Добірка наукової літератури з теми "Réinvention rituelle"

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Статті в журналах з теми "Réinvention rituelle":

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Boissière, Nicolas. "La réinvention des pratiques rituelles dans le néo-druidisme." Studies in Religion/Sciences Religieuses 46, no. 3 (March 20, 2017): 433–54. http://dx.doi.org/10.1177/0008429817694018.

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Анотація:
Développé au 18ème siècle en Grande-Bretagne et présent aujourd’hui dans l’ensemble des pays occidentaux, le néo-druidisme est une vaste mouvance dont l’objet central est la restauration de l’ancienne religion des peuples celtes. Pour ses pratiquants, les druidisants et les druidisantes, il s’agit de remettre au goût du jour les croyances et les rituels des druides de l’Antiquité, perçus comme les personnages centraux de cet ancien système religieux. Néanmoins, si les divinités et le calendrier liturgique celtiques ont fait l’objet d’attentives réhabilitations, une pratique rituelle antique est, elle, sujette à de vives condamnations de nos jours : le sacrifice animal et humain. Les quelques sources anciennes concernant les druides mentionnent en effet que ces derniers immolaient lors de populaires rassemblements des offrandes animales et plus rarement des offrandes humaines. À partir des données ethnographiques issues d’une enquête de terrain au Québec, l’objet de cet article est ainsi d’analyser le processus de réinvention qu’a connu cette pratique rituelle, largement transformée pour être adaptée au contexte actuel.
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Robin, Régine. "Le culte de Lénine. Réinvention d'un rituel." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 4 (August 1985): 805–9. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283204.

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Анотація:
On a déjà beaucoup écrit sur le culte de la personnalité en URSS, surtout sur la période stalinienne. De même, un certain nombre d'ouvrages récents se sont à nouveau penchés sur les phénomènes de ritualisation soviétique, de l'élaboration d'une nouvelle mémoire pan-soviétique dans laquelle tous les citoyens communieraient. L'ouvrage de Nina Tumarkin est plus original en ce sens qu'il analyse l'émergence du culte de Lénine (donc avant le culte de Staline) et que, ce faisant, il pose au chercheur un certain nombre de problèmes, l'obligeant à sortir des sentiers battus. Plutôt que de suivre l'ordre des chapitres du livre, il m'a semblé préférable de regrouper mes remarques en trois ordres de problèmes.Les origines lointaines du culte d'abord. S'appuyant sur l'ouvrage déjà ancien de Michaël Cherniavsky et sur l'étude de Daniel Field, Nina Tumarkin rappelle les traditions populaires de la paysannerie russe.
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Perruchon, Véronique. "Du jeu entre les planches : entre fiction et réel." Déméter, no. 1 | Été (September 15, 2018). http://dx.doi.org/10.54563/demeter.387.

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Анотація:
Si les origines du théâtre occidental se construisent sur le rituel du théâtre antique, nous rappelle Florence Dupont, cette dimension laissée pour compte par le théâtre classique et moderne se voit remplacée par de nouvelles conventions. Avant tout sociaux, ces nouveaux rites n’ont plus rien de rituel. Désacralisé, le théâtre est l’apanage d’une société bourgeoise qui réinvente ses codes culturels et sociétaux. La séparation consommée par le fameux quatrième mur donnera lieu au xxe siècle à des recherches de renouvellement des liens entre la salle et la scène. Elles passeront par une sortie du cadre et la réinvention d’un jeu au moyen duquel, sur les traces de Guy Debord, la « société du spectacle » est dénoncée. L’ajustement entre les cadres référentiels du théâtre et la nécessité d’une communauté de partage, de part et d’autre de la salle, met en relief les « jeux » au sens fonctionnel du terme, autrement dit les failles ou les richesses qui en découlent. Du « jeu entre les planches » s’installe dans le théâtre, comme palimpseste du rituel perdu.
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Canals, Roger. "Culte à María Lionza." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.005.

