein titre dans le renouvellement des formes repoussant à l’extrême les frontières de la poésie. Si la disposition typographique du vers s’accomode, d’une certaine manière, à l’attente du lecteur et au code poétique, le code narratif s’affiche tout de même. La présence de la troisième personne, les temps et les perspectives narratives rendent floues les frontières entre les genres. L’auteur de l’article semble défendre l’idée que l’association des « caractérisèmes » de la narrativité à ceux de la poéticité concourt à fixer le statut de la poésie négro-africaine issue de la tradition orale. Le troisième article de notre dossier explore la production narrative en Côte d’Ivoire. Babyface de Koffi Kwahulé s’inscrit dans cette nouvelle génération de romanciers qui transgressent la norme grammaticale et hybrident les discours. En effet, Daouda Coulibaly recourt à la notion d’hybridité et de carnavalisation pour mettre en lumière la modernité de ce texte de l’extrême. Babyface se situerait dans une sorte d’interlangue, entre plurilinguisme et énonciation sociolectal. De ce fait, il invente un code langagier qui n’obéit qu’aux exigences littéraires. En outre, Babyface représente, en quelque sorte, le syncrétisme de tous les genres littéraires car la poésie, le théâtre, le journal intime y trouvent leur place dans le but de démontrer la capacité de ce roman à accueillir les différentes facettes du réel. Il s’agit donc d’un récit factuel qui dépeint avec force la société ivoirienne contemporaine, considérée comme étant « extrême » à bien des égards. Il y aurait, enfin, une sorte de conjonction entre la forme rupturiste adoptée et la réalité racontée, toutes deux hors norme. Le dernier article du dossier, « Visions et représentations du quartier Chinatown à Paris dans les films français de l’extrême contemporain : de l’exotisme au multiculuralisme », nous fait plonger dans le quartier parisien appelé Chinatown. L’analyse des films Augustin, roi du Kung-fu (1999), Paris je t’aime (2006), Made in China (2019) et Les Olympiades (2021) nous montrent un paysage urbain flou, situé entre le réel et l’imaginaire. Du point de vue strictement démographique et économique, l’identité de Chinatown est douteuse tout en étant présente et agissante. Yue Pan se sert avec justesse de la notion foucauldienne d’hétérotopie afin de qualifier ces espaces difficiles à cerner mais qui existent dans la conscience collective. On pourrait se demander pourquoi des cinéastes français s’intéressent à ce lieu décentré qui peut être partout et nulle part. Dépassée l’exoticisation, cet espace non-parisien à l’intérieur de Paris participerait à cette notion d’hybridité difficile à illustrer et contribuerait au renouvellement des images de Paris au cinéma. Il nous inviterait aussi à réfléchir sur la multiculturalité à la française. En outre, les personnages masculins, les seuls non-asiatiques qui entrent dans Chinatown, mettent en exergue l’érotisation de cet espace et l’extrême stéréotypisation de la femme asiatique en général et chinoise en particulier. Ce dossier de la revue HYBRIDA portant sur l’EXTRÊME nous a permis de faire un bond en avant dans la contemporanéité de la production culturelle en français, de comprendre les enjeux poétiques et politiques de quelques écrivain·e·s, poètes et metteurs en scène. Nous avons pu constater comment ces auteur·e·s ne cessent de remettre en question les formes et les acquis, les frontières et les images, seule manière valable, à notre sens, d’interroger notre présent, pour tenter d’en saisir son agitation et son mouvement constants. Ce n’est pas un hasard si le dossier s’ouvre avec Cixous et se clôt avec l’usage du concept foucauldien d’hétérotopie ; les deux, Cixous et Foucault, ayant profondément réfléchi aux questions et aux discours de l’extrême.
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Pujante González, Domingo. "Apertura: No hay palabras..." HYBRIDA, no. 5(12/2022) (December 27, 2022): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25813.

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Il me regarde. Parfois il murmure des mots que je ne comprends pas. Et puis il s’assoit sur le lit, et il rabat les couvertures. Il dit mon nom tout bas, tu dormais, mon amour ? Là il n’y a plus d’espoir, je sais que ça commence. J’ouvre les yeux sur le noir de la chambre qui peu à peu s’éclaire et dévoile le visage de papa. Il n’y a pas de mots pour ce qu’il me fait dans la chambre. Voix coupée, je ne pourrai jamais le dire. À moi seule je le dis pour ne pas me perdre de vue. Lori Saint-Martin (1999). Mon père, la nuit (p. 7). L’instant même. Nous voilà au troisième solstice d’hiver pour la revue HYBRIDA. J’ai eu la chance de passer mon anniversaire à Montréal, de recevoir l’automne aux couleurs changeantes, de savourer l’énergie du jaune, ma couleur préférée, décliné à l’infini : citron, cadmium, moutarde, ocre, auréolin, indien, de Naples, de Sienne, de Cambodge… L’Association Internationale des Études Québécoises, incarnée dans la précieuse figure de Suzie Beaulieu, a contribué à la réussite de ce séjour d’un mois à l’Université de Montréal, accueilli par une personne magnifique et généreuse, écrivaine prestigieuse à juste titre, Catherine Mavrikakis, qui venait de publier son dernier roman Niagara (2022), ainsi que par son entourage académique et familial, son frère Nicolas Mavrikakis, perspicace critique d’art ; son conjoint, l’insigne professeur de littérature Terry Cochran, et leur fille Loulou, toujours le sourire aux lèvres et aux yeux… Le mois d’octobre est spécialement animé du point de vue culturel à Montréal ce qui m’a permis de participer à une intense vie culturelle : nouvelles publications, activités théâtrales, expositions artistiques, cycles organisés par la cinémathèque québécoise (dont la superbe rétrospective sur l’œuvre du canadien Bruce LaBruce)… Je me suis plu à visiter les intéressantes librairies montréalaises toujours en ébullition. J’ai eu la chance d’entrer en contact direct