Статті в журналах з теми "Popularité des données"

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Minon, Sophie. "De Babylone à l’Occident méditerranéen : le nom d’homme hellénisé sous la forme Ζώπυρος". Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, № 60 (24 лютого 2020): 225–38. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2020.197.

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Анотація:
En amical hommage à Rudolf Wachter, ces quelques réflexions ont pour point de départ la base Zωπυρ°, créatrice d’anthroponymes fort à la mode aux époques tardo-hellénistique et impériale : au total, près de mille individus répertoriés dans la base de données en ligne lgpn2 du Lexicon of Greek Personal Names d’Oxford,1 qui portent en majorité le nom masculin Ζώπυρος (719), au féminin, Ζωπύρᾱ (65x,2 sans attestation de l’équivalent ionien *Ζωπύρη), Ζωπυρίων venant en deuxième en terme de fréquence (100+, ≥ 4a).3 Il s’agira de tenter d’élucider quelques-unes des motivations de la popularité du premier de ces noms.
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Lajeunesse1, Marcel. "Le livre religieux au Québec, 1968-2007 : analyse des données de l’édition." Études d’histoire religieuse 76 (October 20, 2010): 27–42. http://dx.doi.org/10.7202/044758ar.

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Анотація:
Par la mise en place en 1968 du dépôt légal et la parution de la Bibliographie du Québec, la Bibliothèque nationale du Québec fournissait, sur l’édition en général et sur le livre religieux en particulier, des données fiables. Cette étude veut montrer l’évolution du livre religieux pendant quatre décennies, soit de 1968 à 2007. Encore élevée au tournant des années 1970, l’édition religieuse subit au cours de la décennie 1970 une crise considérable. S’ajustant aux nouvelles réalités, tissant des liens avec les sciences humaines, profitant de la popularité du pape Jean-Paul II, l’édition religieuse amorce dans les années 1980 un redressement qui s’est avéré durable. Cette étude vise aussi à saisir le phénomène de l’édition religieuse en relation avec l’ensemble de l’édition de livres au Québec et à dégager les caractéristiques de ce type d’imprimés.
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BERNARD, Paul. "Stratification sociométrique et réseaux sociaux." Sociologie et sociétés 5, no. 1 (September 30, 2002): 127–50. http://dx.doi.org/10.7202/001048ar.

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Résumé L'auteur utilise des données sociométriques sur des étudiants du secondaire pour montrer que l'on ne peut étudier adéquatement les relations sociales d'un groupe au moyen de modèles par catégories, et qu'il faut au contraire utiliser des modèles de réseaux sociaux. Prenant comme exemple la notion d'inégalité sociale, il montre que les distributions de popularité sont trompeuses, et qu'il faut, pour définir une réelle hiérarchie des relations sociales, considérer en détails comment ces dernières s'enclenchent les unes dans les autres et forment des chaînes. Il montre enfin comment de telles chaînes rendent partiellement compte de la perception que les individus ont de la stratification au sein de leur propre système social.
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Blais, André, Neil Nevitte, Elisabeth Gidengil, Henry Brady, and Richard Johnston. "L’élection fédérale de 1993 : le comportement électoral des Québécois." Revue québécoise de science politique, no. 27 (December 5, 2008): 15–49. http://dx.doi.org/10.7202/040369ar.

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RésuméL’article examine la dynamique de la campagne ainsi que les facteurs qui ont influencé le vote chez trois blocs d’électeurs : les non-francophones, les francophones souverainistes et les francophones non souverainistes. L’analyse se fonde sur les données recueillies dans le cadre de l’Étude sur l’élection canadienne de 1993. On montre que la raison première du succès du Bloc québécois réside dans l’appui indéfectible que lui ont accordé les souverainistes. Le Bloc a également réussi à obtenir l’appui d’une fraction des non souverainistes les plus nationalistes, des jeunes qui étaient insatisfaits des partis traditionnels et de ceux dont la situation économique s’était détériorée. Finalement, le Bloc a profité de la popularité personnelle de Lucien Bouchard.
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Lapierre-Adamcyk, Évelyne. "Les aspirations des québécois en matière de fécondité en 1980." Cahiers québécois de démographie 10, no. 2 (October 27, 2008): 171–88. http://dx.doi.org/10.7202/600849ar.

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RÉSUMÉ L’auteur présente les résultats d’un sondage réalisé en octobre 1980 qui visait à saisir les pronostics des répondants quant au nombre d’enfants qu’ils auront au cours de leur vie. De ces données se dégagent les conclusions suivantes: - les promotions de mariages d’après 1965 n’auront pas suffisamment d’enfants pour assurer le renouvellement des générations; - la famille de 2 enfants jouit d’une grande popularité; - les prévisions faites par les répondants qui se sont mariés après 1970 sont empreintes d’une grande incertitude; - l’intensité avec laquelle la fécondité prévue s’est réduite entre 1971 et 1976 semble en voie de s’atténuer; on ne peut toutefois prendre pour acquis que les prévisions de 1980 vont se réaliser, bien au contraire.
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Haldimann, Lucas, Marieke Heers, and Patrick Rérat. "Jeunesse (non) mobile? Les facteurs influençant la mobilité temporaire des jeunes adultes suisses." Géo-Regards 13, no. 1 (2020): 103–30. http://dx.doi.org/10.33055/georegards.2020.013.01.103.

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Les mobilités temporaires, à but éducatif, professionnel ou culturel, gagnent en popularité depuis une vingtaine d’années. Les études sur le sujet se sont principalement concentrées sur les étudiants universitaires, négligeant ainsi une grande partie des jeunes. Cet article comble cette lacune en analysant une base de données importante de jeunes Suisses afin de mesurer la prévalence des mobilités temporaires. Il recourt à une approche inspirée du parcours de vie ainsi qu’à des dimensions psychologiques afin de comprendre les facteurs influençant la propension à la mobilité temporaire. Différents critères de sélectivité sont identifiés, tels que la classe sociale et le cursus éducationnel, mais aussi le genre, l’entourage, les caractéristiques psychologiques, ainsi que la constitution d’un capital de mobilité, représentant l’accumulation des précédentes expériences de mobilité.
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Desiateryk, Sofiia, Minh T. Do, Sarah Zutrauen, Ze Wang, Ithayavani Iynkkaran, Lina Ghandour, Steven R. McFaull, Greg Butler, James Cheesman, and Andre Champagne. "Caractéristiques des traumatismes causés par l’utilisation à l’extérieur d’une trottinette motorisée : analyse des données de la plate-forme électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT)." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 42, no. 10 (October 2022): 507–12. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.42.10.05f.

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Introduction L’utilisation des trottinettes motorisées gagne en popularité au Canada comme ailleurs. Cette étude vise à résumer les caractéristiques des traumatismes liés à l’utilisation des trottinettes motorisées selon les données de la plate-forme électroniquedu Syst ème canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT) et à en analyser les tendances. L’eSCHIRPT recueille des renseignements sur l’événement ayant entraîné le traumatisme et des données cliniques sur le traitement (la partie du corps touchée, la nature et l’intentionnalité du traumatisme ainsi que le traitement administré) auprès de 11 hôpitaux pédiatriques et de 9 hôpitaux généraux du Canada. Résultats Une recherche en texte libre à l’aide de mots-clés a permis de relever 523 cas de traumatismes liés à l’utilisation d’une trottinette motorisée entre janvier 2012 et décembre 2019. La plupart des traumatismes signalés concernaient des hommes (62,7 %). Le traumatisme le plus fréquent était une fracture ou une luxation (36,9 %) et 14,3 % de l’ensemble des patients ont été admis à l’hôpital. Une régression Joinpoint a montré une augmentation statistiquement significative des traumatismes liés à l’utilisation d’une trottinette motorisée entre 2012 et 2017 (variation annuelle de 18,4 %). Conclusion Les résultats de notre étude indiquent qu’il faut poursuivre les efforts de prévention et améliorer les messages éducatifs sur la conduite sécuritaire et l’importance de l’utilisation d’un équipement de protection pour prévenir les traumatismes chez les utilisateurs.
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Kennepohl, Stephan. "VALIDITÉ ET CRÉDIBILITÉ DANS LE CONTEXTE DE L’EXPERTISE EN NEUROPSYCHOLOGIE CLINIQUE." Revue québécoise de psychologie 39, no. 3 (March 21, 2019): 51–74. http://dx.doi.org/10.7202/1058184ar.

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Au cours des dernières décennies, une multitude de tests et d’indices ont été développés pour tenter de détecter la non-validité des résultats neuropsychologiques. Cependant, la prolifération et la popularité de ces mesures ont contribué à la perception qu’il est dorénavant possible de les utiliser pour identifier la simulation des troubles cognitifs (malingering). Dans cet article, un cadre conceptuel est présenté pour tenter de favoriser une meilleure compréhension des notions sous-jacentes et permettre une meilleure interprétation de la non-validité en expertise. Selon la présente conceptualisation, il existe deux étapes distinctes : la première consiste à discerner la non-validité des données à l’aide de méthodes psychométriques, notamment les tests de validité de performance (TVP). La deuxième requiert une décision quant à la crédibilité du tableau clinique, incluant un jugement quant à la cohérence de l’ensemble des informations cliniques. C’est seulement dans le contexte de certaines incohérences indéniables qu’il serait possible d’avancer une opinion évoquant l’amplification des problèmes cognitifs.
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Lemay, Isabelle, and Daniel Tremblay. "Les mesures financières hors normes – La profession comptable pourrait bien détenir la solution." Revue Organisations & territoires 26, no. 1-2 (September 1, 2017): 205–23. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v26i1-2.209.

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Les mesures financières hors normes que l’on retrouve en marge des états financiers et qui ne sont donc ni régies par la normalisation comptable, ni couvertes par l’audit indépendant jouissent depuis plusieurs années d’une popularité grandissante. L’investisseur moyen ne pouvant faire la différence entre les données tirées des états financiers audités par des experts-comptables indépendants et toutes les autres informations rendues publiques par les directions d’entités et les médias, il nous apparaît que la normalisation comptable devrait être plus proactive; notamment en améliorant la présentation des états financiers traditionnels de telle sorte à faire ressortir les différents éléments recherchés par les utilisateurs à travers ces mesures alternatives. Il nous semble évident qu’une présentation plus standardisée favorisera la comparabilité d’une entité à l’autre, mais aussi d’une période à l’autre. La profession comptable pourrait ainsi contribuer à limiter les comportements opportunistes de certains dirigeants et s’assurerait de remplir sa mission première, soit la protection du public.
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Meyer, Jean-Christophe. "«Uns Uwe», héros sportif médiatique sans hybris de la RFA." Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande 44, no. 4 (2012): 455–68. http://dx.doi.org/10.3406/reval.2012.6254.

