Статті в журналах з теми "Nouvelle Révolution Industrielle"

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Veltz, Pierre. "La nouvelle révolution industrielle." Revue du MAUSS 18, no. 2 (2001): 67. http://dx.doi.org/10.3917/rdm.018.0067.

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2

Vaillancourt, Mathieu. "La distribution des pouvoirs à la Confédération des syndicats nationaux." Relations industrielles 23, no. 1 (April 12, 2005): 3–47. http://dx.doi.org/10.7202/027862ar.

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Анотація:
Caractérisée à ses débuts par l'autonomie des syndicats locaux et plus tard par l’importance du rôle des conseils centraux et surtout des fédérations, la Confédération des Syndicats Nationaux s'est transformée graduellement en une vaste union multi-industrielle. A l’aube d'une nouvelle révolution industrielle au Québec, à l'heure de la révolution tranquille et des problèmes causés par l’automation et face à ses responsabilités nouvelles dans le contexte québécois, la C.S.N. a commencé à effectuer de profonds changements dans ses structures et ses services.
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3

Caron, François. "Troisième révolution industrielle et nouvelle économie." Le Débat 112, no. 5 (2000): 27. http://dx.doi.org/10.3917/deba.112.0027.

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4

Weil, François. "Capitalisme et Industrialisation en Nouvelle-Angleterre, 1815-1845." Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no. 1 (February 1995): 29–52. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1995.279348.

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Анотація:
« L'histoire de l'industrie textile en Nouvelle-Angleterre est l'histoire de la révolution industrielle aux États-Unis », énonçait en 1931 l'historienne Caroline F. Ware. Transposant au cas américain l'interprétation alors courante de l'industrialisation de la Grande-Bretagne, cette équation a longtemps dominé les analyses de l'industrialisation américaine et a conduit les chercheurs à décrire dans le détail l'émergence, à l'instigation d'investisseurs audacieux de Boston, de grandes usines textiles mécanisées dans la Nouvelle-Angleterre de la première moitié du 19esiècle. Mais ce paradigme textile n'a pas résisté aux efforts d'approfondissement des trois dernières décennies : aux États-Unis comme ailleurs, la notion de révolution industrielle a été critiquée par des travaux qui soulignent à la fois la continuité du processus d'industrialisation par rapport à une époque antérieure considérée naguère comme préindustrielle, et la diversité des situations rencontrées dans le cadre de l'industrialisation, au rebours de la vision assez uniforme qui prévalait auparavant.
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SWEENY, Robert. "Paysan et Ouvirer : du féodalisme laurentien au capitalisme québécois." Sociologie et sociétés 22, no. 1 (September 30, 2002): 143–61. http://dx.doi.org/10.7202/001778ar.

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Анотація:
Résumé Cet article comprend trois parties. La première présente le féodalisme comme un élément conceptuel important à la compréhension de l'histoire de la Nouvelle-France et du Bas-Canada. La deuxième partie est une réflexion théorique sur les processus fondamentaux de la transition et de la révolution industrielle. Cette partie présente ces deux processus comme étant distincts, même s'il y a chevauchement sur le plan temporel. La troisième partie explore dans ses grandes lignes comment la transition du féodalisme au capitalisme dans la vallée du Saint-Laurent influença profondément la nature de la société québécoise industrielle. En guise de conclusion, nous présentons les liens entre les caractéristiques économiques de l'oppression nationale et la spécificité de la révolution industrielle au Québec, une spécificité qui témoigne de l'importance de la voie laurentienne au capitalisme.
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BIRLOUEZ, Eric. "L’évolution de la perception de la qualité alimentaire au cours des âges." INRA Productions Animales 32, no. 1 (March 18, 2019): 25–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2419.

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Анотація:
Cette communication rappelle que la qualité alimentaire est une notion qui a toujours fait partie des préoccupations des mangeurs, même lorsque ces derniers vivaient dans l’angoisse de manquer de nourriture. Elle montre que dans l’Antiquité déjà, la qualité ne se réduisait pas à la seule sécurité sanitaire de l’aliment mais comportait aussi d’autres dimensions : hédonique, diététique, pratique, sociale, symbolique… Les avancées scientifiques et la révolution industrielle du XIX° siècle ont permis d’améliorer fortement certaines composantes de la qualité des aliments. Depuis le début des années 1980 sont apparues chez les consommateurs français de nouvelles attentes qualitatives. Elles traduisent une montée des peurs alimentaires ainsi que l’émergence d’une nouvelle éthique de l’alimentation, laquelle s’articule autour de cinq notions clés : une éthique du corps, de la nature, de l’animal, de la solidarité et de la sincérité.
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7

Boenisch, Gilles. "Fabien Eychenne, Fab lab. L’avant garde de la nouvelle révolution industrielle." Questions de communication, no. 25 (August 31, 2014): 433–34. http://dx.doi.org/10.4000/questionsdecommunication.9177.

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8

BOUSSAKA, ABDELGHANI. "From the Philosophy of Violence to the Philosophy of Revolution: Hebert Marcuse as a Case Study." Milev Journal of Research and Studies 1, no. 2 (December 31, 2015): 175–94. http://dx.doi.org/10.58205/mjrs.v1i2.1162.

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Анотація:
Cette étude vise à illustrer précisément la relation dialectique entre laviolence et la révolution, ainsi le rôle de la révolution à changer lasituation social autant que la société se transfère de la situation statiqueau situation dynamique, mettant en exergue également l’attitude de lapensée philosophique vers la violence et la révolution comptant, en effet,sur un point de vue d’un philosophe occidental.Quant aux résultats conclus de cette étude destinés à distinguercatégoriquement entre la violence légale et illégale , ainsi la réalité de larévolution menant à une société nouvelle Entrez le texte à traduireici...Aussi essayer de mettre en évidence le moderne l'homme qui estdevenu une dimension, lorsque confiné et sa consommation et donc notredroit de modifier les alkogito cartésien « je pense donc je suis » à "jeconsomme donc je suis" comme la société industrielle de tuer tous lesdésirs et instincts humains et perdu le sens de l'art et de beauté, desvaleurs et lui faire vivre une seule dimension, être ici la révolutionglobale qui n'a changé et retourne à son humanité.
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CARDOSO, Fernando H. "Les obstacles structurels et institutionnels au développement." Sociologie et sociétés 2, no. 2 (September 30, 2002): 297–316. http://dx.doi.org/10.7202/001119ar.

