Статті в журналах з теми "Progestérone – Fécondité – Chez les animaux"

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Kouamo, Justin, Iliassou Iliassou, Souley Hayatou, Victor Ngu Ngwa, and Camille Teitsa Zangue. "Efficacité d’un traitement intravaginal à base de progestérone chez des vaches croisées Bos indicus x Bos taurus ." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 4 (November 25, 2020): 263–68. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31947.

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Анотація:
L’étude a eu pour objectif d’évaluer l’efficacité d’un traitement combiné à base de progestérone intravaginale sur l’induction de l’oestrus de femelles croisées au Cameroun. Un total de 116 vaches Goudali (Bos indicus) x Charolaises (Bos taurus) ayant mis bas au moins une fois, sans antécédent pathologique, avec une note d’état corporel supérieure à 2, ont été sélectionnées dans des élevages du département de la Vina (arrondissement de Nyambaka). Elles ont été rassemblées dans un ranch et réparties en lots de 10 animaux. Le protocole d’induction et de synchronisation des chaleurs a consisté en la pose d’un dispositif intravaginal à base de progestérone (Prid Delta) pendant huit à neuf jours. Vingt-quatre heures avant son retrait, une injection de cinq millilitres de prostaglandine F2alpha (Dinoprost, Enzaprost) a été administrée. Au moment du retrait, 500 UI de gonadotropine chorionique équine ont été injectées. Cinquante-six heures après le retrait, l’insémination a été effectuée à heure fixe avec de la semence de taureaux Gyr et Brahman. Les taux d’induction de l’oestrus et de synchronisation, de rétention du dispositif intravaginal, de gravidité en première insémination, de fécondité, et d’avortement ont été respectivement de 100 %, 100 %, 56,0 %, 51,7 %, et 4,3 % (en % des vaches traitées). Le Prid Delta s’est révélé efficace pour l’induction des chaleurs et l’obtention de gravidités chez les vaches Goudali x Charolaises.
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Kouamo, Justin, Yaya Younoussa, Souley Elhadji Hayatou, Sehbo Diddiwa, and Toudjani Hassan Abouame. "Efficacité de deux protocoles CoSynch chez les vaches zébus Goudali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 75, no. 4 (November 24, 2022): 103–8. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.37020.

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Анотація:
L’étude a eu pour objectif de tester et comparer l’efficacité de deux protocoles classiques d’induction des chaleurs, CoSynch avec ou sans progestérone, chez les zébus Goudali. Elle a porté sur 39 animaux. Trois semaines après l’insémination artificielle (IA), les femelles ont été observées pour identifier les cas de retour des chaleurs. Elles ont été soumises à un examen échographique utérin à partir du 44e jour après l’IA. Le taux d’induction (pourcentage de vaches vues avec des chaleurs par rapport au nombre de vaches traitées) ainsi que de rétention du dispositif intravaginal à base de progestérone ont été tous les deux de 100 %. Les taux de fertilité en première insémination ont été de 10,5 % et 35 % suite respectivement aux protocoles CoSynch standard et CoSynch + progestérone (p = 0,075). Les vaches cyclées ont présenté un taux de fertilité satisfaisant (80 %) avec le protocole Cosynch + progestérone contrairement à celles non cyclées (20 %) et à celles ayant subi le traitement CoSynch standard. Chez les zébus Goudali, l’ajout de progestérone augmente donc les performances de reproduction d’un protocole CoSynch.
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Lupi-Chen, N., B. M. Hoang, and H. Cailla. "Immunodosages des stéroïdes : testosterone, progestérone et cortisol chez les animaux." Immuno-analyse & Biologie Spécialisée 14, no. 4 (July 1999): 269–75. http://dx.doi.org/10.1016/s0923-2532(99)80065-9.

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Okouyi, Marcel W. M., and Christian Hanzen. "Effects of insemination timing and GnRH treatment on pregnancy rates of N’Dama cattle after estrus induction with progestin." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 69, no. 2 (November 17, 2016): 73. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31182.

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Анотація:
Le but de cet essai clinique a été de quantifier les pourcen­tages de gestation de bovins N’Dama (n = 168) trypanotolé­rants après traitement avec un dispositif intravaginal libérant de la progestérone (CIDR ; 1,38 g de progestérone) inséré pen­dant sept jours. Une injection intramusculaire (IM) de prosta­glandine (500 μg de cloprostenol) a été administrée deux jours avant le retrait du dispositif. Par la suite, une injection IM de 400 UI de gonadotrophine chorionique équine (eCG) a été administrée lorsque le dispositif a été retiré. Les animaux ont été inséminés 48 (groupe 1) et 72 heures (groupe 2) après le retrait du CIDR. Dans les deux groupes, la moitié des animaux ont été traités avec 4,2 μg d’acétate de buséréline et l’autre moitié avec 1 ml de sérum physiologique. Quatre protocoles ont ainsi été testés : CIDR-PG-eCG/IA48h, CIDR-PG-eCG/ IA48h/GnRH+, CIDR-PG-eCG/IA72h et CIDR-PG-eCG/IA72h/ GnRH+. Un diagnostic de gestation a été réalisé par échogra­phie 45 à 60 jours après l’insémination. Le pourcentage de gestation moyen a été de 37,5 %. Celui des vaches adultes (43,2 %, n = 111) a été significativement (p < 0,03) plus élevé que celui des génisses (26,3 %, n = 57). Le pourcentage de gestation a été significativement plus élevé (p < 0,002) chez les animaux du groupe 2 (48,8 %) que chez ceux du groupe 1 (26,2 %). L’état physiologique et l’injection de GnRH au moment de l’insémination n’ont pas eu d’impact significatif sur le pourcentage de gestation. Le protocole hormonal utili­sant CIDR-PG-eCG (400 UI) et une insémination systématique 72 heures après ont amélioré les pourcentages de gestation chez la femelle N’Dama.
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GRIMARD, B., P. HUMBLOT, A. A. PONTER, S. CHASTANT, F. CONSTANT, and J. P. MIALOT. "Efficacité des traitements de synchronisation des chaleurs chez les bovins." INRAE Productions Animales 16, no. 3 (May 11, 2003): 211–27. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.3.3661.