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Célébré somme toute assez discrètement, le 75e anniversaire d’Uwe Seeler n’aura été qu’une occasion parmi beaucoup d’autres de mesurer son incroyable popularité. Sa carrière de champion (1954-1972) couvre non seulement les années allant du «miracle économique» allemand aux débuts de l’Ostpolitik, mais en outre elle correspond aux deux décennies qui virent la télévision (publique) s’imposer comme la principale fabrique des héros sportifs (médiatiques). En combinant l’analyse sémiologique élémentaire d’une photo célébrissime et plus qu’éloquente du champion, celle réalisée par Sven Simon lors de la finale de Coupe du monde perdue à Wembley en 1966, le recensement de la presse (sportive) de l’époque, l’étude de données quantitatives recueillies au DRA (Archives de la télévision ouest-allemande) et celle d’un entretien mené avec Uwe Seeler en juillet 2010, nous tenterons de mettre en évidence les principaux ressorts d’une identification populaire à un champion dont la puissance et la pérennité n’ont que très peu d’égales dans l’histoire du sport.
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Spinney, Jamie E. L. "Aerobic Activity Preferences among Older Canadians: A Time Use Perspective." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 32, no. 4 (October 9, 2013): 443–51. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980813000433.

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RÉSUMÉUne population physiquement active jouit de nombreux avantages pour la santé. Cette étude visait à découvrir les préférences de l’activité aérobie chez les Canadiens âgés. Quatre cycles de données indiquant l’usage national représentatif de temps ont été fusionnées avec des informations sur la dépense d’énergie pour déterminer les taux de participation et le temps consacré en dix activités aérobiques les plus fréquemment rapportées. Les activités préférés sont dominées par les tâches ménagères (15% à 30%, la participation d’environ deux heures par jour), la marche de loisirs (15% a 30%, la parti-cipation d’environ une heure par jour), et le transport actif (généralement moins de 5% de participation pendant moins de trente minutes par jour). Bien que plusieurs modifications ont été révelées dans les préferences de Canadiens plus âgés pour les activités aérobiques au cours des trois dernières décennies, la prévalence de tâches domestiques vise à l’importance des politiques qui soutiennent que les Canadiens plus âgés resteront dans leurs maisons, alors que la popularité de la marche suggère que le potentiel de rester « piétonnier » doit être pris en compte dans la conception des quartiers.
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Jean, Éric. "L' analyse factorielle et son utilisation dans l’examen des phénomènes sociocomportementaux : quelques clarifications méthodologiques." Revue Organisations & territoires 26, no. 1-2 (September 1, 2017): 145–49. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v26i1-2.204.

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Parmi les diverses méthodes d’analyse des données, l’analyse factorielle a reçu une attention particulière de la part des chercheurs de plusieurs disciplines scientifiques. L’avènement des logiciels statistiques conviviaux permettant de procéder aisément à certaines analyses, par exemple, la validation de construit d’un instrument psychométrique, peut en partie expliquer cette popularité. Il s’avère toutefois que cette convivialité peut dans certains cas favoriser une utilisation inadéquate de l’analyse factorielle et que le choix des méthodes utilisées a peu évolué, malgré l’amélioration croissante des outils disponibles. L’objectif du présent article, qui ne prétend pas livrer une analyse exhaustive des considérations techniques relatives à ce type d’analyse, consiste à apporter quelques précisions permettant de prendre des décisions éclairées lorsque le choix d’une analyse factorielle est envisagé par un chercheur ou un étudiant-chercheur. Afin de guider la réflexion, une question précise est posée : est-il possible de faire une rotation oblique lors d’une analyse en composante principale? La réponse à cette question nécessite d’abord de distinguer certains concepts liés à l’analyse factorielle pour ensuite proposer quelques éléments de réponse.
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Mongeau, Jaël, Ghyslaine Neill, and Céline Le Bourdais. "Effet de la précarité économique sur la formation d’une première union au Canada." Articles 30, no. 1 (March 25, 2004): 3–28. http://dx.doi.org/10.7202/010297ar.

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RÉSUMÉ Deux thèses ont été avancées pour expliquer la baisse de popularité du mariage dans bon nombre de pays occidentaux. Becker soutient que le travail rémunéré des femmes aurait diminué l'attrait du mariage, en réduisant les avantages économiques attendus de cette forme d'union. Mais selon Oppenheimer, c'est la détérioration du statut économique des hommes, plus que la montée de l'emploi féminin, qui serait à l'origine du déclin observé. À l'aide des données de l'Enquête sociale générale sur la famille réalisée par Statistique Canada en 1995, cet article cherche à tester ces deux hypothèses, en examinant l'influence de la précarité en emploi des hommes et des femmes sur leur propension à former une première union ainsi que sur le type d'union choisi. L'hypothèse de Becker se vérifie pour les générations les plus anciennes, et celle d'Oppenheimer permet de mieux comprendre les comportements matrimoniaux des générations plus récentes. Dans les premières, la précarité économique serait associée à une propension plus grande des femmes à se marier ; dans les secondes, elle serait liée à un risque moindre de mariage chez les hommes et à un risque accru de connaître une union libre chez les femmes.
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Dufour1, Magali, Séverine Petit, and Natacha Brunelle. "La perception du poker selon les joueurs adeptes : un jeu qui les distingue." Criminologie 45, no. 2 (January 25, 2013): 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/1013718ar.

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Présentement, le jeu de hasard et d’argent (JHA) gagnant le plus de popularité est le poker. Malgré les nombreux adeptes, peu de données scientifiques sur les habitudes de jeu des joueurs de poker et sur leur perception de ce loisir sont disponibles. Afin de décrire la perception qu’ont les joueurs de poker de leur activité, des entretiens qualitatifs ont été réalisés auprès de 20 d’entre eux. L’analyse des verbatims a permis de faire ressortir différents thèmes quant à leur vision des autres JHA, leur vision du poker, les différences entre les modalités du poker, le rôle du poker dans leur vie et les qualités nécessaires pour être un bon joueur de poker. À la lumière des expériences rapportées par les interviewés, trois grands constats se dégagent : 1) le poker est un jeu qui se distingue des autres JHA par plusieurs aspects ; 2) l’aspect légal ou illégal de l’activité ne semble pas faire partie des préoccupations des joueurs ; 3) la vision des joueurs de poker de leur activité est distincte de celle de leurs proches. Malgré les limites de cette étude, le discours des participants souligne bien les spécificités du monde du poker.
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Bonnelly, Christian, Jean-Marc Nicole, and Judith Roy. "Le processus de formation et d’évolution des hagionymes. Exemples tirés de trois inventaires choronymiques dans l’Est du Québec." Cahiers de géographie du Québec 16, no. 37 (April 12, 2005): 99–112. http://dx.doi.org/10.7202/021022ar.

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Un survol rapide de la carte du Québec nous révèle la popularité de l'usage des noms de saints dans la dénomination des entités géographiques. Un relevé systématique des hagionymes a été effectué à partir des données préalablement recueillies lors d'inventaires choronymiques de trois portions du territoire québécois : le canton de Bagot au Saguenay, la basse-vallée de la rivière du Gouffre dans Charlevoix et une partie des comtés de Bellechasse et de Dorchester. Cette étude n'a pas la prétention d'expliquer tout le processus hagionymique ayant marqué la toponymie du Québec. Toutefois, une phénoménologie commune aux trois secteurs, différenciés à la fois dans l'espace et le temps, nous permet de tirer quelques conclusions. Ainsi, on remarque la relative pauvreté des noms de saints véritables par rapport à ceux provenant de premiers colons ou de personnages éminents. L'origine de la dénomination varie d'autre part suivant le type d'entité représentée, qu'elle soit administrative, cadastrale ou autre. Il existe deux processus de formation des hagionymes : l'un simple, c'est-à-dire où on ne retrouve que le nom du saint lui-même, l'autre complexe, c'est-à-dire où l'hagionyme s'accompagne d'un désignatif de localisation. L'hagionymie, par sa nature, peut donc apporter des éléments à la connaissance d'un aspect de la psychologie sociale du Québec.
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Δημητρούλια, Τιτίκα. "Ο μεταφραστής Γιώργης Σημηριώτης: στοιχεία κοινωνιογραφίας". Σύγκριση 29 (8 листопада 2020): 16–69. http://dx.doi.org/10.12681/comparison.24653.

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Le traducteur Yiorgos Simiriotis: éléments de sociographieNotre recherche se propose de présenter le poète et dramaturge Yiorgos Simiriotis en tant que traducteur prolifique de la littérature française et européenne, dont les traductions continuent à être lues et représentées jusqu’ a nos jours. Etant plus ou moins ignoré par les historiens de la littérature néohellénique, a largement contribué à l’ enracinement de la poésie française du 19e et du début du 20e siècle en Grèce et, par la, à l’enrichissement du champ littéraire néo-hellénique lui-même. Notre approche se situe sans les domaines de l’histoire et de la sociologie de la traduction de tendance bourdieusienne et nous examinons Simiriotis traducteur en tant que sujet historique, surdéfini par son habitus et agissant dans un champ, celui de la littérature, régi par des antagonismes divers.Dans un premier temps, nous allons exposer les résultats de notre recherche archivistique, qui nous a permis de restituer la vie et l’œuvre du traducteur invisible que fut pendant longtemps Simiriotis, malgré la popularité de ses traductions. Puis, nous allons essayer d’expliquer son trajet et aussi la survie de son œuvre, en proposant des données qui puissent servir à la sociographie complète de son itinéraire traduisant dans le futur.
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Laumond, Bénédicte. "Face à l’AfD : la permanence d’une logique d’exclusion ?" Allemagne d'aujourd'hui N° 247, no. 1 (February 26, 2024): 38–50. http://dx.doi.org/10.3917/all.247.0038.

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Cet article s’intéresse aux réactions de la classe politique allemande face au parti radical de droite Alternative für Deutschland (AfD) et revient sur le défi politique qui se présente à eux. Comment appréhender un parti politique, certes radical mais qui ne se présente pas comme ouvertement antidémocratique, et dont la popularité et l’implantation locale sont fortes ? Nous soutenons deux thèses. Premièrement, la démocratie allemande reste fidèle à son héritage militant puisque l’AfD est quasi systématiquement ostracisée par ses concurrents politiques. Les tentatives de normalisation des rapports avec les représentants de l’AfD sont peu nombreuses et se limitent à renoncer à l’ostracisme public de l’AfD, c’est-à-dire refuser de débattre avec les représentants de ce parti. Les autres formes de coopération font l’objet d’un rejet massif. Deuxièmement, le cas allemand se distingue par de fortes mobilisations de la société civile qui pèsent dans le choix des stratégies des acteurs politiques contre l’AfD. L’analyse présentée dans cet article repose sur l’utilisation d’une base de données composée d’un échantillon d’initiatives formulées par les acteurs politiques allemands afin de contrer l’AfD entre 2013 et 2021. Elle est complétée par une série d’entretiens semi-directifs menés avec des militants et élus de l’Union Chrétienne-Sociale (CSU) en 2022.
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Wan, Ngan Yuen, and Judy Wai Ping Kong. "The Effectiveness of Electronic Dictionaries as a Tool for Translators." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 43, no. 2 (January 1, 1997): 151–65. http://dx.doi.org/10.1075/babel.43.2.06nga.

