Статті в журналах з теми "Nord-Est de l'Espagne"

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Marivoet, Salomé. "Asymétries dans la participation sportive. Les cas du Portugal et de l'Espagne dans le contexte européen." Sud-Ouest européen 13, no. 1 (2002): 105–12. http://dx.doi.org/10.3406/rgpso.2002.2792.

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Анотація:
Les statistiques sur la participation sportive révèlent de nettes asymétries entre les pays européens. Les taux de participation sont beaucoup plus élevés dans les pays du Nord que dans ceux du Sud. Dans les pays du Nord on trouve une plus grande parité entre la participation masculine et féminine, un engagement plus élevé des jeunes dans le sport, et la diminution de la pratique au long de la vie est moins accentuée. Dans les pays du Sud la participation féminine est plus faible et contraste davantage avec celle des hommes, l'engagement des jeunes dans le sport est moindre, et la diminution de la pratique au long de la vie plus marquée. En s'appuyant sur les cas du Portugal et de l'Espagne, l'article montre que ces asymétries résultent des valeurs de culture physique et sportive enracinées dans les habitudes des populations ainsi que des caractéristiques socio-économiques et politiques de chaque pays.
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Brunel, Étienne, and Javier Blasco-Zumeta. "Première liste des Dolichopodidés de Los Monegros (nord-est de l'Espagne) capturés en 1989 et 1990 dans une forêt de Juniperus thurifera L. (Díptera, Dolichopodidae)." Bulletin de la Société entomologique de France 106, no. 5 (2001): 463–72. http://dx.doi.org/10.3406/bsef.2001.16795.

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3

Shatzmiller, Maya. "ISLAMIC INSTITUTIONS AND PROPERTY RIGHTS: THE CASE OF THE 'PUBLIC GOOD' WAQF." Journal of the Economic and Social History of the Orient 44, no. 1 (2001): 44–74. http://dx.doi.org/10.1163/156852001300079148.

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Анотація:
AbstractThe paper examines the institutional economic performance of the public good waqf with the intent of demonstrating the relevance of institutions to the momentous debate over Islamic backwardness and European progress and the waqf's role as supporter of learning institutions and promoter of social integration. Through the application of two sets of theoretical paradigms designed for measuring institutional behaviour, property rights and institutional arrangements, to legal cases supplied by fatwās from North Africa and Muslim Spain it will be possible to analyze and evaluate the impact of one of the major institutions of the premodern Islamic world on economic progress. L'article étudie la performance économique du waqf fiduciaire public, (waqf khairī), en tant qu'institution économique. Le but est de démontrer la pertinence de cette performance quant au débat sur la décadence économique des sociétés musulmanes par rapport au progrès que connut l'Europe. Sera étudié le rôle de l'activité économique institutionelle du waqf en général, et particulièrement dans les fonctions qui lui étaient attribuées, comme le soutien des institutions scolaires ainsi que la promotion de l'integrité sociale. Par l'application de deux paradigmes théoriques conçues pour mesurer le comportement institutionel, les droits de propriété et l'adaptation aux changements dans les conditions économiques rapportés par les documents juridiques tels les fatwās de l'Afrique du Nord et de l'Espagne musulmane, il sera possible d'analyser et d'évaluer l'impact de l'une des plus importantes institutions du monde islamique pré-moderne sur le progrès économique.
4

Sanz-López, Javier, Antonio Barnolas, and Joaquín García-Sansegundo. "Le Silurien supérieur et le Dévonien inférieur à faciès carbonatés du massif des Gavarres (chaînes cières catalanes, Nord-Est de l'Espagne): stratigraphie et relation structurale avec les séries sous-jacentes." Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series IIA - Earth and Planetary Science 326, no. 12 (June 1998): 893–900. http://dx.doi.org/10.1016/s1251-8050(98)80029-3.

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5

Cazes, Sandrine, Bruno Coquet, Jacky Fayolle, Jacques Le, and Frédéric Lerais. "Elargir l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale." Revue de l'OFCE 57, no. 2 (July 1, 1996): 135–80. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.57n1.0135.

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Анотація:
Résumé L'élargissement prochain de l'Union européenne (UE) aux Pays d'Europe centrale et orientale (PECO) constituera une expérience à bien des égards inédite : changement d'échelle sans équivalent depuis l'adhésion, en 1972, du Danemark, de l'Irlande et du Royaume-Uni, cet élargissement concerne des pays dont les économies, anciennement planifiées, sont en cours de transformation structurelle et d'ouverture internationale, et dont les niveaux de richesse sont très en deçà de ceux des membres actuels de l'UE. En outre l'adhésion des PECO est envisagée dans un contexte d'évolutions majeures du processus d'intégration européenne — Marché unique, perspectives d'unification monétaire, etc. — et d'incertitudes quant aux orientations futures de l'« acquis communautaire ». Réalisée pour la Délégation pour l'Union européenne du Sénat, l'étude prospective dont cet article présente une synthèse limitée aux aspects macroéconomiques, s'efforce de tirer de quelques expériences antérieures d'intégration économique régionale, comparables par certains aspects — l'adhésion de l'Espagne à la Communauté européenne en 1986, l'unification allemande en 1990 et l'adhésion du Mexique à l'Accord nord-américain de libre-échange (ALENA) en 1994 — des enseignements concernant les modalités de l'intégration et les politiques économiques susceptibles de favoriser la convergence et le rattrapage des PECO. Outre les orientations des politiques macroéconomiques et de change ^tes nouveaux adhérents, il apparaît que deux aspects conditionnent fortement la réussite du processus d'intégration : l'ouverture commerciale et le financement. Les scénarios retenus montrent que l'élargissement aura des conséquences macroéconomiques favorables, modestes pour les membres actuels de l'UE mais substantielles pour les nouveaux adhérents. Toutefois, les bénéfices qu'en tireront les différentes parties prenantes au processus seront d'autant plus importants que l'intégration commerciale s'accompagnera d'une extension aux PECO des transferts dans le cadre de la politique de cohésion. Certes les dépenses budgétaires communautaires au titre des fonds structurels devraient être alors sensiblement accrues ; mais le surcroît de croissance qu'engendrerait alors l'intégration des PECO dans l'ensemble de l'UE devrait permettre à ces transferts d'être rapidement autofinancés.
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LANA, X., M. D. MARTÍNEZ, A. BURGUEÑO, and C. SERRA. "Return period maps of dry spells for Catalonia (northeastern Spain) based on the Weibull distribution / Périodes de retour des périodes sèches en Catalogne (nord-est de l'Espagne) à partir de la distribution de Weibull." Hydrological Sciences Journal 53, no. 1 (February 2008): 48–64. http://dx.doi.org/10.1623/hysj.53.1.48.

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7

Gilbert, Anne. "À propos du concept d'Amérique française." Recherche 39, no. 1 (April 12, 2005): 103–20. http://dx.doi.org/10.7202/057187ar.

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Анотація:
Cette réflexion porte sur le concept le plus fréquemment mis à contribution dans l'analyse géographique de la francophonie nord-américaine, soit celui d'Amérique française. L'auteure présente les différents courants de recherche sur l'espace francophone nord-américain qui en sont tributaires, et elle en évalue la portée. Le travail des géographes est exploré dans une perspective culturelle. L'analyse s'attache ainsi à leur étude de l'Amérique française en tant qu'espace d'identification commun aux francophones d'Amérique, révélé par le discours sur le territoire, et à leur proposition d'un espace-réseau de migrations depuis le Québec, mis en lumière à travers la documentation historique et via l'enquête. Du nouveau regard porté par la géographie sur l'espace francophone nord-américain, il ressort que l'idée de pluralité de l'espace francophone a définitivement remplacé la vision d'une Amérique française une et inaltérable, ce qui ouvre la voie à des interprétations plus fines de la dynamique du fait français à l'échelle du continent.
8

Abbassi, Driss. "L'identité méditerranéenne et l'espace maghrébin." Diversité 164, no. 1 (2011): 58–62. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2011.3401.

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Анотація:
Une intense production intellectuelle sous forme de colloques et de publications en tout genre caractérise la dynamique des relations interméditerranéennes actuelles. Ces travaux sont marqués par deux traits majeurs. D’une part, la Méditerranée n’est généralement vue que depuis les intérêts et représentations du Nord et depuis le processus d’invention de l’Europe. D’autre part, la Méditerranée est un mot chargé de sens et le vocable «méditerranéen» est souvent associé à une variété de qualificatifs : idée, référent, rêve, imaginaire, destin, utopie, mythe, etc.
9

Bruneau, Michel. "Évolution de la formation sociale et transformation de l’organisation de l’espace dans le Nord de la Thaïlande (1850-1977)." Cahiers de géographie du Québec 22, no. 56 (April 12, 2005): 217–63. http://dx.doi.org/10.7202/021394ar.

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Анотація:
Le Nord de la Thaïlande, isolé et très mal contrôlé jusqu'à la fin du XIXe siècle, a été peu à peu intégré dans l'espace national Thaï à la suite des réformes de Chulalongkorn et de la création d'un réseau de transports modernes. L'abolition de l'esclavage, le remplacement de la rente travail par la rente argent, ont marqué l'évolution de la formation sociale siamoise et permis la pénétration du capitalisme marchand dans les campagnes du Nord. Cette pénétration n'a pris de l'importance qu'après 1950 avec le développement de cultures commerciales et la différenciation ville-campagne. La petite production marchande qui est le fait d'une paysannerie parcellaire caractérise la plus grande partie du Nord. Mais le capital financier transnational s'investit dans des agro-industries qui essaient de contrôler de plus en plus les petites exploitations. Ces transformations dans les rapports de production et les forces productives d'une formation sociale dont le mode de production dominant d'« asiatique » devient capitaliste, ont eu des conséquences sur l'organisation de l'espace. Au système spatial en auréoles, hérité des formations sociales à mode de production « asiatique » dominant, se substitue de plus en plus une différenciation de l'espace en fonction de la plus ou moins grande pénétration du mode de production capitaliste. Une analyse concrète des rapports sociaux en relation avec les structures spatiales héritées ou actuelles à une échelle régionale est un préalable à toute critique de l'aménagement du territoire.
10

Morissonneau, Christian, and Maurice Asselin. "La colonisation au Québec : une décolonisation manquée." Cahiers de géographie du Québec 24, no. 61 (April 12, 2005): 145–55. http://dx.doi.org/10.7202/021465ar.

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Les mouvements de colonisation au Québec (l'ouverture des fronts pionniers) ont été décrits avec des objectifs agricoles. Pourtant, l'ouverture des régions du Nord, entre autres, signifie d'abord une politique d'élargissement du territoire national (une géopolitique) comme réaction au contexte global interne et externe du pays. La colonisation, entendue comme occupation et développement des régions « neuves », est une décolonisation manquée : l'appropriation de l'espace s'est faite symboliquement et non matériellement (l'exemple de l'Église et de la Mine). La colonisation au Québec a été en fait la colonisation anglo-saxonne du territoire québécois en agrandissement. Le mythe construit comme signification de la colonisation nordique (le mythe du Nord) est le mythe fondateur de l'État-Nation québécois.
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Massicotte, Guy. "Les études régionales." Articles 26, no. 1-2 (April 12, 2005): 155–73. http://dx.doi.org/10.7202/056137ar.

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La problématique de la représentation spatiale des chercheurs concerne tout à la fois l'espace québécois dans l'ensemble atlantique et nord-américain et la différenciation de sous-ensembles territoriaux ainsi que l'organisation de leurs rapports à l'intérieur même de l'espace québécois. Le présent bilan porte sur les travaux, historiques principalement, qui relèvent de la seconde perspective. Sans occulter les influences des contraintes externes, les plus récentes recherches tendent à mettre l'accent sur les modèles culturels, dans un projet de réinterprétation de l'histoire du peuplement et de la mise en valeur du territoire. Une continuité est en train de se révéler entre les mouvements de colonisation qui ont façonné la Nouvelle-France, le Bas-Canada et le Québec contemporain.
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Robinson, David. "L'espace, les métaphores et l'intensité de l'islam ouest-africain." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 6 (December 1985): 1395–405. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283243.

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Les interprétations dominantes de l'islam en Afrique noire ont mis l'accent sur l'extension progressive de la foi dans l'espace, le temps et sur la profondeur ou « pureté » croissante de la pratique. Il n'est pas surprenant que les islamologues, formés en tant que philologues, experts en religions et historiens de l'époque glorieuse de l'islam, voient l'Afrique noire à partir de l'Egypte et de l'Afrique du Nord. Il est compréhensible que les africanistes, désireux d'attacher leur sujet à des traditions académiques, saisissent le thème de l'islamisation pour organiser les nouveaux et divers domaines de l'histoire du continent, et il est évident que ce thème a le mérite d'organiser les faits d'une façon rationnelle. Mais il est temps de se libérer d'un joug qui ne ressort pas des sociétés africaines elles-mêmes et de leur évolution propre. Cet article voudrait proposer des interprétations plus justes de l'islam en Afrique occidentale.
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Hélou, Nada. "Les fresques de Kaftoun au Liban : la cohabitation des deux traditions byzantine et orientale." Chronos 20 (April 30, 2019): 7–32. http://dx.doi.org/10.31377/chr.v20i0.473.

