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Dumont, Fernand, and Yves Martin. "Avant-propos." Recherches sociographiques 3, no. 1-2 (April 12, 2005): 7–8. http://dx.doi.org/10.7202/055104ar.

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Анотація:
Il convient de féliciter les organisateurs de ce colloque d'avoir inscrit, en tête du programme, un exposé de l'état actuel des recherches sur le régime français. Pour comprendre la société canadienne-française d'aujourd'hui, il est essentiel en effet de remonter à l'époque déjà lointaine où s'est formée cette société. Mais, par suite de l'abondance même des études consacrées à la Nouvelle-France, il n'est pas facile de faire le partage entre les connaissances acquises et les connaissances à acquérir. Pour donner une idée exacte de la situation, il eût fallu lire une quantité énorme de volumes, d'articles de revue et de thèses manuscrites. Or, dans mon inventaire, je m'en suis tenu délibérément aux ouvrages publiés en librairie, sans toutefois négliger entièrement les articles de revue. C'est dire les limites de cet exposé, qui risque de ne donner, à la question posée, qu'une réponse partielle. D'autant plus que le sujet qu'on m'a confié est très vaste. Pour le traiter d'une façon un peu complète, il faut faire l'inventaire des études portant sur chacun des aspects principaux de la vie canadienne au XVIIe et au XVIIIe siècle : vie politique, vie économique, explorations, vie religieuse, vie sociale. Est-il nécessaire d'ajouter que ces divisions, utiles pour les fins de notre enquête, ne correspondent guère à la réalité de la vie, laquelle ne se cloisonne pas en sections étanches.
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Perotti, Antonio. "Les Italiens en France. Un archipel à découvrir." Migrants formation 67, no. 1 (1986): 33–38. http://dx.doi.org/10.3406/diver.1986.6490.

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Анотація:
Ils étaient Piémontais, Vénitiens, Siciliens, Sardes... et parlaient leur dialecte. Ils vivent à Marseille, Roubaix, Agen, Longwy, Paris... Plus de 800 000 en 1931, 333 000 en 1982, les italiens ont depuis plus d'un siècle contribué à écrire l'histoire sociale, économique et politique de certaines régions de France.
3

Dangla, Bernard, and Yves Detape. "L’agroalimentaire témoin de l’évolution sociale, économique et politique de la France." Paysans & société N° 399, no. 3 (June 23, 2023): 16–21. http://dx.doi.org/10.3917/pes.399.0016.

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Dangla, Bernard, and Yves Detape. "L’agroalimentaire, témoin de l’évolution sociale, économique et politique de la France." Paysans & société N° 402, no. 6 (November 29, 2023): 40–47. http://dx.doi.org/10.3917/pes.402.0040.

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5

Haroche, Claudine. "L’inégalité économique, sociale et psychique des femmes: une question démocratique." Exilium Revista de Estudos da Contemporaneidade, no. 1 (October 9, 2020): 119–35. http://dx.doi.org/10.34024/exilium.2020.v.11286.

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Анотація:
On s’inscrit ici dans une approche sociologique et historique voulant discerner la part de l’anthropologique et du politique dans l’inégalité entre les hommes et les femmes. Certaines des observations visionnaires de Tocqueville portant sur les relations entre homme et femme, la comparaison qu’il en fait entre l’Amérique et la France, contribue à élucider en profondeur les relations entre hommes et femmes. On en vient ensuite à l’analyse de faitscontemporains et on réexamine enfin en conclusion les causes lointaines et les formes – insidieuses en particulier – de cette dévalorisation persistante des femmes.
6

Cardoso Dalla Costa, Rosa Maria. "Les défis de l'enseignement du journalisme au Brésil." MédiaMorphoses 24, no. 1 (2008): 127–32. http://dx.doi.org/10.3406/memor.2008.2247.

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Анотація:
Ce voyage au Brésil est, pourrait-on dire, édifiant ! Médias tenus par quelques familles, oligarchie aidant, formations publiques laissées à l’abandon au profit de l’enseignement privé, image «glamour » du journaliste qui n’a rien à voir avec droiture morale et dénonciation des injustices sociales… Ce tableau sonne étrangement dans la vieille France républicaine, mais donne une très bonne idée de ce à quoi pourrait ressembler la formation des journalistes en Europe si se poursuit la grande marche vers le libéralisme. Ce texte analyse la formation des journalistes au Brésil, en considérant ses aspects historiques, économiques, politiques et sociaux. Dans un paysage médiatique aux origines «oligarchiques», face à la privatisation de l’enseignement supérieur, ce bilan n’est pas très optimiste.
7

Hoock ( - ), Jochen. "Des usages de l’espace urbain à l’histoire intellectuelle de l’économie politique. Un hommage à Jean-Claude Perrot." Revue de Synthèse 142, no. 3-4 (August 24, 2021): 275–89. http://dx.doi.org/10.1163/19552343-14000059.

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Анотація:
Résumé Une fois posé l’arrière-plan des transformations de la discipline historique pendant les années 1970 et 1980, cet article restitue l’itinéraire intellectuel de Jean-Claude Perrot depuis ses travaux d’histoire économique et sociale sur la formation de la ville de Caen au XVIIIe siècle jusqu’à ses études et propositions pour l’histoire intellectuelle. Il met en évidence le lien généalogique entre ces deux moments, l’affinité des procédés d’analyse qu’ils ont comportés et la rencontre de ces tentatives menées en France avec des renouvellements analogues intervenus au même moment en Allemagne.
8

Barrell, Ray, Paolo Bosi, Paolo Onofri, Odile Chagny, Gaël Dupont, Thierry Latreille, Catherine Mathieu, Henri Sterdyniak, and Joachim Volz. "Vers une nouvelle politique économique en Europe ?" Revue de l'OFCE 71, no. 4 (November 1, 1999): 139–79. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.71n1.0139.

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Résumé Les années récentes ont vu l'Europe se rallier progressivement au modèle libéral de politiques économiques, en particulier avec l'indépendance de la Banque centrale, le Pacte de stabilité et la substitution de la politique de la concurrence à la politique industrielle. Toutefois, des gouvernements de gauche ont succédé progressivement à des gouvernements conservateurs. Ce dossier, élaboré par des économistes des quatre plus grands pays européens, essaie d'évaluer dans quelle mesure ces gouvernements opèrent un tournant de politique économique. Il comporte une partie synthétique et trois articles présentant la situation en Allemagne, Italie et Royaume-Uni. Il existe au départ une disparité de situation macroéconomique entre la Grande-Bretagne, proche du plein-emploi mais qui connaît un problème aigu de travailleurs découragés et de pauvreté et les trois autres pays, Allemagne, France et Italie, confrontés à un phénomène de chômage de masse. Ceux-ci se situent largement au-dessus du taux de chômage d'équilibre, ce qui indique qu'une relance de la demande serait nécessaire. Toutefois, aucun pays n'a remis en cause l'architecture composée par la BCE et le Pacte de stabilité, même si la France voudrait faire jouer un rôle plus actif au Conseil de l'Euro11 et améliorer la coordination des politiques économiques. Tous les pays ont présenté des Programmes de Stabilité qui comportent une certaine réduction du déficit public et surtout (sauf la Grande-Bretagne) une baisse importante de la part des dépenses publiques dans le Pib, se donnant pour objectif de dégager une marge pour réduire les impôts. Jusqu'à présent, la stratégie européenne pour l'emploi, mise en œuvre dans les Plans d'action nationaux, comporte surtout des mesures visant à augmenter l'employabilité et la flexibilité de la main d'œuvre, la coordination de politiques de croissance ou de politiques salariales plus actives a été repoussée. De nombreuses réformes fiscales sont similaires dans les pays européens, en particulier la hausse de la taxation écologique pour financer la baisse des cotisations sociales. D'autres sont originales en particulier : la taxation de la valeur ajoutée et l'imposition des plus-values latentes en Italie, l'impôt négatif pour les familles qui travaillent au Royaume-Uni, les mesures d'aide à la baisse de la durée du travail en France. Si les politiques sociales ont des orientations spécifiques à chaque pays étudié : meilleure couverture des plus pauvres en France, élargissement du système d'aide sociale en Italie, retour ç l'emploi au Royaume-Uni, la question des retraites est une préoccupation commune aux quatre pays. La France, l'Italie et l'Allemagne ont choisi de sauvegarder leur régime de retraite par répartition sans recours massif la capitalisation. La gauche s'est globalement ralliée à une conception économique libérale qui fait des entreprises privées et des marchés les seuls acteurs et juges suprêmes de la production et de l'allocation des ressources y compris dans les secteurs autrefois jugés stratégiques (industrie lourde et banques). Elle a renoncé à accroître l'intervention des salariés dans la gestion des entreprises. Elle n'a plus de projet industriel alternatif aux politiques libérales. Au niveau communautaire, l'obsession du respect des règles de concurrence l'emporte sur les soucis d'emplois ou de maintien de l'appareil productif. Au moment des crises financières de 1997-1998, les gouvernements européens ont proclamé la nécessité d'une meilleure régulation du système financier international. Mais ils n'ont pas réussi à élaborer une position commune sur des propositions spécifiques. La première coalition rouge-verte de l'Allemagne a connu un départ difficile. La réforme fiscale comporte un allégement net de l'imposition des familles et des mesures écologiques. Le gouvernement est fermement décidé à faire du combat contre le chômage la priorité de la législature. Mais l'orientation générale de la politique fiscale n'est pas toujours claire, la politique macroéconomique ne fait pas toujours preuve d'une grande cohérence et le dosage entre les politiques de l'offre et les politiques de la demande peut être discuté. Le gouvernement italien a entrepris de nombreuses réformes dans les domaines politique et économique (décentralisation, fiscalité, État-providence, règles de fonctionnement des marchés, assurance universelle, nouveaux types d'intervention publique dans les régions les moins développées) qui révèle le souci d'arriver aussi vite que possible à des institutions et des performances d'un niveau européen. Le risque est que la structure administrative s'avère trop faible pour soutenir le poids de tant d'innovations. L'instabilité politique ajoute des points interrogations. Le nouveau gouvernement britannique a conservé nombre des réformes initiées par son prédécesseur. Il modernise les institutions politiques. Il a transformé la gestion des finances publiques et le statut de la Banque centrale. Il veut modifier la structure de l'économie britannique et améliorer les perspectives de croissance à long terme. Il tente d'opérer un changement radical de l'État-providence en augmentant les incitations à travailler. C'est un gouvernement très libéral. Toutefois, il a instauré un salaire minimum, a amélioré la protection de l'emploi et la reconnaissance des syndicats.
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Jobert, Bruno. "La critique libérale du Welfare State en France." International Review of Community Development, no. 2 (January 29, 2016): 155–67. http://dx.doi.org/10.7202/1034866ar.

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On assiste en France à une remise en cause des politiques de services collectifs à laquelle contribuent certains « nouveaux » sociologues et économistes qui contestent vivement les principes mêmes de la sociologie « critique ». Dans cette perspective, la croissance de l’État ne résulte pas de changements dans la domination mais de la tendance des bureaucraties à renforcer leur influence. Il en résulte une nouvelle conception de l’ordre social qui a, à son tour, des implications pour les politiques sociales. L’auteur examine ces dernières dont les caractéristiques sont celles d’un retour à l’économie de marché et d’un désengagement corrélatif de l’État. On oppose maintenant les impératifs de la justice productive et de la liberté aux aspirations à l’égalité exprimées par le Welfare State. L’État providence a échoué. L’individu doit prendre ses responsabilités. Les stratégies témoignent d’un effort de réintroduction de la logique capitaliste dans les politiques sociales. La recapitalisation du social est recherchée à la fois par la subordination accrue de la politique sociale à la politique économique et par la recherche d’un nouveau partage entre le public et le privé dans le domaine des dépenses sociales.
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Têtu, Marie-Thérèse. "L’énigme des sans papiers algériens en France." Anthropologie et Sociétés 31, no. 2 (September 4, 2008): 267–85. http://dx.doi.org/10.7202/018694ar.

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Résumé Les « sans papiers » algériens rencontrés en France dans les années 2000 posent à l’ethnologue une « énigme ». Cet article vise à rendre compte de la construction d’une ethnographie multisituée dans le cas des migrations algériennes irrégulières et de ce qu’elle donne à comprendre sur le sens de ces migrations. La continuité historique de la migration comme « fille du colonialisme », la conjoncture géopolitique algérienne et les politiques d’immigration de la France constituent le cadre et le contexte d’une migration qualifiée d’irrégulière. Coincés dans la contradiction entre une politique sécuritaire et un traitement humanitaire au cas par cas, ces migrants oscillent entre la figure du clandestin, de la victime et du fraudeur. Mais nous analysons aussi comment les figures du migrant économique, familial ou victime peuvent s’enchevêtrer et se doubler d’un sujet acteur d’un projet migratoire en quête de reconnaissance et de réussite sociale ici et là-bas.
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Massiera, Bernard, Simona Ionescu, and Sorina Cernaianu. "Étude comparative des pratiques et représentations du sport en Roumanie et en France : les conséquences d'un héritage politique différent." Revue d’études comparatives Est-Ouest 39, no. 2 (2008): 173–200. http://dx.doi.org/10.3406/receo.2008.1900.

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Le développement des activités physiques de loisir reste furtif en Roumanie comparativement à celui de la France, alors que son élite olympique se maintient à un très haut niveau et que son admission dans la mouvance européenne l'entraîne dans une émancipation sociale et économique. Ce paradoxe nous invite à comparer les pratiques et les représentations du sport dans ces deux pays. Une enquête comparative met en évidence que le sport en Roumanie renvoie à des usages fonctionnels s'éloignant de la dimension hédoniste du loisir sportif observée en France. Cette situation semble être un héritage culturel du communisme, qui usait du sport comme d'un outil idéologique pour forger des représentations nationalistes, et entrave l'action politique actuelle visant le développement des formes ludiques du sport.
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Botte, Roger. "L'esclavage Africain Aprés I'abolition De 1848: Servitude et Droit Du Sol." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 5 (October 2000): 1009–37. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279898.

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RésuméEn Afrique occidentale, dans la deuxième moitiédu xixe siècle, l'esclavage constitue 1'institution sociale endogene la plus courante et l'esclavagisme le système de travail le plus répandu. Des guerres nombreuses inondent le marché de captifs cédés à vil prix. Ce véritable boom negrier amene une propagation sans précédent des esclaves et provoque une forte croissance économique. Afin de ne pas contrarier sa politique de conquête impérialiste, la France va trahir la lettre et l'esprit du décret d'abolition de 1848 et, notamment, refuser d'appliquer la notion républicaine du sol libérateur. II s'agit, pour se concilier les pouvoirs africains avant de les dominer, de ne rien faire qui puisse favoriser la libération des esclaves.
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Chantrel, Laure. "Dépopulation et réforme de la fiscalité en France aux XVI-XVIIe siècles." Population Vol. 49, no. 2 (February 1, 1994): 457–79. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1994.49n2.0479.