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Анотація:
Le terme « culte à María Lionza » renvoie à un ensemble de pratiques rituelles consacrées à la déesse María Lionza et à d’autres esprits de son panthéon. Il est présent sur une grande partie du territoire vénézuélien, notamment dans la région de Yaracuy, au centre ouest du pays, sur la côte caribéenne et dans les grandes villes comme Caracas. La Montagne de Sorte, dans la région de Yaracuy, est le principal centre de pèlerinage des croyants. Bien qu’il soit originaire du Venezuela, le culte à María Lionza est également visible, avec quelques variantes, dans plusieurs autres pays de la région caribéenne et de l’Amérique du Sud, voire aux États-Unis et en Europe. L’origine de ce culte remonte à la conquête espagnole du Venezuela. Au fil des ans, les pratiques sacrées indiennes, les religions africaines apportées par les esclaves noirs ainsi que le catholicisme auraient fusionné donnant lieu à des manifestations religieuses nouvelles (Mintz et Price 1992 ; Andrews 2004). Dès la fin du XIXe siècle se seraient ajoutées à ces trois sources principales d’autres influences culturelles comme le spiritisme kardeciste et l’occultisme, entre autres (Pollack-Eltz 1972 ; Clarac de Briceño 1996 ; Barreto 1990). Cependant, et à la différence de cultes afro-américains comme la Santería Cubaine, le Candomblé ou le Voudou haïtien, le culte à María Lionza n’est pas, dès son origine, connecté aux communautés d’esclaves africains. Jusqu’au XXe siècle, ce culte contenait essentiellement des éléments d’origine catholique et indienne, notamment des images religieuses de saints ou des pratiques d’adoration d’éléments naturels comme des cascades ou des fleuves. A cette période-là, le culte était majoritairement répandu parmi la population métisse et rurale, et l’apport africain n’était que peu présent –la possession spirituelle ou l’usage de percussions, par exemple, étaient rares lors des cérémonies. Dans les années quarante, le culte devint urbain du fait de la migration massive de la population rurale vers les grandes villes suite au boom pétrolier (Coronil 1997). C’est dans ce nouveau contexte, et essentiellement sous l’influence de la santería cubaine, que le culte commence à subir un processus d’afroaméricanisation avec plus de recours aux possessions spirituelles, aux percussions et à une multiplication des entités surnaturelles. Aujourd’hui, le culte à María Lionza entretient de multiples connexions avec d’autres cultes afro-américains comme le Palo Mayombe, l’Umbanda et le spiritisme dominicain. L’incessant partage d’éléments entre ces pratiques oblige à les considérer toutes en termes de continuité et à adopter à leur égard une perspective d’analyse comparatiste. Enfin, quant aux liens du culte avec d’autres religions, force est de constater que l’immense majorité des Maríalionzeros (les pratiquants du culte) s’affirme catholique, paradoxalement à l’opposition historique de l’Église catholique à la pratique de ce culte. Les églises évangélistes, dont le nombre au Venezuela ne cesse de s’accroître, critiquent elles aussi le culte avec véhémence, l’accusant souvent d’être une œuvre du diable. Le culte à María Lionza englobe des rituels de guérison, divination, purification et initiation, dans lesquels les épisodes de possession sont fréquents. La transe est plus ou moins violente selon l’esprit qui « descend » et la façon de « travailler » de chaque médium ou materia (matière). Parfois la possession pousse le médium jusqu’à la blessure ou l’automutilation (Ferrándiz 2004). Cela dit, nombre de croyants rendent hommage aux divinités de manière très calme et discrète, sans inclure des épisodes de transe. A part María Lionza, ce culte compte des centaines d’esprits, nommés aussi entidades (entités) ou hermanos (frères). Ceux-ci correspondent aussi bien à des divinités n’ayant jamais eu une existence terrestre qu’à des personnages célèbres ou aux âmes de défunts. Ces esprits sont regroupés en différentes cortes (cours) ou ensembles de divinités présentant une affinité ethnique, sociale ou professionnelle. On retrouve ainsi la Corte Africana (Cour Africaine), la Corte Malandra (Cour des Délinquants) ou la Corte Militar (Cour Militaire), parmi bien d’autres. Les cortes, quant à elles, sont ordonnées suivant une logique pyramidale : celles ayant moins de pureté sont placées en bas du panthéon tandis que les plus pures ou dites « avec le plus de lumière » sont placées en haut, aux côtés de María Lionza et du Christ. S’ils réalisent de bonnes actions, les esprits en position basse peuvent gravir l’échelle du panthéon. Ce vaste