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Des peintures murales de qualité exceptionnelles ont été découvertes récemment (entre 2003 et 2007) dans l'église Saint-Serges-et-Bacchus de Kaftoun dans le Liban Nord. L'église, dédiée aux saints Serge et Bacchus, est de structure basilicale (Fig. I). Six piliers massifs divisent l'espace intérieur, trois de chaque côté. Mais les quatre piliers des extrémités est et ouest sont engagés dans les murs de telle sorte que les deux piliers centraux sont libres. De ce fait, l'intérieur est divisé en deux travées seulement. Le vaisseau central, dépourvu de l'étage de fenêtres (le clerestorium) dans sa partie supérieure, est couvert d'une voûte en berceau légèrement brisée et se termine par une abside semi-circulaire saillante à l'extérieur. La nef latérale nord, ayant été détruite et emmurée à une époque antérieure, a été dernièrement reconstruite selon le modèle de la nef sud2 (Fig. 2). Celle-ci, plus basse que la nef centrale est couverte de deux voûtes d'arêtes et se termine du côté est par un mur droit percé d'une niche. Un porche voûté en berceau et probablement plus tardif que l'église précède la partie centrale de l'entrée (Nordiguian et Voisin 1999 : 166). Le nombre d'ouvertures est très réduit • la baie en meurtrière percée dans l'abside, les deux petites ouvertures dans la partie inférieure de la voûte et l'oculus flanqué de deux fenestrons sur le mur ouest et qui rappelle le modèle des églises croisées (Nordiguian et Voisin 1999 : 217). Une semi-obscurité baigne l'intérieur.
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Perret, Daniel. "Sumatra Nord-Est dans l'espace acihais jusqu'à la fin de la guerre d'Aceh." Archipel 48, no. 1 (1994): 63–86. http://dx.doi.org/10.3406/arch.1994.3002.

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Lasserre, Jean-Claude. "Les rôles géopolitiques du Saint-Laurent." Cahiers de géographie du Québec 24, no. 61 (April 12, 2005): 135–44. http://dx.doi.org/10.7202/021464ar.

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Анотація:
Le Saint-Laurent joue trois rôles géopolitiques différents. Grande porte continentale, il encourage toujours ceux qui tiennent les positions-clés de Québec et de Montréal à édifier de grands empires. Mer intérieure québécoise, il est l'axe d'organisation fondamental d'une communauté linguistique installée dans le couloir laurentien. Grande coupure dans l'espace nord-américain, il a fixé une frontière internationale, .tout en constituant une barrière que doivent franchir toutes les infrastructures de transport transcanadiennes. L'article situe ces trois fonctions dans le grand débat constitutionnel actuel, et montre l'importance du rôle du Saint-Laurent, quelle que soit l'option finalement retenue.
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Gasmi, Anis, Antoine Masse, Danielle Ducrot, and Hédi Zouari. "Télédétection et photogrammétrie pour l'étude de la dynamique de l'occupation du sol dans le bassin versant de l'oued Chiba (Cap-Bon, Tunisie)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 215 (August 16, 2017): 43–51. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2017.344.

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L'article présente les résultats de l'étude de l'évolution spatiale et temporelle de l'occupation du sol dans le bassin de l'Oued Chiba (200 km2) situé au Nord-Est de la Tunisie. Cette analyse est fondée sur une classification de données de télédétection (images Landsat TM des années 1992, 2011 et une image ASTER de l'année 2001) et de photographies aériennes à l'échelle de 1/20 000 (des années 1962, 1974 et 1984). La méthode de classification des images satellites utilisées est un classifieur supervisé de type séparateur à vastes marges (SVM) avec un noyau gaussien.L'analyse de l'occupation des sols sur une période de 49 ans se traduit par une augmentation de l'espace agricole (classe des cultures / jachères et la classe d'arboricultures) de 24 km2 en 1962 à 75 km2 en 2011. Ces changements d'occupation et d'utilisation du sol sont liés directement à la création du barrage de l'Oued Chiba en 1963.
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Hamelin, Louis-Edmond. "Bilan statistique des lots de colonisation en Abitibi et au Témiscaminque (Québec)." Cahiers de géographie du Québec 11, no. 24 (April 12, 2005): 479–96. http://dx.doi.org/10.7202/020740ar.

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Afin de fournir des états numériques récents, comparables et prélevés au même moment, un relevé détaillé a été entrepris au cours de l'été 1967 dans les quatre comtés de l’Abitibi de l'Ouest, l'Abitibi de l'Est, Rouyn-Noranda et Témiscamingue. L'ensemble du territoire, qui est situé dans le Pré-Nord, forme le Nord-Ouest du Québec méridional. La banque de lots qui ont été attribués atteint près de 20,000 unités ; sur ce nombre, 6,500 supportent une résidence et 2,000 sont convenablement cultivés. Un quart des fermes ont été abandonnées au cours des dernières années. Les valeurs varient grandement d'une paroisse à l'autre. Régionalement, le Témiscamingue constitue la meilleure région et Rouyn-Noranda la moins agricole. Au front pionnier, 5% seulement des unités d'exploitation sont des fermes gagne-pain. L'écoumène de colonisation n'est pas un écoumène-bloc. Dans une optique polyvalente, le réaménagement complet de l'espace abitibien constitue une tâche urgente.
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Plumet, Patrick. "Thuléens et Dorsétiens à l’Île d’Amittualujjuaq, baie du Diana, Arctique québécois." Géographie physique et Quaternaire 43, no. 2 (December 18, 2007): 207–21. http://dx.doi.org/10.7202/032770ar.

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RÉSUMÉ L'île d'Amittualujjuaq, dans la baie du Diana (Péninsule d'Ungava, Nouveau-Québec), recèle trois sites archéologiques. DIA.24 (JfEm-4), sur la côte est, n'a pas été fouillé mais semble témoigner d'occupations néoesquimaudes non hivernales au cours desquelles de gros mammifères marins (morses et grandes baleines) furent consommés. Au nord, deux autres sites ne comprennent chacun qu'une seule structure du Paléoesquimau. L'emplacement de tente de DIA.26 (JfEm-6) est probablement dorsétien. L'habitation semi-souterraine de DIA.25 (JfEm-5) remonte certainement au Dorsétien récent. Son aménagement intérieur, bien conservé, complète les données disponibles sur l'organisation de l'espace domestique dorsétien. Une calotte crânienne trouvée dans l'habitation semble provenir d'un individu adulte jeune de sexe masculin. Comme rien ne laisse croire qu'elle fut apportée dans la maison lors d'une réoccupation du site, elle peut être considérée avec vraisemblance comme l'un des rares vestiges anatomiques des Dorsétiens.
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Cliche, Paul. "Le diabluma de Pedro Moncayo (Équateur), ou comment le diable devient un enjeu politique." Anthropologie et Sociétés 17, no. 3 (September 10, 2003): 63–91. http://dx.doi.org/10.7202/015275ar.

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Résumé Le diabluma de Pedro Moncayo (Equateur), ou comment le diable devient un enjeu politique Le diabluma. de l'espagnol « diablo » et du quichua « uma ». signifie « tête de diable ». Il est le personnage principal et leader de la Saint-Pierre, la plus importante fête paysanne indigène célébrée dans le canton Pedro Moncayo. une région située au nord des Andes équatoriennes. Le diabluma dirige l'ensemble des personnages de la Fête qui s'expriment à travers de multiples rituels. Cet article montre comment, à l'intérieur de son univers festif. il représente un type de syncrétisme religieux où l'élément autochtone apparaît dominant et suggère une forme de subversion symbolique de l'ordre social établi, subversion qui synthétise le projet politique de la paysannerie de la région.
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Siphnéou, Evridiki. "Ėchanges et interdépendances entre les îles de l’Est de la Mer Ėgée et le littoral asiatique aux XIXème et XXe siècles." Historical Review/La Revue Historique 5 (January 13, 2009): 193. http://dx.doi.org/10.12681/hr.229.

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<p>Cet article tâche d'esquisser l'espace commun entre les îles du nord-est de la Mer Égée et la côte asiatique, qui fut pour des siècles leur arrière-pays. Il explore l'interdépendance entre les économies insulaires et leur pourtour géographique. L'argumentation se concentre surtout aux échanges des marchandises et aux déplacements des hommes qui ont constitué un circuit constant d'interactions et ont stimulé la production agraire et industrielle des îles. Il traite des difficultés qui se sont posées au niveau des échanges dès que la frontière gréco-turque s'est érigée entre les deux côtes (1912), suite à la libération des îles de la domination ottomane -un événement politique majeur qui a ralenti le commerce et l'industrie et a conduit à une redéfinition stratégique des marchés. Pourtant, ces changements furent lentement "aperçus" par les entrepreneurs insulaires qui visaient à une réanimation du commerce entre les deux côtes. L'ère des nationalismes a anéanti l'homme d'affaires méditerranéen qui circulait librement dans l'espace unifié de l'ère des empires.</p>
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Cermakian, Jean. "Les transports dans la région Mauricie-Bois-Francs : facteur de désenclavement ou de dépendance?" Cahiers de géographie du Québec 26, no. 67 (April 12, 2005): 89–102. http://dx.doi.org/10.7202/021549ar.

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Le but de cet article est d'évaluer le rôle des réseaux de transport dans l'organisation et la dynamique de l'espace régional de la Mauricie - Bois-Francs. Après un bref examen des facteurs historiques ayant contribué au développement du transport dans la région, il est question de révolution des réseaux de transport en Mauricie et dans les Bois-Francs au cours des vingt dernières années. L'hypothèse de base de l'article est que les transports ont contribué à accentuer la dépendance de la région par rapport aux principaux centres décisionnels de l'économie canadienne et nord-américaine, et ce aux dépens d'une politique économique qui réponde aux aspirations de la région en matière de développement. Une véritable politique d'aménagement du territoire, dont les transports auraient constitué l'un des fondements essentiels, serait cependant en contradiction avec le renforcement du pouvoir économique dominant au Québec. Or ce dernier a réussi à faire imposer une politique de développement des transports et d'aménagement du territoire centrée sur la région administrative de Montréal afin de compenser la domination croissante de l'économie québécoise et canadienne par les intérêts financiers sud-ontariens et américains.
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Formoso, Bernard. "Du corps humain à l'espace humanisé. Système de référence et représentation de l'espace dans deux villages du Nord-Est de la Thaïlande." Études rurales 107, no. 1 (1987): 137–70. http://dx.doi.org/10.3406/rural.1987.3209.

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Hamelin, Louis-Edmond. "Le rang d'habitat au Québec depuis 1840." Morphologie et aménagement 29, no. 2-3 (April 12, 2005): 373–95. http://dx.doi.org/10.7202/056374ar.

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L'espace rural du Québec se rattache au type d'habitat aligné duquel l'entité de base est le rang ou série de lots dont les résidences sont clairsemées au long d'un chemin. Cette formule de colonisation, adoptée de l'Europe puis adaptée, a fait créer des milliers de rangées durant trois siècles. L'étape la plus importante, celle du rang de canton, a duré de 1840 à 1950. Soutenu pat une idéologie agrarienne, par l'Église, l'État, les sociétés de colonisation, mais concurrencé par l'exploitation forestière, l'émigration et l'urbanisation, le rang de canton exprime une «québécisation » profonde de la formule: ethnie colonisatrice, forme des lots, maison, rang double, Pré Nord, langue courante, et cycle du rang. Depuis 1950, l'évolution sociale et la rationalisation économique ont amené la fermeture d'environ la moitié des rangs, surtout ceux situés en périphérie; la plaine de Montréal résiste mieux en se spécialisant.
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Grossman, Simone. "Alys Robi, chanteuse du Québec et féministe avant l'heure." Women in French Studies 31, no. 1 (2023): 51–63. http://dx.doi.org/10.1353/wfs.2023.a909478.

