Добірка наукової літератури з теми "Part du travail dans la valeur ajoutée"

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Статті в журналах з теми "Part du travail dans la valeur ajoutée":

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Cotis, Jean-Philippe, and Elisabeth Rignols. "Le partage de la valeur ajoutée : quelques enseignements tirés du « paradoxe franco-américain »." Revue de l'OFCE 65, no. 2 (June 1, 1998): 291–344. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.65n1.0291.

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Анотація:
Résumé Au cours de ces dernières années, les débats autour du partage de la valeur ajoutée se sont souvent appuyés sur la comparaison des expériences française et américaine. Ces comparaisons ont été conduites partir d'angles attaque très différents. Certains travaux se sont centrés sur l'évolution de la part des salaires dans la valeur ajoutée - qui a fortement baissé en France depuis plus de dix ans mais pas aux Etats-Unis - ; d'autres, émanant du FMI ou de l'OCDE, ont privilégié le partage de la masse salariale entre emplois et salaires. Ces deux types d'approches ont débouché sur des conclusions totalement contradictoires quant à la nature des évolutions salariales observées en France. Jugées anormalement basses par ceux des commentateurs qui s'appuient sur les comparaisons de parts de salaire, l'évolution des rémunérations observée en France au cours des vingt dernières années est apparue, en revanche, excessive ceux que préoccupaient les modalités du partage de la masse salariale (partage à l'américaine au profit de l'emploi, partage à la française au profit des rémunérations). Ces divergences appellent, pour être surmontées, la construction un cadre théorique et d'indicateurs de partage appropriés. Ils sont présentés de manière détaillée dans cet article ainsi que leurs applications empi riques aux cas français et américain. Le cadre théorique proposé est celui d'un modèle d'offre à long terme, dans lequel le capital est un facteur de production très mobile, sa rémunération étant fixée sur les marchés financiers internationaux. À long terme, cette « contrainte de rentabilité » détermine de manière univoque le coût réel du travail et commande l'évolution de la part des salaires dans la valeur ajoutée. Dans ce contexte, les chocs de coût du travail, tels que peuvent en occasionner les chocs pétroliers ne modifient pas durablement le partage de la valeur ajoutée mais ont, en revanche, une incidence sur le partage de la masse salariale. D'autres facteurs peuvent par ailleurs affecter l'évolution de la part des salaires (progrès technique économe en main d'oeuvre, chômage keynésien persistant...). Afin de pouvoir mieux mesurer ampleur des chocs de coût à l'oeuvre, un « écart de salaire », défini comme la distance entre le coût réel effectif du travail et son niveau d'équilibre de long terme, été évalué pour la France et les États- Unis. Ces évaluations font apparaître un contraste certain entre la France, où les chocs de coûts du capital et du travail ont été très marqués, et les États-Unis, où ils se sont révélés beaucoup plus faibles. Elles suggèrent également une très grande persistance des chocs en France, où la structure des coûts peut rester très longtemps écartée de l'équilibre de long terme. Par rapport à des notions telles que la part des salaires ou le partage de la masse salariale, l'indicateur d'écart de salaire utilisé dans cet article semble mieux même d'aider l'économiste à porter un jugement sur le caractère approprié ou non des évolutions salariales. Quelques tentatives économétriques simples ont été effectuées, enfin, pour rendre compte des mouvements de la part des salaires en France et aux Etats-Unis. Elles suggèrent, dans le cas de la France, que la montée des taux intérêt réels pu contribuer à déprimer la part des salaires. Elles tendent, en revanche, à rejeter l'hypothèse qu'un progrès technique économe en main d'oeuvre ait pu jouer un rôle important en France et que la persistance d'un chômage keynésien, elle-même bien avérée, ait contribué de manière notable à la chute de la part salariale observée au cours de la décennie écoulée. Elles confirment, enfin, le rôle très important joué par les chocs et contre-choc pétroliers dans les fluctuations de la part des salaires.
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Askenazy, Philippe, and Nathan Cazeneuve. "Comment mieux rémunérerle travail ?" Germinal N° 6, no. 1 (November 13, 2023): 36–49. http://dx.doi.org/10.3917/ger.006.0036.

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La part du travail dans la répartition de la valeur ajoutée diminue nettement depuis plusieurs décennies. L’économiste Philippe Askenazy revient sur les évolutions des mécanismes de formation des salaires et de structuration du marché du travail qui expliquent cette tendance qui se manifeste par une modération salariale. La désindexation des salaires, la fragmentation du marché du travail, et le pouvoir de monopsone des employeurs expliquent la pression à la baisse sur les salaires. Une politique salariée fondée sur la fin des allègements de cotisations sociales, une augmentation substantielle du SMIC et des négociations de branche permettrait d’inverser cette tendance.
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Ménard, Elaine, and Joan E. Beaudoin. "La muséologie au sein des sciences de l’information : utopie ou valeur ajoutée?" Documentation et bibliothèques 61, no. 2-3 (August 31, 2015): 76–84. http://dx.doi.org/10.7202/1032812ar.

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Анотація:
Cet article présente les points communs qui existent entre les métiers liés aux sciences de l’information (SI) et au patrimoine culturel. La place qu’occupe le contenu muséologique de même que l’intérêt de son intégration au sein des programmes en SI sont décrits. Nous tentons de démontrer que l’inclusion de la formation muséologique en SI poursuit un double objectif. D’une part, cet ajout assure aux diplômés une plus grande polyvalence à leur arrivée sur le marché du travail et, d’autre part, cet enrichissement permet de cibler une nouvelle clientèle dans des programmes traditionnellement axés sur les bibliothèques et les archives.
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Michel, Sandrine. "Une lecture régulationniste de la baisse de la part de la rémunération du travail dans la valeur ajoutée." Regards croisés sur l'économie 27, no. 2 (July 1, 2021): 48–57. http://dx.doi.org/10.3917/rce.027.0048.

