Добірка наукової літератури з теми "Passage d'une langue à une autre"

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Статті в журналах з теми "Passage d'une langue à une autre":

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Kavwahirehi, Kesereka. "Ombre sultane d’Assia DJebar et les « Forces de la littérature »." Études littéraires 33, no. 3 (April 12, 2005): 51–64. http://dx.doi.org/10.7202/501306ar.

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Анотація:
À travers Ombre sultane d'Assia Djebar, la présente étude entend montrer les enjeux et les mécanismes de domination qui sont propres à l'utilisation d'une langue et partant, selon la leçon de Barthes, aux effets subséquents de son fascisme. Car Djebar écrit en une autre langue que celle qui lui est propre et qui est propre à ce qu'elle décrit, met en scène, dont elle fait fiction. Mais ce déplacement linguistique est le premier signe d'une levée des voiles qui en retour, fait de la langue et de son usage - le français, ici - un combat. Il s'agira donc de faire voir comment par le passage de la signification au sens se lèvent, se relèvent, la femme arabe, les réminiscences du passé colonial, la langue qui est souffle de cette levée et non plus entrave. Ainsi passe-t-on du fascisme à l'être-au-monde par la langue qui devait initialement y condamner.
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LAGAE, VERONIQUE. "Evolution et diversification des emplois de la locution en fait de." Journal of French Language Studies 17, no. 3 (October 8, 2007): 277–95. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269507003006.

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Анотація:
Dans cette étude diachronique, il est démontré que les trois types d'emplois de la locution en fait de qui coexistent dans la langue actuelle, représentent différentes étapes dans l'évolution de la locution, déjà attestée en moyen français avec des emplois du premier type. Une étude de corpus permet de situer l'apparition des deux autres types respectivement au milieu du XIXe siècle et dans la deuxième moitié du XXe siècle Il apparaît en outre que la diversification des valeurs sémantiques de en fait de va de pair avec deux tendances opposées dans sa distribution: d'une part, une extension de son usage à d'autres catégories grammaticales que celle du nom et, d'autre part, une restriction progressive quant aux positions et fonctions syntaxiques qu'il peut occuper. Ces données confirment l'idée que l'innovation linguistique peut favoriser le passage d'une fonction syntaxique (complément plus ou moins lié au verbe) à une fonction discursive (constituant périphérique marqueur de thématisation, de cadrage etc.)
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Feenstra, R. "De Nieuwe Nederlandse Vertaling Van Hugo De Groot's De Iure Belli Ac Pacis Door J.F. Lindemans." Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 63, no. 1-2 (1995): 143–60. http://dx.doi.org/10.1163/157181995x00086.

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Анотація:
AbstractEn octobre 1993 J.F. Lindemans publia une traduction néerlandaise des Prolégomènes et du Livre 1 du De iure belli ac pacis de Grotius, pourvue d'une introduction et de notes explicatives. Cette publication mérite un compte rendu assez détaillé que nous publions sous forme d'un article. Il s'agit d'une traduction intégrale: elle ne se borne pas au texte mais inclut l'annotation de Grotius. Elle suit l'editio maior de 1939, fondée sur un collationnement des cinq éditions préparées par Grotius lui-même. Malheureusement le traducteur n'a pas encore pu tenir compte de la réimpression anastatique de cette édition avec des notes additionelles, parue en septembre 1993 (cf. le compte rendu de P. Haggenmacher dans cette revue, t. 62 (1994), p. 402-406). Dans sa propre annotation Lindemans s'est fait inspirer dans une large mesure - mais pas toujours d'une façon heureuse - de celle de Jean Barbeyrac dans sa traduction française, publiée pour la première fois en 1724 (une réimpression anastatique parut en 1984). Il a ajouté cependant un certain nombre de nouvelles références, entre autres au traité De legibus (1613) de François Suarez, à qui Grotius doit peut-être plus qu'il ne l'a avoué. En utilisant les tables d'auteurs et de sources de l'édition de Lindemans on peut constater quelques graves déficiences dans l'identification des références grotiennes. Il a confondu notamment les Constitutiones Clementis (ou Constitutiones Apostolicae), qu'on a attribuées à St. Clément (le pape Clément I, décédé circa 100 après J. Chr.), avec les Clementinae du pape Clément V (1313-1314); dans l'une de ses notes L. mentionne encore comme auteur de ce texte le pape Clément III († 1191)! L'analyse de ces erreurs nous a amené à formuler quelques précisions sur un texte qui fait partie des Constitutiones Clementis, à savoir les Canones Apostolorum (version avec 84 ou 85 canones, à distinguer de celle avec 50 canones qui figure dans la collectio Dionysiana). Grotius en possédait une édition à part avant son emprisonnement mais pour le De iure belli ac pacis il s'est probablement servi d'une autre édition. La traduction même laisse à désirer dans nombre de passages, notamment quand il s'agit de rendre des nuances juridiques. Nous donnons des exemples pour les §§ 8, 53, 54 et 55 des Prolégomènes et pour I, 1, 4-6, I, 3, 4-5, I, 3, 12, 3 et I, 3, 24. Aux endroits où le traducteur se sert de termes latins on doute souvent de ses connaissances de cette langue (dans des cas comme 'societas civile' ou 'summum potestas' il ne peut pas s'agir d'erreurs typographiques). Lindemans fait également preuve d'un manque assez grave de connaissances en ce qui concerne la bibliographie grotienne. Son ignorance dans le domaine de l'histoire du droit, notamment pour la période du ius commune, est alarmante. Si la traduction sera continuée pour les livres II et III du De iure belli ac pacis on doit espérer que de pareilles déficiences seront évitées.
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Rochette, Bruno. "Le prologue du livre de Ben Sirach le Sage et la traduction des écrits sacrés." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 44, no. 2 (January 1, 1998): 139–49. http://dx.doi.org/10.1075/babel.44.2.05roc.