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Abstract: Dans Alys Robi a été formidable. Nouveau regard sur une figure d'avant-garde (2021), Chantal Ringuet rend hommage à la diva de la chanson québécoise des années 40, qui fut sa grand-tante. À l'artiste canadienne française qui se libère des traditions patriarcales, puis est abusivement psychiatrisée et bâillonnée par l'autorité familiale toute puissante d'avant la Révolution tranquille, Ringuet fait justice dans un récit mémoriel imprégné d'écriture de soi. Conçu à l'origine par l'ultime petite-fille de la lignée, comme le roman de sa filiation féminine, l'ouvrage vise à « rapiécer la mémoire familiale » en extrayant « un récit tout neuf d'une vie brisée ». En référence à Régine Robin, Ringuet s'interroge : « Ma mémoire est-elle saturée ? Je n'y vois plus clair ». Le trop-plein de tristesse imprégnant la commémoration d'Alys Robi dans l'espace urbain québécois aboutit dans l'écrit à « révéler la chanteuse sous un jour nouveau ». Par ailleurs, les photos d'archives « racontent une autre histoire » que Ringuet recompose. Son écriture visuelle reconstitue la vie d'Alys Robi en faisant chatoyer les souvenirs. Réactualisant le parcours artistique et émotionnel de la « diva latine du Nord », incarnation québécoise de l'américanité, Ringuet réécrit l'histoire des femmes du Québec et du Canada.
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Chesnais, Jean-Claude. "L'immigration et le peuplement des États-Unis." Population Vol. 54, no. 4 (April 1, 1999): 611–33. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1999.54n4-5.0633.

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Résumé Chesnais Jean-Claude.- L'immigration et le peuplement des États-Unis Le peuplement des États-Unis est une aventure récente. À la différence de la colonisation d'Amérique du Sud, où une petite minorité d'Européens impose sa loi à plusieurs millions d'occupants amérindiens, la colonisation d'Amérique du Nord repose sur l'importation précoce d'esclaves africains (environ 400 000, pour la plupart introduits au XVIIIe siècle) et surtout sur l'arrivée massive d'Européens (près de 40 millions), qui culmine entre 1845 et 1915. À l'époque de l'arrivée des pèlerins du Mayflower (1620), la population est encore inférieure à 1 million d'habitants. Après une période de relative fermeture des frontières (1915-1965), l'immigration a repris, en éliminant toute préférence raciale. En 1998, la population des Etats-Unis atteint 270 millions d'habitants ; sa composition ethnique se transforme en profondeur : d'ici quelques années, la population hispanique sera plus nombreuse que la population noire, d'où une inquiétude sur l'unité linguistique, jusqu'à présent réalisée autour de l'anglais et aujourd'hui menacée par la montée de l'espagnol. Dans un Etat comme la Californie, la majorité traditionnelle «blanche non hispanique» est en passe d'être devancée par les «minorités» (Hispaniques, Noirs, Asiatiques, Amérindiens). Globalement, la population des États-Unis occupe le troisième rang dans le monde, et son avantage relatif par rapport aux autres pays du G5 sera renforcé au cours des toutes prochaines décennies.
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Chase, Jeanne. "New York, du port à la ville. La construction de l'espace urbain, 1750-1820." Annales. Histoire, Sciences Sociales 44, no. 4 (August 1989): 793–822. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1989.283626.

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Le développement des villes portuaires à la fin du XVIIIe siècle a retenu l'attention d'un nombre croissant de chercheurs. Dominés par des groupes de marchands dont le revenu provient principalement du commerce maritime, les ports du Nord-Est des États-Unis se développent à mesure que le commerce transatlantique augmente, notamment pour répondre à une plus forte demande européenne de céréales. A la fin du siècle, New York, Boston et Philadephie sont devenues les équivalentes occidentales de Liverpool, Cork ou Bristol, tant du point de vue de la démographie que du point de vue de leur évolution physique. Pourtant, ce trait marquant du développement urbain américain a été éclipsé par la guerre d'Indépendance et ses répercussions. Si des études récentes ont mis en lumière les aspects démographiques et économiques de la croissance urbaine, la question de la transformation matérielle des villes américaines a été presque totalement négligée.
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Rieucan, Jean. "Invention et création de lieux touristiques dans la dynamique de la diffusion urbaine littorale, au nord de la Costal del Azahar." Cahiers de géographie du Québec 46, no. 127 (April 12, 2005): 25–48. http://dx.doi.org/10.7202/023018ar.

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Les « villes-stations » de Benicasim et d'Oropesa del Mar sont situées dans le nord de la Costa del Azahar. La première constitue un lieu touristique « inventé » au début du XXe siècle par des familles bourgeoises de Valence, puis redécouvert à la fin du siècle par les principaux décideurs de la classe politique et des milieux d'affaires de la capitale, Madrid. La seconde est une station balnéaire créée en 1960 pour le tourisme populaire. Dans ces deux stations, le tourisme de masse a provoqué l'envahissement du littoral, fondé sur le système du sol y playa. Depuis un siècle, on constate un dédoublement urbain (bourg rural/ foyer balnéaire) et une croissance urbaine par alignement des immeubles en front de mer. La contiguïté spatiale entre stations balnéaires et villes littorales crée aujourd'hui un véritable continuum côtier urbanisé. Ce phénomène tend à l'uniformisation des paysages littoraux et provoque une densification de l'espace côtier qui gagne de plus en plus l'arrière-pays.
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Rustom, Joseph. "L'espace urbain de Bayrut al-Qadima et ses habitants vers 1860 à travers un registre du waqf sunnite." Chronos 25 (March 23, 2019): 143–91. http://dx.doi.org/10.31377/chr.v25i0.425.

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Les changements rapides que la ville de Beyrouth a connus entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle ont créé une rupture importante de son espace urbain, compliquant notre connaissance de la ville historique et, par conséquent, notre compréhension de la ville actuelle. Du Beyrouth d'avant 1878 , date du lancement du premier grand projet urbain, ne subsistent aujourd'hui que quelques lieux de culte dont l'implantation est étrangère au tracé urbain actuel et témoigne encore du tissu urbain médiéval. Il faut en effet beaucoup d'imagination au promeneur d ' aujourd 'hui pour se représenter le souk al-Sakküfin en longeant le mur sud de la mosquée al- 'Umari, ou la rue Hürat al-Yahüd en contournant l'angle nord-est du terrain de la cathédrale Saint-Élie des grecs-catholiques. À l'instar des dessins d'architectes cherchant à reconstituer la villa mythique du Laurentin de Pline le Jeune à partir d 'une lettre rédigée par le célèbre écrivain, cet article se propose d 'étudier les possibilités , même limitées, de spatialiser les données d 'une source écrite, en dressant une carte virtuelle de Beyrouth et de la répartition de ses habitants à partir d'un registre de waqfsunnite datant de l'an 1278 hijrï (1862).
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Deblock, Christian, and Afef Benessaieh. "Les relations économiques entre le Canada et le Mexique dans un contexte d'intégration en profondeur." Études internationales 32, no. 4 (April 12, 2005): 717–45. http://dx.doi.org/10.7202/704346ar.

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L'article retrace et analyse la relation bilatérale entre le Canada et le Mexique depuis VALÉNA. Les auteurs replacent cette relation dans un double contexte, celui d'intégration compétitive sur le plan commercial et celui d'intégration en profondeur sur le plan économique. La première partie de l'article est consacrée à l'examen du nouveau partenariat qui s'est établi entre les deux pays et la seconde à l'examen des tendances en matière de commerce, d'investissement et de restructuration. Les auteurs dégagent deux conclusions. Premièrement, eu égard aux objectifs stratégiques recherchés dans ce partenariat, les résultats sont modestes, tout comme le sont ceux de la relation avec l'ensemble de l'Amérique latine que le Canada recherchait en s'appuyant sur le Mexique. Deuxièmement, VALÉNA a davantage profité au Mexique qu'au Canada, tant sur le plan bilatéral qu'à l'intérieur de l'espace économique nord-américain. Le problème ne vient pas tant de l'augmentation du déficit commercial avec le Mexique que de la marginalisation progressive du Canada à l'intérieur de cet espace. Un problème qui remet en question la stratégie suivie jusqu'ici par le gouvernement dans le dossier des Amériques.
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Normandeau, André. "Violence and Robbery." Acta Criminologica 5, no. 1 (January 19, 2006): 11–106. http://dx.doi.org/10.7202/017021ar.

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Résumé VIOLENCE ET VOL QUALIFIE : ETUDE DE CAS Cette etude est une recherche empirique de nature sociologique sur un type de criminalite : le vol qualifie ou vol avec violence. Le vol qualifie est un delit ou l'usage de la violence physique ou une intimidation a cet effet est deploye par le criminel afin de prendre illegalement l'argent ou un objet qui appartient a la victime. Plus de 350 000 vols qualifies ont lieu chaque annee en Amerique du Nord. Toutefois, jusqu'a tout dernierement aucune recherche phenomenologique n'avait ete entreprise sur le vol qualifie. La recherche qui est presentee dans cette monographie essaie donc de decrire les elements criminologiques qui sont associes au vol qualifie. La situation du vol qualifie dans une grande ville nord-americaine, c'est-a-dire la ville de Philadelphie, U.S.A., est presentee. Il s'agit de l'analyse de 1 722 evenements de vols qualifies (un echantillon de 10 pour cent) survenus a Philadelphie de 1960 a 1966. Cette recherche a essaye de saisir les tendances et les modeles (patterns) du vol qualifie dans le temps et dans l'espace. Le modele statistique utilise etait celui de l'indice de gravite de Sellin et Wolfgang (1964). Le modele theorique utilise etait celui de Wolfgang et Ferracuti (1967). Voici quelques conclusions pertinentes : a) L'indice de gravite de Sellin et Wolfgang donne une vision plus juste des tendances et des profils du vol qualifie par rapport aux statistiques policieres ordinaires, b) Cet indice de gravite a revele, par exemple, que les vols qualifies commis par des jeunes sont aussi graves que ceux perpetres par les adultes, c) Le vol qualifie execute au sein de bandes organisees augmente chaque annee. d) Plus de la moitie des vols qualifies ne comportent aucune violence physique effective, e) Plus de 85 pour cent des vols qualifies sont commis a l'egard de victimes completement inconnues des agresseurs, f) Les chances pour un voleur de ne pas etre pris par la police sont tres bonnes, g) Le vol qualifie est surtout commis par les jeunes qui sont issus de milieux defavorises. .h) Le vol qualifie est surtout lie aux commerces et aux maisons d'affaires plutot qu'a des particuliers, i) La distance qui separe les lieux de residence de l'agresseur, de la victime, et l'endroit ou se produit le vol est semblable aux distances constatees dans l'etude des migrations, des diffusions de messages et des choix maritaux. ;') L'alcool est rarement present autant chez l'agresseur que chez la victime, sauf pour environ 12 pour cent des cas. k) La victime contribue quelquefois a sa propre victimisation, soit environ 11 pour cent des cas. /) La theorie d'une sous-culture du vol plutot que celle d'une sous-culture de violence peut expliquer le comportement du voleur, m) II n'y a pas de discrimination raciale au niveau des sentences, n) Tout compte fait, le vol qualifie a plutot les caracteristiques des crimes contre la propriete que des crimes contre la personne.
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Corin, Ellen, and Gilles Lauzon. "Réalités et mirages : les espaces psychiques et sociaux de la réinsertion." Santé mentale au Québec 13, no. 1 (June 5, 2006): 69–86. http://dx.doi.org/10.7202/030427ar.

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Résumé Une recherche effectuée auprès de personnes qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie a visé à décrire les styles de réinsertion associés positivement et négativement à un maintien dans le milieu. L'approche adoptée allie une orientation anthropologique et un souci de rigueur dans la collecte et l'analyse des données. La réinsertion est décrite sons trois angles : les relations sociales, les rôles sociaux et l'espace-temps. Les données indiquent que les personnes qui sont réhospitalisées à répétition vivent un sentiment de marginalité et d'exclusion, particulièrement par rapport à la famille et à la parenté, et que ce sentiment contraste avec le maintien d'attentes relativement normatives par rapport à la réinsertion; dans leur cas, l'univers psychiatrique tend à jouer un rôle structurant par rapport à la réinsertion. Les personnes qui n'ont plus été réhospitalisées sont par contre caractérisées par un style de réinsertion dominé par ce que nous avons qualifié de «retrait positif». Différentes hypothèses d'ordre psychologique, social et culturel sont évoquées pour rendre compte de ce dernier trait. Une perspective interculturelle suggère entre autre que certaines caractéristiques des sociétés nord-américaines interviennent pour biaiser le «retrait positif» dans le sens du retrait.
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Sow, Salamatou. "De la désignation des colonisateurs aux autoglossonymes: quel nom pour les langues orales africaines?" Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 36 (July 12, 2022): 185–95. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2013.621.