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Anciaux, Arnaud, Renaud Carbasse, Josianne Millette, and Anne-Sophie Gobeil. "Liberté et précarité comme nouvelles valeurs ?" Revue Communication & professionnalisation, no. 7 (February 12, 2019): 98–123. http://dx.doi.org/10.14428/rcompro.v0i7.18313.

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Анотація:
Les transformations contemporaines traversant les sphères professionnelles de la communication, et se construisant notamment autour du numérique, paraissent nombreuses et potentiellement de grande ampleur, bien qu’il demeure difficile d’en délimiter les contours avec certitude. Dans ces métiers, les conditions d’emploi et les conditions de travail changent graduellement, non sans faire écho à des changements touchant l’ensemble des sociétés, et semblent s’accompagner de réactions diverses, parfois équivoques de la part des différentes catégories d’acteurs. Dans cet article, nous interrogeons les métiers de la communication comme résistances, reflets et accélérations de ces transformations qui les dépassent, afin d’aborder trois propositions principales de travail : le transfert de responsabilités – économiques comme éthiques – à la charge des travailleurs et travailleuses ; la construction de la flexibilité comme idéal au sein d’un entrepreneuriat de soi ; la déstabilisation des carrières au profit d’une mise en avant d’une valeur ajoutée à l’offre de travail. Ensemble, ces mutations au sein des sphères de la communication apparaissent comme une traduction, à la fois reprise et interprétation spécifique, des exigences du capitalisme néolibéral. Contemporary transformations of labour in the different professional spheres of communication, which are increasingly taking ground in the digital landscape, appear to be emerging on a potentially large scale, although the precise nature and forms of these transformations remain to be studied more closely. Working conditions and modes of employment are gradually changing, echoing larger societal trends, and are met with different, sometimes equivocal reactions. In this article, we look at communication work as a site where these transformations are reflected, resisted and accelerated. We formulate three research avenues: 1) a transfer of responsibility – both of an economic and ethical nature – from the organisations to the workers; 2) the presentation of flexibility as a new ideal in a movement favouring self-entrepreneurship; 3) a destabilization of careers and employment trajectories that puts forward the need for workers to demonstrate their added value and expertise. We argue that, taken together, these transformations that are taking place in communication spheres of work can be considered as translations – both picking up and offering specific interpretations of – neoliberal capitalism and its pressures.
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St-Jean, Étienne, and Luc LeBel. "La dépendance commerciale et l’autonomie décisionnelle influencent-elles la performance et les choix stratégiques ?" Revue internationale P.M.E. 23, no. 3-4 (September 28, 2012): 95–121. http://dx.doi.org/10.7202/1012495ar.

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Анотація:
Dans les quarante dernières années, les grandes entreprises d’exploitation forestière du Québec ont délaissé les opérations forestières en déléguant ces travaux à des PME sous-traitantes. Ces dernières sont en situation de forte dépendance commerciale puisque la très forte majorité ne fait affaire qu’avec un seul client. Cette situation est susceptible de réduire l’autonomie décisionnelle des sous-traitants et leur performance. Notre recherche auprès d’un échantillon de 265 PME de sous-traitance en opérations forestières démontre que la dépendance commerciale influence négativement la satisfaction du client ainsi que la variété et la qualité du service offert. L’autonomie des ressources humaines et l’autonomie managériale influencent la volonté de se diversifier et d’accroître le chiffre d’affaires, respectivement. Les résultats illustrent deux éléments importants. D’abord, la nécessité de considérer l’autonomie décisionnelle dans les situations de dépendance commerciale des sous-traitants comme un facteur relié à celle-ci, bien que distinct. Ensuite, le peu d’effet de la dépendance commerciale sur la performance semble confirmer le fait que la sous-traitance de spécialité, ce qui est le cas ici, rendrait le sous-traitant indispensable à la réussite du donneur d’ordres. Cette situation limiterait l’exercice du pouvoir du donneur d’ordres et son intérêt à s’accaparer une part trop grande de la valeur ajoutée des opérations forestières, ce qui pourrait réduire la survie des sous-traitants.
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Saunders, George. "Employment and the Productivity Slowdown: 1958-1980." Articles 40, no. 2 (April 12, 2005): 219–42. http://dx.doi.org/10.7202/050131ar.

