Статті в журналах з теми "Région proche puits"

Щоб переглянути інші типи публікацій з цієї теми, перейдіть за посиланням: Région proche puits.

Оформте джерело за APA, MLA, Chicago, Harvard та іншими стилями

Оберіть тип джерела:

Ознайомтеся з топ-20 статей у журналах для дослідження на тему "Région proche puits".

Біля кожної праці в переліку літератури доступна кнопка «Додати до бібліографії». Скористайтеся нею – і ми автоматично оформимо бібліографічне посилання на обрану працю в потрібному вам стилі цитування: APA, MLA, «Гарвард», «Чикаго», «Ванкувер» тощо.

Також ви можете завантажити повний текст наукової публікації у форматі «.pdf» та прочитати онлайн анотацію до роботи, якщо відповідні параметри наявні в метаданих.

Переглядайте статті в журналах для різних дисциплін та оформлюйте правильно вашу бібліографію.

1

Durand, Jean-Marie. "La maîtrise de l’eau dans les régions centrales du Proche-Orient." Annales. Histoire, Sciences Sociales 57, no. 3 (June 2002): 561–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900034570.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
RésuméL’étude porte avant tout sur la vallée du Moyen-Euphrate au début du IIe millénaire avant notre ère, et se fonde sur la vaste documentation épistolaire et administrative retrouvée dans le palais royal de l’antique Mari (Tell Hariri): environ 20 000 tablettes cunéiformes (dialecte sémitique dit «vieux-babylonien»). À cette date, par tout le Proche-Orient, vient de s’installer la dernière vague de ceux que l’on appelait alors les «Occidentaux», c’est-à-dire les «Amorrites», venus du Pays de la Mer (Amurrum, l’ouest de la Syrie). Il s’agit de gens qui cessent pour une part de nomadiser, pour une autre continuent à parcourir des routes qui traversent le Proche-Orient et sont présentées comme immémoriales. La région de Mari est steppique. Sans irrigation dérivée de l’Euphrate, une sédentarisation n’est guère possible. La documentation est là cependant pour montrer la précarité et les limitations du système mis en place. Il est sain de constater, dans ce Proche-Orient ressenti souvent de façon trop monolithique, la diversité des terroirs et des traditions: face aux grandes monarchies hydrauliques de l’Est (Sud-Irak), les nomades mettent localement et petit à petit en place des structures qui furent ensuite considérablement agrandies et systématisées quand ces régions furent englobées dans de grands ensembles territoriaux (néo-assyriens puis islamiques).
2

Rossel, F., P. Le Goulven, and E. Cadier. "Répartition spatiale de l'influence de l'ENSO sur les précipitations annuelles en Équateur." Revue des sciences de l'eau 12, no. 1 (April 12, 2005): 183–200. http://dx.doi.org/10.7202/705348ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L'influence de l'ENSO (El Niño/Southern Oscillation) sur les précipitations a fait l'objet de nombreuses études dans différentes régions de la planète et de l'Amérique du Sud en particulier. L'Equateur, situé entre le Pérou et la Colombie, est particulièrement touché par ce phénomène, mais les limites précises de son influence sont encore mal connues. L'homogénéisation des séries pluviométriques de 210 stations réparties entre les régions côtières, la cordillère des Andes et le versant amazonien de l'Equateur nous a permis de la préciser. Cette critique a été réalisée à l'aide de la méthode du vecteur régional et a été complétée par une régionalisation de la pluviométrie annuelle qui a permis de définir 18 zones homogènes à l'intérieur desquelles les variations inter-annuelles de la pluie sont représentées par un indice pluviométrique qui a pu être déterminé sur la période 1964-93. Les événements ENSO de cette période sont identifiés à partir de la série de température superficielle de la mer (TSM) du bloc Niño 1+2 grâce à une méthode numérique simple. Nous avons analysé et quantifié l'influence de l'El Niño sur les précipitations à l'aide de deux méthodes simples et de deux tests statistiques qui permettent de mettre en évidence le lien entre les précipitations annuelles et l'El Niño ou la TSM du Pacifique oriental. Nous avons examiné dans un premier temps la coïncidence entre les années Niño et les années de pluviométrie excédentaires. Puis, nous avons déterminé les différences entre les moyennes des totaux pluviométriques annuels des années Niño et normales des dix-huit zones. Une classification hiérarchique ascendante des indices pluviométriques et de la TSM du bloc Niño 1+2 permet ensuite de regrouper les zones pluviométriques en fonction de la similarité entre leurs variations inter-annuelles et de déterminer lesquelles sont les plus proches des variations de la TSM du Pacifique oriental et donc liées à l'El Niño. Nous terminons par une analyse en composantes principales des indices pluviométriques annuels qui a également pour objectif de regrouper les indices en fonction de la similitude de leur variabilité inter-annuelle et de leur sensibilité à l'ENSO. La comparaison et la synthèse des résultats de ces analyses nous a permis de diviser l'Equateur en trois grandes régions, la première est caractérisée par une forte influence de l'ENSO sur les totaux pluviométriques annuels, à l'inverse de la troisième où l'influence n'est pas significative, la deuxième région est intermédiaire entre les deux autres.
3

Lefebvre, Hélène, and Marie-Josée Levert. "Les proches de personnes ayant un traumatisme crânien ont-ils des besoins particuliers? Une étude internationale Québec-France." Développement Humain, Handicap et Changement Social 19, no. 3 (February 28, 2022): 87–100. http://dx.doi.org/10.7202/1086815ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cette étude a pour but de dresser, du point de vue des proches de personnes ayant un traumatisme crânien (TCC) et de celui des professionnels, le portrait des besoins des proches de personnes ayant un TCC ainsi que de l’offre de services actuelle pour répondre à ces besoins. Un devis de recherche qualitatif exploratoire a été privilégié. L’étude a d’abord été menée dans trois régions de la province de Québec au Canada (Montréal, Outaouais et Abitibi-Témiscamingue), puis dans trois régions de France (Paris, Bordeaux et Lyon). Les données ont été recueillies auprès de cent cinquante participants dans le cadre de groupes de discussion. Trois grandes catégories de besoins émergent de l’analyse des données : les besoins relatifs à l’information, ceux concernant l’approche de soins et ceux relatifs aux services. Les proches ont besoin d’être informés sur le problème de santé, notamment en regard du diagnostic, du pronostic et des facteurs qui influencent les étapes du cheminement vers la réadaptation. Cette information doit être transmise avec rapidité, honnêteté, intelligibilité, précision et cohérence entre les diverses sources. Les résultats montrent aussi que les proches ont besoin de services spécifiques de qualité et qu’ils souhaitent bénéficier d’une continuité de services. En conclusion, la richesse de cette étude repose sans contredit sur une volonté commune des proches et des professionnels de faciliter l’adaptation qu’impose la survenue d’un TCC et de favoriser le mieux-être de ces proches soignants. D’ailleurs, l’organisation des services devrait tenir compte des proches en ce qui concerne la circulation de l’information, l’approche de soins et la prestation des services. En somme, les résultats de cette étude montrent que les besoins qui sont vécus par les proches de personnes ayant un TCC sont nombreux et se transforment au fur et à mesure que la situation évolue. Les réponses à ces besoins jouent un rôle déterminant tout au long du processus d’adaptation des personnes ayant un TCC et des proches et persistent longtemps après que la réadaptation de la personne ait pris fin.
4

Léton, Solann. "La « croisade de l’indépendance » de Sihanouk et ses effets sur l’armée royale khmère." Guerres mondiales et conflits contemporains N° 291, no. 3 (June 30, 2023): 123–40. http://dx.doi.org/10.3917/gmcc.291.0123.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
En 1953, la France, embourbée dans la guerre d’Indochine, va connaitre sa plus grosse crise politique avec les États associés de la péninsule. C’est le Cambodge, le territoire le moins touché par les raids vietminh, qui ouvre le « bal ». Instable politiquement depuis le début du conflit, Sihanouk décide de prendre les rênes à partir 1951 pour obtenir coûte que coûte l’indépendance de son royaume. Dans un premier temps, le roi tentera de prendre le commandement complet de son armée par la voie diplomatique avec la France. Essuyant un refus, il cherchera du soutien à l’étranger puis dans les régions militaires du royaume qui sont sous son commandement. Proche d’un conflit ouvert, le gouvernement français n’aura pas d’autre choix que d’ouvrir les négociations à partir de juillet 1953.
5