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Анотація:
En France, trois types de traitements hormonaux permettent de synchroniser les chaleurs chez les bovins. Les traitements à base de prostaglandine F2α ou de ses analogues (2 injections à 11-14 jours d’intervalle), les traitements associant GnRH et PGF2α (Ovsynch : GnRH à J0, PGF2α à J7, GnRH à J9), les traitements à base de progestagènes (dispositif libérant de la progestérone ou du norgestomet associé à un œstrogène et/ou à des PGF2α et de l’eCG). La prostaglandine F2α et ses analogues provoquent la lutéolyse et les chaleurs qui suivent la deuxième injection s’étalent sur plusieurs jours l’insémination sur chaleurs observées après ce traitement améliore les résultats de fertilité. Les associations GnRH et prostaglandine et progestagène/œstrogène/eCG agissent à la fois sur la croissance folliculaire et sur la lutéolyse ; les chaleurs qui apparaissent après traitement sont bien groupées et il est possible d’inséminer en aveugle. Compte tenu de leur mécanisme d’action, le premier traitement est réservé aux animaux cyclés alors que les deux traitements GnRH + prostaglandine (Ovsynch) et progestagènes peuvent être utilisés sur des animaux cyclés ou non (anoestrus). La fertilité à l’oestrus induit est variable, de 20 à 70 % sur de grands lots d’animaux. Certains facteurs de variation sont connus mais non maîtrisables dans la pratique au moment de la mise à la reproduction (jour du cycle au moment du traitement, cyclicité avant traitement, rang de vêlage, conditions de vêlage, note d’état corporel…). D’autres peuvent être utilisés pour améliorer la fertilité des animaux à risque (allonger l’intervalle vêlage-traitement, pratiquer un flushing, séparer temporairement le veau). Ainsi, une bonne connaissance des mécanismes physiologiques expliquant l’effet de chaque traitement, une évaluation des facteurs de risque présentés par les animaux à synchroniser et l’application de mesures correctrices devraient permettre d’adapter les traitements aux situations rencontrées (cyclées, anoestrus, suboestrus, troupeau laitier ou allaitant …), afin d’améliorer la fertilité et de réduire la variabilité de la réponse au traitement.
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Ahmed, A. B., and J. A. Onyiah. "Conséquences des antibiotiques sur le repas de sang de certaines espèces de glossines." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, no. 1 (January 1, 1994): 103–4. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9119.

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Анотація:
Les auteurs rapportent une diminution de la productivité de 2 colonies auto-entretenues de Glossina palpalis palpalis et de G. tachinoides maintenues in vivo sur des lapins dont l'alimentation comportait 2 antibiotiques : l'oxytétracycline et la salinomycine. La fécondité dans les deux espèces a baissé mais non leur taux de survie. L'examen de leur appareil reproducteur a révélé une proportion élevée de femelles de G. p. palpalis dont le cycle de reproduction était moins avancé, en même temps que la présence de quelques anomalies. Pour G. tachinoides, les auteurs ont constaté une dégénérescence profonde des follicules en développement. Une diminution considérable du nombre de mycétocytes a été observée chez G. tachinoides, alors que seules des altérations légères étaient visibles chez G. p. palpalis. Le remplacement des hôtes nourriciers par des animaux nourris avec un régime sans additifs a entraîné un relèvement de la productivité chez G. p. palpalis mais non chez G. tachinoides. En conclusion, les auteurs recommandent d'éviter l'emploi des additifs dans le régime alimentaire des animaux utilisés pour nourrir les colonies de glossines, alors qu'un régime composé à partir de produits locaux, soja et maïs, avec adjonction de vitamine C donne d'excellents résultats.
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THEAU-CLEMENT, M. "Facteurs de réussite de l’insémination chez la lapine et méthodes d’induction de l’oestrus." INRAE Productions Animales 21, no. 3 (August 23, 2008): 221–30. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.3.3394.

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Анотація:
Cette synthèse bibliographique fait le point sur les connaissances des facteurs de réussite de l’insémination et des méthodes susceptibles d’induire la réceptivité des lapines au moment de l’insémination afin d’améliorer leur fécondité. La parité, l’état d’allaitement et de pseudogestation ainsi que la réceptivité sexuelle au moment de l’insémination, influencent les performances de reproduction. La pseudogestation au moment de l’IA déprime fortement les performances de reproduction, cependant la cause des ovulations non maîtrisées est aujourd’hui inconnue. L’utilisation routinière de eCG sur des lapines allaitantes, permet d’augmenter de façon durable la proportion de lapines réceptives au moment de l’IA et en conséquence leur productivité, sans risque immunitaire important. Appliquées juste avant l’IA, des méthodes alternatives à l’utilisation d’hormones ont été étudiées&nbsp;: une manipulation des animaux (changement de cage, regroupement des femelles), la proximité des mâles, une séparation mère-jeunes, des programmes alimentaires et des stimulations lumineuses. Si certaines de ces méthodes améliorent la fécondité, elles sont susceptibles parfois de freiner la croissance des lapereaux (programmes lumineux, séparation ponctuelle de la mère et ses produits…). En conséquence, pour une application raisonnée dans les élevages, il est important de considérer des critères de productivité globale (combinant la fertilité, la taille de portée et le poids des lapereaux) sur le long terme et d’étudier la durabilité des effets. Cependant, une meilleure connaissance des mécanismes physiologiques sous-jacents permettrait un meilleur contrôle de la reproduction dans les élevages cunicoles.
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Haou, Abir, Kamel Miroud, and Djallel Eddine Gherissi. "Impact des caractéristiques du troupeau et des pratiques d’élevage sur les performances de reproduction des vaches laitières dans le Nord-Est algérien." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 74, no. 4 (December 13, 2021): 183–91. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36798.

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Анотація:
L’étude a porté sur les effets des caractéristiques du troupeau (race, taille, parité et zone d’étude) et des pratiques d’élevage (chaleurs induites/naturelles, pratique du flushing ou non, et durée du tarissement) sur les taux de fécondité et de fertilité de 721 vaches laitières (VL) des races Montbéliarde (n = 379) et Prim’Holstein (n = 342) réparties sur 23 troupeaux, nées et mises à la reproduction en Algérie. Les paramètres de fécondité ont révélé un intervalle entre le vêlage et les premières chaleurs de 86,8 ± 48 jours, entre le vêlage et la première insémination artificielle (IA) de 108 ± 80,4 jours, entre la première IA et l’IA fécondante de 42,9 ± 85,2 jours, entre le vêlage et l’insémination fécondante de 152 ± 116 jours, et entre vêlages de 427 ± 122,8 jours. Un taux de réussite moyen en première IA de 54,8 % (VL) et 38,8 ± 20 % (troupeau), un index de fertilité apparent de 1,83, et 19,3 % de VL inséminées trois fois et plus (dans 16,2 ± 11 des troupeaux) ont été enregistrés. La fécondité plus que la fertilité était loin des objectifs. La race n’a eu aucun effet significatif sur la fertilité (p > 0,05), mais les performances de reproduction ont varié significativement (p < 0,05) en fonction de la taille du troupeau, de la parité, de la région d’étude, des chaleurs induites ou naturelles, et de la pratique ou non du flushing. La fécondité était plus faible chez les animaux dont la durée du tarissement dépassait 60 jours (p < 0,05). Une mise à la reproduction tardive au-delà de 80 jours post-partum a été le paramètre qui a affecté le plus les performances de reproduction des VL dans la zone d’étude.
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Bergès, Jean-Michel, Patrice Humblot, Manuel Bianchi, and M. Thibier. "Reprise de l'activité sexuelle post partum chez les bovins allaitants en Nouvelle-Calédonie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, no. 1 (January 1, 1991): 91–96. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9223.