panthéon spirituel peut être interprété comme un dispositif de réappropriation voire de subversion de l’histoire. Il est par exemple fréquent que les esprits d’anciens chefs indiens ayant lutté contre les Espagnols pendant la Conquête (les célèbres caciques) descendent dans le corps des médiums et racontent, en témoins directs, les faits survenus il y a 500 ans, donnant leur avis sur la situation politique actuelle et offrant des conseils à l’assistance. Le culte relie ainsi passé, présent et futur, vie et mort, mémoire collective et expérience individuelle. Le culte à María Lionza ne constitue une pratique ni unifiée ni cohérente. Chaque groupe de culte, nommé centro (centre), organise les rituels à sa manière et donne sa propre version de l’origine de la déesse. Les rivalités entre les centros sont fréquentes et parfois violentes. Non seulement pluriel, le culte à María Lionza est aussi dynamique et changeant. En effet, les pratiquants le transforment incessamment en y incorporant de nouvelles divinités (tel que l’ex-président Chávez) et de nouvelles techniques rituelles à travers notamment les technologies de communication. María Lionza, quant à elle, est une déesse imaginée et représentée de façons très différentes, voire apparemment contradictoires : on peut la voir indienne, blanche, métisse ou, plus rarement, noire, selon les mythes, légendes ainsi que les études à caractère historique retraçant son origine. Cela dit, deux versions iconographiques et littéraires de María Lionza sont particulièrement répandues : d’une part, celle où elle apparaît comme une femme indienne nue chevauchant un tapir et, d’autre part, celle où elle est représentée comme une femme métisse ou blanche, habillée comme une femme du XVIIe ou XVIIIe siècle, portant une couronne sur la tête et tenant une rose sur la poitrine (Canals 2010). María Lionza apparaît souvent accompagnée de Felipe le Noir (El Negro Felipe) et de l’Indien Guacaipuro (El Indio Gucaipuro). L’ensemble de ces trois figures, nommées les Trois Puissances (las Tres Potencias), a, pour les croyants, un double sens : d’un côté, il est l’expression divine du métissage de la population vénézuélienne à travers les représentants de ce que les Vénézuéliens appellent « les trois races » (las tres razas, c’est-à-dire indien, blanc et noir) qui ont constitué le réseau ethnique du pays, et, d’un autre côté, il représente le paradigme d’entente et de réconciliation historique entre ces trois sources culturelles. Bref, les Trois Puissances sont, en même temps et pour les croyants, le reflet de ce qu’est le Venezuela et l’exemple de ce qu’il devrait être. Les images religieuses ont une grande importance dans le culte (Canals 2011) et donnent lieu à une industrie ésotérique qui a acquis une échelle planétaire. Lors des cérémonies, les croyants se réunissent autour de l’autel, nommé aussi portal (portail) où se trouvent surtout des statuettes de divinités. Hormis ces icônes, le culte serait inconcevable sans un grand nombre d’objets ou produits à forte composante sensitive et symbolique. Parmi ceux-là, il faut distinguer les substances « naturelles » (tabac, rhum, miel) de celles composées dans les perfumerías ou boutiques ésotériques. Dans ces boutiques s’amoncellent des savons, flacons de parfum, crèmes, encens et nombre d’autres éléments fabriqués à des fins très précises liés à la vie quotidienne et arborant des noms suggestifs: Amarra Hombres (lotion de séduction « attrape-hommes » adressée aux femmes) ou Tumba Negocios (produit pour faire échouer les affaires de ses concurrents commerciaux). Cette industrie ésotérique joue un rôle économique important au Venezuela et ailleurs. En fait, le culte à María Lionza est, pour nombre de croyants, un moyen de survie. Les rituels de guérison, divination ou initiation sont souvent payants, sans arriver pour autant aux prix exorbitants pratiqués dans d’autres religions comme la Santería. Par ailleurs, le culte à María Lionza est très présent sur le net, aussi bien sur des sites ésotériques que sur des réseaux sociaux. Cette présence sur Internet joue un rôle décisif dans l’expansion et la réinvention du culte. Récemment, certains groupes de culte ont initié des démarches pour intégrer le culte au Patrimoine Immatériel de l’UNESCO. Cette volonté de reconnaissance institutionnelle constitue un changement par rapport à la dynamique historique du culte qui a maintenu vis-à-vis du pouvoir et de l’officialisme une position majoritairement d’opposition, bien que nombre de représentants politiques et de militaires aient été, depuis les années 1950, pratiquants du culte en secret (Taussig 1997)