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Résumé Chantrel (Laure). - Dépopulation et réforme de la fiscalité en France aux XVIe et XVIIe siècles Dans la pensée économique du XVIIe siècle, un niveau élevé de la population apparaît comme une nécessité pour l'État fiscal mercantiliste et comme une arme contre la politique fiscale de cet État. La dépopulation de la France est la preuve qu'il faut réformer le système fiscal qui nuit au bien-être des populations. Sur la question de la dépopulation globale se greffe la question des flux migratoires entre la ville et la campagne ; des officiers du Roi aux marchands, tout le monde s'accorde à souhaiter une redistribution du fardeau fiscal de la campagne vers les villes afin de favoriser la production agricole et la consommation, conditions de la croissance économique. Les analyses des uns et des autres ont tantôt un aspect mythique, tantôt sont pleines d'enseignement sur le fonctionnement des économies pré-capitalistes.
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Daumy, Jean-Charles. "De la Révolution à la nostalgie de la grandeur passée: les La Rochefoucauld-Liancourt et la reconstruction de leur système de représentation sociale dans le premier XIXe siècle." Memoria y Civilización 27, no. 1 (May 7, 2024): 17–43. http://dx.doi.org/10.15581/001.27.1.002.

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Sous l’Ancien Régime, le duc de Liancourt (1747-1827) était non seulement grand maître de la Garde-robe du roi, mais il était également à la tête d’un vaste capital social, économique et foncier. Aristocrate éclairé, il s’investit dans les événements révolutionnaires de 1789 mais dut partir en exil après le 10 août 1792 alors que son cousin le duc de La Rochefoucauld était assassiné. Devenu duc de La Rochefoucauld-Liancourt sous la Restauration, il entreprit avec son fils aîné la reconstruction symbolique et économique du système de représentation sociale de la famille. Elle passait par le rachat de terres perdues, de domaines, mais également par le retour en force des expériences de la philanthropie libérale: vaccination, caisse d’Epargne, industrie. Personnage illustre de son vivant, le duc a laissé une quantité considérable d’archives réparties dans trois grands fonds qui ont été dépouillés: un dépôt familial conservé au château de La Rochefoucauld (Charente, France), le chartrier de Liancourt aux archives départementales de l’Oise, et les diverses liasses qui se trouvent aux archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine). La Rochefoucauld-Liancourt manifestait ainsi une forme de nostalgie sociale et politique qui exprimait un regret pour la haute noblesse libérale et ses aspirations politiques et sociales d’avant la Révolution.
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Tortajada, Ramón. "La Revue d’économie politique et la guerre de 1914 – 1918." Revue d'économie politique Vol. 133, no. 6 (January 4, 2024): 925–95. http://dx.doi.org/10.3917/redp.336.0925.

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Les articles publiés par la Revue d’économie politique pendant ces quatre ans de guerre marquent son engagement immédiat et sans faille dans le cadre de « l’Union sacrée ». Année après année, l’enjeu de la Revue fut de rendre compte de la dimension économique du conflit. Les articles les plus notables portèrent sur comparaison entre la capacité financière des Empires centraux et celle de la France, car, en dernière instance, la capacité financière détermine la capacité militaire Si l’étalon-or fut le critère dominant pour apprécier cette capacité, néanmoins l’idée que la monnaie, en elle-même, n’était que l’expression d’un consensus social n’en fut pas moins affirmée ouvrant ainsi la voie à d’autres conceptions de la monnaie. Un autre aspect se manifesta, avant même que le conflit soit achevé et les traités signés, c’est qu’après la guerre (victorieuse pour les Alliés et Associés – cela va de soi), il ne convenait pas d’exclure les Empires centraux des relations économiques et commerciales. Comme le déclara Charles Gide dans un article de 1917, pour une paix durable il fallait écarter « toute préoccupation de guerre économique ».
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Massé1, Pauline. "Des instruments (insuffisants) pour gouverner les critiques adressées au « renouveau minier » en France métropolitaine. Une articulation autour des référentiels de l’environnement et du territoire." Revue Gouvernance 18, no. 2 (October 13, 2021): 110–35. http://dx.doi.org/10.7202/1082504ar.

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Les vives contestations rencontrées par la politique de renouveau minier en France métropolitaine s’inscrivent dans la montée en puissance des mobilisations territoriales et environnementales, témoin de l’essoufflement de la gouvernance des projets industriels et d’aménagement. Définies comme un problème d’acceptabilité sociale, elles ont mené les acteurs de cette politique à la mise en place d’instruments destinés à gouverner les critiques qui lui sont adressées. Cet article analyse trois de ces types d’instruments (participatif, sociométrique, communicationnel) et met en lumière les référentiels sous-jacents qui en émergent : le territoire et l’environnement. L’échec des instruments participatifs met à jour l’inconciliabilité des positionnements entre la société civile d’une part, puis les acteurs administratifs et productifs d’autre part, et mène à la persistance des logiques néocorporatistes dans la gouvernance des ressources minérales. L’appréhension de plus en plus fine du territoire et de la diversité du monde social qu’opèrent les instruments sociométriques s’est également révélée insuffisante pour la meilleure acception des projets miniers. Si les effets des instruments communicationnels nécessitent quant à eux d’être appréhendés dans le temps long, on peut spéculer sur leur faible impact sur les contestations du renouveau minier, du fait de leurs particularités. Ainsi, les instruments de gouvernement de la critique ne s’attaquent pas au paradigme économique (capitaliste et extractiviste) qui sous-tend l’industrie minière, tandis que les critiques sont justement fondées sur la remise en cause profonde de l’extractivisme (en tant que modèle économique basé sur l’extraction des ressources et en tant que régime politique d’accaparement des biens communs).
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Bergère, Marie-Claire, Noël Castelino, Christian Henriot, and Pui-Yin Ho. "Essai de prosopographie des élites shanghaïennes à l'époque républicaine, 1911-1949." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 4 (August 1985): 901–30. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283208.

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Depuis 1949, l'histoire de la Chine moderne et contemporaine a connu en Occident un essor rapide mais assez déséquilibré. Les chercheurs ont exploré le déclin du régime impérial de préférence aux complexités de la Chine républicaine. Ils ont privilégié l'histoire des relations internationales et celle des institutions et des idéologies, subordonnant à ces orientations majeures l'étude du développement économique. Quant à l'analyse de la société, a quelques exceptions près, elle a été délaissée.L'arrivée d'une nouvelle génération de chercheurs a sensiblement infléchi les directions de cette historiographie et depuis quelques années l'étude de la société chinoise fait l'objet d'un intérêt grandissant. C'est un domaine neuf, où n'existent que de rares jalons : ceux que posèrent avant la Seconde Guerre mondiale les travaux de la jeune école sociologique chinoise elle-même, et après la guerre quelques études parues au Japon et en France. D'inspiration marxiste, la plupart de ces travaux abordaient l'histoire sociale à travers l'étude de telle ou telle classe considérée comme une entité abstraite, une résultante de l'évolution économique, un facteur du jeu politique.
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Koenig, Pierre. "La Loi fondamentale : un modèle dépassé ?" Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande 35, no. 4 (2003): 433–51. http://dx.doi.org/10.3406/reval.2003.5765.

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La recherche sur les causes de la crise économique et sociale qui affecte l’Allemagne depuis plus de deux ans s’est étendue récemment aux institutions politiques. Des critiques anciennes et discrètes, articulées depuis toujours contre la Loi fondamentale – en particulier contre la conception et les dérives du fédéralisme –, ont été reprises et systématisées récemment, en particulier par les déclarations de plusieurs juges constitutionnels mais aussi par des hommes politiques, dont le chef de l’Etat. Comment un gouvernement porté par une majorité parlementaire très faible a-t-il pu conduire en 2003 un vaste ensemble de réformes structurelles par la voie législative dans un système constitutionnel présentant signes de dysfonctionnement et faible productivité ? La réponse est nuancée et le bilan institutionnel et politique n 'est pas en défaveur de la Loi fondamentale. Le vote de tous les projets de loi par le parlement en décembre atteste en particulier le rôle constructif et déterminant de l’opposition dans la formation de la décision politique. Cet aspect suggère des comparaisons avec les autres démocraties occidentales.
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Burguière, André. "L’État monarchique et la famille (XVIe-XVIIIe siécle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 2 (April 2001): 313–35. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900032662.

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RésuméLa monarchie française du XVIe au XVIIIe siècle a été peu absolutiste à l’égard de la famille. Respectueuse de la diversité coutumière de la France, elle a contribué, par la stabilité sociale et économique qu’elle a su maintenir, à figer la géographie des formes domestiques. Hostile en principe aux réseaux féodaux mais aussi lignagers des barons qui défiaient son autorité, elle a appelé auprès d’elle un personnel politique issu du monde robin, qui a souvent implanté dans l’appareil d’état de puissants clans familiaux, fondés strictement sur la parenté. Si les nobles d’épée, désormais soucieux de renommée personnelle, se souviennent surtout de leurs parents qui les ont marqués, la bourgeoisie et bientôt les paysans éduqués s’inventent des généalogies valorisantes. Si l’état envahit progressivement la famille, c’est à contrecœ ur, pour répondre à une demande grandissante de prise en charge.
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Laigneau, Monique. "Un nouveau champ d intervention : « la Culture Scientifique, Technique et Industrielle »." III. Savoirs scientifiques et pouvoirs, no. 15 (January 13, 2016): 123–32. http://dx.doi.org/10.7202/1034441ar.

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Depuis 1982, est née en France une politique de développement de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle. L’enjeu de cette démarche est avant tout économique : essayer de se sortir de la crise. Pour mobiliser les populations, il était d’une part nécessaire de mémoriser les savoir-faire traditionnels valorisant le capital culturel en voie de disparition de milliers de travailleurs, et d’autre part de mettre en oeuvre des projets favorisant l’acculturation à la modernité, c’est-à-dire l’apprentissage des nouvelles technologies. Une techno-culturello-structure s’est mise en place à travers un certain nombre de réalisations, lesquelles posent des problèmes quant au partage du savoir et aux processus enclenchés pour une réelle démocratisation des connaissances. Cependant, ce qui paraît le plus important c’est l’impulsion d’une expérimentation sociale et culturelle authentiquement démocratique. Mais peut-être n’est-ce là qu’une mode conjoncturelle ?
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Becker, Winfried. "Johannes Hoffmann und die frühe Programmatik der CVP. Zum Beginn christlicher Parteibildung im Saarland nach 1945." Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande 18, no. 1 (1986): 25–45. http://dx.doi.org/10.3406/reval.1986.2817.

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Johannes Hoffmann et le programme du CVP. Bien que la France poursuivît une politique de “protection” en Sarre après 1945, elle donna à la population la possibilité d’une orientation politique nouvelle en ce qui concerne les questions fondamentales de politique intérieure. Le présent article étudie la façon dont le parti politique le plus fort en Sarre, le “parti populaire chrétien”, profita de cette latitude. D’une part, ce parti se forma à partir de la forte tradition du catholicisme politique en Sarre ; d’autre part, l’expérience de la résistance au national-socialisme conféra à ses débuts une dimension interconfessionnelle. Dans son programme, le parti se déclara formellement opposé au concept du “surhomme” de Nietzsche tel que le national-socialisme l’avait propagé. Il revendiqua un Etat d’hommes libres fondé sur des principes chrétiens, une politique économique et sociale orientée vers les principes de subsidarité et de solidarité, une politique culturelle chrétienne. Le parti essaya ensuite de réaliser ces principes au moyen de ses comités, de réunions et de contacts étroits avec la presse ainsi qu’au travers de son action pendant les longues années de responsabilité gouvernementale. En matière de politique extérieure, Johannes Hoffmann soutenait l’idée de l’autonomie de la Sarre au sein d’une Europe unie. L’appel à la coopération interconfessionnelle à l’intérieur du parti n’était pas dirigé uniquement contre le nazisme détruit, mais aussi contre les tendances anti-religieuses de l’époque et contre le communisme. La politique culturelle sarroise subissait largement l’influence catholique. Au point de vue économique, le CVP sou tenait la coopération des travailleurs et des employeurs ainsi que la large diffusion de la propriété. Dans la Constitution sarroise de 1947, le droit naturel prit une place importante. Les droits fondamentaux et la démocratie y furent déclarés irrévocables. A cet égard, les forces chrétiennes, social-démocrates et libérales coopérèrent. Il se révéla tragique pour le développement ultérieur du CVP que le chef du gouvernement Johannes Hoffmann prit une position combative contre l’intervention de la République fédérale d’Allemagne bien que la fondation de son parti eût résulté des données d’un problème allemand : l’effort de surmonter le nazisme. Après l’échec de la CED, le rattachement de la Sarre à l’Allemagne ne se trouvait plus en contradiction avec une politique orientée vers l’Europe telle que la poursuivait Adenauer.
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Mecchia, Giuseppina. "Oublier Napoléon: l’économie du travail immatériel dans les grands romans de Stendhal." Nottingham French Studies 55, no. 1 (March 2016): 62–78. http://dx.doi.org/10.3366/nfs.2016.0139.

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Dans les romans de Stendhal, l'ascension sociale du jeune héros masculin ne peut se concevoir hors de ses activités professionnelles et du statut social qu'elles lui confèrent. À cet égard, Giuseppina Mecchia propose de voir dans ces trajectoires une réponse de Stendhal aux impératifs sociaux et politiques qui se sont imposés après la Révolution et qui ont inévitablement précipité l'affirmation de Napoléon comme chef de l'exécutif durant cette même période. Dans les années qui suivirent la chute de Napoléon, la disgrâce personnelle et politique de Stendhal, ainsi que son exil en Italie, nourrissent son détachement critique à l’égard de la ‘vanité’ française, cette obsession incessante par la promotion professionnelle et sociale. Cette analyse se concentrera donc sur trois de ces ‘héros’ stendhaliens, Julien dans Le Rouge et le noir, Lucien Leuwen dans le roman éponyme, publié à titre posthume en 1834, et enfin l'Italien Fabrice del Dongo dans La Chartreuse de Parme. L'objectif sera donc de confronter ces héros travailleurs à la ‘dolce far niente’, éthique italienne qui dès cette époque annonce la formulation de revendications plus radicales appelant à un ‘refus du travail’ dans les années 1970, en France et en Italie. Mais si, comme l'a montré Lazzarato, toute relation sociale est l'objet de transactions d'ordre économique, on peut se demander s'il est possible pour ces jeunes hommes de refuser le travail sans refuser toute forme de relation sociale – et pour l’écrivain sans mettre à mal le projet narratif lui-même.
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ΛΟΥΚΟΣ, ΧΡΗΣΤΟΣ. "ΚΟΙΝΩΝΙΚΗ ΙΣΤΟΡΙΑ ΤΟΥ ΤΑΝΓΚΟ ΑΠΟ ΤΙΣ ΥΠΟΒΑΘΜΙΣΜΈΝΕΣ ΣΥΝΟΙΚΙΕΣ TOΥ BUENOS AIRES ΣΤΑ ΣΑΛΟΝΙΑ ΤΗΣ ΕΥΡΩΠΗΣ". Μνήμων 20 (1 січня 1998): 251. http://dx.doi.org/10.12681/mnimon.677.