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Abstract In view of the growing popularity of electronic dictionaries, the Consumer Council of Hong Kong, a statutory body financed by annual subvention from the Government of Hong Kong to protect and promote the interests of the consumers of goods and services, conducted a survey to evaluate the effectiveness of the various functions of 15 models of electronic dictionaries available in 1994. The authors, who served as consultants in all language-related aspects of this survey, will evaluate the usefulness of these dictionaries to translators on the basis of the survey findings. Their vocabulary database in the realms of difficult, modern, and scientific and technical words as well as phrases will be explored in that lists of words and phrases are meticulously compiled before the words and phrases are checked in the dictionaries. Moreover, as two electronic dictionaries claim that they could translate English sentences into Chinese, different types of sentences are tested to see whether or not they are able to produce satisfactory translations. Résumé Au vu de la popularité croissante des dictionnaires électroniques, le Conseil des consommateurs de Hong Kong, une institution officielle bénéficiant d'une subvention annuelle accordée par le gouvernement de Hong Kong pour défendre et promouvoir les intérêts des consommateurs de biens et de services, a organisé un sondage d'opinion en vue d'évaluer l'efficacité des différentes fonctions de 15 modèles de dictionnaires électroniques disponibles en 1994. Sur la base des résultats de l'enquête, les auteurs de l'article, qui ont fait office de conseillers pour les aspects linguistiques de l'enquête, évalueront l'utilité de ces dictionnaires pour les traducteurs. Les bases de données lexicologiques seront étudiées sous l'angle des mots difficiles, modernes, scientifiques et techniques par une compilation méticuleuse de listes de mots et de phrases avant que ces mots et phrases ne soient cherchés dans les dictionnaires. De plus, étant donné que deux dictionnaires électroniques prétendent être capables de traduire des phrases anglaises en chinois, différents types de phrases seront testées en vue de vérifier dans quelle mesure elles débouchent ou non sur des traductions acceptables.
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Paradis, Catherine, Jinhui Zhao, and Tim Stockwell. "Publications non conformes des bars populaires sur les plateformes de médias sociaux : une invitation à améliorer la réglementation de la publicité sur l’alcool." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 40, no. 5/6 (June 2020): 160–70. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.40.5/6.03f.

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Introduction Cette étude a pour but de documenter la portée des infractions au Code de la publicité radio diffusée en faveur de boissons alcoolisées du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) (Code du CRTC) commises par certains établissements servant de l’alcool qui publient du contenu lié à l’alcool sur des plateformes de médias sociaux et d’évaluer si ces infractions au Code du CRTC sont en lien avec la popularité de ces établissements auprès des étudiants universitaires et avec les comportements de ces derniers en matière de consommation d’alcool. Méthodologie Au cours de la phase 1 de l’étude, un échantillon aléatoire de 477 étudiants provenant de quatre universités canadiennes ont répondu à un questionnaire portant sur leurs habitudes de consommation d’alcool et sur les établissements servant de l’alcool qu’ils préféraient. Au cours de la phase 2, nous avons évalué, auprès d’un échantillon aléatoire de 78 étudiants, si les publications de ces établissements dans les médias sociaux étaient conformes aux 17 lignes directrices du Code du CRTC. Nous avons regroupé les deux ensembles de données et nous les avons jumelés au moyen de la liste des établissements servant de l’alcool. Résultats Les établissements populaires servant de l’alcool ont publié massivement des contenus liés à l’alcool contrevenant au Code du CRTC. Les estimations d’effet ajusté indiquent qu’une réduction du niveau moyen de conformité au Code du CRTC est associée de manière significative à une augmentation de 1 % du taux de popularité des établissements servant de l’alcool (test t, p < 0,001). En ce qui a trait aux comportements de consommation d’alcool, une augmentation de 1 % du niveau moyen global de conformité au Code du CRTC est significativement associée à une diminution de 0,458 jour de consommation par semaine pendant un semestre (test t, p = 0,01), une diminution de 0,294 consommation par occasion (test t, p = 0,048) et une probabilité plus faible que les étudiants consomment de l’alcool lorsqu’ils se trouvent dans un établissement servant de l’alcool (test t, p = 0,001). Conclusion Les résultats de notre étude sont une invitation à ce que les agences de réglementation territoriales et provinciales réévaluent leurs pratiques, afin que les lignes directrices en matière de publicité sur l’alcool soient appliquées et respectées de manière uniforme. Au­delà, ces résultats justifient l’adoption d’une loi fédérale avec un mandat en santé publique applicable à tous les médias : médias imprimés, numériques et sociaux, télévision et radio.
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Allami, Youssef, Robert J. Williams, David C. Hodgins, Rhys Stevens, Carrie A. Shaw, Nady el-Guebaly, Fiona Nicoll, Darren R. Christensen, Daniel S. McGrath, and Yale D. Belanger. "Canadians With Problem Gambling: Relative Popularity and Helpfulness of Treatment Options." Canadian Journal of Addiction 14, no. 4 (December 2023): 55–65. http://dx.doi.org/10.1097/cxa.0000000000000194.

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ABSTRACT Background: People with problem gambling (PG) are unlikely to seek external sources of help. There is currently no assessment of the relative popularity of various types of treatment modalities in a representative community sample of people with PG. Information is also lacking regarding their perception of relative treatment helpfulness. Methods: Nine hundred nine participants who screened positively for PG on the Problem Gambling Severity Index were selected from an online panel of 10,199 Canadian adults who had gambled at least monthly in the previous year. Information was collected regarding PG severity, types of external help sought in the previous year, as well as other mental health measures. Data were weighted to match the Canadian adult population of people who gambled at least once per month in the past year. Results: Seeking help from friends or family (33%), self-help materials (22%), and casino self-exclusion (16%) were the most common types of help sought. All sources of help were rated by participants as between somewhat and quite helpful, with medication having the lowest score and casino self-exclusion having the highest. Sociodemographic and mental health variables influenced the type of treatment options that people selected. Conclusions: Canadian adults with PG are more likely to seek help from sources other than professional treatment. All external sources of support are perceived to be helpful to some extent, but professional counselling and casino self-exclusion appear to be more helpful. Friends and family need particular support, as they may often be the only ones providing help to people with PG. Contexte: Il est peu probable que les personnes qui ont un problème de jeu (PJ) cherchent à obtenir de l’aide de sources externes. Il n’existe actuellement aucune évaluation de la popularité relative des différents types de modalités de traitement dans un échantillon communautaire représentatif de personnes souffrant de PJ. On manque également d’informations sur leur perception de l’utilité relative des traitements. Méthodes: Neuf cent neuf participants ayant obtenu un résultat positif pour un PJ à l’indice de gravité du jeu problématique ont été sélectionnés parmi un panel en ligne de 10 199 adultes canadiens ayant joué au moins une fois par mois au cours de l’année précédente. Des informations ont été recueillies concernant la gravité du PJ, les types d’aide externe recherchés au cours de l’année précédente, ainsi que d’autres mesures de santé mentale. Les données ont été pondérées pour correspondre à la population adulte canadienne de personnes ayant joué au moins une fois par mois au cours de l’année écoulée. Résultats: La recherche d’aide auprès d’amis ou de membres de la famille (33%), de matériel d’auto-assistance (22%) et l’auto-exclusion du casino (16%) étaient les types d’aide les plus fréquemment recherchés. Toutes les sources d’aide ont été évaluées par les participants comme étant entre assez et tout à fait utiles, les médicaments ayant le score le plus bas et l’auto-exclusion du casino le plus élevé. Les variables socio-démographiques et de santé mentale ont influencé le type d’options thérapeutiques choisies par les participants. Conclusions: Les adultes canadiens atteints de PJ sont plus susceptibles de chercher de l’aide auprès de sources autres qu’un traitement professionnel. Toutes les sources externes de soutien sont perçues comme étant utiles dans une certaine mesure, mais la consultation professionnelle et l’auto-exclusion du casino semblent être plus utiles. Les amis et la famille ont besoin d’un soutien particulier, car ils sont souvent les seuls à apporter de l’aide aux personnes atteintes de PJ.
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Tembo, Kwasu David. "Social and Spatial Representations of the Nerd in Donnie Darko." Exchanges: The Interdisciplinary Research Journal 9, no. 3 (August 3, 2022): 145–61. http://dx.doi.org/10.31273/eirj.v9i3.917.

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The nerds of 20th and 21st century global pop and visual culture have taken various forms over the decades. In a plethora of media - from video games to comic books to film - individuals associated with this subject position have typically been shown to be on the periphery of socio-spatially determined spaces of value. Through contemporary North American high school dramas, comedies, romances, and thrillers ranging from The Faculty (1998) to She’s All That (1999) to The Twilight Saga (2008-2012), these socio-spatial spaces of value are typically associated with social capital and popularity. Richard Kelly’s protagonist in his directorial debut Donnie Darko (2001) raises interesting questions concerning the relationship between the nerd, the outsider and the loner, and their relation to social and personal space. In socio-spatial terms, Donnie calls into question the value and power of socio-spatially determined zones of value if one sees such spaces and structures as valueless in principium. This paper conducts a close reading of Donnie Darko, beginning with the assumption that Donnie is a nerd and, parsing the character through the socio-spatial relations of a variety of adolescent subject positions, what Donnie Darko ultimately uncovers about identity, space, and value.
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Sacks, Howard L. "Cork and Community: Postwar Blackface Minstrelsy in the Rural Midwest." Theatre Survey 41, no. 2 (November 2000): 23–50. http://dx.doi.org/10.1017/s0040557400003811.

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Nearly a century-and-a-half after urban professional entertainers first attained instant popularity for music, dance, and humor performed in blackface, amateur minstrels in the rural Midwest continued to pack school auditoriums and smalltown theaters with their homespun variety. Blackening their hands and faces with storebought makeup (the modern equivalent of the burnt cork of the nineteenth century), farmers and schoolteachers sang spirited renditions of “There's Nothin Like a Minstrel Show” mechanics and school board members donned tutus in an exotic ballet burlesque; and a realtor with a rich baritone sang his version of “Mammy,” a perennial favorite.
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Saettel, Camille. "Les secrets d’affaires : transposition en droit luxembourgeois de la directive européenne 2016/943." Pin Code N° 2, no. 2 (July 28, 2019): 1–10. http://dx.doi.org/10.3917/pinc.002.0001.

