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Статті в журналах з теми "Matériau équivalent"

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Marliac, Alain. "À propos des objets et des mots de l’Anthropologie (Essai)." Anthropologie et Sociétés 31, no. 3 (July 8, 2008): 185–204. http://dx.doi.org/10.7202/018382ar.

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Анотація:
Résumé Comment passer des concepts et des mots de la socio-anthropologie, aux notions, mots, visions, habitudes et conduites des gens observés par elle? L’anthropologie – sous la qualification qu’elle accepte sans sourciller d’être une science – ne jouit-elle pas du redoutable avantage encore reconnu, même si immérité, de dire la vérité, d’apprendre aux gens comment ils vivent et en conséquence comment se conduire? Le poids de ses produits repose en fait sur un traitement de l’information collectée similaire à celui utilisé dans les sciences dures où existent des référents, des instruments, des procédures construits et établis au fil des années par les disciplines à l’oeuvre. Or, la socio-anthropologie ne dispose d’aucun référent équivalent si ce n’est l’ensemble des théories autour desquelles se rassemblent tels ou tels groupes de chercheurs en sciences humaines, théories qui posent d’emblée l’existence d’un social (parfois un culturel), matériau qui se voudrait équivalent au naturel des sciences dures. S’il semble clair désormais que seul le dialogue réel entre toutes les connaissances s’impose aux sciences en général, il semble plus important encore que les sciences humaines apprennent à construire le social avec les connaissances des concernés et non à l’imposer à partir d’une panoplie de concepts figés, peu expérimentés. Cette imposition revèle en fait l’extension du rôle politique que la Constitution moderne donne aux sciences de la Nature, (déclarées vraies définitions de la Nature), aux sciences de l’homme et en particulier à la socio-anthropologie.
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Peeters, Kris. "Traduction, retraduction et dialogisme." Meta 61, no. 3 (March 23, 2017): 629–49. http://dx.doi.org/10.7202/1039222ar.

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Анотація:
Cet article cherche à explorer ce que le dialogisme bakhtinien pourrait signifier pour la poétique de la traduction littéraire. À partir de la théorie du discours de Bakhtine, il est argumenté que la traduction relève d’un processus de création dialogique qui est décrit comme l’incorporation, dans le « créé » de la forme du texte traduit, du « donné » d’un matériau à traduire qui relève de la fondamentale non-équivalence du discours d’autrui. Au binarisme différentiel des formes supposées « équivalentes » d’un « texte source » et d’un « texte cible » se substitue ainsi une poétique inclusive qui considère le texte « original » comme un texte non traduit et le texte traduit comme un original dont la forme nouvellement créée incorpore le matériau à traduire du discours d’autrui. Laretraduction, qui plus est, est une double prise de position dialogique, vis-à-vis d’un « donné » qui comprend le matériau à traduire, mais aussi les formes par lesquelles les premières traductions ont dialogiquement incorporé ce matériau. À partir d’analyses du dialogisme des retraductions anglaises deL’Étrangerde Camus (Kaplansky 2004) et deNanade Zola (Brownlie 2006) et de la retraduction française d’Ulyssesde Joyce (Hoepffner 2011), il est montré comment la retraduction redéfinit et intensifie les intersections dialogiques entre textes, langues et cultures. Bref, les retraductions étudiées ne sont guère, comme le voudrait laretranslation hypothesis, plus « sourcières », mais plus ouvertement dialogiques, c’est-à-dire à-la-fois-sourcières-et-ciblistes, que les premières traductions.
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Boysen, Gerhard. "Notes sur la microstructure en lexicographie monolingue et en lexicographie bilingue." HERMES - Journal of Language and Communication in Business 5, no. 8 (July 28, 2015): 23. http://dx.doi.org/10.7146/hjlcb.v5i8.21491.

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Анотація:
L'auteur d'un dictionnaire bilingue, même s'il est conscient des différences théoriques et méthodiques qui séparent la lexicographie monolingue et la lexicographie bilingue, travaille néanmoins, le plus souvent, à partir de matériaux qu'il trouve dans les dictionnaires monolingues. Le but des remarques qui suivent est de discuter quelques-uns des problèmes qui se présentent, dans la rédaction d'ún dictionnaire bilingue italien-danois, à partir des grands dictionnaires monolingues italiens. Je parlerai des problèmes suivants: 1. Nombre des équivalents. 2. Ordre des équivalents. 3. Différenciation sémantique. 4. Information syntaxique.
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Rakotovololonalimanana, Herizo, Hery Rakotondraoelina, Gilles Chaix, Lolona Ramamonjisoa, Marie-France Thévenon, Honoré Randrianjafy, and Tahiana Ramananantoandro. "Adaptation et variabilité génétique de la croissance de Liquidambar styraciflua L. de l'essai de provenances à Mandraka, Madagascar." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 320, no. 320 (March 17, 2014): 31. http://dx.doi.org/10.19182/bft2014.320.a20542.

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Анотація:
Liquidambar styraciflua ou copalme d'Amérique est une espèce feuillue originaire du Sud-Est des États Unis d'Amérique et de l'Amérique Centrale. L'espèce possède un comportement remarquable en plantation et les propriétés de son bois en font un matériau à usage multiples. En 1986, dans le cadre d'un essai international de provenances de Liquidambar styraciflua, le Commonwealth Forestry Institute (CFI) d'Oxford a diffusé dans plusieurs pays (Brésil, Mexique, Madagascar) des graines de treize provenances récoltées essentiellement dans l'aire de distribution naturelle de l'espèce dans l'Est des États-Unis d'Amérique, du Mexique et de l'Amérique centrale. À Madagascar, le Département des Recherches Forestières et Piscicoles (DRFP-FOFIFA) les a plantées à Mandraka (Madagascar). Des données annuelles de la croissance ont été collectées durant 25 ans ; cependant les résultats n'ont pas encore été publiés contrairement à ceux du Brésil et du Mexique. Il s'agit ici d'évaluer l'adaptation de l'essence à Mandraka et d'étudier la variabilité intraspécifique de sa croissance. Jusqu'à 25 ans, la croissance de l'espèce est régulière pour atteindre en moyenne 26 m en hauteur, 38 cm en diamètre et 0,12 m²/arbre en surface terrière. Les valeurs moyennes des provenances pour ces mêmes caractéristiques et la surface terrière sont significativement différentes. L'héritabilité au sens large à 25 ans est de 0,76, 0,60 et 0,63 respectivement pour la hauteur, le diamètre et la surface terrière, montrant un contrôle génétique de la croissance. Dans des conditions écologiques similaires et à âges équivalents, la croissance de L. styraciflua est équivalente à celle des espèces du genre Eucalyptus et supérieure à celle des Pinus. Par rapport aux essais internationaux du CFI, l'essai de provenances de L. styraciflua dans le site de la Mandraka montre une meilleure adaptation et une bonne croissance de l'espèce. (Résumé d'auteur)
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BOUAKKAZ, A., C. CACHARD, and G. GIMENEZ. "Evaluation de l'agar, matériau solide présentant des caractéristiques acoustiques équivalentes à celles de l'eau." Le Journal de Physique IV 04, no. C5 (May 1994): C5–1221—C5–1224. http://dx.doi.org/10.1051/jp4:19945270.

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Garcia, Jesús Villalobos, Claire Vialle, Caroline Sablayrolles, Mireille Montrejaud-Vignoles, Jean-Philippe Amalric, Matthias Desmolles, Christian Vignoles, Patrice Gallien, and Claire Albasi. "Étude de la performance du milieu filtrant constitué d’une couche de chènevotte sur une couche de grignons d'olives dans le traitement des eaux usées domestiques : du pilote à l’échelle industrielle." Revue des sciences de l’eau 32, no. 1 (May 15, 2019): 1–10. http://dx.doi.org/10.7202/1059876ar.

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Анотація:
Résumé Deux matériaux, sous-produits agro-industriels, ont été étudiés en biofiltration à l'échelle pilote : la chènevotte en tant que « couche active », sur des grignons d'olives en tant que « couche de support ». L'objectif était d'étudier la capacité de ces deux matériaux travaillant ensemble comme un seul milieu filtrant poreux. L'impact de la hauteur de la couche active sur la performance du biofiltre a été étudié expérimentalement grâce à deux biofiltres, un premier présentant une répartition des matériaux en deux hauteurs égales, l’autre avec 80 % de couche active sur 20 % de hauteur de couche support. Les deux pilotes ont été alimentés à raison de 75 L·j‑1·EH‑1 (EH : équivalent-habitant) avec des eaux usées domestiques synthétiques. Les résultats ont montré une réduction de la demande biochimique en oxygène en cinq jours (DBO5) et des matières en suspension (MES) de plus de 90 % après dix semaines de fonctionnement. Cette performance s'est maintenue après plus de 30 semaines de fonctionnement continu. Par ailleurs, six prototypes de biofiltres ont été installés pour traiter les eaux usées domestiques de résidences unifamiliales dans des conditions réelles. Les objectifs de cette étude sont de caractériser l'efficacité du traitement de ces prototypes sur plusieurs années dans des conditions réelles, de déterminer l'entretien requis par une telle technologie et d'étudier l'influence de paramètres tels que la hauteur du biofiltre, l'aération et le nombre d'habitants. L'efficacité de traitement à long terme de l'un des biofiltres, qui fonctionne depuis près de quatre ans, est remarquable. Les pourcentages moyens de réduction de la demande chimique en oxygène (DCO), de la DBO5 et de MES sont respectivement de plus de 83 %, 97 % et 96 %, laissant espérer des résultats prometteurs pour les cinq autres.
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Blima-Barru, Martine Sin, and Pascal Riviale. "Les sources ethnomusicologiques des Arts et Traditions Populaires aux Archives nationales, valorisation numérique d’un patrimoine unique." Études, no. 30 (March 4, 2019): 77–89. http://dx.doi.org/10.7202/1056921ar.