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Анотація:
Abstract Examining the prologue to the Greek Ben Sirach, this article tries to describe how the Greek translators of religious texts perceive the difficulties and the limits of their task. Conscious of the changes resulting from the passage of one language to another, they conceive their work as inspired by God. Therefore the work translated does not appear as a simple translation mechanically done, but as a new text reflecting the conception of the inspired translator whose faith is the warrant for the quality and accuracy of the translation. Two other comments on translation are taken into account : Corpus Hermeticum XVI and the Letter of Pseudo-Aristeas on the translation of the Septuagint. The examination of these texts leads to the conclusion that ancient translators of religious writings strove to show the vision of truth as they saw it in the original text to the new audience using another language. This conception of translating will be followed by Latin translators adopting, like Hieronymus, the principle of literality for the translation of the Bible, since in the Holy Scripture even the word order is mystery, as the Father says. A comparison with the modern theory and practice of translation of religious texts is also instructive for the modern translator. It can incite him to be careful of the likelihood of changing the sense of the original he is translating. Résumé En examinant le prologue de la version grecque du livre de Ben Sirach le Sage, cet article décrit comment les traducteurs grecs de textes religieux perçoivent les difficultés et les limites de leur tâche. Conscients des changements consécutifs au passage d'une langue à l'autre, ils conçoivent leur travail comme inspiré par Dieu. Par conséquent, l'oeuvre traduite n'apparaît pas comme une simple traduction, réalisée mécaniquement, mais comme un nouveau texte reflétant la conception du traducteur inspiré. Sa foi est le garant de la qualité et de l'exactitude de la traduction. Deux autres commentaires sur la traduction sont pris en compte : Corpus Hermeticum XVI et la Lettre du Pseudo-Aristée sur la Septante. L'examen de ces textes conduit à la conclusion que les traducteurs anciencs de textes religieux se sont efforcés de montrer à un public nouveau parlant une autre langue la vision de la vérité telle qu'ils la perçoivent dans le texte original. Cette manière de concevoir la traduction sera suivie par les traducteurs latins qui adoptent, comme Jérôme, le principe de littéralité pour la traduction de la Bible, car, dans l'Écriture Sainte, meme l'ordre des mots est mystère, comme le dit le Père. Une comparaison avec la théorie et la pratique moderne de la traduction de textes sacrés peut aussi etre instructive pour le traducteur d'aujourd'hui. Elle devrait l'inciter à etre attentif à la probabilité de changer le sens de l'original qu'il traduit.
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Fischbach, Henry. "Translation, the Great Pollinator of Science." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 38, no. 4 (January 1, 1992): 193–202. http://dx.doi.org/10.1075/babel.38.4.02fis.

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Анотація:
Abstract Medical science was the first to benefit from the transfer of knowledge through translation. Because of universal interest in the human body as well as the mostly Greco-Latin terminology, wealth of documentation, fewer lexicographic problems than other fields and a venerable history, medicine continues to thrive on information transfer through translation. A brief historical flashback illustrates the great pollinating role of translation in the dissemination and cross-fertilization of early medical knowledge. RÉSUMÉ La médicine a été la première science à tirer profit du transfert des connaissances par l'entremi-se de la traduction. La langue scientifique médicale étant principalement d'origine grecque et latine, le fait que la documentation médicale est abondante et universellement à la portée de tous, et que les êtres humains ont essentiellement la même anatomie partout où ils vivent, les textes de médecine présentent peut-être moins d'obstacle que d'autres au passage d'une langue et culture à une autre. L'auteur jette un bref coup d'oeil sur la longue et glorieuse histoire de la médecine, s'attardant aux jalons de cette science dans l'ancienne Grèce et Rome, et plus tard dans le monde arabe, où le savoir médical fut transféré uniquement par les traducteurs... d'Hip-pocrate et Galien à Asclépiade et Celse, et de Rome aux anciennes écoles médicales de Bagdad et de Damas, puis à celles de Tolède et de Salerne. Après la conquête de Tolède, où l'Archevêque Raymond avait établi une école de traduction, les savants occidentaux prirent contact avec la médecine arabe grâce aux traducteurs se servant du grec, du latin, de l'arabe et de l'hébreu, et après le 15e siècle, du français, de l'italien, de l'espagnol, de l'allemand et de l'anglais. C'est à l'école de Montpellier au début du 12e siècle que les savants juifs traduirent les textes médicaux arabes sous le haut patronage d'évèques catholiques. Les traductions du savant juif Faraj ben Salim des traités d'Ibn Sinâ Avicenne, dit le "Galien de l'Islam", ont achéminé les connaissances médicales de l'ancien monde au monde moderne. L'auteur en conclut que la traduction a joué un rôle prédominant dans la pollinisation, pour ne pas dire la fécondation active, de la science médicale à travers les âges.
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Shiyab, Said. "The Importance of Teaching Translation Theory." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 42, no. 3 (January 1, 1996): 166–73. http://dx.doi.org/10.1075/babel.42.3.05shi.