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Le ralentissement de la productivité qui se généralise dans les pays industriels d'Occident demeure un mystère. On a beaucoup écrit sur le sujet, mais cela n'a révèle que peu de choses. L'un des résultats majeurs de l'intérêt que l'on porte à la productivité, c'est d'obtenir une information meilleure et des techniques de mesure améliorés. Cet article s'inspire des mesures de la productivité totale par facteur récemment mises au point et dont dispose le Conseil économique du Canada pour examiner les rapports entre les facteurs de production, principalement celui du travail, et la productivité. Au Canada, le ralentissement de la productivité, qui s'est poursuivi sans interruption au cours de la décennie 1970 et au début des années 1980, a coïncidé avec une croissance rapide de l'emploi. Quelques observateurs ont noté ce rapport et se sont demande si cette croissance rapide n'avait pas nui à l'augmentation de la productivité. Leur opinion trouve appui dans les études théoriques à cause du lien direct entre l'emploi et la productivité du travail, la mesure généralement utilisée pour apprécier la productivité. Puisque la productivité du travail est la part de rendement apporte au facteur travail, une augmentation de ce facteur, par exemple l'accroissement de l'emploi, se traduit par une baisse de la productivité. La productivité du travail n'est pas réellement une vraie mesure de la productivité ou de l'efficience productive. Un changement dans la productivité du travail peut résulter d'un changement dans l'efficience, qui est ce que nous voulons mesurer, ou d'une substitution parmi les facteurs de production avec ou sans changement dans l'efficience. Par exemple, la substitution du capital au travail peut résulter en une productivité du travail plus élevé, mais l'effet sur l'efficience peut être à la hausse, à la baisse ou sans changement. La détermination de l'effet ultime sur l'efficience exige une mesure qui comprend tous les facteurs et non seulement celui du travail. Les mesures de la productivité totale par facteurs (total factor productivity-TFP) remplissent cette exigence. Les mesures TFP (ou d'une façon plus exacte, la productivité multifacteurs étant donné que tous ne peuvent être mesures) du Conseil économique sont disponibles pour la période 1958 à 1980, pour les sous-périodes 1958 à 1966, 1967 à 1973 et 1974 à 1980 pour quelque trente industries manufacturières et non manufacturières individuelles. La base des statistiques du Conseil économique comprend aussi des calculs relatifs à la productivité du travail (LP). Une comparaison entre LP et RFP révèle des modèles similaires pour la période de 1958 à 1980. Entre 1958 et 1973, le LP s'est accru de 3.4 pour cent par année et le RFP, de 2.2 pour cent par année. Après 1973, ces taux de croissance sont tombés d'une façon plutôt dramatique. LP a augmenté de 1.1 pour cent par année entre 1974 et 1980 pendant que le RFP a enregistré un taux de croissance annuel négatif de -0.3 pour cent. On a entrepris de procéder séparément à une série de corrélations entre RFP et LP en regard de différents facteurs de production : travail, capital et fournitures capitales. À cause de l'intérêt porte aux facteurs travail et capital et au poids considérable du facteur fournitures dans la production finale de plusieurs des industries incluses dans les données de base, on a procédé à des corrélations partielles de manière à garder constant le poids du facteur fournitures. Au total, 12 corrélations et 12 corrélations partielles furent établies pour chaque paire de variables — une pour l'industrie manufacturière et l'une pour l'industrie non manufacturière ainsi qu'une troisième pour les deux catégories combinées pour la période 1958-1980 et les sous-périodes 1958-1966, 1967-1973 et 1974-1980. En général, tant le facteur travail que le facteur capital dénotent des rapports négatifs à la fois avec les mesures LP et TFP (bien que toutes ne soient pas marquantes). Le nombre des corrélations partielles négatives, y compris celles qui le sont de façon marquante (à un niveau de 10 pour cent) augmente lorsque l'effet des facteurs fournitures est tenu constant. Ce qui retient encore plus l'attention toutefois, c'est le nombre plus élevé de corrélations négatives ainsi que les valeurs plus élevées de ces corrélations et cela d'une façon statistiquement significative entre le TFP et le capital qu'entre le TFP et le travail. De plus, les associations négatives entre le travail et le TFP sont moindres que les associations entre le travail et le LP alors que l'inverse est vrai dans le cas du capital, c'est-à-dire que les associations négatives entre le capital et le TFP sont plus grandes que celles entre le capital et le LP, ce qui laisse entendre que, non seulement le capital a eu un impact négatif sur l'efficience de la production, mais que cet impact est sous-estime dans l'utilisation des mesures de productivité LP. Une analyse de régression dans laquelle le TFP est la variable dépendante et les facteurs de production, les variables indépendantes confirment ces résultats. Les résultats de la régression ont également donné des estimations de l'impact du changement des facteurs sur le TFP. En général, on peut s'attendre à ce qu'une majoration de 10 pour cent dans le facteur travail ou capital réduise le TFP dans tous les cas de 1 à 3 pour cent selon la catégorie industrielle et la période considérée. Enfin, l'impact négatif du facteur capital était plus considérable que celui du travail, sauf dans la sous-période 1974-1980. Au cours de cette sous-période, une croissance de 10 pour cent dans le facteur travail pouvait entrainer un effet négatif légèrement plus grand sur le TFP qu'une croissance similaire dans le facteur capital. Un résultat intéressant se trouve dans le rapport fortement positif entre le facteur fournitures et le TFP et le RP. Ceci peut laisser entendre que les améliorations techniques proviendraient du facteur fournitures plutôt que du facteur capital comme on le croyait traditionnellement. Or, une autre explication, qui reçoit un accueil favorable maintenant dans les études sur le sujet, c'est que la piètre position du facteur capital reflète son utilisation improductive. Par exemple, les dépenses pour lutter contre la pollution, la santé et la sécurité professionnelles et autres réglementations de même nature ainsi que l'impact de la crise pétrolière, qui a entrainé la dépréciation du capital, peuvent avoir détériore sa valeur productive. Cependant, la persistance de l'impact négatif du capital sur la production pendant toute la période 1958-1980 permet d'avancer une explication plus fondamentale. Le capital, comme tout autre facteur de production, est susceptible de surutilisation ou d'utilisation inefficace, et c'est peut-être ce qui s'est produit. Ajouter au capital-actions à seule fin de l'accroitre à cause de la croyance populaire voulant que ce soit là le moyen principal d'augmenter la productivité peut, au contraire, y nuire et, en même temps, être la cause de niveaux d'emploi plus bas qu'il n'en serait autrement. Le présent article apporte de l'eau au moulin en permettant de considérer sous un jour nouveau la plausibilité d'une nouvelle combinaison des facteurs de production en vue de découvrir celle qui soit optimale. Nous nous efforçons maintenant de mettre au point les données nécessaires à cette entreprise fort importante. Telle est peut-être l'explication majeure des problèmes de productivité dans les démocraties occidentales.
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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Анотація:
Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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Cazeneuve, Nathan. "L’organisation du travail." Germinal N° 6, no. 1 (November 13, 2023): 156–67. http://dx.doi.org/10.3917/ger.006.0156.