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En dehors des langues officielles (LO) anglais, arabe, espagnol, français, portugais, qui sont les langues de l'Administration et de l'Education dans plusieurs pays d'Afrique, les langues nationales (LN) africaines sont orales et certaines d'entre elles sont en processus d'écriture. C'est le cas du swahili en Afrique de l'Est, du bambara, du fulfulde, du hawsa, du yoruba en Afrique de l'Ouest, du berbère en Afrique du Nord, et du Zulu en Afrique du Sud. Comme le rappelle Andrée Tabouret-Keller (1997: 15), une langue peut être "référée à des noms dans chacun des trois ensembles d'usages définis, ceux des locuteurs, des linguistes et des législateurs". L'une des premières forces pour une langue en processus d'écriture est d'être unifiée par une dénomination commune aux locuteurs, aux linguistes et aux législateurs. Or en Afrique, compte tenu du caractère essentiellement oral des langues, par l'introduction d'une autre langue qui est celle du législateur dans un contexte colonial, et du fait de la diversification dans l'espace, la même langue peut avoir plusieurs noms. Les noms par lesquels les langues sont désignées par les législateurs sont en général inconnus des locuteurs qui les nom En dehors des langues officielles (LO) anglais, arabe, espagnol, français, portugais, qui sont les langues de l'Administration et de l'Education dans plusieurs pays d'Afrique, les langues nationales (LN) africaines sont orales et certaines d'entre elles sont en processus d'écriture. C'est le cas du swahili en Afrique de l'Est, du bambara, du fulfulde, du hawsa, du yoruba en Afrique de l'Ouest, du berbère en Afrique du Nord, et du Zulu en Afrique du Sud. Comme le rappelle Andrée Tabouret-Keller (1997: 15), une langue peut être "référée à des noms dans chacun des trois ensembles d'usages définis, ceux des locuteurs, des linguistes et des législateurs". L'une des premières forces pour une langue en processus d'écriture est d'être unifiée par une dénomination commune aux locuteurs, aux linguistes et aux législateurs. Or en Afrique, compte tenu du caractère essentiellement oral des langues, par l'introduction d'une autre langue qui est celle du législateur dans un contexte colonial, et du fait de la diversification dans l'espace, la même langue peut avoir plusieurs noms. Les noms par lesquels les langues sont désignées par les législateurs sont en général inconnus des locuteurs qui les nomment autrement. A travers cette contribution je voudrais présenter le cas spécifique du fulfulde qui est parlé dans un vaste espace qui va du fleuve sénégal au Nil bleu, dans des pays francophones et anglophones d'Afrique, dans au moins seize Etats de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est. Je présenterai les différentes dénominations, celles des législateurs représentés par l'administration et celles des travaux universitaires dont ceux des linguistes et celles des locuteurs à travers la diversité dialectale pour discuter enfin de la notion de langue liée à l'Afrique et dans le contexte de l'oralitéafricaine. Pour ce faire, nous prenons en compte quatre critères:— l'oralité;— le contact avec la langue de l'ancien colonisateur;— la diversité linguistique dynamique dans l'oralité;— l'écriture comme seul processus uniformisant de la langue. ent autrement. A travers cette contribution je voudrais présenter le cas spécifique du fulfulde qui est parlé dans un vaste espace qui va du fleuve sénégal au Nil bleu, dans des pays francophones et anglophones d'Afrique, dans au moins seize Etats de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est. Je présenterai les différentes dénominations, celles des législateurs représentés par l'administration et celles des travaux universitaires dont ceux des linguistes et celles des locuteurs à travers la diversité dialectale pour discuter enfin de la notion de langue liée à l'Afrique et dans le contexte de l'oralitéafricaine. Pour ce faire, nous prenons en compte quatre critères:— l'oralité;— le contact avec la langue de l'ancien colonisateur;— la diversité linguistique dynamique dans l'oralité;— l'écriture comme seul processus uniformisant de la langue.
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Lepetit, Bernard. "Sur les dénivellations de l'espace économique en France, dans les années 1830." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 6 (December 1986): 1243–72. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283347.

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Au départ, l'art du puzzle semble un art bref,un art mince, tout entier contenu dans un maigreenseignement de la Gestalt-théorie. L'objet visén'est pas une somme d'éléments qu'il faudraitd'abord isoler et analyser, mais un ensemble, c'està-dire une forme, une structure : la connaissancedu tout et de ses lois, de l'ensemble et de sa structurene saurait être déduite de la connaissanceséparée des parties qui la composent : cela veutdire qu ‘on peut regarder une pièce d'un puzzle pendanttrois jours et croire tout savoir de sa configurationet de sa couleur sans avoir le moins dumonde avancé.G. Perec, La vie mode d'emploi.On connaît le destin historiographique de la ligne Saint-Malo/Genève. L'invention de la frontière et sa première représentation cartographique datent de 1826. Dans une conférence prononcée au Conservatoire des Arts et Métiers, Charles Dupin appelle l'attention de son auditoire sur « une ligne tranchée et noirâtre qui sépare le Nord et le Midi de la France » depuis Genève jusqu'à Saint-Malo. De part et d'autre, des taux de scolarisation très dissemblables opposent la « France éclairée » et la « France obscure ». Oubliée après 1850, la ligne de démarcation est exhumée un siècle plus tard, sur le même terrain de la géographie culturelle. En suivant, d'après Maggiolo, les « progrès de l'instruction élémentaire de Louis XIV à Napoléon III », on retrouve, validée dans le long terme, l'opposition caractéristique du temps des monarchies parlementaires, et l'existence d'une « ligne charnière » menant de la baie du Mont Saint- Michel au lac de Genève.
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Boudjadja, A., M. Messahel, and H. Pauc. "Ressources hydriques en Algérie du Nord." Revue des sciences de l'eau 16, no. 3 (April 12, 2005): 285–304. http://dx.doi.org/10.7202/705508ar.

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En Algérie, l'eau revêt un caractère stratégique du fait de sa rareté et d'un cycle naturellement perturbé et déséquilibré. Qu'il s'agisse de l'eau souterraine ou de l'eau de surface, les ressources sont limitées et, compte tenu des problèmes démographiques et de l'occupation de l'espace (sachant que près de 60% de la population algérienne sont concentrés dans la frange septentrionale du territoire qui ne représente que le dixième de la surface totale du pays), d'importants efforts sont nécessaires en matière d'urbanisation intégrée et de gestion rigoureuse dans l'exploitation des réserves, si on veut atteindre la satisfaction des besoins à l'horizon 2010. S'y ajoutent des problèmes de faible mobilisation et de mauvais recyclage par manque de maîtrise des stations d'épuration et l'envasement des retenues. Les 11 bassins versants exoréiques de l'Algérie du Nord couvrant une surface de 130 000 km2 présentent des potentialités en eaux de surface de 11.109 m3 dont seulement 2,13.109 sont mobilisés par les 98 barrages en fonctionnement en 1995. Les besoins estimés à l'horizon 2010 évalués à 9,384. 109 m3 se décomposent en 1,524.109 m3 pour l'eau potable (AEP), 0,23.109 m3 pour l'industrie (AEI) et 7,63.109 m3 pour l'agriculture (AEA) (tableau 6). Sachant que les réserves en eaux souterraines sont évaluées à 1,25.109 m3, le renforcement de la mobilisation des eaux de surface par 3,834. 109 m3 et des eaux souterraines par le captage de 0,33.109 m3 supplémentaires constituent la projection faite en 1995 pour l'horizon 2010 par les différentes institutions publiques intervenant dans la mobilisation et la gestion des ressources en eaux. Cet objectif est déjà fortement entamé en 2002 car fixé dans un contexte de cloisonnement des différentes structures (Hydraulique et Agriculture) et de difficile circulation de l'information entre elles. Il surévalue les capacités de réalisations des barrages, les surfaces à mettre en valeur dans le cadre du programme de développement agricole ainsi que les dotation par habitant en matière d'eau potable. Cette situation constitue un facteur aggravant la difficulté d'une appréhension correcte aussi bien des besoins que des différentes projections sur l'avenir. Les données présentées dans cette synthèse montrent qu'il est désormais impératif que l'aménagement du territoire tienne compte des quantités disponibles afin de rationaliser l'utilisation, la protection de la qualité et la récupération par le recyclage. La qualité chimique des eaux de l'Algérie du Nord est appréciée par les teneurs en nitrates et en chlorures des aquifères côtiers. Cependant, le développement économique et social conduit à une dégradation rapide de cette qualité des eaux, ce qui incite lourdement à œuvrer pour un meilleur recyclage et une meilleur protection des ressources. A défaut, la sanction serait la non satisfaction des besoins en eaux potable, d'irrigation et industrielle. Malheureusement, il semble que l'écart entre disponibilité et besoins soit difficile à réduire. Le but de cet article est de tenter une revue des causes du manque d'eau et des facteurs aggravants.
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Vialou, Denis. "L’art des grottes en Ariège magdalénienne." Gallia préhistoire. Suppléments 22, no. 1 (1986): 5–28. http://dx.doi.org/10.3406/galip.1986.2542.

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La région des Pyrénées ariégeoises est une des zones d'art pariétal importantes du Magdalénien IV dans la classification classique d'H. Breuil. Aux sites prestigieux comme Niaux, Le Portel est venue s'adjoindre Fontanet, découverte en 1972. Dans cette grotte, dont l'entrée se ferma naturellement après la fréquentation des Magdaléniens, tout est resté intact : sols avec des centaines d'empreintes humaines (mains et pieds) et animales, des foyers (datés), des ossements d'animaux chassés et des outils lithiques ; impressions dans l'argile, gravures et peintures y forment parallèlement un ensemble pariétal de premier ordre. Au total, cette région montagneuse rassemble 11 sites pariétaux : Marsoulas, à l'ouest et en lisière du département de l'Ariège, Les Trois-Frères, Le Tue d'Audoubert, Le Mas d'Azil et Le Portel dans le Plantaurel, piémont calcaire de la grande chaîne près de laquelle se situe Massat (massif de l'Arize). La grotte du Cheval à Foix, Bédeilhac, Niaux, Les Églises d'Ussat et Fontanet près de Tarascon-sur-Ariège sont situées sur l'axe sud-nord de la vallée de l'Ariège. Cette rivière forma la limite orientale du territoire conquis par les Magdaléniens après la libération progressive des hautes vallées, au sud, prises par les glaciers (Dryas ancien). La limite occidentale est celle de la Garonne, descendant des Hautes-Pyrénées centrales ; la limite nord enfin est celle de la plaine, biotope bien différent. L'unité chrono-culturelle de ce territoire magdalénien paraît correctement définissable dans la mesure où, hormis une éventuelle présence de Magdalénien III à l'ouest (Marsoulas) et des occupations du Magdalénien final à l'est sans rapport direct avec les dispositifs pariétaux, l'ensemble des données archéologiques est à référer au Magdalénien IV. L'espace naturel de chaque grotte a été considéré comme le cadre architectural construit par les Paléolithiques selon ses caractères topomorphologiques propres. L'espace magdalénien est donc le résultat de cette élaboration culturelle reposant sur un dispositif pariétal original dans chaque cavité. Dans les dispositifs pariétaux ariégeois magdaléniens on trouve les trois catégories de thèmes, habituellement rencontrés dans les grottes paléolithiques : les signes (c'est-à-dire des représentations abstraites), des humains et des animaux (c'est-à-dire des représentations figuratives), des tracés indéterminés (c'est-à-dire des représentations inidentifiables du fait des données graphiques elles-mêmes). Le choix des thèmes d'une part, leur fréquence d'autre part varient de façon considérable d'un site à l'autre, mais ils expriment aussi des orientations régionales. A cette échelle on constate que la cinquantaine de thèmes humains (9 des 11 grottes) et la particularité de certains d'entre eux — comme les Sorciers des Trois-Frères — donnent au Magdalénien pariétal ariégeois une orientation symbolique particulière. Il est plus banal de constater que près de 360 bisons et 180 chevaux forment l'essentiel des 860 représentations animales (de proportions très variables d'une grotte à l'autre). Dans la catégorie des signes (environ 1 500), trois familles ont été distinguées à partir de leurs données morphologiques. La famille des signes ponctués (273 unités) : points simples, points alignés, en nappe, etc. La famille des signes linéaires élémentaires (652) : traits, barres simples, parallèles, etc. ; enfin la famille des signes complexes (472) tels les barbelés, les claviformes ou encore des signes attestés en exemplaire unique. A l'inverse des signes ponctués et linéaires assez courants, soit disséminés dans les galeries, soit insérés dans des panneaux, les signes élaborés ou complexes marquent électivement certains dispositifs et permettent donc de les distinguer nettement. En ce sens, les choix thématiques témoignent d'un degré premier d'originalisation de chaque site pariétal. Un degré second est atteint en envisageant non plus seulement les thèmes, mais leurs liaisons spatiales strictes, par superposition ou juxtaposition. Les liaisons thématiques sont les fondements des constructions pariétales dans la mesure où elles mettent en rapport symbolique des thèmes variés selon des formulations originales toujours différentes d'un site à un autre. Au sein d'un même ensemble homogène, comme le Salon noir de Niaux ou le Sanctuaire des Trois-Frères, les liaisons thématiques organisent des séquences symboliques donnant parfois à un même thème (ou plusieurs) des importances distinctes : emplacement central ou périphérique, isolement ou groupement, choix des couleurs ou des techniques de gravures, dimensions, nombres d'individus, etc. Par exemple, le Sanctuaire des Trois-Frères montre, de son accès à son conduit final aboutissant au Dieu cornu, une diminution du nombre des bisons, une augmentation de celui des chevaux, une quasi-disparition des caprinés compensés par une forte concentration de rennes, un changement des thèmes abstraits avec un jeu d'apparition et de disparition de certains types. Analysée dans sa totalité la grotte apparaît comme une construction symbolique rassemblant des matériaux divers (thèmes) selon des agencements propres (liaisons thématiques) éminemment variables au sein même de dispositifs pariétaux indubitablement homogènes (quant à leurs origines ou leurs fondements culturels). L'analyse comparée finale des constructions symboliques montre que plus elles sont élaborées, complexes, moins on trouve d'éléments communs ou étroitement comparables entre elles au niveau des liaisons symboliques. En définitive, l'analyse conduit à identifier et définir une diversification irréductible des constructions symboliques, témoignant de l'affirmation culturelle de groupes ethniques sédentarisés autour de leur sanctuaire souterrain, dans une ambiance régionale ayant possédé une bonne cohésion culturelle pendant une durée relativement brève (un à deux millénaires) au regard de la création pariétale paléolithique.
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Héquette, Arnaud, and Marie-Hélène Ruz. "Sédimentation littorale en bordure de plaines d’épandage fluvioglaciaire au Spitsberg nord-occidental." Géographie physique et Quaternaire 44, no. 1 (December 18, 2007): 77–88. http://dx.doi.org/10.7202/032800ar.