Ouandaogo-Yameogo, Suzanne, Bernard Blavoux, Julien Nikiema, and Alain Nindaoua Savadogo. "Caractérisation du fonctionnement des aquifères de socle dans la région de Ouagadougou à partir d’une étude de la qualité chimique des eaux." Revue des sciences de l’eau 26, no. 3 (October 9, 2013): 173–91. http://dx.doi.org/10.7202/1018784ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Une partie de l’alimentation en eau potable de Ouagadougou provient d’environ 1 800 puits traditionnels et 100 forages plus profonds de 40 à 65 m en moyenne. Une étude hydrochimique a été menée pour mieux connaître la qualité de la ressource en eau captée. Ses résultats permettent de proposer un modèle conceptuel du fonctionnement des aquifères dans la région de Ouagadougou, en contexte de socle cristallin. La ville connaît un climat de type soudano-sahélien avec une saison des pluies de juin à septembre et une saison sèche d’octobre à mai. Les précipitations moyennes sont de l’ordre de 700 mm. La géologie du secteur d’étude est constituée de formations de socle cristallin comportant une épaisse couverture d’altérites de 30 m environ. On y distingue, d’une part, l’aquifère supérieur libre de la cuirasse latéritique, capté par les puits et, d’autre part, isolé à son toit par des altérites argileuses, l’aquifère inférieur, souvent captif, constitué par les arènes grenues et le socle cristallin fissuré ou fracturé sous-jacent. Ce second aquifère est capté par les forages. L’eau des forages profonds présente un faciès bicarbonaté calcique et magnésien alors que celle captée par les puits présente un faciès chloruré et nitraté à tendance sodique. Le processus dominant dans l’aquifère inférieur est l’hydrolyse des silicates, alors que l’aquifère supérieur est fortement influencé par des apports superficiels. Dans ce cas, la minéralisation de la matière organique anthropique favorise la dissolution des silicates. Deux paramètres facilement mesurables sur le terrain, la conductivité électrique et l’alcalinité de l’eau, permettent de juger de ce phénomène. Les teneurs en nitrates dépassent les normes de l’OMS dans près de 60 % des 1 800 puits répertoriés. Le traitement statistique des concentrations mesurées en fonction de la distance séparant les différents ouvrages met en évidence l’hétérogénéité du milieu et le caractère localisé de l’influence des apports anthropiques. Cela confirme le concept d’une hydrodynamique en milieu discontinu caractéristique des zones de socle. Les variations saisonnières des teneurs en nitrates dans les puits indiquent un phénomène de pluvio-lessivage des sols durant la saison humide. Les teneurs en isotopes stables de l’eau (18O/2H) permettent de distinguer les puits, marqués par des phénomènes d’évaporation, des forages, dont les teneurs sont proches des teneurs moyennes pluriannuelles des pluies de pleine mousson. Ces observations valident un processus de recharge hétérogène et sélective. Elles indiquent deux types de recharge : l’une s’effectue directement à travers le manteau d’altération et l’autre de manière retardée à partir de mares et marigots soumis à des phénomènes d’évaporation.
6

Le Jeannic, Thomas. "Rôle des migrations dans le peuplement de l'Ile-de-France." Population Vol. 48, no. 6 (June 1, 1993): 1813–54. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1993.48n6.1854.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Le Jeannic (Thomas). - Même déficitaires, les migrations contribuent au peuplement de l'Ile-de-France Jusqu'à la seconde guerre mondiale, la croissance démographique de l'Ile-de-France s'est faite au détriment de la province, par le jeu des migrations. Après celle-ci, avec le baby boom, c'est le mouvement naturel qui devient le moteur de cette croissance. Le solde migratoire accentue d'abord cette croissance, puis la freine. Cependant, mouvement naturel et mouvement migratoire ne sont pas indépendants. Ainsi, actuellement, malgré un solde migratoire négatif, les migrations contribuent au peuplement de la région, par le biais des effets indirects sur le mouvement naturel. Dans ses échanges migratoires avec la province, l'Ile-de-France reste déficitaire, mais ce déficit s'est nettement réduit depuis 1982. Les entrées augmentent, et les sorties diminuent pour la première fois depuis 1954. La géographie des gains et des pertes ne varie pas : l'Ile-de-France est bénéficiaire avec les grandes villes et le Nord-Est, déficitaire avec les communes rurales, le littoral et le proche Bassin parisien. La comparaison des flux réels avec ceux issus d'un modèle de gravité montre que l'Ile-de-France échange beaucoup avec les grandes villes, et peu avec le Nord, l'Est et la région Rhône-Alpes. Enfin, l'Ile-de-France accueille déjeunes urbains de province, et renvoie des retraités à la campagne.
7

Desplanques, Guy, Daniel Courgeau, and Brigitte Baccaïni. "Les migrations internes en France de 1982 à 1990. Comparaison avec les périodes antérieures." Population Vol. 48, no. 6 (June 1, 1993): 1771–89. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1993.48n6.1789.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Le Jeannic (Thomas). - Même déficitaires, les migrations contribuent au peuplement de l'Ile-de-France Jusqu'à la seconde guerre mondiale, la croissance démographique de l'Ile-de-France s'est faite au détriment de la province, par le jeu des migrations. Après celle-ci, avec le baby boom, c'est le mouvement naturel qui devient le moteur de cette croissance. Le solde migratoire accentue d'abord cette croissance, puis la freine. Cependant, mouvement naturel et mouvement migratoire ne sont pas indépendants. Ainsi, actuellement, malgré un solde migratoire négatif, les migrations contribuent au peuplement de la région, par le biais des effets indirects sur le mouvement naturel. Dans ses échanges migratoires avec la province, l'Ile-de-France reste déficitaire, mais ce déficit s'est nettement réduit depuis 1982. Les entrées augmentent, et les sorties diminuent pour la première fois depuis 1954. La géographie des gains et des pertes ne varie pas : l'Ile-de-France est bénéficiaire avec les grandes villes et le Nord-Est, déficitaire avec les communes rurales, le littoral et le proche Bassin parisien. La comparaison des flux réels avec ceux issus d'un modèle de gravité montre que l'Ile-de-France échange beaucoup avec les grandes villes, et peu avec le Nord, l'Est et la région Rhône-Alpes. Enfin, l'Ile-de-France accueille déjeunes urbains de province, et renvoie des retraités à la campagne.
8

Pomerleau, Marc. "LE GALICIEN, UNE LANGUE PRISE EN ÉTAU?" Belas Infiéis 2, no. 2 (April 14, 2014): 85–98. http://dx.doi.org/10.26512/belasinfieis.v2.n2.2013.11244.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Avec plus de 240 millions de locuteurs, le portugais est sans contredit une langue de grande importance à l’échelle planétaire. Et c’est sans conteste le Portugal qui est à l’origine de sa diffusion mondiale. Toutefois, on oublie trop souvent que cette langue n’est pas exactement née dans le territoire actuel du Portugal, mais bien dans le nord-ouest de la péninsule ibérique, plus précisément dans la région qui constitue aujourd’hui la Galice. L’émergence du Portugal et de l’Espagne en tant que royaumes puis États-nations a fait en sorte que la langue parlée dans la frange ouest de la péninsule ibérique s’est scindée en deux, donnant naissance, du moins dans l’imaginaire collectif, à deux langues : le portugais et le galicien. Après plusieurs siècles d’évolution parallèle, un courant idéologique voudrait les voir réunies. D’une part, les tenants de cette approche, les réintégrationnistes, prônent l’épuration de la langue des castillanismes et la mise en vigueur d’une norme écrite plus proche de celle du portugais. D’autre part, les isolationnistes (ou autonomistes, selon le point de vue) prétendent que le galicien est aujourd’hui une langue à part du portugais et qu’une réintégration pourrait entraîner l’étiolement et ultimement sonner le glas de cette langue en risquant son absorption par le portugais.
9

Bertrand, Marie-Andrée. "Progrès, recul et stagnation." Criminologie 35, no. 2 (July 19, 2004): 135–46. http://dx.doi.org/10.7202/008294ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Il n’est pas simple de tracer le portrait des conditions de détention des femmes dans un pays où le régime carcéral relève des deux niveaux de gouvernement et de treize juridictions locales ; à un premier niveau, tout extérieur, on peut rendre compte de la structure et des aspects matériels des établissements carcéraux, ce à quoi s’emploie l’auteure de cet article dans un premier temps. À ce niveau un clivage s’est dessiné depuis 1995, quand l’établissement fédéral a été transformé en plusieurs institutions régionales, rendant possible un régime de vie plus « normal » et plus « responsable » ; en même temps, on assistait à un certain enrichissement des programmes de vie dans les prisons. Mais les structures extérieures et les conditions matérielles ne résument pas toute l’expérience de la détention ; celle-ci est ressentie par des personnes réelles, d’abord dans la durée de la sentence, puis dans la sévérité du régime, lequel conditionne les possibilités de relations avec les proches à l’extérieur. Or, sur les personnes en cause, sur la durée de leur peine et son niveau de sécurité, le tableau est impossible à dresser, car les statistiques correctionnelles canadiennes parlent de personnes sans sexe et sans identité ethnique ou culturelle. Cette situation est problématique pour les chercheurs, les féministes, les dirigeants des Premières Nations ; la situation devrait également préoccuper les législateurs et les administrateurs correctionnels. Comment, dans ces conditions, penser l’incarcération des femmes ?
10

