Статті в журналах з теми "Longueur de localisation"

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Rojo, Gabriel, Mathias Glaus, Robert Hausler, Valérie Laforest, and Jacques Bourgois. "La gestion territoriale basée sur l’approche systémique de la gestion dynamique des déchets (GDD)." Canadian Journal of Civil Engineering 38, no. 3 (March 2011): 283–92. http://dx.doi.org/10.1139/l10-119.

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Анотація:
Les systèmes de gestion des déchets étant en constante évolution, chacune des décisions prises aujourd’hui aura une influence sur les actions futures. Parmi les difficultés rencontrées, la sélection d’un site pour l’implantation de nouvelles installations, quelle que soit leur nature, représente un enjeu majeur en raison des contraintes sociales, économiques et environnementales qui s’y rattachent. En conséquence, les décideurs réclament de nouveaux outils qui leur permettront de comparer les différentes options qui s’offrent à eux et d’en évaluer les impacts sur le système. Actuellement, les approches mathématiques utilisées pour résoudre les problèmes de localisation sur un territoire sont inadéquates pour la gestion des déchets. Notamment, ces approches ne permettent pas de considérer l’ensemble des impacts attribués à la gestion des déchets ainsi que les particularités associées aux trajets (longueur, contraintes de circulation, capacité). Dans le but de corriger ces lacunes, le présent article porte sur l’utilisation de la gestion dynamique des déchets (GDD) comme outil d’aide à la décision pour la gestion territoriale, et plus particulièrement pour les problèmes de localisation. Afin de démontrer les avantages de l’approche proposée, deux études de cas sont également présentées.
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Geoffroy, B., F. Bialota, J. P. Bossy, M. Ravallec, F. D'Amico, and Dominique Cuisance. "Les chimiorécepteurs de l'aile chez Glossina pallidipes (Diptera : Glossinidae) et Stomoxys nigra (Diptera : Muscidae)." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 49, no. 2 (February 1, 1996): 141–48. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9532.

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Анотація:
Une étude comparative des organes sensoriels de l'aile, plus particulièrement les chimiorécepteurs, de deux vecteurs de trypanosomoses, Glossina pallidipes Austen, 1903 (transmission cyclique) et Stomoxys nigra Macquart, 1850 (transmission mécanique) a été menée. Leur morphologie, leur localisation et leur rôle sont analysés en fonction du sexe et des variations inter-spécifiques. Une comparaison est faite avec d'autres espèces de glossines et avec Musca domestica. Globalement et par section respective, G. pallidipes possède plus de chimiorécepteurs (mâle : 138,26; femelle : 135,33) que S. nigra (mâle : 89,85; femelle : 95,68) mais moins que G. m. morsitans (mâle : 173,17; femelle : 168), G. m. submorsitans (mâle : 169,29; femelle : 169,52) ou G. austeni (mâle : 160,58; femelle : 156,47). Les écarts d'effectifs des chimiorécepteurs entre mâles et femelles chez une même espèce ne sont pas significatifs. Chez S. nigra, la section E est mieux fournie en chimiorécepteurs chez les deux sexes et les sections A et F en sont dépourvues. En outre, la répartition des soies le long de la nervure costale se limite aux sections B, C, D et E, tandis qu'elle s'observe sur toute la longueur de l'aile chez les glossines. Le rôle possible des chimiorécepteurs est abordé.
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Collignon, Bernard. "Apports de la télédétection des puits pastoraux à la cartographie des eaux souterraines du Sahel." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 223 (December 13, 2021): 189–99. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2021.602.