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<p>Christos Loukos, Histoire sociale du tango. Des faubourgs marginaux deBuenos Aires aux salons européens</p><p>Le tango (qui comprend danse, musique et paroles) est né la secondemoitié du XIXe siècle dans les faubourgs marginaux de Buenos Aires.Il s'agit du proquit de plusieurs mélanges culturaux, dont les sujets sontdes natifs mais aussi des centaines de milliers d'immigrants qui accourentde l'Europe en Argentine à la recherche d'un emploi ou d'une meilleurechance. Sont examinées les causes qui ont permis à cette danse marginellede gagner les classes populaires et enfin, après un accueil enthousiasteen Europe, surtout en France, la veille de la première guerremondiale, d'être adoptée en tant que produit national par la bourgeoisieargentine. Le tango, comme expression de l'identité argentine, subit lesconséquences des bouleversements politiques et sociaux qui tourmententle pays à partir de 1930: intervention des militaires dans la vie politique,crise économique des années 30, régime péronien, périodes successivesde vie politique normale et de dictature militaire. Le tango devient uninstrument de propagande pour les régimes autoritaires mais aussi unearme de résistance pour les démocrates, un grand nombre desquels vivaienten exil.</p>
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Rubiales, Lourdes Bonilla. "Retour sur la réception du Prix Goncourt 1921. De la censure sociale à la concurrence littéraire." HYBRIDA, no. 5(12/2022) (December 27, 2022): 129. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25387.

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L’octroi du Prix Goncourt 1921 à Batouala. Véritable roman nègre de René Maran, fonctionnaire colonial d’origine guyanaise, a soulevé une polémique politique et littéraire, entretenue par la presse pendant toute l’année 1922 et au-delà. Les travaux consacrés à ce qu’on connaît, déjà à l’époque, comme l’« affaire Batouala » nous donnent une idée assez précise des clés, de l’évolution et de la dynamique de la controverse médiatique. Dans cet article, nous nous intéressons à un aspect particulier de la réception de Batouala en France : l’effort (et l’impuissance) du pouvoir pour neutraliser le discours de Maran à travers une censure qui évite de se déclarer comme telle.
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Aparicio, Miriam. "Une analyse a travers un modele systemique sui generis 'the three dimensional spiral of sens'." Acta Europeana Systemica 7 (July 11, 2020): 5–16. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v7i1.56603.

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On aborde la situation historico-sociale de la formation de formateurs en Argentine et des aspects qui sont à l’origine de ce que j’appellerai une identité affaiblie qui traverse ce système de formation et les formateurs eux-mêmes. Cela nous donne l’occasion d’analyser le mouvement auto-soutenu entre la dimension macrosociale, méso-organisationnelle et micro-individuelle ; feed-back ceci qui est à la base du modèle systémique sui-generisde l’auteure, intitulé « La spiral tridimensionnel du sens » (The Three Dimensional Spiral of Sens, 2015). Le même est fondé sur les résultats de plus de 30 ans de recherches en terrain avec différentes populations. Ici nous travaillons en deux instances : d’abord, nous soulignons les faits historiques marquants de la formation des enseignants – qui est inspirée sur le système français – avec ces zones grises, liées à une identité affaiblie au niveau structurel et méso-organisationnelle. Dans un second temps, nous faisons référence à quelques résultats de la dernière étude comparative franco-argentine (2014-2016), faite avec des enseignants des IUFM. La recherche a été, notamment, qualitative en utilisant la technique des évocations hiérarchisées, parmi d’autres. A travers cette technique nous avons observé quelles sont les représentations sociales (partagées) des enseignants français et argentins qui entrent dans le cœur de la problématique (nœuds abordés) et quelles sont placées dans les périphéries, c’est-à-dire, les moins importantes. Nous avons distingué plusieurs dimensions, catégories et sous-catégories à l’intérieur de chaque nœud. Les convergences et divergences trouvés montrent bien l’influence ou l’impact du plan macro-socio-économique et politique sur le plan méso-institutionnel et le plan micro : conceptions et trajectoires professionnelles des enseignants et facteurs/dimensions associés à leurs identités et au niveau de professionnalisation.
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ISAMBERT-JAMATI, Viviane. "Travail, rapports sociaux, éducation en Europe." Sociologie et sociétés 12, no. 1 (September 30, 2002): 9–22. http://dx.doi.org/10.7202/001361ar.

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Résumé Selon l'auteur, les transformations passées du système scolaire sont trop souvent ignorées des sociologues. Se basant sur des recherches récentes d'histoire de l'éducation, l'auteur nous présente d'abord la situation de l'éducation au début du xixe siècle (surtout en France). Par la suite, elle analyse les changements dans l'éducation, jusqu'à l'entre deux guerres, en tenant compte des transformations des divers pôles de l'activité économique, activité qui, avec l'industrialisation, requiert un personnel de plus en plus instruit, cependant pas "trop", sinon il pourrait mettre en question le système. Bien que l'auteur constate une amélioration du niveau d'instruction, elle remarque que chaque classe sociale a son propre réseau et qu'il y a peu de communication de l'un à l'autre. Enfin l'auteur analyse la situation de l'éducation dans les colonies où se révèle tout particulièrement le rapport étroit entre le fait éducatif, l'économie et la politique. Très diversifiées les politiques scolaires coloniales n'ont peut-être eu en commun que de dénier toute valeur aux coutumes et croyances locales.
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Mathieu, Catherine, and Henri Sterdyniak. "L'émergence de l'Asie en développement menace-t-elle l'emploi en France ?" Revue de l'OFCE 48, no. 1 (January 1, 1994): 55–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.48n1.0055.

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Résumé Les pays de l'Asie du Sud- Est ont connu dans les deux dernières décennies un fort dynamisme économique et des taux de croissance de l'ordre de 7 %, qui contrastent avec la généralisation du chômage de masse et la faible croissance en Europe. Aussi certains ont accusé la politique commerciale agressive des pays d'Asie en développement d'être responsable des difficultés européennes, tandis que d'autres mettaient l'accent sur les facteurs internes de dynamisme de ces pays et voyaient dans leur émergence une chance à saisir pour l'Europe. Si les échanges de l'Asie en développement avec la CE ont crû rapidement, ils restent modestes et ne représentent en 1992 que 1,4 point du PIB communautaire pour les importations, 1 point du PIB pour les exportations. Toutefois, comme les importations sont réalisées à bas prix, elles évincent une part plus importante de la production européenne. En sens inverse, elles induisent des baisses de prix et des gains de pouvoir d'achat en Europe. Les pays d'Asie en développement, pris dans leur ensemble, ont un solde commercial globalement équilibré, mais sont excédentaires vis-à-vis de l'Europe et des Etats-Unis, et déficitaires vis-à-vis du Japon. Les investissements directs des firmes européennes dans cette région sont d'ampleur négligeable : les délocalisations passent surtout par des accords de sous-traitance. La sous-évaluation des monnaies des pays d'Asie en développement par rapport aux taux de change de PPA correspond à la fois à leur niveau de développement et à une stratégie visant à limiter les importations aux biens d'équipement indispensables et à inciter leurs producteurs à se tourner vers l'exportation. Cette stratégie s'est avérée gagnante. Mais elle permet à leurs partenaires de bénéficier d'importations à bas prix et d'exporter des biens d'équipement. Cependant l'émergence de cette zone a entraîné de fortes destructions d'emplois dans certains secteurs de l'industrie française. En tenant compte de leurs exportations, de leurs achats en France, de leur concurrence sur les marchés tiers, une évaluation macroé- conomique, réalisée avec le modèle Mosaïque, chiffre les pertes d'emplois en France à 190 000 ou 230 000, selon les hypothèses retenues. Les importations en provenance des pays à bas salaires évincent de leurs emplois les travailleurs non qualifiés et augmentent les inégalités sociales et le chômage dans les pays riches si aucune mesure de redistribution n'est prise. Aussi, une politique active de subvention aux secteurs et aux travailleurs directement concurrencés est-elle nécessaire. Par contre, la proposition consistant à remplacer des cotisations employeurs par une « TVA sociale » est illusoire. Il est erroné d'accuser ces pays de dumping monétaire, salarial, ou social. Une taxation spécifique des produits en provenance des pays à bas salaires serait foncièrement égoïste et injustifiable. L'Europe doit savoir accueillir les nouveaux pays industrialisés, permettre aux pays de l'Est et du Sud de suivre leur exemple, en même temps qu'elle doit retrouver elle-même une croissance plus satisfaisante. Cela nécessite une politique économique plus active (baisse des taux d'intérêt, relance économique) ; une réforme fiscale pour rapprocher le coût social du coût privé du travail (en particulier pour le travail non-qualifié) ; des mesures pour redistribuer aux travailleurs directement touchés par la concurrence des pays à bas salaires les gains que procure le commerce avec ceux-ci.
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McDougall, Mary Lynn. "Implementing Reform: Factory Inspectors on Labour Reform in France, 1892‑1900." Historical Papers 17, no. 1 (April 26, 2006): 142–55. http://dx.doi.org/10.7202/030888ar.

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Résumé Les historiens plus anciens qui se sont penchés sur la question de la réforme sociale en France pendant la Troisième République ont surtout fait ressortir les buts avoués des réformateurs et les succès ou insuccès des mesures adoptées. En règle générale, ils jetaient un regard sympathique sur les réformateurs tout en déplorant l'évidente inadéquation des mesures prises. Plus récemment, d'autres historiens ont dégagé une image beaucoup moins élogieuse de ces réformateurs en démontrant que leurs recommandations représentaient souvent un moyen de contrôle social. De plus, ils ont établi — même s'ils se sont peu attardés à l'application des réformes — que les diverses lois mises en vigueur à l'époque ont modifié certains comportements sociaux tels la discipline au travail et l'éducation des enfants. Selon l'auteur, aucun des deux groupes, cependant, ne s'est préoccupé de l'aspect politique de la question, c'est-à-dire de la façon dont le processus politique a pu altérer tant la nature que l'application des réformes. Pour remédier à cette carence, il se penche sur cet aspect particulier des réformes sociales en France en analysant les débats parlementaires qui ont précédé la promulgation de la loi sur le travail du 2 novembre 1892 de même que les divers éléments de sa mise en oeuvre.
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Elbaum, Mireille. "Justice sociale, inégalités, exclusion." Revue de l'OFCE 53, no. 2 (June 1, 1995): 197–247. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.53n1.0197.

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Résumé La question des inégalités a été en France dans les années soixante et soixante-dix au cœur du débat social sur la répartition des fruits de la croissance. Depuis le début des années quatre- vingt, l'idée de lutter contre les inégalités s'est toutefois trouvée remise en cause comme inadéquate, voire dépassée. De nouveaux développements théoriques ont mis en avant des conceptions de la justice, qui, soit, ont semblé dessiner un consen- sus renouvelé autour de la notion d'« équité », soit se sont référés à des conceptions complexes et plurielles de la justice, nées de la confrontation de logiques multiples. Et la réinterprétation souvent simplificatrice qui en a été faite a servi, de façon détournée, à renoncer à la priorité donnée à la lutte contre les inégalités au sein des politiques économiques et sociales. Dans ce contexte, les inégalités traditionnelles de revenus, de patrimoines et de conditions de vie ont cessé de se resserrer à partir des années quatre-vingt. Les mécanismes de reproduction des « classements sociaux » n'ont de leur côté qu'assez faiblement été remis en cause, malgré les bouleversements intervenus au sein des structures professionnelles et sociales. Et la « démocratisation » de l'enseignement n'a pas, en elle-même, sensiblement infléchi « l'inégalité des chances », dans un contexte où la « norme » du diplôme comme critère d'accès à l'emploi exacerbait les attentes et les frustrations vis-à-vis de l'école. Surtout, avec le développement d'un chômage de masse, la précarité et le sous emploi ont désormais été mis en avant comme la principale des inégalités qu'avait à affronter la société française. La prise de conscience de « nouvelles formes de pauvreté », en partie révélées par le RMI, a contribué à à mettre en doute l'objec- tif global de lutte contre les inégalités, et a abouti à une utilisation de plus en plus extensive et banalisée de la notion « d'exclusion », faisant de la « lutte contre l'exclusion » une politique à part, disso- ciée du fonctionnement d'ensemble de la société. La remise en cause des inégalités a par ailleurs été opposée à un « impératif d'efficacité économique », qui, selon certaines thèses, réclamerait une dispersion salariale plus forte, et un système de prestations et de prélèvements ne pénalisant pas les accroisse- ments de revenus. La pertinence de ces thèses est cependant contestable, et le lien entre inégalités sociales et performances économiques n'a de fait guère été établi, qu'il s'agisse des disper- sions salariales dans leur ensemble, du rôle spécifique du salaire minimum, ou des effets de l'indemnisation du chômage et des minima sociaux. II apparaît en outre très dangereux d'envisager pour la France un modèle économique et social fondé sur un accroissement des inégalités, avec, le risque, en contrepartie d'une réduction du chômage apparent, de nuire à la compétitivité globale de l'économie, de développer la pauvreté et de faire basculer vers l'inactivité des travailleurs découragés par les bas salaires. Même s'il faut leur redonner de nouveaux contours et de nouvelles méthodes, les politiques globales de lutte contre les inégalités doivent être remises au centre du débat, et considérées comme l'axe majeur des réformes à apporter à l 'Etat-providence, concernant la régulation des dépenses de santé, le financement de la protection sociale, la réforme fiscale, ou la réhabilitation et la transparence d'ensemble des mécanismes de solidarité collective. D'un autre côté, l'une des critiques essentielles adressées à Г Etat-providence a porté sur ses difficultés à prendre en compte l'ampleur et la multiplicité des phénomènes d'exclusion. Elles ont pu plaider pour que l'exclusion devienne l'axe central, si ce n'est exclusif, des politiques sociales. La tentation a alors été d'opposer lutte contre l'exclusion et lutte contre les inégalités en les faisant «jouer l'une contre l'autre». Or, une telle conception se heurte aujourd'hui à des limites majeures, et c'est bien de la réhabilitation d'un objectif de justice sociale dans son ensemble, dont les politiques de lutte contre l'exclusion ont désormais besoin pour servir de guide à leur renouvellement. Ceci vaut en particulier en matière d'éducation, à travers la sectorisation géographique, les contenus pédagogiques d'enseignement et les mécanismes de sélection par l'orientation et le choix des filières. Ceci vaut également en matière de logement, où les aides aux locataires HLM et aux quartiers en difficulté butent sur l'incapacité du système d'intervention publique à maîtriser l'offre de logements et à restaurer la mobilité spatiale. Ceci vaut enfin pour la politique de l'emploi, qui, à travers la multiplication de dispositifs massifs d'insertion, a indirectement conforté un modèle de « partage de l'activité », dont le coût social et la fragilité impliquent aujourd'hui la révision.
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Facchini, François. "Histoire doctrinale du corps professoral d’économie politique dans les facultés françaises de 1877 à 1942." Revue d'économie politique Vol. 134, no. 2 (May 13, 2024): 197–251. http://dx.doi.org/10.3917/redp.342.0069.