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RÉSUMÉ Les littoraux meubles situés en bordure des plaines d'épandage fluvioglaciaire de la péninsule de Brôgger (nord-ouest du Spitsberg) sont caractérisés par une grande variabilité à court terme. Pendant la courte saison estivale arctique, les torrents proglaciaires transportent une importante charge sédimentaire dont une partie se dépose à l'avant-plage sous la forme de micro-deltas, au niveau d'exutoires qui tronçonnent de minces cordons littoraux de faible hauteur (~ 1 m). Au sein de ces deltas, de petites barres sablo-graveleuses se forment, mesurant à peine 20 cm de hauteur en début d'été. Ces accumulations se développent rapidement pendant la première partie de l'été pour atteindre environ 50 cm fin juillet et jouent alors le rôle de barres de déferlement. Sous l'action des vagues et de la dérive littorale, ces barres se transforment en un nouveau cordon littoral à l'avant de la précédente ligne de rivage. Les mesures effectuées au sein de ces deltas ont révélé qu'en l'espace de deux ans seulement, ces barres de déferlement pouvaient atteindre la même taille que les cordons littoraux. Les levées littorales antérieurement mises en place sont progressivement érodées par les torrents et ce matériel contribue également à engraisser les nouvelles accumulations littorales à l'avant des exutoires. On assiste ainsi à une progradation de la côte, avec destruction des lignes de rivage antérieures, à un rythme en grande partie déterminé par les fluctuations dans les débits des cours d'eau. La migration de la ligne de côte ne s'effectue pas uniformément vers le large, mais de légers mouvements des cordons vers la terre peuvent se produire pendant leur formation. L'évolution d'un tel littoral est essentiellement conditionnée par les processus fluvioglaciaires qui contribuent à alimenter mais aussi à détruire les accumulations littorales.
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Bélanger, Pierre-A. "Le mouvement coopératif." Articles 11, no. 3 (April 12, 2005): 301–25. http://dx.doi.org/10.7202/055505ar.

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Le mouvement coopératif aux Iles-de-la-Madeleine est intéressant à plus d'un point de vue. Son premier intérêt vient sûrement du fait que son introduction provoque une coupure dans l'organisation économique des Iles. Le second vient du fait qu'en l'espace de vingt ans on le retrouve dans tous les secteurs: production, consommation, épargne et crédit, services (transport et électricité). Ce mode d'organisation économique a donc pris une grande ampleur. On trouve, aux Iles, huit associations coopératives de pêcheurs (A.C.P.) dont six sont affiliées à une centrale. Elles couvrent l'ensemble du territoire francophone. Fondées entre 1932 et 1943, elles ont 648 membres en 1964, dont 54.3% sont actifs. Mais leur situation économique, en 1964 toujours, est assez précaire: seulement 38.1% des membres ont payé le capital social souscrit. De plus, 84.9% des pêcheurs actifs sont endettés vis-à-vis leur coopérative; dans quatre coopératives, cette dette dépasse largement le capital social payé. Le profit fait sur le poisson a une importance très variable dans les sources de revenus des coopératives: il ne dépasse pas 75% et peut n'atteindre que 28%.2 On constate donc que la situation des coopératives de production n'est pas très florissante. Les magasins coopératifs se sont détachés des coopératives de production au cours des années '40. Il en existe quatre en 1968: le Magasin coopératif de Havre-aux-Maisons, L'Unité, de Lavernière, La Sociale de l'Étang-du-Nord et L’ Éveil de Fatima. En incluant les coopératives de pêcheurs à caractère mixte (production et consommation), le secteur coopératif de la consommation contrôle 75% du marché, selon un gérant. C'est le secteur le plus florissant de la coopération aux Iles-de-la-Madeleine. On trouve six Caisses populaires aux Iles; fondées entre 1937 et 1947, elles sont situées à Lavernière, Havre-aux-Maisons, Fatima, Bassin, Havre-Aubert et Grande-Entrée. Elles contrôlent une grande partie des transactions bancaires, n'ayant comme compétitrice qu'une succursale de la Banque Canadienne Nationale, située à Cap-aux-Meules. Deux coopératives de services ont été fondées aux Iles : une coopérative de transport et une coopérative d'électricité. La première, fondée en 1943, a le monopole du transport avec le Québec et entre en compétition avec la Magdalen Islands Transportation Co. (une filiale de la Clarke Steamship) pour les liaisons avec les Maritimes. La seconde a été fondée en 1950, à l'instigation de l'Office d'électrification rurale. Toutes deux sont des coopératives régionales.
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Raveneau, Jean. "Analyse morphologique, classification et protection des paysages : le cas de Charlevoix." Cahiers de géographie du Québec 21, no. 53-54 (April 12, 2005): 135–86. http://dx.doi.org/10.7202/021361ar.

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L'objectif de cette recherche est de trouver des méthodes d'analyse et de classification des paysages devant permettre l'application des articles de la Loi sur les biens culturels (Loi 2, 1972, Province de Québec) concernant la déclaration « d'arrondissements naturels ». La méthodologie proposée a été appliquée à la région de Charlevoix située à une centaine de km au nord-est de la ville de Québec. On montre d'abord que les « arrondissements naturels » décrits dans la loi devraient plutôt porter le nom « d'arrondissements culturels ». L'identification des portions de territoire pouvant être déclarés arrondissements naturels ou culturels implique une analyse préalable des paysages de l'ensemble d'une région. Trois dimensions doivent être considérées : les formes, le peuplement, la perception. Dans cet article on aborde uniquement le problème de l'étude des formes des paysages, c'est-à-dire l'analyse morphologique. Quelques méthodes modernes d'analyse des paysages sont passées en, revue. Elles comportent généralement trois phases : inventaire, classification et évaluation proprement dite en fonction de critères particuliers (récréation notamment). La région de Charlevoix se prête particulièrement bien à l'étude des paysages en raison de sa topographie contrastée, de l'ancienneté de son peuplement, de l'empreinte d'activités économiques diversifiées. On a d'abord procédé à une analyse visuelle comportant le relevé des limites visuelles, la classification des points de vue et le relevé des types d'itinéraires routiers. On a ensuite dressé un inventaire spatial et monté une matrice géographique d'informations comportant 70 variables relevées sur la base de 47 zones de travail. On a choisi des variables qui structurent l'image des paysages et qui en conditionnent l'évolution, à la fois dans l'espace et dans le temps. La matrice a été traitée simultanément selon des méthodes visuelles (méthode Bertin) et quantitatives (analyse factorielle). Ce traitement a fait ressortir l'influence structurante du relief, de l'ancienneté et de la densité du peuplement, de l'importance du patrimoine historique. Quatre grands ensembles géographiques ont ainsi été dégagés, chacun comportant plusieurs sous-ensembles : les zones montagneuses sans population, les zones de peuplement récent du plateau, les vallées et leurs rebords, le littoral. Une seconde classification porte spécifiquement sur les variables pouvant permettre de définir le « potentiel culturel ». Elle conduit à une hiérarchisation des zones de Charlevoix en fonction de leur intérêt plus ou moins grand pour une désignation éventuelle comme arrondissement « naturel » (ou culturel). Cette classification est complétée par l'identification des diverses formes de pollution des paysages. La principale menace de dégradation des paysages provient des poussées d'urbanisation anarchique à la périphérie de Baie-Saint-Paul et La Malbaie. En conclusion il apparaît que la notion même d'arrondissement culturel ne permet pas de répondre aux impératifs de protection et de mise en valeur des paysages. Il faut plutôt penser en termes de développement culturel global impliquant des actions d'intensité différente selon les types de paysages et les dangers de dégradation les affectant.
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Kermel-Torrès, Doryane, and Pierre-Jean Roca. "Vulnérabilité alimentaire dans l'espace et dans le temps. Les stratégies des acteurs ruraux et les politiques nationales : exemples pris en Haïti, en Inde (état du Karnataka) et en Thaïlande (Nord-Est)." Économies et Sociétés. Série Développement agroalimentaire 29, no. 322 (1995): 187–200. http://dx.doi.org/10.3406/esag.1995.1698.

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This article analyses the capacity to react to food insecurity. Three countries with different macro-economic data but a common high rate of rural population are studied : Haiti, South India, Thailand. In each country two systems have been chosed : one concerning pluvial agriculture, the other concerning irrigated agriculture. The food vulnerability period is showing the advantages and constraints of the different rural categories. It is contributing to develop a typology of strategies.
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Starodubcev, Tatjana. "Predstava starozavetnog Veseleila u oltaru Ravanice." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 39 (2001): 249–63. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0239249s.