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Les enjeux d’organisation du travail font l’objet d’une faible attention politique, par comparaison à ceux liés à la répartition de la valeur ajoutée, alors même qu’ils engagent la justice de la division du travail. Dans une perspective socialiste, la question de l’organisation du travail s’avère le lieu de résolution possible des tensions entre aliénation et solidarité dans la division du travail. Face à la parcellisation des tâches qui accompagne la spécialisation, elle suppose une organisation démocratique du travail, par les syndicats, aux différents niveaux décisionnels (sites, entreprises, groupes, branches), ainsi qu’un droit aux loisirs et à l’éducation tout au long de la vie.
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Vital, MANANGA, ITOUA OKOUANGO Yvon Simplice, MOUKASSA Wolfgon, BOUKOU Gabriëlla Jesnaure, and ELENGA Michel. "Évaluation de la consommation et caractérisation nutritionnelle des feuilles de Tiliacora funifera." Journal of Applied Biosciences 154 (October 31, 2020): 15888–904. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.154.6.

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Objectif : Une étude a été réalisée sur un légume feuille utilisé comme assaisonnement (épices et condiment) par la population de Komono : les feuilles Tiliacora funifera. L’objectif général de ce travail est de réaliser une évaluation de la consommation et une caractérisation de la valeur nutritive de ce condiment et épice sauvage : les feuilles Tiliacora funifera. Méthodologie et Résultats : Une enquête transversale de consommation des feuilles Tiliacora funifera a été menée à Komono centre sur 170 ménages. La caractérisation s’est basée par la détermination de la teneur en eau, de matière sèche, en lipide totaux, en protéines totales, en glucides totaux et en cendres totales. Il ressort des enquêtes que, la feuille de Tiliacora funifera est un assaisonnement connu et consommé par tous les enquêtés (100%). La partie consommée est la feuille (100%), dans le but de rehausser le goût du saka-saka (100%). Saka-saka est un plat préparé à base des feuilles de manioc. Les enquêtés s’approvisionnent beaucoup plus en forêt (95,3%) par la cueillette (98,2%). Les feuilles de Tiliacora funifera sont consommées uniquement dans le saka-saka sous forme cuite (98,8%). sa fréquences de consommation est de plusieurs fois par semaine (32,9%) avec le manioc comme aliment d’accompagnement de préférence (84,1%). Les feuilles de Tiliacora funifera ne sont pas saisonnières, elles sont consommées toutes les saisons (92,3%). Ces feuilles procurent le gout sucré dans le saka- saka (96,4%). Les résultats de laboratoire donnent les caractéristiques morphologiques et nutritives suivantes : longueur des feuilles 10,14±2,25cm, largeur des feuilles 6,16±2,35 cm, nombre de nervures secondaires 11±3,60, nombre de nervures principales 1±0, longueur de pétiole 2,14±1,20cm. La teneur en eau représente 50,17±6,70 de matière fraîche ; teneur en matière sèche 49,81±6,70 de matière fraîche ; teneur en protéines : 0,57±0,74 de matière sèche ; teneur en lipides : 5,50±1,50de matière sèche ; teneur en glucides 88,53±3,76de matière sèche. Une teneur en cendres : 5,36±3,37 de matière sèche. L’énergie apportée par ces feuilles est de 406,0 Kcal. Conclusion et application des résultats : Les feuilles de Tiliacora funifera sont beaucoup utilisées par la population de la Lékoumou dans la préparation du plat de saka-saka. Elles procurent une valeur ajoutée à Mananga et al., J. Appl. Biosci. 2020 Évaluation de la consommation et caractérisation nutritionnelle des feuilles de Tiliacora funifera 15889 ce plat en apportant une bonne saveur (bon goût). Ces feuilles auraient une bonne qualité organoleptique et méritent d’être classées dans la liste des assaisonnements (condiment et épices). Ces feuilles seraient aussi énergétiques. Mots clés : enquête de consommation, qualité nutritive, Komono ABSTRACT Objective: A study was carried out on a leaf vegetable Tiliacora funifera used as a seasoning (spices and condiment) by the population of Komono. The general objective of this work is to carry out an evaluation of the consumption and a the nutritional value of this wild condiment and spice : the leaves Tiliacora funifera. Methodology and Results: A cross-sectional survey of consumption of Tiliacora funifera leaves was carried out in Komono center on 170 households. The characterization was based on the determination of the of water content, dry matter, total fat, total protein, total carbohydrates and total ash. Surveys show that the Tiliacora funifera leaf is a seasoning known and consumed by all Respondents (100%). The part consumed is the leaf (100%), in order to enhance the taste of saka-saka (100%). Saka-saka is a dish prepared from cassava leaves. Respondents obtain the leaves more from the forest (95.3%) and through gathering (98.2%). The leaves of Tiliacora funifera are consumed only in saka-saka in cooked form (98.8%). Its consumption frequency is several times a week (32.9%) with cassava as a complementary food preferably (84.1%). The leaves of Tiliacora funifera are not seasonal, they are eaten in all seasons (92.3%). These leaves provide the sweet taste in saka-saka (96.4%). The laboratory results give the following morphological and nutritional characteristics: leaf length 10.14 ± 2.25cm, leaf width 6.16 ± 2.35cm, number of secondary veins 11 ± 3.60, number of main veins 1 ± 0, petiole length 2.14 ± 1.20cm. The water content represents 50.17 ± 6.70 of fresh matter; dry matter content 49.81 ± 6.70 fresh matter; protein content: 0.57 ± 0.74 dry matter; lipid content: 5.50 ± 1.50 of dry matter; carbohydrate content 88.53 ± 3.76 dry matter. Ash content: 5.36 ± 3.37 dry matter. The energy provided by this leaf is 406.0 Kcal. Conclusion and application of results: The leaves of Tiliacora funifera are widely used by the people of Lékoumou in the preparation of the saka-saka dish. They add value to this dish by bringing a good flavor (good taste). These leaves would have a good organoleptic quality and deserve to be classified in the list of seasonings (condiment and spices). These leaves are also energetic. Keywords: consumption survey, nutritional quality, Komono

Дисертації з теми "Part du travail dans la valeur ajoutée":

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Bauer, Arthur. "Essays on Firms Production Function, Markups, and the Share of their Income Going to Workers." Electronic Thesis or Diss., Institut polytechnique de Paris, 2020. http://www.theses.fr/2020IPPAG006.