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En Nouvelle-Calédonie, au cours d'une saison de reproduction, 108 vaches (61 Charolaises et 37 Santa-Gertrudis) ont subi trois séries mensuelles de deux prises de sang, à 10 jours d'intervalle, de mars à juin. Le dosage de la progestérone sérique a été réalisé par radioimmunologie. Le seuil de positivité retenu pour l'affirmation d'une activité cyclique est une concentration supérieure à 2 ng/ml. Ont été relevés : le poids des vaches et de leurs produits tous les 21 jours, l'observation des chaleurs, l'enregistrement des naissances et de l'intervalle vêlage-saillie fécondante. Les résultats des dosages hormonaux ont montré que 10 p. 100 des femelles étaient cyclées à 21 jours, 74 p. 100 à 42 jours, et 100 p. 100 à 63 jours. L'étude statistique a révélé que la race, la perte de poids, la production laitière ou l'âge n'avaient pas d'effet significatif sur la distribution de l'intervalle vêlage-saillie fécondante (P > 0,05). Les saillies fécondantes ont eu lieu aux premier et deuxième cycles qui suivent l'apparition des chaleurs. Le climat de la zone d'étude, tropical-océanique, ne semble pas avoir influencé directement le délai de reprise de l'activité sexuelle après le vêlage. Celle-ci semble être principalement dépendante du niveau de l'alimentation des animaux avant le vêlage.
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Dehoux, J. P., A. Dieng, and A. Buldgen. "Le cheval Mbayar dans la partie centrale du bassin arachidier Sénégalais." Animal Genetic Resources Information 20 (April 1996): 35–54. http://dx.doi.org/10.1017/s1014233900000869.

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Анотація:
RésuméLe Sénégal dispose d'un important cheptel équin dont l'effectif croît régulièrement. Le cheval occupe une place prépondérante dans l'économie sénégalaise. Très apprécié comme animal de trait léger pour les travaux agricoles et le transport ou comme cheval de course, le poney MBayar, principale race chevaline locale, est un animal docile, sobre et endurant.Une enquête réalisée entre octobre 1994 et janvier 1996 a porté sur un effectif de 612 chevaux de race Mbayar. Par ailleurs, 397 animaux ont été examinés lors des consultations vétérinaires.En milieu rural, l'âge au premier poulinage se situe vers 4 ans. Le taux de fécondité est estimé à 41,7 %. Le poids de naissance est de 30,2 ± 2,2 kg. A un an, le poulain pèse 135,7 ± 33,0 kg. Le poids adulte est de 245,6 ± 34,0 kg chez le mâle et de 230,9 ± 29,7 kg chez la femelle. Le taux de mortalité périnatale est de 13,6 %.La sous-alimentation, le manque de soins, le surmenage, l'absence de mesures prophylactiques et le faible niveau de connaissance et de revenus des éleveurs de chevaux expliquent la faible productivité de cette race locale.
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Tapsoba, Mamounata, Théodore P. Bayili, Boureima Traore, Auguste T. Yamboue, and Moussa Zongo. "Induction d’oestrus au moyen du protocole à base de spirale ‶ Progesterone Releasing Intra-vaginal Device ″ dans les élevages bovins de la zone péri-urbaine de Ouagadougou." International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, no. 1 (June 8, 2022): 390–99. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i1.33.

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L’insémination artificielle sur oestrus induit constitue une alternative intéressante pour améliorer la production laitière bovine et de contourner aux problèmes de détection de chaleur naturelle. L’objectif de cette étude était de déterminer l’efficacité des traitements d’induction d’oestrus à base de spirale Delta associé à la prostaglandine (PGF2α) et à l’équine chorionic gonadotropin (eCG) et la fertilité après IA dans les élevages de zébu de la zone péri-urbaine de Ouagadougou. L’expérimentation a concerné 156 femelles zébus regroupant des nullipares (n=77) et des multipares (n=79). Elles ont été soumises à un protocole d’induction d’oestrus à base de spirale vaginale Prid® Delta imprégnée de 1,55 ml de progestérone. La pose de la spirale correspondait à la date J0 et suivie d’une Injection Intramusculaire (IM) de 5 ml de PGF2α (enzaproste) au 8ème jour et de 5 ml (en IM) d’eCG au 10ème jour. Le retrait de la spirale est intervenu à J10. Tous les animaux ont été inséminés systématiquement 48 h après l’arrêt du traitement. Le diagnostic de gestation a été réalisé à 60 jours plus tard après l’insémination artificielle par palpation transrectale (PTR). Les taux d’induction et de fertilité ont été respectivement de 100% et de 61,59%. Les paramètres tels que la race, le poids et la parité ont influencé significativement (p ≤ 0,05) la fertilité à l’IA. Le taux de gestation a été de 61,33% pour les Métis, 58,33% pour les zébus Peulh et 42,10% pour les zébus Goudali. Les animaux de poids excédant 300 kg ont donné un taux de gestation de 60,60% contre 44,89% pour les animaux de poids inférieur à 300 kg. Un taux de gestation de 64,51% a été obtenu chez les vaches de parité 2 et 3 contre 74,07% chez celles de parité ≥ 4. L’application du protocole à base de spirale vaginale Prid® Delta associé à la PGF2α et à l’eCG dans les élevages bovins de la zone péri-urbaine de Ouagadougou a été efficace pour l’induction d’oestrus et l’IA. Par ailleurs, il est envisageable avec l’échographie, de suivre l’évolution folliculaire pour déterminer les dates et les qualités des ovulations afin de mieux ajuster les interventions.
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Slimane, N., F. Ouali, C. Chetoui, S. Gtari, Z. Mallek, and M. Thibier. "La maîtrise des cycles sexuels chez les bovins en Tunisie : application des traitements combinés à base de progestérone-PMSG et progestogène-PMSG." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, no. 4 (April 1, 1991): 481–86. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9157.