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Анотація:
Au Sahara et au Sahel, l’eau souterraine est une ressource limitée et précieuse. La vie quotidienne et le travail des éleveurs sont organisés en fonction de la localisation des points d'eau et de la profondeur de la nappe. Pour assurer le développement durable de ces régions, il est donc indispensable de construire des cartes piézométriques précises, y compris dans les zones les plus difficiles d’accès. Nous avons mis au point une méthode innovante pour dresser de telles cartes à partir de l’imagerie satellite en haute définition, afin de pouvoir compenser les lacunes de l’information hydrogéologique conventionnelle. L’artefact utilisé dans cette méthode est l’image des puits pastoraux. Les pasteurs abreuvent leur bétail grâce à des puits profonds. Pour tirer l’eau, ils attellent des ânes ou des chameaux qui tirent l’eau avec une corde dont la longueur est une mesure précise de la profondeur de la surface piézométrique. Lors de l’opération, les bêtes et les cordes laissent sur le sol des traces que l’on peut observer et mesurer sur les images satellites, pour autant que leur résolution soit suffisante. Nous avons mis au point une technique d’interprétation de ces images qui permet (a) de repérer les puits pastoraux (sur images Landsat ou SPOT), (b) d’isoler les traces laissées par les bêtes utilisées pour tirer l’eau (sur images SPOT ou WorldView) et (c) d’estimer la profondeur de l’eau à partir de ces traces (sur images Wordview). La méthode a été étalonnée soigneusement, par corrélation avec des mesures directes de la profondeur de l’eau dans les forages neufs. Après calibration, nous avons pu utiliser cette méthode pour dresser en quelques semaines la carte piézométrique de la dépression du Bornou au Nigeria (20 000 km2). Cette zone est difficilement accessible par d’autres moyens à cause de l’insécurité qui prévaut dans cette région du Sahel depuis 5 ans. Nous avons ensuite testé la même méthode sur d’autres aquifères dans les pays du Sahel (Mauritanie, Sénégal, Mali, Burkina, Niger, Tchad et Soudan). Elle s’y applique très bien également et il a ainsi été possible de cartographier en moins d’une année 1 million de km2 d’aquifère.
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Baccaïni, Brigitte. "Les navettes des périurbains d'Ile-de-France." Population Vol. 52, no. 2 (February 1, 1997): 327–64. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1997.52n2.0364.

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Анотація:
Résumé Baccaini (Brigitte). - Les navettes des périurbains d'Île-de-France Cet article s'intéresse aux conséquences de l'étalement urbain hors des limites de l'agglomération parisienne (analysé dans le précédent article) sur les déplacements domicile-travail des actifs. Du fait d'un important déficit d'emplois en zone périurbaine (malgré leur desserrement), les navettes des actifs périurbains sont en moyenne deux fois plus longues que celles des actifs résidant dans l'agglomération. Mais si la localisation du lieu de résidence explique, pour une large part, le risque d'avoir à faire une longue navette, il faut également prendre en compte les caractéristiques des actifs eux-mêmes. Selon le sexe de l'individu, la structure du ménage (en particulier, biactivité ou non), la catégorie socioprofessionnelle, l'étape du cycle de vie familial et professionnel, le poids des contraintes spatiales ainsi que la sensibilité à la distance varient. Selon le parcours migratoire récent, les choix et les priorités en matière de localisation résidentielle varient, jouant sur les chances de pouvoir travailler près de son domicile. Nous montrons ainsi la nécessité, si l'on veut comprendre les comportements spatiaux des individus, de prendre en compte les interactions souvent complexes entre les différents types de mobilité.
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Kudi, A. C., A. O. Aganga, V. C. Ogbogu, and J. U. Umoh. "Prévalence de Sarcocystis sp. chez les ovins et caprins au Nord-Nigeria." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, no. 1 (January 1, 1991): 59–60. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9217.

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Des prélèvements tissulaires provenant de l'oesophage et du diaphragme ont été collectés sur 400 moutons et 400 chèvres provenant des abattoirs de la région d'étude. Parmi eux, 36 présentaient des kystes sarcocystiques chez les moutons et 56 chez les chèvres. Ceux des moutons mesuraient 35,7 à 500 µm dans leur longueur. L'épaisseur de la paroi était de 2,4 µm. Sarcocystis tenella a été identifiée. Chez la chèvre, les kystes mesuraient de 98 à 700 µm avec une paroi de 2,7 µm. Sarcocystis capricanis a été identifiée. Pour les deux espèces, la fréquence des localisations était plus élevée dans l'oesophage que dans le diaphragme.
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Mwangomb, K. D. "Caracteristiques Phenotypiques des Populations de Cobaye Domestique (<i>Cavia porcellus</i>) du Sud-Est du Katanga en RD Congo." Journal of the Cameroon Academy of Sciences 19, no. 2 (August 3, 2023): 109–24. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v19i2.1.