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Анотація:
La fonction de production des entreprises lie leur niveau de production à leurs dépenses en facteurs de production. Son estimation est à la fois importante et peu fiable. Importante, parce que des indicateurs clés pour la conception des politiques publiques, tels que le taux de marge, en découlent. Peu fiable, car elle repose sur des hypothèses d'identification.Ce projet étudie les hypothèses qui sous-tendent l'estimation des fonctions de production : à la fois leurs formes fonctionnelles et la flexibilité des facteurs de production. Il s'appuie ensuite sur une estimations des fonctions de production des entreprises françaises, pour évaluer l'évolution de leur taux de marge et de la part du travail dans leur valeur ajoutée au cours des 30 dernières années.Le chapitre 1 conforte l'hypothèse de flexibilité des facteurs de production: l'ajustement instantané des matières premières ou du travail et l'ajustement retardé du capital. Nous nous appuyons sur l'existence de notches ; des valeurs où les bénéfices après impôt diminuent avec le chiffre d’affaire avant impôt dans le code des impôts français.Nous montrons que les entreprises qui optimisent ont une plus grande élasticité de production par rapport aux matières premières et une plus faible élasticité de la production par rapport au capital. De même, pour ajuster leur production, les entreprises ont tendance à réduire principalement leurs dépenses en matières premières.Le chapitre 2 s’appuie sur le résultat du chapitre 1 pour mesurer le taux de marge de toutes les entreprises françaises entre 1984-2016. De Loecker et Warzynski (2012) montrent que la marge d'une entreprise est proportionnelle à l'inverse de la part de revenu de l'un de ses intrants flexibles. Nous analysons l'évolution des marges agrégées en France et documentons que l'augmentation de la concentration est corrélée à une réallocation des parts de marché vers les entreprises à marge élevée. Nous montrons également que l'évolution de la part du travail reflète l'évolution des marges : la réallocation tend à diminuer la part du travail tandis qu'au sein des entreprises, la part du travail augmente.Le choix d'une forme fonctionnelle pour décrire le processus de production est un compromis entre théorie et empirisme. La fonction de production standard est de type Cobb-Douglas mais impose une élasticité de substitution constante et égale à 1, en contradiction avec la littérature empirique. Les fonctions de production CES ont des élasticités de substitution non unitaires mais constantes au sein de chaque industrie et un ratio d'utilisation des facteurs de production indépendant de la taille de l'entreprise.Le chapitre 3 montre que cette dernière fonction de production ne rend pas compte de l'utilisation des technologies de l’information (TIC), puisque nous documentons une augmentation de la demande relative de TIC avec la taille des entreprises: en cohérence avec une fonction de production CES non-homothétique. Nous analysons ensuite comment l'interaction de la baisse des prix des TIC et les caractéristiques non-homothétiques des TIC rationalisent les faits empiriques documentés dans le chapitre 2. (i) comme les grandes entreprises sont plus intensives en TIC, elles bénéficient de manière disproportionnée de la baisse des prix des TIC, ce qui rationalise l'augmentation de la concentration. (ii) comme les grandes entreprises sont plus intensives en TIC dans l'échantillon, elles fonctionnent avec des rendements d'échelle plus faibles et ont donc des parts de bénéfices plus élevées et des parts de travail plus faibles. Cela explique comment l'augmentation de la concentration entraîne une diminution de la part globale du travail. (iii) les statistiques comparatives du modèle prédisent que l’adoption de TIC liée à la baisse de leur prix implique des rendements d'échelle plus élevés et ont donc une part de travail plus importante, ce qui explique la tendance haussière de la part du travail au sein des entreprises
Firms production function link their use of input factors to their production level. Production function estimates are at the same time important and untrustworthy. Important, because key indicators for policy design, such as the measure of aggregate markups, are derived from those estimates. Untrustworthy because they rely on identification assumptions.This project studies the assumptions underlying the usual techniques for estimating production functions: both their functional forms and the often assumed inputs flexibility. It then leverages production function estimates, to assess how firms ability to price over marginal income and the share of their income going to workers have evolved over the last 30 years.In Chapter 1 we provide evidence on the input flexibility assumption grounding production function estimation: the quasi instantaneous adjustment of either material or labor and delayed adjustment of capital hold. We rely on the existence of notches; values where after-tax profits decrease in before-tax sales in the French tax code.We identify which type of firms adjust their size in response to a transient notch. We do this by studying the ex-ante characteristics of firms below the tax cutoff. We find that firms who bunch tend to have larger elasticity of output with respect to materials and lower elasticity of output with respect to capital. Consistently, we also show that to adjust their remaining production firms, tend to primarily reduce spending on material.In Chapter 2 we leverage evidence on inputs flexibility to recover firm level markups of the universe of firms in France over the 1984-2016 period. De Loecker and Warzynski (2012) show that a firm’s markup proportionates the inverse of one of its flexible inputs revenue share. We analyze the evolution of aggregate markups in France and document that the rise of concentration correlates with a reallocation of market share towards high markup firms. We also show that the evolution of the labor share mirrors the evolution of markups: reallocation tends to decrease labor share while within firms, labor share rises.The choice of a functional form to describe firms production process is a compromise between theory and empirics. The workhorse production function is Cobb-Douglas and imposes a constant (and equal to 1) elasticity of substitution. Recent evidence in the empirical literature has however estimated a micro-elasticity of substitution significantly lower than one. While CES production functions allow for non-unit elasticity of substitution, they assume constant elasticity within industry and imply that the ratio of input use doesn’t depend on firm size.In Chapter 3, we show that the latter production function cannot account for IT inputs use in firms.With detailed data on software and hardware investments among French firms, we document that the firm-level demand for IT inputs relative to other inputs grows in the firm’s scale of operation. Theoretically, a non-homothetic CES production function helps rationalizing this empirical fact.We then analyze how the interaction of the fall of IT prices and the non-homothetic characteristics of IT inputs also help rationalize the empirical facts documented in chapter 2. First, since larger firms are more IT intensive in the cross-section, they benefit disproportionally from the fall in IT prices, rationalizing the rise of concentration. Similarly, since larger firms are more IT intensive in the cross-section, they operate at lower returns to scale and therefore have higher profit shares and lower labor shares. This explains how the rise in concentration drives a decline in aggregate labor shares. Finally, the comparative statistics of the model predicts that the fall of IT prices imply that when firms substitute toward IT they operate at higher returns to scale and therefore tend to have larger labor share, explaining the positive contribution to aggregate labor share of the within component
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Maarek, Paul. "Développement, mondialisation et part des salaires dans la valeur ajoutée." Aix-Marseille 2, 2010. http://www.theses.fr/2010AIX24026.