avec le monde éditorial québécois qui connaît certainement un nouvel âge d’or, des maisons d’édition d’une longue tradition comme Gallimard, dont l’ancien directeur Rolf Puls m’a parlé de tant d’anecdotes littéraires en nous régalant avec des huîtres et des oursins des mers du Nord, et dont l’actuelle directrice générale, Florence Noyer, m’a ouvert également les portes. Tout comme les éditions du Boréal où je suis passé plusieurs fois, reçu magnifiquement par Jean Bernier, avec qui j’ai passé des moments d’intense complicité où j’ai pu partager la passion pour Marie-Claire Blais, qu’il connaît dans le moindre détail, et le deuil à cause de la disparition douloureuse, cet intense mois d’octobre, du jeune écrivain Simon Roy, qui était venu à Valence présenter son premier roman Ma vie rouge Kubrick (2014) ; ainsi que celle de Lori Saint-Martin quelques jours plus tard. Il me reste à mentionner la maison d’édition Héliotrope. Un vrai bijou. J’ai eu le privilège de partager quelques conversations littéraires et humaines de haut niveau et une belle promenade du côté du Mont Royal, avec une halte dans la petite pâtisserie du quartier portugais pour prendre un vrai café, avec sa directrice, écrivaine elle-aussi, Olga Duhamel-Noyer, une âme sœur, qui dirige cette maison respirant sans aucun doute un air nouveau, fortement stimulant. Ma valise était donc bien pleine au retour à Valence et j’aurai de quoi lire dans les prochains mois. Tout cela m’a permis de rencontrer, parfois intensément, dans divers contextes, plusieurs écrivain·e·s, tous les âges confondus, dont je signalerai, par ordre alphabétique, Martine Audet, Arianne Bessette (écrivaine discrète et sensible avec qui j’ai connecté immédiatement), Lula Carballo (« ma Lula », mon double), David Clerson, Pierre-­André Doucet (charmant auteur et musicien acadien spécialement remarquable), Clara Dupuis-Morency, Benjamin Gagnon Chainey, Julien Guy-Béland (personne exceptionnelle, engagée, et écrivain percutant), Monique Proulx, que j’ai reçue à Valence et que j’apprécie énormément comme écrivaine et comme personne, avec qui j’ai partagé des croissants et de la confiture faite maison sur son balcon en regardant les arbres perdre leurs feuilles lorsqu’elle me dédicaçait son dernier roman Enlève la nuit (2022) ; et, bien entendu, Lori Saint-Martin. Je ne voudrais pas oublier le professeur de l’Université de Montréal Alex Noël, qui s’intéresse à la littérature québécoise récente et à la mémoire queer, et qui m’a fait découvrir le travail de l’artiste multidisciplinaire canadienne, originaire de l’île Maurice, Kama La Mackerel et le professeur espagnol de l’Université du Québec à Montréal Antonio Domínguez Leiva, écrivain lui-aussi, dont j’avais perdu la trace et avec qui je partage bien des intérêts littéraires autour du corps, de la monstruosité et du « panique ». Une dernière mention spéciale pour deux danseurs : Francis Paradis, personne instruite et empathique qui est restée tout le temps à mon écoute et m’a fait découvrir des lieux remarquables ; et, enfin, le danseur tunisien Achraf El Abed, en asile politique à Montréal à cause des persécutions LGBT dans son pays, n’ayant pas pu venir à Valence pour ces raisons lors du Colloque Queer Maghreb que nous avons organisé en juin 2022. Il a dansé pour nous en privé chez moi dans le quartier du Red Light de Montréal, pas loin de l’emblématique Café Cléopâtre, le jour de mon anniversaire, en compagnie de ma collègue et amie Adela Cortijo, qui était venue pour l’occasion. Je n’oublierai jamais ce moment magique. Merci à tous et à toutes pour avoir contribué à rendre ce séjour montréalais si spécial et si riche dans tous les sens. Comme je l’annonçais, nous avons perdu Lori Saint-Martin, excellente professeure, traductrice et écrivaine canadienne, ayant choisi le français comme langue d’asile et de refuge, d’identité réinventée, et surtout personne proche et généreuse, disparue dans la Seine, subitement. Des ombres spectrales ont envahi mon cœur et mes pensées à cause de ce destin trop funeste, trop tragique, trop romanesque, tellement j’ai envie de ne pas y croire… et, pourtant, Lori n’est plus là. Juste un dernier message sur WhatsApp quelques jours avant l’hécatombe : « Aquí todo bien » (« tout va vient ici »). Elle adorait l’espagnol, sa nouvelle demeure, sa nouvelle passion. Lori, mon amie, tu as troublé mon âme et laissé un grand vide difficile à combler. Je n’ai que des mots de gratitude envers toi. Et, pourtant, la vie continue à couler, elle coule et coule… comme les larmes des mères qui perdent leurs enfants dans toutes les guerres de la planète. Cette planète Terre qui pleure de plus en plus fort pour que l’on prenne soin d’elle, pour que l’on développe une conscience écologique efficace et durable… Temps catastrophiques, oui… excessifs, oui… scandaleux, oui… Et, pourtant, temps de Saturnales et de Noël, de fêtes, de chants et de vœux, de décorer les maisons, d’allumer les bougies et d’offrir des cadeaux, de rêves de santé, de paix et d’amour… tellement on a besoin de diluer les tensions que l’on ressent ; temps d’apaiser nos esprits… de se ressourcer, de reprendre haleine… de se projeter dans un meilleur avenir… malgré… Revenons à nos moutons… Le Dossier central de ce cinquième numéro de la revue HYBRIDA, coordonné par Fabio Libasci, vise à s’interroger sur les multiples enjeux de la notion d’extrême, que ce soit du point de vue chronologique que du point de vue conceptuel. En effet, l’expression « extrême contemporain », étant en perpétuel déplacement, reste spécialement attirante mais problématique, depuis sa création attribuée à Michel Chaillou, à la toute fin des années 80 du siècle dernier. On assisterait, de nos jours, à une « deuxième génération » de l’extrême contemporain. On pourrait donc l’actualiser pour faire référence aux productions littéraires et culturelles récentes au sens large. Du point de vue thématique, l’extrême est vite associé à la notion de limite, de démesure, voire de violence. En