Santiago, Reyes Peña, and Joaquín Abolafia. "Nematodes of the order Dorylaimida from Andalucía Oriental, Spain. The genus Mesodorylaimus Andrássy, 1959. V.Two new species close to M. bastiani with a compendium of its relatives." Nematology 2, no. 6 (2000): 655–68. http://dx.doi.org/10.1163/156854100509529.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
AbstractTwo new species belonging to the genus Mesodorylaimus Andrássy, 1959 are described and illustrated from natural areas in south-eastern Spain. M. nevadensis sp.n. is characterised by a medium sized body (L = 1.40-1.67 mm in females and 1.27-1.63 mm in males), angular lip region offset by a more or less marked depression, odontostyle 12.5-14.0 μ m long or 1.1-1.3 times as long as the lip region width, pharyngeal bulb 106-155 μ m long, V = 48-55, pars refringens vaginae with two divergent, triangular to dropshaped sclerotisations well separated by a more or less distinct sclerotised area, female tail relatively long and straight (93-134 μ m, c = 10.4-15.1, c′ = 4.0-5.6), spicules 41-47 μ m long, and eight to ten ventromedian supplements. M. baeticus sp.n. is distinguished by its medium sized body (L = 1.38-1.80 mm), lip region continuous or offset by a weak depression, odontostyle 13-15 μ m or 1.1-1.3 times the lip region diam., pharyngeal bulb 126-158 μ m long, V = 49-56, pars refringens vaginae with two adjacent, trapezoid to drop-shaped sclerotisations, female tail (83-126 μ m, c = 12-19, c′ = 3.7-5.6) tapering abruptly at first, then thickening very slightly and finally tapering gradually to a cylindrical terminal portion, and males unknown. These two species being quite close to M. bastiani (Bütschli, 1873) Andrássy, 1959, a compendium is presented of the relatives of M. bastiani together with a comparative discussion. M. similibastiani Zell, 1986 is regarded as junior synonym of M. bastiani. Nématodes de l'ordre des Dorylaimida d'Andalousie orientale, Espagne. Le genre Mesodorylaimus Andrássy, 1959. V. Deux nouvelles espèces proches de M. bastiani avec un compendium des espèces voisines - Deux nouvelles espèces, provenant de zones naturelles dans le sud-est de l'Espagne, appartenant au genre Mesodorylaimus Andrássy, 1959 sont décrites et illustrées. M. nevadensis sp.n. est caractérisé par un corps de taille moyenne (L = 1.40-1.67 mm chez les femelles et 1.27-1.63 mm chez les mâles), une région labiale angulaire et séparée du reste du corps par une constriction plus ou moins prononcée, un odontostyle long de 12.5-14.0 μ m ou 1.1-1.3 diam. de la région labiale, un bulbe pharyngien long de 106-155 μ m, V = 48-55, la pars refringens vaginae munie de deux sclérotisations bien séparées, divergentes, de forme triangulaire à ovoïde, une queue relativement longue et droite chez la femelle (93-134 μ m, c = 10.4-15.1, c′ = 4.0-5.6), des spicules longs de 41-47 μ m, et huit à dix suppléments ventromédians. M. baeticus sp.n. se distingue par son corps de taille moyenne (L = 1.38-1.80 mm), la région labiale continue ou séparée du reste du corps par une légère constriction, l'odontostyle long de 13-15 μ m ou 1.1-1.3 diam. de la région labiale, le bulbe pharyngien long de 126- 158 μ m, V = 49-56, la pars refringens vaginae munie de deux sclérotisations adjacentes trapézoïdales à ovoïdes, la queue de la femelle (83-126 μ m, c = 12-19, c′ = 3.7-5.6) se rétrécissant d'abord brutalement, puis s'épaississant très légèrement pour finalement se rétrécir graduellement jusqu'à une portion cylindrique terminale et l'absence mâles. Ces deux espèces sont proches de M. bastiani (Bütschli, 1873) Andrássy, 1959 et un compendium des espèces voisines de M. bastiani est donné de même qu'une discussion comparative. M. similibastiani Zell, 1986 est considéré comme synonyme mineur de M. bastiani.
11

Lafleur, Gérard. "Liens commerciaux entres les Petites Antilles et l’Amérique du Nord sous l’Ancien régime." Dossier Antilles et Louisiane 32, no. 2 (November 3, 2014): 13–39. http://dx.doi.org/10.7202/1027195ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La proximité géographique de l’Amérique du Nord, les possibilités offertes par les cultures du Nord-est du territoire, le besoin des productions coloniales, en faisaient naturellement un partenaire commercial naturel pour les Antilles à partir du moment où les colonies américaines s’étaient organisées et qu’une marine marchande locale pouvaient s’appuyer sur un arrière-pays agricole. Ce commerce était interdit par les deux puissances principales, qui tentaient de faire appliquer l'Exclusif en opposition avec leurs sujets américains (français et britanniques) qui voulaient faire des affaires les plus fructueuses possibles. Les puissances centrales, lointaines, n’avaient pas les moyens de l'interdire complètement. Les productions étaient complémentaires ; morue et boeuf salés, poissons séchés, farine, bois de construction (lumber), légumes secs d’une part, sucre, rhum, mélasses d’abord puis coton, cacao ensuite et café à partir des années 1730 d’autre part. Le commerce entre les colonies britanniques des Antilles et de l'Amérique du nord était naturellement autorisé mais il devint suspect à partir de 1770 au moment où la tension s'accentua entre la Grande-Bretagne et ses colonies nord américaines. Deux îles concentraient le commerce interlope dans la zone, Saint-Eustache (Statius) île néerlandaise située au centre des Petites Antilles et plus tardivement, Saint-Barthélemy devenue suédoise, pour les Petites Antilles et Saint-Thomas et Sainte-Croix, îles danoises dans les îles Vierges, proche des Grandes Antilles. Malgré les oppositions des métropoles, notamment la Grande-Bretagne et la France, le commerce avec l'Amérique du Nord se développa clandestinement en utilisant toutes les ressources de l'interlope et les autorités locales mirent beaucoup de mauvaise volonté à exercer la répression préconisée par les métropoles. Après la Guerre de Sept Ans et l’occupation des territoires français par les Anglais, puis surtout après la Guerre d’Amérique et la naissance des Etats-Unis d’Amérique, alliés de la France, la situation changea et le commerce put se développer sans entraves avec les Nord-américains par les ports d’entrepôts mais aussi grâce à des pratiques clandestines favorisées par les règlements. La Révolution stoppa cette coopération car l’Etat américain choisit le camp Anglais sous la pression de l’administration britannique à l’inverse des habitants des ports qui adhérèrent aux idées de la Révolution et qui restaient fidèles à leurs anciennes amitiés. Après 1794, avec la politique agressive de Victor Hugues, les alliances se renversèrent et les Américains devinrent, provisoirement, les ennemis à combattre mais le commerce avec l’Amérique du nord reprit de plus belle au XIXe siècle.
12

Neutel, C. I., N. R. Campbell, and H. I. Morrison. "Tendances dans le traitement du diabète chez les Canadiens, 1994-2004." Maladies chroniques et blessures au Canada 30, no. 3 (June 2010): 110–15. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.30.3.05f.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Objectif Examiner les tendances dans le traitement du diabète, en utilisant les entrevues bisannuelles réalisées dans le cadre de l’Enquête longitudinale nationale sur la santé de la population (ENSP), 1994-2004, et en lien avec les Lignes directrices de pratiques cliniques (LDPC) publiées par l’Association canadienne du diabète. Méthodologie Un échantillon de 17 276 Canadiens âgés de 18 ans ou plus a été choisi pour être l’objet d’entrevues répétées sur des intervalles de deux ans pendant la période comprise entre 1994 et 2004 dans le cadre de l’ENSP. La population utilisée pour la présente étude regroupe tous les répondants de 40 à 79 ans pour chaque cycle. Résultats Les LDPC publiées en 1998 et en 2004 recommandent l’introduction graduelle de modifications du mode de vie, suivie de l’utilisation d’un antidiabétique oral (AO) seul, puis de l’utilisation d’antidiabétiques oraux multiples et, enfin, de la prise d’insuline jusqu’à stabilisation adéquate. Bien que l’utilisation d’AO ait augmenté, seule une faible proportion de répondants mentionnent le régime alimentaire ou l’activité physique comme élément de leur traitement; les personnes diabétiques ne prenant aucun médicament déclarent moins de modifications du régime alimentaire et moins d’activité physique. La consommation d’antihypertenseurs et de statines par les Canadiens diabétiques a augmenté, étant proche du double de celle des Canadiens dans leur ensemble, mes ces substances demeurent sous-utilisées. Conclusion Cette étude constitue une mise à jour sur le traitement du diabète entre 1994 et 2004, en relation avec les LDPC. Bien que certains changements intervenus dans le traitement du diabète soient reliables aux LDPC, il y a place à amélioration, en particulier en ce qui concerne la modification du mode de vie.
13

Massicotte, Louis. "L'incidence partisane des inégalités de la carte électorale québécoise depuis 1900." Articles 24, no. 2 (April 12, 2005): 155–70. http://dx.doi.org/10.7202/056032ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Bien que les inégalités de la carte électorale québécoise d'avant 1972 aient été minutieusement mesurées et vigoureusement dénoncées, on s'est généralement peu soucié d'identifier les forces politiques bénéficiaires de ces inégalités de même que l'ampleur exacte de la prime en sièges produite par la surreprésentation des milieux ruraux. De plus, ce type d'analyse n'a pas été poussé très loin dans le temps. Cet article tente d'éclairer le sujet à l'aide de techniques relativement simples décrites dans le texte. Il en ressort que depuis le début du siècle, les Libéraux (jusqu'en 1908) puis les Conservateurs (de 1912 à 1936), les Libéraux à nouveau (de 1939 à 1973) puis le Parti québécois ont été désavantagés à des degrés divers par les inégalités du découpage en vigueur. L'ampleur de cette pénalisation est fonction non seulement de la gravité des inégalités de la carte mais aussi du degré de concentration d'un parti dans les régions sous-représentées. Les refontes réalisées en 1972 et en 1980 sous l'égide d'une commission indépendante ont largement réduit les incidences politiques de la carte québécoise. Combien de sièges chaque parti a-t-il gagné ou perdu depuis 1900 en raison des inégalités de la carte ? L'article tente de répondre à cette question par l'utilisation concurrente de deux techniques dont les postulats et les limites sont décrits dans le texte et dont les résultats sont remarquablement proches. Cette opération permet de distinguer trois phases. Jusqu'à la fin de la première guerre mondiale, la carte ne «déplace» qu'entre 0 et 2 sièges et son incidence est négligeable. De 1919 à 1970 au contraire, les inégalités de la carte auraient déformé la représentation parlementaire de façon souvent importante, conférant jusqu'à onze sièges supplémentaires à l'un des partis aux élections de 1935, 1952 et 1962. En particulier, la carte est responsable du retour de l'Union nationale au pouvoir en 1966 avec moins de votes que le Parti libéral. Après 1970
14