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Le but de ce travail est de préciser l'espérance de fertilité après insémination artificielle systématique, et traitement de maîtrise des cycles. L'étude a été réalisée dans trois régions de Tunisie sur 1249 femelles locales, de races Holstein et Frisonne Pie-noire (n = 554). Ces animaux ont été traités par spirales vaginales + PMSG (700-1000 UI, groupe I et II) et par des implants sous-cutanés + PMSG (500 UI, groupe III). Les femelles synchronisées ont été inséminées systématiquement 48 et 72 h après le retrait des dispositifs. Le "taux de fertilité apparent global" chez les femelles contrôlées (n = 1042) par palpation trans-rectale, 90 jours après l'oestrus induit, est de 54,7 %. Ni le type de traitement, ni l'état physiologique sexuel des femelles, n'influence les résultats enregistrés (P > 0,05). En revanche, une différence hautement significative (P < 0,01) est notée entre génotypes. Sur 132 vaches du groupe I, présumées gestantes par diagnostic précoce de non-gestation par dosage qualitatif de la progestérone dans le lait, 72 se sont confirmées gestantes (54,5 %) par une palpation trans-rectale 90 jours après les inséminations artificielles. Le "taux de fertilité cumulé" (1e et 2e inséminations artificielles) était de 71,6 %. Ces taux de fertilité globaux élevés autorisent désormais le recours à ces techniques.
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SELLIER, P. "La gestion des populations : La diversité des plans d’amélioration génétique." INRAE Productions Animales 5, HS (December 2, 1992): 229–35. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.hs.4295.

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La diversité des programmes d’amélioration génétique des animaux domestiques concerne à la fois les plans de croisement et les plans de sélection. L’intérêt du croisement et les formes d’utilisation du croisement (création d’une nouvelle population ou croisement systématique de type discontinu ou continu) dépendent de l’importance des effets d’hétérosis, du degré d’antagonisme génétique entre la performance de production et la performance de reproduction et de l’excédent de fécondité de l’espèce par rapport à ce qui est nécessaire pour le maintien d’une population de race pure. De nombreux facteurs contribuent à la diversité des plans de sélection : la nature des caractères sélectionnés (notamment leur déterminisme génétique), les paramètres de reproduction de l’espèce (notamment le nombre de produits par femelle et par cycle de reproduction), les modalités du contrôle de performances chez les candidats à la sélection et/ou leurs apparentés, les méthodes d’estimation des valeurs génétiques des reproducteurs, la structure de la population (noyau de sélection et troupeaux de production).
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CHEMINEAU, P., B. MALPAUX, J. PELLETIER, B. LEBOEUF, J. A. DELGADILLO, F. DELETANG, T. POBEL, and G. BRICE. "Emploi des implants de mélatonine et des traitements photopériodiques pour maîtriser la reproduction saisonnière chez les ovins et les caprins." INRAE Productions Animales 9, no. 1 (February 17, 1996): 45–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.1.4034.

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La mélatonine est une substance naturellement sécrétée par la glande pinéale pendant la période obscure du nycthémère, qui transmet l’information photopériodique chez les mammifères. L’administration continue par un implant sous-cutané, comme dans les expérimentations décrites ici, permet de mimer les jours courts alors que les yeux des animaux perçoivent les jours longs naturels du printemps et de l’été. Il est nécessaire de faire subir une alternance de jours longs et de jours courts pour pouvoir maîtriser la période d’activité sexuelle. Chez la brebis conduite en lutte naturelle, un implant sous-cutané de mélatonine (Mélovine®) est inséré de 30 à 40 jours avant l’introduction des béliers. Les différents essais réalisés depuis plusieurs années chez 5 races françaises, et qui mettaient en comparaison, dans les mêmes élevages, des femelles traitées et des femelles témoins, montrent que la fécondité des brebis traitées est très supérieure à celle des brebis témoins (16 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises en lutte). Les dates moyennes de mise bas sont plus précoces et moins étalées chez les traitées que chez les témoins. Chez la brebis également, cette fois-ci en association avec un traitement hormonal de synchronisation de l’oestrus et une insémination artificielle, la fécondité des brebis traitées, pour l’ensemble oestrus induit plus retours, est aussi très significativement supérieure à celle des brebis témoins (30 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises à la reproduction). Chez la chèvre, du fait de la forte demande existante pour une lutte en pleine contre-saison (avril à juillet), il est recommandé de faire subir un traitement lumineux (éclairement supplémentaire avec aube fixe et "flash" nocturne) pendant une période d’au moins 2 mois avant la pose de l’implant de mélatonine. Les boucs recoivent le même traitement&nbsp;; les femelles sont séparées de tout contact avec les mâles à partir de la pose de l’implant. La lutte naturelle se fait en introduisant les boucs traités parmi les femelles, de 35 à 70 jours après la pose de l’implant, de façon à bénéficier de "l’effet bouc". Dans ces conditions, la fertilité est voisine de celle observée en lutte naturelle pendant la saison sexuelle (supérieure à 80 %) et les fécondations ont lieu environ 10 jours après l’introduction des mâles. La prolificité est équivalente à celle observée en saison sexuelle. L’association de ce traitement avec un traitement progestatif classique de synchronisation hormonale des oestrus et avec l’insémination artificielle est en cours d’essai. Chez le bélier, l’insertion d’implants permet une avance de la croissance testiculaire et une amélioration de la production spermatique. Si l’on souhaite obtenir une activité spermatogénétique intense en pleine contre-saison, comme chez les mâles des centres d’IA, il est nécessaire de faire précéder la pose de l’implant d’une période de jours longs réels ou mimés par une heure d’éclairement nocturne. Un tel traitement stimule la croissance testiculaire, améliore le comportement sexuel, la production spermatique et augmente la fertilité après IA, par rapport aux béliers non traités. Il est également possible de faire subir aux béliers reproducteurs une alternance d’un mois de jours longs et d’un mois de jours courts, ce qui induit le maintien d’une activité spermatogénétique élevée et constante pendant plusieurs années. En bâtiment ouvert, sur des mâles laissés en photopériode naturelle, l’alternance d’un mois d’éclairement nocturne avec un mois d’implant de mélatonine permet d’aboutir aux mêmes résultats, la dépose de l’implant en fin de traitement devenant toutefois délicate. Chez le bouc, le même type d’alternance rapide entre jours longs et jours courts permet de maintenir une production spermatique élevée de bonne qualité pendant au moins trois années consécutives. Dans ces conditions, le nombre de doses de semence congelée produites est très supérieur chez les animaux traités par rapport aux animaux témoins (+41 à +69 %). La fertilité des chèvres inséminées artificiellement avec de telles doses n’est pas différente de celle des chèvres inséminées avec la semence des boucs témoins. Les implants de mélatonine Mélovine®, ont obtenu en 1995 l’autorisation de mise sur le marché.
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Gnanda, I. B., J. S. Zoundi, Aimé J. Nianogo, Christian Meyer, and O. Zono. "Test d’un complément minéral et azoté sur les paramètres de reproduction de la." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no. 4 (April 1, 2005): 257. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9920.