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Анотація:
Résumé Plutôt que d'adopter une approche " culturaliste " des obstacles au développement ou de reprendre l'opposition " traditionnel-moderne " dans ses acceptions classiques d'échelle ou d'antinomie, l'auteur étudie le développement sous l'angle des combinaisons plus ou moins particulières auxquelles donne lieu l'interaction de différents modes de production dans une société donnée, ainsi que des obstacles résultant de cette même combinaison. Dans cette optique, F. H. Cardoso analyse tout d'abord la variation produite dans le mode de production qui prévalait au xixe siècle en Amérique latine par suite de la combinaison entre, d'une part, la prise de contrôle par l'étranger de l'économie d'exportation et une technologie plus développée et, d'autre part, les moyens de participation au pouvoir des groupes locaux et l'utilisation des richesses. Ainsi, dans les " économies d'enclave ", l'ancienne classe dirigeante exerce une domination proprement politique et, faute d'une couche locale d'entrepreneurs, l'édification d'une économie interne nécessite une révolution sociale et politique plus ou moins profonde et l'interventionnisme de l'État, alors qu'ailleurs le modèle reste plus libéral. Indépendamment de cette variante, dans tous les pays à industrialisation très tardive, le système de production national est dans une position de dépendance structurelle de par sa seule intégration à la société industrielle moderne : les caractéristiques qui lui sont imposées, en matière technologique par exemple, accentuent le phénomène de la marginalité et créent une nouvelle dualité au sein même du secteur industriel-urbain. C'est donc le modèle même de développement qui engendre ici ses obstacles et non la résistance d'institutions liées à la culture traditionnelle.
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Frenette, Yves. "La genèse d’une communauté canadienne-française en Nouvelle-Angleterre : Lewiston, Maine, 1800-1880." Historical Papers 24, no. 1 (April 26, 2006): 75–99. http://dx.doi.org/10.7202/030997ar.

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Анотація:
Résumé Le présent article a pour sujet la genèse d'une communauté canadienne-française en Nouvelle-Angleterre, celle de Lewiston, Maine, avant 1880. L'auteur décrit d'abord la localité à la veille de l'arrivée des premiers Canadiens français en I860, s'attardant plus particulièrement aux bouleversements causés par la Révolution industrielle, qui fit de Lewiston un des plus importants centres textiles des États-Unis. Il explique ensuite la nature des migrations canadiennes-françaises au 19e siècle, et le rôle de premier plan qu'y jouaient la famille et la parenté. De fait, la famille était la cellule de base de la communauté ethnique en formation. L'économie familiale caractérisait les ménages nucléaires et se tissèrent entre ceux-ci et les manufactures de coton des liens étroits et complexes. La parenté aussi avait des fonctions économiques, sociales et psychologiques, facilitant l'adaptation des migrants dans leur nouveau milieu, un milieu où les conditions d'existence étaient très précaires. De cette masse de paysans devenu ouvriers émergea une petite-bourgeoisie composée d'hommes d'affaires, de professionnels et de prêtres. Ces hommes utilisèrent leur pouvoir pour intensifier le sentiment religieux de leurs coreligionnaires et pour tenter d'instiller en eux l'idéologie de la survivance culturelle. Certains prirent leur distance de la masse des migrants, alors que d'autres, le curé et les professionnels notamment, travaillèrent à la création d'un réseau institutionnel centré sur la paroisse, contribuant ainsi thnique sur des fondations solides et à transformer les migrants en immigrants.
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Bonnaud, Olivier. "Les enjeux industriels, économiques et académiques de la filière micro-électronique." J3eA 21 (2022): 2011. http://dx.doi.org/10.1051/j3ea/20222011.

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Анотація:
L’arrivée des objets connectés et de l’internet des choses (IoT) associé, ainsi que la perspective d’une nouvelle révolution industrielle (industrie 4.0.) conduisent à revoir l’ensemble de la formation des techniciens, ingénieurs, diplômés de masters, et des docteurs tout particulièrement du domaine de la microélectronique et des nanotechnologies qui sont au coeur de tous les outils et dispositifs mis en oeuvre. Si le développement apparait fulgurant et souvent très utile pour les applications sociétales, cette évolution amène de nouveaux défis qui sont liés à l’intégration des circuits et systèmes, à la pluridisciplinarité des dispositifs, au transport des flux de données et à la consommation d’énergie associée. Si l’industrie envisage de répondre à ces défis en recentrant au niveau français cette activité, il faut tout particulièrement revoir la conception, l’architecture et la technologie de ces objets, ce qui nécessite des compétences et du savoirfaire, et donc un vivier de formés préparé à relever ces nouveaux défis. Cette présentation aborde les enjeux et les limitations de l’évolution actuelle, propose un certain nombre d’approches du domaine de la microélectronique destinées à surmonter les défis et enfin détaille la stratégie actuelle du réseau national de formation à la microélectronique (CNFM) pour préparer les futures générations à contribuer à la pérennisation de la filière.
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Liu, Lili. "L’ergothérapie à l’ère de la quatrième révolution industrielle." Canadian Journal of Occupational Therapy 85, no. 4 (October 2018): E1—E14. http://dx.doi.org/10.1177/0008417418817563.