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Анотація:
Parmi les espèces animales domestiques dites « non conventionnelles » prometteuses, le cobaye connait un regain d’intérêt en Afrique subsaharienne et particulièrement en RDC. Pour contribuer à son amélioration génétique, une caractérisation phénotypique des types génétiques de cobayes élevés dans la partie Sud Est du Katanga a été réalisée. Pour ce faire, une enquête par la méthode non probabiliste boule de neige a été utilisée ; les éleveurs identifiés renseignaient sur la provenance des animaux et la localisation des autres éleveurs de manière à éviter des sujets issus des mêmes parents directs. Des données qualitatives et des mensurations ont été collectées sur 551 cobayes matures dans six sites abritant des sous populations; 2 animaux étaient considérés en cas de présence d’un polymorphisme très visible dans le troupeau. Les analyses descriptives univariées et multivariées (ACP et CAH) ainsi que les analyses inférentielles (ANOVA) ont été utilisées. Les résultats montrent que les sites de collecte ont eu des effets significatifs sur les paramètres observés (p<0,05) exceptés la longueur de la tête et le périmètre thoracique. D’une manière générale, les cobayes du Sud-Est du Katanga ont en majorité des yeux noirs (93,28%) avec des oreilles des oreilles dressées (50,82%) ou tombantes (49,18%) ; il y avait absence de panachure (51,91%) et présence de frosting (68,06%) ; et ils avaient en majorité la tête allongée (55,35%). Les principaux résultats obtenus montrent que les cobayes de la zone ont un poids moyen de 566,44±158,22g. L’analyse multivariée a permis de ressortir trois morphotypes de cobayes ; dont le morphotype 1 (PV léger), morphotype 2 (PV moyen) et le morphotype 3 (PV lourd). Les résultats obtenus montrent une grande diversité des morphotypes de cobayes avec des performances de croissance qui pourraient ouvrir à une amélioration par diverses approches classiques. Tout ceci en vue du développement de la filière et d’une gestion durable des ressources endogènes de cobayes pour la production de la viande. Domestic cavy is among emerging non-conventional livestock species the one with evident interest in Sub-Saharan Africa and DRC specifically. Phenotypic characterization of genetic types reared in Southeast Katanga region was performed to contribute to cavy breeding programme development. A survey based on non-probabilistic snowball approach was used; thus, cavy keepers gave information on animal origins and location of other cavy keepers to avoid sampling of cavies from same direct parents. Qualitativeand metric data were collected on 551 mature cavies in six locations having sub-populations; in a given farm, 2 individuals were sampled in case of strong visible polymorphism. Descriptive univariate and multivariate analyses (PCA and HCA) and also inferential analyses (ANOVA) were performed. Findings showed that data collecting sites had significant effects on recorded parameters (p<0.05), except head length and chest girth. Globally, cavies from South East Katanga had black eyes (93.28%) with erected ears (50.82%) or dropping ears (49.18%); there is absence of belt (51.91%) and presence of frosting (68.06%); majority had elongated head (55.35%). Results show that the average weight of cavies in the region is 566.44±158.22g. Multivariate analysis gave 3 domestic cavies’ morphotypes, which were, morphotype 1 (light live weight), morphotype 2 (mean live weight) and morphotype 3 (heavy live weight). These current results show a wide diversity of cavy morphotypes with interesting growth performance which could be useful for improvement through classical methods. All these will be necessary for the development of the value chain and the sustainable management of native cavies’ resources for meat production.
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EGGEN, A. "Cartographie fine d’un gène et clonage positionnel." INRAE Productions Animales 13, HS (December 22, 2000): 133–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.hs.3824.

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Le clonage positionnel consiste à identifier un gène d’intérêt à partir de la seule connaissance de sa localisation chromosomique. Cette stratégie est utilisée lorsqu’il n’existe aucun gène candidat évident ou aucun défaut biochimique spécifique. Elle comprend une localisation primaire, faite généralement par une analyse de liaison classique, puis une cartographie fine de la région d’intérêt permettant de réduire progressivement l’intervalle critique contenant le gène, d’identifier un ensemble de clones chevauchant et couvrant la région, de mettre en évidence les séquences codantes contenues dans cette région et enfin d’identifier le gène responsable du caractère étudié. Etant donné qu’une approche de clonage positionnel pure est lourde et longue à mettre en oeuvre, elle est souvent associée à une approche de cartographie comparée et de gènes candidats.
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Lamonde, Yvan. "Le membership d'une association du XIXe siècle. Le cas de l'Institut canadien de Longueuil (1857-1860)." Les associations volontaires au XIXe siècle 16, no. 2 (April 12, 2005): 219–40. http://dx.doi.org/10.7202/055690ar.

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L'ensemble du phénomène des associations au 19e siècle est plutôt méconnu, y compris celui des associations dites « littéraires ». Il y a évidemment dans ces microcosmes sociaux un objet intéressant l'histoire sociale. On ne connaît guère plus que l'existence de ces associations du type Institut Canadien, Union Catholique, Institut d'Artisans... Tout reste à faire pour analyser leur nombre, leur distribution chronologique et géographique, leurs activités, leur membership, leur impact et les raisons, au plan d'une morphologie historique de la culture, de leur apparition et de leur déclin. L'objet de la présente recherche est de proposer un modèle d'analyse du membership d'une association «littéraire» du 19e siècle en le construisant à partir d'un cas représentatif en termes de durée, de taille et de localisation, l'Institut Canadien de Longueuil. Si toutes les variables du modèle ne sont pas analysées pour l'Institut de Longueuil, elles sont à tout le moins mentionnées pour une application à d'autres cas.
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Deshaies, Laurent. "La croisance des villes minières canadiennes, essai d’explication." Cahiers de géographie du Québec 19, no. 46 (April 12, 2005): 61–86. http://dx.doi.org/10.7202/021248ar.