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Cet article propose une histoire doctrinale du corps des professeurs agrégés des Facultés de droit. Une doctrine est un système qui implique de la part de leurs auteurs un jugement de valeur accompagné d’un programme de reconstruction sociale quand ce jugement résulte en une condamnation totale ou partielle du monde économique actuel. Les professeurs d’économie politique des facultés de droit sont regroupés autour de trois grandes familles doctrinales : les socialistes, les interventionnistes et les libéraux. En 1877 le premier corps des professeurs d’économie politique des Facultés est composé à 75 % d’économistes qui professent et défendent la doctrine libérale. Dès 1897 ils ne sont plus que 41 %. Leur poids ensuite décline jusqu’à 1942 pour atteindre 15 %. L’institutionnalisation de l’économie politique dans les Facultés a ainsi favorisé la formation d’une nouvelle orthodoxie autour de la recherche d’une troisième voie (plus de 70 % du corps des professeurs en 1942) entre le libéralisme et le socialisme. Elle a aussi permis l’installation de la doctrine socialiste dans le corps des économistes des facultés. La Faculté a par ailleurs donné à la France de nombreux hommes politiques. 10 % des Agrégés de sciences économiques de cette période ont occupé des postes de ministre ou des postes équivalents. Outre l’intérêt historique de cette histoire, elle permet d’affirmer que le libéralisme, au moins dans les facultés, a été remis en cause avant la crise de 1929. L’évolution du positionnement doctrinal précède les faits, ici la grande crise. JEL : A11
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Bocquet-Appel, Jean-Pierre, and Lucienne Jacobi. "Diffusion spatiale de la contraception en Grande-Bretagne, à l'origine de la transition." Population Vol. 52, no. 4 (April 1, 1997): 977–1004. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1997.52n4.1004.

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Résumé Bocquet-Appel (Jean-Pierre), Jakobi (Lucienne). - Diffusion spatiale de la contraception en Grande-Bretagne, à l'origine de la transition Plusieurs modes de diffusion de la contraception sont possibles : verticale (sociale), horizontale (géographique) ou les deux (oblique). Presque tous les auteurs, partisans d'une diffusion au cours de la transition démographique en Europe, utilisent ce terme dans le sens de diffusion verticale. Dans cet article on réexamine la nature de la diffusion, en testant l'hypothèse d'une diffusion horizontale initiale. Les données sont le taux de variation de l'indice Ig de fécondité ainsi que 8 variables sociologiques et démographiques censées représenter la sécularisation, l'illettrisme et l'échelle sociale dans 78 comtés de Grande-Bretagne, aux périodes 1861-1871, 1871-1881, 1881-1891, 1891-1901. Une approche en deux étapes est utilisée : probabiliste, par un test des regroupements spatio-temporels d'un indicateur des localités juste transitantes ; graphique, par une représentation de cet indicateur cumulé en quasi continu sur la carte. On montre que seul un processus de diffusion géographique peut générer une telle représentation avec une vitesse de diffusion de 14,6, 26,1, 42,4 et 34,9 km/an pour chaque période. Comme en France, il n'y eut pas de coïncidence entre le centre politique, économique et culturel de la Grande-Bretagne représenté par Londres et l'origine de la diffusion de la contraception.
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JEON, Hakseon. "Les caractéristiques de la procédure législative en France." European Constitutional Law Association 40 (December 30, 2022): 39–71. http://dx.doi.org/10.21592/eucj.2022.40.39.

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L’initiative des lois appartient au Premier ministre ainsi qu’aux députés et aux sénateurs. Les initiatives du Premier ministre sont appelées ‘projets de loi’, celles des parlementaires sont dénommées ‘propositions de loi’. Les propositions peuvent être déposées par un ou plusieurs députés ou par un ou plusieurs sénateurs, à la condition que leur adoption n’ait pas pour conséquence une diminution des ressources publiques ou la création ou l’aggravation d’une charge publique. Les projets de loi de finances et les projets de loi de financement de la sécurité sociale doivent être déposés d’abord à l’Assemblée nationale ; à l’inverse, les lois ayant pour principal objet l’organisation des collectivités territoriales sont soumises en premier lieu au Sénat. Le Conseil constitutionnel est notamment chargé de contrôler la conformité des lois votées par le Parlement à la Constitution. Ce contrôle a lieu d’office pour les lois dites organiques, à savoir les lois expressément visées comme telles par la Constitution et qui ont pour objet d’appliquer des dispositions constitutionnelles. Pour les autres lois, dites ordinaires, ce contrôle n’est effectué qu’à la demande de certaines autorités : le Président de la République, le Premier ministre, le Président du Sénat, le Président de l’Assemblée nationale et, soixante députés ou soixante sénateurs. La Constitution française prévoit le référendum pour l'adoption d'un projet de loi. Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. Le référendum d’initiative partagée (RIP) est une forme particulière du processus législatif français, associant le corps électoral à une proposition de loi (c’est-à-dire un texte législatif déposé par un membre du Parlement), via un recueil de soutiens. Des seuils d’un cinquième des membres du Parlement dans un premier temps, puis d’un dixième des électeurs sont nécessaires, afin d’initier un examen parlementaire, ou à défaut un référendum.
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Chesnais, Jean-Claude. "L'évolution démographique des principaux régimes de retraite en France depuis 1950." Population Vol. 44, no. 6 (June 1, 1989): 1029–52. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1989.44n6.1052.

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Résumé Chesnais Jean-Claude. - L'évolution démographique des principaux régimes de retraite en France depuis 1950. Les retraites représentent environ 1/8 du PIB et près de 1/6 du revenu disponible des ménages. Si les données financières relatives à l'assurance vieillesse sont bien connues, tout au moins à court terme, il n'en est pas de même pour les cotisants et les bénéficiaires : le système de sécurité sociale est un ensemble très complexe, formé d'organismes juxtaposés, cloisonnés. Le propos de cet article est de contribuer à éclairer cette zone d'ombre, en reconstituant l'évolution à long terme (depuis 1950) des effectifs de cotisants et de retraités pour les principaux régimes de base et régimes complémentaires, et de présenter l'évolution comparée de la charge de ces différents régimes. Dans tous les cas, le nombre de bénéficiaires enregistre une hausse plus ou moins forte, cependant que le nombre de cotisants subit des évolutions contrastées, le plus souvent défavorables, d'où un alourdissement de la charge des régimes. Cette tendance est liée à un phénomène spécifique à la France : la stagnation séculaire de l'emploi, doublée, depuis la récession économique entamée en 1973, d'une politique d'éviction massive des personnes âgées du marché du travail. L'enquête annuelle sur l'emploi montre ainsi que le nombre de retraités n'a cessé de croître depuis 1975, même lors de la phase de passage des classes creuses 1915-1919 aux âges de la retraite, et que le nombre de cotisants par retraités est tombé de 3,7 à 2,6 entre 1975 et 1988.
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Aït Abdelmalek, Ali. "Pandémie et insécurité." Sociétés 162, no. 4 (December 28, 2023): 7–14. http://dx.doi.org/10.3917/soc.162.0007.

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L’analyse sociologique, mais aussi la tentative de compréhension et d’explication des changements concernant le fonctionnement des sociétés contemporaines, est de plus en plus cruciale et justifiée. En effet, ne dit-on pas que la société, en se modernisant, se transforme de plus en plus vite, laissant, au final, de nombreuses personnes sur le « quai de la modernisation » ? Le contexte actuel, en France, mais pas uniquement, est celui d’une « crise polymorphe », et l’on entend évoquer, çà et là, la crise sanitaire, mais aussi politique, économique, voire culturelle. Notre intention est d’aborder la pandémie de la Covid-19 comme une nouvelle « controverse publique », et ce, au-delà des repères classiques de la sociologie pragmatique et de la sociologie des innovations techniques. Nous proposons, d’abord, de mieux comprendre les transformations contemporaines en matière de santé, en évoquant la pandémie comme un « fait social total et complexe » ; ensuite, il s’agira de définir, socio-anthropologiquement, la notion de « controverse sociale » en interrogeant le façonnement sociétal de la santé. Enfin, nous voudrions insister sur la « reconnaissance » des acteurs sociaux, comme véritables « citoyens », qui s’inscrivent dans un processus, évidemment toujours inachevé, de démocratisation de la société.
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ROCHER, Guy. "La sociologie parsonienne : influence et controverses." Sociologie et sociétés 3, no. 2 (September 30, 2002): 135–50. http://dx.doi.org/10.7202/001647ar.

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Résumé Cet article est le chapitre de conclusion d'un livre à paraître prochainement en France sous le titre Taicott Parsons et la sociologie américaine. Dans les chapitres précédents, l'auteur a présenté les grandes lignes de la théorie générale de l'action de Parsons et les applications que celui-ci en a faites non seulement en sociologie, mais aussi en psychologie, en science politique et en économie. Dans ce chapitre-ci, il situe d'abord l'œuvre de Parsons dans le contexte de la sociologie américaine contemporaine, en montrant qu'elle a exercé une influencfs dans différents secteurs particuliers (sociologie de l'éducation, de la religion, du changement social, histoire de la pensée sociale, etc.) en même temps qu'elle a contribué à élever le niveau du discours théorique. C'est aussi largement à partir de l'œuvre de Parsons ou en opposition à celle-ci que s'est formulée la sociologie critique ou radicale. L'auteur discute ensuite plus particulièrement de deux aspects de l'œuvre de Parsons : son fonctionnalisme et sa sociologie des valeurs. Au sujet du fonctionnalisme de Parsons, il souligne qu'il est assez singulier et qu'on peut le caractériser d'une triple manière : fonctionnalisme systémique, fonctionmalisme d'un système en action, fonctionnalisme évolutionniste. Au sujet de la sociologie des valeurs, l'auteur reproche à Parsons d'avoir sociologisé la personnalité, au point de la vider de tout contenu psychique, et en même temps de n'avoir pas complété son analyse du consensus par une discussion des facteurs structurels du concensus, des conflits sociaux et de la dynamique des valeurs. Enfin, l'auteur conclut son appréciation générale de l'œuvre de Parsons en disant que celui-ci n'a pas su parcourir jusqu'au bout les sentiers qu'il a ouverts. Plutôt que de tourner le dos à la sociologie parsonienne, il faut donc poursuivre la démarche entreprise et la pousser dans de nouvelles directions.
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Urquijo, Laura Gómez. "La conexión entre política de cohesión y gobernanza económica en la UE: Eficiencia del nuevo marco para abordar las consecuencias de la crisis." Regions and Cohesions 5, no. 3 (December 1, 2015): 44–62. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2015.050304.

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The objective of this article is to contribute to the discussion on the validity of new instruments to enhance cohesion in the European Union (EU). First, we question to which extent cohesion policy is submitted to the new economic governance. Second, we discuss this subordination affects the fulfillment of cohesion aims. This question is especially relevant due to the increase of inequalities in the current economic crisis and the great diversity among State Members (including social protection systems and expenses). Thus, our starting point is the new economic governance framework and its impact on the fulfillment of cohesion objectives. Statistical data are considered with this aim. Next, we will assess the role of European Structural and Investment Funds to eventually compensate public expense cuts, as well as its subordination to the macroeconomic government. This aspect will be contrasted through the study of Country Specific Recommendations given by the European Semester. Spanish El objetivo de este artículo es contribuir a la discusión sobre la validez de los nuevos instrumentos para fomentar la cohesión en la Unión Europea. Nos preguntamos en qué modo queda sometida la política de cohesión a la nueva gobernanza económica y cómo afecta a la efectividad para cubrir susfines. Esta cuestión es particularmente relevante ante el incremento de las desigualdades suscitado en la crisis económica actual. Por ello, nuestro punto de partida es el nuevo marco de gobernanza económica y su impacto en el cumplimiento de los objetivos de cohesión, considerando para ello datos estadísticos. A continuación, valoraremos, el papel de los Fondos Estructurales y de Inversión Europeos como posibles compensadores de la reducción del gasto público así como su subordinación al gobierno macroeconómico. Esta cuestión será contrastada también a través del examen de las Recomendaciones Específicas por país dadas por el Semestre Europeo. French Le but de cet article est de contribuer à la discussion sur la validité de nouveaux instruments pour promouvoir la cohésion dans l'UE. Nous avons considéré, d'une part, en quoi la politique de cohésion est soumise à la nouvelle gouvernance économique et, d'autre part, la façon dont elle utilise l'efficacité pour répondre à ses fins.Cette question est particulièrement pertinente étant donnée l'augmentation de l'inégalité soulevée par la crise économique actuelle, dans un contexte de grande diversité d'États membres, notamment en ce qui concerne les systèmes de protection sociale et les dépenses publiques. Par conséquent, notre point de départ s'inscrit dans le nouveau cadre de gouvernance économique et son impact sur la mise en œuvre des objectifs de cohésion, à partir de la prise en compte de données statistiques. Pour ce faire, nous évaluons le rôle des Fonds Structurels Européens, leur capacité de compenser la réduction des dépenses publiques et leur subordination au gouvernement macroéconomique. Ce e question sera également abordée par l'examen des recommandations spécifiques par pays fournies par le Semestre Européen.
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Miles, William F. S. "Linguistic Cohabitation." Language Problems and Language Planning 22, no. 3 (January 1, 1998): 237–53. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.22.3.02mil.