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Анотація:
Description. Bien que l’ergothérapie soit issue du mouvement Arts and Crafts et du traitement du moral des anciens combattants, la profession a évolué vers l’adoption de la maîtrise préalable à l’entrée en exercice de la pratique et elle fait appel à l’établissement de relations complexes avec les clients tout au long de la vie. À travers l’histoire, chacune des révolutions industrielles a eu un impact systématique, soit une perte massive d’emplois en raison de l’automatisation des processus. Cette conséquence est encore plus profonde aujourd’hui avec la croissance exponentielle des innovations et de l’automatisation. But. Les objectifs de cet article sont (a) de faire une mise en contexte en examinant l’évolution ou les cinq ères de l’ergothérapie au Canada, (b) de définir ce que l’on entend par « quatrième révolution industrielle », et (c) d’examiner les innovations technologiques qui auront une influence sur les ergothérapeutes et leurs clients alors que nous entrons dans la « sixième » ère de l’ergothérapie au Canada. Questions clés. Bien que le risque d’automatisation de la profession d’ergothérapeute soit faible, un grand nombre de nos clients seront incapables d’acquérir assez rapidement les nouvelles compétences qui seront requises pour répondre aux exigences du marché de l’emploi. La téléréadaptation, l’Internet des objets, la réalité virtuelle, l’impression 3D, la robotique, l’intelligence artificielle et les véhicules autonomes sont en train de transformer la façon dont les ergothérapeutes offrent des services aux clients. Conséquences. Il serait judicieux pour les ergothérapeutes de s’allier à des disciplines différentes de celles avec lesquelles ils collaborent habituellement, car leur expertise sera sollicitée pour défendre leurs propres intérêts et ceux de leurs clients, qui sont les utilisateurs finaux de ces technologies.
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Gremillet, Daniel. "Les nouvelles technologies : vers une autre révolution agricole et industrielle ?.." Économie rurale 192, no. 1 (1989): 140–52. http://dx.doi.org/10.3406/ecoru.1989.4015.

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Husson, Suzanne. "Les trois morts de la nature." Diogène 279-280, no. 3 (February 5, 2024): 104–15. http://dx.doi.org/10.3917/dio.279.0104.

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Анотація:
Au-delà de son sens physique et conceptuel, la mort de la nature peut être analysée au niveau théologique. Cet article se propose de montrer, dans une perspective nietzschéenne, qu’un des aspects de l’angoisse contemporaine concernant les conséquences sur la biosphère de la révolution industrielle est d’ordre théologique, même dans le cadre des sociétés séculières concernées par la « mort de Dieu ». En effet, la nature, malgré son exploitation technique y avait conservé une forme de transcendance divine dont la généalogie est ici retracée en trois étapes. La fin de cette transcendance donne naissance à de nouvelles divinités paradoxales, puisque vulnérables à l’action humaine.
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Szabo, Denis. "Vie urbaine et criminalité." III. Aspects de la vie urbaine 9, no. 1-2 (April 12, 2005): 67–81. http://dx.doi.org/10.7202/055393ar.

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Анотація:
Les transformations quantitatives et qualitatives de la société, depuis la révolution industrielle, ainsi que les changements technologiques subséquents ont affecté profondément la santé mentale et sociale des populations. La délinquance et la criminalité constituent un aspect de ces conflits, de ces tensions et de ces déséquilibres profonds apportés par le nouveau genre de vie et désignés par le terme «milieu technique». Le changement rapide dans les relations humaines, provoquant la rupture de liens considérés comme naturels dans les sociétés rurales caractérisées par des siècles de stabilité relative, est devenu le barème d'un progrès. Ses bénéfices se comptabilisent par degrés de bien-être et son prix, par degrés de pathologie mentale et sociale. Il n'y a donc rien d'étonnant que les premiers sociologues aient accordé une attention particulière à l'étude des relations entre urbanisation et criminalité, leurs œuvres se situant au tournant du siècle. Durkheim et Tarde, pour ne citer que les Français, ont consacré des études importantes à ce phénomène; le concept d'« anomie », élaboré à propos des suicides dans les sociétés industrielles, est devenu une notion-clef dans la criminologie sociologique de la deuxième moitié du XXe siècle, grâce en particulier à des mises au point de Mer ton [15], de Cloward et d'Ohlin [7]. La sociologie a toujours privilégié l'étude des conflits, elle se soucie uniquement de ce qui va mal. Crimes et villes allient conjointement sur une toile de fond: industrialisation; changement technologique rapide; déplacement de populations par migrations massives interrégionales, internationales et intercontinentales; symptômes de la crise accompagnant la gestation d'un monde nouveau. Quelle est la situation au Québec, société où coexistent à bien des égards des caractéristiques typiques de la société pré-industrielle, aux côtés de formes nouvelles qui s'apparentent à la société « technétronique » de demain, comme l'appelle Brzezinski [3] ? Les données sont éparses, les analyses inexistantes, le chantier en friches. Néanmoins, nous esquisserons avec des moyens de fortune quelques données du problème en indiquant ce qui rapproche et ce qui distingue le modèle québécois de celui d'autres sociétés occidentales. Nous envisagerons le problème sous deux angles complémentaires : les relations entre l'urbanisation et la criminalité en termes statistiques à partir de bases régionales; quelques caractéristiques quantitatives et qualitatives de la criminalité à l'intérieur de l'espace urbain.
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Brun, Jean-François. "La mécanisation de l’armurerie militaire (1855-1869)." Revue Historique des Armées 269, no. 4 (December 1, 2012): 79–97. http://dx.doi.org/10.3917/rha.269.0079.

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La révolution industrielle s’étend à tous les secteurs de l’industrie. La guerre de Crimée révèle les performances accrues, en termes de portée et de précision, des fusils à canon rayé. Les diverses armées sont dès lors amenées à adopter de nouvelles formations tactiques et à renouveler leur armement, désormais démodé. Soucieux de modernité, le Second Empire décide, en 1862, de remplacer la production artisanale des armes militaires individuelles par la fabrication mécanique, grâce à l’emploi systématique des machines-outils, qui garantit l’interchangeabilité des pièces. De 1863 à 1868 est construite à cet effet, à Saint-Etienne, une usine ultramoderne, tandis que les autres manufactures (notamment Châtellerault) sont partiellement modernisées. Parallèlement, les expériences destinées à choisir un nouveau fusil pour l’armée française aboutissent à retenir le Chassepot modèle 1866. La construction de ce dernier par voie mécanique débute aussitôt et ne cesse de croître jusqu’en 1870, concrétisant le franchissement d’un seuil technologique dans l’armurerie militaire nationale.
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ABAKAR MOUSSA, Moustapha, and RECEP YILMAZ. "Impact de la quatrième révolution industrielle sur les auditeurs indépendants et les pratiques d'audit." Journal of Academic Finance 14, no. 2 (December 30, 2023): 79–98. http://dx.doi.org/10.59051/joaf.v14i2.700.