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(francuski) Dans l'?glise de Ravanica les faces frontales des deux pilastres flanquant l'abside centrale et marquant la limite de la proth?se, respectivement du diaconicon, accueillent deux personnages v?t?rotestamentaires, chacun s?par? de la sc?ne de la Communion des ap?tres par la figure d'un archipr?tre. Sur le pilastre nord se tient Melchis?dek, et sur celui situ? au sud, un homme aux cheveux courts et ? la barbe arrondie, v?tu d'un chiton et d'un hymation, qui tient en mains un objet de forme ronde orn? d'une repr?sentation en buste de la Vierge ? l'Enfant, et ? c?t? duquel subsistent les traces d'une inscription (fig. 1)Selon l'Ancien Testament et l'Ep?tre aux H?breux, le juste Melchis?dek ?tait le sacrificateur du Dieu Tr?s-Haut et sup?rieur aux sacrificateurs l?vitiques. C'est lui qui offre en sacrifice le pain et le vin, et plus tard le Christ lui-m?me est devenu "sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchis?dek". Sur le pilastre sud, les restes d'inscription o? l'on reconna?t le d?but d'un nom montre que le personnage ici repr?sent? pourrait ?tre le juste Betsaleel qui est mentionn? ? plusieurs reprises dans l'Exode en tant que fils d'Uri de la tribu de Juda etque Dieu a choisi en lui accordant la sagesse, l'intelligence et le savoir pour toutes sortes d'ouvrages afin qu'il p?t construire l'Arche du t?moignage.Ce personnage biblique n'est pas c?l?br? par le Calendrier de l'Eglise constan-tinopolitaine et, pour autant qu'on le sache, n'est repr?sent? que dans quatre manuscrits: la Sacra parallela (Paris gr. 923), du IX?me si?cle; le psaultier n? 61 du monast?re athonite du Pantocrator, du IX?me si?cle; l'ochtateuque de la Biblioth?que du Vatican gr. 747, du Xl?me si?cle; et l'ochtateuque d'Istanbul Seraglio cod. 8, du Xll?me si?cle, o? il appara?t figur? de diff?rentes fa?ons. Dans le manuscrit la Sacra parallela il a les traits d'un vieillard, dans le psaultier d'un homme d'?ge moyen ? la barbe arrondie et aux cheveux longs, alors que dans les ochtateuques il porte les cheveux courts, lisses et drus, avec la raie sur le c?t?. De toute ?vidence, les peintres avaient toute libert? lors de la repr?sentation de ce juste, et il importe donc, en premier lieu, de rechercher les raisons de la pr?sence ici de ce saint si rarement figur?. En tant que constructeur du Tabernacle, sa place dans le sanctuaire d'une ?glise est tout ? fait justifi?e, puisque on rencontre aussi des repr?sentations du Tabernacle dans le narthex, et plus souvent encore dans l'espace du sanctuaire. Dans ce second espace la pr?sence du Tabernacle est notamment justifi?e par les diff?rents niveaux de sa symbolique puisque les plus anciennes interpr?tations et commentaires le per?oivent comme une pr?figuration du Tabernacle c?leste, comme le sanctuaire dans lequel le Christ se sacrifie et proc?de au sacrifice, puis il est ?galement devenu le symbole de la Vierge, alors que plus tard sont apparues des interpr?tations qui l'ont rattach? au contexte liturgique. Betsaleel n'a pas fait l'objet d'une attention particuli?re de la part de la science et l'on ne peut qu'indiquer la direction dans laquelle est all?e la pens?e th?ologique ? son sujet. A en juger par une observation sommaire des textes, et nonobstant, son ?vocation par les textes philosophiques pr?coces, il n'est que tr?s rarement mentionn? (Philon d'Alexandrie, premi?re moiti? du 1er si?cle, Orig?ne, vers 185-254, Cyrille de J?rusalem, vers 315-386, Basile le Grand, vers 330-379, Th?odoret de Cyr, vers 393 vers 458, Cosmas Indicopleust?s, milieu du Vl?me si?cle). Tous ces ?crits le montrent comme un mod?le d'artisan auquel Dieu, conform?ment au texte biblique de l'Exode, a donn? la sagesse, l'intelligence, le savoir pour toutes sortes d'ouvrages et qu'il a d?sign? pour ?tre le constructeur du Tabernacle, en soulignant toujours le fait que Dieu est celui dont viennent toutes ces vertus. Dans toutes ces interpr?tations il reste dans l'ombre de Dieu en tant que Cr?ateur supr?me. De m?me, Betsaleel est rarement mentionn? dans les autres sources ?crites et, lorsque cela est le cas, il y est d'ordinaire pr?sent? comme un constructeur, comme un mod?le pour les b?tisseurs d'?glises qui sont compar?s ? lui (Eus?be de C?sar?e, vers 260-339; l'hymne syriaque "Sogitha" consacr? ? la sanctification de l'?glise Sainte-Sophie ? Edesse apr?s sa reconstruction en 553/554; la Vie de saint Sim?on le Stylite le Jeune (?592) du diacre St?phane; la pri?re prononc?e par le patriarche lors de la cons?cration de l'?glise et de la sainte table, d'apr?s le plus ancien euchologion enti?rement conserv? de l'?glise Sainte-Sophie de Constantinople, Barb. gr. 336, milieu du VHI?me si?cle; la comm?moraison de la tr?s pieuse imp?ratrice Ir?ne, femmede Jean Comn?ne (1118-1143), dans le Synaxaire de l'Eglise constantinopolitaine; l'inscription m?trique de fondation de l'?glise saint-Nicolas pr?s du village de Place dans la p?ninsule de Mani au sud du P?lopon?se, de 1337/38). A Ravanica Betsaleel ne porte pas le mod?le du tabernacle, mais un objet de forme ronde orn? d'un buste de la Vierge ? l'Enfant (semblable ? l'image de la sainte table dans le sanctuaire de la Chapelle de Mo?se au Sina?). Betsaleel ?tant lou? comme le constructeur du Tabernacle et les cantiques eccl?siastiques c?l?brant la M?re de Dieu comme ?tant elle-m?me le Tabernacle; son image, tenant le Christ dans ses bras, sur l'objet que porte Betsaleel s'en trouve tout ? fait justifi?e, comme sur de nombreuses repr?sentations de la Tente d'assignation o? elle appara?t en m?daillon sur le voile recouvrant l'autel et sur les objets pos?s sur celui-ci. On doit se demander pourquoi le choix du d?corateur s'est ici port? pr?cis?ment sur Melchis?dek et Betsaleel. Le premier, en tant que sacrificateur v?t?rotesta-mentaire sur le mod?le duquel le Christ est lui-m?me devenu sacrificateur, avait d?j? ?t? figur? dans les sanctuaires des premi?res ?glises chr?tiennes, alors que l'image de Betsaleel, pour autant que nous sachions, constitue un exemple unique. Melchis?dek se tient ? proximit? de la partie septentrionale, et c?leste, de la composition de la Communion des ap?tres, o? la communion par le pain est donn?e par un ange-pr?tre, alors que Betsaleel, au sud, c?toie la partie terrestre, montrant un pr?tre, debout dans le sanctuaire, qui tend un calice. Le constructeur du Tabernacle se trouve ainsi ? c?t? d'un l'?v?nement qui se d?roule dans l'?glise, alors que le pr?tre v?t?rotestamentaire se tient ? c?t? de l'?glise c?leste et spirituelle. L'existence d'un fort lien avec la liturgie est ?galement confirm?e par les deux ?v?ques qui se tiennent aux c?t?s de ces justes et les d?signent de la main droite (fig. 2). Leurs inscriptions ont ?t? d?truites, mais leurs tenues, diff?rentes des tenues habituelles d'?v?ques, autorisent ? reconna?tre en eux les premiers ?v?ques de J?rusalem auxquels la haute dignit? d'archi-pr?tre a ?t? transmise, d'apr?s la tradition, par le Christ en personne. En observant les donn?es provenant de la Bible, les ?crits des P?res de l'Eglise et certaines mentions relatives aux constructeurs d'?glises, il est donc possible de supposer que ce juste repr?sent? ? Ravanica est Betsaleel, le constructeur v?t?rotestamentaire du Tabernacle. L'?troit lien le rattachant ? la liturgie justifie pleinement sa pr?sence dans l'espace du sanctuaire. L'hypoth?se ici avanc?e est ?galement confirm?e par l'existence de rapports avec la figure du juste Melchis?dek et celles des premiers ?v?ques de l'Eglise de Sion, ainsi qu'avec la repr?sentation, unique par son iconographique, de la Communion dans l'abside. .
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Mailhot, José. "La mort et le salut des défunts à Tête-à-la-Baleine." Articles 11, no. 1-2 (April 12, 2005): 151–66. http://dx.doi.org/10.7202/055483ar.

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Les conceptions entourant le phénomène de la mort à Tête-à-la-Baleine constituent un système complexe qui englobe plusieurs aspects de la culture. L'analyse de l'un de ces aspects pris isolément révélerait peu de choses du fonctionnement global d'un système extrêmement bien articulé qui joue un rôle primordial dans la culture locale. Son étude requiert l'examen des tabous, croyances et comportements liés au rituel funéraire, des comportements quotidiens (verbaux et non verbaux) envers les défunts et du contenu de la tradition orale (dictons et légendes) qui concerne les morts. C'est dans cette perspective que nous décrirons d'abord la réaction de la communauté face à la réalité concrète du décès d'un de ses membres, puis face à tous ses défunts une fois que le cadavre a été enterré. À partir de là, nous tenterons de dégager le système d'attitudes et de comportements auquel nous avons fait allusion. S'il convient de sacrifier ici la diachronie à la synchronie, certains détails historiques concernant les églises et les cimetières de Tête-à-la-Baleine n'en paraissent pas moins essentiels à la compréhension des faits qui vont être décrits. En vertu du double habitat qui caractérise certaines communautés de pêcheurs de la Côte-Nord, on trouve à Tête-à-la-Baleine deux cimetières et deux églises. Le « cimetière du large », qui est situé sur l'île la plus méridionale de l'archipel, date de la même époque que la première église, vraisemblablement du deuxième quart du siècle dernier. Celle-ci fut démolie quand on construisit une église plus grande sur une autre île en 1895. Même si le cimetière se trouvait désormais à deux milles (par bateau ou en traîneau à chiens) de l'église, on continua à l'utiliser. L'île fut abandonnée par ses habitants en 1929. Sept ans plus tard, on y enterra le dernier mort en dehors des limites normales du cimetière. Il fallait trouver un nouveau site, plus abordable que l'île-su'-Kanty, que l'on chercha dans toute la région. Le nouveau cimetière fut établi sur la terre ferme non loin d'un petit groupe de maisons habitées uniquement en hiver. De l'avis de la population locale, l'emplacement du « cimetière de terre » ne convenait pas plus que celui du « cimetière du large »; bien que plus à l'abri des vents et des tempêtes, il était très difficile d'accès aux périodes de gel et de dégel ainsi qu'à marée basse. Un missionnaire s'étant établi en permanence à Tête-à-la-Baleine en 1949,2 on construisit une église sur le continent à l'endroit choisi par le cierge pour concentrer la population jusque-là dispersée en hiver comme en été. À l'heure actuelle, « l'église du large » dessert la population pendant la saison de la pêche et celle du continent pendant le reste de l'année. Le nouveau cimetière est situé à quatre milles de la principale agglomération du continent où se trouve une église et à neuf milles de l'île où se dresse l'autre église. Ces divers points ne sont accessibles qu'en barque de pêche et en motoneige. La situation périphérique des cimetières par rapport à l'espace local habité complique à l'extrême certaines phases du rituel funéraire.
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Jeremic, Miroslav. "(francuski) Les temples payens de Sirmium." Starinar, no. 56 (2006): 167–200. http://dx.doi.org/10.2298/sta0656167j.

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(farncuski) Les ?difices de culte pa?ens ont ?t? ici consid?r?s en distinguant deux groupes selon leur position par rapport aux remparts. Le premier de ces groupes incluant les ouvrages situ?s en dehors de l'enceinte a d?j? fait l'objet de plusieurs publications de sorte que ce travail se contente de rappeler bri?vement leurs principales caract?ristiques au d?but du texte. Lorsqu'il s'agit du Sirmium intra muros, nonobstant la pr?sence de vestiges de murs massifs et de plastique architecturale d?corative dans la partie centrale de la ville antique autorisant d'envisager la pr?sence de temples pa?ens, l'ensemble de la litt?rature publi?e ne fait aucune mention de tels ?difices. Les r?sultats d'une analyse a posteriori du mat?riel arch?ologique enregistr? dans la documentation conserv?e ? l'Institut arch?ologique de Belgrade, ainsi que l'observation du mat?riel lapidaire et d?coratif des d?p?ts du Mus?e du Srem ? Sremska Mitrovica ont permis ? l'auteur de ce travail de constater (avec toute la r?serve voulue dans ses conclusions) que l'espace situ? ? l'est du forum accueillait, pour le moins quatre temples pa?ens. L'existence de ces ?difices de culte a ?t? situ?e au sein de divers intervalles compris entre le IIe et le IVe si?cle. Il est int?ressant de noter que le plus ancien d'entre eux (IIe si?cle), d?gag? sur le site 42, ?tait dot? d'une construction portante en bois. Un peu plus au nord ont ?t? exhum?s les vestiges d'un ?difice de culte (59) datant du IIIe-IVe si?cle qui pourrait ?tre identifi? avec un fanum gallo-romain, mais cela restera pour l'instant de l'ordre de l'hypoth?se. Plus ? l'est, sur une vaste plate-forme en dalles de marbre ont ?t? ?rig?s vers la fin du IIIe ou au d?but du IVe si?cle deux autres temples (sites 43 et 47). Malheureusement un certain nombre de questions, entre autres relatives ? leur structure et leur d?dicace, ne pourrons ici trouver une r?ponse d?finitive. De toute ?vidence, deux de ces temples (sites 47 et 59) ou du moins leurs vestiges ont ?t? mis ? profit, dans la premi?re moiti? du Ve si?cle, lors de l'?rection de deux ?glises, ce qui ouvrent la question tr?s int?ressante mais d?licate de la localisation des ?glises Sainte-Anastasie et Saint-D?m?trius, que les sources mentionnent dans le contexte de l'activit? de b?tisseur de Leontius qui, en tant que nouveau pr?fet de l'Illyricum, a rejoint Sirmium, depuis Thessalonique, une vingtaine d'ann?es avant la prise de la ville par les Huns en 441.
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Djokovic, Zorica. "Stanovnistvo istocne Makedonije u prvoj polovini XIV veka." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 40 (2003): 97–244. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0340097d.