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Анотація:
Abstract Writing on translation theory and the way it should be taught in schools or universities still appears to be dominated by rules formulated a long time ago on what is mainly typified as description of a good translation; it is unfortunate that some translation theorists have taken the stance to declare that translation is a craft, ignoring the potentiality of creating a comprehensive theory of translation (Newmark 1980: 113). In this paper, translation theory is not to be regarded as an exercise focusing on language learning; it is a discipline in its own right. This paper attempts to argue that translation theory is an aid to the translator; it helps him to capture the sense and the spirit of verbal and non-verbal elements in texts. This paper demonstrates that any attempt to teach translation without resorting to translation theory would fail to produce certain elements that are essential to the effectiveness and efficiency of text. A good translator is therefore the one who can link between translation theory and teaching translation practice, as translation theory enriches the translator's knowledge of the text and that is providing insights into cross-cultural semantics and pragmatics; it also provides the translator with the adequate knowledge and understanding of the techniques and ways of approaching a text. Résumé A l'heure actuelle, les écrits sur la théorie de la traduction et sur la manière dont elle doit être enseignée dans les écoles de traduction ou dans les universités, semblent encore être dominés par des règles formulées à une époque où elle se limitait essentiellement à décrire ce qu'était une bonne traduction. Il est regrettable que certains théoriciens de la traduction aient énoncé que la traduction était une technique et aient ignoré par conséquent les possibilités de créer une théorie globale de la traduction (Newmark 1980: 113). Dans cet article, l'auteur ne considère pas la théorie de la traduction comme un exercice centré sur l'apprentissage de la langue mais bien plus comme une discipline à part entière. L'auteur s'efforce donc de faire valoir que la théorie de la traduction peut constituer un outil pour le traducteur qui l'aidera à saisir l'esprit et la lettre des éléments verbaux et non verbaux d'un texte. Il démontre que toute tentative d'enseigner la traduction sans avoir recours à la théorie de la traduction ne parviendrait pas à produire certains éléments qui sont essentiels pour qu'un texte atteigne son but et accomplisse sa fonction. Le bon traducteur est donc celui qui parvient à établir un lien entre la théorie de la traduction et l'enseignement de la pratique de la traduction. En effet, la théorie de la traduction permet au traducteur d'améliorer sa connaissance du texte, de mieux comprendre les aspects sémantiques et pragmatiques inhérents au passage d'une culture à une autre, et de maîtriser les techniques et l'approche d'un texte.
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Movahedi, Siamak. "Analyse métalinguistique du discours thérapeutique : fuite dans une autre langue quand analyste et analysant sont multilingues." Le Coq-héron N° 256, no. 1 (April 10, 2024): 77–92. http://dx.doi.org/10.3917/cohe.256.0077.

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Анотація:
Le choix de la langue pendant la cure s’impose comme une question théorique et clinique importante lorsque l’analyste et l’analysant sont multilingues et partagent les mêmes langues. Le passage d’une langue à une autre en cours d’analyse est une question d’égale portée. Cet article propose une analyse de l’échappée vers une seconde langue à la fois par l’analysant et l’analyste au sein de la matrice transféro-contre-transférentielle. La discussion porte sur la nature communicative de la langue maternelle par rapport à une autre langue. L’auteur soutient que les fantasmes et les souvenirs inconscients des expériences de la petite enfance font partie intégrante de la langue maternelle et qu’ils prennent vie dans le dialogue analytique par le biais de cette langue des origines. Le passage à une seconde langue est vu avant tout comme une défense primaire. La thèse que je défends ici est que le traitement des conflits de la petite enfance – en particulier les problèmes préœdipiens – devrait finalement s’effectuer dans la langue qui porte les inscriptions des premières relations d’objet.
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Sãnchez, Ida Sonia. "El lenguaje y sus interfaces : traducción y cultura." Meta 45, no. 4 (October 2, 2002): 683–91. http://dx.doi.org/10.7202/004026ar.

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Анотація:
Résumé Après avoir proposé un schéma qui inclut certaines notions recouvertes par celle de langue, telles que la traduction (en elle-même ainsi qu'en relation avec la culture et avec ses visées), de la culture (tant sur le plan individuel que collectif) et du traducteur en tant que chargé du transfert d'une culture (langue) à une autre, l'auteur questionne ce schéma en trois temps. D'abord, on se demande si la traduction a en fait la capacité de transférer complètement et sans aucune perte un énoncé d'une langue à une autre. Ensuite - et cette question découle directement de la première -, existe-t-il dans chaque langue des " es- paces culturels " pour d'autres langues, espaces permettant de rendre compte de réalités culturelles étrangères? Finalement, l'auteur illustre sa thèse à l'aide des traductions françaises et anglaises des œuvres de Borges en se demandant si la prose de ces Latino-américains a été effectivement rendue dans son intégralité.
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Muris-Prime, Camille. "‘ Trouver une langue ’: Rimbaud et l’éthique de la traduction." Nottingham French Studies 56, no. 2 (July 2017): 201–11. http://dx.doi.org/10.3366/nfs.2017.0181.

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Анотація:
Dans les lettres dites « du voyant », Rimbaud se donne comme tâche de « trouver une langue » engageant une réflexion sur ce qu'est la langue de création qui s'accompagne dans sa poésie d'une interrogation sur la qualité du matériau poétique qu'est le langage et sur sa forme: celle de la prose. Trouver une langue pour faire de la poésie c'est trouver la forme d'une parole polyphonique et presque polyglotte. Le « je est un autre » de Rimbaud résonne avec la formule de Derrida « Je n'ai qu'une langue mais ce n'est pas la mienne » pour la transformer en: « Je n'est qu'une langue, mais ce n'est pas moi. » La poésie rimbaldienne se définit comme un projet où le je est à la fois multiple et potentiel pour devenir ce « lieu mixte » dont parle Kristin Ross et mettre au point ce que nous appellerons une éthique de la traduction.
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Normand, Claudine. "Langue, parole, sujet chez saussure et benveniste." DELTA: Documentação de Estudos em Lingüística Teórica e Aplicada 27, no. 1 (2011): 99–119. http://dx.doi.org/10.1590/s0102-44502011000100006.