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L’étude a eu pour objet l’évaluation, au cours de deux périodes (période de saison sèche et période de saison pluvieuse), de l’impact d’une complémentation minérale assurant une couverture en phosphore, iode, cuivre, zinc et manganèse, en association avec un apport azoté, sur le taux d’avortement et sur d’autres paramètres de reproduction de 66 chèvres du Sahel burkinabé. Les quatre types de traitements alimentaires suivants ont été appliqués : pâturage naturel (Pn) seul ; Pn + complémentation minérale ; Pn + complémentation azotée ; et Pn + complémentation minérale et complémentation azotée. Les résultats de la période de saison sèche ont indiqué un effet significatif de la complémentation minérale et/ou azotée sur la réduction des avortements. Le traitement qui a combiné à la fois les complémentations minérale et azotée s’est révélé le plus efficace car aucun avortement n’a été observé chez les animaux qui en ont bénéficié. Parmi les chèvres ayant avorté au cours de cette saison, les primipares ont été les plus affectées (50 p. 100 des cas enregistrés). Aucun avortement n’a été enregistré durant la période de saison pluvieuse, traduisant ainsi l’inopportunité d’apporter aux chèvres gravides des compléments minéraux et azotés au cours de cette saison qui présente une offre alimentaire de pâturage suffisante en quantité et en qualité. Pendant cette saison, la fécondité des chèvres s’est accrue de plus 12,3 points (en pourcentage) par rapport à celle enregistrée au cours de la conduite de saison sèche. La supplémentation a permis en toutes saisons d’améliorer aussi les autres paramètres de reproduction : taux de fertilité, taux de mises bas, taux de fécondité et poids à la naissance.
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Achard, François, and Mogueza Chanono. "Mortalité et performances de reproduction chez le zébu Azaouak à la station de Toukounous, Niger (1986-1992)." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 50, no. 4 (April 1, 1997): 325–33. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9564.

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La mortalité et les performances de reproduction de zébus Azaouak ont été étudiées à partir des archives de la station de Toukounous au Niger. La mortalité a été relevée sur l'ensemble des animaux au cours des années 1986 à 1992. Les performances de reproduction ont été établies à partir de la carrière des 296 vaches présentes au 15 mai 1993, et nées entre 1976 et 1992. Le taux de mortalité globale moyen était de 4,9 %. Le taux de mortalité des jeunes de moins de 12 mois était de 8,5 %. Les vêlages étaient répartis régulièrement tout au long de l'année. L'âge moyen au premier vêlage (A1V) des génisses nées au cours de la période 1981-1990 a diminué de 1 354 + ou - 37 à 1 020 + ou - 30 jours, avec une moyenne de 1 108 + ou - 125,1 jours. L'intervalle moyen entre les vêlages (IV) des vaches nées de 1981 à 1988 a décru de 432 + ou - 33 à 362 + ou - 67 jours, avec une moyenne de 424,4 + ou - 87,9 jours. Le mois, l'année de naissance et le poids à 18 mois avaient un effet significatif (P < 0,0001) sur l'A1V, alors que seul le rang de vêlage avait un effet significatif sur l'IV (P < 0,0001). Le taux de fécondité s'est élevé, en moyenne, à 78 % pour la période 1987 à 1992. L'amélioration des paramètres de reproduction a eu lieu à partir de 1986, c'est-à-dire au moment où la modification du système d'élevage, initiée au moment de la sécheresse de 1984, en particulier la diminution de la charge sur le pâturage, a commencé à porter ses fruits.
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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Guille-Escuret, Georges. "Cannibalisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.119.