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(francuski) Le but du pr?sent ouvrage est de pr?senter la structure ethnique de la Mac?doine de l'Est dans la p?riode entre 1300 et 1341, et cela en se basant sur les donn?es anthroponymiques. Cette limitation dans le temps et l'espace a ?t? impos?e par les sources elles-m?me, qui sont les praktika (une sorte de registre des cadastres) des monast?res d'Athos, car ils sont les seuls ? avoir ?t? conserv?s. Les monast?res en question avaient eu des propri?t?s dans cette r?gion-l? et c'est uniquement pour cette p?riode qu'ils permettent de suivre continuellement la population dans certains villages. Il faudrait prendre en consid?ration le fait que dans les praktika ?taient recens?s uniquement les par?ques (paysans d?pendants) des monast?res d'Athos dans 65 villages, et non pas la population enti?re de cette r?gion. Parfois un monast?re dans un certain village n'avait qu'un ou deux m?nages de par?ques. Cela signifie que les r?sultats que nous avons obtenus ?taient relatifs. Deuxi?mement, toutes les agglom?rations ne sont pas couvertes par les sources pour toute la p?riode mentionn?e. Rares sont les cas o? pour un village il existe 3-4 praktika ce qui nous permet de suivre sa population dans 2-3 g?n?rations. Le cas le plus fr?quent est lorsqu'il n'existe qu'un seul praktika ce qui nous permet uniquement de constater dans quelle circonstance avait apparu le praktika, mais pas de suivre les changements ?ventuels dans la structure de la population. ?galement, il faudrait tenir compte du fait que c'est uniquement la population paysanne qui a ?t? recens?e. Dans la majorit? des praktika, les m?nages de par?ques sont d?crit en d?tail, quant aux par?ques eux-m?me, ils sont identifi?s de mani?re diff?rente, le plus souvent d'apr?s leur nom individuel ou d'apr?s une autre caract?ristique comme par exemple un surnom, une profession compl?mentaire une origine ethnique, lieu d'o? la personne ?tait venue, relation familiale par rapport ? une autre personne. Ces moyens d'identification nous pr?sentent des donn?es pr?cieuses sur la soci?t? rurale et sur les professions compl?mentaires exerc?es par les paysans (il s'agit le plus souvent de m?tiers et plus exactement le m?tier de cordonnier, de forgeron et de potelier), sur les rapports entre les gens, les conditions mat?rielles, les migrations, la langue utilis?e par la population... Afin d'?tudier la structure ethnique d'apr?s l'anthroponymie, il fallait avant tout classifier les pr?noms. En effectuant cela, nous nous sommes confront?s ? plusieurs probl?mes. Il arrive parfois que dans la litt?rature scientifique que nous avons consult?e, on donne des interpr?tations compl?tement diff?rentes des pr?noms que nous avons rencontr?s, c'est pourquoi, nous avons d? juger de nous-m?me assez souvent. Tout en nous basant avant tout sur l'?tymologie mais ?galement sur l'observation de la situation sur le terrain. Par exemple si pour un pr?nom ou un mot on suppose qu'il est d'origine slave, nous nous sommes efforc?s de d?finir si ce nom apparaissait plus souvent dans un milieu o? il y a des Slaves. Les listes des noms et surnoms sont aussi donn?es afin que nos conclusions puissent ?tre contr?l?es. Certains des probl?mes sont originaires des recenseurs eux-m?mes. Ils ?taient Grecs et certains d'entre-eux ne savaient pas transcrire correctement les pr?noms et les surnoms non-grecs. Cela est particuli?rement valable pour les sons qui n'existent pas dans la langue grecque. Parfois ils hell?nisent les pr?noms non-grecs et leur donnent un sens qu'ils n'avaient pas. Par exemple: le surnom slave Stur (St?nr?z) est transcris d'une mani?re incorrecte en tant que surnom grec Zgur (Sgsyr?z). Derri?re ces formes aussi modifi?es il est impossible de reconna?tre la forme v?ritable sauf s'il existe des s?ries praktika qui permettent que les donn?es soient compar?es. Pourtant, la classification m?me des pr?noms ne suffit pas pour aboutir ? des conclusions fiables sur l'appartenance ethnique de leur porteurs. N?anmoins, le plus grand nombre repr?sentent les pr?noms du calendrier qui n'indiquent rien sur l'appartenance ethnique, ? moins que des variations populaires de ces pr?noms ne soient utilis?es (par ex. Joanakis ou Joanikije au lieu de Jovan chez les Grecs ou Ivan, Ivanko Janko chez les Slaves) et ceci est extr?mement rare. Les plus pr?cieux sont les pr?noms populaires. Mais, l? aussi il faut ?tre tr?s vigilant. En g?n?ral, si quelqu'un porte un pr?nom slave, il est Slave. Cependant, il arrivait souvent que ce pr?nom devienne un nom patronymique et soit ainsi transmis ? travers les g?n?rations, quant ? la famille, elle s'hell?nisait entre-temps. Nous sommes arriv?s ? la conclusion que l? o? les noms individuels apparaissent au moins dans deux g?n?rations, il s'agissait s?rement des Slaves pop-hell?nis?s (qui parlent le slave). Au cas o? les descendants des Slaves portent des noms individuels grecs, nous avons de bonnes raisons ? douter qu'il s'agisse d'une hell?nisation (qui est du moins entam?e, ce qui ne veut pas dire qu'elle ait aboutit ? une fin). Les surnoms sont nombreux et vari?s. Ils peuvent nous ?tre d'une grande utilit? dans la d?termination de l'appartenance ethnique de quelqu'un. Vu que la majorit? de par?ques porte des pr?noms eccl?siastiques c'est-?-dire neutres, comme nous les avons nomm?s pour les besoins de notre ouvrage, les surnoms sont particuli?rement pr?cieux lorsque nous rencontrons ce genre de situations. N?anmoins, l'existence de surnoms slaves nous montre que dans le milieu o? ils apparaissent, la langue slave est comprise et parl?e, alors que le grec nous indique que le grec est compris et parl?. En principe, celui qui porte un surnom slave est le plus souvent Slave. Cependant, l'existence de ce genre de surnom n'exclut pas Fhell?nisation. Il existe une autre difficult? qui est que les membres d'un groupe ethnique peuvent avoir un surnom dans la langue de l'autre peuple avec lequel le plus souvent ils cohabitent. Il existe plusieurs cas o? les Slaves pour lesquels nous sommes certains qu'ils sont Slaves, car les membres de leur famille portent des noms individuels slaves ont un surnom grec. L'analyse a montr? que ce genre de cas se rencontrent dans les r?gions bilingues o? ce surnom avait ?t? compr?hensible aux membres des deux ethnies. C'est pourquoi, les surnoms, en tant qu'indices de l'appartenance ethnique ne peuvent en aucun cas ?tre utilis?s individuellement, mais uniquement en combinaison avec d'autres donn?es. Les r?sultats auquels nous sommes parvenus sont les suivants. La Mac?doine de l'est ?tait au XIVe si?cle une r?gion encore ethniquement h?t?rog?ne ce qui ne fait que confirmer les r?sultats des autres chercheurs. Pourtant, la question de la structure ethnique est r?duite ? la question des relations entre Grecs et Slaves. Les autres peuples qui se rencontrent, et qui sont les Latins, les Valaches, divers peuples turcs, les Albanais, les Arm?niens les Rom et m?me un Juif et une famille hongroise, ils forment tous une minorit? g?n?ralement d?j? assimil?e. Dans la moyenne, les pr?noms et surnoms slaves se manifestent dans un peu plus d'un quart de familles recens?es. Cela ne veut pas dire que les Slaves pop-hell?nis?s repr?sentaient r?ellement une partie si importante de la population de l'est de la Mac?doine, car leur pr?noms et surnoms se transformaient parfois en nom de famille et ?taient ainsi conserv?s m?me apr?s que la famille se soit hell?nis?e. D'autre part il faut prendre en consid?ration qu'un certain nombre de Slaves se dissimulait derri?re des pr?noms eccl?siastiques et c'est pourquoi il est rest? pour nous imperceptible. Donc, les donn?es statistiques pr?sentent uniquement une image relative de la r?alit?, mais elles sont donn?es dans l'ouvrage car il a ?t? n?cessaire de donner un certain rapport num?rique de la pr?sence des Grecs et des Slaves. La pr?sence de la population slave dans la Mac?doine de l'Est n'est pas proportionn?e. On observe plusieurs r?gions qui se distinguent par la pr?sence des Slaves ? leur sein, c'est pourquoi nous les avons analys?s individuellement. La Chalcidique est une r?gion o? le nombre de Slaves, dans la p?riode depuis le d?but du XIVe si?cle jusqu'en 1341 ?tait consid?rable. En moyenne, leurs pr?noms et surnoms se manifestent dans environ 25% de m?nages ce qui, statistiquement parlant, nous indique que les Slaves repr?sentait un quart de la Chalcidique, qu'il s'agisse des Slaves qui avait encore gard? leurs caract?ristiques ethniques, ou qu'il s'agisse de ceux qui se sont hell?nis?s mais qui ont gard? leur noms individuels ou leurs surnoms slaves en tant que noms de famille. Lorsque l'on effectue une coupe dans le temps de la pr?sence des pr?noms et surnoms slaves, il est ?vident que le nombre de Slaves en Chalcidiques diminue sans cesse. De 35,98% combien il y en avait au d?but du XIVe si?cle, leur nombre jusqu'aux ann?es vingt avait diminu? et repr?sentait 20,81% et le d?croissement continuait jusqu'? 1341 lorsqu'ils apparaissent dans uniquement 13,69% de m?nages. Dans cette m?me p?riode, on distingue une hausse du nombre de m?nages portant des pr?noms grecs, ainsi qu'une baisse de m?nages portant des pr?noms mixtes c'est-?-dire avec des pr?noms populaires d'au moins deux peuples, dans ce cas-l?, le plus souvent grec et slave. Nous pensons que dans ce ph?nom?ne se cache l'explication de la diminution du nombre de familles portant des pr?noms slaves. N?anmoins, comme les mariages mixtes ?tait une chose fr?quente, avec le temps, dans ces couples dominait l'influence grecque ce qui est tout ? fait compr?hensible, ?tant donn? que les Grecs, comme on peut le remarquer sur le tableau 3, d?j? au d?but du si?cle ?taient dominants. En plus du fait que l'on remarque que le nombre de Slaves est en baisse continue, on remarque que leur pr?sence n'?tait pas partout la m?me. En relation avec cela, il existe de nombreuses diff?rences entre la Chalcidique de l'Ouest et de l'Est. En g?n?ral, pour la Chalcidique de l'Ouest on pourrait dire que le nombre de Slaves, plus exactement, les familles portant des pr?noms et surnoms slaves est petit. Statistiquement observant, ce nombre s'?l?ve ? environ 13% et reste stable pour toute la p?riode de 1301 jusqu'? 1341. Cependant, dans certains endroits comme par exemple Epan?-Bolbos Skyloch?rion, N?akitou ainsi que d'autres endroits, ils n'apparaissent pas du tout. M?me dans les endroits o? il y en avait dans un nombre consid?rablement plus grand que la moyenne, comme c'est le cas avec Sainte-Euph?mie, nous sommes les t?moins de leur disparition ? la suite de l'hell?nisation compl?t?e. Deux autres faits t?moignent de la fin du processus d'hell?nisation des Slaves dans la Chalcidique de l'Ouest. Le premier fait est que dans la majorit? des cas o? nous rencontrons des pr?noms ou surnoms slaves, ils apparaissent en fonction de noms fig?s et sont port?s par des personnes aux pr?noms eccl?siastiques voire m?me grecs alors qu'il y a tr?s peu de noms individuels slaves. Deuxi?mement, l? o? les pr?noms slaves apparaissent comme noms individuels, ils sont le plus souvent port?s par des immigrants, dont certains d'entre eux sont devenus les gendres dans certaines familles grecques autochtones. En Chalcidique de l'Est il y avait consid?rablemet plus de Slaves que dans la partie ouest de la p?ninsule. En moyenne, les pr?noms slaves apparaissent dans un tiers de m?nages. Pourtant si nous observons chronologiquement les sources, nous nous apercevons que le nombre de Slaves est en baisse continue. De 38,29% combien ils ?taient au d?but du si?cle, leur nombre baisse ? environ 30% dans les ann?es vingt du XIVe si?cle pour ensuite baisser ? seulement 14,49% en 1338-1341. Ce dernier r?sultat est ? prendre avec r?serve. N?anmoins pour les ?tapes pr?c?dentes nous disposons de dix fois plus de donn?es que pour la derni?re ?tape. C'est pourquoi nous estimons que le r?sultat obtenu est, au moins partiellement, la cons?quence de la nature fragmentaire des sources, et qu'il y aurait pu ?tre beaucoup plus de Slaves. Ici, les Slaves ?taient encore rest?s en tant que groupe ethnique solide. L'hell?nisation ?tait ici aussi entam?e, mais elle n'a pas ?t? compl?t?e. Ce qui caract?rise en g?n?ral cette r?gion, c'est l'importante mixit? ethnique de la population, la coexistence et le bilinguisme. Cependant, la situation varie d'un village ? un autre. Il y en a de ceux o? les pr?noms et les surnoms slaves se manifestent uniquement en fonction de patronymes, alors qu'aucun membre de la communaut? ne porte un pr?nom slave en tant que nom individuel ce qui t?moigne du fait que les Slaves, autrefois, dans un pass? pas si lointain, ?taient pr?sents, l?, mais qu'une hell?nisation a ?t? effectu?e comme c'est le cas avec Hi?rissos et Gomatou. Il y en a aussi o? le nombre de Slaves est important mais qui dimunue avec le temps ce qui indique que l'hell?nisation est en cours comme ? Kozla. Certains villages indiquent un haut pourcentage de population slave comme Gradista, Simeon et S?lada, mais on y rencontre pourtant des traces d'hell?nisation. Dans d'autre, n?anmoins le nombre de Slaves augmente: ? Kontogrikon et ? M?tallin.Ce qui peut aussi ?tre observ? c'est qu'une si grande pr?sence de Slaves pourrait ?tre expliqu?e non seulement par leur r?sistance vis-?-vis de l'hell?nisation mais aussi par leur migrations r?centes dans ces r?gions-l?, ce qui signifie qu'ici nous ne rencontrons pas uniquement les descendants des Anciens Slaves, c'est-?-dire ceux qui ?taient venus dans ces r?gions d?j? au septi?me si?cle, mais aussi que la communaut? ethnique slave ?tait renforc?e avec l'arriv?e des nouveaux Slaves. Dans la r?gion de Strymon, on distingue plusieurs r?gions caract?ristiques. La premi?re r?gion est la vall?e de Strimona pour laquelle on pourrait dire la m?me chose que pour la Chalcidique de l'Ouest, c'est pour cela que nous ne r?p?terons pas les r?sultats ? cet endroit-l?. La deuxi?me est la r?gion montagneuse de Kerdylion et Bolb?. Malheureusement, pour cette r?gion nous disposons uniquement de donn?es pour les dix premi?res ann?es du XIVe si?cle. En g?n?ral, on pourrait dire pour elle que le nombre de Slaves est ?lev?. Leur pr?sence correspond ? celle de la Chalcidique de l'Est, elle est m?me quelque peu plus importante. Malgr? l'hell?nisation qui s'?coule en toute ?vidence, leur nombre est relativement stable. Le fait qu'en 1318-1321, les pr?noms populaires slaves se rencontrent seuls dans plus de 20% de m?nages nous indique qu'au moins un cinqui?me de la population devait ?tre slave et pop-hell?nis?e. Le nombre de mariages mixtes est important. On parle les deux langues, le slave et le grec. Cependant, ceci est valable uniquement pour une p?riode de vingt ans, de 1301 jusqu'? 1321. Malheureusement, les sources ne nous permettent pas de suivre ce qui se passait plus tard avec la population de ces villages-l?. La troisi?me province est la r?gion du mont de Pang?e qui est caract?ris?e par une forte pr?sence de Slaves. Ils repr?sentaient presque la moiti? de la population de cette r?gion. Dans certains villages il y en avait m?me beaucoup plus par exemple ? Boriskos en 1316, dans certains villages ils ?taient plus nombreux que les pr?noms purement grecs comme dans le m?toque de Saint-Pent?l??im?n et Ob?los. Les pr?noms slaves se rencontrent comme noms individuels, c'est-?-dire pr?noms vivants, et non pas comme des mots slaves fig?s en fonction des noms patronymiques. Sur l'existence de l'?l?ment slave nous parlent non seulement les nombreux cas que les descendants des Slaves portent des pr?noms slaves mais il y a aussi de nombreux cas o? les enfants issus de mariages mixtes gr?co-slave portent ?galement des pr?noms slaves. Ceci d?montre que dans ces mariages-l? il n'y avait pas la domination de l'?l?ment grec, ou du moins pas tout de suite. Nous sommes les t?moins que les enfants de parents aux pr?noms grecs portent parfois des pr?noms slaves. Ceci pourrait signifier que m?me l? o? l'on donnait des pr?noms grecs aux Slaves, ces derniers n'ont pas ?t? automatiquement hell?nis?s, mais vu qu'entour?s d'une importante population slave, ils r?ussissaient ? conserver encore leurs caract?ristiques ethniques ainsi que le fait qu'ils ?taient hell?nis?s tr?s difficilement et lentement. Ils s'?taient maintenus ici en tant qu'?l?ment ethnique extr?mement fort et ils n'ont pas ?t? hell?nis?s jusqu'? l'arriv?e des Turques. Les exemples de villages de Dobrobikeia et Ob?los le montrent tr?s bien, ces villages ?taient d?plac?s ? la suite d'attaques turques dans la p?riode entre 1316 jusqu'? 1341. En g?n?ral, on pourrait y ajouter encore que la population slave s'est beaucoup mieux maintenue dans les r?gions montagneuses que dans les r?gions maritimes et dans les plaines. On pourrait dire que la Mac?doine de l'Est ?tait une r?gion interm?diaire entre les provinces slaves du nord et les provinces grecques du sud. Il est imp?ratif d'ajouter que la mixit? de la population est grande et que tout partage en population purement grecque ou purement slave pourrait ?tre artificiel. On peut facilement remarquer dans les sources que les habitants de certaines r?gions et agglom?rations comprenaient les deux langues et que le nombre de mariages mixtes ?tait consid?rable. Il y avait des familles qui contenaient voire m?me trois ?l?ments ethniques. Le bilinguisme et la coexistence ?taient chose commune c'est pourquoi nous pensons qu'ils repr?sentent m?me le principal facteur d'hell?nisation ?tant donn? qu'avec le temps, il y a eu une domination de l'?l?ment ethnique grec m?me dans les milieux caract?ris?s par une forte pr?sence des Slaves.
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Gasmi, Anis, Antoine Masse, and Danielle Ducrot. "Télédétection et Photogrammétrie pour l'étude de la dynamique de l'occupation du sol dans le bassin versant de l'Oued Chiba (Cap-Bon, Tunisie)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 215 (November 10, 2020). http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2017.157.