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La directive européenne 2016/943 du 8 juin 2016 sur la protection des secrets des affaires, fraîchement transposée en droit luxembourgeois à travers la loi du 26 juin 2019, est venue donner un souffle nouveau à un concept souffrant d’un certain déficit de popularité, compte tenu de régimes de protection peu cohérents voire inadaptés au sein des différents États membres. La directive européenne, à présent transposée dans les ordres juridiques nationaux, vient renforcer le régime de protection du patrimoine informationnel des sociétés, offrant aux entreprises, à côté des droits de propriété intellectuelle classiques, un nouvel outil de protection de leurs informations commerciales et de leur savoir-faire. Le présent article se propose d’étudier en détail ce nouveau régime de protection.
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Reboul, Marianne, and Alexandre Gefen. "Mesures et savoirs : Quelles méthodes pour l’histoire culturelle à l’heure du big data ?" Semiotica 2019, no. 230 (October 25, 2019): 97–120. http://dx.doi.org/10.1515/sem-2018-0103.

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Résumé L’analyse quantitative de l’histoire culturelle a été ouverte par la mise à disposition de corpus de masse tel que celui de Google fbooks (500 milliards de mots, 5 millions d’ouvrages, soit environ 4% de la littérature mondiale) et a été popularisé sous le nom de « culturonomics ». Elle s’ouvre désormais aux chercheurs, en promettant un accès profond aux faits culturels et à leurs évolutions qui affleurent à travers leurs traces textuelles dans les corpus textuelles numérisées. Encore faut-il pouvoir interroger ces corpus dont la taille et la nature posent des problèmes scientifiques nouveaux, leur dimension les rendant illisibles directement et mettant échec les méthodes de fouille et les outils traditionnels d’analyse statistique des données en imposant des méthodes statistiques nouvelles et le saut vers des formes d’intelligence visuelles originales. Dans le cadre d’un projet mené entre le Labex « Obvil » de Paris-Sorbonne et le Literary Lab de Stanford sur l’histoire de l’idée de littéraire (la définition de la littérature comme mot, comme concept et comme champ), et visant à produire une histoire empirique de la littérature, nous avons mené depuis deux ans des expériences de fouille d’un corpus de critique littéraire de 1618 titres, 140 millions de mots (dont plus de 50 000 occurrences du lemme « littérature ») de la fin de l’Ancien Régime à la Seconde Guerre mondiale. En présentant des exemples développés dans cette première expérimentation à grande échelle de mesure de l’histoire des idées, on présentera les méthodes de text mining contemporaines en essayant d’éprouver leur pertinence heuristique et de leur capacité à faire remonter des données signifiantes pour l’histoire et la théorie littéraire. On fera l’hypothèse que toute enquête quantitative sérieuse mobilise désormais non une échelle intermédiaire standard et immédiatement lisible, mais le maniement d’outils statistiques dont l’interprétation en sciences humaines pose des problèmes particuliers qui, paradoxalement, ne peuvent être résolus que par leur articulation étroite à du close reading et à des mesures fines.
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Parker, John. "Les nouvelles du recueil C’est arrivé un jour! et l’évolution stylistique et thématique de Jean-Claude Castex." Articles 28, no. 1 (June 15, 2016): 101–18. http://dx.doi.org/10.7202/1036750ar.

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C’est arrivé un jour! (2007), le troisième recueil de nouvelles du franco-colombien Jean-Claude Castex, démontre l’utilisation progressive d’aspects géographiques et sociaux de la Colombie-Britannique. Les lieux apparaissent avec une fréquence et une acuité plus grande dans les neuf nouvelles de ce recueil. La présente étude veut révéler le lien étroit que Jean-Claude Castex établit dans cette collection entre le lieu et le dénouement. Le lieu devient un acteur sur lequel dépend la conclusion de l’intrigue. D’autres nouvelles du même auteur, notamment celles des recueils Le gros lot (1988) et Le fantôme et autres histoires vraies (2005), entreront dans cette étude pour donner au lecteur une meilleure idée de l’évolution stylistique et thématique de cet écrivain prolifique. Jean-Claude Castex est historien et professeur de français; son oeuvre couvre une vaste gamme de thèmes et de personnages qu’il situe dans un contexte historique. Son rôle dans la popularité grandissante de la littérature franco-colombienne, encore jeune, devient de plus en plus important avec la publication de ses recueils de nouvelles, de ses ouvrages d’histoire et de ses romans.
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Bluteau, Jonathan, Catherine Arseneault, Solène Aubenas, and France Dufour. "L’aménagement flexible des classes au Québec : une étude descriptive." Didactique 3, no. 1 (March 29, 2022): 141–67. http://dx.doi.org/10.37571/2022.0107.

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On observe, depuis quelques années, une croissance de la popularité et de l’utilisation de l’aménagement flexible dans les classes de niveaux primaire et secondaire. Toutefois, aucune donnée officielle ne permet de connaître le nombre de classes l’utilisant, le type d’aménagement privilégié, le vécu des principaux acteurs, etc. Ce projet a pour objectif général de recenser les classes flexibles du primaire et du secondaire au Québec afin de mieux circonscrire et comprendre le phénomène. Trois cent cinquante et un (N=351) enseignants ont répondu à un questionnaire en ligne les invitant à décrire l’aménagement de leur classe ainsi que leurs perceptions de cette nouvelle réalité dans le monde de l’enseignement. Les données indiquent que la majorité des classes flexibles se trouvent au niveau primaire. Dans une question ouverte, les enseignants livrent leurs perceptions concernant l’environnement de classe, leur vécu et celui des élèves. L’étude se conclut par les principaux défis rencontrés par les enseignants dans la mise en œuvre de leur aménagement flexible en classe.
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Memola, Giovanni. "Visto, si stupri. Sesso e terrore nelle immagini di violenza sulle donne nel cinema italiano degli anni Settanta, tra finzione e realtà." Schermi. Storie e culture del cinema e dei media in Italia 6, no. 11 (July 22, 2022): 93–115. http://dx.doi.org/10.54103/2532-2486/17302.

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In the 1970s, Italian cinema experienced a boom of images and narrative elements associated with acts of violence against women, which were often further combined with sex. Such a phenomenon characterized domestic film production to a very large extent, therefore beyond budget and marketing implications, as well as auteur ambitions. In this context, the mystery-thriller films of the so-called “giallo” established a peculiar relation with violence against women at large, as they encoded it in the narrative mechanisms and in the development of the genre itself by means of subject-related marketing strategies and audience expectations. Quickly brought to popularity in the wake of Dario Argento’s works, over the years the “giallo” has been widely investigated precisely on the grounds of its defining featuring of violence against women, with most outcomes interpreting its psychological and allegorical aspects against the background of Italy’s contemporaneous social history. The aim of this essay is to enrich the interpretation field on this subject, prompting a reflection on such images and imagery of violence in the light of what were the practices, beliefs and expectations about violence against women beyond fiction, in the everyday life of 1970s Italy.
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Sigogne, Philippe, and Véronique Riches. "Genèse des indicateurs cycliques, et maturation aux États-Unis." Revue de l'OFCE 45, no. 3 (June 1, 1993): 199–244. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0199.

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Résumé Les fluctuations économiques sont nées avec l'économie. Reconnues depuis des millénaires, elles ont été considérées comme des fatalités pendant toute l'ère préindustrielle, en raison de la prédominance de l'agriculture. Les prix, certains salaires, et les taux d'intérêt restèrent longtemps les seuls éléments chiffrés a vec quelque régularité. Les matériaux nécessaires à la mesure des fluctuations réelles n'apparurent qu'avec le développement des manufactures et de l'emploi salarié. Le cours des théories économiques a aussi reflété révolution des structures économiques. Bien souvent les économistes ont manqué de recul dans leurs tentatives d'explication, faute d'instruments statistiques établis sur la longue durée. Au milieu du XIXème siècle l'accent est mis sur les crises endogènes du capitalisme ; à la fin du siècle il porte sur les oscillations autour de l'équilibre. Ces réflexions, progressivement alimentées par le développement des statistiques monétaires et industrielles, donnent naissance au concept des cycles économiques. Les fluctuations sont alors classées selon leur durée et analysées en termes d'écart et de retour à une position d'équilibre de court et de long terme. La Grande dépression des années trente met un terme à une première génération d'indicateurs cycliques, coupables d'avoir mal anticipé la crise. Par réaction les nouvelles recherches refusent tout a priori théorique. Le NBER américain développe alors une analyse systématique des statistiques existantes sur la base d'une définition des cycles fondamentalement empirique. La notion de cycle des affaires est à présent inchangée depuis plus d'un demi-siècle. Elle a permis une datation historique peu contestable des cycles de référence puis une sélection d'indicateurs conformes au mouvement général des affaires dont la première liste remonte à 1937. Simultanément s'est développée une mesure du degré de diffusion du phénomène cyclique, sorte de précurseur des enquêtes de conjoncture. La publication des indicateurs cycliques commence avec les années soixante. Elle popularise les termes d'indicateurs avancés, coïncidents et retardés, puis en 1968 celui d'indice composite. Ce dernier connaît un succès médiatique qui nuit souvent à sa réputation, nombre d'utilisateurs voyant là un moyen commode de prévision sans réflexion. En réalité les indicateurs cycliques doivent être abordés en tant que système où cohabitent indices composites, indices de diffusion, et données exogènes au monde des affaires. Le système d'indicateurs a entériné par ses révisions successives les progrès des statistiques. Il constitue non seulement un tableau de bord conjoncturel complet mais aussi une synthèse des principaux enchaînements des actes économiques privés. Il semble par ailleurs bien résister aux mutations structurelles provoquées par la montée du tertiaire.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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FIEDLER, Sabine. "“Mit dem Topping bin ich auch fein”–Anglicisms in a German TV cooking show." Anglicismes : variétés diatopiques et genres textuels, no. 4 (December 5, 2022). http://dx.doi.org/10.25965/espaces-linguistiques.488.

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En raison de son rôle de lingua franca, l’anglais est une source majeure d’influence linguistique dans le monde entier. Cet article traite de l’impact de l’anglais sur l’allemand. Les influences induites par le contact ont été largement décrites pour des domaines comme le commerce, le sport, le divertissement, la publicité et la politique. L’accent est mis ici sur un domaine traditionnellement associé à la langue française – la cuisine. Il présente les résultats d’une étude empirique sur l’utilisation des anglicismes dans une émission de cuisine de la télévision allemande. En Allemagne, ce format connaît un regain de popularité et constitue une base utile pour cette étude car il représente un type de communication orale qui est perçu comme authentique et se rapproche de la communication spontanée et naturelle. Les anglicismes trouvés dans l’ensemble de données comprennent des emprunts directs, des emprunts traduits (calques) et des constructions hybrides. Alors que la majorité d’entre eux sont des lexèmes simples et complexes, tels que peppern (« poivrer ») et Signature-Gericht (« plat signature »), plus d’un tiers peuvent être classés comme des unités phraséologiques ayant la structure de syntagmes (p. ex. in the making) et de phrases (p. ex. Safety first!). Les buts comunicatifs des émissions de cuisine sont l’instruction et le divertissement, et l’utilisation des anglicismes y est étroitement liée. Par exemple, les anglicismes servent à dénommer les produits et les plats (p. ex. green-zebra Tomaten, Surf and Turf, No-bake Cheesecake), sont utilisés pour combler les lacunes de l’émission lorsque les gens ne savent peut-être pas quoi dire ou comment réagir (p. ex. That’s life), et on les retrouve fréquemment dans les jugements positifs et négatifs (p. ex. ein Masterpiece, ein bisschen Old School). En outre, les animateurs insèrent des expressions anglaises pour donner à leur discours un caractère plus vivant, moderne et familier et pour créer un humour basé sur la langue.
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Terriault, Patrick, Anastassis Kozanitis, and Patrice Farand. "Étude comparative des performances académiques d’étudiants exposés à une classe inversée ou traditionnelle : Méthodologie et résultats préliminaires." Proceedings of the Canadian Engineering Education Association (CEEA), November 1, 2022. http://dx.doi.org/10.24908/pceea.vi.15869.