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Анотація:
Je tenterai ici de montrer qu'une lecture d'abord structurale et sociologique du CLG a longtemps occulté l'importance de la parole dans le «phénomène socio-historique» du fonctionnement de la langue. «Une lecture sémiologique» permet de la mettre en évidence en réintroduisant le sujet et le temps. La lecture qu'en fait Benveniste, préoccupé de mettre en place sa propre théorie de «la double signifiance» et des deux linguistiques (sémiotique/ sémantique), réintroduit le sujet d'une tout autre façon qui l'amène, à la fois à accentuer une lecture structurale de Saussure et, sous l'annonce d'une théorie du discours, à se tourner vers une conception philosophique du langage.

Дисертації з теми "Passage d'une langue à une autre":

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Orias, Vargas Maria Alejandra. "La littérature migrante hispano-américaine d'expression française depuis les années 1960." Electronic Thesis or Diss., université Paris-Saclay, 2024. http://www.theses.fr/2024UPASK002.

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Анотація:
Cette thèse a pour objet l´étude de la littérature migrante hispano-américaine d'expression française, de 1960 à nos jours. Langue de communication et langue de culture, le français est aussi langue de création au-delà de ses zones linguistiques. Il est ainsi devenu la langue d'adoption d'écrivains européens en dehors des pays francophones, comme ce fut le cas pour l'Irlandais Samuel Beckett ou le Roumain Emil Cioran. On sait moins que certains écrivains hispano-américains ont aussi fait le choix du français pour leur œuvre littéraire. Cette étude entend mettre en lumière ledit phénomène à compter des années 1960. Elle s'inscrit au carrefour de deux orientations de recherche. Elle fait d'abord fond sur l'histoire des représentations de la littérature et de la culture françaises en Amérique latine et entend contribuer à l'enrichir d'apports contemporains grâce à un corpus d'auteurs récents : les Argentins Silvia Baron Supervielle et Hector Bianciotti, le Cubain Eduardo Manet et le Chilien Luis Mizón. Elle se veut aussi une analyse croisée de ces écrivains hispano-américains qui, non contents d'être installés en France, en ont employé la langue dans une démarche littéraire. Ces deux axes sont requis pour mieux appréhender ce type de littérature migrante qui s'intéresse à l'expérience de l'exil et au processus de déterritorialisation et reterritorialisation. Au cœur de celui-ci surgit un espace de l'entre-deux pour repenser et négocier le rapport entre le territoire et l'identité suite au déplacement qui a réaligné les frontières. Cette démarche a permis aux auteurs du corpus de dissocier la langue de l'identité nationale pour opérer leur passage au français. Ce dernier ne révèle ni une assimilation à la langue et à la culture du pays d'accueil, ni un renoncement à la culture d'origine, ni un abandon de la langue maternelle. Le français donne lieu à la création d'une langue singulière qui ne peut être assignée à un champ littéraire déterminé. Le seul espace auquel appartient cette langue est la marge : un espace vierge né entre la langue française et la langue espagnole
This thesis aims to study the French language that emerged from Hispano-American migrant literature from 1960 to the present. As a language of communication and culture, French is also a language of creation beyond its linguistic boundaries. It has thus become the language of adoption for European writers besides French-speaking countries, as was the case for the Irishman Samuel Beckett and the Romanian Emil Cioran. Crucially however, the fact that some Spanish-American writers have also chosen French for their literary work is less well known. This study sheds light on this phenomenon from the 1960s onwards considering two lines of research. Firstly, we build on the history of representations of French literature and culture in Latin America to enrich it with contemporary contributions through a corpus of recent authors: the Argentinians Silvia Baron Supervielle, Hector Bianciotti, the Cuban Eduardo Manet and the Chilean Luis Mizón. Secondly, we propose a cross-analysis of these Spanish-American writers who, going beyond being settled in France, have used French language in a poetic approach. These two axes are necessary to better understand this type of migrant literature, which focuses on the experience of exile and the process of deterritorialization and reterritorialization. At the central point of this process is the emergence of an in-between space in which both to rethink and negotiate the relationship between territory and identity due to displacement have realigned borders. This process enabled the authors to dissociate language from identity in order to make the transition to French, which differs from assimilating the language and culture of the host country or denying their own culture, let alone abandoning their mother tongue. French becomes the material for creating a new language that cannot be assigned to a specific literary field. The only space to which this language belongs is a virgin space born between French and Spanish
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Bauer, Brigitte Louise Maria. "Du latin au français : le passage d'une langue SOV à une langue SVO /." Nijmegen : [s.n.], 1992. http://bibpurl.oclc.org/web/31029.

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Lykou, Olga Dommergues Jean-Yves. "Contribution à l'étude des emprunts d'une langue à une autre." Saint-Denis : Université de Paris 8, 2008. http://www.bu.univ-paris8.fr/web/collections/theses/LykouThese.pdf.

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Morghèse, François. "Avec armes et bagages : le passage d'une culture à une autre par la traduction." Thesis, University of Ottawa (Canada), 1992. http://hdl.handle.net/10393/7549.

