Добірка наукової літератури з теми "Réflexivité environnementale"

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Статті в журналах з теми "Réflexivité environnementale"

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Pinchon, Clarisse. "La réflexivité environnementale de Bernardin de Saint-Pierre : une conscience écologique ?" Dix-huitième siècle 54, no. 1 (June 30, 2022): 145–57. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.054.0145.

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Sukiennicka, Marta. "Réflexivité environnementale et (in)conscience de la crise écologique dans la littérature catastrophiste du XIXe siècle." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica 17, no. 1 (August 12, 2022): 9–25. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.17.1.02.

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Анотація:
Les récents travaux des historiens des sciences ont démontré que la conscience environnementale n’est pas le propre de notre « modernité réflexive ». Dès le XVe siècle, l’agir humain est envisagé comme facteur de changement dans diverses théories du climat qui oscillent entre l’optimisme et la peur de la catastrophe. Cette conscience climatique imprègne la littérature catastrophiste qui, dès le XIXe siècle, réfléchit sur les pouvoirs et les conséquences néfastes de la technoculture propre à la société industrielle. L’étude des œuvres de Jean-Baptiste Cousin de Grainville, d’Alfred Bonnardot et de Camille Flammarion permet d’observer comment la littérature à la fois s’empare des savoirs et détourne ceux qui portent sur l’économie de la nature et sur le climat, désamorçant les peurs et produisant un certain inconscient de la crise climatique.
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De Oliveira Fornasier, Mateus, and Ana Lara Tondo. "A RESPONSABILIDADE SOCIAL EMPRESARIAL ENTRE O DIREITO, A ECONOMIA E A POLÍTICA DA SOCIEDADE GLOBAL: desastres ambientais e reflexividade." Caderno CRH 32, no. 87 (December 31, 2019): 591. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v32i87.25684.

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Анотація:
<p>A presente pesquisa tem como objetivo geral discutir de que modo a responsabilidade social empresarial pode facilitar a observação da reflexividade entre os sistemas jurídico, político e econômico da sociedade global, permitindo um aprendizado sistêmico pelo próprio direito. Como hipótese, o trabalho considera que a sociedade funcionalmente diferenciada vem cobrando maior responsabilidade das empresas, principalmente, no que diz respeito à questão ambiental, o que leva ao estabelecimento de novos padrões de conduta, abrindo espaço para a manifestação de organismos internacionais. Para tanto, este relato foi dividido em três momentos. No primeiro, o que se buscará é compreender as noções básicas de responsabilidade social empresarial, utilizando-se, para isso, dos casos paradigmáticos de Mariana, Bhopal e Chernobyl. No segundo, será estudada a variabilidade de sentido da responsabilidade social empresarial, observando-a como um conceito que vai além do mero cumprimento das leis pelas empresas. Finalmente, no último, o interesse do trabalho converge na perspectiva das formas de aprendizado pelo sistema do direito. Como procedimentos metodológicos, emprega-se aqui o método sistêmico construtivista, de abordagem monográfica, e a técnica de pesquisa bibliográfico-documental.</p><p> </p><p>CORPORATE SOCIAL RESPONSIBILITY AMONG LAW, ECONOMY AND POLITICS OF GLOBAL SOCIETY: environmental disasters and reflexivity</p><p>This research has the main objective of researching how corporate social responsibility can facilitate the observation of reflexivity between the legal,<br />political and economic systems of the global society, and how its variability of meaning can facilitate the understanding of the reflexivity between such<br />systems, allowing a systemic learning by the Law itself. To do so, it was divided into three moments: in the first section, what will be sought is to understand the basic notions of corporate social responsibility, using, for this, the paradigmatic cases of Mariana, Bhopal and Chernobyl. In the second section, we will study the variability of meaning in corporate social responsibility, observing it as a concept that goes beyond mere compliance with laws by corporations. Finally, in the last section, the interest of the work converges in the perspective of the ways of learning, by the Law system, of the performance of corporate social responsibility. As a hypothesis, the work considers that the functionally differentiated society has been taking greater responsibility of companies, especially with regard to the environmental issue, which leads to the establishment of new standards of conduct, opening space for the manifestation of international organizations. As methodological procedures, the constructivist systemic method is used here, with a monographic approach and a bibliographicaldocumental technique.</p><p>Keywords: Environmental disasters. Corporate social responsibility. Reflexivity.</p><p> </p><p>RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE ENTRE LE DROIT, L’ÉCONOMIE ET LA<br />POLITIQUE DE LA SOCIÉTÉ MONDIALE: catastrophes environnementales et réflexivité</p><p>La présente recherche vise à discuter de la manière dont la responsabilité sociale des entreprises peut faciliter l’observation de la réflexivité entre les systèmes juridique, politique et économique de la société mondiale, permettant un apprentissage systémique à part entière. À titre d’hypothèse, le document considère que la société fonctionnellement différenciée a exigé une plus grande responsabilité des entreprises, notamment en ce qui concerne la question environnementale, ce qui conduit à l’établissement de nouvelles normes de conduite, laissant place à la manifestation des organisations internationales. Ce rapport est donc divisé en trois étapes. Dans le premier, ce qui sera recherché, c’est de comprendre les notions de base de la responsabilité sociale des entreprises, en utilisant les cas paradigmatiques de Mariana, Bhopal et Tchernobyl. Dans le second, la variabilité du sens de la responsabilité sociale des entreprises sera étudiée, en l’observant comme un concept qui va au-delà de la simple conformité des entreprises aux lois. Enfin, dans ce dernier, l’intérêt du travail converge dans la perspective des formes d’apprentissage par le système juridique. En tant que procédures méthodologiques, la méthode systémique constructiviste de l’approche monographique et la technique de recherche bibliographique-documentaire sont utilisées ici.</p><p>Mots-clés: Catastrophes environnementales; Responsabilité sociale des entreprises; Réflexivité.</p>
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Salmon, Nolwenn. "Requalification par les journalistes chinois de leur rôle dans la construction des problèmes publics environnementaux." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 11, no. 2 (December 16, 2022): 30–43. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v11.n2.2022.492.