ce sens, force est de constater une tendance et une présence des esthétiques de rupture et des formes de l’excès chez des auteur·e·s contemporain·e·s, plus ou moins jeunes, ce qui nous a menés à nous pencher sur les usages et, peut-être les abus, de cette notion poreuse et changeante. Ce Dossier est composé de quatre articles venus de Côte d’Ivoire, de Finlande et de France. Ils abordent l’œuvre des écrivain·e·s Azo Vauguy, Koffi Kwahulé et Hélène Cixous et des cinéastes tels qu’Anne Fontaine, Christopher Doyle ou Julien Abraham. Dans la section Mosaïque, nous publions quatre articles très intéressants également. Hassna Mabrouk, de l’Université Chouaïb Doukkali (Maroc), en s’appuyant sur le révisionnisme historique proposé par les études postcoloniales et subalternes, s’empare de la figure historique de l’explorateur et interprète du début du XVIe siècle Mostafa Al-Azemmouri ou Estevanico, connue essentiellement en Europe sous l’angle de la relation de voyage de Cabeza de Vaca, trop eurocentrée, pour y opposer d’autres représentations de l’explorateur comme celle du personnage Al-Azemmouri qui apparaît dans le roman de Kebir M. Ammi, Les Vertus immorales (2009) où les représentations artistiques qui perdurent dans la ville marocaine d’Azzemmour où il est né. Ahmed Aziz Houdzi, de l’Université Chouaïb Doukkali également, analyse les transformations identitaires du sujet diasporique par rapport aux événements historiques dans le contexte français marqué par les attentats terroristes qui ont eu lieu à Paris en 2015. Il fait une fine lecture de Ce vain combat que tu livres au Monde (2016) de Fouad Laroui où le personnage principal se débat entre le désir d’intégration dans la société laïque et la tentation intégriste incarnée par l’État islamique. Lourdes Rubiales Bonilla de l’Université de Cadix (Espagne) se penche sur « l’affaire Batouala ». Dans son article, elle analyse avec précision les clés de la réception et de la diffusion dans la presse du moment du Prix Goncourt de 1921 octroyé au roman Batouala. Véritable roman nègre de René Maran. Ainsi, elle s’efforce de démontrer les mécanismes de la censure pour essayer de neutraliser le discours politique de l’auteur. Enfin, Diana Requena Romero de l’Université de Valence (Espagne) revient sur la problématique liée à l’étude des personnages féminins dans l’œuvre de Boris Vian. Pour ce faire, elle prend un corpus peu étudié qui est celui des nouvelles de l’auteur afin d’y déceler les processus de métamorphose du corps et les images de l’hybridation de la femme-animal située dans des espaces intermédiaires. Dans la section Traces, plus créative, nous publions trois contributions. Nous avons l’honneur de publier un texte fragmentaire bilingue (en français et en espagnol) de l’écrivaine québécoise, originaire de l’Uruguay, Lula Carballo intitulé restos de barrios (« des restes de quartiers ») où les bribes du passé se mélangent à la rupture du discours à la recherche de nouvelles voies d’expression littéraire. Son premier roman Créatures du hasard (2018) a été spécialement apprécié par la critique. Elle a aussi publié l’album illustré Ensemble nous voyageons (2021), co-écrit avec Catherine-Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso. Carballo explore avec délicatesse et subtilité la mémoire liée aux souvenirs d’enfance et d’adolescence dans un contexte social spécialement marqué par la pauvreté et la migration, ainsi que les hybridations culturelles et la quête identitaire guidée par l’émotion et par un clair positionnement féministe aux côtés des minorités. Alexandre Melay nous offre [Timescapes], un document photographique présenté par l’auteur où il met en valeur ses préoccupations environnementales et nous fait partager son regard engagé face à « l’impossibilité du paysage » et « l’implacable déconstruction structuraliste du sujet ». Ces photographies en noir en blanc, sorte de cartographie de villes grises, polluées, envahies par les déchets et les éléments inhospitaliers, à l’ère du « Capitalocène », constituent un bel exemple de l’« extrême urbain contemporain ». Enfin, Natalia L. Ferreri de l’Université Nationale de Cordoba et Francisco Aiello de l’Université Nationale de Mar del Plata (toutes deux en Argentine) ont eu la générosité de choisir notre revue pour publier un long entretien en espagnol avec l’écrivaine française (née en Argentine en 1968) Laura Alcoba intitulé « ¿Para qué sirven las historias ? » (« À quoi servent les histoires ? »). Après l’évocation de son sixième et dernier roman intitulé Par la forêt (2022) où la narratrice évoque des expériences traumatiques telles que l’infanticide, le suicide et l’exil, Ferreri et Aiello passent en revue, d’une manière savante et subtile en même temps, les questions essentielles qui traversent l’écriture d’Alcoba où le geste de la traduction, la langue maternelle et la matière des histoires occupent une place prépondérante. Nous inaugurons la section Éventail, où nous voudrions, par le biais des recensions ou des comptes rendus, aérer et diffuser des publications de recherche ou de création proches des intérêts et des perspectives qui animent notre revue. En ce sens, nous publions l’intéressante et complète recension de Martine Renouprez de l’Université de Cadix (Espagne) sur le livre de Laurence Hansen-Love (2022), Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité. Notre revue commence à décoller, à être indexée, répertoriée, présente un peu partout dans le monde grâce au grand intérêt démontré particulièrement par les chercheur·e·s africain·e·s. Un grand merci à vous. Bonne lecture et rendez-vous en juin 2023 pour questionner les « frontières » dans un Dossier intitulé LIMES. Sol invictus.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Alzas, Nathalie, and Christian Achet. "L’infamie du regicide : les caricatures ultras contre l’abbé Grégoire en 1819." Constructions et représentations de l'infamie en France (XVIe-XXIe s.), no. 13 (June 3, 2024). http://dx.doi.org/10.54563/gfhla.531.