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Анотація:
Pendant cinq décennies Claudie Marcel-Dubois et Maguy Andral, figures incontournables de l’ethnomusicologie au Musée des Arts et Traditions populaires, collectent un matériel d’étude d’une grande richesse et d’une grande diversité, abordant les pratiques musicales, la facture et l’organologie sur la presque totalité du territoire métropolitain français et dans certaines terres d’outre-mer. À la veille de redéployer ses collections à Marseille, le Musée des Arts et Traditions populaires (devenu MuCEM en 2005) lance une vaste opération de sauvegarde des archives. L’article apporte un éclairage particulier sur les archives ethnomusicologiques qui tiennent, dans cet ensemble, une place éminente. Dans le cadre d’un partenariat entre les Archives nationales, une équipe du IIAC (laboratoire d’anthropologie CNRS-EHESS) et MuCEM, la numérisation des archives écrites, des photographies et des enregistrements sonores, est en voie d’achèvement, prochainement accessibles sur Internet. L’éventail des possibilités d’interrogation et d’exploitation qu’ouvrira la dématérialisation d’un fonds sans équivalent pour l’ethnomusicologie en France est très vaste.
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Bahwa Kushi, Christian. "Effet de l’activation chimique acide sur les propriétés d’adsorption de quelques matériaux argileux du Sud-Est de la République Démocratique du Congo." Revue Congolaise des Sciences & Technologies 2, no. 4 (February 10, 2022): 469–77. http://dx.doi.org/10.59228/rcst.023.v2.i4.52.

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Анотація:
L’effet de l’activation chimique acide de quelques matériaux argileux dans le Sud-Est de la République Démocratique du Congo a été étudié, et ce, dans l’intérêt d’envisager la substitution des argiles importées comme adsorbants. Selon l’abondance, le type de sol porteur et l’accessibilité dans cette région, six matériaux argileux ont été choisis dont deux prélevés dans les sols riches en montmorillonite (Malambwe et Kasenga), un dans le sol riche en kaolinite (Kazembe) et trois autres (Lufira, Kalubwe, et Kyowelo) prelevés dans les sols avec des proportions équivalentes en montmorillonite et en kaolinite. La concentration en acide, le temps, la température et le ratio d’imprégnation ont été étudiés lors de l’activation pour laquelle l’effet a été évalué par la capacité d’échange cationique (CEC) après mise en contact avec une solution de bleu de méthylène comme adsorbat. Les résultats ont montré que l’activation n’a significativement pas amélioré le pouvoir adsorbant avec des accroissements en CEC qui n’ont guère dépassé 30 % à l’exception de l’échantillon de Kazembe ayant donné un accroissement de 50 %. Les matériaux argileux peuvent donc être utilisés sans activation préalable et rester compétitifs en l’occurrence les échantillons riches en montmorillonite qui ont donné les meilleures valeurs en CEC de 110 mmol/100g pour Malambwe et 82 mmol/100g pour Kasenga, les autres ayant des valeurs inférieures à 73 mmol/100g. Ces performances restent toutefois légèrement inférieures à celles des argiles importées qui ont donné respectivement 143 et 119 mmol/100g pour la Bentonite et le Tonsil. Mots clés : activation chimique, matériaux argileux, bleu de méthylène, adsorption, montmorillonite, kaolinite.
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Sluse, Pascal, and François Petit. "Évaluation de la vitesse de déplacement de la charge de fond caillouteuse dans le lit de rivières ardennaises au cours des trois derniers siècles, à partir de l’étude des scories métallurgiques." Géographie physique et Quaternaire 52, no. 3 (October 2, 2002): 373–80. http://dx.doi.org/10.7202/004869ar.

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Анотація:
Résumé La vitesse de déplacement de la charge de fond de trois rivières ardennaises a pu être estimée de façon indirecte grâce à la présence de macroscories, résidus de l'ancienne industrie métallurgique qui s'est établie au début du XVII e siècle dans les vallées du sud de l'Ardenne. Des éléments ont été retrouvés 12 km en aval de la forge la plus proche, ce qui donne une vitesse de progression de la charge de fond d'un peu plus de 3 km par siècle. Une relation a été établie entre la taille des éléments et la distance qui les sépare des forges où elles ont été rejetées ; cette relation de type exponentiel montre tout d'abord une diminution rapide de la taille des éléments qui passent de près de 80 mm à 20- 30 mm en moins de cinq km, suivie d'une absence de décroissance de la taille du matériel. Il s'opère donc un tri hydraulique dans les premiers kilomètres suivant le lieu d'injection. D'autre part, la taille des éléments, qui en aval reste constante quelle que soit la distance, donne une indication quant à la compétence réelle de cette rivière ; la taille de ce matériel (9-12 mm en terme de diamètre équivalent de densité 2,65) apparaît faible mais se justifie par le fait que la rivière développe des puissances spécifiques peu importantes (25-30 W.m -2 ).
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Boukhari, Ridha. "La qualification en droit international privé." Les Cahiers de droit 51, no. 1 (July 20, 2010): 159–93. http://dx.doi.org/10.7202/044139ar.

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Анотація:
La détermination du régime juridique applicable à une situation privée internationale présuppose sa connaissance, c’est-à-dire la détermination de sa nature juridique, donc sa qualification. La démarche suppose une comparaison d’un donné conceptuel — le fait qualifié — au contenu de la norme légale ; cette comparaison a pour but de vérifier que les concepts désignant la situation concrète sont équivalents aux concepts délimitant la norme. Le contexte dans lequel se réalise l’« alchimie » de la qualification permet d’apercevoir un aspect très souvent occulté de la qualification : le fait qu’elle est au service d’une certaine politique législative. De surcroît, l’appartenance des ordres juridiques à des mondes fortement dissemblables confère à la qualification une vertu et une importance peu connues, celle de refléter les valeurs du for. Ainsi, les préoccupations d’ordre matériel ne sont pas totalement exclues de l’opération de qualification.
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Fauzi, Muhammad Ihsan. "Penanganan Perkara Permohonan Itsbat Nikah Poligami Secara Siri Berdasarkan Surat Edaran Mahkamah Agung Nomor 3 Tahun 2018." Mutawasith: Jurnal Hukum Islam 4, no. 2 (December 27, 2021): 75–88. http://dx.doi.org/10.47971/mjhi.v4i2.339.

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Анотація:
The purpose of this study is to analyze the handling of polygamous marriage application cases in a series based on Sema Number 3 of 2018. Theoretically, this research is expected to produce or provide benefits as a contribution of thought to the world of law, especially in the field of Religious Justice while in the field of religious justice while in accounting, it can be considered to be applied in the world of justice as a solution to the same problem. L’étude utilise une approche juridique normative et descriptive analytique et interroge les juges en tant qu’exécuteurs testamentaires des fonctions judiciaires. Les résultats de cette étude montrent que la SEMA est domiciliée en vertu de la loi, pas équivalente ou supérieure à la loi. Par conséquent, le juge peut renoncer à la SEMA. Si l’AM veut faire des règlements dont le matériel est sous la forme d’un droit de l’événement judiciaire devrait former des règlements de produits légaux, au moins sous la forme de PERMA
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Clair, Muriel. "Entre vision et audition." Anthropologie et Sociétés 30, no. 3 (April 17, 2007): 71–92. http://dx.doi.org/10.7202/014926ar.

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Résumé Ce texte se propose de livrer une enquête historique sur les cultures sensorielles dans les missions iroquoises du 17e siècle afin d’évaluer le rôle que la lumière, comme matière et comme symbole, a joué dans la rencontre des mondes iroquois et jésuite. L’analyse respective des relations entre la vue et l’audition dans ces cultures permet de mieux comprendre la promotion des matériaux brillants en contexte missionnaire. Alors que les jésuites opposent le langage aux images, l’audible au visible, les Iroquois posent la vue comme l’équivalent de la voix. Cette équivalence se matérialise par l’utilisation de matériaux brillants comme, par exemple, l’emploi des colliers de coquillage (wampum) dans la transmission de discours importants. La lumière à la surface des choses subsume les différences entre vision et audition. Il se pourrait que cela soit la raison pour laquelle les missionnaires privilégient les scénographies lumineuses dans leur apostolat auprès des Iroquois. En créant des décors composés de luminaires, de wampums ou de textiles, les jésuites tentent de « convertir » les Amérindiens à leur conception d’un au-delà incommensurablement plus lumineux et vivant que des éclats lumineux à la surface des choses. Il reste que, pour les Iroquois, ces reflets intermittents sont précieux pour eux-mêmes : ils vitalisent le tissu social, revigorent les forces, distribuent à l’ensemble de la communauté un bien inestimable.
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Ljubimova, Nina. "L’interférence des systèmes sonores et sa manifestation en situation de communication verbale." Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 43 (November 5, 2015): 111–20. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2015.591.

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Dans le processus d’acquisition d’une langue nouvelle, étrangère, l’individu met en forme sonore et perçoit la parole produite dans cette langue selon les «règles» d’un système individuel intermédiaire ou, autrement dit, transitoire. Il construit sa parole dans cette langue seconde en utilisant dans une plus ou moins grande mesure le «matériel» du système de langue première (S1) et les habitudes auditives-articulatoires formées sur cette base. Mais pas seulement. La recherche des équivalents physiques des unités fonctionnelles de la langue seconde, qui ne trouvent pas de correspondances dans le système premier, conduit à ce que dans la parole d’allophones surviennent des réalisations inconnues tant du système premier que du système second (S2). Par ailleurs, le degré de prévalence et la fréquence des réalisations correspondant au système et à la norme de la langue donnée varient et sont déterminées par le niveau de maîtrise de celle-ci. En résultat, le système phonétique de l’individu possède un caractère hybride, ce qui se manifeste aussi bien dans la composition des unités que dans leurs relations paradigmatiques et syntagmatiques.
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FALIPOU, E., C. BOUTIN, C. FAVRE, and R. LACASSE. "Analyse comparée de trois dispositifs d’assainissement à base de fragments de coco." 5, no. 5 (May 21, 2021): 63–101. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202105063.