Ballah Solkam, Rosalie, and Ndoutorlengar Médard. "Dynamique des ressources naturelles dans le Parc national de Manda: Cartographie et analyse pour le Développement durable." Proceedings of the ICA 1 (May 16, 2018): 1–8. http://dx.doi.org/10.5194/ica-proc-1-6-2018.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Au Tchad, le réseau d'aires protégées couvre près de 10,2% de la surface du pays et reste globalement représentatif de toute la diversité des écosystèmes de la région. Cependant, ce réseau n'est pas constitué d'écosystèmes intacts car de nombreuses altérations y ont été apportés (certaines espèces sont déjà au seuil critique d'extinction (Addax, gazelle dama, lamantin), voire ont disparu (Rhinocéros noir et blanc, Oryx)) surtout dans les parcs nationaux. Ce qui nous amène à nous interroger sur la dynamique des ressources naturelles et le degré de conservation du parc national de Manda? Une évaluation de la diversité biologique et des ressources hydrographiques de 1951 à 1999 sur la base de la bibliographie existante, de la carte topographique de 1956, des images satellitaires Landsat 5 et 7 TM et ETM+ de 2 périodes (1986, 1999), complétée par des interviews semi-structurés et des transects sur le terrain, permettra de mieux appréhender la dynamique des ressources et les actions de conservation de la biodiversité réalisées à cet effet. Les résultats montrent une dynamique progressive de la faune de 1951 à 1970, puis une dynamique régressive de 1970 à 1989. Après cette tumultueuse période, un repeuplement du parc s’opère de 1989 à 2002. Par contre, la flore est relativement bien conservée avec quelques cours d’eau, des mares, champs et plantations. Et cela grâce aux multiples projets de conservation de la biodiversité. La promotion de l’écotourisme serait une alternative au développement durable de ce parc.
15

Baude, John, Frédéric Busson, Bruno Coquet, Hervé Le, and Frédéric Lerais. "Quand les marchés triomphent : une projection de l'économie mondiale à l'horizon 2002." Revue de l'OFCE 55, no. 4 (November 1, 1995): 95–150. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0095.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Les années récentes ont été marquées par le triomphe des marchés et la mondialisation croissante des échanges de marchandises et des flux de capitaux. Mais les marchés sont versatiles : leur mimétisme les conduit à des phases d'engouement excessif suivies de replis brutaux. Les gouvernements sont de moins en moins armés devant une instabilité grandissante. Imposant des politiques économiques vertueuses, le triomphe des marchés ne se fera-t-il pas au détriment de la croissance et de l'emploi ? Après la récession des années 1991-93, la plupart des pays de l'OCDE ont retrouvé en 1994-96 une croissance à un rythme de 2,8 à 3%. Toutefois, le déficit de croissancce n'a généralement pas été récupéré. Une croissance plus vigoureuse nécessiterait une forte coordination internationale des politiques budgétaires, monétaires et salariales : celle-ci étant impossible, la plupart des pays doivent se résigner à une croissance trop faible, mais vertueuse. La plupart des pays se trouvent confrontés à un dilemme : accélérer la croissance pour résorber le supplément de chômage ou réduire leur déficit public. Surveillés par les marchés, ils sont vite contraints de choisir des politiques budgétaires restrictives. Les craintes de résurgence de l'inflation, celles des marchés ou celles des Banques centrales, bloquent rapidement toute flambée de croissance. Selon notre projection, la croissance de l'ensemble des pays de l'OCDE serait de l'ordre de 2,8% de 1994 à 1996 ; elle fléchirait à 2,0% en 1997 et 1,2 en 1998, puis remonterait à 2,1 % en 1999 et 2,6 en 2000-2002. Ces fluctuations correspondent à la dynamique de l'investissement productif. Une fois que le taux d'investissement atteindrait un niveau satisfaisant, le rythme de la croissance demeurerait médiocre, en l'absence d'éléments moteurs : les politiques budgétaires resteraient relativement restrictives, le niveau des taux d'intérêt réels à long terme resterait élevé, la consommation des ménages serait bridée par la faiblesse des hausses de salaires; enfin, les importations des zones hors OCDE (Asie peuplée, PECO, CEI, Amérique latine) augmenteraient fortement, mais ces zones exporteraient aussi beaucoup, concurrenceraient les pays développés et n'accumuleraient guère de déficits extérieurs massifs. La croissance des Etats-Unis (2,2 % l'an en moyenne de 1994 à 2002) serait proche de sa croissance potentielle ; le Japon rentrerait dans le rang (2,4 % de croissance annuelle). En Europe, les pays du Sud connaîtraient une croissance plus vigoureuse et plus inflationniste (3,4 % l'an) ; l'Allemagne bénéficierait de l'essor de sa partie orientale (2,9 % de croissance ; 2,3% pour l'Ouest) ; la France, le Royaume-Uni et l'Italie connaîtraient des croissances modérées (2, 1 %). Le taux de chômage européen resterait important, même si sa hausse serait enrayée. Les taux d'inflation restent compris entre 2 et 3% pour la plupart des grands pays de l'OCDE. Les risques d'une forte résurgence de l'inflation dans les grands pays sont très limités, car la croissance est relativement modérée; les pays qui se rapprocheraient du plein-emploi (Etats-Unis, Allemagne) ont des autorités monétaires peu disposées à laisser l'inflation augmenter. L'UEM se ferait en 1999, mais ne regrouperait qu'un noyau dur de pays européens. La plupart des PECO, après avoir connu une chute de production dramatique et touché le fond en 1992 ou 1993, sont en train de remonter la pente à un rythme relativement rapide, et leur taux de croissance devrait atteindre 5 % dans les années à venir. La remontée n'est toutefois pas encore assurée pour la Russie. Au cours des prochaines années, l'essor du commerce international profiterait aux pays du Sud, permettant un rééquilibrage de la croissance à l'échelle mondiale. Mais celle-ci serait encore inégalement répartie entre les différentes régions : l'Asie du sud- est se développerait vivement, tandis que l'Afrique ne parviendrait pas à s'extraire de ses difficultés.
16

Moreau, Annik, and Bernadette Dallaire. "Problématiques d’accumulation chez les aînés : l’expérience de proches aidants québécois au sein des services communautaires et publics." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement, April 14, 2023, 1–10. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980822000526.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Cette recherche qualitative traite de la situation des proches aidants des aînés composant avec une problématique d’accumulation (trouble d’accumulation compulsive, autonégligence, syndrome de Diogène). Il s’agit d’un contexte de la proche aidance qui a été jusqu’à maintenant peu étudié, où les réalités du vieillissement et de la santé mentale sont en interaction. Onze proches aidants et huit intervenants sociaux des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches ont participé à des entretiens semi-dirigés, lesquels ont été soumis à une analyse thématique de contenu. Nos résultats indiquent que malgré l’interaction du vieillissement et de problématiques de santé mentale, ce sont les enjeux liés au vieillissement qui déclenchent le début de la proche aidance, puis le maintien de cet engagement dans la durée. Ils nous montrent aussi que des efforts de concertation et de coordination devraient être déployés afin que les différents acteurs interpellés prévoient des trajectoires de services pour la personne âgée et les proches avant que le problème d’accumulation engendre des enjeux de sécurité importants. Dans ces trajectoires, les organisations sociosanitaires gagneraient à davantage reconnaître les savoirs des proches et à mettre à leur disposition les services requis pour répondre à leurs besoins spécifiques.
17