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RÉSUMÉ La Cohabitation linguistique: "Frenglish " dans la presse mauricienne "Frenglish" se refère à l'emprunt fréquent de mots et d' expressions anglaises dans le français écrit. C'est un phénomène que repoussent les puristes linguistiques, particulièrement en France et au Québec. Dans la société multilingue de l'Ile Maurice, au contraire, le "Frenglish" est un fait commun et non controversé. Il est le résultat linguistique naturel d'un colonialisme diachronique et du développement postcolonial. Paradoxalement, peut-être représente-il aussi un havre pour l'anglophonie mauricienne. L'analyse de l'utilisation du "Frenglish" à travers la presse mauricienne a permis de distinguer dix catégories. Ainsi avons nous pu dégager le caractere unique de la sociéte locale en abordant sous l'angle linguistique les divers niveaux de la vie sociale, économique, politique, légale et administrative. La situation à Maurice est differente de celle des Seychelles puisque oux Seychelles la presse est de preference anglophone et donc le "Frenglish" réduit au minimum. L'américanisation, la globalisation, et "l'anglais rampant" se joignent actuellement aux héritages du colonialisme français et britannique pour expliquer le développement et l'extension du "Frenglish" mauricien. RESUMO La frangla en la maŭritania gazetaro "Frenglish", la frangla - la ofta uzado de anglalingvaj vortoj kaj terminoj en franclingvaj tekstoj - estas tabuo por lingvaj puristoj, aparte en Francio kaj Kebekio. Tamen, sur la multlingva insulo Mauritanio ĝi estas tiel nekontroversa kiel komuna. La frangla evoluis kiel la natura lingva rezulto de diakrona koloniismo kaj la postkoloniisma situacio sur Maŭritanio. Paradokse, ĝi ankaŭ reprezentas lingvan havenon por maŭritania anglalingveco. Esplorado ĉe la loka gazetaro dum naŭmonata periodo elmontris dek kategoriojn de la frangla. La frangla en la maŭritia gazetaro evidentigas la unikecon de la loka societo, donante lingvistikan kuntekston por vastaj gamoj de la socia, ekonomika, politika, leĝa kaj administra vivo. La frangla maŭritania diferenciĝas de la situacio sur la Sejŝeloj, kie la gazetaro estas pli anglalingva ol franclingva kaj la frangla minimumas. Hereditaĵoj de la koloniismoj franca kaj angla — nuntempe akompanate de usoniĝo, tutmondiĝo kaj "angla alrampo" — eksplikas la evoluon kaj kreskadon de la frangla maŭritia.
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Maciejewski, Marek. "„Najpierw Niemcy”. Z dziejów prawicowego ekstremizmu w Republice Federalnej Niemiec." Czasopismo Prawno-Historyczne 54, no. 1 (June 30, 2002): 193–228. http://dx.doi.org/10.14746/cph.2002.1.8.

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Dans l’article, sont présentés les principes idéologiques de base et ceux d’organisation de deux mouvements de l'extrême-droite à la RFA, à savoir „La Nouvelle Droite” et le néo[1]nazisme. La période du développement le plus grand du prémier mouvement tombe sur les années 70 et 80 du XXme siècle. Le second juit toujours d’une popularité, en particulier dans les parties orientales de l’Allemagne unifié. A la RFA, aux groupements les plus importants de la néo-droite appartenait l’Aktion Neue Rechte, qui vient de finir son activité. Parmi nombréuses organisations néo-nazies il n’y en avait pas pourtant aucune qui a réussi remporter une position politique du rang premier, bien qu’on faisait des essais, par Michaèl Kuehnen parmi d’autres, en vue de faire consolider ce milieu dispersé. La rélation entre la Novelle Droite et le néo-nazisme se forme dans la manière ressemblante aux rapports entre les conservateurs revolutionnaires et les nazistes au temps de la République de Weimar. Pas toujours spécialement, ceux premiers fournissait aux séconds, les arguments téoriques pour le nationalisme et l’autoritarisme et contre le liberalisme et la démocratie parlementaire. Après la seconde guèrre pareillement, la néo-droite essaya de jouer le rôle d’un guide spirituel parmi tous les courants de l’extrême-droite. De son oeuvre doctrinal, crée par Alain de Benoist, Klaus-Gerard Kaltenbrunner, Armin Mohler, Gerd Waldmann et par les autres nombreux idéologues, les extremistes de droite tiraient les conceptions d’une forme nouvelle du rasisme, de la xénophobie, ou de l’élitarisme c’est-à-dire de l’etnopluralisme, de l’etologie, de la zoo-psychologie et de la „méritocration”. A la RFA et dans d’autres pays d’Europe, surtout en France, la doctrine de l’extrême-droite se caractérise par sa réserve l’égard de l’idée de l’intégration du notre continent, c’est qui a sa source dans son anti[1]americanisme d’aujourd’hui et dans son anti-sovietisme d’hier. A la RFA, dans toutes les conceptions de la droite radicale est présent un slogan bien vaste et atractif - „l’Allemagne avant-tout” (Deutschland zuerst), qui garantit les nazistes et les autres mouvements de la extrême-droite d’une popularité sociale bien considérable. En Allemagne, différement par rapport aux néonazistes, les adhérents de l’extrême-droite gardent l’attitude plutôt critique à l’égard du passé hitlérien. Ayant pour but la transformation de l’Allemagne d’aujourd’hui en puissance politique et économique, ils ne veulent pas du tout y arriver par la voie d’un expansionisme territorial. En ce qui concerne les rapports internes, l’estrême-droite prone les slogans bien populistes, comme la modification du système capitaliste par l’élargissement de la fonction tutélaire de l’Etat. A la RFA, la doctrine de l’extrême-droite ne constitue pas d’un système homogène et cohérent des conceptions. Aussi dans ce point, elle resamble l’idéologie nationaliste et antidémocratique vue en Allemagne avant la guèrre.
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PRUD’HON, M., R. CORDESSE, S. De ROUVILLE, and J. THIMONIER. "Les camélidés sud-américains : le point des connaissances." INRAE Productions Animales 6, no. 1 (February 27, 1993): 5–15. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.1.4182.

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L’élevage de camélidés sud-américains a pu être envisagé dans le cadre d’une politique d’entretien de l’espace et de diversification des productions. Cette étude bibliographique permet de mieux évaluer les possibilités et les limites de ces espèces. Il existe quatre espèces de camélidés sud-américains, deux sauvages, le Guanaco et la Vigogne, et deux domestiques, l’Alpaga et le Lama. Elles vivent sur les hauts plateaux andins. Alpagas et lamas peuvent se reproduire en toutes saisons. La reproduction présente des traits originaux : les mâles, pubères à un an, sont handicapés jusqu’à deux ans par des adhérences préputiales et sont rarement exploités avant trois ans. Chez la femelle, l’ovulation, simple le plus souvent, est provoquée par l’accouplement. Un seul foetus se développe, toujours dans la corne gauche de l’utérus. La gestation dure 345 jours environ. Le réaccouplement est possible peu après la parturition. Les jeunes pèsent 7-8 kg (alpagas) à 10-11 kg (lamas) à la naissance. Le sevrage a lieu vers 7 à 9 mois. Alpagas et lamas sont des ruminants, caractérisés par un estomac à 3 compartiments, sans homologie avec les quatre compartiments de l’estomac des ovins, bovins et caprins. Leur contenu, très sec, est riche en bactéries. Les alpagas consomment essentiellement de l’herbe, même en touffes hautes et grossières ; ce sont des "pâtureurs". Les lamas, normalement "pâtureurs", consomment aussi, de façon minoritaire, des espèces arbustives si l’herbe se fait rare. Alpagas et lamas mangent généralement moins que les ovins et caprins (30 à 55 g MS/kg P0,75 selon les fourrages, soit 20 à 40 % de moins à régime comparable). L’utilisation digestive des matières organiques et azotées est égale (fourrages de bonne qualité) ou supérieure (fourrages grossiers, pauvres en protéines) à celle de ces deux espèces. Les camélidés sud-américains coexistent sans problème avec les petits ruminants ; leur organisation sociale (hiérarchie, protection du troupeau) nécessite un minimum de précautions dans la conduite des animaux. La principale production des alpagas est leur toison formée de fibres fines (25 à 30 μ) et médullées, d’un rendement élevé (80 %) mais d’un poids modeste (1,7 et 2,8 kg chez les femelles et les mâles). Les lamas ont des toisons plus grossières comportant également des poils. Elles sont utilisables en artisanat. En France, il n’existe encore aucune étude économique sérieuse qui permette d’inciter les éleveurs à investir dans l’élevage de camélidés sudaméricains.
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Maldavsky, Aliocha. "Financiar la cristiandad hispanoamericana. Inversiones laicas en las instituciones religiosas en los Andes (s. XVI y XVII)." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 114. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.06.

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RESUMENEl objetivo de este artículo es reflexionar sobre los mecanismos de financiación y de control de las instituciones religiosas por los laicos en las primeras décadas de la conquista y colonización de Hispanoamérica. Investigar sobre la inversión laica en lo sagrado supone en un primer lugar aclarar la historiografía sobre laicos, religión y dinero en las sociedades de Antiguo Régimen y su trasposición en América, planteando una mirada desde el punto de vista de las motivaciones múltiples de los actores seglares. A través del ejemplo de restituciones, donaciones y legados en losAndes, se explora el papel de los laicos españoles, y también de las poblaciones indígenas, en el establecimiento de la densa red de instituciones católicas que se construye entonces. La propuesta postula el protagonismo de actores laicos en la construcción de un espacio cristiano en los Andes peruanos en el siglo XVI y principios del XVII, donde la inversión económica permite contribuir a la transición de una sociedad de guerra y conquista a una sociedad corporativa pacificada.PALABRAS CLAVE: Hispanoamérica-Andes, religión, economía, encomienda, siglos XVI y XVII.ABSTRACTThis article aims to reflect on the mechanisms of financing and control of religious institutions by the laity in the first decades of the conquest and colonization of Spanish America. Investigating lay investment in the sacred sphere means first of all to clarifying historiography on laity, religion and money within Ancien Régime societies and their transposition to America, taking into account the multiple motivations of secular actors. The example of restitutions, donations and legacies inthe Andes enables us to explore the role of the Spanish laity and indigenous populations in the establishment of the dense network of Catholic institutions that was established during this period. The proposal postulates the role of lay actors in the construction of a Christian space in the Peruvian Andes in the sixteenth and early seventeenth centuries, when economic investment contributed to the transition from a society of war and conquest to a pacified, corporate society.KEY WORDS: Hispanic America-Andes, religion, economics, encomienda, 16th and 17th centuries. BIBLIOGRAFIAAbercrombie, T., “Tributes to Bad Conscience: Charity, Restitution, and Inheritance in Cacique and Encomendero Testaments of 16th-Century Charcas”, en Kellogg, S. y Restall, M. 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Drèze, Jacques H., and Edmond Malinvaud. "Croissance et emploi : l'ambition d'une initiative européenne." Revue de l'OFCE 49, no. 2 (June 1, 1994): 247–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0247.