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Cet article est centré sur l’analyse de filtres garnis de fragments de coco utilisés en France en assainissement non collectif. La qualité des rejets des trois dispositifs développés (V0, V1 et V2) mesurée en conditions de plateforme d’essais et in situ est comparée. Des études précédentes utilisant une méthodologie d’analyse similaire ont qualifié d’« acceptable » la qualité des rejets in situ de V0 et V2 mais pas celle de V1. L’objectif est d’évaluer l’impact des évolutions techniques (matériau filtrant, surface réduite et distribution) sur les différences observées et de déterminer comment les performances sur plateforme peuvent prédire ces résultats de terrain. Tant pour les résultats recueillis sur plateforme qu’ in situ, les outils statistiques déployés concluent que les meilleures qualités de rejet sont obtenues avec le dispositif V0 et les moins bonnes avec le dispositif V1, le dispositif V2 étant intermédiaire. La comparaison entre la qualité des eaux usées brutes utilisées sur plateforme et celle observée in situ montre des différences de concentrations, mais des charges organiques appliquées plutôt homogènes. Ainsi, il est possible de déterminer les rendements requis sur plateforme, assurant l’atteinte des exigences de rejets in situ. L’article fournit des valeurs de rendement applicables aux dispositifs de configuration équivalente. La distribution améliorée à l’aide de l’auget bidirectionnel explique en partie les meilleures performances de V0 et V2 comparativement à V1. Les diminutions des surfaces de filtration n’ont pas d’impact sur les abattements de composés carbonés. Enfin, bien que sur plateforme les charges surfaciques journalières en azote Kjeldahl (NK) soient plus grandes qu’en conditions in situ, ce type d’essais ne permet pas d’apprécier le vieillissement des dispositifs par l’analyse des différentes concentrations azotées du rejet. La poursuite du suivi in situ apparaît donc pertinente.
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Occhietti, Serge, Michel ChartierH, Claude Hillaire-Marcel, Mario Cournoyer, Stephen L. Cumbaa, and Richard Harington. "Paléoenvironnements de la mer de Champlain dans la région de Québec, entre 11 300 et 9750 bp : le site de Saint-Nicolas." Géographie physique et Quaternaire 55, no. 1 (October 2, 2002): 23–46. http://dx.doi.org/10.7202/005660ar.

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Résumé À Saint-Nicolas, dans le détroit de Québec, des sables de courants de marée de la transition Pléistocène-Holocène contiennent une faune marine fossile exceptionnelle : 34 types d'invertébrés en plus des microfossiles, 3 de mammifères, 3 d'oiseaux et 5 de poissons, d'âge au 14 C compris entre 10 060 et 9810 BP (δ 13 C = 0 ‰). Ils sont recouverts par des tidalites qui marquent la phase ultime de la Mer de Champlain, jusque vers 9750 BP. L'ensemble des données lithologiques, géochimiques et paléontologiques évoque une sédimentation dans un archipel situé à l'entrée de la Mer de Champlain, soumis à des marées de l'ordre de 5 à 10 m d'amplitude. Les forts courants de marée montante ont favorisé le maintien tardif d'apports d'eaux salées. L'archipel a protégé les unités de l'érosion pendant le reflux des marées ainsi que de l'érosion fluviatile ultérieure liée au relèvement glacio-isostatique. La diversité faunique est associée à une forte productivité marine, liée au mélange des eaux douces et salées. La chaîne alimentaire allait de mollusques abondants à marée basse à des poissons, au morse, à des phoques et à des oiseaux qui nidifiaient sur les îlots rocheux. Le maintien de ce système sédimentaire et écologique implique une stabilisation du niveau marin relatif attribuée à la remontée eustatique du début de l'Holocène. La comparaison des âges au 14 C de coquilles marines et de bois permet d'évaluer l'effet du carbone inorganique dissous dans la Mer de Champlain. Les âges des coquilles marines (δ 13 C = 0 ‰) sont vieillis d'au moins 350 ans par rapport aux âges de matériel terrestre (δ 13 C=-25 ‰) en position stratigraphique équivalente.
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Demailly, Lise, and Nadia Garnoussi. "Les rencontres entre médiateurs de santé pairs et usagers de la psychiatrie en France : caractéristiques générales et effets du dispositif sur les représentations des usagers. Partie 1." Santé mentale au Québec 40, no. 1 (July 22, 2015): 171–87. http://dx.doi.org/10.7202/1032389ar.

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Objectif : Cet article traite des rencontres entre des usagers de la psychiatrie et de nouveaux professionnels, les médiateurs de santé pairs (MSP), formés dans le cadre d’un programme expérimental français dirigé par le CCOMS (Centre collaborateur de l’OMS). Les données empiriques que nous présentons ici sont issues d’une enquête sociologique qualitative qui a participé à l’évaluation de ce programme, menée entre 2012 et 2014. Le programme MSP consiste à embaucher dans des services de psychiatrie publique, au terme d’une formation de huit semaines équivalant à un diplôme universitaire et d’une année de stage, d’(ex-)usagers de la psychiatrie, des personnes « ayant eu ou ayant encore des troubles psychiques, rétablis ou en voie de rétablissement ». Au-delà de la création d’une nouvelle profession dans le champ de la santé mentale, le programme s’est donné pour objectif la transformation des pratiques et des représentations des équipes de psychiatrie publique. Méthode : Soutenu par trois Agences Régionales de Santé (ARS), il a débuté avec 29 candidats à des postes de MSP et visait après la phase expérimentale à être étendu à d’autres régions, voire généralisé. À l’heure actuelle, 15 MSP sont en activité, sur contrat à durée déterminée renouvelable de la catégorie C de la fonction publique. Nous nous intéressons plus spécifiquement ici, dans une démarche ethnographique, aux rencontres entre patients et MSP : à leur contenu, leur forme, leur style, aux caractéristiques de ces interactions ainsi qu’à certains de leurs effets. Le matériel d’enquête exploité est composé de 74 entretiens semi-directifs avec les usagers et d’observations conduites dans les services, ayant permis d’analyser des échanges à la fois formels et informels. Résultats : Nous avons organisé l’analyse autour de quatre grands thèmes. Les deux premiers, qui font l’objet d’un premier article, concernent les caractéristiques générales de la rencontre et les effets du dispositif sur les représentations des usagers quant à la maladie et au système de soins. Les déterminants communs des rencontres que nous avons pu dégager sont les suivants : leur caractère volontaire ; une normativité moindre sur les comportements ; une offre de temps et de disponibilité ; un rapport distant à la médicamentation ; un déclivage vie privée/vie professionnelle ; une gestion spécifique de la distance et de la familiarité. Concernant les représentations de la maladie et du soin, nous montrons que les MSP contribuent à diffuser activement une idéologie du rétablissement fondée sur une conception positiviste de la personnalité. Ils s’autorisent également une certaine critique des autres professionnels et du système de soins et cherchent à s’en distinguer en privilégiant une philosophie de la patience et du « petit pas ».
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Zullini, Aldo, and Pieter A. A. Loof. "Freeliving nematodes from nature reserves in Costa Rica. 1. Dorylaimina." Nematology 2, no. 6 (2000): 605–33. http://dx.doi.org/10.1163/156854100509493.