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Objectif : L'objectif de cette étude est d’examiner les effets de l'émergence de la numérisation, liée à l'Industrie 4.0, sur les pratiques d'audit comptable, les auditeurs indépendants et la profession d'audit en Turquie. Méthode : Cette étude quantitative utilise la méthode d'échantillonnage boule de neige. Des questionnaires ont été envoyés à des auditeurs indépendants travaillant dans cinq grandes entreprises d’audit (Deloitte, KPMG, PWC, Ernst & Young). Résultats : L'analyse des données a montré que les pratiques d'audit menées dans un environnement Industrie 4.0 étaient plus efficaces et plus efficientes. Les auditeurs indépendants ont déclaré que la numérisation leur permettait de réaliser des audits plus rapides, plus précis et plus fiables. Ils ont également indiqué que la numérisation leur offrait de nouvelles opportunités de développement professionnel et de collaboration avec les clients. Originalité / pertinence : Cette étude contribue à la littérature existante sur les effets de l'Industrie 4.0 sur les auditeurs indépendants, la profession d'audit et ses pratiques en Turquie. L’étude examine les effets de l'émergence de la numérisation sur la profession d'audit et ses pratiques, ce qui est important pour les entreprises d'audit, les auditeurs indépendants et les régulateurs. En outre, l'étude a été menée en Turquie, offrant ainsi une perspective unique sur les effets de l'Industrie 4.0 sur les pratiques d'audit dans un contexte régional spécifique.
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Vicens Pujol, Carlota. "Literatura francesa de viajes y códigod QR. Espacios culturales, espacios interculturales." Anales de Filología Francesa, no. 29 (November 24, 2021): 521–37. http://dx.doi.org/10.6018/analesff.481671.

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Desde finales del siglo XIX, tanto los relatos de viajes como las clásicas guías turísticas en papel conceden un lugar privilegiado al encuentro con el Otro, es decir, a la alteridad / interculturalidad; unos y otras encuentran en la intertextualidad una de sus principales características. Si la Revolución Industrial supuso nuevas maneras de viajar y un antes y un después en la relación del hombre con el tiempo y el espacio, esta segunda revolución marcada por las tecnologías de la información y la comunicación, incide también de manera rotunda en el sector turístico. Ambas revoluciones han supuesto un antes y un después en la concepción de las Guías, que en poco tiempo han pasado de estar en papel a convertirse en complejas (y a la vez simples) aplicaciones para Smartphone. El presente trabajo pretende analizar la cita literaria inserta en lo que denominaremos Guías QR. Más concretamente veremos qué textos de qué escritores franceses (Camus o Bernanos entre otros) han sido seleccionados para su inclusión en WOW Mallorca –aplicación puesta en marcha en 2016 por el Consell de Mallorca con la pretensión de dar a conocer el patrimonio literario de la isla– así como la pertinencia o no de los fragmentos elegidos. En lo que respecta a la interculturalidad / alteridad, ¿qué imagen del otro y de uno mismo ofrecen unas citas que, no lo olvidemos, han sido previamente seleccionadas? ¿Hasta qué punto contribuyen a una nueva relación del hombre con el espacio? ¿Qué relaciones interculturales ayudan a tejer? Por otro lado, no hay que olvidar que en el universo de las guías digitales, la cita literaria “circula” a capricho del viajero y está sujeta a continuos y rápidos cambios lo que, entre otros, implica un cambio del soporte material. De las premisas señaladas, se desprenden gran cantidad de preguntas que intentaremos responder, partiendo del análisis de la aplicación WoW Mallorca. Diversos estudios sobre la interculturalidad y la intertextualidad, así como sobre las affordances discursivas, estarán en la base de este trabajo. Since the end of the 19th century, both travelogues and the classic hard copies of both travelogues and the classic tourist guidebooks have given pride of place to an encounter with the Other, that is, to alterity/interculturality. However, both groups find one of their main characteristics lies in intertextuality. If the Industrial Revolution signified new ways of traveling and a before and after in man’s relationship with time and space, this second revolution, marked by information technologies, has also had a resounding impact on the tourism industry. Both revolutions have represented a before and after in the conception of Guidebooks, which from being general, have gone on to become, on many occasions, thematic; from hard copies to becoming complex Smartphone applications. The present study aims to analyse literary citation inserted in what we shall call QR Guidebooks focused on cultural tourism, specifically literary tourism. More precisely, we will see which texts, from which French writers have been chosen to be part of the application “WoW Mallorca Literaria”, launched in 2016 by the Consell Insular de Mallorca with the aim of making known the literary heritage of the island. The digital guidebook signifies a break with the linearity and sequentiality of a text that the traveller composes and decomposes at will , which affects the ultimate sense thereof. In the same way, literary citation ‘circulates’ at the traveller’s whim and is subject to the continuous and rapid changes of the digital universe, which, among other things, entails a change in the material medium. Bearers in themselves of meaning, we wonder whether the different media modify the ultimate meaning of the quote. As far as alterity is concerned, what image of the other and of oneself are offered by quotes which, let us not forget, have been selected in advance? To what extent do they contribute to a new relationship between man and space? Are we in the field of culture, of interculturality, on the border between the two concepts? Several studies on citation, as well as on discursive affordances, will form the basis of this work. À partir du XIXe siècle, aussi bien les récits de voyage que les classiques guides touristiques papier dédient une place privilégiée à la rencontre avec l’Autre, c’est-à-dire à l’altérité / l’interculturalité. Par ailleurs, une de leurs principales caractéristiques communes réside dans l’intertextualité. Si la révolution industrielle a marqué un tournant dans la façon de voyager et a bouleversé la relation de l’homme avec le temps et l’espace, cette deuxième révolution marquée par les technologies de l’information et de la communication a une incidence évidente sur le secteur touristique. Ces révolutions ont toutes deux marqué un avant et un après en ce qui concerne la conception des guides, lesquels sont très souvent passés du format papier à des applications complexes (et simples à la fois) pour smartphones. Le présent travail prétend analyser la citation littéraire insérée dans ce que nous appellerons les Guides QR. Plus précisément nous verrons quels textes, de quels écrivains français (Camus et Bernanos parmi d’autres) ont été choisis pour faire partie de l’application WoW Mallorca –lancée en 2016 par le Consell de Mallorca avec la prétention de faire connaître le patrimoine littéraire de l’île, ainsi que la pertinence des fragments retenus. Concernant l’altérité / interculturalité, quelle image de l’autre et de soi-même des citations qui, ne l’oublions pas, ont été préalablement sélectionnées, offrent-elles? À quel point contribuent-elles à une relation nouvelle de l’homme avec l’espace insulaire? En outre, il ne faut pas oublier que dans les guides digitales, la citation littéraire “circule” au gré du voyageur et fait l’objet de changements d’univers numérique continuels et rapides, ce qui implique, entre autres, un changement de support matériel. Porteurs de sens en eux-mêmes, nous nous demandons si les différents supports modifient le sens ultime de la citation, ne serait-ce que par l’absence de guillemets ou de connecteurs quels qu’ils soient Des prémisses évoquées ci-dessus se dégagent de nombreuses questions auxquelles nous essaierons de répondre à partir de l’analyse de WoW Mallorca. Diverses études sur l’interculturalité et l’intertextualité, ainsi que sur les affordances langagières constitueront la base de notre travail.
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Fayolle, Jacky. "D'une mondialisation à l'autre." Revue de l'OFCE 69, no. 2 (June 1, 1999): 161–206. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.69n1.0161.