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Les disparités de croissance entre les villes minières s'inscrivent dans quelques-unes des grandes dimensions du régionalisme canadien. En effet, elles s'expliquent par l'âge de la ville (étapes du peuplement) et le degré de diversification de ses activités. Les variables liées à la localisation contribuent donc plus à l'explication que le dynamisme démographique et le taux d'activité générale de la population. D'autre part, les facteurs cités précédemment ont une capacité explicative plus élevée sur la longue période (1941-1971), mais n'excédant jamais 49%. L'addition de nouvelles variables économiques et démographiques concernant non seulement la ville, mais aussi la région environnante, pourrait diminuer la proportion de cette variance non-expliquée.
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Gilormini, Graziella, Hélène Bertrand, Asuka Desroches, Florence Hecmil, Cécile Domingues, and Catherine Pages. "La prise en charge en pédopsychiatrie de liaison de l’enfant brûlé et de sa famille dans un service de chirurgie infantile : évaluation, prévention et accompagnement." Enfances & Psy N° 100, no. 2 (May 24, 2024): 161–72. http://dx.doi.org/10.3917/ep.100.0161.

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L’accident par brûlure constitue chez l’enfant la troisième cause de traumatisme physique après les chutes et les coupures. En fonction de la gravité de la brûlure, jugée sur la surface et la profondeur des lésions, leur localisation et par l’existence de lésions associées, une prise en charge en hospitalisation est décidée. La durée de séjour peut être longue, jusqu’à plus de trois semaines. Devant un nombre d’hospitalisations conséquent et face à des familles particulièrement vulnérables, nous avons mis en place avec les deux chirurgiennes orthopédistes du service, un accompagnement spécifique pour ces situations avec une prise en charge dédiée pendant l’hospitalisation mais également à la sortie.
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Ramognino, Nicole. "À propos des corps, du temps, de l’espace et de la signification." IV- Controverses et perspectives, no. 61 (December 12, 2017): 167–90. http://dx.doi.org/10.7202/1042374ar.

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Lire librement au-delà des intentions, des « stratégies poïétiques » des auteurs ou du contenu immanent des textes ; sélectionner certaines « traces » et associer des significations ; cheminement réflexif sur les enjeux sociaux de carrière et sur la sensibilité des chercheurs. Interrogation sur thématiques récurrentes de l’enquête : la « longue durée », la territorialisation ou la situation et la question du sens. Deux voies : la méthode de l’ethnographe, et « l’objet observé ». Éclairer la « plus-value » de l’observation ethnographique : des corps en activité qui sont observés (l’activité comme opérateur de production du social), des subjectivités ; traces de processus antérieurs et latéraux, réactualisés ou non dans la forme d’engagement des acteurs en situation ; « localisation » des phénomènes, traces significatives pour reconstruire les représentations, donner sens aux gestes, comportements et activités des acteurs ; enrichissement de notre expérience. Y a-t-il, alors, analyse sociologique ?
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Bachiri, Nabila, and Carole Després. "Mobilité quotidienne dans la communauté métropolitaine de Québec d’adolescents résidant en territoires rurbains." Enfances, Familles, Générations, no. 8 (July 24, 2008): 0. http://dx.doi.org/10.7202/018490ar.

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Résumé Peu de recherches traitent de la mobilité quotidienne des adolescents en lien avec les caractéristiques du milieu résidentiel et la localisation du milieu scolaire. Cette étude qualitative analyse les pratiques de déplacements de 30 adolescents résidant dans la périphérie de la communauté métropolitaine de Québec, ainsi que les significations qui leur sont attachées. Les résultats confirment une mobilité quotidienne dépendante de l’accompagnement automobile par les parents, mais aussi de l’autobus scolaire. En effet, les longues distances à parcourir dues à la dispersion sur le territoire des commerces, des équipements et des services excluent presque systématiquement le recours à la marche et au vélo utilitaires, alors que l’absence ou l’inefficacité du service décourage le recours au transport en commun. Les conséquences potentielles de cette mobilité dépendante sur le développement et les habitudes de vie des adolescents sont discutées en conclusion, en lien avec des pistes additionnelles de recherche.
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Mathieu, Nicole, Pierre Lenormand, and Chantal Balley. "Territoire rural, RMI, pauvreté." Sociétés contemporaines 9, no. 1 (January 1, 1992): 53–75. http://dx.doi.org/10.3917/soco.p1992.9n1.0053.