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AbstractThis article gives the first results of a study of dorylaims found in nature reserves in Costa Rica. The material examined shows the great interest of the nematofauna of these reserves. Two species were found for which new generic names had to be erected: Parapalus n.gen. for a species resembling Paraxonchium but with a long symmetrical odontostyle as in Gopalus; the single species P.arboricola n.sp. lives in epiphytic mosses. Inbionema n.gen. is conspicuous for the very widely separate lips and the long (but not needle-shaped) odontostyle; the single species I. biforme n.sp. (named because there are two classes of odontostyle length, under 44 and over 59 μ m) lives in the same habitat as the previous species. Other new species found are: Pachydorylaimus schizodontus n.sp. (furcate part ca 33% of odontostyle length), Sicorinema esquiveli n.sp. (cuticular annules 0.5 μ m wide, body length over 1 mm); Brasilaimus bidentatus n.sp. (24-26 longitudinal ridges, each onchium with an additional denticle), B. vinciguerrae n.sp. (32 ridges, odontostyle slender), Xiphinemella monohystera n.sp. (female monodelphic, tail conoid in both sexes) and Tyleptus bongersi n.sp. (liplets amalgamated into disc-like structure, distance vulva-cardia very short). The female of Idiodorylaimus annulatus (von Daday, 1905) is reported for the first time. The following nominal species were found and redescribed: Practinocephalus secundus Andrássy, 1986, Axonchium labiatum Thorne, 1939, Metaxonchium micans (Thorne, 1939), Oxydirus tropicus Thorne, 1964, O. tenuicaudatus Thorne, 1964, Funaria acuta (Zullini, 1973), Caveonchus saccatus (Goseco et al., 1981) and Sclerostylus xiphinemoides (Monteiro, 1970). A key to the species of Pachydorylaimus is given. The subfamily Paraxonchiinae and the position of the genus Gopalus are discussed. Nématodes libres des réserves naturelles du Costa Rica. 1. Dorylaimina - Cet article donne les premiers résultats d'une étude sur les Dorylaimides récoltés dans les réserves naturelles du Costa Rica. Le matériel examiné montre le grand intérêt de la nématofaune de ces réserves. Il a été trouvé deux espèces pour chacune desquelles un nouveau genre a dß être créé: Parapalus n.gen. pour une espèce ressemblant à Paraxonchium mais possédant un odontostyle long et symétrique comme chez Gopalus; l'espèce unique P. arboricola n.sp. vit dans les mousses épiphytes. Inbionema n.gen. se distingue par ses lèvres largement séparées et un odontostyle long mais non aciculaire; l'espèce unique I. biforme n.sp. - ainsi nommé à cause des deux classes de longueur de son odontostyle, moins de 44 et plus de 59 μ m - occupe le même habitat que la précédente espèce. Les autres nouvelles espèces rencontrées sont: Pachydorylaimus schizodontus n.sp. (partie fourchue de l'odontostyle équivalent à 33% de sa longueur totale), Brasilaimus bidentatus n.sp. (24-26 crêtes longitudinales; chaque onchium pourvu d'une denticule additionnelle), B. vinciguerrae n.sp. (32 crêtes longitudinales; odontostyle mince), Sicorinema esquiveli n.sp. (longueur du corps de plus d'1 mm; largeur des anneaux cuticulaires 0.5 μ m), Xiphinemella monohystera n.sp. (femelle monoprodelphe; queue conoïde chez les deux sexes) et Tyleptus bongersi n.sp. (petites lèvres amalgamées en une structure discoïde; distance cardia - vulve très courte). La femelle d'Idiodorylaimus annulatus est signalée pour la première fois. Les espèces nominales suivantes ont été récoltées et sont redécrites: Practinocephalus secundus Andrássy, 1986, Axonchium labiatum Thorne, 1939, Metaxonchium micans (Thorne, 1939), Oxydirus tropicus Thorne, 1964, O. tenuicaudatus Thorne, 1964, Funaria acuta (Zullini, 1973), Caveonchus saccatus (Goseco et al. , 1981) and Sclerostylus xiphinemoides (Monteiro, 1970). Une clé des espèces du genre Pachydorylaimus est proposée. La sous-famille des Paraxonchiinae et la position du genre Gopalus sont discutées.
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GÉRARD, Jean, Marie-France THÉVENON, Emmanuel GROUTEL, and Kévin CANDELIER. "Les bois tropicaux dans les ouvrages hydrauliques et les constructions marines." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 360 (June 1, 2024): 3–5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2024.360.a37570.

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Les structures en bois utilisées pour des applications en milieux marins sont exposées à des environnements difficiles dans les zones littorales (Tsinker, 1995). Ces bois sont souvent exposés à de sévères conditions de dégradation causées par d’importantes charges mécaniques (poids, vagues, chocs de débris, etc.), par l’abrasion, mais surtout par de nombreux agents biologiques de dégradation du bois (Treu et al., 2019). Que ce soit en contact avec l’eau salée, saumâtre (estuaires, lagunes) ou douce, et en fonction de leur niveau d’immersion, les bois sont soumis à de nombreuses attaques d’agents pathogènes tels que les bactéries, les champignons, les insectes et les térébrants marins (Oevering et al., 2001 ; Cragg et al., 2007 ; Can et Sivrikaya, 2020). Dans les eaux salées ou saumâtres, les mollusques et les crustacés térébrants sont les principaux agents de dégradation des bois utilisés pour les ouvrages immergés (Fouquet, 2009). Malgré sa biodégradabilité, le bois est un matériau d’intérêts pour la construction marine, notamment en raison de son caractère renouvelable, de sa résilience, de son rapport résistance/poids favorable, de sa capacité à absorber les chocs, mais aussi de sa flexibilité en matière de fabrication, de conception et de réparation (Williams et al., 2005). En ce sens, l’utilisation du bois en milieu marin concurrence d’autres matériaux tels que l’acier ou le béton. Par le passé, des traitements chimiques étaient appliqués au bois afin d’obtenir un produit utilisable en classe d’emploi 5 (EN 335, 2013 ; EN 350, 2016), pour le protéger vis-à-vis des attaques biotiques et ainsi prolonger sa durée de vie en environnement marin (photo 1). Cependant, l’impact négatif de ces types de traitements biocides à base de créosote ou de CCA sur la santé humaine et l’environnement, en raison des risques de lixiviation des produits actifs (Mercer et Frostick, 2012, Martin et al., 2021), a conduit à leur interdiction en Europe et leur forte restriction aux États-Unis d’Amérique depuis 2003[1], [2]. Dès lors, de nombreux travaux de recherche se sont portés sur des solutions de traitements alternatives à base de cuivre alcalin quartenaire (ACQ-based preservative) (Hellkamp, 2012 ; Humar et al., 2013), de 1,3-diméthylol 4,5- dihydroxy éthylène urée (DMDHEU), de résine de mélamine méthylée (MMF), d’anhydride acétique, de résine phénolique à base de formaldéhyde (PF) ou encore d’alcool furfurylique (Klüppel et al., 2014; Westin et al., 2016, Galore et al., 2023). Cependant, les technologies de modification du bois actuellement disponibles concernent essentiellement des produits de niche qui ont un coût important, ce qui limite leur utilisation à des produits de plus grande valeur ajoutée (Treu et al., 2019). À l’heure actuelle, aucun produit de préservation du bois n'est approuvé en Europe pour les applications marines. Les nouvelles méthodes de protection du bois doivent répondre à la fois aux exigences d'efficacité contre les organismes de dégradation du bois, mais aussi à l’absence d'effets secondaires nocifs pour les organismes non ciblés. Certaines essences tropicales sont traditionnellement utilisées dans les travaux portuaires en régions tropicales et/ou tempérées, car considérées comme résistantes aux térébrants marins, couvrant naturellement la classe d’emploi 5 (bois immergés dans l'eau salée, eau de mer ou eau saumâtre, de manière régulière ou permanente) : angelim vermelho, azobé, greenheart, okan, wallaba[3]… Cependant, les marchés de certaines de ces essences les plus couramment utilisées (azobé, okan, greenheart) apparaissent de plus en plus en tension avec une irrégularité des approvisionnements qui incitent les entreprises spécialisées dans les travaux portuaires à se tourner vers de nouvelles essences (photo 2) avec des propriétés au moins équivalentes. Les essences de bois tropicales moins connues sont difficiles à commercialiser en raison du manque de données issues d'essais fiables sur leurs performances, en particulier sur leur durabilité naturelle. Pour ces nouvelles essences, la résistance aux térébrants marins doit être aujourd’hui validée en laboratoire ou par des expérimentations en conditions réelles d’utilisation, dans le but de contribuer positivement à l'utilisation des bois tropicaux dans les structures marines (photo 3). Par ailleurs, on observe une évolution des attaques des térébrants marins sur les bois, celles-ci « migrant » vers le nord en relation avec une tendance au réchauffement des eaux marines et un élargissement de l’aire naturelle de répartition de ces térébrants (lien supposé avec le réchauffement climatique, Zarzyczny et al., 2023) (figure 1). Cette évolution impacte le comportement des bois classiquement utilisés en milieu marin, certaines essences réputées très durables s’avérant moins résistantes que d’autres jusqu’à présent délaissées pour ce type d’usage (Palanti et al., 2015 ; Williams et al., 2018). Les connaissances actuelles sur la résistance des bois aux attaques des agents biologiques de détérioration en milieu marin sont donc partiellement remises en question. Cette résistance naturelle est supposée être liée aux caractéristiques suivantes (Gérard et Groutel, 2020) : (1) grain fin à très fin couplé à une densité élevée ; (2) taux de silice élevé ; (3) présence dans le bois de composés chimiques répulsifs (= métabolites secondaires). En effet, les bois utilisables pour des ouvrages hydrauliques en milieu marin présentent pour la plupart une densité moyenne supérieure à 0,75, cette densité moyenne étant le plus souvent supérieure à 0,85 (figure 2). Il est encore aujourd’hui nécessaire, (i) de mieux comprendre comment et pourquoi les xylophages marins attaquent le bois, et (ii) de se concentrer davantage sur les différentes espèces d'organismes xylophages et sur leur mode d'action en fonction de la nature des différents bois testés. La mise en place de sites d'essais, permanents et temporaires, permettrait de surveiller l'abondance et la répartition des espèces et l'évolution des risques liés pour les matériaux bois. Photo 1. Ponton abrité, réalisé avec des poteaux en pin radiata (Pinus insignis) traités au CCA (Chromated Copper Arsenate), à Nouméa, Nouvelle Calédonie. Photo K. Candelier. Photo 2. Bois tropicaux testés en milieu marin, depuis 1999 et conformément à la norme EN 275 (1992), sur le site de la station de recherche marine de Kristineberg en Suède (Westin et Brelid, 2022). Photo M. Westin et P. L. Brelid. Photo 3. Utilisation de bois tropicaux en ouvrage hydraulique : pose d’une porte d’écluse en Azobé. Photo Entreprise Wijma (Deventer, Pays-Bas), extrait Gérard et Groutel (2020). Figure 1. Zones géographiques où la « tropicalisation » a été identifiée. La flèche rouge vers le haut indique une augmentation des espèces marines tropicales et la flèche bleue vers le bas une réduction des espèces tempérées (Zarzyczny et al., 2023). Figure 2. Répartition des densités des principaux bois commerciaux couvrant naturellement la classe d’emploi 5 (bois immergés dans l’eau salée de manière régulière ou permanente), source : Tropix (Gérard et Groutel, 2020). [1] Journal officiel de l'Union européenne, Directive 2003/2/EC du 6 janvier 2003, Clause (3). [2] Agence américaine pour la protection de l'environnement, https://www.epa.gov/ingredients-used-pesticide-products/chromated-arsenicals-cca, consulté le 2 octobre 2024. [3] Respectivement Dinizia excelsa, Lophira alata, Chlorocardium rodiei, Cylicodiscus gabunensis, Eperua spp.
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Payment, P., and P. Hartemann. "Les contaminants de l'eau et leurs effets sur la santé." Revue des sciences de l'eau 11 (April 12, 2005): 199–210. http://dx.doi.org/10.7202/705338ar.