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Le terme cannibalisme, issu de la découverte par Christophe Colomb des Canibs antillais (les Caraïbes), cristallise la réunion de deux phobies millénaires au sein de la civilisation occidentale : d’une part, le refus politique par la Grèce antique de l’allélophagie (se manger les uns les autres), incompatible avec la cité au même titre que la société féminine des Amazones, et, d’autre part, la répulsion mystique que l’anthropophagie inspire au monothéisme, par la rémanence trouble d’un caractère sacré de la chair humaine. Dès lors, la notion unit deux « bestialités » en une dépréciation ultime de l’exotisme que, malgré un essai rebelle et lumineux de Montaigne, la science de l’homme subira en pensant a priori le cannibalisme sous forme de crime contre l’humanisme, à travers trois phases : l’accusation, tant que l’ethnologie s’associe au colonialisme, puis le silence, après la Première Guerre mondiale, et enfin la disculpation, voire une dénégation « faute de preuves », depuis le dernier quart du XXe siècle. Cela posé, au-delà du défi permanent lancé à une sérénité scientifique que l’anthropologie se devrait d’acquérir face à tout objet de réflexion, le thème du cannibalisme contient une multitude de questions d’autant plus intéressantes qu’elles sont demeurées en friche pendant que « le reste de l’ethnologie » affinait son élaboration. Toutes les sociétés pensent spontanément l’hypothèse d’un cannibalisme, ne serait-ce que pour en commenter l’indécence : par exemple, en tant qu’inceste alimentaire (Polynésie, Micronésie). Certaines ont pratiqué une anthropophagie médicale non cannibale, en ce sens que le traitement des organes destinés à une absorption n’entretient aucun rapport avec l’identité de leur porteur (Europe, Chine), ou bien que le prélèvement partiel sur un parent n’implique pas sa mort (Chine). Il arrive, cependant, que l’existence d’une sorcellerie utilisant régulièrement le corps humain s’étende par moments à une fébrilité guerrière (Afrique centrale et occidentale), intégrant ainsi un constat général : la pratique culturellement assumée du cannibalisme « clignote » le plus souvent sur la planète comme un phénomène inconstant, ou selon le mot de Claude Lévi-Strauss, « labile ». Plus précisément, le sentiment d’une fréquence à long terme dans de grandes aires (Mélanésie, Amazonie), ou certains types d’environnements (la forêt tropicale en tête), voile une instabilité de la pratique chez les peuples. Les exceptions éventuelles correspondent non à des modes de vie présumés « sauvages » ou « primitifs », mais à des peuples marqués au contraire par des hiérarchies instituées : en Amazonie et en Amérique centrale, la consommation de l’ennemi imprégna si nettement certaines cosmogonies (Tupi-Guaranis, Caraïbes, Nahuas) qu’elle s’y fixa sur une longue durée. Le rapport prédateur/proie y était ressenti à travers une circularité où les groupes échangent continuellement les rôles : l’affirmation de la parité chez les guerriers s’accorde à la stratification sociale, dans un schéma analogue à la conjonction du chevaleresque et de l'aristocratique chez les Occidentaux. Les Bataks de Sumatra, dont l’anthropophagie fut signalée sur sept siècles, constituent un cas limite différent : punitive, elle s’applique aussi bien aux membres de la communauté (cannibalisme dit « juridique ») qu'aux ennemis. Autre point remarquable : si l'on considère les grandes zones culturelles de la planète, l'exocannibalisme (c'est-à-dire, la consommation alimentaire de l'ennemi) ne couvre jamais, fut-ce provisoirement, la totalité de l'espace habité, loin s'en faut. D'une part, il existe toujours des groupes qui la rejettent parmi des voisins qui s'y adonnent. D'autre part, on trouve régulièrement la présence de deux usages assortis : l'endocannibalisme funéraire sur le corps du parent défunt, voire spécialisé sur les os (Amazonie), et la chasse aux têtes où le trophée se rapporte systématiquement à un seuil décisif du cycle vital (naissance, mariage, cérémonie agraire de fécondité). Les trois orientations surgissent dans les mêmes régions, mais s'assemblent rarement. La conjonction sur la chair humaine des anthropophagies guerrière et funéraire émerge ponctuellement en Amazonie et en Nouvelle-Guinée, où elle singularise une population par rapport aux autres. L'incompatibilité se révèle, certes, moins tranchée entre exocannibalisme et chasse aux têtes (Océanie), d'autant que le rituel d'adoption sur le trophée prévoit habituellement une absorption infime à un instant déterminé de son déroulement. Cela dit, chaque fois que ces deux opérations se combinent, la prépondérance de l'une d'elles s'affirme clairement aux dépens de l'autre. Enfin, entre endocannibalisme et chasse aux têtes, aucun compromis n'affleure. Sous le foisonnement des enregistrements d'une « prédation » à l'encontre du congénère, les interprétations globales ont confirmé le contrecoup d'une hantise idéologique par un antagonisme grossier des positions défendues : un matérialisme ultra-rudimentaire soutient la cause nutritive, malgré d'innombrables objections, en miroir d'aperçus psychologiques qui se contentaient jadis de rétorquer un désir de vengeance, ou de s'approprier la force de l'ennemi, et qui, aujourd'hui, défendent les impératifs de la faculté symbolique. Chacune de ces tendances persiste uniquement en exploitant les insuffisances de la vision adverse, ce qui masque une inaptitude à décrypter la logique des rapports sociaux inférés. Une troisième attitude souligne depuis le XVIIIe siècle la difficulté de protéger la rationalité devant l'aversion : le déni du fait, suivi d'une disculpation « faute de preuves », au nom de la malveillance des témoins (colons, soldats, etc.), opération qui élude la pertinence de « l'acte d'accusation » occidental. Là encore, cette vision rencontre un négatif : le panachage débridé de tous les cas enregistrés, y compris des anecdotes « modernes », en vue de ramener le problème à une pulsion abjecte. L'analogie entre un acte individuel d'anthropophagie dans une société qui la maudit et une coutume exotique est évidemment aussi absurde qu'odieuse. Pourtant, sur un mode moins spectaculaire, des récurrences sociologiques existent. Elles sont particulièrement prononcées dans des sociétés guerrières mais acéphales, qui reposent sur une économie horticole, forestière (Amazonie, Afrique, Asie du Sud-Est) ou insulaire (Océanie). Sous couvert d'une loi du talion d'où ressort un statut d'égalité jusque dans la relation prédateur/proie, et qui réclame que tout meurtre et toute consommation soit compensée, le cannibalisme habite les combats et participe souvent à une limitation de leurs dévastations en dissuadant les vainqueurs de pousser leur avantage. Des paix ont ainsi été conclues par le cadeau d'un membre du groupe avantagé aux adversaires pénalisés par l'affrontement (Nouvelles-Hébrides) : le repas consécutif scelle la fin des hostilités. Il arrive, cependant, que le cannibalisme se débride : il témoigne alors d'une crise grave et les Européens ont rarement compris que leur arrivée « tambour battant » avait décuplé par divers biais les violences auxquelles ils assistaient. La bestialité alimentaire qui les scandalisait, dans laquelle ils devinaient une pré-histoire, était en réalité toujours imprégnée par une lourde crise historique. En contraste, il s'avère plus aisé de cerner la prohibition intransigeante de l'anthropophagie guerrière qui s'étend continuellement en tache d'huile. D'abord, parmi les sociétés centrées sur le traitement d'un bétail, la domestication des animaux entraînant peu à peu une modification parallèle des rapports entre les hommes, à commencer par les étrangers, en y insinuant la perspective d'un assujettissement durable. L'ennemi quitte la scène de la chasse et les proies se transforment en troupeau. Chez les cannibales, le scénario majoritaire place le captif devant une alternative : être assimilé physiquement (repas), ou socialement (adoption). Chez les éleveurs, le choix tend à disparaître, et une gradation de l'asservissement semble s'y substituer. À un autre étage, l'interdit alimentaire se cristallise sous l'autorité centralisée de sociétés étatiques qui revendiquent une supériorité politique et culturelle, en dénigrant l'infériorité des modes de vie différents : en Europe et en Orient, mais aussi chez les Incas, ou à Hawaï, le refus de l'anthropophagie se soude à la sensation d'un rôle souverain qui rejette un principe de contigüité essentielle entre les peuples. En somme, il existe une multitude de motifs susceptibles de valider la consommation du congénère, alors qu'il n’y en a qu’un pour asseoir durablement la proscription de cette pratique : la domination. Un préjugé occidental tenace discerne une humiliation indubitable dans le fait de se repaître du combattant terrassé ou capturé, alors que, justement, elle n'effleure pas la plupart des cannibales. Montaigne a superbement démenti l'intuition et conclut par cette formule : « il est tué, non pas vaincu ». Inversement, celui qui se proclame civilisé, tout en accablant et opprimant « pour leur bien » les arriérés, primitifs ou barbares, ne tolère pas l'idée de les manger : ne subodore-t-il pas dans cette fusion un dédit de ses prétentions à rompre avec un passé qui perdure en l'autre? Pour leur part, lorsque les Fidjiens souhaitaient insulter la mémoire d'un homme singulièrement détesté, ils laissaient sa dépouille sur place après l'avoir terrassé, signifiant par là qu'ils ne daigneraient pas s'en nourrir.
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Singleton, Michael. "Culte des ancêtres." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.092.