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Résumé Depuis bientôt vingt ans, le chômage européen est un problème social majeur et le signe d'une importante sous-utilisation des ressources à une époque où existent bien des besoins insatisfaits. Alors que l'emploi a crû de près de 6 % entre 1987 et 1990 dans la Communauté Européenne des douze, le taux de chômage dépasse à nouveau 10 % et s'élève. Même selon des prévisions raisonnablement optimistes (un taux de croissance de 2,5 à 3 %) le taux de chômage dépassera 10 % durant au moins quatre ou cinq ans. Cette note prend position sur les politiques de court, moyen et long terme que nous considérons comme les mieux aptes à promouvoir la croissance et l'emploi en Europe Occidentale. Nous prétendons qu'actuellement une politique budgétaire active ne paraît pas constituer un instrument adéquat pour la stabilisation économique à court terme. L'attention devrait plutôt se concentrer sur la consolidation structurelle à moyen terme des budgets, un objectif négligé durant l'expansion de la fin des années 80. Mais nous plaidons pour une stimulation monétaire, à obtenir par une forte réduction des taux d'intérêt nominaux à court terme ; nous proposons le niveau de référence zéro pour les taux d'intérêt réels à court terme, pour aussi longtemps que l'on n'observe pas clairement que la reprise est engagée. S' agissant des politiques de moyen terme, nous recommandons deux ensembles de mesures relatifs respectivement aux coûts du travail et à l'investissement. Nous notons que le chômage élevé se concentre fortement sur les travailleurs non qualifiés. De plus nous trouvons la preuve d'un désaccord croissant entre les structures par qualifications de l'offre et la demande de travail, la composition de celle-ci se modifiant vite au détriment des travailleurs non qualifiés. Cette observation justifie que l'on investisse dans l'enseignement et la formation. Nous considérons qu'elle justifie aussi des mesures visant à réduire le coût du travail non qualifié par rapport aux coûts du travail qualifié et du capital. Un élément important du coût du travail est constitué par des impôts et contributions sociales, qui entraînent un écart, particulièrement substantiel pour le travail non qualifié, entre le coût pour les employeurs et le coût d'opportunité pour la société — de 30 % à 50 % dans les pays de la Communauté. Nous prétendons que le moment est venu de réduire cet écart et nous proposons d'exempter le salaire minimum des contributions sociales à la charge des employeurs. Cela peut se faire soit en percevant de telles contributions, pour tout salaire, sur la part excédant le salaire minimum, soit en introduisant une exonération dégressive s'élevant à 100 % au niveau du salaire minimum et décroissant linéairement jusqu'à zéro au niveau double. La première modalité implique une réforme substantielle des systèmes fiscaux, car son coût direct s'élève à environ 3,2 % du PIB en moyenne dans la Communauté, avec des différences importantes suivant les pays. En revanche, le coût de la seconde modalité est plutôt de l'ordre de 1,2 % du PIB. Dans les deux cas, des ressources de remplacement doivent être trouvées pour la sécurité sociale. Une source naturelle serait l'impôt sur les émissions de CO2 qui est actuellement examiné par les pays de la Communauté (avec un rendement estimé de l'ordre de 1 à 1,3 % du PIB). Une autre source résiderait dans un relèvement des taux de la TVA. Pour la définition exacte, la mise en œuvre et le financement de cette mesure, il y a évidemment place à des mesures spécifiques aux divers pays. Les simulations économétriques faites en France et en Belgique concernant les exonérations de taxes sur le travail, doivent être considérées comme imprécises. En termes généraux elles confirment nos idées selon lesquelles il ne faut certes pas espérer un miracle, mais des gains appréciables en emploi peuvent être attendus à moyen terme, sans coût budgétaire, si notre proposition est appliquée sans timidité. A propos de l'investissement, nous reconnaissons que des capacités inutilisées limitent les perspectives immédiates d'équipe- ment des entreprises. Mais nous prétendons que des ressources inemployées peuvent être mobilisées pour des investissements riches en travail, qui auraient des rendements sociaux adéquats et contribueraient de plus à soutenir la demande globale. C'est aussi la logique de l'initiative d'Edimbourg, où les réseaux trans-euro- péens ont reçu la priorité, ainsi que les petites entreprises. Nous prétendons cependant que l'ensemble convenu à Edimbourg est insuffisant. Un programme d'investissement dont le montant correspondrait aux efforts à venir pour la consolidation structurelle des budgets ne créerait pas de tension sur les marchés du capital, tout en compensant le retard pris par les investissements publics dans la décennie passée. Nous avançons le chiffre de 250 milliards d'Ecus (soit grosso modo huit fois l'objectif d'Edimbourg) comme un but réaliste à moyen terme. Nous proposons de privilégier aussi des domaines tels que le logement pour les ménages à bas revenus, la rénovation urbaine et les transports urbains. Afin de stimuler les investissements ainsi visés, nous suggérons que l'on s'en remettre surtout aux subventions à l'emploi, en proportion du contenu en travail des projets retenus. Une telle disposition renforcerait, voire anticiperait, sur notre proposition précédente destinée à réduire les coûts du travail ; elle aurait surtout pour effet d'élargir l'ensemble des projets attractifs pour des investisseurs privés et des autorités locales. De plus un meilleur accès au marché du capital devrait être recherché grâce à la collaboration d'intermédiaires institutionnels, à l'accroissement des missions de la Banque Européenne d'Investissement, à l'extension ou à la duplication du Fonds Européen d'Investissement. Notre discussion des problèmes structurels se concentre sur les principes de base. Nous insistons d'abord sur les effets défavorables des incertitudes actuelles qui touchent non seulement certains taux d'inflation, d'intérêt et de change, mais aussi les évolutions institutionnelles dans le domaine monétaire, y compris la tentation récurrente de dévaluations compétitives. Nous ne choisissons pas un programme politique spécifique. Mais nous proclamons que réduire les incertitudes institutionnelles à propos des monnaies constitue un objectif important en lui-même. Il devrait être poursuivi activement, afin d'engager l'Europe monétaire sur une voie plus prometteuse pour l'emploi qu'un retour à des taux de change flottants libres entre les monnaies d'économies relativement petites et intégrées entre elles par d'étroits liens commerciaux. Nous examinons ensuite les finances publiques et l'Etat-provi- dence, en reconnaissant que plusieurs pays ont besoin d'une consolidation structurelle de leurs budgets et qu'il existe des éléments de déception quant aux effets des régimes sociaux. Etudiant la logique économique de l' Etat-providence, nous concluons que les réformes à réaliser devraient viser à le rendre plus svelte et plus efficace, non à le démanteler. Pour cela il faut revoir à fond l'efficacité opérationnelle et distributive des programmes existants, afin d'atteindre deux objectifs difficilement compatibles : réduire dans la plupart des pays la part des transferts sociaux dans le PIB, renforcer la protection des plus mal dotés. Les économistes devraient intensifier leur participation aux recherches destinées à relever cet important défi. Enfin, nous tirons les conséquences salariales d'une Initiative Européenne de Croissance visant à une période d'expansion soutenue, donnant la priorité à l'emploi par rapport aux salaires réels. Nous estimons qu'un schéma réaliste associe une croissance de la production de plus de 3 % l'an à une augmentation de l'emploi de plus de 1 % l'an. Cela laisse une marge d'au plus 2 % pour les salaires réels. Etant donné la présence du glissement salarial, le calcul semble conduire à des accords négociés avec des taux réels à peu près constants. Ce schéma est-il réaliste ? Nous soulevons alors la question controversée du rôle que peuvent jouer sur les salaires les poids comparés des impôts sur le capital et le travail. Nous reconnaissons que la baisse de la part des salaires au cours des années 80 a été accompagnée d'une augmentation de la part des revenus d'intérêt, qui dans de nombreux cas sont peu taxés, notamment en raison de la mobilité des capitaux et d'une concurrence fiscale entre pays. A défaut de déclarations systématiques, un prélèvement à la source uniforme au niveau européen, est le seul moyen de corriger ce déséquilibre en faveur des revenus d'intérêt. La question de savoir si un tel prélèvement est ou non désirable en lui-même de façon permanente est débattue entre spécialistes de la fiscalité. Le débat devrait être élargi pour tenir compte de ce que l'équité dans le traitement fiscal du capital et du travail pourrait contribuer de façon significative à la modération salariale, bien qu'il soit prématuré de considérer les preuves empiriques comme concluantes à cet égard. Nous espérons avoir identifié un ensemble de mesures formant un tout cohérent et avoir défini une initiative ayant la taille du problème qui nous confronte. Ces mesures ont des implications budgétaires conduisant à réallouer quelques pour cent du PIB, donc davantage qu'on l'envisage habituellement. Et elles relèvent de la responsabilité d'un vaste ensemble d'institutions qui ne sont pas engagées dans une coordination systématique de leurs politiques. De sérieux problèmes devraient ainsi être résolus pour une mise en œuvre. Nous en appelons aux responsables politiques pour qu'ils fassent preuve d'audace et de détermination en affrontant ces problèmes. Et nous en appelons aux économistes des milieux académiques pour qu'ils participent activement à la définition et à la promotion d'une initiative européenne ambitieuse.
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De Redacción, Consejo. "¡Europa!, a pesar de todo. Una estrategia realista." Revista de Fomento Social, June 30, 2017, 139–56. http://dx.doi.org/10.32418/rfs.2017.286.1421.

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L Europe résiste malgré tout. Malgré le fait que dans un passé non lointain deux référendums, qui avaient eu lieu en France ainsi qu aux défis de la nouvelle réalité mondiale et à l hégémonie émergente de certaines grandes puissances. L événement marquant du «brexit» a provoqué une prise de conscience des Européens. Ce qui en reste est l image d une Union Européenne remplie d aspects négatifs: déficit démocratique structurel, bureaucratie hautaine, institutions bloquées, processus complexes de prise de décisions et une vague de populismes de différents bords qui ne cherchent que la destruction du système de l Union Européenne. Pour les critiques et les plus apocalyptiques, L Europe serait, d un point de vue géostratégique, un net perdant de «l hyper mondialisation », puisque l axe franco allemand ne marche plus depuis longtemps. Cela, ajouté à son manque de démocratie et de transparence et à son incapacité à faire face et aux Pays Bas, avaient servi à bloquer le processus de ratification du projet de la Constitution Européenne, celui ci a été postérieurement repris dans le Traité de Lisbonne, dans lequel sont présents les aspects les plus essentiels du projet constitutionnel ayant échoué. Les «apocalyptiques» croient que le «brexit» est le prélude d une très prochaine disparition de l UE, incapable de faire face à la crise économique et à ses conséquences sociales, à la catastrophe humanitaire des réfugiés syriens, pourrait nous faire nous demander si la construction européenne sera capable de s en sortir avec l imagination dont elle a fait preuve après les successives et périodiques crises qu elle a vécues. Après la description de quelques éléments de la crise actuelle de l UE, l éditorial pose la question suivante : les valeurs fondatrices de l Union Européenne ont elles changé ? Notre éditorial s inscrit dans la réflexion de cette revue sur l Europe, commencée il y a quelques années (les titres des éditoriaux se trouvent dans le tableau récapitulatif final). Il y a cinq ans nous sommes prononcés sur la construction européenne, en faveur de la consolidation, le développement et l approfondissement du système constitutionnel européen d Économie sociale de marché.Nous avons alors voulu promouvoir la resocialisation du projet européen avec de nouvelles énergies, avec une nouvelle clarté et une nouvelle passion tournée vers l Europe. Pour sortir de l impasse actuelle, L UE doit se libérer de cet unique modèle de capitalisme néolibéral qui est précisément à l origine de la crise actuelle. Après l introduction, nous abordons les institutions européennes et leurs résultats, ainsi que ceux produits par les politiques agraires et de cohésion régionale, souvent ignorées ou réduites au silence. Bien sûr, nous n oublions pas les aspects les plus problématiques ou négatifs, plus particulièrement la réponse insuffisante de l Europe face à la grave crise humanitaire syrienne, qui nous remet en cause face au monde et face à nous mêmes. Si la capacité de réponse des gouvernements des grandes puissances face aux grandes crises est aussi limitée, comme nous pouvons le remarquer actuellement, l UE n en est pas une exception. Cependant, dans la quatrième partie, nous présentons les défis auxquels l Europe doit faire face, avec quelques références aux politiques espagnoles développées à partir de l acquis ommunautaire.Dans la cinquième partie et dans la conclusion, nous affirmons que l UE est une réalité institutionnelle pleinement consolidée depuis longtemps, un système d économie sociale de marché hautement compétitif et solidaire et qui est capable de s insérer dans un système de gouvernance démocratique dans un monde hyper mondialisé. L Europe peut conjuguer une mondialisation modérée, une démocratie comme système et le maintien des États. Voici notre conviction : L UE est face à une stratégie réaliste possible et doit miser pleinement sur elle. C est pour cela que nous pouvons dire, malgré tout, L Europe!
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Le Bel, Pierre-Mathieu, and Mauricette Fournier. "Cheminement littéraire en Bourbonnais : une expérience de recherche-action participative pour la valorisation de la ressource littéraire du département de l’Allier (France)." Tourisme littéraire 37, no. 1 (February 1, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1046290ar.

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Le présent article propose de s’intéresser au dialogue entre lieux et littérature à travers une expérience de recherche-action participative conduite avec des associations de citoyens qui font la promotion du patrimoine littéraire du département de l’Allier en France. En réunissant les acteurs territoriaux qui partagent la transmission du patrimoine littéraire comme mission, l’espoir est de donner une valeur supplémentaire à une ressource ici peu valorisée. L’objectif opérationnel central de cette recherche-action résidait dans la création d’un itinéraire littéraire conçu par les associations, associé à la réalisation d’un site web, qui relierait les différents lieux littéraires et créerait une dynamique de longue durée dans le tourisme local. Ce travail, mené sur la base de groupes de discussion et d’entretiens individuels, s’est appuyé sur les principes de l’innovation sociale et territoriale dans la mesure où tous les acteurs participants reconnaissaient la nécessité d’agir dans le domaine du développement local. Cet exemple montre le rôle que peut jouer la littérature dans le renforcement des capacités locales ainsi que la part active qu’elle peut occuper dans la construction d’un espace économique, social et politique.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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De la Croix, David, Frédéric Docquier, and Bruno Van der Linden. "Numéro 72 - septembre 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15453.

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L’accord gouvernemental du 19 juillet 2009 a défini les critères permettant la régularisation des demandeurs d’asile en Belgique (engagement dans une procédure juridique déraisonnablement longue, situation humanitaire urgente, prise en compte de la faculté d’intégration sociale et économique). Certaines prévisions font état d’environ 25.000 demandes qui devront être introduites entre le 15 septembre et le 15 décembre de cette année. La lenteur des décisions politiques traduit la difficulté de trancher dans cet épineux dossier des régularisations, une difficulté qui trouve partiellement son origine dans la méconnaissance de ses conséquences économiques et des préjugés qui en découlent. Que sait-on au juste de ces effets ? C’est la question abordée dans ce numéro de Regards économiques. L’article commence par souligner que le débat sur les régularisations est qualitativement proche du débat général sur l’immigration légale. Bien qu’elle se différencie de la politique d’immigration légale et non sélective, une politique de régularisation ou d’amnistie engendre des coûts et des bénéfices de même nature, mais d’ampleur moindre, dans la mesure où les sans papiers participent déjà au marché du travail et bénéficient déjà de certaines prestations sociales. En outre, quand on considère une période de temps plus longue, les débats sur l’immigration légale et la régularisation se rejoignent : toute régularisation entraîne une migration connexe via le regroupement familial et les effets de réseaux. Les effets de l’immigration et de la régularisation de travailleurs illégaux ont été davantage étudiés aux Etats-Unis qu’en Europe. Cette limite et la piètre connaissance des caractéristiques des populations séjournant illégalement sur le territoire belge rendent difficile une évaluation précise des effets de l’immigration et d’une régularisation sur la population résidente et sur l’économie belge. Les études internationales pointent toutefois en direction d’effets quantitativement faibles de l’immigration légale en matière d’emploi, de finances publiques et de salaire. Les études qui ont analysé ensemble ces trois différents effets concluent que l’effet favorable sur les finances publiques domine l’effet négatif sur l’emploi et les salaires de sorte que toutes les générations et toutes les catégories de natifs ont modestement bénéficié de l’afflux migratoire (aux Etats-Unis et en France). Notre analyse démontre que les effets d’une régularisation sont de même nature mais d’ampleur moindre. Dans l’état actuel des connaissances, il est raisonnable de penser que la régularisation en Belgique n’entraînera que des effets mineurs sur le revenu net des travailleurs natifs. Le seul véritable groupe à risque est celui des natifs les moins qualifiés. Ce sont eux qui pourraient subir des conséquences négatives sur le marché du travail, du moins dans un premier temps. Néanmoins, dans le cas où les sans papiers ont un taux d’emploi illégal important, ces conséquences sont vraisemblablement minimes, même à court terme. En outre, les effets éventuellement négatifs doivent aller en s’amenuisant au fur et à mesure que le temps passe et que les nouveaux arrivés se lancent dans des activités productives. Une manière d’accélérer cette transition est de promouvoir à bon escient la flexibilité du marché du travail et la mobilité des travailleurs. Dans ce contexte, nombre d’opinions apparaissent guidées par des arguments essentiellement idéologiques et des clichés peu robustes, voire profondément inexacts. Le cliché selon lequel les sans papiers vont prendre le travail des natifs ne résiste pas aux études existantes. Celui qui voit dans l’immigré une sangsue vidant les caisses de la sécurité sociale est manifestement erroné; l’immigration a une contribution plutôt positive aux finances publiques, et cela d’autant plus que le flux migratoire permet de rajeunir en permanence la population.
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De la Croix, David, Frédéric Docquier, and Bruno Van der Linden. "Numéro 72 - septembre 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2009.09.01.