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La transmission des maladies par la voie hydrique est sous contrôle dans la majorité des pays industrialisés. Malgré tout des maladies épidémiques ou endémiques sont encore observées. Plusieurs microorganismes sont en émergence, et Cryptosporidium a été impliqué dans des épidémies importantes dans plusieurs pays. Le conrôle de ces maladies transmissibles par la voie hydrique requiert des autorités des nouvelles approches qui allient le contrôle des risques de cancer dûs aux sous-produits de la désinfection au contrôle des micro-organismes les plus résistants . Aux Etats-Unis, l'objectif proposé est l'absence de microorganismes dans l'eau potable. Cet objectif ne peut être contrôlé par les indicateurs usuels et l'on recommande donc un niveau de traitement équivalent. Le traitement est alors contrôlé en temps réel par des moyens physico-chimiques tels la turbidité ou la mesure des particules, et un contrôle a posteriori par de nouveaux indicateurs telles les spores des bactéries sporulantes aérobies. Le vieillissement des installations, des populations immunocompromises et une urbanisation grandissante sont autant de causes de l'émergence de nouvelles maladies infectieuses dont certaines transmissibles par la voie hydrique. La proportion des maladies gastro-intestinales qui est attribuable à l'eau de consommation est encore très grande et elle contribue à maintenir ces infections en circulation dans la population. Le dilemme du contrôle des risques de cancer dus aux sous-produits de la désinfection ne doit pas conduire à une réduction de l'efficacité des traitements, car le niveau de risque à partir duquel ont été fixées les concentrations maximales admissibles de ces sous-produits dans l'eau (10-6 cas de cancer par vie entière d'exposition) est bien plus faible que celui de contracter une maladie infectieuse d'origine hydrique en absence de traitement adéquat. La situation en matière de pathologies induites par la consommation d'eau est extrêmement contrastée selon les pays. En effet la transmission de maladies infectieuses par la voie hydrique a été maîtrisée dans la plupart des pays industrialisés par la mise en place d'installations de traitement et d'un contrôle sanitaire s'appuyant sur une réglementation abondante. A l'opposé la situation des pays en voie de développement reste souvent très mauvaise dans ce domaine et l'Organisation Mondiale de Santé estime que 1,5 milliards d'habitants ne disposent pas encore d'eau potable dont cent millions en Europe et que 30 000 morts journalières sont dues à l'absence d'une eau en quantité et qualité satisfaisantes (Ford et Colwell 1996). En revanche les pays développés voient la qualité chimique des eaux distribuées de plus en plus souvent mise en cause par les associations de consommateurs. Outre le progrès très rapide des techniques analytiques qui permet de découvrir la présence de traces dont on ne soupçonnait guère la présence dans l'eau du robinet, la pollution croissante de la ressource, les traitements de désinfection et le contact avec les matériaux des réseaux de distribution apportent des molécules dont la toxicité à moyen et long terme mérite d'être évaluée. La mise en oeuvre de traitements de désinfection dont l'utilité est indiscutable et l'effet sur la morbidité et la mortalité par pathologie infectieuse chez des populations desservies parfaitement significatif, s'accompagne de la formation de sous-produits. Certains de ceux-ci étant cancérigènes et/ou mutagènes en expérimentation de laboratoire et des études épidémiologiques ayant pu montrer une légère augmentation du risque de cancer dans la population, l'impact médiatique de cette information peut conduire à une mauvaise appréciation dans la gestion des risques pour la santé. Ainsi l'arrêt de la chloration pour éviter la formation de sous produits et quelques cas de cancers aurait conduit un pays d'Amérique du Sud a enregistrer une importante épidémie de choléra et des centaines de décès. Il n'est pas facile de gérer ce paradoxe entre sophistication du traitement lié à la pollution de la ressource entraînant la présence de sous produits de désinfection et la persistance d'éléments traces et de divers microorganismes dans une eau de qualité conforme aux critères de potabilité mais que le consommateur ne veut plus consommer. Dans cet article nous tenterons de faire le point sur le risque hydrique pour la santé lié d'une part aux contaminants biologiques et d'autre part aux contaminants chimiques. Sa meilleure connaissance est la clef d'une stratégie de gestion efficace et d'une reconquête du consommateur que la publicité a trop tendance à orienter vers les eaux embouteillées.
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Ould Brahim, Mohamed Sidya, Seni Tamba, Mhedhbi Sarr, Alassane Diène, Issa Diagne, Fadel Niang, and Grégoire Sissoko. "Evolution des coefficients globaux d’échange Thermique des matériaux kapok-plâtre et filasse-plâtre en régime dynamique fréquentiel." Journal of Renewable Energies 14, no. 2 (October 24, 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v14i2.252.

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Les isolants thermiques filasse-plâtre (la filasse est constituée de fibres végétales) et kapok-plâtre (le kapok est le fruit d’un arbre) sont caractérisés en régime dynamique fréquentiel à partir du coefficient global d’échange thermique. Les valeurs limites du coefficient global d’échange thermique sont obtenues à partir des diagrammes Bode. Les représentations de Nyquist ont permis de déterminer les résistances série et shunt du système matériau soumis aux sollicitations climatiques extérieures. Le modèle électrique équivalent proposé traduit le comportement du système thermique d’un point de vue électrique.
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Gaudin, Antoine. "Du rythme visuel au « rythme spatial du visible » : pour une musicalité spécifique au cinéma." Itinéraires, 2024. http://dx.doi.org/10.4000/121sh.

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Cet article commence par préciser la portée sémantique de la notion de rythme, et par dresser un bref panorama de ses occurrences dans les discours esthétiques sur le cinéma – que ces derniers émanent de réalisateurs ou de critiques/théoriciens. Cela permet de souligner la grande diversité des acceptions qu’a prise cette notion, en lien avec les contextes historico-culturels qui encadraient ses formulations respectives.Une attention particulière est portée à la contribution décisive que livre Jean Mitry, dans son ouvrage Esthétique et psychologique du cinéma (1965). Anticipant le mouvement de redécouverte du rhuthmos héraclitéen, Mitry tente de dégager le « rythme visuel » de ses analogies métriques « platoniciennes » (comme production d’équivalents visuels aux rythmes-cadences de la musique, conception particulièrement en vogue dans les années 1920, dont il souligne l’incohérence en termes ontologiques et psycho-perceptifs) pour le penser comme l’organisation, par le montage, d’un flux inscrit dans le mouvement global du monde visible à l’écran. L’enjeu pour Mitry est en fait de réfléchir à une conception du rythme cinématographique qui en ferait un « pouvoir signifiant principal », le principe primordial de l’organisation de la « vie des formes » cinématographiques.Cette conception dynamique et cosmogonique du rythme sous-tend notre approche de l’espace cinématographique, non comme un cadre stable et figé, mais comme une substance en évolution perpétuelle, un matériau intrinsèquement mobile de la composition, engageant le corps spectatoriel dans une épreuve essentielle du mouvant. Ce que nous appelons « rythme spatial du visible » n’est donc pas un équivalent pour la vue du rythme-cadence de la musique, mais un ressenti du mouvement dans la forme : un flux de contractions et de dilatations affectant les volumes de plein et de vide au sein du défilement continu des images.Ce lien intrinsèque entre le rythme et l’espace nous conduit à retrouver la « musicalité », non comme transposition pour l’œil des principes de composition musicale, mais comme puissance d’abstraction nichée au principe même du cinéma (et compatible avec la nature narrative et figurative de ses images) : une musicalité spécifique au cinéma, en somme, plutôt qu’un simple jeu de correspondances ou qu’une importation des procédés de composition de la musique au sein de ce dernier ; une musicalité qui, à rebours de toute référence picturale statique, nous invite à retourner à la source rythmique de notre expérience spatiale du monde courant.
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DOURMAD, Jean-Yves, Thomas GUILBAUD, Muriel TICHIT †, and Thierry BONAUDO. "Les productions animales dans la bioéconomie." INRA Productions Animales, May 13, 2019, 205–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.2.2485.

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La bioéconomie se définit comme l’ensemble des activités liées à la production, l’utilisation et la transformation de bioressources pour répondre de façon durable aux besoins alimentaires et à une partie des besoins en énergie et en matériaux de la société, tout en préservant les ressources naturelles et en garantissant la production de services environnementaux. Dans cet article nous décrivons et quantifions les différents flux de bioressources associés aux activités d'élevage. À l'échelle nationale, les systèmes d'élevage sont les principaux utilisateurs de bioressources (113 Mt) et de surfaces agricoles (55 %), pour l'alimentation des animaux. Ils contribuent largement aux apports alimentaires de l'Homme, principalement en protéines (60 %), lipides (40 %), minéraux et vitamines. Par leur utilisation des surfaces agricoles et la production d'effluents organiques ils contribuent également à la fourniture de services écosystémiques, comme la biodiversité et la fertilité des sols. Les effluents d'élevages représentent environ 19,4 Mt de matière organique correspondant à un potentiel de production de méthane équivalent à 45 TWh d'énergie primaire, très peu valorisé pour le moment. De par son importance, l’élevage constitue donc un facteur majeur d’équilibre ou de perturbation des cycles biogéochimiques, des services écosystémiques et de la biodiversité. Il existe des marges importantes de progrès pour accroitre sa contribution à la couverture des besoins humains et mieux boucler les cycles de matières, en améliorant l’autonomie, en économisant des intrants et en diminuant les pertes vers l’environnement. Dans cette perspective, nous discutons les défis et les opportunités d'une meilleure intégration de l'élevage dans la bioéconomie circulaire.
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Capéau, Bart, Laurens Cherchye, Bram De Rock, Koen Decancq, André Decoster, François Maniquet, Annemie Nys, et al. "Numéro 144 - janvier 2019." Regards économiques, January 31, 2019. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2019.01.16.01.