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La classe inversée gagne sans cesse en popularité depuis quelques années et des études montrent que les étudiants obtiennent généralement de meilleurs résultats académiques lorsqu’ils sont exposés à une classe inversée comparativement à une classe traditionnelle. Cependant, un aspect qui n’a pas vraiment été pris en compte jusqu’à présent concerne le temps que les étudiants consacrent à leurs apprentissages. En effet, certaines études soulèvent la possibilité que les meilleures performances académiques des étudiants exposés à une classe inversée soient la conséquence d’une charge de travail accrue, et non celle de la stratégie pédagogique proprement dite. Dans le but d’alimenter la littérature scientifique de données probantes sur cette question, une étude a été réalisée dans un cours obligatoire du programme de génie mécanique de l’École de technologie supérieure. Le cours a été simultanément offert à deux groupes distincts en conservant identique un maximum d’éléments comme les évaluations, le matériel pédagogique et le personnel enseignant. En fait, la seule différence entre les deux groupes est la stratégie pédagogique employée lors des séances de cours théoriques, soit une classe inversée pour un groupe et classe traditionnelle pour l’autre. Tout au long de la session, des données ont été collectées, notamment les évaluations faites par le professeur ainsi que le temps consacré aux études autodéclaré hebdomadairement par les étudiants. Une analyse préliminaire des résultats indique que les performances académiques des étudiants sont similaires entre les deux classes, mais qu’une différence émerge au niveau du temps consacré aux études. En effet, les étudiants ayant une moyenne cumulative élevée ont consacré moins de temps à leurs apprentissages dans la classe inversée, contrairement aux étudiants ayant une faible moyenne cumulative. En considérant les notes et le temps consacré aux études, les étudiants ayant une forte moyenne cumulative ont donc été plus efficaces dans la classe inversée, tandis que ceux ayant une faible moyenne cumulative l’ont été dans la classe traditionnelle.
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Lewis, Kim, Leslie Martin, Adam Mazzetti, Abubaker Khalifa, Karen Geukers, Matthew Sibbald, Andrew Gibson, Zahira Khalid, Lori Whitehead, and Khalid Azzam. "Implementation of a Progressive Three-Year Point of Care Ultrasound Curriculum for Internal Medicine Residents." Canadian Journal of General Internal Medicine 13, no. 1 (March 5, 2018). http://dx.doi.org/10.22374/cjgim.v13i1.222.

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Background Point-of-Care Ultrasound (PoCUS) is an ultrasound examination performed by the clinician to answer a focused question or guide an invasive procedure. Despite gaining popularity and evidence supporting the use of PoCUS, core Internal Medicine (IM) residency programs in Canada have yet to implement a comprehensive PoCUS curriculum. The objective of this study was to create a formal PoCUS curriculum. Methods We conducted a systematic needs assessment with a survey that assessed IM attending and resident comfort, training, and application of PoCUS. We also performed a literature review of selected PoCUS-guided procedures and diagnostics to assess the evidence. A working group analyzed the collected data and designed a graduated 3-year curriculum. Results The needs assessment demonstrated that PoCUS education was both necessary and in high demand. The PoCUS-guided procedures and diagnostics that were identified by the survey to be necessary for IM training were then evaluated by a literature review. Based on the evidence, a progressive 3-year curriculum was created. The working group decided on the method and timing of curriculum delivery. Conclusion McMaster University is the first IM residency program to introduce a graduated 3-year curriculum complete with competency assessment and quality assurance. Résumé Contexte L'échographie ponctuelle est un examen d'échographie effectué par le clinicien pour répondre à une question ciblée ou guider une procédure invasive. Malgré l'obtention de la popularité et des preuves appuyant l'utilisation de la messagerie instantanée, les programmes de résidence au Canada pour la médecine interne de base (GI) n'ont pas encore mis en œuvre un programme exhaustif. L'objectif de cette étude était de créer un programme d'études officiel. Méthodes Nous avons effectué une évaluation systématique des besoins avec un sondage qui évaluait la présence de GI et le confort des résidents, la formation et l'application de ces programmes. Nous avons également effectué un examen de la documentation de certaines procédures et diagnostics guidés pour évaluer la preuve. Un groupe de travail a analysé les données collectées et conçu un programme gradué de trois ans. Résultats L'évaluation des besoins a démontré que l'éducation était à la fois nécessaire et trèsdemandée. Les procédures et les diagnostics qui ont été identifiés par le sondage comme étant nécessaires à la formation en GI ont ensuite été évalués par un examen de la documentation. Sur la base des données probantes, un programme d'études progressive de trois ans a été créé. Le groupe de travail a décidé de la méthode et ducalendrier de l'exécution des programmes. Conclusion L'Université McMaster est le premier programme de résidence en GI à présenter un programme gradué de trois ans complété par l'évaluation des compétences et l'assurance de la qualité.
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Lees-Marshment, Jennifer S. "Marketing After the Election: The Potential and Limitations of Maintaining a Market Orientation in Government." Canadian Journal of Communication 34, no. 2 (June 9, 2009). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2009v34n2a2031.

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Abstract: Political marketing—the utilization and adaptation of marketing techniques and concepts by political parties—is increasingly used by opposition leaders seeking to win elections the world over. They can adopt a market orientation and develop a product in response to market demands. However, how they maintain a market orientation while in government has rarely been considered. This article discusses how marketing can be used after the election, utilizing new theoretical perspectives and comparative empirical research to create a framework for market-oriented government. It also discusses the potential for marketing to be a tool of good government.Résumé : Le marketing politique, qui est l’adaptation et l’utilisation de concepts et techniques de marketing commercial par les partis politiques, est une méthode qui gagne en popularité auprès des chefs de partis d’opposition afin de remporter des élections, et ce à travers le monde. Ce faisant, ils suivent une « approche-marché » et développent un produit électoral qui répond aux demandes qu’expriment les consommateurs visés (les électeurs). Toutefois, peu d’études se sont intéressées à la poursuite de cette « approche-marché » lorsque les partis d’opposition remportent l’élection et forment un gouvernement. Cet article examine précisément comment le marketing politique peut être employé après une élection. Il propose des nouvelles perspectives théoriques et s’appuie sur des données empiriques comparatives qui jettent les bases d’un cadre explicatif de l’utilisation du marketing au sein des gouvernements. Enfin, l’article démontre comment le marketing politique peut devenir un outil de bonne gouvernance.
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Brownlow, Luke. "A Review of mHealth Gambling Apps in Australia." Journal of Gambling Issues, no. 47 (March 8, 2021). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2021.47.1.

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Problem gamblers face numerous barriers to intervention and support, such as shame and stigma, need for control, and lack of resources. Fortunately, digital health has paved the way for private, autonomous, and highly accessible interventions for problem gambling. Mobile applications (apps) are a part of the digital health platform; however, few apps are available, and a review has not been undertaken. This study had one simple aim: to review the health apps for problem gambling available in Australia from Google Play and Apple iTunes. Focus was given to, among other elements, cost, update recency, popularity, and functions of the apps. In January 2020, 17 health apps for problem gambling were identified and data were extracted. The investigation showed that the apps are generally free or low cost and are not popular in terms of downloads and ratings. In most cases, months or years had passed since previous updates, and the apps had a small number of functions with little variance in the types provided. However, many of the functions are viewed positively by problem gamblers and professionals involved in problem gambling research and intervention. Overall, although the limited range of health apps for problem gambling available in Australia provides a foundation for intervention, there is room for improvement in the quality and range of in-app functions, which may in turn have positive effects on popularity. Further, a greater number of apps may benefit users by encouraging price competitiveness and regular app updates.RésuméLes joueurs compulsifs font face de nombreux obstacles à l’intervention et au soutien, notamment la honte et la stigmatisation, le besoin de contrôle et le manque de ressources. Heureusement, la santé numérique leur a ouvert la voie aux interventions privées, autonomes et très accessibles. La plateforme de santé numérique comporte des applications mobiles, mais celles-ci sont peu nombreuses et n’ont pas fait l’objet d’analyses. Cette étude avait un objectif simple : examiner les applications du domaine de la santé destinées aux joueurs compulsifs et offertes en Australie à partir de Google Play et d’Apple iTunes. Nous nous sommes concentrés notamment sur le coût, la récence de la mise à jour, la popularité et les fonctions des applications. En janvier 2020, 17 applications du domaine de la santé destinées aux joueurs compulsifs ont été repérées et les données ont été extraites. L’analyse montre que les applications sont généralement gratuites ou à faible coût, et ne sont pas populaires sur le plan des téléchargements et des évaluations. Dans la plupart des cas, elles n’avaient pas été mises à jour depuis des mois ou des années, et offraient un petit nombre de fonctions dont le type variait peu. Toutefois, un grand nombre des fonctions sont considérées de manière positive par les joueurs compulsifs et les professionnels de la recherche et de l’intervention dans le domaine du jeu compulsif. Dans l’ensemble, bien que la gamme restreinte d’applications de santé destinées aux joueurs compulsifs et accessibles en Australie jette les bases de l’intervention, il y a place à l’amélioration de la qualité et des fonctions de ces applications, ce qui pourrait les rendre plus populaires. En outre, l’augmentation du nombre d’applications pourrait être profitable aux utilisateurs en favorisant la concurrence des prix et les mises à jour régulières.
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Lohaus, Mathis, Wiebke Wemheuer-Vogelaar, and Olivia Ding. "Bifurcated Core, Diverse Scholarship: IR Research in Seventeen Journals around the World." Global Studies Quarterly 1, no. 4 (October 19, 2021). http://dx.doi.org/10.1093/isagsq/ksab033.