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Les plus observateurs de la première génération de missionnaires, de militaires et de marchands européens à avoir sillonné l’Afrique des villages avaient souvent remarqué qu’à proximité de la maisonnée tôt le matin leur vénérable hôte versait dans un tesson de canari, parfois logé à l’intérieur d’un modeste édicule, un peu de bière ou y laissait un morceau de viande tout en s’adressant respectueusement à un interlocuteur invisible. La plupart de ces ethnographes amateurs de la première heure ont automatiquement conclu qu’il s’agissait d’un rite d’offrande sacrificielle accompli par un prêtre sur l’autel d’un petit temple où étaient localisés des esprits d’ancêtres (qu’on distinguait des purs esprits ancestraux). A leurs yeux judéo-chrétiens et gréco-latins, ce culte répondait à une religiosité primitive axée autour de la croyance dans la survie (immatérielle) des âmes (immortelles) qui, implorées en prière par les vivants, pouvaient, grâce à Dieu, venir en aide aux leurs. The medium is the message En inventoriant et analysant ainsi le phénomène en des termes sacrés on ne pouvait pas tomber plus mal ou loin d’une plaque phénoménologique qu’en l’absence in situ de la dichotomie occidentale entre le naturel et le surnaturel, on ne saurait même pas décrire comme « profane ». Emportés par des préjugés ethnocentriques peu problématisés, même des anthropologues occidentaux ou occidentalisés (mais y en a-t-il d’autres ?), ont désigné comme « le culte religieux des esprits ancestraux » une philosophie et pratique indigènes qui, au ras des pâquerettes phénoménologiques, ne représentaient que l’expression conceptuelle et cérémonielle des rapports intergénérationnels tels que vécus dans un certain mode historique de (re)production agricole. Préprogrammés par leur héritage chrétien, même s’ils n’y croyaient plus trop, les premiers observateurs occidentaux de la scène africaine se sont sentis obligés d’y localiser une sphère du sacré et du religieux bien distincte d’autres domaines clôturés par leur culture d’origine dont, entre autres, l’économique, le social ou le politique. Je parle des seuls Européens à l’affut savant et non sectaire des traits univoques d’une religiosité universelle qu’ils estimaient relever d’une nature religieuse censée être commune à tous les hommes. Car il faut passer sous le silence qu’ils méritent les Occidentaux qui, en laïques rabiques ou croyants fondamentalistes traitaient ce qu’ils voyaient de stupidités sauvages voire de superstitions sataniques. Néanmoins, faisons écho du meilleur des ethnographes ecclésiastiques qui ont cru bon de voir dans le phénomène des relents soit d’une Révélation Primitive (Uroffenbarung) soit des jalons vers la vraie Foi. Car en filigrane dans le mânisme (un terme savant renvoyant aux mânes des foyers romains) ils pensaient pouvoir lire la croyance en le monothéisme et en l’immortalité individuelle ainsi que le pendant de l’intercession médiatrice entre les Saints voire des Ames du Purgatoire et Dieu – autant de dogmes du XIXe siècle auxquels désormais peu de Chrétiens critiques souscrivent et qui, de toute évidence ethnographique n’avaient aucun équivalent indigène. L’anthropologie n’est rien si ce n’est une topologie : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, d’un point de vue topographique, le lieu du phénomène qui nous préoccupe n’est ni religieux ni théologique dans le sens occidental de ces termes, mais tout simplement et fondamentalement gérontologique (ce qui ne veut pas dire « gériatrique » !). En outre, son langage et sa logique relèvent foncièrement de facteurs chronologiques. A partir des années 1950, je me suis retrouvé en Afrique venant du premier Monde à subir les conséquences sociétales d’un renversement radical de vapeur chronologique. Depuis l’avènement de la Modernité occidentale les acquis d’un Passé censé absolument parfait avaient perdu leur portée paradigmatique pour être remplacés par l’espoir d’inédits à venir – porté par les résultats prometteurs d’une croissance exponentielle de la maitrise technoscientifique des choses. Au Nord les jeunes prenant toujours davantage de place et de pouvoir, les vieillissants deviennent vite redondants et les vieux non seulement subissent une crise d’identité mais font problème sociétal. C’est dire que dans le premier village africain où en 1969 je me suis trouvé en « prêtre paysan » chez les WaKonongo de la Tanzanie profonde j’avais d’abord eu mal à encaisser la déférence obséquieuse des jeunes et des femmes à l’égard de ce qui me paraissait la prépotence prétentieuse des vieux. Les aînés non seulement occupaient le devant de la scène mais se mettaient en avant. Toujours écoutés avec respect et jamais ouvertement contredits lors des palabres villageois, ils étaient aussi les premiers et les mieux servis lors des repas et des beuveries. Un exemple parmi mille : en haranguant les jeunes mariés lors de leurs noces il n’était jamais question de leur bonheur mais de leurs devoirs à l’égard de leurs vieux parents. Mais j’allais vite me rendre compte que sans le savoir-faire matériel, le bon sens moral et la sagesse « métaphysique » des aînés, nous les jeunes et les femmes de notre village vaguement socialiste (ujamaa) nous ne serions pas en sortis vivants. Les vieux savaient où se trouvaient les bonnes terres et où se terrait le gibier ; ils avaient vécu les joies et les peines de la vie lignagère (des naissances et des funérailles, des bonnes et des mauvaises récoltes, des périodes paisibles mais aussi des événements stressants) et, sur le point de (re)partir au village ancestral tout proche (de rejoindre le Ciel pour y contempler Dieu pour l’Eternité il n’avait jamais été question !) ils étaient bien placés pour négocier un bon prix pour l’usufruit des ressources vitales (la pluie et le gibier, la fertilité des champs et la fécondité des femmes) avec leurs nus propriétaires ancestraux. En un mot : plus on vieillit dans ce genre de lieu villageois, plus grandit son utilité publique. Si de gérontocratie il s’agit c’est à base d’un rapport d’autorité reconnu volontiers comme réciproquement rentable puisque dans l’intérêt darwinien de la survie collective et aucunement pour euphémiser une relation de pouvoir injustement aliénant. La dichotomie entre dominant et dominé(e) est l’exception à la règle d’une vie humaine normalement faite d’asymétries non seulement acceptées mais acceptables aux intéressé(e)s. Les WaKonongo ne rendaient pas un culte à leurs ancêtres, ils survivaient en fonction d’un Passé (personnifié ou « fait personne » dans les ainés et les aïeux) qui avait fait ses preuves. Pour être on ne saurait plus clair : entre offrir respectueusement les premières calebasses de bière aux seniors présents à une fête pour qu’ils ne rouspètent pas et verser quelques gouttes du même breuvage dans un tesson pour amadouer un ancêtre mal luné et fauteur de troubles et qu’on a fait revenir du village ancestral pour l’avoir à portée de main, n’existe qu’une différence de degré formel et aucunement de nature fondamentale. Dans les deux cas il s’agit d’un seul et même rapport intergénérationnel