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L’infamie politique, sous les monarchies et particulièrement la Restauration, s’incarne dans la figure du régicide. Cette représentation est un enjeu essentiel dans la lutte des Ultras contre les Libéraux, avec pour acmé l’élection à la députation de l’ancien conventionnel Henri Grégoire en 1819. Ce scandale alimente alors une reconstruction visuelle de l’abbé Grégoire dans les caricatures monarchistes. Cette damnatio memoriae conduit à une logique d’exclusion qui assimile l’adversaire, l’abbé marqué au fer rouge par le « R » du régicide, au sacrilège et permet de nier sa légitimité, et partant celle de toute politique libérale. Durant cette brève et intense campagne de presse, les caricatures politiques font entrevoir l’imaginaire politique ultra : l’infamie participe d’un discours qui, en reconstruisant l’histoire, permet une condamnation globale de l’héritage de la Révolution française.
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Attruia, Francesco. "Un Presidente donna... in gamba. La mise au ban des femmes lors de l’élection du Président de la République en Italie." Espaces Linguistiques, no. 7 (June 13, 2024). http://dx.doi.org/10.25965/espaces-linguistiques.760.

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Cette étude est consacrée à une analyse discursive des propos populistes circulés dans la presse généraliste italienne lors de l’élection du Président de la République, au mois de janvier 2022, à la suite de laquelle l’ancien chef de l’État Sergio Mattarella a été réélu pour un deuxième septennat. L’objectif est, d’une part, de décrire comment les partis dits « populistes », notamment La Ligue de Matteo Salvini, Le Mouvement 5 Étoiles de Giuseppe Conte, mais aussi Italia Viva de Matteo Renzi, exploitent, en les manipulant, plusieurs ethe de femmes à des fins politiques, voire électorales. D’autre part, il s’agit d’observer comment la presse, sous prétexte de dresser un profil des candidates autorisé et empreint de l’air du temps, puise dans un arsenal de topoï ses propos sur le rôle politique et social des femmes à travers le pays. Elle nourrit ainsi une représentation stéréotypée de la femme, qui échappe à tout régime de rationalité.
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Thisselin, Thomas. "Le rôle des virtuoses dans la valorisation de la musique soviétique Examen de la presse communiste française. Examen de la presse communiste française." Slovo The Distant Voyages of Polish..., Varia (May 6, 2021). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2021.7452.

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International audience La valorisation en France entre 1945 et 1956 de la musique soviétique s'opère à travers les événements ou les articles de presse consacrés aux virtuoses soviétiques. La musique est valorisée par des arts ou des pratiques connexes, néanmoins parties intégrantes de la musique : l'enseignement soviétique, la danse, le cinéma… La période stalinienne d'après-guerre élargie à l'immédiat après Staline représente l'acmé de la dictature stalinienne et reste encore aujourd'hui la plus mystérieuse de l'histoire soviétique. Cette période correspond par ailleurs, en URSS, à un moment d'exacerbation de la politique culturelle dite du « réalisme socialiste » dans le domaine des arts, et spécialement de la musique. Cela exigeait de l'artiste une représentation véridique, historiquement concrète de la réalité dans son développement révolutionnaire, son devoir étant de participer à la lutte idéologique et à l'éducation des masses dans l'esprit du socialisme. Limiter la question de la réception de la musique soviétique aux réactions et aux discussions que cette musique suscitait dans les revues savantes serait ne pas prendre en compte la manière dont elle a interrogé, en tant que modèle, la sphère de la consommation musicale française en général. Il s'agit ici de ne pas interpréter la réception de la musique soviétique en France à travers celle d'un compositeur ou d'une oeuvre. Les virtuoses sont ainsi valorisés comme des intermédiaires. La force d'un tel travail réside en la masse d'informations recueillies et organisées à partir de toutes les publications nationales assimilées communistes de l'époque, chambres d'écho de ce qui se passait alors en URSS et riches en informations sur les carrières et les représentations des virtuoses.
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Lemarier-Saulnier, Catherine, and Mireille Lalancette. "La Dame de fer, la Bonne Mère et les autres : une analyse du cadrage de la couverture médiatique de certaines politiciennes québécoises et canadiennes." Canadian Journal of Communication 37, no. 3 (August 23, 2012). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2012v37n3a2583.