Desveaux, Emmanuel. "Parenté." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.102.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Au milieu du XIXe siècle, Henry L. Morgan, un avocat américain puritain, fait une découverte considérable : dans toutes les langues humaines, il existe un ensemble de termes servant à désigner les différents types de parents. Si ces mots appartiennent à la langue, la façon dont se répartit leur usage répond à des principes logiques qui la dépassent dans la mesure où ils se retrouvent dans des langues voisines — ou éloignées — qui n’ont rien de commun. La somme des termes de parenté d’une langue forme ainsi une nomenclature, et celle-ci est, de façon universelle, égocentrée. Le fait qui illustre le mieux le caractère métalinguistique du fait nomenclatural réside dans la dichotomie qui prévaut dans de très nombreuses langues — en Amérique, en Australie ou encore en Océanie — entre cousins-parallèles(ceux qui sont issus du frère du père ou de la sœur de la mère), assimilés à des frères et sœurs, et les cousins-croisés(issus de la sœur du père ou du frère de la mère) parmi lesquels il est très souvent possible, voire parfois même obligatoire, de choisir un partenaire matrimonial. Ainsi une règle abstraite engendre les cousins-croisés, à savoir l’inversion de sexe au sein des fratries respectives de mes parents. D’autres règles d’ordre logique prévalent, bien qu’elles soient moins à même de retenir l’attention de la pensée occidentale car elles lui sont coutumières, telles que la différence entre les générations (grands-parents, parents, enfants, petits-enfants) ou la collatéralité (oncles, tantes, neveux et nièces). Surgissent enfin çà et là, notamment en Amérique, mais également en Afrique, d’autres règles qui paraissent encore plus déroutantes que la catégorie de cousins-croisés, telle que l’inclinaison générationnelle. Les Indiens des Plaines nord-américaines en offrent des beaux exemples, d’où l’appellation de systèmes Crow-Omaha, noms de deux tribus de cette région. Dans ce cas, l’individu a des parents appartenant à la même génération biologique que lui, mais qu’il désigne par des termes tels « grand-père », « grand-mère » ou « petit-fils, petite-fille ». Que signifie ce dispositif langagier et son universalité ? Notons alors qu’il s’oppose à un autre dispositif, tout aussi universel, de désignation des individus : celui des noms propres. Ces derniers sont conférés à l’individu, par exemple en vertu du baptême ou d’un autre rite de passage. Ils relèvent toujours d’une métaphore, puisque les noms propres possèdent toujours une signification commune préalable. Le dispositif de la nomenclature de parenté procède, quant à lui, par métonymie; il permet à l’individu, lors de son apprentissage de la langue, de s’approprier cognitivement la relation qu’il entretient avec les personnes qui l’entourent, puis de proche en proche de désigner par lui-mêmeceux qui sont liés à lui. Les deux dispositifs de désignation, l’un passif, l’autre actif, se révèlent universels, bien qu’ils connaissent respectivement de grandes variations, notamment d’étiquette, selon les cultures (Désveaux 2013 : 254). Le fait que les termes de parenté doivent être compris comme les compléments inverses des noms propres nous permet d’affirmer que la parenté en tant que telle renvoie en priorité à l’inscription de l’individu dans l’ordre social par le biais du langage. Ce point a été largement occulté par les parentalistes, car ils sont restés dans leur grande majorité fidèles au moule théorique hérité de Morgan, qui fait de la nomenclature tantôt le marqueur d’une évolution cognitive en quête d’une vérité biologique, tantôt l’expression de principes d’organisation sociale extérieurs à elle. L’inventeur de la parenté avait en effet tiré deux grandes conclusions de ses recherches comparées sur les nomenclatures. Primo, les longs progrès de l’humanité la conduisent à identifier et à isoler la famille nucléaire, dont la famille occidentale offre le modèle accompli. Nos langues ne distinguent-elles l’oncle du père, la tante de la mère, les frères des cousins, etc. ? Selon Morgan (1871), ces nomenclatures seraient descriptivescar elles attesteraient de la réalité des relations biologiques qui relient les individus. Il oppose la lucidité inhérente à nos nomenclatures au caractère aveugle des nomenclatures de la majorité des peuples exotiques primitifs qui, dites classificatoires, rangent dans une même catégorie, ou même classe, des frères et des cousins. Secundo, les termes de parenté reflètent des manières de cohabiter. Ainsi, là où des cousins s’appellent « frère », c’est parce que la société vit encore dans un état de promiscuité qui fait que des enfants issus de couples de géniteurs différents partagent la même maison, autrement dit vivent dans une « famille élargie ». Un premier courant des études de parenté, très présent aux États-Unis, va s’attacher à montrer que les systèmes de parenté, dans toutes les sociétés, même les plus « primitives », visent à certifier le lien « biologique » entre un homme et ses enfants (Sheffler 1973, pour une critique de ce courant, voir Schneider 1968). L’accent est alors mis sur l’étude des comportements plutôt que sur celle des termes et le dialogue avec l’éthologie animale très étroit. La capacité de déceler des ressemblances entre individus serait également tenue pour universelle. Un deuxième courant est plus proprement sociologique. Il cherche à montrer que l’architecture logique d’une nomenclature reflète des règles de filiation et surtout de mariage. L'initiateur de ce courant est Rivers (1913). Délaissant l’heuristique morganienne de la cohabitation, ce dernier montre que le phénomène des cousins-croisés résulte ou reflète une règle particulière d’alliance. Si de génération en génération se reproduit le même type de mariage avec sa cousine issue de l’oncle maternel ou de la tante paternelle, l’ensemble du champ de la parenté se déploie autour de deux lignées qui s’échangent leurs enfants. La démonstration était facilitée par la présence d’une idéologie de l’échange matrimonial chez les Dravidiens, population de l’Inde méridionale, où Rivers enquêtait. Or, Lévi-Strauss amplifie sa démonstration (1949). Le père du structuralisme y montre qu’une altération simple de la règle du mariage avec la cousine-croisée transforme profondément le système. L’interdiction du mariage avec la cousine patrilatérale a en effet pour conséquence de créer une structure d’échange non à deux termes, mais à trois unités échangistes en brisant une réciprocité immédiate au bénéfice d’une réciprocité plus englobante, à trois unités échangistes, voire plus : si les femmes circulent toujours dans le même sens, des donneurs aux preneurs, le système finit par se boucler sur lui-même. Cette nouvelle structure d’échange est dite généralisée et non plus restreinte puisque, à la différence de la première, elle se définit par sa faculté d’intégration d’un assez grand nombre d’unités échangistes, sans que soit altéré son fonctionnement. Toutefois, l’échange matrimonial se métamorphose : il n’est plus une pratique consciente pour les protagonistes, mais s’enfouit dans l’inconscient collectif. Lévi-Strauss va plus loin encore, inspiré à la fois par Le contrat socialde Rousseau et L’essai sur le donde Mauss, en disant que ce principe d’échange matrimonial est commun à toutes les sociétés humaines et se situe à l’origine de l’ordre social. La prohibition de l’inceste, universelle, en serait en quelque sorte la contrepartie négative, puisque afin de marier ma sœur à l’extérieur, je dois renoncer à elle. De ce renoncement, je peux m’attendre à recevoir à mon tour une épouse de celui qui sera mon beau-frère. L’échange des femmes sert la procréation comme il renforce la solidarité sociale. La puissance de ce modèle théorique, ainsi que sa compatibilité avec le freudisme, lui a longtemps garanti une audience considérable. Cette hégémonie s’est surtout exercée en France et en Grande-Bretagne, avant de subir, plus récemment, une certaine désaffection sous l’effet d’un double mouvement critique. D’un point de vue externe à la discipline, l’engouement féministe contemporain rend de plus en plus incongrue l’idée que les femmes soient à la fois des personnes, en tant qu’elles sont sujettes au langage, et des valeurs, en tant qu’objets d’échange. D’un point de vue interne à la discipline, la critique s’avère plus technique. Elle revient à dire que les nomenclatures à cousins-croisés peuvent autant s’expliquer par un impératif dualiste d’ordre cognitif que par des préceptes échangistes et que si leur prévalence n’est pas confirmée par l’ethnographie — comme c’est le cas en Amérique —, elle relève peut-être finalement d’une illusion de la théorie. Il existe une troisième voie dans les études de parenté, ouverte par Kroeber (1909) lorsqu’il disait que les opérateurs sémantiques inhérents à toute nomenclature ne se limitaient pas à la fascinante question des cousins-croisés. Les anthropologues culturalistes américains, peu sensibles au philosophisme lévi-straussien, ont développé ainsi l’approche componentielle, proposant de décomposer les termes de parenté en éléments (en composants) logiques (Goodenough 1956). Si ces recherches n’ont pas débouché sur des résultats spectaculaires, ils ont permis de comprendre que, dans l’ordre de la parenté, la parole abolit la différence des sexes, pourtant très saillante, dans la procréation elle-même, où la femme et l’homme ont des fonctions physiologiques et donc des rôles sociaux très différenciés. Car l'homme et la femme sont à égalité par rapport au langage, qu’ils maîtrisent pareillement. Leurs positions sont interchangeables dès lors qu’il s’agit de socialiser l’enfant en lui apprenant les relations de parenté qui lient tous ceux qui l’entourent. Nous sommes alors loin de l’obsession biologique d’un Morgan, qui pensait devoir fonder la parenté sur l’opposition, traditionnelle en Occident, de la consanguinitéet de l’affinité (Désveaux 2002).
18