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Cette thèse a pour thème central l'impact de la mondialisation et du développement économique sur le partage de la valeur ajoutée entre revenus du travail et revenus du capital aussi bien dans les pays en développement que dans les pays développés. Le premier chapitre est consacré à l'impact du développement économique sur le partage de la valeur ajoutée. Il souligne le rôle crucial que peut avoir la forte dualité du marché du travail dans les pays en voie de développement où un secteur formel, dont la taille est limitée par des coûts d'entrée et composé de firmes relativement productives, cohabite avec un secteur informel composé de firmes moins productives dirigées par des individus à faible capital humain. Dans un tel contexte, les imperfections et les frictions du marché du travail ont des implications importantes sur le partage de la valeur ajoutée dans la mesure où le travailleur type n'est pas rémunéré à sa productivité marginale et où ses opportunités externes dépendent du secteur informel peu productif. Le deuxième chapitre est consacré à l'impact des investissements directs à l'étranger (IDE) sur le partage de la valeur ajoutée dans les pays en voie de développement. L'entrée d'IDE dans les pays en voie de développement correspond à la rencontre sur un même marché du travail de deux technologies productives très différentes. Ainsi l'entrée de firmes étrangères accroit l'hétérogénéité productive des firmes dans ces pays. Lorsque le marché du travail est frictionnel, cette différence de productivité a de fortes implications sur le partage de la valeur ajoutée dans la mesure où les opportunités externes du travailleur embauché par une firme étrangère se trouvent en grande partie localisées dans des firmes locales relativement moins productrices. L'impact des crises de change - phénomène récurrent dans les économies qui ont libéralisé leur marché des capitaux - sur le partage de la valeur ajoutée est ensuite abordé dans le troisième chapitre. Les crises de change ont un coût très important en terme de production. Elles donnent également lieux à des réallocations de facteurs importantes entre les différents secteurs de l'économie. Nous examinons dans quelle mesure le pouvoir de négociation des travailleurs peut être affecté durant cet épisode particulier et quel peut être l'impact des effets de réallocation sur la part des salaires agrégée. Enfin, nous abordons dans le quatrième chapitre les effets des rigidités salariales sur le partage de la valeur ajoutée dans un environnement global de détermination du coût des facteurs. Dans un tel contexte l'élasticité de la demande de travail est plus élevée qu'en économie fermée et les rigidités salariales se traduisent pour les pays qui mettent en place par des réallocations factorielles vers les secteurs intensifs en capital. Ces réallocations peuvent induire une chute de la part des salaires dans la valeur ajoutée très prononcée, tout en faisant augmenter la part des salaires dans les pays n'ayant pas introduit les rigidités. Cette théorie peut être mise en parallèle avec les expériences de nature très différente qu'ont connues les pays d'Europe continentale et les pays anglo-saxons en termes de partage de la valeur ajoutée
This chapter aims at understanding the pattern of the labor share during the development process. On the one hand, the labor share is substancially higher in developed than in developing countries. On the other hand, the labor share has decreased during the past two decades in less advanced economies. Our theory emphasizes the enterplay between firm's monopsony power and the size of the informal sector when the formal labor market is frictional. The size of the informal sector parameterizes workers'outside opportunities in wage setting. In a first stage of development, productivity gains are not compensed by wage increases, as most of workers'outside opportunities depend on the informal sector whose productivity remains unchanged. The labor share decreases as a result. In a second stage of development, outside opportunities rely more on productivity in formal firms as the formal sector expands. Consequently, the labor share increases. We address the effects of FDI on the labor share in developing countries. Our theory relies on the impacts of FDI on productive heterogeneity in a frictional labor market. FDI have two opposit effects : a negative force originated by technological advance, and a positive force due to increased labor market competition between rms. We test this theory on aggregate panel data through fixed effects and system-GMM estimations. We find a U-shaped relationship between the labor share in the manufacturing sector and the ratio of FDI stock to GDP. Howeever, most countries are stuck in the decreasing part of the curve. This chapter identifies wich of the two factors, namely labour and capital, bears the cost of currency crises and for what reasons. It analyzes two main types of effects that currency crises may have on the labour share : within sector effects due to a decrease in bargaining strength of workers and across sector effects due to reallocation of factors in sector with different capital intensities. We build a descriptive model with a tradable sector and a non-tradable sector one which differ in their factor intensities and labor market is characterized by frictions that highlight the two effects. We show using data at sector level that the decrease of the labor share observed following a currency crise corresponds to a decrease within each sector. This chapter revisits the impact of wage rigidities on the labor share (LS) in the context of globalization. We use a standard HOS model with capital, labor and wage rigidity in a sub-group of countries. Globalization alters the aggregate elasticity of substitution between capital and labor through factor reallocation across sectors. We derive four main implications. First, decliningwage rigidities are more likely to increase the LS in a globalized world than in a closed economy. Second, international trade with Asian countries originates a decrease in LS in continental Europe, while keeping the US share constant. Third, globalization modifies the aggregate LS through factor reallocation, which is compatible with constant factor shares at sector or firm level. Fourth, once enriched with capital-skill complementarity, the model can predict that LS increase with development and that LS fall over time in developing countries. Those implications are broadly consistent with the empirical evidence
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Tardif, Évangéline. "Expérimentation d'un outil d'évaluation de la contribution à caractère appréciatif auprès d'équipes de travail oeuvrant dans un établissement de santé et de services sociaux." Thèse, Université de Sherbrooke, 2017. http://hdl.handle.net/11143/11258.