Дисертації з теми "Réinvention rituelle":

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Talin, Piera. "Ayahuasca Crossroads : an ethnography of the circulation of ayahuasca rituals between urban Brazil and Europe." Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2024. http://www.theses.fr/2024EHES0060.

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Анотація:
Cette thèse a pour objet les nouveaux usages rituels de l’ayahuasca, un breuvage d’herbes amazonien aux propriétés psychoactives, qui naissent de son passage d’un cadre traditionnel à un cadre cosmopolite urbain. Mon étude porte sur des exemples particuliers de transformation et de réinvention de l’ayahuasca, à savoir, d’une part, des groupes qui développent des rituels et des pratiques thérapeutiques novatrices, hybrides et artistiques, mettant en jeu des questions de justice sociale, d’accessibilité et de genre; et, de l’autre, les adaptations des plantes, de la matérialité et des formules de l’ayahuasca dans ses circulations entre le Brésil et l’Europe. Elle propose d’étudier ces objets ethnographiques par le prisme du concept afro-brésilien d’encruzilhada. Se traduisant littéralement par « croisement », ou « carrefour », l’encruzilhada est à la fois un concept polysémique et une approche épistémologique, centrale dans la pensée afro-brésilienne. Cette notion me permet de mettre en lumière les enjeux politiques inextricablement mêlés aux transformations esthétiques, performatives et matérielles de l’ayahuasca, et de m’intéresser aux multiplicités ambivalentes inhérentes à sa diffusion contemporaine. L’ayahuasca et ses transformations actuelles représentent un cas emblématique de la manière dont circulent certaines plantes médicinales du Sud global. Elles empruntent des routes qui, en dépit des évolutions technologiques, infrastructurelles et géographiques, sont les mêmes que celles qu’empruntent les personnes, les plantes et les biens depuis l’Amérique du Sud vers l’Europe, et depuis l’Afrique vers le continent américain. Le paysage vaste et divers de la diffusion de l’ayahuasca donne lieu à une multiplicité de rencontres, entre cultures autochtones, religions de l’ayahuasca, approches psycho-spirituelles modernes et biomédecine. Une telle diversité de rituels et de formulations ne peut être comprise si on l’étudie par un prisme unique. Plutôt que de mettre l’accent sur les dichotomies entre fixité et innovation, tradition et invention, ma recherche se concentre sur les fissures qui naissent de ce renouvellement des structures rituelles et qui rythment leurs cycles de vie. Cette recherche s’appuie sur un travail de terrain ethnographique multi-situé, entre le Brésil, l’Italie et les Pays-Bas, et met en œuvre la méthodologie de la recherche ethnographique multidimensionnelle développée par Peterson et Olson. Les contextes urbains sont des terrains idéaux pour étudier les rencontres entre les différentes ontologies et les différents paradigmes thérapeutiques dans le champ de l’ayahuasca. Par l’étude de ces croisements, ce travail s’intéresse à ce que l’ayahuasca a à nous dire sur les changements rituels, sociaux, et matériels
This research examines emergent formations of ayahuasca ritual use, an Amazonian herbal brew with psychoactive properties, as it travels from traditional contexts to urban cosmopolite settings.The analysis focuses on specific examples of transformation and reinvention; namely groups developing innovative, artistic and hybrid ritual and therapeutic practices to address social justice, access and gender, and the adaptations of ayahuasca plants, materials and formulas in its circulations between Brazil and Europe.It proposes to look at these ethnographic cases through the lens of the Afro-Brazilian concept of encruzilhada. Literally meaning crossroads, encruzilhada is a core polysemic concept and epistemological approach in Afro-Brazilian thought, that I introduce in the analysis of ayahuasca as this concept enables me to shed light on the politics entangled in aesthetic, performative and material transformations and to address the inherent and ambivalent multiplicities in the contemporary diffusion of ayahuasca. Ayahuasca and its ongoing transformations represent a peculiar case of how plant medicines from the Global South circulate, on routes that, despite their ever-changing technological, infrastructural and geographical dimensions, have involved the circulations of people, plants and goods extracted from South America towards Europe and from Africa through the Atlantic. The vast and eclectic landscape of ayahuasca diffusion, characterised by multiple encounters between indigenous cultures, ayahuasca religions, modern psychospiritual approaches and biomedicine, and such multiplicity of rituals and formulations, can hardly be understood from a single lens.My analysis of ritual, rather than exacerbating dichotomies between fixity and innovation, tradition and invention, focuses on the cracks from which innovations in ritual structure emerge and mark rituals’ life cycles. This research is grounded in multi-sited ethnographic fieldwork realised in Brazil, Italy and the Netherlands, and was developed using multi-dimensional ethnographic research design, as developed by Peterson & Olson. The urban contexts are peculiar sites to look at the encounters between different ontologies and healing paradigms occurring in the field of ayahuasca, and therefore, through the analysis of these crossroads, this study looks at what ayahuasca can tell us about ritual, social and material change
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Kerestetzi, Katerina. "Vivre avec les morts : réinvention, transmission et légitimation des pratiques du palo monte (Cuba)." Thesis, Paris 10, 2011. http://www.theses.fr/2011PA100179.