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Résumé Cet article est consacré à l'examen du mouvement historique qui a débouché sur la vague contemporaine de mondialisation. Il constitue la première partie d'une étude, dont la seconde, plus analytique, examinera les processus caractéristiques de la mondialisation actuelle et paraîtra dans une prochaine édition de la Revue. L'histoire du capitalisme peut être comprise, depuis la Révolution industrielle, comme la succession de différentes figures de la mondialisation qui se sont traduites par un rapport à chaque fois spécifique des nations à l'économie mondiale. Ce ne fut pas un mouvement linéaire : l'entre-deux guerres en a manifesté la réversibilité. Cette histoire est aussi celle de la constitution des nations modernes, qu'on ne peut simplement considérer comme une réalité préexistante à l'économie mondiale. La vague de mondialisation de la seconde moitié du XIXe siècle a ébranlé la cohésion des sociétés déjà industrialisées, au cours des décennies 1860-1870 à dominante libre-échangiste. Mais elle a aussi impulsé la transformation des nations d'Europe continentale, en contribuant à la liquidation de la domination exercée par la propriété foncière pour passer à la constitution des nations modernes autour de groupes sociaux plus dynamiques, bourgeoisie et salariat industriels, dont les conflits ont suscité le développement de l'arbitrage étatique. Après la seconde guerre mondiale, les croissances nationales des Trente Glorieuses et l'épanouissement conjoint des sociétés salariales se sont adossées à des institutions internationales nouvelles et évolutives, qui ont aidé au rattrapage du leader américain par les pays européens et le Japon. Ce régime international touchait ses limites, dès lors que le fordisme ne parvenait pas à se généraliser aux populations jeunes des pays de la périphérie, dont la transition démographique était loin d'être achevée. La dominante libérale de la vague de mondialisation contemporaine a ébranlé la hiérarchie acquise entre centre et périphérie. Elle a introduit de l'indétermination dans la répartition et la dynamique des avantages comparatifs. Mais le libéralisme n'est pas une simple trouvaille idéologique : il est aussi le produit de la dissolution du régime de croissance d'après- guerre, sans qu'il constitue par lui-même, le principe fondateur d'un nouveau régime. Depuis un quart de siècle, l'instabilité des zones d'impulsion de la croissance mondiale prévaut, au rythme de cycles conjoncturels qui sont autant de mises à l'épreuve de la cohésion internationale. De la vague de mondialisation contemporaine n'émerge pas clairement un régime de croissance international qui en assure la stabilité et en maximise les bénéfices. Elle apparie les lieux d'excellence de l'économie mondiale mais peine à intégrer solidement nombre de régions à forte démographie. Elle reste en conséquence menacée par le retour des fractionnements, voire par la réversibilité.
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Martel, Réginald. "Impasse et solutions alternatives : entrevue avec René Dumont par." II. Urbanisation et situations de crise, no. 17 (December 18, 2015): 57–61. http://dx.doi.org/10.7202/1034368ar.

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Au cours de l’entrevue, René Dumont commente des thèmes présents dans son livre le plus récent, Pour l’Afrique j’accuse (paru en 1986 chez Plon, à Paris), ainsi que dans son oeuvre en général. Ayant constaté l’échec des projets agricoles et industriels en Afrique, René Dumont porte plusieurs accusations : 1) contre le système économique dominant, qui fait que seuls les produits agricoles des pays du Tiers monde sont véritablement soumis à la loi du marché; 2) contre le système économique dominant, qui a exporté le modèle de développement des pays occidentaux en Afrique et financé sa mise en place; 3) contre les responsables politiques locaux, qui permettent l’exploitation des campagnes par les villes et ont longtemps nié la nécessité du contrôle des naissances. Pour remédier aux graves problèmes que connaît l’Afrique et éviter de nouvelles catastrophes, René Dumont propose des solutions qui supposent la participation active et la connaissance pratique des intervenants, paysans comme coopérants. Il privilégie la décentralisation des décisions et des équipements : que chaque village ait sa digue, son puits et son programme de reboisement; que l’on prenne des mesures appropriées pour empêcher le bétail de circuler librement. La solution à long terme pour l’Afrique réside dans la reprise en main de l’agriculture par les paysans; la première révolution agricole, encore à faire, sera basée sur le fourrage, l’élevage intensif et la traction animale.
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Aouacheria, Abdel. "Faut-il avoir peur des robots-dentistes ?" Santé Publique 35, HS1 (December 1, 2023): 173–77. http://dx.doi.org/10.3917/spub.hs1.2023.0173.