Candau, Joel. "Altricialité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.087.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Deux faits signent la nature profonde de l’être humain : (i) un cerveau d’une grande plasticité et (ii) la puissance impérieuse de la culture qui se manifeste non seulement par la diversité et l’intensité de son expression, mais aussi par la forte influence qu’elle exerce rétroactivement sur le développement de notre architecture cérébrale – qui l’a rendue possible. Cette plasticité développementale, résumée dans l’idée que « nous héritons notre cerveau ; nous acquérons notre esprit » (we inherit our brains ; we acquire our minds)(Goldschmidt 2000), relève d’un processus plus général appelé « altricialité » par les éthologues. Le terme est dérivé de l’anglais altricial, mot qui vient lui-même du latin altrix : « celle qui nourrit », « nourrice » (Gaffiot 1934). Dans son acception première, l’altricialité signifie qu’une espèce n’est pas immédiatement compétente à la naissance, contrairement aux espèces dites précoces. C’est le cas, par exemple, de la plupart des passereaux qui naissent les yeux fermés et dont la survie dépend entièrement de l’aide apportée par leur entourage. Il en va de même pour notre espèce. Dans le cas des nouveau-nés humains, toutefois, s’ajoute à l’altricialité primaire une altricialité secondaire. On désigne ainsi le fait que notre cerveau n’est pleinement compétent (sur les plans cognitif, émotionnel, sensoriel et moteur) que tardivement. La force et la durée de la croissance cérébrale post-natale caractérisent cette altricialité secondaire. Du point de vue de la force, le chimpanzé Pan troglodytes, espèce animale qui nous est phylogénétiquement la plus proche, a un coefficient de croissance cérébrale de 2,5 entre la naissance et l’âge adulte, contre 3,3 chez les humains (DeSilva et Lesnik 2008). Du point de vue de la durée, on a longtemps cru que la maturité du cerveau humain coïncidait avec la puberté, mais on sait aujourd’hui que la période de surproduction et d’élimination des épines dendritiques sur les neurones pyramidaux du cortex préfrontal court jusqu’à la trentaine (Petanjeket al. 2011). Outre des contraintes obstétriques, cette maturation prolongée est probablement due aux coûts métaboliques élevés du développement cérébral (Goyal et al. 2014), un processus de co-évolution ayant favorisé l’étalement dans le temps de la dépense énergétique (Kuzawa et al. 2014). Cette forte altricialité cérébrale est propre aux êtres humains, le contrôle génétique qui s’exerce sur l’organisation somatopique de notre cortex, sur la connectique cérébrale et sur les aires d’association étant plus faible que chez le chimpanzé commun. Par exemple, deux frères chimpanzés auront des sillons cérébraux davantage similaires que deux frères humains, parce que le cerveau des premiers est moins réceptif aux influences environnementales que celui des membres de notre espèce (Gómez-Robles et al. 2015). Cette spécificité du cerveau humain est tout aussi importante que son quotient d’encéphalisation (6,9 fois plus élevé que celui d’un autre mammifère du même poids, et 2,6 fois supérieur à celui d’un chimpanzé), le nombre élevé de ses neurones (86 milliards contre 28 milliards chez le chimpanzé), la complexité de sa connectique (environ 1014 synapses), les changements néoténiques lors de l’expression des gènes (Somel et al. 2009) et son architecture complexe. Chez le nouveau-né humain, la neurogenèse est achevée, excepté dans la zone sous-ventriculaire – connectée aux bulbes olfactifs – et la zone sous-granulaire, qui part du gyrus denté de l’hippocampe (Eriksson et al. 1998). Toutefois, si tous les neurones sont déjà présents, le cerveau néonatal représente moins de 30% de sa taille adulte. Immédiatement après la naissance, sa croissance se poursuit au même taux qu’au stade fœtal pour atteindre 50% de la taille adulte vers 1 an et 95% vers 10 ans. Cette croissance concerne essentiellement les connexions des neurones entre eux (synaptogenèse, mais aussi élagage de cette interconnectivité ou synaptose) et la myélinisation néocorticale. À chaque minute de la vie du bébé, rappelle Jean-Pierre Changeux (2002), « plus de deux millions de synapses se mettent en place ! » Au total, 50% de ces connexions se font après la naissance (Changeux 2003). Cette spécificité d’Homo sapiens a une portée anthropologique capitale. Elle expose si fortement les êtres humains aux influences de leur environnement qu’ils deviennent naturellement des êtres hyper-sociaux et hyper-culturels, ce qu’avait pressenti Malinowski (1922 : 79-80) quand il soutenait que nos « états mentaux sont façonnés d’une certaine manière » par les « institutions au sein desquelles ils se développent ». Le développement du cerveau dans la longue durée permet une « imprégnation » progressive du tissu cérébral par l’environnement physique et social (Changeux 1983), en particulier lors des phases de socialisation primaire et secondaire. L’être humain a ainsi des «dispositions épigénétiques à l’empreinte culturelle » (Changeux 2002). Les effets sociaux et les incidences évolutionnaires (Kuzawa et Bragg 2012) d’une telle aptitude sont immenses. L’entourage doit non seulement aider les nouveau-nés, mais aussi accompagner les enfants jusqu’à leur développement complet, l’immaturité du cerveau des adolescents étant à l’origine de leur caractère souvent impulsif. Cet accompagnement de l’enfant se traduit par des changements dans la structure sociale, au sein de la famille et de la société tout entière, notamment sous la forme d’institutions d’apprentissage social et culturel. Les êtres humains sont ainsi contraints de coopérer, d’abord à l’intérieur de leur groupe familial et d’appartenance, puis sous des formes plus ouvertes (voir Coopération). Née de processus évolutifs anciens d’au moins 200 000 ans (Neubaueret al. 2018), l’altricialité secondaire nous donne un avantage adaptatif : contrairement à d’autres espèces, nos comportements ne sont pas « mis sur des rails » à la naissance, ce qui les rend flexibles face à des environnements changeants, favorisant ainsi la diversité phénotypique et culturelle. Cette plasticité cérébrale peut produire le meilleur. Par exemple, 15 mois seulement d’éducation musicale avant l’âge de 7 ans peuvent renforcer les connexions entre les deux hémisphères cérébraux (Schlaug et al. 1995) et induire d’autres changements structuraux dans les régions assurant des fonctions motrices, auditives et visuo-spatiales (Hyde et al. 2009). Une formation musicale précoce prévient aussi la perte d’audition (White-Schwoch et al. 2013) et améliore la perception de la parole (Du et Zatorre 2017). Cependant, comme cela est souvent le cas en évolution, il y a un prix à payer pour cet avantage considérable qu’est l’altricialité secondaire. Il a pour contrepartie un appétit vorace en énergie de notre cerveau (Pontzer et al. 2016). Il nous rend plus vulnérables, non seulement jusqu’à l’adolescence mais tout au long de la vie où, suppose-t-on, des anomalies des reconfigurations neuronales contribuent au développement de certaines pathologies neurologiques (Greenhill et al. 2015). Enfin, un risque associé au « recyclage culturel des cartes corticales » (Dehaene et Cohen 2007) est rarement noté : si ce recyclage peut produire le meilleur, il peut aussi produire le pire, selon la nature de la matrice culturelle dans laquelle les individus sont pris (Candau 2017). Par exemple, le choix social et culturel consistant à développer des industries polluantes peut provoquer des maladies neurodégénératives et divers désordres mentaux (Underwood 2017), notamment chez les enfants (Bennett et al. 2016), phénomène qui est accentué quand il est associé à l’adversité sociale précoce (Stein et al. 2016). Toujours dans le registre économique, la mise en œuvre de politiques qui appauvrissent des populations peut affecter le développement intellectuel des enfants (Luby et al. 2013), un message clé du World Development Report 2015 étant que la pauvreté est une « taxe cognitive ». Un dernier exemple : Voigtländer et Voth (2015) ont montré que les Allemands nés dans les années 1920 et 1930 manifestent un degré d’antisémitisme deux à trois fois plus élevé que leurs compatriotes nés avant ou après cette période. Bien plus souvent que d’autres Allemands, ils se représentent les Juifs comme « une population qui a trop d’influence dans le monde » ou « qui est responsable de sa propre persécution ». Ceci est la conséquence de l’endoctrinement nazi qu’ils ont subi durant toute leur enfance, notamment à l’école, en pleine période d’altricialité secondaire. En résumé, l’altricialité secondaire est au fondement (i) de l’aptitude naturelle de notre cerveau à devenir une représentation du monde et (ii) d’une focalisation culturelle de cette représentation, sous l’influence de la diversité des matrices culturelles, cela pour le meilleur comme pour le pire. Cette hyperplasticité du cerveau pendant la période altricielle laisse la place à une plasticité plus modérée à l’âge adulte puis décroît à l’approche du grand âge, mais elle ne disparaît jamais complètement. Par conséquent, loin de voir dans les données neurobiologiques des contraintes qui auraient pour seule caractéristique de déterminer les limites de la variabilité culturelle – limitation qui est incontestable – il faut les considérer également comme la possibilité de cette variabilité.
19