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Анотація:
FR. Alors que les journalistes militants ont été un rouage essentiel à la construction de l’environnement comme problème public en Chine, les jeunes journalistes cherchent au cours des années 2000 à se distinguer de leurs aînés en se faisant reconnaitre par la mise en avant d’un professionnalisme et d’une expertise indépendante et objective. Pourtant ce discours entre en contradiction avec leur aspiration à l’engagement. Ils continuent à jouer, dans les limites de ce que permet la censure, un rôle engagé et critique, même si la nature et la forme de leur engagement ont changé et qu’il s’accompagne d’investigations et d’analyses plus approfondies. Ce désir d’engagement devient en revanche difficile à assumer lorsqu’ils sont en situation de réflexivité. Il se heurte à la fois à l’influence du modèle du journalisme à l’américaine et à la volonté de se forger une identité nouvelle fondée sur des valeurs qui les tiennent loin de l’image de militant de leurs aînés dont l’impartialité et les compétences ont publiquement été remises en cause par des scientifiques pro-barrages dans les années 2000. Dans le sillage des réflexions menées sur la subjectivité journalistique par Cyril Lemieux, cet article prend au sérieux les contradictions qui existent au niveau de l’individu. Ce faisant, il entend apporter un nouvel éclairage sur les mécanismes d’évolution du rôle des journalistes dans la construction des problèmes publics. Il cherche à rendre compte du rapport complexe qu’ils entretiennent à leur mission ainsi que des difficultés qu’ils ont à accorder leurs différentes aspirations et à faire concorder discours de légitimation et pratique. Il montre que le flou d’un continuum entre journalistes, militants et internautes est à l’origine d’une crise de légitimité qui participe à la transformation de la rhétorique journalistique. Cherchant à s’éloigner des contraintes que représente pour eux le politique, ils s’engagent en fait dans un processus de requalification des rapports entre journalisme et politique qui affecte leur manière de penser et de mettre en œuvre leur mission et leur implication dans la construction des problèmes publics. L’analyse se base sur des entretiens semi-directifs avec des journalistes chinois couvrant le domaine environnemental ainsi que des observations participantes dans une association environnementale pékinoise dont l’objectif principal est la formation des journalistes de l’environnement. Elle se nourrit également d’un corpus d’articles de journaux, de sites internet, forums et réseaux sociaux. *** EN. While activist journalists have been an essential cog in framing environmental issues as a public concern in China, young journalists in the 2000’s seek to distance themselves from their predecessors by emphasizing higher levels of professionalism as well as an independent and objective expertise. Yet this discourse contradicts with their aspiration of activism. They continue to play, within the limits of what censorship allows, an engaged and critical role, even if the nature and form of their involvement has changed and is accompanied by more in-depth investigation and analysis. The will to engage, however, becomes difficult to sustain when they are in a reflexive situation. It collides with both the influence of the American-style journalism models and the aspiration to build a new identity based on values that keep them away from the militant image of their predecessors, whose impartiality and competence were publicly questioned by pro-dam scientists in the 2000s. In line with Cyril Lemieux's work on journalistic subjectivity, this article considers contradictions present at the individual level. In doing so, it aims at casting a new light on the mechanisms underlying