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This article discusses the articulations between gender, politics, and media. With the increasing importance taken by the personalization and personalities of political actors in the political process, this research aims to offer a better understanding of the ways in which female politicians are depicted by and in the media. By looking closely at discourses about some of these women politicians, we intend to better understand the gender norms and expectations that they deal with while doing their job as parliamentarians. Our focus on the representations produced through media discourse on Quebec and Canadian politicians is informed by leadership theories and concepts of representation and framing gender. The qualitative discourse analysis of over 300 articles about 11 women politicians in Quebec newspapers has highlighted six portraits: Women Above All, as well as Iron Ladies, Good Mothers, Women Fighters, Stars, and Exceptional Pioneers. These results are critically discussed in relation to other research about gender, media, and politics.Cet article vise à mettre de l’avant l’articulation entre genre, politique et médias. Alors que la politique est de plus en plus personnalisée et que la personnalité joue un grand rôle, cette recherche vise à mieux comprendre comment les femmes politiques sont représentées dans et par les médias. Pour ce faire, nous avons choisi de nous intéresser à certaines politiciennes actrices oeuvrant dans le milieu politique, car nous croyons que les normes imposées par le genre construisant les attentes liées aux parlementaires pourraient s’articuler différemment pour elles. Le nombre restreint de femmes en politique vient accentuer cette différence. Pour étudier les discours médiatiques sur les politiciennes québécoises et canadiennes, nous mobilisons les concepts de cadrage du genre et de représentation et certaines théories du leadership. Par le biais d’une analyse de discours qualitative de plus de 300 articles tirés de la presse écrite québécoise à propos de 11 politiciennes du Québec et du Canada, nous avons mis en lumière six grands portraits : Femmes avant tout, puis Dames de fer, Bonnes Mères, Battantes, Stars et Pionnières Exceptionnelles. Un regard critique est offert sur ces portraits en lien avec les écrits sur le genre, la politique et les médias.
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Bradimore, Ashley, and Harald Bauder. "Mystery Ships and Risky Boat People: Tamil Refugee Migration in the Newsprint Media." Canadian Journal of Communication 36, no. 4 (January 17, 2012). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2011v36n4a2466.

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ABSTRACT On October 17, 2009, seventy-six Tamil refugees arrived off the coast of Victoria, British Columbia. This study examines how the Canadian newsprint media portrayed this event and in which policy context this coverage occurred. We analyze articles published between October 2009 and January 2010 from the Vancouver Sun, the Toronto Star, and the National Post. A discourse analysis addresses issues of framing, representation, and identity to understand how the Tamil refugee migration was represented in media debate. Our results show that there was an overall negative representation of the Tamil refugees as the press emphasized issues of criminality and terrorism, and constructed the refugees as risk. The discussion established security—rather than human rights—as a focal point and portrayed the immigration system as both “failing” and “abused” by “bogus claimants.” This security-oriented framework provided a discursive background for the refugee reform Bill C-11 to be ushered through Parliament later that summer.RÉSUMÉ Le 17 octobre 2009, soixante-seize réfugiés tamouls sont arrivés au large de Victoria, en Colombie-Britannique. Cette étude examine la manière dont la presse canadienne a couvert cet événement et le contexte politique dans lequel cette couverture a eu lieu. Pour ce faire, nous analysons des articles publiés entre octobre 2009 et janvier 2010 dans le Vancouver Sun, le Toronto Star et le National Post. Une analyse de discours porte sur le cadrage, la représentation et l’identité afin de comprendre comme les médias ont dépeint cette migration des réfugiés tamouls. Nos résultats montrent que la couverture tendait à être négative, la presse mettant l’accent sur des questions de criminalité et de terrorisme et décrivant les réfugiés comme posant des risques. La couverture était axée sur la sécurité—plutôt que sur les droits humains—et décrivait le système d’immigration comme étant défaillant et abusé par de faux demandeurs d’asile. Ce cadrage soulignant la sécurité a offert un appui discursif pour la Loi C-11 sur la réforme concernant les réfugiés, passée au Parlement en été 2010.
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Bertho, Elara, and Hilal Mame Fatoumata Diallo. "Fortune et disparition du théâtre révolutionnaire en Guinée (1958-1984) : documenter un corpus (largement) perdu." Varia 7 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11tg1.