Laplantine, François. "Wu Wei." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.0029.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Wu en chinois, mu en japonais peut se traduire par rien, non-être, néant, vide. Quant à la notion chinoise de wu wei, que l’on traduit habituellement par passivité ou non agir, elle désigne ou plutôt suggère une attitude de réceptivité et de disponibilité extrême aux évènements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise. Pour comprendre cette notion qui remet en question les relations habituelles entre le sujet et l’objet et est susceptible d’affiner l’observation et ce que je propose d’appeler le moment ethnographique de l’anthropologie, il nous faut d’abord réaliser combien il est difficile de penser ce que la langue chinoise appelle wu à partir des présupposés dualistes de la philosophie européenne de l’être et du non-être et même beaucoup plus communément du oui et du non, le non étant envisagé soit comme privation (« il n’y a pas », « ce n’est pas » ou « ce n’est plus ») soit comme négation. Dans le premier cas le non apparait irréel et alors il n’y a rien à en dire. Dans le second il est franchement oppositionnel, c’est-à-dire source de conflit, ce qui fait horreur à la pensée chinoise. Chaque fois que dans une langue européenne nous utilisons le verbe être, c’est pour affirmer une réalité, ce qui rend explicite une évidence partagée par tout le monde : l’adéquation de l’être et du réel. Être et non être sont dans ces conditions des antithèses. Il n’en va pas de même pour la culture (et d’abord la langue) chinoise qui ne se résigne pas à reconnaître le néant comme étant le vide absolu. Ce que nous appelons « non être » ou « néant », d’un point de vue chinois, ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien. C’est très proche de ce que Jankélévitch (1981) appelle « le presque rien ». Dans ce « presque rien », il y a tant de possibles en genèse, tant de virtualités. Elles n’adviennent nullement, comme dans les monothéistes, d’un acte de création, mais d’un processus d’éclosion succédant à une germination qui va peu à peu connaître une maturation, puis une altération avant une disparition. L’être tend inéluctablement vers le non-être, l’apparaître vers le disparaître, mais ce qui est premier et génère l’essor puis l’élan est bien le non-être, le il n’y a pas (wu) précédant le il y a (you) et est une potentialité d’il y aura ou plutôt il pourra y avoir, il pourrait y avoir, avoir non au sens de posséder mais d’advenir. Si donc le wu est une négation, ce n’est nullement une négation privative mais plutôt une indétermination (le « je-ne-sais-quoi » de Jankélévitch), une matrice dont l’une des caractéristiques est l’invisibilité mais qui est d’une extrême fécondité car d’elle peuvent jaillir différentes possibilités. Pour approcher du caractère processuel du wu, il nous faut suspendre la logique antithétique et antinomique de l’affirmation et de la négation et envisager une modalité non absolue de la négation (Laplantine 2016). Autrement dit dans une perspective chinoise, il peut y avoir des contradictions mais non des contraires, source de contrariété et de division. Il ne saurait y avoir d’opposition (frontale) ni de négation (pure) car ces dernières ne se rencontrent jamais dans le vivant. Mais le négatif (cuo) n’en existe pas moins pour autant. Il est la face cachée susceptible au terme d’un processus secret et silencieux de maturation d’arriver à éclosion. Ce qui était jusqu’alors invisible entre le champ de vision. Le négatif peut même conduire à une inversion (zong) de ce qui nous apparaissait stable et homogène comme dans le cas du métal fondu en train de devenir liquide. Cuo n’a rien d’une substance (appelant dans les langues européennes des substantifs), d’un principe ni même d’une forme hétérogène. Cuo, ce n’est pas l’autre (encore moins « l’Autre ») mais bien le même qui se transforme et devient, par modulations successives, différent de ce qu’il était. Le wu wei n’est pas un concept. C’est une notion empirique qui s’expérimente dans un processus de dessaisissement et de non affirmation de soi. Ce processus a certes été originellement pensé dans la matrice taoïste de la civilisation chinoise (Lao-Tseu 2002, Tchouang-Tseu 2006) mais il n’est pas cependant indéfectiblement lié à cette dernière. Il a des implications précises sur les méthodes d’observation dans les sciences humaines et sociales et singulièrement sur ce que les anthropologues appellent le regard. C’est un mouvement qui s’effectue dans un mode de temporalité très lent consistant à laisser venir, à ne pas (trop) intervenir, à ne pas opérer un tri parmi les perceptions. Le wu-wei est une attention diffuse non focalisée, non précipitée, non arrêtée et bloquée sur une perception particulière, ce qui risquerait d’anticiper une position et de contrarier le flux d’un processus en cours. La conscience se déleste de toute intentionnalité, de toute finalité, de toute préméditation. Si nous envisageons le wu wei selon la dimension du voir, nous pouvons dire que ce que nous voyons n’est qu’une partie du voir car il y a aussi ce qui nous regarde. Or le regard de l’ethnographie classique tend à ignorer le passif. C’est un regard orienté et concentré. Ce que je vois, je m’en satisfais. D’une part il n’y a pas d’invisibilité. D’autre part il n’y a pas d’autre vectorialité que celle que j’assigne à des « objets ». La chose est entendu, cela va de soi, il n’y a pas lieu d’y revenir : seul existe ce que nous voyons qui est nécessairement devant. Ce qui nous regarde, à l’inverse, est susceptible de remettre en question l’unidirectionnalité du devant. Pour dire les choses autrement, dans une conception positiviste de l’ethnographie, ce qui nous regarde tend à être éliminé. Ce qui nous regarde ne nous regarde pas. À partir de l’expérience d’être regardé que chacun de nous a effectué sur le terrain, il convient alors de délier le voir et l’avoir, le voir et le prendre. Car il existe un voir ethnographique qui peut nous conduire jusqu’aux limites du perdre et du se perdre. Tel me semble être l’attitude du wu wei : nous ne poursuivons pas à proprement parler un but, nous ne visons pas un résultat, nous ne cherchons pas à capter, capturer, maîtriser, saisir, prendre mais à nous déprendre de cette position vectorielle qui est celle de la conquête. Une observation par imprégnation doit être distinguée d’une observation par concentration et fixation. Or nous avons résolument privilégié être concentré sur au détriment d’être absorbé par. La concentration permet certes le discernement mais peut aussi conduire à la discrimination. Wu wei n’est pas pour autant la sidération et encore moins la possession. Ce n’est pas la vigilance sans être pour autant la somnolence. Ce n’est ni l’impatience ni la nonchalance mais ce que j’appellerai une passivité affairée. C’est une attitude qui est assez proche de ce que Rousseau appelle la rêverie : la conscience errante et flottante non orientée vers un but particulier. Ce régime de connaissance (mais d’abord de perception) peut être figuré par un éventail ouvert permettant une amplitude maximum. Une démarche d’observation rigoureuse fécondée par le wu wei consiste à mettre nos perceptions en état d’éveil mais aussi en état de variation continue en ne cherchant pas à les dompter, à les organiser et à les orienter en vue d’un résultat ou d’une résolution finale. Tout doit être considéré et d’abord perçu à égalité et aucun réglage des sensations ne doit être effectué à partir d’une position centrale éliminant ce qui ne serait pas digne d’intérêt. Il y a de la spontanéité dans le wu-wei qui défait ce qui est de l’ordre de l’intention, de la volonté et des illusions du sujet croyant dominer « son » objet et maitriser « son » terrain. Mais cette spontanéité n’a aucune connotation anti-intellectualiste (Confucius 2006). Elle consiste simplement dans une disponibilité à l’évènement. Or force est de constater que la tendance principale de la rationalité scientifique européenne nous apprend à nous engager dans une toute autre direction. Elle est encore tributaire d’un héritage hellénique qui peut être qualifié de thétique au sens grec de témi, poser, affirmer, défendre une position, soutenir une thèse, ce qui peut contribuer à un blocage de l’attention sur une posture exclusive. Cette attitude privilégie la préhension (qui peut devenir prédation), le recueil au détriment de l’accueil, des dispositifs d’objectivation au détriment des dispositions du chercheur, bref des opérations de forçage (consistant à ramener l’inconnu au connu) au détriment de ce que l’on appelle en psychanalyse un processus de frayage. La disponibilité dans l’imprégnation du terrain ne peut être dans ces conditions considérée que comme une invasion, une dispersion et une déperdition de soi. Dans le wu wei, la position affirmative n’est pas à proprement parler congédiée mais suspendue dans une expérience qui n’est plus celle du vieil idéalisme européen de la conscience lucide et de la maîtrise de soi-même et des autres. C’est une attitude qui est faite d’ajustements successifs, de patience et de prudence. Elle ne consiste pas à accepter, mais plutôt à ne pas s’opposer avec précipitation, à s’imprégner de ce qui advient, survient, devient, revient, à laisser agir en soi des situations en perpétuelle transformation. Il convient dans ce qui ne peut plus être exactement considéré comme une perspective mais une ouverture des perceptions de suspendre ce qui est volontaire : non plus adopter une position (de principe) mais s’adapter aux situations. Le wu wei n’est pas un point d’arrivée mais de départ qui peut redonner du souffle à l’anthropologie. Il permet, dans un cheminement long, lent et méthodique, une plus grande marge de manœuvre et est susceptible d’affiner le moment ethnographique de l’anthropologie. Car malgré tout le travail effectué par les fondateurs de notre discipline, la notion même d’ethnographie demeure une notion balbutiante, laissée en friche en marge des constructions théoriques et quelque peu abandonnée épistémologiquement soit à des protocoles fonctionnels soit au bon vouloir de chacun. L’ethnographie se trouve en quelque sorte coincée entre des techniques objectives éprouvées et la bonne volonté. Le wu wei peut débloquer cette situation en ouvrant à des possibles qui n’avaient pas été essayés. Ce que nous apprendrons au contact de la Chine et du Japon est que le réel a un caractère non pas structurel ni à l’inverse pulsionnel, mais pulsatif, processuel, évènementiel et situationnel. Or cette pulsation rythmique de la respiration est aussi la pulsation rythmique de la méthode. Elle a des implications très concrètes en ethnographie et en anthropologie qui ont elles aussi besoin de respirer. L’ethnographie positiviste en effet ne respire pas assez. Elle est arythmique et étrangère au mouvement du vivant fait de flux et de reflux, de traits et de retraits, d’apparition et de disparition alors que ce mouvement même est susceptible d’inspirer la méthode. Quant à l’anthropologie académique, elle s’en tient souvent à une opération de construction dans lequel différents éléments sont assemblés pour constituer une totalité supérieure (Saillant, Kilani, Graezer-Bideau 2011). La voie négative du wu wei n’est pas moins opératoire et n’est pas moins « moderne » que la négativité à la manière de Freud ou d’Ardono. Si nous désencombrons cette notion formée dans la matrice taoïste de significations trop chargées, si nous la libérons de son carcan ésotérique pour la restituer à sa vocation anthropologique, nous nous apercevons que le taoïsme n’a rien d’un théisme. La voie inspirée par le wu wei est celle d’une désubstantialisation et d’une désessentialisation de notre rapport au réel. Elle provoque une déstabilisation mais ne doit pas être confondue avec le relativisme et encore moins avec l’idée occidentale de nihilisme. Elle en est même le contraire. S’imprégner méthodiquement de ce qui est en train de se passer et de passer ne conduit nullement à un renoncement, à la manière bouddhiste d’une dissolution du réel qui aurait un caractère illusoire, mais à une dé hiérarchisation des cultures et à une désabsolutisation des valeurs
20