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La recherche intervention d’orientation qualitative se déroule au cœur de l’une des transformations majeures des années 2000 dans le réseau de la santé et des services sociaux, soit la consolidation des centres de santé et de services sociaux (CSSS). La recherche explore la problématique liée à la mise en œuvre d’une recommandation émise suite aux résultats d’un sondage dans un CSSS et vise explicitement l’expérimentation d’un nouvel outil d’évaluation de la contribution des employés dans ce contexte. Malgré plusieurs décennies de pratiques et de recherches menées pour améliorer l’évaluation de la contribution, force est de constater que les outils et processus d’évaluation visant à favoriser la mobilisation des employés ne sont pas très efficaces. Les données de la littérature démontrent que les évaluations réalisées dans un cadre collaboratif inspirées d’une approche appréciative pourraient produire des résultats intéressants. C’est à partir de ces perspectives qu’est réalisée la recherche intervention. La recherche répond à deux questions : 1) Quelle est la valeur ajoutée pour des employés d’un nouvel outil d’évaluation de la contribution inspiré de l’approche appréciative? et 2) Quelle est la valeur ajoutée du nouvel outil d’évaluation de la contribution des employés selon la perspective des gestionnaires? Un outil d’évaluation de la contribution est d’abord coconstruit avec trois gestionnaires et ensuite expérimenté auprès des employés participants de leur service. Des entretiens semi-dirigés traités à partir de l’analyse thématique sont réalisés auprès de trois gestionnaires et des employés participants. Les résultats mettent de l’avant le regard des employés et celui des gestionnaires. Le regard des employés est traduit par deux thèmes : une expérience de réflexion plus qu’une entrevue d’évaluation de la contribution (réflexions associées aux comportements au travail, appréciation mutuelle, révélations de soi) et les constats concernant les relations existantes (communications distantes, manifestations timides de considération, absence d’autonomie et une organisation parallèle). Trois thèmes traduisent le regard des gestionnaires : des réactions spécifiques (effet boomerang, brèche dans le contrôle, attitude témoin), des constats tangibles (impacts immédiats, contresens à l’absence des gestionnaires) et la reconnaissance de retombées potentielles (effets anticipés, conditions à respecter). Les résultats démontrent que l’expérimentation d’un nouvel outil d’évaluation de la contribution inspiré de l’approche appréciative a eu un effet sur des employés et des gestionnaires. Tous les participants ont vécu une expérience très agréable. La discussion explore la perception de la valeur ajoutée du nouvel outil selon les employés à la lumière de quatre dimensions mesurant le climat de travail (tâche, leadership, travail d’équipe et organisation). La valeur ajoutée de cet outil selon la perspective des gestionnaires est ensuite décrite selon cinq aspects : l’étendue restreinte de la démarche, les pratiques de gestion dans l’établissement, les caractéristiques distinctives des gestionnaires, la notion du temps et la contribution circonstancielle de l’outil. Les retombées pratiques, les forces et les limites et les recherches futures sont soulignées.
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Morin, Steve. "Les facteurs de succès et d'échec de l'organisation du travail basée sur la production à valeur ajoutée dans une entreprise métallurgique de la région de Sorel-Tracy." Thèse, 2005. http://hdl.handle.net/1866/1558.

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Частини книг з теми "Part du travail dans la valeur ajoutée":

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"Partage de la valeur ajoutée entre travail et capital : Comment expliquer la diminution de la part du travail ?" In Perspectives de l'emploi de l'OCDE 2012. OECD, 2012. http://dx.doi.org/10.1787/empl_outlook-2012-4-fr.

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Charles, Sébastien. "Paideia et Philosophie au Siècle des Lumières." In The Paideia Archive: Twentieth World Congress of Philosophy, 15–22. Philosophy Documentation Center, 1998. http://dx.doi.org/10.5840/wcp20-paideia199811235.