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Abstract The “global IR” debate lacks systematic data on scholarship in different world regions, particularly outside the Web of Science (WoS). To close this gap, we compare 2,362 articles published in seventeen journals between 2011 and 2015. We map each article's overall approach, main theories, and substantive issue area. These content data are combined with information on the author's biographical background. Crucially, our sample also includes journals from East Asia, Africa, Latin America, Europe, and North America not indexed in the WoS. We find a bifurcated Transatlantic core of IR, with an emphasis on quantitative-rationalist research on one side compared to more constructivist and critical theorizing on the other. Journals outside the core more often feature articles with a descriptive approach, and this tendency is not limited to atheoretical works. Theoretical paradigms vary in popularity between regions. Many articles draw on multiple theories, including concepts from adjacent fields, which supports the notion of analytical eclecticism. Yet explicitly “non-Western” theorizing remains rare. To explore the influence of academic socialization, we compare subsamples within journals. The origins of doctoral degrees indeed seem linked to research preferences, suggesting that journals can become more well-rounded by publishing works by authors from diverse academic backgrounds. El debate sobre las “relaciones internacionales globales” carece de datos sistemáticos sobre los estudios en diferentes regiones del mundo, especialmente fuera de la plataforma Web of Science (WoS). Para cubrir esta falta de datos, comparamos 2362 artículos que se publicaron en 17 revistas entre 2011 y 2015. Realizamos un esquema del enfoque general, las teorías principales y el ámbito temático sustancial de cada artículo. Estos datos del contenido se combinan con información sobre los antecedentes biográficos del autor. Crucialmente, nuestra muestra también incluye revistas de Asia oriental, África, América Latina, Europa y Norteamérica que no están indexadas en la plataforma WoS. Observamos una base transatlántica bifurcada de las relaciones internacionales, con un énfasis en la investigación cuantitativa y racionalista por un lado, en comparación con una teorización más constructivista y crítica por el otro. Con más frecuencia, las revistas que no se encuentran en la base incluyen artículos con un enfoque descriptivo, y esta tendencia no se limita a las obras no teóricas. Los paradigmas teóricos varían en materia de popularidad entre las regiones. Muchos artículos recurren a varias teorías e incluyen los conceptos de campos adyacentes, lo cual respalda la noción del eclecticismo analítico. No obstante, la teorización que es explícitamente “no occidental” continúa siendo escasa. Para analizar la influencia de la socialización académica, comparamos submuestras dentro de las revistas. En efecto, los orígenes de los doctorados parecen estar relacionados con las preferencias de investigación, lo cual sugiere que las revistas pueden tornarse más integrales publicando obras de autores de distintos antecedentes académicos. Le débat sur les « RI mondiales » manque de données systématiques sur les recherches menées dans différentes régions du monde, tout particulièrement hors de Web of Science (WoS). Pour combler cette lacune, nous avons comparé 2 362 articles publiés dans 17 revues entre 2011 et 2015. Nous avons cartographié l'approche globale, les principales théories et le domaine de la problématique substantielle de chaque article. Ces données sont alliées à des informations sur le parcours biographique des auteurs. Mais surtout, notre échantillon inclut aussi des revues issues d'Asie de l'Est, d'Afrique, d'Amérique latine, d'Europe et d'Amérique du Nord qui ne sont pas indexées dans WoS. Nous avons d'une part décelé un noyau de RI transatlantique dichotomique, une facette mettant l'accent sur les recherches quantitatives/rationalistes alors que l'autre se concentre sur une théorisation plus constructiviste et critique. Les revues hors de ce noyau présentent plus souvent des articles adoptant une approche descriptive et cette tendance ne se limite pas aux travaux athéoriques. Les paradigmes varient en popularité entre les régions. De nombreux articles s'appuient sur plusieurs théories, notamment sur des concepts issus de domaines adjacents, ce qui contribue à la notion d’éclectisme analytique. Pourtant, la théorisation explicitement « non occidentale » reste rare. Nous avons comparé des sous-échantillons au sein des revues pour explorer l'influence de la socialisation académique. Les origines des diplômes de doctorat semblent en réalité associées à des préférences de recherche, ce qui suggère que les revues pourraient devenir plus équilibrées en publiant des travaux d'auteurs aux divers parcours académiques.
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Escola, Marc. "Donner la réplique : « Qu’allait-il faire dans cette galère ? »." Fabula-Lht : La Littérature en formules, no. 30 (December 18, 2023). http://dx.doi.org/10.58282/lht.3786.

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Resume :De toutes les formules que le théâtre de Molière nous a léguées, le mot de Géronte dans Les Fourberies de Scapin est sans doute celui qui a connu le plus beau destin : « Qu’allait-il faire dans cette galère ? » Comment expliquer cette popularité très tôt acquise ? Petite croisière littéraire à la poursuite de cette imaginaire galère.
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BERTRAND, Denis. "La générativité est-elle soluble dans le sensible ? Réflexions topologiques et énonciatives « au cœur » du parcours génératif." 130, no. 130 (January 23, 2024). http://dx.doi.org/10.25965/as.8295.

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Chaque période de la sémiotique, à travers l’un et l’autre de ses courants majeurs, a connu son modèle spatial emblématique, véritable signature épistémique de la mise en forme théorique : carré, hexagone, cercle, strates feuilletées, ellipse, aile de papillon, courbes entre abscisse et ordonnée, spirales, bulles, sphères, etc. On s’intéresse ici à l’une des représentations les plus largement répandues : celle des niveaux entre surface et profondeur. Si la linguistique générative et la sémiotique greimassienne à sa suite, mais dans une autre perspective, ont popularisé le schéma des structures profondes opposables aux structures de surface, elles n’ont fait que prolonger un dispositif spatial qui était transversal à bien d’autres disciplines : sens immanent et sens transcendant ; sens explicite et sens caché ; contenu manifeste et contenu latent ; saillance et prégnance. En recherchant les raisons d’un motif formel aussi récurrent, notre exploration de cette modélisation spatiale interroge l’hypothèse localiste, qui postule la spatialisation comme une isotopie sémantique première et modélisante, se présentant comme un signifiant disponible pour la formation des contenus non spatiaux. Le « catachrésisme » spatial régirait la formation du langage. On revient alors sur le parcours génératif de la signification pour tenter de comprendre les raisons de son succès pédagogique et de son relatif insuccès scientifique. Les procédures de conversion qui assurent le passage d’un niveau à l’autre transforment le statisme des niveaux en dynamisme des échanges. Les strates opèrent comme des filtres à mailles progressives : les très grosses mailles des structures profondes s’affinant peu à peu pour ne plus laisser passer, en surface que les sèmes à mailles fines. Une nouvelle figure spatiale refait alors son apparition, la densité sémique, et la syntagmatique du parcours l’emporte sur la paradigmatique des niveaux. C’est donc pour finir ce mot « parcours » qui nous arrête, avec la mouvance indéterminée et sans bord qui lui est inhérente. Cela implique une instance mobile qui prend en charge ce parcours, un randonneur énonciatif du faire scientifique. On place alors l’énonciation comme centre opérateur du parcours, muni de ses composantes liées : sensible, par l’ancrage somatique de toute énonciation possible (cf. la phusis), et cognitive, par une projection des formants dont la générativité peut donner l’image. Soumis au primat de la perspective, ce sont les différents régimes sémiotiques de sélection des formes d’expression et des formes de contenu qui modélisent, in fine, le, ou plutôt les, parcours.
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De Courcy, Eileen, Tim Loblaw, Jessica Paterson, Theresa Southam, and Mary M. Wilson. "Framework for Strengthening the Scholarship of Teaching and Learning in the Canadian College Sector." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 8, no. 2 (June 16, 2017). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2017.2.5.

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Following collaborative discussion and an initial literature review, a small group of college educators from three Canadian provinces, occupying roles at the micro, meso, and macro levels of their respective institutions, identified the need to develop a tool that considers institutional context in both determining the state of, and preparing for the advancement of, the state of the Scholarship of Teaching and Learning (SoTL). Further exploration into both the literature and our own experiences revealed that the state of SoTL within a particular institution seems to rely less on its categorization as a, for example, college, university, or technical institute, and more on the intricate web of factors that constitute the institution’s context. While other researchers have put forth this call to consider institutional context to determine support for SoTL practices and processes, a detailed process or tool for doing so was not apparent. Adopting Bolman and Deal’s (2008) framework for organizational structure, and combining this with data-gathering processes popularized by Smith’s (2005) institutional ethnography, as well as a series of guiding questions, our tool represents an initial step in systematically representing SoTL-enabling and impeding artifacts commonly found in post-secondary institutions. Assuming SoTL leaders modify this tool based on their own entry points, a call is put forward to the Canadian post-secondary SoTL community to field-test the tool in order to facilitate reflection upon how a variety of factors encourage and impede SoTL advancement at our unique institutions, the interconnections between these factors and how we might use these to solve the pedagogical problems we face. Après avoir mené une discussion collaborative et examiné la documentation publiée, un petit groupe d’éducateurs de collèges de trois provinces canadiennes, qui jouent des rôles aux niveaux micro, meso et macro dans leurs établissements respectifs, ont identifié le besoin de développer un outil qui prend en considération le contexte institutionnel à la fois pour déterminer l’état de l’avancement des connaissances en enseignement et en apprentissage (ACEA) et pour se préparer à sa croissance. Un examen plus approfondi à la fois des documents publiés et de nos propres expériences a révélé que l’état de l’ACEA au sein d’un établissement donné semble s’appuyer non pas tant sur sa catégorisation en tant que, par exemple, collège, université ou institut technique, mais plutôt sur le réseau complexe des facteurs qui constituent le contexte de l’établissement. Bien que d’autres chercheurs aient déjà suggéré de prendre en considération le contexte institutionnel afin de déterminer le soutien apporté aux pratiques et aux processus d’ACEA, aucun processus détaillé d’outils permettant d’y arriver n’a été identifié. Notre outil, qui adapte le cadre proposé par Bolman et Deal (2008) pour une structure organisationnelle en le combinant avec des procédés de collection de données popularisés par l’ethnographie institutionnelle de Smith (2005), ainsi qu’une série de questions d’orientation, constitue une étape initiale pour représenter systématiquement les artefacts paralysants et favorables à l’ACEA communément trouvés dans les établissements post-secondaires. À supposer que les leaders de l’ACEA modifient cet outil selon leur point d’entrée, un appel est lancé à la communauté de l’ACEA des établissements d’enseignement supérieur canadiens pour tester l’outil sur le terrain afin de faciliter la réflexion sur la manière dont une variété de facteurs encouragent et entravent la croissance de l’ACEA dans nos établissements uniques, sur les inter-connexions entre ces facteurs et sur la manière dont nous pourrions les utiliser pour résoudre le problème pédagogique auquel nous sommes confrontés.
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Karoline, Truchon. "Invisivilité et invisibilisation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.058.