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Книги з теми "Passage d'une langue à une autre":

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Pluot, Sébastien, and Yann Sérandour. Une traduction d'une langue à une autre. Dijon: Presses du réel, 2014.

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Elsenhans, Hartmut. La guerre d'Algérie 1954-1962: La transition d'une France à une autre. le passage de la IVe à la Ve République. Paris: Publisud, 2000.

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3

Pendakur, Ravi. Speaking in tongues : heritage language maintenance and transfer in Canada =: Situation linguistique au Canada : conservation de la langue ancestrale et transfert à une autre langue. Ottawa, Ont: Multiculturalism and Citizenship Canada = Multiculturalisme et citoyenneté Canada, 1990.

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Klinkert, Thomas. Das Fremde im Eigenen. Erich Schmidt Verlag GmbH & Co. KG, 2011. http://dx.doi.org/10.37307/b.978-3-503-12285-1.

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Анотація:
Übersetzung wird im vorliegenden Band verstanden als grundlegende Technik der Aneignung des Fremden. Im Zentrum steht dabei die Übertragung literarischer Texte von einer Sprache in eine andere. Das damit verbundene Spannungsverhältnis zwischen Fremdem und Eigenem wird an verschiedenen Fallbeispielen aus mehreren Literaturen untersucht, wobei der kreativen Aneignung besondere Aufmerksamkeit geschenkt wird. Darüber hinaus werden Probleme des Kulturtransfers betrachtet ebenso wie die linguistische Transkription mündlicher Rede, die Übersetzung als poetologisches Prinzip am Beispiel der Gruppe Oulipo und schließlich das Übersetzungsverhältnis zwischen Musik und Text am Beispiel des Musiktheaters. Les auteurs de ce livre étudient la traduction en tant que technique fondamentale d'appropriation de l'autre. La transformation de textes littéraires d'une langue vers une autre constitue le principal centre d'intérêt, dont les différents aspects sont illustrés à travers des exemples littéraires en plusieurs langues. Une attention particulière sera portée à la réception créatrice. En outre, sont étudiés les problèmes du transfert culturel, ainsi que la transcription linguistique du discours oral, la traduction en tant que principe poétologique tel qu'il est utilisé par le groupe Oulipo, et finalement le rapport de traduction qui existe entre la musique et le texte dans le domaine du théâtre musical.

Частини книг з теми "Passage d'une langue à une autre":

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Blanchet, Philippe. "Seuils, limites et frontières de langues." In D'un seuil à l'autre, 65–79. Editions des archives contemporaines, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.761.

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Анотація:
Ce texte présente une analyse de la construction intellectuelle, politique et identitaire des frontières et des seuils, ainsi que de leurs usages, qui ont permis d'imposer la notion de «langues» comme unités fondamentales, distinctes les unes de autres, encloses dans des limites franchissables à certaines conditions seulement, et qui constituent le monde sociolinguistique tel que perçu aujourd'hui de façon dominante. Il propose une théorie du processus de «triple enfermement» logicomathématique, sociopolitique et ethnonationaliste des pratiques linguistiques en Occident, qui a exclu toute prise en considération des continuités (les seuils comme passages, voire comme entre-deux) pensées comme des «mélanges» et autres «~intermédiaires~» entre de supposées «vraies» langues. Il examine ensuite l'émergence d'une autre conception de l'espace linguistique où l'«entre-les-langues» est non seulement remis en valeur mais aussi et surtout pensé comme constituant le composant primordial du monde sociolinguistique à partir de laquelle ont été construits des seuils à fonction de balises, voire de limites, franchissables ou non. Il montre comment une analyse interculturelle du passage «entre-les-langues» permet de revisiter la conception des pratiques linguistiques et du plurilinguisme sur une base fondamentalement renouvelée. Il invite enfin à accueillir «l'entre-les-langues», au-delà même des seuils, comme un espace d'inventivité.
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Kohan, Walter. "Temps d'enfance, temps de seuil." In D'un seuil à l'autre, 23–28. Editions des archives contemporaines, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.758.

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Анотація:
Seuil: ombre, passage, intervalle; accueil, commencement, entrée… À partir de la formule inspirée de J. F. Lyotard qui présente la philosophie comme «l'enfance de la pensée», ce texte étudie le rapport entre le seuil et l’enfance en utilisant deux caractères communs: d'une part, l'enfance comme la philosophie ouvrent le champ du possible, de la plus absolue possibilité; d'autre part, l'écriture philosophique comme l'enfance sont toutes deux prématurées, inachevées, imparfaites. Il convient de remarquer que ces deux caractéristiques, potentialité et incomplétude, ne parlent pas de l'enfance seulement comme d'une phase de la vie entendue en termes chronologiques mais comme d'un état ou d'une condition aionique, en référence aux trois temporalités grecques: chronos, le temps quantitatif, comptabilisé dans un mouvement naturel successif, consécutif et irréversible, conçu par Aristote comme «le décompte du mouvement selon l'avant et l'après»; kairos, le moment opportun, l'opportunité, le temps spécifique; et l'aiôn, durée ressentie de la vie, temps qualitatif, intensif, expérience, événement, «royaume de l'enfance» comme le signale Héraclite. Dans ces temporalités qui traversent l'enfance, potentialité et incomplétude ne sont pas des fautes ou des carences, mais des affirmations, des pouvoirs, des différences. Il importe aussi de souligner deux autres marques communes à l'enfance et à la philosophie: l'intimité, qui donne la mesure de l'expérience du monde (dans l'enfance chronologique, les choses acquièrent une taille plus grande, de même qu'en philosophie, les concepts grandissent aussi) et l'étrangéité: dès l'étymologie, on a toujours considéré l'enfance comme une absence de parole, alors qu'en réalité, l'enfant parle cette autre langue que l'adulte ne comprend pas et réduit au silence. Ainsi l'enfance est-elle à la vie ce que la philosophie est à la pensée: seuil, passage, condition d'un début, intervalle, devenir; mais aussi incomplétude, potentialité, intimité, étrangéité.
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Schérer, René, and Marc Cheymol. "Sur le seuil." In D'un seuil à l'autre, 5–22. Editions des archives contemporaines, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.757.