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Анотація:
Cette thèse a pour objet le palo monte, culte initiatique d’origine bantoue que l’on pratique aujourd’hui sur tout le territoire cubain. Ses adeptes, les paleros, se lient rituellement à certains esprits des morts, les nfumbis, afin de bénéficier de leurs pouvoirs extraordinaires. Religion peu prescriptive, le palo monte laisse à ses adeptes une grande latitude en matière d’innovation rituelle et d’improvisation. En l’absence de corpus mythologique, de textes sacrés, de liturgie fixe et de toute autorité institutionnalisée, chaque groupe initiatique définit sa méthodologie religieuse de façon autonome. L’objectif de cette thèse est d’expliciter comment des pratiques religieuses se créent, se légitiment et se transmettent dans un contexte de variabilité extrême. Je porte d’abord une attention particulière à la matérialité du culte et tout particulièrement aux interactions quotidiennes entre les paleros et leur nganga, chaudron qui condense la présence du mort : objet-sujet omniscient, la nganga médiatise un réseau relationnel complexe qui permet l’émergence en continu des pratiques du palo monte. Je m’intéresse ensuite aux rites paleros en tant que performances au cours desquelles les prêtres forgent leur réputation en créant une sorte de cosmologie personnalisée. Tout en proposant une analyse interactionnelle de ces rituels, je montre comment certains aspects de la personnalité des adeptes interviennent dans la définition de la forme rituelle de chaque groupe. Enfin, je montre comment les actes réflexifs des paleros, omniprésents sous la forme de critiques, de justifications, de confrontations, etc. sont constitutifs de la transmission et du renouvellement des pratiques
This thesis is on palo monte, a Cuban initiatory religion of Bantu origin, widespread over all Cuban territory. Its worshippers, the paleros, establish ritual bonds with determined spirits of the dead, called nfumbis, in order to receive their supernatural powers. Imposing a small number of prescriptions, palo monte enables its devotees to operate a wide range of ritual innovations and improvisations. Indeed, the inexistence of a mythological corpus, a sacred text or a strict liturgy, and more generally of any kind of institutionalized authority, allows every initiatory group to define its religious methodology in an autonomous way. The aim of this research is to explain how these religious practises are created, legitimized and transmitted in a context which allows for extreme variability. In this perspective, the analysis focuses primarily on palo monte’s materiality and more specifically to the daily interactions between the paleros and their nganga, a cauldron condensing the presence of a dead man. I argue that the nganga, as an omniscient object-subject, mediates a complex relational network and enables a constant reinvention of palo monte’s ritual practises. I focus thus on palero rituals as performances through which priests make a name for themselves by creating a kind of customized cosmology. By putting forward an interactional analysis of these/their rituals, I show how determined aspects of the adepts’ personalities intercede in the definition of each groups’ ritual patterns. Finally, I point out how paleros’ reflexive acts – in the form of pervasive critique, vindication, debates, etc. – are constitutive of their practices’ transmission and renewal

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