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Au sein de nos sociétés contemporaines, le duo conceptuel de visibilité et d’invisibilité s’inscrit dans le lexique quotidien autant des individus, des organismes à but non lucratif que des organisations publiques et privées pour qui être visibles dans l’espace public et médiatique témoigneraient d’une acceptation sociale pour laquelle tout.e.s luttent (Aubert et Haroche 2011 ; Voirol 2005a ; Voirol 2005b). Peu théorisés, c’est comme si ces concepts « allaient de soi ». Or, comme le précisent Olivier Voirol (2005a, 2005b) et Andrea Brighenti (2010, 2007), la visibilité est une catégorie sociale qui permet de mieux comprendre les codes régissant les normes sociales et l’invisibilité sociale provoque, tel que le proposent Guillaume le Blanc (2009) et Axel Honneth (2005), une déshumanisation, voire un mépris social des personnes effacées par les regards de certains qui s’octroient, ou à qui on octroie, ce pouvoir de relégation sociale. Par ailleurs, la visibilité – et l’invisibilité – sont des résultats qui découlent de la visibilisation – de l’invisibilisation – qui constituent à leur tour des phénomènes également peu théorisés, mais pourtant féconds par leur opérationnalité et potentiellement générateurs de reconnaissance (Truchon 2016). La visibilité n’est pas synonyme de visualité ou de visible et ne peut être utilisée comme un concept descriptif qui tente uniquement d’expliquer ce qui serait perçu comme des pratiques défaillantes de différentes personnes ou divers groupes sociaux (Voirol 2009). D’emblée, la visibilité articule plutôt les relations de perception (aspect esthétique) et de pouvoir (aspect politique) (Brighenti 2007), relations qui forment des phénomènes ambigus car la production et la compréhension de la visibilité dépendent de contextes sociaux, techniques et politiques complexes parmi lesquels elle opère (Brighenti 2010). La visibilité, contrairement à une vision simpliste de celle-ci, n’est donc pas que composée d’éléments visibles : elle est également constituée par un amalgame subtil de relations qui mobilisent l’information, l’imagination et les intuitions des personnes et groupes présents pour lui donner chair autant dans un espace physique que psychique (Mirzoeff 2011). Ainsi, la visibilité est intrinsèquement une catégorie sociale car elle permet de mieux appréhender le social comme un phénomène autant matériel qu’immatériel (Brighenti 2010), catégorie sociale qui amène un défi théorique précisément parce que la visibilité (et l’invisibilité) sont utilisées comme des termes génériques pour rendre compte d’une multitude de situations (Voirol 2009). Cependant, quand la visibilité est théorisée, une des manières les plus courantes est de se saisir de celle-ci comme d’une exigence, voire d’une injonction, qui constituerait une nouvelle forme de pouvoir disciplinaire caractérisant la modernité. Si le modèle panoptique impliquant le regard du surveillant de prison qu’a popularisé Michel Foucault avec son ouvrage-phare Surveiller et punir (1975) est souvent évoqué pour marquer ce contrôle, le regard panoptique ne proviendrait plus que des personnes en pouvoir : il proviendrait également des personnes qui se soumettraient elles-mêmes à cette injonction de la visibilité, faisant de ces dernières des parties prenantes actives dans la construction de leur propose prison panoptique en permettant à cet impératif du voir/être vu de régir leur quotidien (Birman 2011). L’invisibilité sociale est un processus qui empêche de participer pleinement à la vie publique. Elle s’appuie sur une impression d’être relégué socialement et elle découle d’un sentiment d’inutilité et de la honte de se sentir ainsi (le Blanc 2009). Ultimement, la source de l’invisibilité sociale comme figure de désoeuvrement est l’exclusion, « car être exclus, c’est cesser de participer, ne plus avoir part à la multitude » (le Blanc 2009 : 186). Guillaume le Blanc décrit trois types de régimes d’invisibilité : 1) l’invisibilité de la mort par l’effacement définitif d’une vie souvent causée par des génocides ou meurtres ; 2) l’invisibilité par l’appropriation et la réification ou l’instrumentalisation en maintenant sciemment dans l’ombre des populations qui devraient être visibles afin d’exprimer leur désaccord avec le traitement qu’il leur est réservé ; et 3) l’invisibilité qui est un défaut de perception au sein duquel des personnes n’existent pas car jugés indignes d’être inclues dans le cadre de la perception. Chacun de ces trois régimes d’invisibilité possède ses logiques internes, mais celles-ci ne sont pas forcément inséparables l’une de l’autre (le Blanc 2009). S’inscrivant dans cette logique, Axel Honneth (2005) résume l’invisibilité par une propension à regarder « à travers » une personne, donc sans la voir, sans la reconnaître. Honneth distingue la connaissance (une identification cognitive) de la reconnaissance (une perception évaluative d’une personne, c’est à dire la représentation que l’on se fait de la valeur de cette personne). L’absence de gestes de reconnaissance suite à l’acte de connaissance résulte en une forme de mépris moral envers les personnes qui sont effacées du cadre perceptuel et relationnel. Bref, l’invisibilité se produit quand il y a absence de gestes qui « renvoient à un ensemble d’attentes normatives, dont dépend l’existence sociale des personnes dans des situations d’interaction. [Et] [c]ette absence signifie un déni de reconnaissance ou un mépris puisqu’elle nie aux sujets concernés toute affirmation de leurs qualités positives » (Voirol 2009 : 125). Plus précisément, « [ê]tre, c’est être perçu. Je ne suis rien si l’autre ne me perçoit pas. C’est l’autre qui, en me percevant, en me reconnaissant, me confère une existence » (Aubert et Haroche 2011 : 335). Au final, la visibilisation/l’invisibilisation sont des processus qui génèrent des résultats, la visibilité/l’invisibilité (Truchon 2016). Pour être efficace, la visibilité a donc besoin d’être elle-même visibilisée en imbriquant des aspects relationnels (entre individus, groupes et États), des aspects stratégiques (actions mises en place) et des aspects procéduraux (manières de concrétiser des actions tels que décidés par des individus, des groupes ou des États). La visibilité devient de ce fait même une catégorie « opérationnalisable » car la pratique de la visibilité est de facto un processus de visibilisation : la visibilité est le résultat de la visibilisation (Truchon 2014).
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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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Edmundson, Anna. "Curating in the Postdigital Age." M/C Journal 18, no. 4 (August 10, 2015). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.1016.