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Анотація:
René Schérer explore la notion complexe de seuil, au cours d'entretiens conduits par Marc Cheymol, à la lumière des réflexions qu'il a élaborées dans son œuvre autour de notions voisines: frontière, limite, transition, porte, entrée ou sortie, accueil, tout ce qui est mouvement, flux, avancée. À partir de nombreuses références philosophiques, scientifiques, artistiques ou littéraires (Lapassade, Foucault, Deleuze et Guattari, Rilke, Descartes, Kant, Leibniz, Husserl, Heidegger, Walter Benjamin), le seuil est défini, dans cette conversation, par plusieurs aspects qui ne sont ni exclusifs les uns des autres, ni successifs, mais au contraire concomitants et même interdépendants. Présenté ou pensé comme passage et comme ouverture, donc comme entrée, que ce soit dans le domaine de l'espace (par exemple dans les villes) ou du temps (dans l'histoire, dans la vie sociale), ou dans des domaines plus abstraits, comme «l'entrée dans la vie», l'éducation, la cohabitation culturelle, ou la philosophie, le seuil est d'abord la marque d'une continuité (seuil et «genre», chez Fourier, Nietzsche, Marx; seuil entre l'âme et le corps, de Spinoza et Bergson jusqu'à «l'âme atomique» de Guy Hocquenghem). Mais le seuil manifeste aussi un différentiel, que ce soit entre les mots ou les sens d’une langue, entre le moi et les autres, entre le caractère irréductible de la pensée et la matière : il se crée toujours, entre les deux, une oscillation, un seuil qui ne permet pas de s’enfermer à l’intérieur d’un substantialisme exclusif, ou de l’exclusivité. Ce différentiel donne forme. Le seuil, dans le domaine artistique, des arts plastiques au domaine musical, c’est le lieu où la forme s’extrait de la continuité sans interrompre la recherche de la continuité, ce qu’on peut appeler aussi la ligne, qui toujours traverse les identités et les relie. Si elle permet de définir des différences, la présence d’un seuil ne saurait cependant inviter à l’immobilisation ou à l’exclusion. La réflexion à partir des seuils est une réflexion qui porte vers la recherche des passages, des transitions, des formes en mouvement.
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FOURCAUD, Christine. "Quand les visages ne parlent plus. « Avoid talking »." In Les épidémies au prisme des SHS, 83–92. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5993.

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Depuis deux ans maintenant, les masques dissimulent nos visages et installent ainsi une double distance physique entre autrui et nous-mêmes. Lorsque la crainte de la contagion se transforme en phobie du contact, qu’est-ce qui change dans notre rencontre verbale et non-verbale avec l’Autre ? Comment compensons-nous ce qui manque ? Nous essaierons d’esquisser les enjeux philosophiques, sémiologiques et linguistiques de ce phénomène. « La peau du visage est celle qui reste la plus nue, bien que d'une nudité décente. La plus dénuée auss i: il y a dans le visage une pauvreté essentielle; la preuve en est qu'on essaie de masquer cette pauvreté en se donnant des poses, une contenance. Le visage est exposé, menacé, comme nous invitant à un acte de violence. En même temps, le visage est ce qui nous interdit de tuer » Pour Lévinas, le visage est ce par quoi nous rencontrons autrui. Le visage est expression, discours. Il y aurait, dans la totalité du visage de l’autre, le face-à-face avec un absolu : on ne peut saisir l’autre, ni son visage, comme on saisit tout autre objet et c’est en cela que le visage est immédiatement éthique : il est porteur d’une injonction au respect. Dans la nudité du visage se concentrent l’humanité et la vulnérabilité de l’autre. C’est cette vulnérabilité qui nous oblige d’un point de vue éthique et nous décentre de nous-mêmes. Se masquer équivaudrait à rendre impossible ou incroyablement plus difficile ce rapport immédiatement éthique que nous avons à autrui. Dans cette disparition du visage nous mesurons à quel point il constitue ce lieu merveilleux où autrui se découvre à nous. Alors est-ce que les masques nous privent de la rencontre de l’Autre ? Pour les sémiologues, plus de 80% du message que l'on cherche à envoyer à un interlocuteur passe par le langage corporel. Certes, on parle à travers le masque. Mais indistinctement. Et le non-verbal des expressions faciales disparait presque totalement. Par exemple, il n'existerait pas moins de 19 classes de sourires différentes, allant de la peur à la malice, en passant par la gêne, la joie, la connivence ou la soumission. Agissant comme « un vecteur et un régulateur d'émotions », le sourire « communique un état intérieur ». Ainsi, «ne pas voir celui de votre interlocuteur vous déstabilise car vous pouvez plus difficilement vous faire une représentation de ses intentions ». Une situation qui, selon elle, aurait tendance à « élever notre niveau de vigilance et d'anxiété ». Masqués, nous ne pouvons plus compter sur le rôle de « lubrifiant social » du sourire. Comment compensons-nous ? Le masque a-t-il détruit l’intersubjectivité de la communication non-verbale ? Que signifie garder ses distances et porter des masques en termes de kinésique et proxémie ? Et lorsque la lecture labiale n’est plus possible, s’il manque aux locuteurs natifs un élément essentiel de la communication non-verbale, que se passe-t-il lorsque nous nous retrouvons en position de locuteurs non-natifs ou de malentendants ? Dans une perspective linguistique, pour Lévinas, la langue est un système d’interaction dans lequel la signification est dérivée du visage de l’Autre. L’Autre est le signifiant, qui se manifeste dans le langage par la production de signes. Ces signes proposent la réalité objective ou thématisent le monde. Lorsque l’expression faciale est rendue invisible, comment brisures et distorsions communicationnelles se manifestent-elles ? À quoi sent-on par exemple que les yeux rient ou sont en colère ? Les significations passent par la lumière du regard.
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Sznajder, Lyliane. "L'étranger immigré dans le texte biblique du Pentateuque d'une langue à une autre." In Traduire, transposer, transmettre dans l’Antiquité gréco-romaine, 27–46. Picard, 2009. http://dx.doi.org/10.3917/pica.borto.2009.01.0027.