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Comment se portent les Belges ? Qui sont les plus démunis dans notre société ? Pour répondre à ces questions à priori simples, il convient de s’accorder sur ce qu’est le bien-être. Pour la plupart des gens, la notion de bien-être ne se limite pas aux possessions matérielles et englobe d’autres aspects tels qu’une bonne santé, un emploi du temps judicieux et un environnement de vie agréable. Malgré tout, la pratique la plus courante consiste à utiliser les revenus comme indicateur du bien-être : selon le seuil de pauvreté officiel européen, une famille est considérée comme pauvre si son revenu est inférieur à 60 % du revenu médian dans la société. Il est toutefois de plus en plus reconnu que beaucoup de choses importantes dans la vie ne peuvent pas s’acheter. Ainsi, une quantité croissante de recherches empiriques cherche à mesurer à quel point les gens se sentent «heureux» ou «satisfaits de leurs vie». Il ressort de ces recherches que les sentiments de bonheur dépendent significativement de la situation objective des gens : les personnes ayant un revenu plus élevé, une meilleure santé ou un logement de meilleure qualité se déclarent en moyenne plus heureux. Cela fait-il du bonheur un indicateur «adéquat» du bien-être? Cet indicateur dépend aussi des aspirations, des attentes et des traits de personnalité des individus. Par conséquent, utiliser le bonheur comme unique indicateur du bien-être impliquerait de donner la priorité aux personnes qui se déclarent les plus insatisfaites, mais qui ne se trouvent pas nécessairement dans la situation objective la plus précaire. Un consortium de chercheurs de la KU Leuven, de l'Université d'Anvers, de l'Université Catholique de Louvain et de l'Université Libre de Bruxelles s’est penché sur ces questions et propose une nouvelle méthode, celle du revenu équivalent, pour mesurer le bien-être individuel. Cette méthode prend non seulement en compte la situation des personnes dans différents domaines de leur vie, mais également la façon dont ces personnes évaluent ce qui est important dans leur vie. Elle vise donc à atteindre un compromis entre les indicateurs purement objectifs et subjectifs du bien-être. Au moyen d’une vaste enquête menée dans toute la Belgique, ils étudient les divers aspects du bien-être individuel, examinent leur corrélation et comparent le revenu équivalent aux indicateurs standards de bien-être matériel et subjectif. Les données de cette enquête sont disponibles au niveau individuel. Cela permet d’aller plus loin que la pratique courante analysant les familles dans leur ensemble et d’observer les inégalités existant entre membres d’une même famille au niveau de la consommation et de l’emploi du temps, entre autres.
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Capéau, Bart, Laurens Cherchye, Bram De Rock, Koen Decancq, André Decoster, François Maniquet, Annemie Nys, et al. "Numéro 144 - janvier 2019." Regards économiques, January 31, 2019. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2019.01.16.01.

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Comment se portent les Belges ? Qui sont les plus démunis dans notre société ? Pour répondre à ces questions à priori simples, il convient de s’accorder sur ce qu’est le bien-être. Pour la plupart des gens, la notion de bien-être ne se limite pas aux possessions matérielles et englobe d’autres aspects tels qu’une bonne santé, un emploi du temps judicieux et un environnement de vie agréable. Malgré tout, la pratique la plus courante consiste à utiliser les revenus comme indicateur du bien-être : selon le seuil de pauvreté officiel européen, une famille est considérée comme pauvre si son revenu est inférieur à 60 % du revenu médian dans la société. Il est toutefois de plus en plus reconnu que beaucoup de choses importantes dans la vie ne peuvent pas s’acheter. Ainsi, une quantité croissante de recherches empiriques cherche à mesurer à quel point les gens se sentent «heureux» ou «satisfaits de leurs vie». Il ressort de ces recherches que les sentiments de bonheur dépendent significativement de la situation objective des gens : les personnes ayant un revenu plus élevé, une meilleure santé ou un logement de meilleure qualité se déclarent en moyenne plus heureux. Cela fait-il du bonheur un indicateur «adéquat» du bien-être? Cet indicateur dépend aussi des aspirations, des attentes et des traits de personnalité des individus. Par conséquent, utiliser le bonheur comme unique indicateur du bien-être impliquerait de donner la priorité aux personnes qui se déclarent les plus insatisfaites, mais qui ne se trouvent pas nécessairement dans la situation objective la plus précaire. Un consortium de chercheurs de la KU Leuven, de l'Université d'Anvers, de l'Université Catholique de Louvain et de l'Université Libre de Bruxelles s’est penché sur ces questions et propose une nouvelle méthode, celle du revenu équivalent, pour mesurer le bien-être individuel. Cette méthode prend non seulement en compte la situation des personnes dans différents domaines de leur vie, mais également la façon dont ces personnes évaluent ce qui est important dans leur vie. Elle vise donc à atteindre un compromis entre les indicateurs purement objectifs et subjectifs du bien-être. Au moyen d’une vaste enquête menée dans toute la Belgique, ils étudient les divers aspects du bien-être individuel, examinent leur corrélation et comparent le revenu équivalent aux indicateurs standards de bien-être matériel et subjectif. Les données de cette enquête sont disponibles au niveau individuel. Cela permet d’aller plus loin que la pratique courante analysant les familles dans leur ensemble et d’observer les inégalités existant entre membres d’une même famille au niveau de la consommation et de l’emploi du temps, entre autres.
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Vanessa, Soppo Lobe Charlotte, Moïse Henri Julien Nko’o, Foumane Maniepi Ngoupiho Jacqueline Saurelle, Benga Mekoulou Félicité, Ndongo Martin Nyangono, Minyem Ngombi Aude Perine, Emanda Ekoudi Martin, Toukam Michel, Nnanga Nga, and Ze Minkande Jacqueline. "Composition chimique et activité antimicrobienne sur des souches responsables d’infections cutanées de l’extrait méthanoïque d’écorces de Vernonia conferta (Asteraceae)." Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB) 2, no. 3 (December 20, 2023). http://dx.doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.111.

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Introduction : Vernonia conferta est une espèce utilisée par les populations camerounaises dans la prise en charge des plaies. L’objectif de ce travail était de déterminer la composition chimique et d’évaluer les propriétés antimicrobiennes de cette plante. Méthodologie : Nous avons mené une étude expérimentale. Le matériel végétal était constitué d’écorces de tronc de V. conferta récoltées dans la région du Centre, département de la Mefou et Afamba, localité de Nkolafamba, L’identification du spécimen a été effectuée à l’Herbier National du Cameroun sous le n° 10046. Le matériel a été nettoyé, séché durant 14 jours à l’abri du soleil, puis pulvérisé dans un broyeur mécanique. L’extraction a été faite par double macération de 72h dans 11 L de MeOH de la poudre d’écorces de V. conferta. Le mélange a été filtré sur du papier filtre Whatman N°3, le filtrat concentré à l’évaporateur rotatif Heidolph® (Hei-VAP ML/G3). L’extrait sec a été conservé à température ambiante à l’abri du soleil. Le criblage phytochimique qualitatif a été réalisé en utilisant les protocoles standards d’Harbonne de 1998. Pour l’isolement et la caractérisation des molécules, l’extrait brut a été dissout dans du MeOH et fixé sur une quantité équivalente de silice (de granulométrie 60 – 200μm / 60A) puis séché à température ambiante. Le mélange a été ensuite séparé sur une colonne chromatographique ouverte éluée au système de solvants n-hexane/AcOEt à des polarités croissantes. La composition qualitative des fractions recueillies a été déterminée à l’aide de la CCM. L’élucidation des structures des composés isolés a été faite grâce aux méthodes de RMN 1H et 13C. L’évaluation de l’activité antimicrobienne a été réalisée par la détermination des CMI et CMB. Pour les CMI, les tests ont été faits en triplicate dans les microplaques stériles de 96 puits. Cinq dilutions d’ordre 2 ont été réalisées (de 50 μg /mL à 1,56 μg/mL). L’incubation a été faite pendant 24 h à 37 °C (bactéries) et à 28 °C (fungi). La croissance des microorganismes a été observée grâce à un indicateur coloré l’iodonitrotétrazolium qui virait au rose en présence de bactéries viables. La CMI est la plus faible concentration à laquelle l’extrait a empêché la croissance visible des bactéries et fungi. L’activité de l’extrait a été classé en : i) très forte, CMI ≤ 5 μg/mL ; ii) forte, 5 μg/mL ≤ CMI ≤ 50 μg/mL ; iii) modérée, 50 μg/mL ≤ CMI ≤ 325 μg/mL et iv) faible, CMI> 325 μg/mL Concernant les CMB, L’ensemencement a été effectué à partir des puits de CMI, sur les géloses Muller Hinton e et Sabouraud et l’incubation s’est faite à 37 °C pendant 24 h (bactéries) et 28 °C (champignons). La CMB/CMF est la plus petite concentration à laquelle l’extrait a empêché la croissance visible des microorganisemes après repiquage. L’effet de l’extrait a été déterminé par le rapport CMB ou CMF/CMI : ˂ 1, «bactéricide/fongicide absolu», ≤ 4, «bactéricide/fongicide», > 4, «bactériostatique /fongistatique». Résultats : le rendement d’extraction a été de 2,66%, les composés phénoliques et terpénoïdes ont été révélés. Un mélange de β‐sitostérol et de stigmastérol, ainsi que l’acide bétulinique, ont été isolés. L’extrait méthanolique a montré une forte activité antibactérienne sur les souches de S. aureus et E. coli avec une CMI de 1.25 µg / ml et une très forte activité antifongique sur la souche de C. albicans avec une CMI de 0,78 µg / ml, de plus l’effet a été bactéricide et fongistatique. Conclusion : ces résultats démontrent que l’extrait méthanolique d’écorces de V. conferta présente des propriétés antimicrobiennes.
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Kerr, Andrew. "Classic Rock Tours 2. Exploring a Famous Ophiolite: A Guide to the Bay of Islands Igneous Complex in Gros Morne National Park, Western Newfoundland, Canada." Geoscience Canada, October 31, 2019, 101–36. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.149.