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Parti d'une formulation maladroite de Rousseau laissant croire qu'il ne s'était rien fait sur le thème de l'éducation des Quelques pensées sur l'éducation de Locke à l'Émile, nous avons d'abord voulu montrer le côté fallacieux d'une telle proposition pour bien faire ressortir au contraire l'intérêt d'un tel sujet au siècle des Lumières, sujet qui mobilise toute l'attention des philosophes. Et cette importance accordée à l'éducation est nettement perceptible sur quatre points, qui sont au coeur de l'articulation logique de notre travail. Ainsi, nous montrons d'abord que l'éducation est un topos philosophique par excellence depuis la mise en évidence cartésienne des préjugés attachés à l'enfance. Philosopher, c'est donc former l'individu à repérer et à dénoncer ces présupposés qu'on impose à sa conscience. Cela passe évidemment par une réforme du préceptorat. Ensuite, nous avons mis en valeur l'importance philosophique de l'éducation au siècle du sensualisme où tout part des sens et donc de l'enfance. Dans un troisième moment, nous nous sommes attaché à comprendre comment le siècle des Lumières envisageait l'importance de l'éducation non en termes d'individus mais d'espèce. Faisant intervenir Turgot et Condorcet, nous avons analysé les progrès de l'esprit humain de sa source ténébreuse à la lumière du siècle des philosophes et montré en quoi l'éducation est le socle même d'un tel processes. Enfin, nous terminons en pointant du doight le rôle indispensable de la raison dans toute tentative éducative. Nous inspirant alors de Kant, nous montrons les interactions entre raison et éducation tant au niveau privé que public. En conclusion, nous nous interrogeons sur la portée pratique de ces théories philosophiques.
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BANSARD, Elsa. "Covid-19 : La construction d’une pandémie comme « fait mondial total »." In Les épidémies au prisme des SHS, 21–34. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5986.

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La pandémie de Covid19 a été qualifiée de « fait mondial total ». C’est dans la presse que ce terme est apparu en mars dernier. Edgar Morin (TRUONG 2020), Etienne Klein (KLEIN 2020) et beaucoup d’autres l’ont employé pour décrire l’ampleur de la pandémie : elle touche toutes les dimensions de la vie de tous les êtres humains. Ce point de départ appelle une réflexion approfondie. Comment concevoir un « fait mondial total » ? Autrement dit, de quelles conceptions du monde et de la totalité ce concept est-il l’expression ? Et pourquoi cette épidémie appelle-t-elle à forger un concept nouveau ? Tout d’abord, il s’agit de replacer l’expression de « fait mondial total » dans son appartenance à l’anthropologie. Référence directe au concept maussien de « fait social total » (MAUSS 1923), il convient de discuter le déplacement de « social » à « mondial ». En quel sens faut-il comprendre l’expansion de l’un à l’autre ? Le « mondial » renvoie-t-il à l’ensemble des sociétés humaines ? Le « fait mondial total » sera confronté aux nombreux débats (WENDLING 2010) qui portent sur le « fait social total » chez Marcel Mauss. Il ne doit pas faire l’économie des définitions de « société » et de « totalité ». Ensuite, le « fait mondial total » doit être resitué dans son contexte médical d’émergence. Rappelons en effet, qu’en cela déjà, il diffère du concept maussien qui est né pour rendre compte du phénomène du don. Le « fait mondial total » entre en résonnance avec deux pans de la philosophie de la médecine. D’une part, les maladies chroniques et la démocratie sanitaire poussent à penser une approche holistique de la personne malade. Ainsi la notion de « totalité » est réfléchie à partir de la notion de personne humaine et il importe de positionner le « fait mondial total » face à cet autre éclairage de la totalité. D’autre part, les définitions de santé et maladie font débat en philosophie de la médecine. Engelhardt (ENGELHARDT 2012) affirme que santé et maladie sont deux concepts qui évoluent avec l’histoire humaine parce qu’ils reposent sur des jugements de valeur. Cette analyse renvoie directement au terme de pandémie. L’OMS « décrète » que nous vivons une pandémie, au sens où la définition de pandémie ne repose pas uniquement sur des critères biomédicaux mais bel et bien sur une appréciation humaine et collective. Citons le sénat : « L’état de pandémie est défini par l’OMS. Or la définition de ce terme n’est pas neutre » (DOOR et BLANDIN 2010). La question est alors : en quel sens jugeons-nous que cette épidémie est une pandémie ? Et dans quelle mesure les critères qui président au décret de « pandémie » fondent le concept de « fait mondial total » ? Enfin, j’examinerai une hypothèse : le « fait mondial total » émerge pour parler de la pandémie de 2020 parce qu’une épidémie survient au moment même où les êtres humains connaissent une crise de leur conscience du monde. En ce sens, le « fait mondial total » interroge notre humanité. Elle n’est plus en haut ou au-dessus des vivants et non-vivants, mais avec eux. Il faut repenser les liens entre humains et non humains (BENSAUDE- VINCENT 2020). Le « fait mondial total » émerge à l’occasion de la pandémie de 2020 parce que cette épidémie intervient dans une période de prise de conscience des effets de l’action humaine sur la planète et de la dépendance humaine face aux ressources. Notre rapport au monde fait écho à une analyse géologique de notre planète. Le concept d’anthropocène a lui aussi fait une entrée fracassante sur la scène médiatique durant la première vague de la Covid19 en France. L’enjeu est alors de questionner le monde comme un ensemble des liens entre humains et non humains, dans un lieu (la Terre) et dans le temps. Cette prise de conscience ouvre des enjeux scientifiques qu’il s’agira d’esquisser. Dans quelle mesure les débats autour du concept d’anthropocène (LARRÈRE 2015) interviennent dans celui de « fait mondial total » ? L’examen de l’expression « fait mondial total » s’appuiera sur une analyse qualitative de la veille documentaire réalisée dans le cadre de l’Observatoire National de la MSH-Paris-Saclay. Cette veille porte sur la parole des SHS dans cinq médias : Le Monde, Le Figaro, Libération, AOC, The Conversation, du 1er mars au 4 novembre 2020. Ce travail sera largement complété par une littérature philosophique et anthropologique.

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