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Тези доповідей конференцій з теми "Passage d'une langue à une autre":

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Sonesson, Göran. "Rhetoric from the standpoint of the Lifeworld." In Le Groupe μ : quarante ans de rhétorique – trente-trois ans de sémiotique visuelle. Limoges: Université de Limoges, 2010. http://dx.doi.org/10.25965/as.3106.

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La rhétorique du point de vue du monde de la vie La rhétorique de l’image dont parlait Barthes, reprise d’une manière beaucoup plus systématique dans les travaux du Groupe µ, n’est qu’une partie de la rhétorique classique, l’elocutio, mais c’est aussi celle qui a dominé dans l’Occident pendant ces derniers 500 ans. À l’extérieur de la sémiotique, cependant, le renouveau de la rhétorique à l’époque contemporaine tend à concevoir cette dernière comme la science qu’étudie la communication. Or, nous savons que la sémiotique a souvent été identifiée comme étant la science de la communication, et un autre candidat à ce titre est sans doute l’herméneutique. Alors que ces trois disciplines ont toutes trait au processus entier, elles le conçoivent dans une perspective chaque fois différente. La rhétorique prend le point de vue du créateur du message : il demande comment il faut s’exprimer pour obtenir l’adhérence de l’autre. L’herméneutique prend le point de vue du récepteur : sa question porte sur les moyens pour comprendre le message de l'autre. La sémiotique prend une position intermédiaire aux deux autres, c’est-à-dire au sein de la phase allant de l’artefact à sa concrétisation : elle demande quelles sont les ressources disponibles pour faire se produire le processus. À une telle rhétorique informée par la sémiotique la contribution du Groupe µ a été de toute première importance. Cependant, l’investigation des ressources disponibles, qui sont différentes dans le cas de l’image que dans celui de la langue, peut recevoir une base plus certaine en partant du monde de la vie, dans le sens de la phénoménologie, qui est aussi celui de l’écologie dans le sens de Gibson et le monde naturel tel que le comprend Greimas. Si l’on veut comprendre la manière dont la divergence est produite dans les images, il faut commencer par considérer ce qui est donné pour acquis, dans le sens à la fois de ce qui est normal, et de ce qui est normatif. Dans le monde de la vie, il y a certaines choses qui ont tendance à se présenter ensemble, en contiguïté ou comme des parties d’un tout (désormais, la factorialité). C’est la dimension indicielle. Mais le sens commun s'attend également à ce que les choses qui apparaissent ensemble soient suffisamment différentes pour pouvoir être distinguées, sans aller à l'extrême opposé de s’exclure mutuellement (une observation qui peut être entendue comme une généralisation de ce que le Groupe µ dit sur la norme de l’image, la homomatérialité et la hétéroformalité). En ce sens, il y a une rhétorique de trop de ressemblance ainsi que de trop de différence. Nous appellerons ceci la dimension iconique. Une troisième rhétorique prend son point de départ dans le caractère de signe de l'image. Nos attentes sont déçues tant en trouvant une trop grande partie de la réalité dans l'image qu’en rencontrant des niveaux supplémentaires de fiction au sein du contenu pictural. On peut appeler ceci la dimension symbolique. Enfin, les images remplissent des fonctions différentes dans une société donnée et sont, en raison de ce fait, imputables à diverses catégories, donnant ainsi lieu à une quatrième rhétorique dans laquelle nos attentes, en ce qui concerne les catégories sociales auxquelles les images sont assignées, ne sont pas remplies. On peut parler ici d’une dimension de catégorisation socioculturelle. Avant d’aborder les figures rhétoriques, ou ce qui en tient lieu, il est cependant nécessaire de discuter dans quelle mesure les ressources des images comprennent une part de dispositio, dans d’autres termes, une structure argumentative. Si nous définissons une affirmation comme étant une construction verbale, alors il est trivialement vrai que les images ne peuvent rien affirmer. Toutefois, si nous définissons une affirmation plus simplement comme une opération, au moyen de laquelle une propriété particulière est assignée à une entité particulière, alors il est possible pour l'image de faire des affirmations à la façon des images. Or, même ceci peut sembler impossible, s’il est vrai que les images, comme on l’a souvent dit, ne font que reproduire le monde de notre expérience. Au contraire, il faut admettre que les images peuvent se servir des arguments qui, dans le sens de Perelman, s’appuient sur la structure de la réalité ou servent à changer cette structure-là. Il s’ensuit que les transformations homogènes, contrairement à ce que suggère le Groupe µ, font aussi partie de la rhétorique, mais de la rhétorique de la dispositio. Considérée comme l’une des transformations possibles à partir du monde de la vie, la première dimension de la rhétorique correspond plus directement à la rhétorique telle qu’elle a été conçue par le Groupe µ, mais en retournant aux fondements jetés par la sémiotique phénoménologique proposée dans Pictorial concepts (1989). Contrairement au Groupe µ, nous proposons