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Résumé RÉSUMÉ : La mise en application de la politique du RMI, qui a instauré un dispositif territorial de détection et de suivi des personnes démunies, a fourni les moyens d'une meilleure connaissance des situations de pauvreté en milieu rural. Certes il existe encore de réelles difficultés pour utiliser les données chiffrées produites dans le cadre de la loi. Mais il est devenu possible de mener des analyses comparatives, à échelle fine, de la localisation de la pauvreté. L ' étude réalisée dans six départements ruraux montre l'inégale répartition du phénomène dans l'espace - des territoires de grande pauvreté jouxtent des zones à basse fréquence ď allocataires - et la grande diversité des situations : des formes nouvelles de pauvreté liées au chômage de longue durée, à l'isolement social, à la marginalité, se développent à côté de formes plus traditionnelles, liées aux facteurs ď instabilité de l'activité agricole. Ces différenciations sont à rapprocher des événements et décisions qui ont fait l'histoire des territoires ruraux depuis plusieurs décennies. Toute politique nationale doit prendre en compte la dimension territoriale de la pauvreté pour être pleinement efficace.
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BERTRAND, L., J. FACIONE-ROGER, J.-J. CHAPUS, and D. LAGAUCHE. "Accidents traumatiques du membre supérieur chez les parachutistes militaires français. Une revue de 266 accidents sur l’École des troupes aéroportées de 2000 à 2007. (Article en langue anglaise)." Médecine et Armées Vol. 41 No. 2, Volume 41, Numéro 2 (April 1, 2013): 183–89. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6669.

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Анотація:
ACCIDENTS TRAUMATIQUES DU MEMBRE SUPÉRIEUR CHEZ LES PARACHUTISTES MILITAIRES FRANÇAIS. UNE REVUE DE 266 ACCIDENTS SUR L’ECOLE DES TROUPES AÉROPORTÉES DE 2000 À 2007. Objectif : analyser 289 blessures du membre supérieur et comparer le taux et la sévérité de ces blessures entre les sauts en ouverture automatique (OA) et en ouverture retardée (OR). Méthode : cette étude porte sur 266 parachutistes ayant eu 289 blessures sur la période janvier 2000 à juin 2007. Nous avons étudié l’expérience des parachutistes, leur âge, le type de parachute, le diagnostic, le type de saut, le nycthémère, l’utilisation d’une gaine, la durée des arrêts de travail et d’inaptitude TAP. Résultats : le taux de blessure au membre supérieur en OA a été plus élevé qu’en OR (1,19 contre 0,34 pour 1 000 sauts). Cependant en OR, le risque relatif de blessures ostéo-articulaires est plus grand qu’en OA. L’épaule est la principale localisation de ces blessures et l’atterrissage est la plus fréquente des circonstances. Les durées d’arrêts de travail et des inaptitudes TAP ont été plus longues en OR qu’en OA. Conclusions : bien que le taux de blessures soit plus élevé en OA qu’en OR, ces derniers sont un facteur de risque significatif de blessures sévères.
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Lakehal, Rédha, Soumaia Bendjaballah, Farid Aimer, Rabeh Bouharagua, Khaled Khacha, and Abdelmalek Bouzid. "Hydatic cyst of the interventricular septum. A case report." Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 6, no. 2 (December 30, 2019): 139–41. http://dx.doi.org/10.48087/bjmscr.2019.6215.