the evolution of the role of journalists in the construction of public problems. It attempts at exposing the complex relationship journalists have with their mission, as well as the difficulties they have in harmonizing different aspirations and in reconciling discourse of legitimization with practice. It demonstrates that the blurring of a continuum between journalists, activists and internet users is at the origin of a crisis of legitimacy that participates in the transformation of journalistic rhetoric. Seeking to distance themselves from the constraints posed by politics, they are in fact engaging in a process of re-qualification of the relationship between journalism and politics that affects how they think and implement their mission and their involvement in the construction of public problems. The study is based on semi-structured interviews with Chinese journalists working on environmental issues, as well as participant observation in a Beijing environmental association whose main purpose is the training of environmental journalists. It also draws on a corpus of newspaper articles, websites, forums and social networks. *** PT. Embora os jornalistas militantes tenham sido uma engrenagem essencial na construção do meio ambiente como uma questão pública na China, os jovens jornalistas nos anos 2000 procuravam se distinguir dos profissionais mais velhos promovendo o profissionalismo e a experiência independente e objetiva. Entretanto, este discurso contradiz suas aspirações de engajamento. Eles continuam a desempenhar, dentro dos limites do que a censura permite, um papel engajado e crítico, mesmo que a natureza e a forma de seu engajamento tenha mudado e venha acompanhada de investigações e análises mais profundas. No entanto, este desejo de engajamento torna-se difícil de assumir quando eles estão em uma situação de reflexividade. Ela esbarra tanto na influência do modelo jornalístico de estilo estadunidense quanto no desejo de forjar uma nova identidade baseada em valores que os mantêm longe da imagem militante dos colegas mais velhos, cuja imparcialidade e competência foram publicamente questionadas pelos cientistas pró-damas nos anos 2000. Na esteira das reflexões de Cyril Lemieux sobre a subjetividade jornalística, este artigo leva a sério as contradições que existem em nível individual. Ao fazer isso, pretende lançar luz sobre os mecanismos de evolução do papel dos jornalistas na construção dos problemas públicos. O trabalho procura dar conta da complexa relação que esses profissionais têm com sua missão, bem como das dificuldades que eles têm em conciliar suas diferentes aspirações e em conciliar a legitimação do discurso e da prática. Mostra que a indefinição de um continuum entre jornalistas, ativistas e internautas está na origem de uma crise de legitimidade que participa da transformação da retórica jornalística. Procurando distanciar-se das restrições que a política representa para eles, esses jornalistas estão de fato engajados em um processo de requalificação da relação entre jornalismo e política que afeta sua forma de pensar e implementar sua missão e seu envolvimento na construção dos problemas públicos. A análise é baseada em entrevistas semi-estruturadas com jornalistas chineses cobrindo o campo ambiental, bem como observações dos participantes em uma associação ambiental de Pequim, cujo objetivo principal é a formação de jornalistas ambientais. Ela também se baseia em um corpus de artigos de jornais, sites, fóruns e redes sociais. ***
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Guilbert, Louise, and Benoît Gauthier. "La réflexivité en éducation environnementale : l’émergence d’une nouvelle orientation ?" Éducation relative à l'environnement, Volume 1 (September 15, 1999). http://dx.doi.org/10.4000/ere.7358.