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L’accord gouvernemental du 19 juillet 2009 a défini les critères permettant la régularisation des demandeurs d’asile en Belgique (engagement dans une procédure juridique déraisonnablement longue, situation humanitaire urgente, prise en compte de la faculté d’intégration sociale et économique). Certaines prévisions font état d’environ 25.000 demandes qui devront être introduites entre le 15 septembre et le 15 décembre de cette année. La lenteur des décisions politiques traduit la difficulté de trancher dans cet épineux dossier des régularisations, une difficulté qui trouve partiellement son origine dans la méconnaissance de ses conséquences économiques et des préjugés qui en découlent. Que sait-on au juste de ces effets ? C’est la question abordée dans ce numéro de Regards économiques. L’article commence par souligner que le débat sur les régularisations est qualitativement proche du débat général sur l’immigration légale. Bien qu’elle se différencie de la politique d’immigration légale et non sélective, une politique de régularisation ou d’amnistie engendre des coûts et des bénéfices de même nature, mais d’ampleur moindre, dans la mesure où les sans papiers participent déjà au marché du travail et bénéficient déjà de certaines prestations sociales. En outre, quand on considère une période de temps plus longue, les débats sur l’immigration légale et la régularisation se rejoignent : toute régularisation entraîne une migration connexe via le regroupement familial et les effets de réseaux. Les effets de l’immigration et de la régularisation de travailleurs illégaux ont été davantage étudiés aux Etats-Unis qu’en Europe. Cette limite et la piètre connaissance des caractéristiques des populations séjournant illégalement sur le territoire belge rendent difficile une évaluation précise des effets de l’immigration et d’une régularisation sur la population résidente et sur l’économie belge. Les études internationales pointent toutefois en direction d’effets quantitativement faibles de l’immigration légale en matière d’emploi, de finances publiques et de salaire. Les études qui ont analysé ensemble ces trois différents effets concluent que l’effet favorable sur les finances publiques domine l’effet négatif sur l’emploi et les salaires de sorte que toutes les générations et toutes les catégories de natifs ont modestement bénéficié de l’afflux migratoire (aux Etats-Unis et en France). Notre analyse démontre que les effets d’une régularisation sont de même nature mais d’ampleur moindre. Dans l’état actuel des connaissances, il est raisonnable de penser que la régularisation en Belgique n’entraînera que des effets mineurs sur le revenu net des travailleurs natifs. Le seul véritable groupe à risque est celui des natifs les moins qualifiés. Ce sont eux qui pourraient subir des conséquences négatives sur le marché du travail, du moins dans un premier temps. Néanmoins, dans le cas où les sans papiers ont un taux d’emploi illégal important, ces conséquences sont vraisemblablement minimes, même à court terme. En outre, les effets éventuellement négatifs doivent aller en s’amenuisant au fur et à mesure que le temps passe et que les nouveaux arrivés se lancent dans des activités productives. Une manière d’accélérer cette transition est de promouvoir à bon escient la flexibilité du marché du travail et la mobilité des travailleurs. Dans ce contexte, nombre d’opinions apparaissent guidées par des arguments essentiellement idéologiques et des clichés peu robustes, voire profondément inexacts. Le cliché selon lequel les sans papiers vont prendre le travail des natifs ne résiste pas aux études existantes. Celui qui voit dans l’immigré une sangsue vidant les caisses de la sécurité sociale est manifestement erroné; l’immigration a une contribution plutôt positive aux finances publiques, et cela d’autant plus que le flux migratoire permet de rajeunir en permanence la population.
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Henry, Arnaud, Jacques Defourny, Stéphane Nassaut, and Marthe Nyssens. "Numéro 69 - avril 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15533.

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Concernant plus de 100.000 travailleurs, près de 800.000 familles et plus de 2.000 entreprises, le dispositif titre-service est au cœur de l’agenda politique compte tenu de l’importance du budget public mobilisé qui s’élève à plus d’un milliard d’euros pour 2009. Ce dispositif témoigne d’une évolution profonde des modes de régulation publique dans le champ des services aux personnes désormais ouvert à une mise en concurrence de prestataires très diversifiés. Ainsi des organisations aussi diverses que des ASBL, des entreprises d’insertion, des agences d’intérim, des PME ou des CPAS opèrent aujourd’hui au sein de ce dispositif. Ce numéro présente les résultats d’une recherche financée par Service public fédéral de la politique scientifique et réalisée par l’équipe économie sociale du CERISIS/CIRTES (UCL) et du centre d’économie sociale (ULg). Cette recherche porte sur la qualité de l’emploi et de l’organisation du service dans ce champ d’activité et ce de manière comparative entre les différents types d’opérateurs. Une des spécificités centrales du système titre-service est d’imposer une triangulation de la relation de service, en plaçant cette dernière sous l’égide d’une entreprise agréée. L’étude montre que la qualité d’emploi et de l’organisation du service est surtout garantie par une «triangulation» de la relation de service, c’est-à-dire un réel investissement de l’entreprise dans l’accompagnement du travailleur et de l’usager. Si certains prestataires, tels que les organisations d’aide au domicile (ASBL ou organisations publiques agréées par les régions) et les organisations d’économie sociale ou publiques, poursuivant une mission d’insertion, encadrent davantage leurs travailleurs et leurs utilisateurs, d’autres développent dans les faits, un mode de prestation «mandataire», dans lequel l’entreprise est avant tout chargée des formalités administratives mais où elle n’assure que peu d’encadrement de la relation de service tissée entre l’utilisateur et le travailleur. L’enjeu ici est de savoir dans quelles circonstances et dans quelle mesure une telle évolution est acceptable (voire souhaitable ?) pour les différentes parties prenantes, y compris bien sûr pour les travailleurs. Au sein des entreprises à but lucratif, il convient de différencier assez nettement les sociétés de travail intérimaire des autres sociétés commerciales, généralement des PME. Les sociétés d’intérim semblent privilégier leur capacité d’adaptation aux desiderata de leurs utilisateurs et la minimisation des coûts, au détriment de la qualité des emplois qu’elles rendent aussi flexibles que possible. Cette volonté de maximiser productivité et rentabilité semble être moins prégnante dans le chef des autres opérateurs privés à but lucratif hors intérim. Du point de vue financier, il faut souligner que si les prestataires bénéficient tous de la subvention titre-service, une diversité apparaît quant aux sources complémentaires de financement public (aides à l’emploi, subsides régionaux). Une analyse de la viabilité financière des différents types d’opérateurs titre-service s’avère particulièrement complexe compte tenu de cette diversité, des commissions paritaires compétentes et des performances différenciées en matière de qualité d’emploi et d’organisation de service. Il ressort des simulations qu’un travailleur équivalent temps plein (ETP) d’ancienneté nulle et sans aide à l’emploi dégage une marge positive (parfois faiblement) chez la plupart des prestataires. Avec aide à l’emploi (toujours sans ancienneté), un ETP est (très) rentable chez l’ensemble des prestataires, en particulier chez ceux qui cumulent diverses sources de financement. Par contre, après quatre ans d’ancienneté, la marge dégagée par un ETP est négative chez la quasi-totalité des prestataires compte tenu des effets liés à l’accroissement de l’ancienneté des travailleurs et à la dégressivité tant des aides à l’emploi que de certaines subventions régionales. Par conséquent, seuls les prestataires dont le taux d’activité (le rapport entre les heures de ménage prestées au domicile des utilisateurs – et donc subsidiées – et le total des heures payées au travailleur) est (très) élevé parviennent à maintenir une marge positive. Il va de soi que la rentabilité «globale» d’une organisation dépendra du nombre de travailleurs avec et sans aide à l’emploi ainsi que de l’ancienneté de l’ensemble du personnel. Différents enjeux doivent être pointés d’un point de vue de politique économique Même si la régulation du quasi-marché lié au titre-service a considérablement évolué, il est primordial que les pouvoirs publics s’assurent de la conformité des prestataires aux exigences de l’agrément qui leur est octroyé et qu’ils consolident la régulation du système par exemple par l’imposition de formation et d’un contrat à durée indéterminée après 6 mois. En effet, l’importance très considérable du financement public dans ce quasi-marché justifie qu’il soit nettement subordonné à la réalisation des objectifs définis par le dispositif, en particulier la création d’emplois de qualité et durables. Des risques de confusion entre des métiers pourtant distincts : l’étude montre que certaines organisations titre-service permettent la prestation de services qui relèvent des missions propres aux aides familiales. Les pouvoirs publics doivent donc être vigilants quant aux risques de confusion des métiers, d’autant plus que l’information est loin d’être claire pour les usagers. La plupart des aides à l’emploi sont dégressives sur deux à quatre ans alors que les coûts salariaux des entreprises augmentent du simple fait de l’ancienneté croissante du personnel et des sauts d’index. On peut ainsi douter de l’efficacité économique d’aides qui rendent confortable le lancement d’une entreprise titre-service tout en créant des incitants à la rotation des travailleurs; L’augmentation du prix et l’accessibilité du service : il serait utile de procéder à une étude de marché pour voir dans quelle mesure une marge de manœuvre existe encore. Si les augmentations antérieures de prix ne semblent pas avoir affecté le volume total des titres-services échangés, certains utilisateurs plus fragilisés ont sans doute été évincés. Pour maintenir leur accès au service, il faut peut-être réfléchir à des mécanismes complémentaires. En effet, il n’est pas nécessairement efficace d’associer deux objectifs (créer de l’emploi et rendre accessible le service à tous) à un même instrument. D’autres instruments complémentaires pourraient être envisagés telles qu’une intervention des employeurs à l’instar de ce qui se pratique en France pour le «chèque emploi service universel» (Cesu). Comme pour les chèques-repas, il s’agirait alors d’un élément de politique salariale. Des CPAS, par exemple, pourraient acheter des titres-services pour des usagers plus vulnérables.
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Henry, Arnaud, Jacques Defourny, Stéphane Nassaut, and Marthe Nyssens. "Numéro 69 - avril 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2009.04.02.

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Concernant plus de 100.000 travailleurs, près de 800.000 familles et plus de 2.000 entreprises, le dispositif titre-service est au cœur de l’agenda politique compte tenu de l’importance du budget public mobilisé qui s’élève à plus d’un milliard d’euros pour 2009. Ce dispositif témoigne d’une évolution profonde des modes de régulation publique dans le champ des services aux personnes désormais ouvert à une mise en concurrence de prestataires très diversifiés. Ainsi des organisations aussi diverses que des ASBL, des entreprises d’insertion, des agences d’intérim, des PME ou des CPAS opèrent aujourd’hui au sein de ce dispositif. Ce numéro présente les résultats d’une recherche financée par Service public fédéral de la politique scientifique et réalisée par l’équipe économie sociale du CERISIS/CIRTES (UCL) et du centre d’économie sociale (ULg). Cette recherche porte sur la qualité de l’emploi et de l’organisation du service dans ce champ d’activité et ce de manière comparative entre les différents types d’opérateurs. Une des spécificités centrales du système titre-service est d’imposer une triangulation de la relation de service, en plaçant cette dernière sous l’égide d’une entreprise agréée. L’étude montre que la qualité d’emploi et de l’organisation du service est surtout garantie par une «triangulation» de la relation de service, c’est-à-dire un réel investissement de l’entreprise dans l’accompagnement du travailleur et de l’usager. Si certains prestataires, tels que les organisations d’aide au domicile (ASBL ou organisations publiques agréées par les régions) et les organisations d’économie sociale ou publiques, poursuivant une mission d’insertion, encadrent davantage leurs travailleurs et leurs utilisateurs, d’autres développent dans les faits, un mode de prestation «mandataire», dans lequel l’entreprise est avant tout chargée des formalités administratives mais où elle n’assure que peu d’encadrement de la relation de service tissée entre l’utilisateur et le travailleur. L’enjeu ici est de savoir dans quelles circonstances et dans quelle mesure une telle évolution est acceptable (voire souhaitable ?) pour les différentes parties prenantes, y compris bien sûr pour les travailleurs. Au sein des entreprises à but lucratif, il convient de différencier assez nettement les sociétés de travail intérimaire des autres sociétés commerciales, généralement des PME. Les sociétés d’intérim semblent privilégier leur capacité d’adaptation aux desiderata de leurs utilisateurs et la minimisation des coûts, au détriment de la qualité des emplois qu’elles rendent aussi flexibles que possible. Cette volonté de maximiser productivité et rentabilité semble être moins prégnante dans le chef des autres opérateurs privés à but lucratif hors intérim. Du point de vue financier, il faut souligner que si les prestataires bénéficient tous de la subvention titre-service, une diversité apparaît quant aux sources complémentaires de financement public (aides à l’emploi, subsides régionaux). Une analyse de la viabilité financière des différents types d’opérateurs titre-service s’avère particulièrement complexe compte tenu de cette diversité, des commissions paritaires compétentes et des performances différenciées en matière de qualité d’emploi et d’organisation de service. Il ressort des simulations qu’un travailleur équivalent temps plein (ETP) d’ancienneté nulle et sans aide à l’emploi dégage une marge positive (parfois faiblement) chez la plupart des prestataires. Avec aide à l’emploi (toujours sans ancienneté), un ETP est (très) rentable chez l’ensemble des prestataires, en particulier chez ceux qui cumulent diverses sources de financement. Par contre, après quatre ans d’ancienneté, la marge dégagée par un ETP est négative chez la quasi-totalité des prestataires compte tenu des effets liés à l’accroissement de l’ancienneté des travailleurs et à la dégressivité tant des aides à l’emploi que de certaines subventions régionales. Par conséquent, seuls les prestataires dont le taux d’activité (le rapport entre les heures de ménage prestées au domicile des utilisateurs – et donc subsidiées – et le total des heures payées au travailleur) est (très) élevé parviennent à maintenir une marge positive. Il va de soi que la rentabilité «globale» d’une organisation dépendra du nombre de travailleurs avec et sans aide à l’emploi ainsi que de l’ancienneté de l’ensemble du personnel. Différents enjeux doivent être pointés d’un point de vue de politique économique Même si la régulation du quasi-marché lié au titre-service a considérablement évolué, il est primordial que les pouvoirs publics s’assurent de la conformité des prestataires aux exigences de l’agrément qui leur est octroyé et qu’ils consolident la régulation du système par exemple par l’imposition de formation et d’un contrat à durée indéterminée après 6 mois. En effet, l’importance très considérable du financement public dans ce quasi-marché justifie qu’il soit nettement subordonné à la réalisation des objectifs définis par le dispositif, en particulier la création d’emplois de qualité et durables. Des risques de confusion entre des métiers pourtant distincts : l’étude montre que certaines organisations titre-service permettent la prestation de services qui relèvent des missions propres aux aides familiales. Les pouvoirs publics doivent donc être vigilants quant aux risques de confusion des métiers, d’autant plus que l’information est loin d’être claire pour les usagers. La plupart des aides à l’emploi sont dégressives sur deux à quatre ans alors que les coûts salariaux des entreprises augmentent du simple fait de l’ancienneté croissante du personnel et des sauts d’index. On peut ainsi douter de l’efficacité économique d’aides qui rendent confortable le lancement d’une entreprise titre-service tout en créant des incitants à la rotation des travailleurs; L’augmentation du prix et l’accessibilité du service : il serait utile de procéder à une étude de marché pour voir dans quelle mesure une marge de manœuvre existe encore. Si les augmentations antérieures de prix ne semblent pas avoir affecté le volume total des titres-services échangés, certains utilisateurs plus fragilisés ont sans doute été évincés. Pour maintenir leur accès au service, il faut peut-être réfléchir à des mécanismes complémentaires. En effet, il n’est pas nécessairement efficace d’associer deux objectifs (créer de l’emploi et rendre accessible le service à tous) à un même instrument. D’autres instruments complémentaires pourraient être envisagés telles qu’une intervention des employeurs à l’instar de ce qui se pratique en France pour le «chèque emploi service universel» (Cesu). Comme pour les chèques-repas, il s’agirait alors d’un élément de politique salariale. Des CPAS, par exemple, pourraient acheter des titres-services pour des usagers plus vulnérables.
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Ripert, Christophe, and Michael Browne. "Urban goods transport, the city of paris new policy." Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 55 | 2009 (March 31, 2009). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12079.