s’exprimant de manière quelque peu cérémonieuse par des gestes de simple politesse conventionnelle et aucunement d’une relation qui de purement profane se transformerait en un rite religieux et profondément sacré. Pour un topologue, le non-lieu est tout aussi éloquent que le lieu. Dans leurs modestes bandes, les Pygmées vivent entièrement dans le présent et dans l’intergénérationnel acceptent tout au plus de profiter des compétences effectives d’un des leurs. Il ne faut pas s’étonner qu’on n’ait trouvé chez eux la moindre trace d’un quelconque « culte des ancêtres ». Cultivant sur brûlis, allant toujours de l’avant de clairière abandonnée en clairière défrichée les WaKonongo, voyageant légers en d’authentiques nomades « oubliaient » leurs morts derrière eux là où des villageois sédentaires (à commencer par les premiers de l’Anatolie) les avaient toujours lourdement à demeure (ensevelis parfois dans le sous-sol des maisons). Le passage d’un lieu à un lieu tout autre parle aussi. Quand le savoir commence à passer sérieusement à la génération montante celle-ci revendique sa part du pouvoir et de l’avoir monopolisés jusqu’alors par la sortante. En l’absence d’un système de sécurité sociale dépassant la solidarité intergénérationnelle du lignage cette transition transforme souvent la portée intégratrice de la gérontocratie en une structure pathogène. Aigris et inquiets par cette évolution, les vieux que j’ai connu au milieu des années 1980 dans des villages congolais, de bons et utiles « sorciers » s’étaient métamorphosés en vampires anthophages. Dans des contextes urbains des pays où l’Etat est faible et la Famille par nécessité forte, l’enracinement empirique du phénomène bien visible au point zéro du petit village d’agriculteurs sédentaires, se trouve parfois masqué par des expressions fascinantes (tels que, justement, les ancêtres superbement masqués que j’ai côtoyé chez les Yoruba du Nigeria) ou à l’occasion folkloriques – je pense aux Grecs qui vont pique-niquer d’un dimanche sur les tombes familiales ou aux vieillards que j’ai vu en Ethiopie terminant leur vie au milieu des monuments aux morts des cimetières. Mais la raison d’être du phénomène reste familial et ne relève pas (du moins pas dans sa version initiale) d’une rationalité qui serait centrée « religieusement » sur des prétendues réalités onto-théologiques qui auraient pour nom Dieu, les esprits, les âmes. Enfin, sur fond d’une description réaliste mais globale du religieux, deux schémas pourraient nous aider à bien situer l’identité intentionnelle des différents interlocuteurs ancestraux. En partant du latin ligare ou (re)lier, le religieux en tant que le fait de se retrouver bien obligé d’interagir avec des interlocuteurs autres que purement humains (selon le vécu et le conçu local de l’humain), a lieu entre l’a-religieux du non rapport (donnant-donnant) ou du rapport à sens unique (le don pur et simple) et l’irréligieux (le « Non ! » - entre autre du libéralisme contractuel - à tout rapport qui ne me rapporte pas tout). Si le gabarit des interlocuteurs aussi bien humains que supra-humains varie c’est que la taille des enjeux dont ils sont l’expression symbolique (« sacramentaires » serait mieux puisqu’une efficacité ex opere operato y est engagée) va du local au global. Quand le réel est intra-lignager (maladie d’enfants, infertilité des femmes dans le clan) la solution symbolique sera négociée avec l’un ou l’autre aïeul tenu pour responsable. Par contre, quand le signifié (sécheresse, pandémie) affecte indistinctement tous les membres de la communauté, le remède doit être trouvé auprès des personnifications plus conséquentes. Ces phénomènes faits tout simplement « personnes » (i.e. dotés du strict minimum en termes de compréhension et de volonté requis pour interagir) avaient été identifiés autrefois avec le « dieu de la pluie » ou « l’esprit de la variole » mais mal puisque les épaisseurs ethnographiques parlaient ni de religion ou de théologie ni d’opposition entre matière et esprit, corps et âme, Terre et Ciel. Une communauté villageoise est fondamentalement faite de groupes lignagers – représentés par les triangles. En cas de malheurs imprévus (en religiosité « primitive » il est rarement question de bonheur attendu !) l’aîné du clan devinera qui en est responsable (un sorcier, un ancêtre ou « dieu » - nom de code personnalisé pour la malchance inexplicable). Il prendra ensuite les dispositions s’imposent –le cas échéant relocalisant à domicile un aïeul mauvais coucheur. Leurs ancêtres n’étant pas concernés, les patriarches de lignages voisins se montreront tout au plus sympathiques. La ligne du milieu représente le pouvoir ou mieux l’autorité du conseil informel des notables. Si, en haut de la pyramide, le chef figure en pointillé c’est qu’il n’a aucun rôle proprement politique mais fonctionne comme médiateur entre les villageois et les nus propriétaires ancestraux en vue de l’usufruit collectif de leurs ressources vitales (en particulier la pluie). En invoquant ses ancêtres, il remédiera aussi à des problèmes affectant tout le monde (la sécheresse, une épidémie, des querelles claniques, menace ennemi). En partant de l’étymologie ligare ou « lier » j’entends par « être religieux » le fait de se (re)trouver obligé en commun à interagir de manière cérémonielle mais asymétrique, avec des interlocuteurs à l’identité plus qu’humain (tel que défini selon la logique locale), afin de satisfaire des intérêts réciproques et pas d’alimenter la curiosité intellectuelle, alors la spirale représente le réseau des rapports proprement religieux. Dans ce sens on peut penser que les vivants villageois se comportent « religieusement » avec les morts vivants du lignage ou de l’ensemble ethnique. Autour de la ligne médiane ont lieu les relations entre hommes, elles aussi à la limite religieuses – délimitées, à droite, par l’a-religieux de l’étranger vite devenu l’ennemi à qui on ne doit rien et qui peut tout nous prendre, et, à gauche, par l’irréligieux de l’adversaire du dedans tel que le sorcier parmi les vôtres qui vous en veut à mort. En bas, il y a le monde dit par l’Occident, animal, végétal et minéral mais qui fait partie intégrante de la religion animiste. En haut se trouve un premier cercle d’interlocuteurs religieux ceux impliqués dans des affaires claniques. Plus haut, constellant l’ultime horizon religieux, on rencontre des interlocuteurs personnifiant des enjeux globaux – la pluie, le gibier, des pandémies… Logiquement, puisqu’elle n’est pas négociable, les Africains ont localisé hors toute réciprocité religieuse, une figure des plus insaisissables – de nouveau mal décrit comme deus otiosus puisqu’elle n’a rien de théologique et n’est pas tant inoccupé que peu préoccupé par le sort humain. Trois diapositives illustrent les trois types d’interlocuteurs : 1. Des édicules pour fixer à côté de la maisonnée des ancêtres lignagers et faciliter les échanges intéressés avec eux ; 2. Un tombeau royal associé grâce à la houe cérémoniale à la pluie ; 3. Un « temple » à la croisée des chemins en brousse où siège le Seigneur de la Forêt et les Animaux.

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