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Le papier présente les résultats de l'étude de l'évolution spatiale et temporelle de l'occupation du sol dans le bassin de l'Oued Chiba (200 km2) situé au nord-est de la Tunisie. Cette analyse est basée sur une classification de données de télédétection (images Landsat TM des années 1992, 2011 et une image ASTER de l'année 2001) et de photos aériennes (des années 1962, 1974, 1984). La méthode de classification des images utilisées est un classifieur de type Support Vector Machine (SVM) avec noyau Gaussien.L'analyse de l'occupation des sols sur une période de 49 ans se traduit par une augmentation de l'espace agricole de 24 km2 en 1962 à 75 km2 en 2011. Ces changements d'occupation et d'utilisation du sol sont liés directement à la création du barrage de l'oued Chiba en 1963.
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Frémont, Antoine. "Containerisation and the third-world through the example of the Compagnie Generale Maritime. 1965-1995." Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 34 | 1998 (November 30, 1998). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11967.

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Through the notion of maritime space, the aim is to show how containerisation has affected the countries of the third-world where its implementation was much slower than on East-West relations. Thus, the globalisation of the maritime space has marginalised developing countries. North-South relations belong to the periphery of the maritime space: they are dependent on its centre formed by a round-the-world flow of goods which links the poles of the Triad. A dynamic study of the strategies developed by shipowners is carried out from the example of the CGM. A travers la notion d'espace maritime, l'objectif est ici de montrer comment la conteneurisation a affecté les pays du Tiers-Monde. La mise en place de la conteneurisation a été beaucoup plus lente que sur les axes majeurs Est-Ouest. La mondialisation de l'espace maritime aboutit à une marginalisation accrue des pays en voie de développement. Les axes Nord-Sud appartiennent aux périphéries de l'espace maritime. Ils dépendent de son centre, constitué par une artère circumterrestre de circulation des marchandises qui réunit les pôles de la Triade. L'exemple de la Compagnie Générale Maritime permet une approche dynamique des stratégies mises en oeuvre par les armements.
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Fotsing, Eric, Peter H. Verburg, Wouter T. De Groot, Jean-Paul Cheylan, and Maurice Tchuenté. "Un modèle intégré pour explorer les trajectoires d'utilisation de l'espace." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 16, 2012 (September 30, 2009). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1961.

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International audience Dynamic spatial models are important tools for the study of complex systems like environmental systems. This paper presents an integrated model that has been designed to explore land use trajectories in a small region around Maroua, located in the far north of Cameroon. The model simulates competition between land use types taking into account a set of biophysical, socio-demographic and geo-economics driving factors. The model includes three modules. The dynamic simulation module combines results of the spatial analysis and prediction modules. Simulation results for each scenario can help to identify where changes occur. The model developed constitutes an efficient knowledge support system for exploratory research and land use planning. Les modèles spatiaux dynamiques sont des outils de très grande importance pour l'étude des systèmes complexes comme les systèmes environnementaux. De plus, une approche intégrée est indispensable lorsqu'on veut avoir une compréhension plus complète du comportement de ces systèmes. Cet article décrit les bases d'un modèle intégré développé pour explorer les trajectoires d'utilisation de l'espace dans la région autour de Maroua, à l'Extrême Nord du Cameroun. Le modèle simule la compétition entre différentes catégories d'utilisation de l'espace en prenant en compte l'influence d'un ensemble de facteurs biophysiques, sociodémographiques et géoéconomiques. On distingue trois principaux modules. Le module de simulation dynamique combine les résultats des modules d'analyse spatiale et de prédiction. La calibration et la validation du modèle ont été effectuées pour la période entre 1987 et 1999, et la simulation des changements entre 1999 et 2010. Trois scénarios ont été formulés en s'appuyant sur l'analyse des tendances observées et les hypothèses de transition du système d'utilisation de l'espace. Les principales dynamiques observées concernent le développement de la culture maraîchère et l'extension de la culture du sorgho de contre saison qui induisent une compétition plus importante et des conflits. Les résultats de simulation pour chaque scénario permettent d'identifier des zones prioritaires pour toute intervention allant dans le sens de l'intensification ou d'une gestion intégrée et plus durable de l'espace. Le modèle développé constitue ainsi un outil de recherche exploratoire et un support de connaissances utilisable pour la planification de l'utilisation de l'espace. Une utilisation est envisageable pour initier toute concertation ou négociation entre les acteurs concernés par la gestion de l'espace.
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Lombard, Jérôme. "Territories, places and links. Relationships and expertise of road freight transport companies in Saint-Omer (France)." Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 36 | 1999 (November 30, 1999). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11975.

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The territory of a road freight transport company evolves in relation with the relationship environment it develops and the expertise it can offer. It is a more or less controlled territory in time and space. It is owned jointly by other companies - either partners or competitors - and shared by those firms established in the same place, located next to major principals. Audomarois, in northern France, is typically both a major industrial environment and the meeting-place of transport companies. Firms work there according to the relationships and markets secured with local industrialists. Besides, they develop a relationship (link) and expertise environment on different scales, which are essential to the durability of their activities. The territory of a road freight transport company epitomizes the very notion of territory ; unlimited by restrictive geographical boundaries, open to interaction - it actually results from and generates it -, it keeps ever changing ultimately, neither set locally nor lost globally. All in all, it is somehow the symbiosis between here and over there. Le territoire d'une entreprise de transport routier de marchandises évolue en fonction de l'espace de relations qu'elle construit et des savoir-faire qu'elle propose. C'est un territoire plus ou moins maîtrisé dans le temps et dans l'espace. Il est commun à d'autres entreprises, partenaires ou concurrentes, et partagé par celles qui sont implantées dans un même lieu, à proximité de donneurs d'ordres importants. L'Audomarois, au nord de la France, présente la caractéristique d'être à la fois un espace industriel majeur et un lieu de concentration d'entreprises de transport. Les transporteurs y évoluent selon les relations établies et les marchés de transport contractés avec les industriels locaux. Ils développent aussi un espace de relations (liens) et des savoir-faire à différentes échelles, indispensables à la pérennité de leur activité. Le territoire d'une entreprise de transport montre ce qu’est un territoire en général : non borné par des limites géographiques strictes, mais ouvert aux interactions, produit des interactions tout autant qu’il en génère, un territoire en définitive en évolution constante, qui se construit, qui n’est pas figé dans le local ni perdu dans le global, en quelque sorte un territoire qui est une symbiose entre ici et là-bas.
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Kilani, Mondher. "Identité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

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Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
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"Arrêté préfectoral autorisant une association de moto-club à organiser des épreuves de sports motorisés sur la pointe nord du Touquet et les dunes de Mayville. / Site classé - Décision préfectorale dérogatoire accordée en vertu de l'article L 341-10 du Code de l'environnement. / Obligation pour le préfet de motiver l'arrêté d'autorisation (art. 2 de la loi du 11 juillet 1979). / Motivation insuffisante. / L'espace en cause est un site classé et une ZNIEFF de type 1 proposée comme site d'intérêt communautaire au titre de la directive Habitats. / Avis défavorable du DIREN Nord - Pas-de-Calais. / Prise en compte insuffisante dans l'arrêté préfectoral d'autorisation des effets négatifs des compétitions de sports motorisés sur l'environnement. Tribunal administratif de Lille, 5 février 2003, Association France Nature Environnement, n° 02-1605." Revue Juridique de l'Environnement 28, no. 3 (2003): 339–42. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.2003.4172.

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