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Cet article entend dresser un état des lieux des pièces jouées lors des festivals en Guinée qui ont rassemblé des milliers de jeunes pendant la Première République (1958-1984). Paradoxalement, il reste peu de sources précises de ces pièces de théâtre, malgré leur très grande audience, nationale et internationale. Souvenirs, photographies, résumés de pièces, et plus rarement textes intégraux : cet article cherche à constituer un premier inventaire des pièces jouées et des types de sources disponibles pour en faire l’histoire. Horoya, le journal du Parti-État guinéen a joué un rôle clé dans la couverture médiatique des festivals culturels.À partir d’une collaboration entre une chercheuse et la directrice adjointe du journal Horoya, il s’agit de mettre en ligne une première base de données et quelques exemples paradigmatiques des pièces jouées, en espérant pouvoir mettre en ligne dans l’avenir des corpus plus importants. La rédaction de Horoya, et sa version magazine Horoya Hebdo, a disposé de moyens importants pour couvrir ces événements culturels : des résumés des pièces, parfois des tirades entières, et dans de rares cas les textes entiers, ont été imprimés. Les palmarès des concours, les photographies, les ballets diplomatiques qui ont accompagné ces festivals ont également été diffusés très largement par le journal. La première partie de l’article retrace l’histoire du théâtre révolutionnaire lors des festivals (au sein d’autres disciplines connexes, musique, ballets, folklore). La réussite de la politique culturelle mise en place par Sékou Touré est indéniable si l’on tient compte de l’audience que ces festivals ont eu à l’international. Cette politique culturelle volontariste ne s’est toutefois pas faite sans ambivalence ni sans violences politiques, puisque l’encadrement de la jeunesse a également servi à faire taire les contestations et l’enrôlement des troupes ne s’est pas fait sans pressions de tous ordres sur les jeunes acteurs. Les pièces jouées ont servi de vitrine diplomatique. L’article prend comme premier cas d’étude Thiaroye, également appelée Aube sanglante, jouée au Festac de Lagos en 1977, qui a occasionné un mini scandale diplomatique entre le Sénégal et la Guinée. Un corpus de presse autour de cette pièce, le texte intégral, et le souvenir de l’un ses acteurs permettent de revenir sur les mises en scène de l’histoire dans la construction d’une diplomatie de la mémoire à l’échelle sous-régionale. La deuxième partie de l’article aborde la question de l’encadrement de la jeunesse à travers ces festivals et singulièrement la représentation des jeunes dans les pièces à sujets sociaux. La pièce Lémy Escudéros, présentée par la fédération de Guéckédou en 1973, met en scène une jeune femme se faisant appeler « Sylvie Vartan », du nom d’une chanteuse française de variété. Les codes vestimentaires, les circulations de la culture yéyé dans un monde globalisé de la culture, les politiques d’authenticité et d’identité nationales se trouvent imbriqués dans cette intrigue jetant l’opprobre sur les jeunes femmes urbaines. Dans cette pièce, les jeunes urbaines célibataires sont présentées comme des dangers pour la société, ce qui n’est pas sans écho avec les répressions de la jeunesse post-1968. Ces pièces ont été sous-étudiées : elles ne sont que peu représentées dans les anthologies de théâtre africain par exemple, puisqu’elles sont considérées comme « sans auteur » et « idéologiques » – deux critères qui les ont placés en marge des études littéraires consacrées au théâtre africain. Collectives et donc sans auteur assignable, clairement dans la ligne idéologique du Parti Démocratique de Guinée, cet article fait le pari que ces sources sont des sources aux potentiels fascinants. Ce sont de formidables sources pour écrire l’histoire sociale, culturelle et politique de ces années 1960 et 1970, les connexions culturelles et diplomatiques à l’échelle globale, tout en se faisant l’écho, en creux, des violences politiques.
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Hailon, Fred. "Figure de l’hétérogène : l’immigré dans la presse." Analyse du discours médiatique sur l’immigration, no. 1 (March 5, 2012). http://dx.doi.org/10.25965/dire.99.

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Dans cet article, nous chercherons à montrer comment les représentations politiques en circulation lors des élections présidentielles françaises de 2002, dès lors qu’il s’agit d’identités sécuritaires liées à l’immigration, ont été médiatisées par les discours des journalistes. Les représentations politiques sont signifiantes en contexte et selon les orientations idéologiques du journaliste citant. Le journaliste donne son sens à ce qu’il représente comme autre dans son discours, pouvant avoir lui-même en référence une idéologie constitutive des manières de penser le monde, dans notre hypothèse l’idéologie du parti d’extrême droite le Front national. Dans le discours de la presse, les mots peuvent ainsi signifier différemment de ce qu’ils laissent tout d’abord entendre.
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Theviot, Anaïs. "Data-journalisme et pratiques infographiques : entre mise en concurrence et résistances des journalistes politiques locaux." Interfaces numériques 9, no. 3 (December 24, 2020). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.4469.

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Pratiques infographiques et data journalisme sont souvent associées car l’analyse de données massives demande à avoir recours à des représentations visuelles pour les rendre accessibles au grand public. Mais ces pratiques sont bien différentes dans leur nature et dans ce qu’elles disent de l’identité du journaliste. L’ambition de cet article est de faire un état des lieux de la perception et de la compréhension de ces nouvelles pratiques professionnelles par les journalistes locaux, de leur manière de s’en saisir et de ce que cela dit de l’évolution de leurs pratiques professionnelles. Cet article s’appuie sur l’analyse de vingt-deux entretiens semi-directifs avec des journalistes politiques de presse quotidienne régionale de l’Ouest de la France (Courrier de l’Ouest, La Nouvelle République, Le Télégramme, Ouest-France, Presse Océan, Sud -Ouest), réalisés entre 2017 et 2020.
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Uhl, Magali. "Images." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.126.