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Introduction. La localisation cardiaque de la maladie hydatique est rare (< 3%) même dans les pays endémiques. C’est une affection caractérisée par une longue tolérance fonctionnelle et un grand polymorphisme clinique et paraclinique. L’hydatidose cardiaque est grave à cause du risque de rupture imposant une chirurgie semi urgente. Le diagnostic repose sur la sérologie hydatique et l’échocardiographie. Le but de ce travail est de montrer une localisation cardiaque rare au niveau du septum interventriculaire de cette affection. Observation. Nous rapportons l’observation d’un homme âgé de 48 ans asthmatique présentant un kyste hydatique cardiaque de découverte fortuite lors d’une TDM thoracique demandée pour un bilan de pneumopathie. En préopératoire : dyspnée stade II de la NYHA. Radiographie pulmonaire : ICT : 0,60. ECG : RRS. Echocardiographie : Masse kystique intra septale grossièrement arrondie homogène mesurant 30,4 sur23, 5, VG : 50 /34 mm, VD : 26mm, FE : 60 %. Sérologie hydatique positive. TDM thoracique : nodules pseudo-kystiques des 2 pyramides basales avec nodule kystique en projection du VD. L’exploration peropératoire par voie transtricuspide montre un bombement du SIV sous la valve tricuspide septale. Le geste a consisté en une ponction du kyste a ramené liquide eau de roche puis la septotomie a permis de retirer la membrane et les vésicules filles et enfin stérilisation par du SSH a 30 % et le capitonnage de la cavité résiduelle. Les suites post opératoires étaient simples. Conclusion : Les progrès de l’imagerie font de l’échographie l’examen de choix dans la détection du kyste hydatique du coeur. L’indication opératoire est formelle dans tous les cas de kyste du coeur car l’évolution spontanée est mortelle à plus ou moins brève échéance. En fait, le véritable traitement de la maladie parasitaire et sa prophylaxie, la lutte contre l’échinococcose, repose sur des mesures de prévention qui visent à interrompre le cycle biologique à l’intérieur des hôtes et entre l’hôte définitif et l’hôte intermédiaire, sur une éducation sanitaire et sur une législation.
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Mioche, Philippe, and Eric Godelier. "L’acier et la sidérurgie française, vus par l’histoire économique." Matériaux & Techniques 111, no. 3 (2023): 306. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2023024.

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Ce texte présente deux visions complémentaires de la sidérurgie en France, du XIXe siècle à nos jours, au travers de deux approches, l’une d’économie historique et l’autre d’histoire des entreprises. La première partie rappelle comment le secteur a évolué sur cette longue période et quels ont été les moteurs du changement historique et les acteurs. C’est la nature des ressources énergétiques et minières, qui a piloté les transformations. Depuis l’arrivée (l’invention) à la fin du 19e siècle des procédés de production d’acier liquide (procédés Martin et Bessemer), la sidérurgie a quitté les forêts et le bord des rivières pour s’installer sur les gisements de charbon et de minerai, mais elle a fini par s’installer après la Seconde Guerre mondiale en bord de mer : changements de localisation géographique majeurs ! Les liens entre la sidérurgie française et l’état ont été très intimes du fait des deux guerres mondiales, où de profondes réorganisations ont eu lieu, et de la fin des trente glorieuses, où le secteur a été nationalisé pour éviter son effondrement. L’Europe aussi a entretenu des liens étroits avec la sidérurgie avec la création de la CEC puis le plan Davignon. Mais l’OPA de Mittal sur Arcelor a précipité la fin de l’intervention de l’état et de d’Europe. La seconde partie, propose des modèles qui expliquent cette évolution. Au départ, il y a les modèles de Schumpeter, qui décrivent le développement de l’innovation des industries dans le système capitaliste, au rythme de cycles de longue période. Puis elle présente la vision de Chandler, qui explique que l’organisation des firmes s’est déroulée dans tous les secteurs et partout dans le monde selon une succession de schémas, en U puis en M et en H. D’un contrôle familial et patrimonial on est passé à un modèle où des experts, ingénieurs et managers, ont pris le contrôle. L’internationalisation, à laquelle on vient d’assister (Mittal, Tata), montre qu’un retour en arrière est possible. La sidérurgie peut-elle encore changer de façon fondamentale, en particulier la sidérurgie française ? Cela sera-t-il déclenché par la lutte contre le réchauffement global ?
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Adedigba, Saliou, Rodrigue Vivien Cao Diogo, Luc Hippolyte Dossa, and Birthe Katharina Paul. "Stratégies d’adaptation des élevages bovins sédentaires face à la territorialisation des parcours et aux insuffisances alimentaires au Nord Bénin." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 76 (December 20, 2023): 1–11. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.37257.