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Every year, around 31,5 million tonnes of goods are required to ensure that Paris functions economically and socially. A goods movement as a whole generates significant negative external effects, both in terms of environment and health. As far as Paris is concerned, it was in 2001 that attention was focused on the transport of goods as part of the implementation of new policy regarding mobility and the sharing of public spaces. A consultation exercise involving stakeholders conducted over a period of more than 6 years led to the emergence of a new goods transport policy for the City of Paris. The policy is based on a dual approach, with a regulatory aspect and a commitment aspect and includes a new simplified set of goods regulations, the introduction of the environmental principle, a new definition of delivery areas, a signature of the charter of good practices for goods transport and deliveries in Paris, incorporating goods transport into urban development documents and several examples of green logistics operations. However, there is still a lot to do. A priority is to keep the political will alive. Besides, the rather restricted geographic area of Paris brings limitations to the actions which have been implemented. At the same time, it is important to develop a goods transport policy for logistics encompassing whole of the Paris region (Paris basin) with the creation of a goods transport organising authority that can operate on a regional scale. The Paris experience can be reproduced mostly in their methodological aspects, and in a lesser degree as far as the actual policies are concerned. Tous les ans environ 31,5 millions de tonnes de marchandises sont nécessai-res au fonctionnement économique et social de Paris. Dans le même temps, le transport des marchandises génère des effets externes négatifs en termes d’environnement et de santé. Bien que la Ville de Paris ait été concernée depuis longtemps, ce n’est qu’à partir de 2001 qu’une attention particulière a été portée aux marchandises avec la mise en oeuvre d’une politique englobant la mobilité et le partage de l’espace public. La concertation public/privé, menée sur une période de plus de 6 ans, a débouché sur un nouveau dispositif marchandises reposant sur une approche globale combinant les aspects régle-mentaires et engagements. Ce dispositif est constitué d’un règlement « livrai-son et enlèvement » simplifié dans lequel le principe environnemental a été introduit, d’une redéfinition des aires de livraison, de la signature d’une charte des bonnes pratiques des transports et des livraisons de marchandises dans Paris, de la lecture « marchandises » des documents d’urbanisme et de la mise en oeuvre d’opérations exemplaires. Toutefois, beaucoup reste encore à accomplir. Pour cela il est recommandé de maintenir une volonté politique, d’élargir l’approche marchandises au bassin logistique de la région Ile-de-France et enfin de mettre en place une autorité organisatrice marchandises à l’échelle de ce territoire. La reproductibilité de l’action menée par la Ville de Paris semble possible sur sa partie méthodologique, mais plus difficile sur les recommandations issues de la concertation.
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Dominguez, Virginia. "Anthropologie israélienne." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.130.

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Israël est un pays complexe et les anthropologues qui en font l’étude le savent bien (Dominguez 1989; Marx 1980; Motzafi-Haller 2018). La plus grande partie de l’anthropologie en Israël a jusqu’à présent été réalisée par des anthropologues juifs, hommes et femmes, ashkénazes (principalement d’ascendance européenne du nord et de l’est d’Europe) et mizrachi (principalement d’origine nord-africaine, ibérique et du Moyen-Orient). Les juifs ashkénazes ont largement prédominé dans les domaines politique, universitaire, économique et artistique au cours des premières décennies qui ont suivi la création de l'État d'Israël, ce pays qui vient de fêter ses 70 ans. Il n'est donc pas surprenant qu’on y retrouve beaucoup plus d'anthropologues juifs ashkénazes que d’anthropologues juifs Mizrachim ou d’anthropologues palestiniens. La plupart des anthropologues en Israël sont des anthropologues sociaux ou socioculturels (Abuhav 2015). Certains d’entre eux sont des anthropologues praticiens / appliqués qui travaillent dans les ministères de l’éducation, de la santé et de l’absorption des immigrants juifs et qui ont font partie d’une association d’anthropologie appliquée. Mais beaucoup n’adhèrent à aucune association. L'archéologie, partie des quatre champs de l’anthropologie selon la conception américaine de cette dernière, n'est pas considérée comme une carrière anthropologique en Israël, même si elle y est considérée comme une discipline visible et importante. On trouve la présence d’anthropologues médicaux et biologiques en Israël, mais ils ne sont certainement pas la majorité et ils sont rarement embauchés par les départements de l'université ou du collège dans lesquels travaillent la plupart des anthropologues universitaires. Jusqu'à récemment, tous ces départements étaient dans les faits des départements de sociologie et d'anthropologie, composés d’une majorité de sociologues. Ce n'est que depuis 5 ans qu'un département entièrement composé d’anthropologues a vu le jour, soit le département de l'Université de Haïfa qui se consacre au niveaux supérieurs de formation. L’association d’anthropologie d’Israël ((HaAguda HaAntropologit HaYisraelit)) remonte au début des années 1970 et n’a compté jusqu’à présent que des anthropologues juifs comme chefs ou présidents. Des efforts ont été faits pour changer cette situation au fil des ans, car tous les membres de l’Association ne sont pas juifs et certains d’entre eux croient fermement qu’ils ne doivent pas tous être juifs. Cette question demeure délicate pour certains des membres les plus en vue de la communauté anthropologique en Israël, citoyens d’Israël mais également Palestiniens (Kanaaneh 2002; Sa’ar 2016). Alors que l’association d’anthropologie d’Israël s'oppose largement à l'occupation de la Cisjordanie et à toute forme de discrimination à l'encontre des Palestiniens, en particulier de ses concitoyens, cette organisation est toujours israélienne et a toujours été une association fortement juive. En fait, ce n’est que récemment que la plupart des départements universitaires israéliens ont engagé des Arabes, des Palestiniens, voire des musulmans, en tant que membres du corps enseignant. Pour les quelques Palestiniens qui occupent actuellement ces postes dans des universités ou des collèges israéliens, les postes de direction de l'association anthropologique israélienne les laisseraient ouverts à la critique selon lesquelles ils seraient simplement des collaborateurs ou des complices des sionistes israéliens qui considèrent Israël comme un pays réservé aux juifs et un pays réalisé par les juifs dont les valeurs morales l'obligent à être tolérant envers les non-Juifs parmi eux. Ainsi, une nouvelle association appelée Insaniyyat a simplement été créée ces dernières années pour et par des anthropologues palestiniens Pendant des années et avant la date de la fondation de l’association (1973) l’anthropologie a été enseignée aux niveaux universitaire dans toutes les grandes universités israéliennes et les étudiants ont obtenu un baccalauréat en sociologie et en anthropologie, une maîtrise en anthropologie et un doctorat en anthropologie en Israël. Le corps professoral et les étudiants israéliens font des recherches, présentent leurs travaux lors de conférences et pratiquent périodiquement des activités d'anthropologie engagée ou de plaidoyer. La qualité de leurs recherches et de leurs publications est généralement élevée, et les universités s'attendent à de nombreuses publications dans des revues savantes internationales de haute qualité destinées à toute personne considérée pour une promotion et une permanence. Pendant des années aussi, l'anglais a été fortement enseigné et fortement favorisé à la fois dans la communauté universitaire en général en Israël et dans la communauté anthropologique israélienne en particulier. En fait, la publication en hébreu dans des revues israéliennes n'a pas autant de valeur que celle dans des revues de langue anglaise au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie ou au Canada. Une partie de cette tendance est valable pour les universités israéliennes en général, mais une autre est spécifique à l'anthropologie en Israël. Au fil des ans, plusieurs influences ont marqué l'anthropologie en Israël. Le regretté professeur Shmuel Eisenstadt (1967), qui a marqué la sociologie et l'anthropologie en Israël, en particulier dans son département d'origine à l'Université hébraïque de Jérusalem, compte parmi celles-la. Pendant bon nombre d'années, ce professeur a été nommé à Harvard (pendant six mois) alors qu'il était également à l'Université hébraïque de Jérusalem. Ce professeur se croyait autant anthropologue que sociologue et considérait l'anthropologie comme une branche de la sociologie, cela bien que ce n’était généralement pas l’opinion des anthropologues qu’il était disposé à engager comme professeurs dans ce même département. Sa connexion à Harvard était importante. C’est vers les États-Unis qu’il s’est tourné en ses qualités de sociologue et d’anthropologue, mais aussi que sur l’organisation de l’enseignement supérieur en Israël. Ce n’était pas l’Allemagne, la Pologne, la France, l’Italie ou tout autre pays imaginable. Ce n’est donc pas un hasard si ce chercheur a privilégié les publications en anglais et plus particulièrement aux États-Unis. La deuxième influence importante qui a marqué l’anthropologie israélienne a été celle de la Manchester School dirigée par Max Gluckman, un juif sud-africain émigré en Angleterre à l’origine de ce puissant département d'anthropologie à l'Université de Manchester en Angleterre. Gluckman a formé des anthropologues à Manchester pour effectuer des travaux d'anthropologie sociale en Israël, et certains de ses plus importants étudiants sont restés en Israël et y sont devenus professeurs d'anthropologie sociale. Une troisième influence sur le développement de l'anthropologie en Israël fut le sionisme travailliste lui-même. Des juifs d'autres pays sont venus s'installer en Israël pour participer au développement d'un Israël à tendance socialiste dans les années 1950 et 1960. Certains d'entre eux étaient des anthropologues titulaires d'un doctorat de pays anglophones (ou dominants anglophones), comme les États-Unis, le Royaume-Uni, Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Pendant de nombreuses années, peu de postes de professeur d’anthropologie dans des universités israéliennes ont été occupés par des Israéliens nés dans le pays, et certainement pas par des anthropologues n’ayant jamais étudié dans un pays anglophone, suivi une formation postuniversitaire dans un pays anglophone ou encore terminé au moins un postdoc dans un pays anglophone. Quand des collègues qui sont des rédacteurs de revues anglophones en anthropologie aux États-Unis, au Royaume-Uni ou au Canada font une remarque sur le nombre de manuscrits qu’ils reçoivent d’anthropologues israéliens et sur leur qualité, je souris. Les anthropologues israéliens publient en dehors d’Israël parce que leur université accorde plus d’importance, en particulier dans les articles de revues, et que leurs textes sont bons (c’est-à-dire que leurs problèmes sont familiers et qu’ils respectent les normes des articles de journaux aux États-Unis), car ils ont en grande partie été formés et par des anthropologues anglophones. Une génération plus jeune est maintenant moins à l'aise de publier ou de présenter ses recherches en anglais, parce que l'anglais n'est pas la langue maternelle des anthropologues israéliens, mais le fait demeure qu'ils lisent des livres et des articles en anglais tout au long de leurs études universitaires. Il faut mentionner que peu de livres ou d'articles académiques sont traduits de l’anglais vers l’hébreu. Quoi que les conférences et conversations universitaires soient en hébreu, de nombreux livres et articles qu'ils sont censés lire sont en anglais. Quels sont les champs et thèmes de recherche privilégiés par ces anthropologues ? Sans surprise, ils travaillent sur une variétés de sujets, mais aussi, sans surprise, on note quelques changements au fil des ans (Feldman 2008; Levy et Weingrod 2004; Markowitz 2013). Les premières vagues d'anthropologues en Israël avaient tendance à travailler sur des groupes d'immigrants juifs non ashkénazes en Israël ou sur des communautés non juives vivant en Israël. Pour la plupart, ils ont étudié les kibboutzim et les moshavim ou villes de développement en Israël. Cette tendance s’est partiellement modifiée dans les années 1980 et 1990, mais la plupart des anthropologues israéliens travaillent encore largement sur le terrain en Israël et non en dehors d’Israël. L'adaptation et l'intégration des nouveaux arrivants ne sont plus des thèmes dominants. D’autres thèmes de recherche apparaissent tels que les LGBTQ, les New Agers en Israël, certains se penchent sur la science et la technologie en Israël, d’autres sur la reproduction et sa politique en Israël, sur le néolibéralisme en Israël ou encore les tribunaux de conversion en Israël. Les autres sujets prédominants sont l'anthropologie médicale et psychologique, la jeunesse, le féminisme et le genre, et ainsi que les études environnementales. L'anthropologie israélienne interroge de nombreux aspects de la vie en Israël. Elle se considérait de gauche dans les premières décennies d’Israël (quand Israël avait un gouvernement à tendance socialiste) comme c’est toujours le cas aujourd’hui (malgré le mouvement connu d’Israël vers la droite) (voir Lomsky-Feder et Ben-Ari 2000). L'anthropologie israélienne a longtemps été influencée par l'anthropologie dans le monde anglophone et aucun signe n’indique que cela soit en train de changer. L’anthropologie israélienne a longtemps été centrée sur la vie en Israël (juive et arabe) ; bien que les thèmes de recherche aient tendance à se diversifier, et encore là tout indique que cette tendance se poursuit, même si davantage d’anthropologues israéliens travaillent dorénavant sur terrains en dehors d’Israël. Les anthropologues israéliens ont reçu une formation rigoureuse à tous les niveaux de leurs études universitaires, et je vois que cela continue. Reste à savoir si les juifs et les palestiniens trouveront davantage de collaborations que ce que l’on constate aujourd’hui. Lorsque la communauté anthropologique américaine a sérieusement envisagé le mouvement BDS (mouvement britannique de boycott, désinvestissement et sanction face à Israël) (voir Redden 2016) les anthropologues israéliens se sont préparés au boycott qu'ils attendaient des départements, revues et maisons d'édition anthropologiques américains. Ils ont également subi un peu de pression (de leurs universités et de leurs collègues) pour combattre le BDS. Beaucoup s'inquiètent de l'impact du BDS sur la communauté anthropologique israélienne. Rétrospectivement, c’est un signe vraiment visible de la manière dont la communauté anthropologique israélienne a été liée - et continue de l’être - à la communauté anthropologique américaine. Certains[DVR1] [DVR2] [DVR3] [DVR4] anthropologues israéliens de la première génération craignent que la jeune génération ne fasse plus de travail sur le terrain en immersion totale et, partant, que l'anthropologie disparaisse bientôt de la vie et du monde universitaire israéliens, mais je vois des continuités tout autant que des changements dans l'anthropologie israélienne, et je ne pense pas que l'anthropologie est susceptible de disparaître en Israël.

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