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Image matérielle ou image mentale, émanation du geste humain ou production de l’esprit, artefact ou souvenir, l’image recouvre une multiplicité de formes et de significations qui vont des rêves aux dessins d’enfants, des ombres projetées aux peintures célébrées, des traces mnésiques aux images numériques. Tout autant confrontée à cette tension entre matérialité et virtualité, la connaissance anthropologique sur les images, comme les nombreux domaines du savoir qui lui sont associés (sociologie, sémiologie et études médiatiques, principalement) ont proposé des manières distinctes d’aborder les images, abandonnant toutefois aux sciences de l’esprit (psychanalyse et sciences cognitives) la dimension imaginative. Ainsi, deux voies se sont historiquement tracées pour intégrer les apports de la représentation imagée et se partagent, aujourd’hui encore, le domaine de l’anthropologie des images. D’un côté, l’image comme support au discours permet de questionner le potentiel culturel, politique et idéologique de l’image que les chercheurs vont déceler dans des corpus de représentations (publicités, images de la presse, cartes postales, selfies, snapshots et autres illustrations culturelles); de l’autre, l’image comme instrument de recherche dans laquelle la production visuelle des chercheurs (captations photographiques ou filmiques, tableaux, croquis, dessins et plans) est une manière d’accéder à leur terrain d’étude avec parfois pour ambition de proposer une visualisation de leurs résultats de recherche. Pour le dire avec Douglas Harper (1988), l’image peut aussi bien être un objet d’étude sur lequel on porte le regard qu’un instrument de recherche qui conduit ce regard. Si l’anthropologie s’est saisie dès le début du 20e siècle du potentiel expressif et cognitif de l’image avec les travaux photographiques de Margaret Mead et de Gregory Bateson sur les usages sociaux du corps dans la culture Balinaise (1942), et ceux, filmiques, de Robert Flaherty à travers son documentaire sur la population inuite de l’Arctique (1922), c’est l’iconologue et anthropologue Aby Warburg qui, à la même époque, a le plus insisté sur la complémentarité de ces deux formes d’images (matérielles et mentales) comme de ces deux postures de recherche (sur les images et avec les images). En effet, son projet d’un Atlas (2012) – composé de milliers de photographies et baptisé du nom de la déesse grecque de la mémoire, Mnemosyne – avait pour ambition de retracer, par la collecte et l’assemblage d’images, des invariants anthropologiques qui traverseraient les époques et les continents (de la Grèce antique à la Renaissance florentine; des Bacchantes romaines au peuple Hopi d’Arizona), et dont la mise en correspondance permettrait, par-delà les discours, une lecture visuelle de l’histoire culturelle. Dans cette méthode d’interprétation iconologique, les représentations matérielles et l’imagination sont intimement liées dans le processus de connaissance anthropologique : les images sont tout à la fois la source du savoir et son véhicule. Le terme de « formules de pathos » que Warburg propose, exprime, dès lors, le caractère idéal-typique du motif imaginaire qui se répète de représentation en représentation à travers les époques, les espaces et les cultures. La proposition qui, par ailleurs, est faite de mettre le détail au cœur de la démarche de recherche, en insistant sur l’attention aux motifs discrets mais persistants – comme la forme d’un drapé ou le tracé d’un éclair – retrouvera plus tard l’un des impératifs de l’anthropologie interprétative formulée par Geertz et l’effort ténu de description que sa mise en pratique exige (1973). Elle rejoindra également celui de l’anthropologie modale (Laplantine 2013) qui milite pour un mode mineur de la connaissance, à l’image des lucioles qui ne brillent la nuit que pour celles et ceux dont l’acuité sensible est mise au service de cette contemplation. Malgré sa radicalité, le parti pris de considérer les images comme la trame à partir de laquelle l’anthropologie se constitue comme savoir a ceci de fascinant qu’il inspire nombre de recherches actuelles. En effet, dans une société saturée par le visuel et dans laquelle les écrans forgent en partie le rapport au monde, cette voie originale trouve aujourd’hui un écho singulier dans plusieurs travaux d’envergure. Georges Didi-Huberman (2011 : 20) reprend, à son compte, le défi warburgien, autrement dit « le pari que les images, assemblées d’une certaine façon, nous offriraient la possibilité – ou, mieux, la ressource inépuisable – d’une relecture du monde ». De son côté, Hans Belting (2004 : 18) insiste sur le fait que « nous vivons avec des images et nous comprenons le monde en images. Ce rapport vivant à l’image se poursuit en quelque sorte dans la production extérieure et concrète d’images qui s’effectue dans l’espace social et qui agit, à l’égard des représentations mentales, à la fois comme question et réponse ». On le voit, l’héritage de l’iconologie a bel et bien traversé le 20e siècle pour s’ancrer dans le contemporain et ses nouveaux thèmes transversaux de prédilection. Les thèmes de l’expérience et de l’agentivité des images sont de ceux qui redéfinissent les contours de la réflexion sur le sujet en lui permettant de nuancer certains des épistémès qui lui ont préexisté. Désamorçant ainsi le partage épistémologique d’un savoir sur les images, qui témoignerait des représentations véhiculées par les artefacts visuels, et d’un savoir avec les images, qui les concevrait comme partenaires de recherche, on parle désormais de plus en plus d’agir des images aussi bien du côté de l’interprétation culturelle que l’on peut en faire, que du travail des chercheurs qui les captent et les mettent en récit. Par ailleurs, le fait que l’image est « le reflet et l’expression de son expérience et de sa pratique dans une culture donnée [et qu’à] ce titre, discourir sur les images n’est qu’une autre façon de jeter un regard sur les images qu’on a déjà intériorisées (Belting 2004 : 74) », relativise également cet autre partage historique entre image intérieure (mentale) et image extérieure (représentationnelle), image individuelle (idiosyncrasique) et image publique (collective) qui s’enracine dans une généalogie intellectuelle occidentale, non pas universelle, mais construite et située. L’agir des images est alors tout aussi bien l’expression de leur force auratique, autrement dit de leur capacité à présenter une réalité sensible, à faire percevoir une situation sociale, un prisme culturel ou un vécu singulier, mais aussi, celle de leur agentivité comme artefact dans l’espace public. Dans le premier ordre d’idées, l’historienne et artiste Safia Belmenouar, en collectant et en assemblant des centaines de cartes postales coloniales, qui étaient le support médiatique vernaculaire en vogue de 1900 à 1930, montre, à travers un livre (2007) et une exposition (2014), comment les stéréotypes féminins réduisant