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Face à l’expansion des terres agricoles, aux insuffisances alimentaires et au programme de sédentarisation des élevages, les systèmes d’élevage bovins au Nord Bénin doivent désormais s’adapter à la variabilité spatiale et temporelle des ressources afin d’assurer la sécurité alimentaire de leur cheptel et la diversification des revenus. La présente étude vise à analyser les stratégies d’adaptation des élevages bovins dans le contexte actuel de sédentarisation et d’insuffisances alimentaires. Ainsi, 280 élevages bovins sédentaires appartenant à trois zones agroécologiques : Gogounou (Zone Cotonnière Nord), Kalale (Zone Vivrière du Sud Borgou) et Tchaourou (Zone Cotonnière Centre) ont fait l’objet d’étude. Les données collectées concernent les facteurs de choix des zones de pâture, les zones de pâturage des animaux et les stratégies d’adaptation aux insuffisances alimentaires. Une analyse factorielle des correspondances multiples (AFCM), suivie d’une classification hiérarchique ascendante, a permis de faire une typologie des stratégies. Trois stratégies d’adaptation ont été identifiées : (i) élevage avec une stratégie d’adaptation basée sur l’agropastoralisme (EAP : 42,5 %) ; (ii) élevage avec une stratégie d’adaptation mixte basée sur la mobilité courte et longue distance avec division du troupeau (EMim : 21,1 %) et (iii) élevage avec une stratégie d’adaptation basée sur la mobilité en zones protégées (EMAP : 36,4 %). La diversité des zones de pâturage, la localisation des éleveurs, le cheptel bovin, l’expansion des zones agricoles, les itinéraires de transhumance et les types d’élevage sont les principaux déterminants des différents groupes de stratégies d’adaptation étudiées (p < 0,05). La culture fourragère constitue la stratégie la plus viable et prometteuse pour assurer l’autonomie alimentaire. L’appropriation aux éleveurs de terres sur lesquelles ils pourront obtenir un droit de propriété serait un grand atout pour promouvoir cette stratégie.
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Lakehal, Redha, Soumaia Bendjaballah, Radouane Boukarroucha, Farid Aimer, Rabeh Bouharagua, Amine Amrous, Khacha Khaled, Baya Aziza, and Abdelmalek Bouzid. "Cardiac hydatic cyst ruptured in the pericardium complicated tamponade. A case report." Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 7, no. 1 (May 2, 2020): 50–52. http://dx.doi.org/10.48087/bjmscr.2020.7112.

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Introduction. La localisation cardiaque de la maladie hydatique est rare (< 3%) même dans les pays endémiques. C’est une affection caractérisée par une longue tolérance fonctionnelle et un grand polymorphisme clinique et para clinique. L’hydatitose cardiaque est grave à cause du risque de rupture imposant une chirurgie semi urgente. Le diagnostic repose sur la sérologie et l’échocardiographie. Le but de cette observation est de montrer un cas de rupture d’un kyste hydatique du ventricule gauche dans le péricarde donnant un tableau de tamponnade. Observation. Nous rapportons l’observation un homme âgé de 22 ans présentant un tableau de tamponnade avec turgescence des veines jugulaires et orthopnée suite à la rupture brutale du kyste hydatique du VG dans le péricarde. En préopératoire : dyspnée stade II de la NYHA. Radiographie pulmonaire : ICT : 0,65. ECG : RRS. Echocardiographie : épanchement péricardique compressif avec collapsus de l’OD, compression du VD, présence d’image kystique de la paroi postéro-inferieur du VG rompu dans le péricarde avec images écho gènes intra péricardique VG : 59/37 mm, VD : 18 mm, FE : 75%. TDM thoracique : KHC rompu dans le péricarde. Le patient a subi une ponction évacuatrice avant l’intervention chirurgicale. L’exploration per opératoire : épanchement péricardique de grande abondance avec liquide eau de roche, membrane kystique flottant en intra péricardique ainsi que les vésicules filles. Le geste : prélèvement péricardique, ablation de la membrane et les vésicules filles, stérilisation par du sérum salé hypertonique de la cavité péricardique et la cavité kystique résiduelle et enfin résection d’une partie du péri kyste et capitonnage de la cavité résiduelle. Les suites post opératoires étaient simples. Conclusion. Les progrès de l’imagerie font de l’échographie l’examen de choix dans la détection du kyste hydatique du cœur. L’indication opératoire est formelle dans tous les cas du kyste du cœur car l’évolution spontanée est mortelle a plus ou moins brève échéance. En fait le véritable traitement de la maladie parasitaire et sa prophylaxie la lutte contre l’échinococcose repose sur des mesures de prévention.
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Landrein, Philippe, Georges Vigneron, Jacques Delay, Patrick Lebon, and Maurice Pagel. "Lithologie, hydrodynamisme et thermicité dans le système sédimentaire multicouche recoupé par les forages Andra de Montiers-sur-Saulx (Meuse)." Bulletin de la Société Géologique de France 184, no. 6 (November 1, 2013): 519–43. http://dx.doi.org/10.2113/gssgfbull.184.6.519.