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Comme il est vraisemblable que la France, à la pointe dans l’utilisation des plateformes robotiques chirugicales, autorise à court terme le déploiement de robots-dentistes sur son territoire, l’objectif de cet article est d’interroger ce qui se joue dans cette révolution technologique, pour les professionnels du dentaire, les régulateurs, mais aussi (et surtout) pour les patients : quelle(s) prise(s) de conscience l’intervention de la machine et les mutations qui lui sont associées peuvent-elles amener ? Comment la robotique rebat-elle les cartes de la relation de soin ? Pour quels enjeux éthiques et de santé publique ? Après avoir défini les robots-dentistes comme des dispositifs chirurgicaux automatisés à vocation réparatrice, pour l’instant non anthropomorphes, nous verrons comment le domaine de la robotique dentaire oscille entre espoirs et illusions. Nous décrirons les nouvelles responsabilités et exigences éthiques liées à l’introduction de ces objets techniques équipés d’intelligence artificielle, ainsi que les nécessaires garde-fous à implémenter pour éviter toute distanciation morale et pour protéger la patientèle de toute robotisation (au sens propre ou au sens métaphorique de « zombification »). Nous montrerons enfin que la question du robot-dentiste n’est finalement que l’évolution naturelle de l’application déraisonnée de procédés industriels à la rationalisation de la santé et de pratiques néolibérales ectopiques conduisant à sa marchandisation. Les patients peuvent participer à l’infléchissement de cette tendance, en rappelant que la centralité de la personne humaine constitue la pierre angulaire des métiers de la santé.
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LORIAUX, Michel. "Les conséquences de la révolution démographique et du vieillisement sociétal : restructuration des âges et modification des rapports entre générations." Sociologie et sociétés 27, no. 2 (September 30, 2002): 9–26. http://dx.doi.org/10.7202/001453ar.

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Résumé Le vieillissement démographique s'est intensifié au cours des dernières décennies, entraînant une modification importante des rapports entre les classes d'âges et les sexes. Cette évolution est le résultat à la fois d'une baisse séculaire de la fécondité et de la natalité, mais surtout, pour la période récente, du recul marqué de la mortalité aux âges élevés, qui se traduit par une progression substantielle de la longévité moyenne laquelle a augmenté de 30 ans au cours du seul xxe siècle (dans l'ensemble des pays occidentaux d'Europe ou d'Amérique du Nord). Or, ces changements des structures démographiques entraînent des réorganisations, des rapports entre les générations, la plus spectaculaire et la plus lourde de conséquences étant sans doute la coexistence dans le même temps et le même lieu de quatre à cinq générations en filiation directe. Les conditions de la vie familiale en sont nécessairement profondément affectées, mais, au-delà, ce sont toutes les formes de la vie en société qui sont atteintes par ces changements des pyramides de population. Les mutations concernent notamment l'organisation du travail et des loisirs, Mais aussi celle de la sécurité sociale, les modalités du transfert patrimonial, les formes du pouvoir politique, les valeurs culturelles, etc. L'auteur défend notamment la thèse qu'il faut réinventer un nouvel " esprit de vieillesse ", restaurer les personnes âgées dans des statuts sociaux revalorisés et mettre tout en œuvre pour favoriser l'intégration des âges et la solidarité des générations, afin d'accéder dans les meilleures conditions possibles à ce qu'il appelle l'" ère de la géritude " qui accompagnera l'avènement de la société post-industrielle orientée vers la production de masse des loisirs et des services.
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Melay, Alexandre. "[TIMESCAPES]." HYBRIDA, no. 5(12/2022) (December 27, 2022): 176. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25383.