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Ophiolites are complex assemblages of ultramafic and mafic igneous rocks that are now widely considered to be pieces of ancient oceanic crust that were emplaced on to the continents courtesy of global plate tectonics. However, most examples were originally considered parts of enormous layered mafic intrusions and so were interpreted in that light. The new understanding of ophiolites in the late 1960s and early 1970s was a crucial part of the global Earth Science revolution, and they are now central to all plate tectonic models developed for ancient orogenic belts. Although their equivalence to oceanic crust is now well established, many ophiolites may not be ‘typical’ examples of such, and not all examples are identical. Most ophiolites likely formed in subduction-influenced environments rather than at mid-ocean ridges. Ophiolites remain important foci for research in the 21st century, and many questions remain about their environments of formation and especially their mechanisms of emplacement onto the continents. Although it was not the first to be seen as a relic of a vanished ocean, the Bay of Islands Igneous Complex in western Newfoundland is one of the best preserved and most easily accessible ophiolites in the world. In the late 20th century, research work in this area proved highly influential in understanding the oceanic crust, and in unravelling the diachronous events involved in the progressive destruction of an ancient stable continental margin as arcs and microcontinental blocks were accreted along it. Parts of the Tablelands Ophiolite lie within Gros Morne National Park, which is a UNESCO world heritage site because of its importance to our understanding of global tectonics. The wider region around the park also includes the Cabox Aspiring Geopark Project, now also in the process of seeking recognition through UNESCO. This article provides background information on ophiolites and the development of our ideas about them, and links this material to four self-guided field excursions that allow examination of many classic features. These excursions range from a collection of roadside outcrops, to some relatively easy hiking excursions on official National Park trails, and eventually to a more challenging off-trail hike that ascends to the summit plateau of the Tablelands to visit rare exposures of the Moho (the Mohorovičić Discontinuity, i.e. the lower boundary of the Earth’s crust) and the underlying upper mantle rocks. Collectively, the field stops should allow geologically-minded visitors to experience some amazing geology in a spectacular and sometimes surreal landscape. RÉSUMÉLes ophiolites sont des assemblages complexes de roches ignées ultramafiques et mafiques qui sont maintenant généralement considérées comme des fragments de croûte océanique ancienne qui ont été charriés sur les continents grâce à la tectoniqueglobale des plaques. Cependant, la plupart des exemples étaient à l'origine considérés comme faisant partie de vastes intrusions mafiques stratifiées et ont donc été interprétés dans ce contexte. La nouvelle compréhension des ophiolites à la fin des années 60 et au début des années 70 a été un élément crucial de la révolution des sciences de la Terre. Les ophiolites sont désormais au coeur de tous les modèles tectoniques des plaques développés pour les anciennes ceintures orogéniques. Bien que leur équivalence avec la croute océanique soit maintenant bien établie, de nombreuses ophiolites peuvent ne pas en être des exemples « typiques », et tous les exemples ne sont pas identiques. La plupart des ophiolites se sont probablement formées dans des environnements influences par la subduction plutôt qu’au niveau des dorsalis océaniques. Les ophiolites restent un thème de recherché important au XXIe siècle et de nombreuses questions subsistent quant à leurs environnements de formation et notamment à leurs mécanismes de mise en place sur les continents. Bien qu'il n’ait pas été le premier à être identifié comme un vestige d'un océan disparu, le complexe igné de la baie des Îles, dans l'ouest de Terre-Neuve, fait partie des ophiolites les mieux conservées et les plus facilement accessibles au monde. À la fin du XXe siècle, les travaux de recherche dans ce domaine ont joué un rôle déterminant dans la comprehension de la croûte océanique et dans la compréhension des événements diachrones impliqués dans la destruction progressive d'une ancienne marge continentale stable au fur et à mesure de l'accrétion d'arcs et de blocs microcontinentaux. Une partie des Tablelands Ophiolite se trouve dans le parc national du Gros-Morne, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en raison de son importance pour notre compréhension de la tectonique globale. La région plus large autour du parc comprend également le projet Cabox Aspiring Geopark, qui est également à la recherche d’une reconnaissance dans le cadre de l’UNESCO. Cet article fournit des informations de base sur les ophiolites et le développement de nos idées à leur sujet, et relie ce matériel à quatre excursions autoguidées qui permettent d'examiner de nombreuses caractéristiques classiques. Ces excursions vont d’une collection de visites d’affleurements au bord de la route, à des randonnées relativement faciles sur les sentiers officiels du parc national, et finalement à une randonnée plus difficile hors-piste menant au plateau sommital des Tablelands pour visiter de rares affleurement du Moho (la discontinuité de Mohorovičić, c’est-à-dire la limite inférieure de la croûte terrestre) et des roches du manteau supérieur sousjacentes. Collectivement, les visites sur le terrain devraient permettre aux visiteurs amateurs de géologie de faire l'expérience d'une géologie remarquable dans un paysage spectaculaire et parfois surréaliste.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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Singleton, Michael. "Culte des ancêtres." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.092.