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Анотація:
It seems nowadays that any aspect of collecting and displaying tangible or intangible material culture is labeled as curating: shopkeepers curate their wares; DJs curate their musical selections; magazine editors curate media stories; and hipsters curate their coffee tables. Given the increasing ubiquity and complexity of 21st-century notions of curatorship, the current issue of MC Journal, ‘curate’, provides an excellent opportunity to consider some of the changes that have occurred in professional practice since the emergence of the ‘digital turn’. There is no doubt that the internet and interactive media have transformed the way we live our daily lives—and for many cultural commentators it only makes sense that they should also transform our cultural experiences. In this paper, I want to examine the issue of curatorial practice in the postdigital age, looking some of the ways that curating has changed over the last twenty years—and some of the ways it has not. The term postdigital comes from the work of Ross Parry, and is used to references the ‘tipping point’ where the use of digital technologies became normative practice in museums (24). Overall, I contend that although new technologies have substantially facilitated the way that curators do their jobs, core business and values have not changed as the result of the digital turn. While, major paradigm shifts have occurred in the field of professional curatorship over the last twenty years, these shifts have been issue-driven rather than a result of new technologies. Everyone’s a Curator In a 2009 article in the New York Times, journalist Alex Williams commented on the growing trend in American consumer culture of labeling oneself a curator. “The word ‘curate’,’’ he observed, “has become a fashionable code word among the aesthetically minded, who seem to paste it onto any activity that involves culling and selecting” (1). Williams dated the origins of the popular adoption of the term ‘curating’ to a decade earlier; noting the strong association between the uptake and the rise of the internet (2). This association is not surprising. The development of increasingly interactive software such as Web 2.0 has led to a rapid rise in new technologies aimed at connecting people and information in ways that were previously unimaginable. In particular the internet has become a space in which people can collect, store and most importantly share vast quantities of information. This information is often about objects. According to sociologist Jyri Engeström, the most successful social network sites on the internet (such as Pinterest, Flickr, Houzz etc), use discrete objects, rather than educational content or interpersonal relationships, as the basis for social interaction. So objects become the node for inter-personal communication. In these and other sites, internet users can find, collate and display multiple images of objects on the same page, which can in turn be connected at the press of a button to other related sources of information in the form of text, commentary or more images. These sites are often seen as the opportunity to virtually curate mini-exhibitions, as well as to create mood boards or sites of virtual consumption. The idea of curating as selective aesthetic editing is also popular in online markets places such as Etsy where numerous sellers offer ‘curated’ selections from home wares, to prints, to (my personal favorite) a curated selection of cat toys. In all of these exercises there is an emphasis on the idea of connoisseurship. As part of his article on the new breed of ‘curators’, for example, Alex Williams interviewed Tom Kalendrain, the Fashion Director of a leading American department store, which had engaged in a collaboration with Scott Schuman of the fashion blog, the Sartorialist. According to Kalendrain the store had asked Schuman to ‘curate’ a collection of clothes for them to sell. He justified calling Schuman a curator by explaining: “It was precisely his eye that made the store want to work with him; it was about the right shade of blue, about the cut, about the width of a lapel” (cited in Williams 2). The interview reveals much about current popular notions of what it means to be a curator. The central emphasis of Kalendrain’s distinction was on connoisseurship: exerting a privileged authoritative voice based on intimate knowledge of the subject matter and the ability to discern the very best examples from a plethora of choices. Ironically, in terms of contemporary museum practice, this is a model of curating that museums have consciously been trying to move away from for at least the last three decades. We are now witnessing an interesting disconnect in which the extra-museum community (represented in particular by a postdigital generation of cultural bloggers, commentators and entrepreneurs) are re-vivifying an archaic model of curating, based on object-centric connoisseurship, just at the point where professional curators had thought they had successfully moved on. From Being about Something to Being for Somebody The rejection of the object-expert model of curating has been so persuasive that it has transformed the way museums conduct core business across all sectors of the institution. Over the last thirty to forty years museums have witnessed a major pedagogical shift in how curators approach their work and how museums conceptualise their core values. These paradigmatic and pedagogical shifts were best characterised by the museologist Stephen Weil in his seminal article “From being about something to being for somebody.” Weil, writing in the late 1990s, noted that museums had turned away from traditional models in which individual curators (by way of scholarship and connoisseurship) dictated how the rest of the world (the audience) apprehended and understood significant objects of art, science and history—towards an audience centered approach where curators worked collaboratively with a variety of interested communities to create a pluralist forum for social change. In museum parlance these changes are referred to under the general rubric of the ‘new museology’: a paradigm shift, which had its origins in the 1970s; its gestation in the 1980s; and began to substantially manifest by the 1990s. Although no longer ‘new’, these shifts continue to influence museum practices in the 2000s. In her article, “Curatorship as Social Practice’” museologist Christina Kreps outlined some of the developments over recent decades that have challenged the object-centric model. According to Kreps, the ‘new museology’ was a paradigm shift that emerged from a widespread dissatisfaction with conventional interpretations of the museum and its functions and sought to re-orient itself away from strongly method and technique driven object-focused approaches. “The ‘new museum’ was to be people-centered, action-oriented, and devoted to social change and development” (315). An integral contributor to the developing new museology was the subjection of the western museum in the 1980s and ‘90s to representational critique from academics and activists. Such a critique entailed, in the words of Sharon Macdonald, questioning and drawing attention to “how meanings come to be inscribed and by whom, and how some come to be regarded as ‘right’ or taken as given” (3). Macdonald notes that postcolonial and feminist academics were especially engaged in this critique and the growing “identity politics” of the era. A growing engagement with the concept that museological /curatorial work is what Kreps (2003b) calls a ‘social process’, a recognition that; “people’s relationships to objects are primarily social and cultural ones” (154). This shift has particularly impacted on the practice of museum curatorship. By way of illustration we can compare two scholarly definitions of what constitutes a curator; one written in 1984 and one from 2001. The Manual of Curatorship, written in 1994 by Gary Edson and David Dean define a curator as: “a staff member or consultant who is as specialist in a particular field on study and who provides information, does research and oversees the maintenance, use, and enhancement of collections” (290). Cash Cash writing in 2001 defines curatorship instead as “a social practice predicated on the principle of a fixed relation between material objects and the human environment” (140). The shift has been towards increased self-reflexivity and a focus on greater plurality–acknowledging the needs of their diverse audiences and community stakeholders. As part of this internal reflection the role of curator has shifted from sole authority to cultural mediator—from connoisseur to community facilitator as a conduit for greater community-based conversation and audience engagement resulting in new interpretations of what museums are, and what their purpose is. This shift—away from objects and towards audiences—has been so great that it has led some scholars to question the need for museums to have standing collections at all. Do Museums Need Objects? In his provocatively titled work Do Museums Still Need Objects? Historian Steven Conn observes that many contemporary museums are turning away from the authority of the object and towards mass entertainment (1). Conn notes that there has been an increasing retreat from object-based research in the fields of art; science and ethnography; that less object-based research seems to be occurring in museums and fewer objects are being put on display (2). The success of science centers with no standing collections, the reduction in the number of objects put on display in modern museums (23); the increasing phalanx of ‘starchitect’ designed museums where the building is more important than the objects in it (11), and the increase of virtual museums and collections online, all seems to indicate that conventional museum objects have had their day (1-2). Or have they? At the same time that all of the above is occurring, ongoing research suggests that in the digital age, more than ever, people are seeking the authenticity of the real. For example, a 2008 survey of 5,000 visitors to living history sites in the USA, found that those surveyed expressed a strong desire to commune with historically authentic objects: respondents felt that their lives had become so crazy, so complicated, so unreal that they were seeking something real and authentic in their lives by visiting these museums. (Wilkening and Donnis 1) A subsequent research survey aimed specifically at young audiences (in their early twenties) reported that: seeing stuff online only made them want to see the real objects in person even more, [and that] they felt that museums were inherently authentic, largely because they have authentic objects that are unique and wonderful. (Wilkening 2) Adding to the question ‘do museums need objects?’, Rainey Tisdale argues that in the current digital age we need real museum objects more than ever. “Many museum professionals,” she reports “have come to believe that the increase in digital versions of objects actually enhances the value of in-person encounters with tangible, real things” (20). Museums still need objects. Indeed, in any kind of corporate planning, one of the first thing business managers look for in a company is what is unique about it. What can it provide that the competition can’t? Despite the popularity of all sorts of info-tainments, the one thing that museums have (and other institutions don’t) is significant collections. Collections are a museum’s niche resource – in business speak they are the asset that gives them the advantage over their competitors. Despite the increasing importance of technology in delivering information, including collections online, there is still overwhelming evidence to suggest that we should not be too quick to dismiss the traditional preserve of museums – the numinous object. And in fact, this is precisely the final argument that Steven Conn reaches in his above-mentioned publication. Curating in the Postdigital Age While it is reassuring (but not particularly surprising) that generations Y and Z can still differentiate between virtual and real objects, this doesn’t mean that museum curators can bury their heads in the collection room hoping that the digital age will simply go away. The reality is that while digitally savvy audiences continue to feel the need to see and commune with authentic materially-present objects, the ways in which they access information about these objects (prior to, during, and after a museum visit) has changed substantially due to technological advances. In turn, the ways in which curators research and present these objects – and stories about them – has also changed. So what are some of the changes that have occurred in museum operations and visitor behavior due to technological advances over the last twenty years? The most obvious technological advances over the last twenty years have actually been in data management. Since the 1990s a number of specialist data management systems have been developed for use in the museum sector. In theory at least, a curator can now access the entire collections of an institution without leaving their desk. Moreover, the same database that tells the curator how many objects the institution holds from the Torres Strait Islands, can also tell her what they look like (through high quality images); which objects were exhibited in past exhibitions; what their prior labels were; what in-house research has been conducted on them; what the conservation requirements are; where they are stored; and who to contact for copyright clearance for display—to name just a few functions. In addition a curator can get on the internet to search the online collection databases from other museums to find what objects they have from the Torres Strait Islands. Thus, while our curator is at this point conducting the same type of exhibition research that she would have done twenty years ago, the ease in which she can access information is substantially greater. The major difference of course is that today, rather than in the past, the curator would be collaborating with members of the original source community to undertake this project. Despite the rise of the internet, this type of liaison still usually occurs face to face. The development of accessible digital databases through the Internet and capacity to download images and information at a rapid rate has also changed the way non-museum staff can access collections. Audiences can now visit museum websites through which they can easily access information about current and past exhibitions, public programs, and online collections. In many cases visitors can also contribute to general discussion forums and collections provenance data through various means such as ‘tagging’; commenting on blogs; message boards; and virtual ‘talk back’ walls. Again, however, this represents a change in how visitors access museums but not a fundamental shift in what they can access. In the past, museum visitors were still encouraged to access and comment upon the collections; it’s just that doing so took a lot more time and effort. The rise of interactivity and the internet—in particular through Web 2.0—has led many commentators to call for a radical change in the ways museums operate. Museum analyst Lynda Kelly (2009) has commented on the issue that: the demands of the ‘information age’ have raised new questions for museums. It has been argued that museums need to move from being suppliers of information to providing usable knowledge and tools for visitors to explore their own ideas and reach their own conclusions because of increasing access to technologies, such as the internet. Gordon Freedman for example argues that internet technologies such as computers, the World Wide Web, mobile phones and email “… have put the power of communication, information gathering, and analysis in the hands of the individuals of the world” (299). Freedman argued that museums need to “evolve into a new kind of beast” (300) in order to keep up with the changes opening up to the possibility of audiences becoming mediators of information and knowledge. Although we often hear about the possibilities of new technologies in opening up the possibilities of multiple authors for exhibitions, I have yet to hear of an example of this successfully taking place. This doesn’t mean, however, that it will never happen. At present most museums seem to be merely dipping their toes in the waters. A recent example from the Art Gallery of South Australia illustrates this point. In 2013, the Gallery mounted an exhibition that was, in theory at least, curated by the public. Labeled as “the ultimate people’s choice exhibition” the project was hosted in conjunction with ABC Radio Adelaide. The public was encouraged to go online to the gallery website and select from a range of artworks in different categories by voting for their favorites. The ‘winning’ works were to form the basis of the exhibition. While the media spin on the exhibition gave the illusion of a mass curated show, in reality very little actual control was given over to the audience-curators. The public was presented a range of artworks, which had already been pre-selected from the standing collections; the themes for the exhibition had also already been determined as they informed the 120 artworks that were offered up for voting. Thus, in the end the pre-selection of objects and themes, as well as the timing and execution of the exhibition remained entirely in the hand of the professional curators. Another recent innovation did not attempt to harness public authorship, but rather enhanced individual visitor connections to museum collections by harnessing new GPS technologies. The Streetmuseum was a free app program created by the Museum of London to bring geotagged historical street views to hand held or portable mobile devices. The program allowed user to undertake a self-guided tour of London. After programing in their route, users could then point their device at various significant sites along the way. Looking through their viewfinder they would see a 3D historic photograph overlayed on the live site – allowing user not only to see what the area looked like in the past but also to capture an image of the overlay. While many of the available tagging apps simply allow for the opportunity of adding more white noise, allowing viewers to add commentary, pics, links to a particular geo tagged site but with no particular focus, the Streetmuseum had a well-defined purpose to encourage their audience to get out and explore London; to share their archival photograph collection with a broader audience; and to teach people more about London’s unique history. A Second Golden Age? A few years ago the Steven Conn suggested that museums are experiencing an international ‘golden age’ with more museums being built and visited and talked about than ever before (1). In the United States, where Conn is based, there are more than 17,500 accredited museums, and more than two million people visit some sort of museum per day, averaging around 865 million museum visits per year (2). However, at the same time that museums are proliferating, the traditional areas of academic research and theory that feed into museums such as history, cultural studies, anthropology and art history are experiencing a period of intense self reflexivity. Conn writes: At the turn of the twenty-first century, more people are going to more museums than at any time in the past, and simultaneously more scholars, critics, and others are writing and talking about museums. The two phenomena are most certainly related but it does not seem to be a happy relationship. Even as museums enjoy more and more success…many who write about them express varying degrees of foreboding. (1) There is no doubt that the internet and increasingly interactive media has transformed the way we live our daily lives—it only makes sense that it should also transform our cultural experiences. At the same time Museums need to learn to ride the wave without getting dumped into it. The best new media acts as a bridge—connecting people to places and ideas—allowing them to learn more about museum objects and historical spaces, value-adding to museum visits rather than replacing them altogether. As museologust Elaine Gurian, has recently concluded, the core business of museums seems unchanged thus far by the adoption of internet based technology: “the museum field generally, its curators, and those academic departments focused on training curators remain at the core philosophically unchanged despite their new websites and shiny new technological reference centres” (97). Virtual life has not replaced real life and online collections and exhibitions have not replaced real life visitations. Visitors want access to credible information about museum objects and museum exhibitions, they are not looking for Wiki-Museums. Or if they are are, they are looking to the Internet community to provide that service rather than the employees of state and federally funded museums. Both provide legitimate services, but they don’t necessarily need to provide the same service. In the same vein, extra-museum ‘curating’ of object and ideas through social media sites such as Pinterest, Flikr, Instagram and Tumblr provide a valuable source of inspiration and a highly enjoyable form of virtual consumption. But the popular uptake of the term ‘curating’ remains as easily separable from professional practice as the prior uptake of the terms ‘doctor’ and ‘architect’. An individual who doctors an image, or is the architect of their destiny, is still not going to operate on a patient nor construct a building. While major ontological shifts have occurred within museum curatorship over the last thirty years, these changes have resulted from wider social shifts, not directly from technology. This is not to say that technology will not change the museum’s ‘way of being’ in my professional lifetime—it’s just to say it hasn’t happened yet. References Cash Cash, Phillip. “Medicine Bundles: An Indigenous Approach.” Ed. T. Bray. The Future of the Past: Archaeologists, Native Americans and Repatriation. New York and London: Garland Publishing (2001): 139-145. Conn, Steven. Do Museums Still Need Objects? Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 2011. Edson, Gary, and David Dean. The Handbook for Museums. New York and London: Routledge, 1994. 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