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Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

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Анотація:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
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El, Idrissi Sarah Cherki. "Responsible innovation for information systems : understanding the facilitators of responsible innovation and encouraging its application among future IS practitioners." Doctoral thesis, Université Laval, 2021. http://hdl.handle.net/20.500.11794/69371.

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Анотація:
À l'intersection de la technologie, des organisations, de la société et des politiques, les systèmes d'information (SI) jouent un rôle important dans les grands dilemmes de la société, dont le développement durable. Ces dernières années, le développement durable a reçu une attention considérable de la part des chercheurs en SI, plus particulièrement dans le champ de recherche sur les SI verts. Cette thèse contribue à cette littérature en fournissant une compréhension globale du concept émergent de l'innovation responsable (IR), et comment appliquer l'IR dans les innovations SI. L'argument de la thèse est qu'en adoptant les principes de l'IR, les organisations et les praticiens SI peuvent devenir des agents de changement pour le développement durable. Cette thèse présente trois études interdépendantes qui démontrent comment ce changement peut être réalisé. La première étude développe une taxonomie des facilitateurs de l'IR comme point de départ pour son application en recherche et en pratique. La taxonomie a conduit à l'identification de six dimensions facilitant les projets d'IR. La deuxième étude comprend une étude qualitative dans les organisations, examinant l'application de l'IR dans leurs processus d'innovation. Cette étude a conduit à l'élaboration de propositions théoriques sur l'application de l'IR en innovations SI. La troisième étude, utilisant une méthodologie de recherche-action, développe un atelier de formation visant à enseigner l'IR aux praticiens des SI. Les résultats de cette étude suggèrent que l'atelier est efficace pour impliquer les gens dans une démarche de réflexivité sur les projets d'innovations SI et les encourager à appliquer les principes de l'IR dans leurs futures carrières. Comblant le fossé entre la pratique et la théorie, cette thèse est une source précieuse de connaissances pour les chercheurs et les praticiens SI pour intégrer l'IR dans les innovations SI, nous rapprochant plus des prérequis du développement durable.
Located at the intersection of technology, organizations, society and policy, information systems (IS) play an important role in addressing major societal dilemmas, such as sustainable development. In recent years, environmental sustainability, more particularly, Green IS, has received considerable attention by IS scholars. This thesis contributes to this literature by providing a comprehensive understanding of the emergent concept of Responsible Innovation (RI), and how to apply RI in IS innovations. The contention is that by adopting RI principles, IS organizations and practitioners can become change agents of innovation for sustainability. This thesis presents three interrelated studies which demonstrate how this change can be enabled. The first study develops a taxonomy of RI facilitators as a starting point to applying this framework in IS research and practice. The taxonomy led to the identification of six dimensions that facilitate RI projects. The second study involves a qualitative field study of organizations, investigating the application of RI in their innovation processes. This study led to the creation of theoretical propositions on the application of the RI framework for IS innovations. The third study, using an action design research methodology, develops a training workshop aimed at teaching RI to IS practitioners. The results of this study suggest the workshop is effective in engaging people in reflexivity about IS innovations projects and encouraging them to apply RI principles in their future careers. Bridging the gap between practice and theory, this thesis is a valuable source of knowledge for IS researchers and practitioners to integrate RI in IS innovations, leading us closer to the prerequisites needed for sustainability in organisations.
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Jouvancourt, Pierre de. "Dire l’événement géologique : une archéologie du concept d’Anthropocène." Thesis, Paris 1, 2022. http://www.theses.fr/2022PA01H204.

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Анотація:
Cette thèse a pour objet d’interroger la singularité historique du concept d’Anthropocène dans le domaine des sciences de la Terre afin de répondre au problème de savoir à quel titre il peut être considéré comme un événement réflexif de la modernité. Pour ce faire, nous entreprenons une archéologie de ce concept selon trois temporalités. La première, s’étalant du XIXe siècle au début du XXe siècle, interroge le statut des énoncés savants caractérisant l’influence globale de l’agir humain. Il apparaît que l’activité géologique de l’humanité était déjà au cœur des sciences modernes. La temporalité intermédiaire de la deuxième partie montre comment le discours géologique est profondément renouvelé après la Seconde Guerre mondiale. La Terre est alors réinventée comme un environnement total au sein d’un dispositif de savoir et de pouvoir. Enfin, la troisième partie, en temporalité courte, analyse le processus de fabrication du concept d’Anthropocène, principalement dans les sciences du système Terre et dans la géologie. Résultant d’associations entre des acteurs aux projets hétérogènes, ce processus oscille entre une dynamique d’extension et une dynamique de spéciation du concept dans les normes de la géologie, qui sont bousculées par l’actualité de l’Anthropocène. Au bilan, il ressort que ce concept s’inscrit dans le long héritage du dire géologique de la modernité, mais le renouvelle profondément. L’actualité géologique définie comme une pathologie dessine en creux une norme de santé de la Terre que la politique doit s’approprier
This thesis aims to question the historical singularity of the Anthropocene concept in the field of Earth sciences, in order to determine whether it can be considered as a reflexive event of Modernity. In order to do so, we undertake an archaeology of this concept according to three temporalities. The first one, from the 19th century to the beginning of the 20th century, questions the status of statements characterizing the global influence of human action. The geological activity of humanity appears to have always been at the heart of modern science. The intermediate temporality of the second part shows how the geological discourse is deeply renewed after the Second World War. The Earth is then reinvented as a total environment within an apparatus of knowledge and power. Finally, the third part, corresponding to the short temporality, analyzes the process of fabrication of the Anthropocene concept, mainly in the Earth system sciences and in geology. Resulting from associations between actors with heterogeneous projects, this process oscillates between a dynamic of extension and a dynamic of speciation of the concept in the norms of geology, which are shaken by the actuality of the Anthropocene. In the end, it appears that this concept is part of the long heritage of the geological statements of modernity, but renews it profoundly. In the process of defining the geological actuality as a pathology, a norm of healthy Earth is drawn that politics must cease and appropriate
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