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Les plus observateurs de la première génération de missionnaires, de militaires et de marchands européens à avoir sillonné l’Afrique des villages avaient souvent remarqué qu’à proximité de la maisonnée tôt le matin leur vénérable hôte versait dans un tesson de canari, parfois logé à l’intérieur d’un modeste édicule, un peu de bière ou y laissait un morceau de viande tout en s’adressant respectueusement à un interlocuteur invisible. La plupart de ces ethnographes amateurs de la première heure ont automatiquement conclu qu’il s’agissait d’un rite d’offrande sacrificielle accompli par un prêtre sur l’autel d’un petit temple où étaient localisés des esprits d’ancêtres (qu’on distinguait des purs esprits ancestraux). A leurs yeux judéo-chrétiens et gréco-latins, ce culte répondait à une religiosité primitive axée autour de la croyance dans la survie (immatérielle) des âmes (immortelles) qui, implorées en prière par les vivants, pouvaient, grâce à Dieu, venir en aide aux leurs. The medium is the message En inventoriant et analysant ainsi le phénomène en des termes sacrés on ne pouvait pas tomber plus mal ou loin d’une plaque phénoménologique qu’en l’absence in situ de la dichotomie occidentale entre le naturel et le surnaturel, on ne saurait même pas décrire comme « profane ». Emportés par des préjugés ethnocentriques peu problématisés, même des anthropologues occidentaux ou occidentalisés (mais y en a-t-il d’autres ?), ont désigné comme « le culte religieux des esprits ancestraux » une philosophie et pratique indigènes qui, au ras des pâquerettes phénoménologiques, ne représentaient que l’expression conceptuelle et cérémonielle des rapports intergénérationnels tels que vécus dans un certain mode historique de (re)production agricole. Préprogrammés par leur héritage chrétien, même s’ils n’y croyaient plus trop, les premiers observateurs occidentaux de la scène africaine se sont sentis obligés d’y localiser une sphère du sacré et du religieux bien distincte d’autres domaines clôturés par leur culture d’origine dont, entre autres, l’économique, le social ou le politique. Je parle des seuls Européens à l’affut savant et non sectaire des traits univoques d’une religiosité universelle qu’ils estimaient relever d’une nature religieuse censée être commune à tous les hommes. Car il faut passer sous le silence qu’ils méritent les Occidentaux qui, en laïques rabiques ou croyants fondamentalistes traitaient ce qu’ils voyaient de stupidités sauvages voire de superstitions sataniques. Néanmoins, faisons écho du meilleur des ethnographes ecclésiastiques qui ont cru bon de voir dans le phénomène des relents soit d’une Révélation Primitive (Uroffenbarung) soit des jalons vers la vraie Foi. Car en filigrane dans le mânisme (un terme savant renvoyant aux mânes des foyers romains) ils pensaient pouvoir lire la croyance en le monothéisme et en l’immortalité individuelle ainsi que le pendant de l’intercession médiatrice entre les Saints voire des Ames du Purgatoire et Dieu – autant de dogmes du XIXe siècle auxquels désormais peu de Chrétiens critiques souscrivent et qui, de toute évidence ethnographique n’avaient aucun équivalent indigène. L’anthropologie n’est rien si ce n’est une topologie : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, d’un point de vue topographique, le lieu du phénomène qui nous préoccupe n’est ni religieux ni théologique dans le sens occidental de ces termes, mais tout simplement et fondamentalement gérontologique (ce qui ne veut pas dire « gériatrique » !). En outre, son langage et sa logique relèvent foncièrement de facteurs chronologiques. A partir des années 1950, je me suis retrouvé en Afrique venant du premier Monde à subir les conséquences sociétales d’un renversement radical de vapeur chronologique. Depuis l’avènement de la Modernité occidentale les acquis d’un Passé censé absolument parfait avaient perdu leur portée paradigmatique pour être remplacés par l’espoir d’inédits à venir – porté par les résultats prometteurs d’une croissance exponentielle de la maitrise technoscientifique des choses. Au Nord les jeunes prenant toujours davantage de place et de pouvoir, les vieillissants deviennent vite redondants et les vieux non seulement subissent une crise d’identité mais font problème sociétal. C’est dire que dans le premier village africain où en 1969 je me suis trouvé en « prêtre paysan » chez les WaKonongo de la Tanzanie profonde j’avais d’abord eu mal à encaisser la déférence obséquieuse des jeunes et des femmes à l’égard de ce qui me paraissait la prépotence prétentieuse des vieux. Les aînés non seulement occupaient le devant de la scène mais se mettaient en avant. Toujours écoutés avec respect et jamais ouvertement contredits lors des palabres villageois, ils étaient aussi les premiers et les mieux servis lors des repas et des beuveries. Un exemple parmi mille : en haranguant les jeunes mariés lors de leurs noces il n’était jamais question de leur bonheur mais de leurs devoirs à l’égard de leurs vieux parents. Mais j’allais vite me rendre compte que sans le savoir-faire matériel, le bon sens moral et la sagesse « métaphysique » des aînés, nous les jeunes et les femmes de notre village vaguement socialiste (ujamaa) nous ne serions pas en sortis vivants. Les vieux savaient où se trouvaient les bonnes terres et où se terrait le gibier ; ils avaient vécu les joies et les peines de la vie lignagère (des naissances et des funérailles, des bonnes et des mauvaises récoltes, des périodes paisibles mais aussi des événements stressants) et, sur le point de (re)partir au village ancestral tout proche (de rejoindre le Ciel pour y contempler Dieu pour l’Eternité il n’avait jamais été question !) ils étaient bien placés pour négocier un bon prix pour l’usufruit des ressources vitales (la pluie et le gibier, la fertilité des champs et la fécondité des femmes) avec leurs nus propriétaires ancestraux. En un mot : plus on vieillit dans ce genre de lieu villageois, plus grandit son utilité publique. Si de gérontocratie il s’agit c’est à base d’un rapport d’autorité reconnu volontiers comme réciproquement rentable puisque dans l’intérêt darwinien de la survie collective et aucunement pour euphémiser une relation de pouvoir injustement aliénant. La dichotomie entre dominant et dominé(e) est l’exception à la règle d’une vie humaine normalement faite d’asymétries non seulement acceptées mais acceptables aux intéressé(e)s. Les WaKonongo ne rendaient pas un culte à leurs ancêtres, ils survivaient en fonction d’un Passé (personnifié ou « fait personne » dans les ainés et les aïeux) qui avait fait ses preuves. Pour être on ne saurait plus clair : entre offrir respectueusement les premières calebasses de bière aux seniors présents à une fête pour qu’ils ne rouspètent pas et verser quelques gouttes du même breuvage dans un tesson pour amadouer un ancêtre mal luné et fauteur de troubles et qu’on a fait revenir du village ancestral pour l’avoir à portée de main, n’existe qu’une différence de degré formel et aucunement de nature fondamentale. Dans les deux cas il s’agit d’un seul et même rapport intergénérationnel s’exprimant de manière quelque peu cérémonieuse par des gestes de simple politesse conventionnelle et aucunement d’une relation qui de purement profane se transformerait en un rite religieux et profondément sacré. Pour un topologue, le non-lieu est tout aussi éloquent que le lieu. Dans leurs modestes bandes, les Pygmées vivent entièrement dans le présent et dans l’intergénérationnel acceptent tout au plus de profiter des compétences effectives d’un des leurs. Il ne faut pas s’étonner qu’on n’ait trouvé chez eux la moindre trace d’un quelconque « culte des ancêtres ». Cultivant sur brûlis, allant toujours de l’avant de clairière abandonnée en clairière défrichée les WaKonongo, voyageant légers en d’authentiques nomades « oubliaient » leurs morts derrière eux là où des villageois sédentaires (à commencer par les premiers de l’Anatolie) les avaient toujours lourdement à demeure (ensevelis parfois dans le sous-sol des maisons). Le passage d’un lieu à un lieu tout autre parle aussi. Quand le savoir commence à passer sérieusement à la génération montante celle-ci revendique sa part du pouvoir et de l’avoir monopolisés jusqu’alors par la sortante. En l’absence d’un système de sécurité sociale dépassant la solidarité intergénérationnelle du lignage cette transition transforme souvent la portée intégratrice de la gérontocratie en une structure pathogène. Aigris et inquiets par cette évolution, les vieux que j’ai connu au milieu des années 1980 dans des villages congolais, de bons et utiles « sorciers » s’étaient métamorphosés en vampires anthophages. Dans des contextes urbains des pays où l’Etat est faible et la Famille par nécessité forte, l’enracinement empirique du phénomène bien visible au point zéro du petit village d’agriculteurs sédentaires, se trouve parfois masqué par des expressions fascinantes (tels que, justement, les ancêtres superbement masqués que j’ai côtoyé chez les Yoruba du Nigeria) ou à l’occasion folkloriques – je pense aux Grecs qui vont pique-niquer d’un dimanche sur les tombes familiales ou aux vieillards que j’ai vu en Ethiopie terminant leur vie au milieu des monuments aux morts des cimetières. Mais la raison d’être du phénomène reste familial et ne relève pas (du moins pas dans sa version initiale) d’une rationalité qui serait centrée « religieusement » sur des prétendues réalités onto-théologiques qui auraient pour nom Dieu, les esprits, les âmes. Enfin, sur fond d’une description réaliste mais globale du religieux, deux schémas pourraient nous aider à bien situer l’identité intentionnelle des différents interlocuteurs ancestraux. En partant du latin ligare ou (re)lier, le religieux en tant que le fait de se retrouver bien obligé d’interagir avec des interlocuteurs autres que purement humains (selon le vécu et le conçu local de l’humain), a lieu entre l’a-religieux du non rapport (donnant-donnant) ou du rapport à sens unique (le don pur et simple) et l’irréligieux (le « Non ! » - entre autre du libéralisme contractuel - à tout rapport qui ne me rapporte pas tout). Si le gabarit des interlocuteurs aussi bien humains que supra-humains varie c’est que la taille des enjeux dont ils sont l’expression symbolique (« sacramentaires » serait mieux puisqu’une efficacité ex opere operato y est engagée) va du local au global. Quand le réel est intra-lignager (maladie d’enfants, infertilité des femmes dans le clan) la solution symbolique sera négociée avec l’un ou l’autre aïeul tenu pour responsable. Par contre, quand le signifié (sécheresse, pandémie) affecte indistinctement tous les membres de la communauté, le remède doit être trouvé auprès des personnifications plus conséquentes. Ces phénomènes faits tout simplement « personnes » (i.e. dotés du strict minimum en termes de compréhension et de volonté requis pour interagir) avaient été identifiés autrefois avec le « dieu de la pluie » ou « l’esprit de la variole » mais mal puisque les épaisseurs ethnographiques parlaient ni de religion ou de théologie ni d’opposition entre matière et esprit, corps et âme, Terre et Ciel. Une communauté villageoise est fondamentalement faite de groupes lignagers – représentés par les triangles. En cas de malheurs imprévus (en religiosité « primitive » il est rarement question de bonheur attendu !) l’aîné du clan devinera qui en est responsable (un sorcier, un ancêtre ou « dieu » - nom de code personnalisé pour la malchance inexplicable). Il prendra ensuite les dispositions s’imposent –le cas échéant relocalisant à domicile un aïeul mauvais coucheur. Leurs ancêtres n’étant pas concernés, les patriarches de lignages voisins se montreront tout au plus sympathiques. La ligne du milieu représente le pouvoir ou mieux l’autorité du conseil informel des notables. Si, en haut de la pyramide, le chef figure en pointillé c’est qu’il n’a aucun rôle proprement politique mais fonctionne comme médiateur entre les villageois et les nus propriétaires ancestraux en vue de l’usufruit collectif de leurs ressources vitales (en particulier la pluie). En invoquant ses ancêtres, il remédiera aussi à des problèmes affectant tout le monde (la sécheresse, une épidémie, des querelles claniques, menace ennemi). En partant de l’étymologie ligare ou « lier » j’entends par « être religieux » le fait de se (re)trouver obligé en commun à interagir de manière cérémonielle mais asymétrique, avec des interlocuteurs à l’identité plus qu’humain (tel que défini selon la logique locale), afin de satisfaire des intérêts réciproques et pas d’alimenter la curiosité intellectuelle, alors la spirale représente le réseau des rapports proprement religieux. Dans ce sens on peut penser que les vivants villageois se comportent « religieusement » avec les morts vivants du lignage ou de l’ensemble ethnique. Autour de la ligne médiane ont lieu les relations entre hommes, elles aussi à la limite religieuses – délimitées, à droite, par l’a-religieux de l’étranger vite devenu l’ennemi à qui on ne doit rien et qui peut tout nous prendre, et, à gauche, par l’irréligieux de l’adversaire du dedans tel que le sorcier parmi les vôtres qui vous en veut à mort. En bas, il y a le monde dit par l’Occident, animal, végétal et minéral mais qui fait partie intégrante de la religion animiste. En haut se trouve un premier cercle d’interlocuteurs religieux ceux impliqués dans des affaires claniques. Plus haut, constellant l’ultime horizon religieux, on rencontre des interlocuteurs personnifiant des enjeux globaux – la pluie, le gibier, des pandémies… Logiquement, puisqu’elle n’est pas négociable, les Africains ont localisé hors toute réciprocité religieuse, une figure des plus insaisissables – de nouveau mal décrit comme deus otiosus puisqu’elle n’a rien de théologique et n’est pas tant inoccupé que peu préoccupé par le sort humain. Trois diapositives illustrent les trois types d’interlocuteurs : 1. Des édicules pour fixer à côté de la maisonnée des ancêtres lignagers et faciliter les échanges intéressés avec eux ; 2. Un tombeau royal associé grâce à la houe cérémoniale à la pluie ; 3. Un « temple » à la croisée des chemins en brousse où siège le Seigneur de la Forêt et les Animaux.
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