les femmes des pays colonisés en attributs exotiques de leur culture se construisent socialement, tout en questionnant le regard que l’on porte aujourd’hui sur ces images de femmes anonymes dénudées répondant au statut « d’indigène ». La performance de l’image est ici celle du dessillement que sa seule présentation, en nombre et ordonnée, induit. Dans le deuxième ordre d’idées, l’ethnologue Cécile Boëx (2013) n’hésite pas, dans ses contributions sur la révolte syrienne, à montrer de quelle manière les personnes en lutte contre le pouvoir se servent des représentations visuelles comme support de leur cause en s’appropriant et en utilisant les nouvelles technologies de l’image et l’espace virtuel d’Internet. Les images sont ici entendues comme les actrices des conflits auxquels elles prennent part. L’expérience des images, comme le montre Belting (2004) ou Laplantine (2013), est donc aussi celle dont nous faisons l’épreuve en tant que corps. Cette plongée somatique est, par exemple, au cœur du film expérimental Leviathan (2012), réalisé par les anthropologues Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel. Partant des images d’une douzaine de caméras GoPro fixées sur le corps de marins de haute mer partis pêcher au large des côtes américaines de Cape Cod, le documentaire immersif fait vivre l’âpre expérience de ce métier ancestral. À l’ère des pratiques photographiques et filmiques amateures (selfies, captations filmiques et montages par téléphones cellulaires) et de l’explosion des environnements numériques de partage (Instagram, Snapchat) et de stockage des données (big data), le potentiel immersif de l’image passe désormais par des pratiques réinventées du quotidien où captation et diffusion sont devenues affaire de tous les corps, indépendamment de leur position dans le champ social et culturel. Critiquées pour leur ambiguïté, leur capacité de falsification et de manipulation, les images ont aussi ce potentiel de remise en cause des normes hégémoniques de genre, de classe et d’ethnicité. Prises, partagées et diffusées de manière de plus en plus massive, elles invitent à l’activité critique afin de concevoir la visualité dans la diversité de ses formes et de ses enjeux contemporains (Mirzoeff 2016). Si aujourd’hui, dans un monde traversé de part en part par les images, l’anthropologie de l’image est un domaine de recherche à part entière dont l’attention plus vive à l’expérience sensible et sensorielle qui la singularise est le prérequis (Uhl 2015), l’iconologie comme méthode anthropologique spécifique répondant aux nouveaux terrains et aux nouvelles altérités a encore du chemin à parcourir et des concepts à inventer afin de ne pas s’enfermer dans le registre instrumental auquel elle est trop souvent réduite. Pour penser l’image dans le contexte actuel de sa prolifération et de la potentielle désorientation qu’elle induit, la tentative d’une iconologie radicale, telle qu’initiée par Warburg, demeure d’une évidente actualité. <
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Jones, Chelsea Temple, and Sheyfali Sujani. "Journalism and Disability in Canada: Blind and Visually Impaired Journalists Weigh In." Canadian Journal of Communication 46, no. 1 (March 3, 2021). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2021v46n1a3897.

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This roundtable dialogue foregrounds the pragmatic experiences of five disabled journalists, four of whom are blind or visually impaired. The journalists speak to the politics of disability identity in the newsroom, their career trajectories amid ableist environments, and the ways in which they grapple with the longstanding traditions of disability representation. They engage in larger theoretical conversations about the relationship between disability and media in the fields of communication, journalism, and critical disability studies.Cette table ronde met au premier plan les expériences pragmatiques de cinq journalistes handicapés, dont quatre sont aveugles ou malvoyants. Les journalistes discutent la politique autour l’identité du handicap dans la salle de presse, de leurs trajectoires de carrière dans des environnements capacitistes et comment ils affrontent les grandes traditions des représentations du handicap. Ils s’engagent dans des conversations théoriques au sujet des relations entre l’handicap et les médias dans les domaines de la communication, du journalisme et des études d’incapacité critique.
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Greenberg, Joshua L. "This News May Come as a Shock: The Politics and Press Coverage of Electricity Restructuring in Ontario,1995-2002." Canadian Journal of Communication 30, no. 2 (April 24, 2005). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2005v30n2a1461.

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Abstract: This study examines newspaper coverage of electricity restructuring in Ontario (1995-2002). This news coverage came to be dominated by the claims of government officials and industry insiders that the public electricity system was in a state of crisis that demanded responses based on principles of market competition and private ownership. By the time these responses were undertaken, however, the issue of electricity restructuring had become more urgent to the public and its framing in the press more diverse and contentious. This paper aims to describe this shift and explain some of its possible causes and effects. It considers how a government policy program that once appeared to be a fait accompli could so quickly become an abysmal failure—as both a policy initiative and an exercise in political communication. Résumé : Cette étude examine la couverture dans les journaux de la restructuration du marché de l’électricité en Ontario (1995-2002). Cette couverture vint à être dominée par des fonctionnaires gouvernementaux et des initiés de l’industrie déclarant que le système public pour l’électricité était en état de crise—à résoudre par la concurrence de marché et la propriété privée. Cependant, avant même que cette initiative fut prise, la restructuration était devenue une question beaucoup plus importante pour le public, et ses représentations dans les médias moins conciliatrices et homogènes. Cet article vise à décrire cette transformation d’attitude et expliquer quelques-unes de ses causes et effets possibles. Il considère comment une politique gouvernementale qui semblait être un fait accompli a pu si rapidement subir un échec retentissant—tant à titre d’initiative gouvernementale que de tentative de communication politique.
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"Fiction et engagement politique. La représentation du parti et du militant dans le roman et le théâtre du XX e siècle (Jeanyves Guérin, Dir.), Paris, Presses de La Sorbonne nouvelle, 2008, 277 p." Aden N° 8, no. 1 (October 1, 2009): XXIV. http://dx.doi.org/10.3917/aden.008.0363x.

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