de distinguer les transformations portant sur la factorialité (la relation des parties au tout) et celles concernant la contiguïté. C’est « l’objet indépendant », dans le sens de James Gibson, qui fait la différence entre la contiguïté et la factorialité : il s’agit d’un degré d’intégration plus ou moins poussée. En fait, il y a sans doute des cas intermédiaires entre l’objet indépendant avec ses parties et la constellation arbitraire, mais ces cas-là sont aussi qualitativement vécus : le jeu, la série, l’ensemble. La rhétorique, de ce point de vue, relève de la méréologie, la science des parties et du tout, formalisée par Lesniewski en tirant son inspiration de Husserl et de Twardowski. Notre deuxième observation concerne la nature de l’opération nous faisant passer du monde de la vie à l’image. Dans la majorité de cas, l’opération rhétorique, pour fonctionner, à besoin non pas d’une absence de ce qui est attendu ou de la présence de quelque chose qui n’est pas attendu, mais des deux à la fois. Rares sont les cas (surtout s’agissant de la contiguïté) où une simple absence peut créer un effet de rhétorique. Dans les termes de la rhétorique générale d’abord conçue par le Groupe µ, la substitution est une opération rhétorique plus sûre que l’addition ou la suppression. D’autre part, dans le cas de la factorialité, l’effet est tellement différent selon les relations entre le tout et les parties qu’il faut spécifier la nature du rapport de la partie au tout. Il faut surtout distinguer le cas où quelque chose est ajouté à un tout qui est déjà en soi un objet indépendant, et le cas où les parties font partie d’un autre objet indépendant que le tout qui est perçu. Nos attentes peuvent être déçues par d’autres opérations que l’absence ou la présence d’un élément. Il peut y avoir une contradiction entre l’élément attendu et l’élément réellement présent. C’est la dimension iconique de la rhétorique. Les images, il est vrai, ne peuvent pas présenter des contradictions proprement dites, mais elles peuvent comporter toute sorte de manifestations d’une ressemblance ou d’une différence plus grande que ce que l’on a anticipé. Cet effet est présent dans plusieurs exemples considérés par le Groupe µ, sans que la spécificité de l’opération soit prise en compte. S’agissant d’un signe, en l’occurrence d’une image, il y a toujours un risque de confusion entre le signe et ce qui est signifié, et il est possible d’en tirer une rhétorique. À un extrême, le signe peut incorporer des objets réels ; à l’autre extrême, il peut contenir d’autres signes, notamment d’autres images, comme c’est le cas avec les images représentant d’autres images. Il s’agit donc de la dimension symbolique de la rhétorique. Finalement, la catégorisation des signes, dans ce cas les images, peut donner lieu à une rhétorique plus clairement socioculturelle. Les images peuvent être catégorisées en tenant compte de leur manière de construction, de la fonction qu’elles sont censées remplir dans la société, ou de leur manière de circuler à l’intérieur de la société. Les attentes qui peuvent être déçues dans ces cas ne concernent pas seulement l’appartenance de certaines images à des catégories particulières, mais surtout la combinaison de certaines catégories de construction avec certaines catégories de fonction et certaines catégories de circulation. Toute l’aventure du modernisme dans l’art plastique peut être conçue comme un vaste geste rhétorique à partir de la notion d’art à la fin du 18e siècle : une peinture à l’huile (construction) circulant dans des salons, des galeries et des musées (circulation) ayant pour but de produire un effet de plaisir esthétique (fonction). Dans le présent texte, j'ai suggéré que, contrairement aux signes verbaux, les images sont immédiatement rhétoriques, parce qu'elles nous offrent en même temps leur similitude et leur différence par rapport au monde de la perception. Par conséquent, j'ai fait observer que la rhétorique des images doit être fondée sur les structures de perception telles qu’elles apparaissent au sens commun, surdéterminées par le monde de la vie socioculturel spécifique. La dimension primaire de la rhétorique de l’image, l’indexicalité, dérive sa signification d'un écart par rapport à l'intégration relative des voisinages, des objets indépendants et des totalités de niveaux supérieurs. Elle peut concerner la contiguïté ou la factorialité, mais elle suppose d'habitude à la fois la présence de quelque chose d’inattendu et l'absence de quelque chose de prévu. L’iconicité, qui détermine la deuxième dimension, est fondée sur l'expectative d'une différenciation relative des objets du monde, qui ne suppose pas trop de similitude, ni trop de dissimilitude. La troisième dimension dépend du caractère fictif de l’image comme signe, dont les niveaux peuvent être confondus soit par une expérience trop directe, soit par des degrés de fiction trop nombreux. Finalement, la quatrième dimension concerne l'image en tant qu’objet social, faisant partie de certaines catégories de construction, de circulation, et de fonction. L'avantage de cette conception, par rapport au modèle de Groupe µ auquel il est endetté, consiste en son attention plus proche aux structures de la perception du sens commun.

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