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Les photographies de la série [TIMESCAPES] portent un regard engagé vers la soif de domination que l’être humain produit sur son environnement, et qui ne cesse de définir ce début de XXIe siècle. Ces questionnements demeurent propres à l’extrême contemporain, avec l’impossibilité du paysage et la crise de l’urbanité, l’émergence de non-lieux et la tentative pour inventer des lieux où vivre, face à l’implacable déconstruction structuraliste du sujet. Le capitalisme, né de l’ère Anthropocène, ce « Siècle de l’Homme » initié avec la Révolution industrielle, a investi notre langage visuel dans lequel tout un imaginaire urbain s’est structuré, construit, architecturé, et où s’institue un système ayant recours à la réalité et à la fiction, entre réalité sociale et imaginaire poétique, entre documentaire et fiction. Un système dont les espaces-mondes créent des formes particulières, des formes esthétiques qui deviennent les cadres privilégiés de fictions représentatives de l’espace contemporain. En d’autres termes, cet extrême urbain contemporain né du Capitalocène se traduit par une urbanisation galopante de la planète, où les villes-mondes finissent par définir à elles seules de nouvelles formes de l’urbain. Tous ces non-lieux photographiques désignent des espaces-mondes, ce sont des images de territoires qualifiés d’intermédiaires ou d’intercalaires. À la fois constructions ou déstructurations démultipliées de l’environnement urbain, ces images donnent à voir un système particulier, celui d’un appareil de capture et de distribution des flux. Il s’agit de l’illustration de la technosphère qui désigne la partie physique de l’environnement affecté par les modifications d’origine anthropique, c’est-à-dire la totalité des constructions d’origine humaine, des premiers outils jusqu’aux dernières avancées technologiques, en passant par les infrastructures, les marchés industriels, les différents moyens de transport et l’ensemble des produits transformés. C’est ainsi que les changements de la Terre deviennent le reflet des changements de nos socie?te?s humaines. Ces espaces en mouvement perpétuel illustrent aussi le phénomène de l’accélération du temps et de ces dérives, sur des territoires en transformation constante, où l’éternité se manifeste uniquement à travers le changement ; puisque sans mouvement, il semble qu’à l’ère du Capitalocène, il n’y a point de devenir. Les effets extrêmes de la mondialisation redessinent ainsi aujourd’hui des centaines de villes ; vitrine du capitalisme débridé, ce qui surprend, c’est ce chaos constant dans chaque ville ; une révolution urbaine faite de constructions qui imposent une ségrégation socio-spatiale, entre densité et verticalité de l’urbanisme. Vision d’une croissance urbaine incontrôlée et abstraite, où chaque ville devient globale, mouvante et en perpétuel changement, prit dans le rythme effréné incontrôlable de l’urbanisation imposée par la globalisation du capitalisme. Les photographies aux compositions à la domination géométrique tendent vers l’abstraction, où les conditions de définition de l’abstrait sont la caractéristique même de l’accélération du monde ; car l’abstraction de la mondialisation et la rationalité du capitalisme représentent l’abstraction de la réalité matérielle associée aux échanges mondiaux dans laquelle le capital a atteint sa dématérialisation ultime. Une abstraction et une géométrisation de l’espace qui révèlent la prédominance de la pensée rationalisée, la grille étant un point d’appui dans une économie axée sur des procédures standards optimisées ; un dispositif formel qui devient l’un des symboles des principes de la raison instrumentale et de l’efficacité économique. En effet, la grille structure et (ré)actualise les relations avec les environnements, et ce faisant les rapports au monde. En installant un espace plat, lisse et infini, et alors même que l’e?tre humain ne semble toujours pas s’inquie?ter de son destin catastrophique dont il est l’obstine? ba?tisseur, les distances disparaissent, chaque position en vaut une autre, les différences culturelles s’estompent, l’individu finit par être aliéné et sa sociabilité appauvrie. Face à cela, l’urgence est de stopper les logiques de destruction qui sont à l’œuvre sur la planète, afin de réinventer la cohabitation du vivant à travers des mondes multiples et enchevêtrés, pour ainsi dépasser la tension entre l’environnement et l’être humain.
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Sigogne, Philippe, and Véronique Riches. "Genèse des indicateurs cycliques, et maturation aux États-Unis." Revue de l'OFCE 45, no. 3 (June 1, 1993): 199–244. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0199.

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Résumé Les fluctuations économiques sont nées avec l'économie. Reconnues depuis des millénaires, elles ont été considérées comme des fatalités pendant toute l'ère préindustrielle, en raison de la prédominance de l'agriculture. Les prix, certains salaires, et les taux d'intérêt restèrent longtemps les seuls éléments chiffrés a vec quelque régularité. Les matériaux nécessaires à la mesure des fluctuations réelles n'apparurent qu'avec le développement des manufactures et de l'emploi salarié. Le cours des théories économiques a aussi reflété révolution des structures économiques. Bien souvent les économistes ont manqué de recul dans leurs tentatives d'explication, faute d'instruments statistiques établis sur la longue durée. Au milieu du XIXème siècle l'accent est mis sur les crises endogènes du capitalisme ; à la fin du siècle il porte sur les oscillations autour de l'équilibre. Ces réflexions, progressivement alimentées par le développement des statistiques monétaires et industrielles, donnent naissance au concept des cycles économiques. Les fluctuations sont alors classées selon leur durée et analysées en termes d'écart et de retour à une position d'équilibre de court et de long terme. La Grande dépression des années trente met un terme à une première génération d'indicateurs cycliques, coupables d'avoir mal anticipé la crise. Par réaction les nouvelles recherches refusent tout a priori théorique. Le NBER américain développe alors une analyse systématique des statistiques existantes sur la base d'une définition des cycles fondamentalement empirique. La notion de cycle des affaires est à présent inchangée depuis plus d'un demi-siècle. Elle a permis une datation historique peu contestable des cycles de référence puis une sélection d'indicateurs conformes au mouvement général des affaires dont la première liste remonte à 1937. Simultanément s'est développée une mesure du degré de diffusion du phénomène cyclique, sorte de précurseur des enquêtes de conjoncture. La publication des indicateurs cycliques commence avec les années soixante. Elle popularise les termes d'indicateurs avancés, coïncidents et retardés, puis en 1968 celui d'indice composite. Ce dernier connaît un succès médiatique qui nuit souvent à sa réputation, nombre d'utilisateurs voyant là un moyen commode de prévision sans réflexion. En réalité les indicateurs cycliques doivent être abordés en tant que système où cohabitent indices composites, indices de diffusion, et données exogènes au monde des affaires. Le système d'indicateurs a entériné par ses révisions successives les progrès des statistiques. Il constitue non seulement un tableau de bord conjoncturel complet mais aussi une synthèse des principaux enchaînements des actes économiques privés. Il semble par ailleurs bien résister aux mutations structurelles provoquées par la montée du tertiaire.
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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Sybord, Christine, and Bruno Fedrici. "Impacts des objets connectés dans le secteur de la chimie – Cas du projet OSIRIS 4.0." Management & Data Science, August 2020. http://dx.doi.org/10.36863/mds.a.13977.

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Cet article traite de la quatrième révolution industrielle dans le secteur de la chimie. Cette révolution est considérée comme une rupture dans le management des organisations car elle doit répondre à de nouveaux enjeux d’efficacité, de respect des normes environnementales et de sécurité qui vont bien au-delà de simples enjeux techniques. Dans ce cadre, le questionnement de la recherche porte sur la manière dont les objets connectés (IoT) impactent la plate-forme de Roussillon, premier complexe chimique français. Les résultats montrent que la désintermédiation générée par les IoT remet en question la division classique des services et changent les processus, tant internes qu’externes : la création d’une nouvelle chaîne de valeur par la donnée constitue ainsi la contribution principale de cette recherche.
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Guillaumaud-Pujol, Claude. "L'enfermement punitif l’exemple des prisons nord-américaines." Mujeres y confinamiento en instituciones totales, no. 3 (May 24, 2018). http://dx.doi.org/10.25965/trahs.779.