GROSCLAUDE, F. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 11, no. 1 (February 1, 1998). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.1.3911.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Quoiqu’entré dans le langage courant, le terme de “biotechnologies” a gardé une signification quelque peu imprécise. Au sens large, les biotechnologies peuvent être définies comme un ensemble de techniques et de connaissances permettant d’exploiter les propriétés du vivant à des fins d’application. Sous cette acception, les biotechnologies sont aussi vieilles que nos civilisations puisque l’homme s’est servi très tôt - bien sûr sans le savoir - de micro-organismes pour fabriquer des aliments tels le pain, le fromage et des boissons fermentées. Mais ce sont les avancées spectaculaires de la biologie moderne, notamment celles de la biologie moléculaire, qui élargissent presque à l’infini le champ d’application potentiel des biotechnologies. C’est le cas, entre autres, des applications possibles à l’élevage des progrès de la biologie animale. Le présent ouvrage regroupe, sur les biotechnologies animales, huit contributions qui représentent un spectre très large d’applications : produits issus de procédés biotechnologiques (vaccins, hormone), techniques de reproduction, aide à l’ amélioration génétique, transgenèse et nouveaux outils d’analyse de mécanismes biologiques. Prenant le contre-pied d’une certaine partie de la littérature antérieure sur le sujet, qui se présente comme une sorte d’hymne un peu naïf à la modernité, ces textes sont inspirés par le souci de replacer les biotechnologies dans leur contexte d’application réel, qu’il soit actuel ou potentiel, en essayant de dégager les perspectives et les limites de leur utilisation, tant du point de vue économique que de celui de l’acceptabilité par le citoyen. Dans cette optique, il est intéressant de rapprocher certaines des contributions présentées. Le premier rapprochement suggéré est celui des contributions traitant de l’utilisation de produits issus des biotechnologies, les vaccins et l’hormone de croissance recombinante. Dans le cas de la fabrication des vaccins, les progrès de la biologie moléculaire, associés à ceux des connaissances sur les agents pathogènes et le déterminisme de leur virulence, ont ouvert une série de voies nouvelles (vaccins recombinants, vecteurs inertes ou subunitaires). Toutefois, comme le remarque M. Eloit, ces produits ne sont pas encore entrés en force sur le marché pour des raisons d’ordre pratique et économique. En effet, les vaccins “de nouvelle génération” ne sont pas forcément à ce stade plus intéressants que les vaccins conventionnels existants, et ne sont pas nécessairement plus faciles à produire quand ces derniers n’ont pas pu l’être. On a donc ici le cas d’applications très attendues, ne posant pas de problème majeur d’acceptabilité par le public, mais qui n’ont pas encore débouché autant qu’on pouvait l’espérer. Bien entendu, il reste encore une marge de progrès considérable, et la vaccinologie moderne ne peut qu’aboutir, à l’avenir, à des obtentions significatives. A l’opposé, la production industrielle d’hormone de croissance recombinante est bien maîtrisée. Par ailleurs, une somme importante de connaissances, synthétisées par Y. Chilliard et coll., a été accumulée sur les effets zootechniques de cette hormone -positifs- ainsi que sur son mode d’action et sur les conséquences prévisibles de son utilisation au niveau des élevages et de la filière. Mais on sait que l’utilisation de cette hormone recombinante est interdite en Europe pour des raisons socio-économiques : il s’agit du refus de voir encore accélérer le processus de concentration des élevages avec ses conséquences sur la déprise de certaines zones agricoles, ainsi que de la crainte d’une dégradation de l’image des produits laitiers. On a donc ici le cas, inverse du précédent, d’un outil techniquement au point mais dont l’utilisation, pourtant fortement voulue par les lobbies industriels intéressés, se heurte à des oppositions inspirées par le souci de l’intérêt général. Le second groupe d’articles qu’il est intéressant de rapprocher est celui des biotechnologies de la reproduction : insémination artificielle, cryoconservation des gamètes, transplantation embryonnaire, sexage des embryons, fécondation in vitro et clonage embryonnaire. Il s’agit des contributions de J. Mallard et J.-C. Mocquot, J.-J. Colleau et coll., et G. Maisse et coll. L’insémination artificielle, et notamment son application aux bovins laitiers, est l’exemple par excellence d’une technologie de la reproduction ayant connu un plein succès. Comme le notent J. Mallard et J.-C. Mocquot, on dispose dans ce cas du recul nécessaire pour analyser tous les effets de l’utilisation de cette technologie, bien au point chez les bovins, qui sont considérables. Associée à la congélation du sperme, l’insémination artificielle a surtout permis le testage des mâles puis l’utilisation préférentielle des sujets améliorateurs ainsi repérés. Or, même si le terme de “testage” n’existait pas encore, l’idée d’une pratique consistant à observer la descendance des taureaux pour pouvoir ensuite en utiliser les meilleurs préexistait, avant sa réalisation effective, chez les plus clairvoyants des éleveurs et des cadres de l’élevage. On a, sur ce point, des témoignages datant de plus de 75 ans. Il est donc fondamental de prendre conscience du fait que la technologie de l’insémination artificielle associée à la congélation du sperme est venue répondre à un besoin latent très fort, ce en quoi elle représente un cas de figure très particulier. La situation n’est pas tout à fait comparable pour les autres biotechnologies de la reproduction - transplantation embryonnaire, sexage des embryons, clonage embryonnaire - qui répondent certes à des besoins, mais à des besoins beaucoup moins caractérisés et plus réduits que le précédent. L’article de J.-J. Colleau et coll. permet de préciser les limites techniques et économiques de l’utilisation de ces nouveaux outils de la reproduction, ainsi que leurs perpectives d’application dans les programmes d’amélioration génétique, c’est-à-dire dans le cadre d’une démarche d’intérêt collectif. Curieusement, la cryoconservation des gamètes, routinière dans certaines espèces, est loin d’être au point dans d’autres, alors qu’elle pourrait rendre de grands services dans le cadre de la sélection et dans celui de la préservation des ressources génétiques. La contribution de G. Maisse et coll. fait le point des travaux qui se poursuivent chez les poissons, où de nombreuses difficultés restent à résoudre. Au début des années 80, période pendant laquelle, selon la formule de J. Mallard et J.-C. Mocquot, le terme de biotechnologies était “majoritairement décliné au futur”, la transgenèse a été volontiers présentée comme le substitut moderne aux méthodes de la génétique quantitative utilisées pour l’amélio ration génétique des espèces d’élevage. La lecture des contributions de D. Boichard et coll. sur l’utilisation des marqueurs moléculaires en génétique animale et de L.M. Houdebine sur la transgenèse animale confirme à quel point ces prévisions étaient naïves. A l’heure actuelle, deux constats principaux doivent être faits. Tout d’abord, la transgenèse appliquée à la création de souches des grandes espèces animales est encore balbutiante, surtout par manque de techniques vérita blement opérationnelles. En second lieu, les travaux d’analyse des génomes animaux qui, eux, progressent très vite, doivent permettre, dans un avenir proche, de détecter les principales régions chromosomiques impliquées dans le déterminisme des caractères économiques et d’intégrer cette masse d’informations nouvelles dans le processus de sélection. Il s’agira du début d’une nouvelle phase décisive de l’histoire de la génétique appliquée aux espèces d’élevage. Les progrès auront donc été beaucoup plus significatifs que pour la trans genèse. A l’avenir, celle-ci devrait bénéficier des résultats de ces travaux d’analyse du génome, ne serait-ce que pour identifier des gènes dont le transfert ou la mutation pourrait s’avérer judicieux. Il restera quand même à prendre en compte, dans le contexte futur encore incertain, les limites de l’acceptabilité par le public des obtentions transgéniques. Last but not least, il ne faut pas oublier que les nouvelles biotechnologies sont à leur tour des outils très puissants d’analyse des mécanismes du vivant. La contribution de T. Pineau donne l’exemple des avancées en cours dans les domaines de la pharmacologie et de la toxicologie. En définitive le bilan qui peut être fait aujourd’hui des avancées des biotechnologies animales peut paraître contra sté, surtout si on se réfère aux prévisions faites il y a une quinzaine d’années par les bateleurs de la Science. De nos jours, l’affichage des perspectives d’application des biotechnologies reste parfois contaminé par la nécessité devant laquelle se trouvent les équipes, engagées dans la chasse aux crédits, de justifier leurs travaux par la promesse de retombées concrètes. Toutefois, la lecture du présent document montre que, dans certains domaines, les choses ont déjà beaucoup avancé. Par ailleurs, les perspectives de progrès de la biologie animale sont encore considérables, tout comme les perspectives d’application des biotechnologies qui en décou leront. Mais beaucoup d’inattendu étant devant nous, on se gardera ici d’être plus précis dans les prédictions !

До бібліографії