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Dans les années 1800, à l'époque de la révolution industrielle, sous l'impulsion de philanthropes tels que Cesare Beccaria, Jeremy Bentham ou les Quakers de Philadelphie on réfléchit à une réforme de la prison et au sens de l'enfermement ; on invente une nouvelle forme de châtiment qui ne vise plus à punir le corps du coupable par la torture, mais à obtenir la rédemption de son âme en le plaçant à l'isolement et sous contrôle. Ceci est rendu possible grâce à l'architecture novatrice du panoptique, (utilisée également dans les usines, les casernes et les hôpitaux). Enfermement, surveillance et rédemption de l'âme en sont les maître-mots. Mais au Surveiller et Punir de Michel Foucault, Deleuze va adjoindre la formule abstraite du Panoptisme qui n'est plus seulement « voir sans être vu » mais « imposer une conduite quelconque à une multiplicité humaine quelconque », enfermée dans un espace clos (Deleuze, 2004 :41). Cette étude consiste à étudier l'impact de cette doctrine sur une institution totale en pleine expansion : les prisons de femmes aux Etats-Unis. Nous analyserons les dérives d'une institution totale spécifique, dévoyée de son concept originel de « rédemption de l'âme » et de réinsertion des prisonniers, pour devenir : 'surveiller, punir et s'enrichir aux dépens d'une classe sociale, sexuellement, ethniquement et économiquement discriminée'.
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Candau, Joel. "Anthropocène." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.070.

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En l’espace de quelques années, ce terme a non seulement envahi la littérature scientifique - au point d’être l’éponyme de la revue Anthropocene créée en 2013 –mais il est aussi devenu familier dans le débat public. On en trouve la trace dès les années 1990, et on pourrait en chercher la genèse dans la notion de noosphère promue par le minéralogiste Vladimir Vernadski et par Teilhard de Chardin, mais ce sont les Prix Nobel Paul Crutzen et Eugene Stoermer (2000) qui l’ont formellement proposé pour désigner l’époque géologique contemporaine, caractérisée par une influence croissante de l’humanité sur son environnement, concomitamment à l’explosion démographique de notre espèce. Selon l’acception qu’ils ont alors donnée à ce terme, cette époque succéderait à l’Holocène. La période charnière serait la fin du XVIIIe siècle (Steffen et al. 2011), qui voit l’invention du moteur à vapeur par James Watt (en 1784) et le début de la révolution industrielle en Europe. Les effets anthropiques sur la nature sont alors devenus tout à la fois intenses et étendus à toutes les régions du monde. Il y a en premier lieu la transformation des sols, érodés et artificialisés, dont l’évidence stratigraphique (Price et al.2011) pourrait justifier à elle seule l’invention de la nouvelle ère géologique. Mais il y a aussi la pollution, l’acidification des océans, la perturbation du cycle des éléments (charbon, nitrogène, phosphore, de nombreux métaux), l’augmentation dans l’atmosphère de la concentration en CO2, N2O, CH4, le changement climatique, la déforestation, l’attrition prononcée des forêts tropicales, la domestication des plantes et des animaux, l’extinction de nombreuses espèces vivantes (Dirzo et al. 2014) avec, peut-être, de nouveaux processus de spéciation et d’hybridation (Thomas 2013), etc.
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"La Fondation pour la Prospective et l’Innovation." Tocqueville Review 12 (December 1991): 325. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.12.325.

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La FONDATION POUR LA PROSPECTIVE ET L’INNOVATION a pour vocation d’organiser à Poitiers un centre de réflexion international de haut niveau sur les problèmes liés à l’évolution accélérée des sociétés humaines, due à la révolution industrielle et aux nouvelles techniques de l’information.
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Tran, Sebastien. "Metaverse : révolution industrielle ou énième chimère du monde digital ?" Management & Data Science, 2022. http://dx.doi.org/10.36863/mds.a.20641.

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Le metaverse est perçu comme le nouvel eladorado par de nombreux acteurs de la Tech. Il ne se passe pas un jour sans articles concernant le metaverse qui est présenté comme une véritable révolution. Entre guerre de communication et peur d’être arrivé après la bataille, de nombreuses initiatives voient le jour dans de très nombreux secteurs (achat de terrains virtuels dans The Sandbox par Carrefour, Metaverse Fashion Week sur Decentraland, etc.) donnant lieu à des projections de revenus et des transformation des usages significatives (Gartner estime que 25% des individus passeront 1h par jour dans le metaverse en 2026, Bloomberg estime que le metaverse pourrait générer 800 milliard de revenus en 2024, etc.).
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Claeys, Damien. "Trois figures architecturales post 1969 : Les concepteurs immergé, externalisé et en réseau." lieuxdits, December 16, 2019, 25–35. http://dx.doi.org/10.14428/ld.vi17.52423.

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Dans les actes du symposium historique de Portsmouth portant le titre de Design Methods in Architecture, J. Christopher Jones (1969) a publié trois caricatures emblématiques : le "Designer as a magician" (la boîte noire), le "Designer as a computer" (la boîte de verre) et le "Designer as a self-organizing system" (la boîte dans la boîte). Élaborées à une époque où émergeait ce qui est parfois appelé la troisième révolution industrielle, ces trois caricatures représentent une distinction abstraite entre trois figures théoriques du concepteur de projets d'architecture. Cinquante ans après l'édition de ces caricatures, la question se pose : y aurait-il d'autres caricatures potentielles du concepteur en ce début de XXIe siècle ? Le présent essai revisite les trois caricatures originales de Jones et, complémentairement, en propose spéculativement trois nouvelles : le concepteur immergé (le corps dans une boîte), le concepteur externalisé (la boîte externe au corps), et le concepteur-en-réseau (le corps est une boîte dans un réseau de boîte).
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Vibert, Stephane. "Tradition et modernité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Pensieroso, Luca, and Michel De Vroey. "Focus 25 - juin 2020." Regards économiques, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

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En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
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Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

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En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Анотація:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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