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AbstractDans le cadre du choix d’un site de stockage de déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue dans les argilites du Callovo-Oxfordien de Meuse/Haute-Marne, l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a réalisé 3 forages (EST431, EST432 et EST433) à partir d’une plate-forme implantée sur la commune de Montiers-sur-Saulx (Meuse) en position centrale d’une zone d’environ 250 km2 dite ≪ zone de transposition ≫.Les objectifs principaux des investigations ont été d’apporter des éléments pour la localisation du stockage potentiel et compléter les connaissances sur les formations encaissantes de la couche hôte (Dogger, Oxfordien carbonaté et Kimméridgien) mais également sur les formations profondes du Lias et du Trias. Plus précisément, ces derniers objectifs sont destinés à (i) acquérir une meilleure compréhension du fonctionnement global du système hydrogéologique et des échanges verticaux entre les formations et (ii) d’évaluer les ressources géothermiques potentielles sur la zone.Au-delà des objectifs liés aux problématiques de l’Andra, le forage le plus profond (EST433) a été échantillonné et étudié par plusieurs équipes de recherche associées dans le programme TAPSS (Transferts actuels et passés dans un système sédimentaire aquifère – aquitard) afin de répondre à des problématiques qui leur étaient propre. Cet article présente les données nécessaires à l’interprétation des données acquises par ces équipes et à la publication de leurs travaux.Les trois forages ont majoritairement été forés en destructif à l’exception du Kimméridgien marneux et du toit de l’Oxfordien carottés de 141 à 264 m de profondeur, du Callovo-Oxfordien et du sommet du Dogger carottés de 526 m à 770 m de profondeur. Certains horizons du Lias et du Trias ont également été carottés ponctuellement. De nombreuses diagraphies ont été réalisées entre les phases de forage ainsi que deux diagraphies thermiques 9 mois après le forage. La concaténation des données issues des trois forages a permis d’établir le log stratigraphique de la série du Tithonien au toit de l’Olénékien.Les informations du forage profond EST433 améliorent la connaissance de l’épaississement progressif de la couche du Callovo-Oxfordien vers le nord-est de la zone de transposition ainsi que la constance lithologique de celle-ci tant en vertical qu’en horizontal. Les perméabilités mesurées dans cette formation sont du même ordre de grandeur que celles observées dans les autres forages de la zone de transposition. Dans le Dogger, les variations de la perméabilité de certains niveaux sont liées aux environnements de dépôt. Les formations du Lias et du Trias sont conformes à celles dé-duites des forages antérieurs à l’exception des Marnes irisées inférieures (Keuper inférieur) plus épaisses que prévues. Les profils sismiques et les corrélations entre forages montrent l’existence d’une gouttière à l’aplomb du forage EST433 où les formations du Keuper (Carnien et Norien) sont plus épaisses. Les résultats du forage EST433 montrent également que les faciès du Lias et du Trias supérieur et moyen sont très peu poreux et que seule la base du Trias moyen (toit du Buntsandstein) contient des niveaux aquifères. Mille mètres de série sans porosité notable séparent l’aquifère du Dogger de celui du Trias inférieur.L’aquifère supérieur du Buntsandstein présente en test, entre 1862 et 1887 m de profondeur, une production d’eau à 66°C avec une salinité d’environ 180 g/l. La transmissivité calculée pour cet intervalle est de 1,1 10−3 m2/s. En comparaison avec les installations géothermiques exploitant l’aquifère du Dogger en région parisienne, la température mesurée sur EST433 est de l’ordre des températures exploitées les plus basses, la salinité nettement plus élevée (6,5 à 35 g/l en région parisienne) et la transmissivité du même ordre. Ces caractéristiques ne présentant pas un caractère exceptionnel (en termes de ressource potentielle pour une exploitation géothermique) associées au caractère argilo-gréseux de l’aquifère pouvant influer négativement sur la productivité d’un ouvrage ne font pas du Buntsandstein une ressource géothermique attractive dans les conditions technologiques et économiques actuelles.
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MULSANT, P. "Glossaire général." INRAE Productions Animales 24, no. 4 (September 8, 2011): 405–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.4.3273.

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Allèle : une des formes alternatives d'un locus. Dans une cellule diploïde, il y a deux allèles pour chaque locus (un allèle transmis par chaque parent), qui peuvent être identiques. Dans une population, on peut avoir plusieurs allèles pour un locus.Annotation structurale : repérage des coordonnées des diverses structures dans le génome, telles que les gènes.Annotation fonctionnelle : renseignements sur les fonctions des séquences, le plus souvent pour les gènes.BAC : Bacterial Artificial Chromosome. Vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant un grand fragment d’ADN génomique (taille > 100 kb*). Les BAC assemblés en contigs* sont à la base des cartes physiques du génome.Carte cytogénétique : carte des chromosomes. Réalisée par localisation visuelle (FISH*) au microscope de fragments d’ADN sur les chromosomes au stade métaphase de la mitose.Carte d’hybrides irradiés : réalisée en testant par PCR la présence ou l’absence de fragments d’ADN dans une collection de clones d’hybrides irradiés (RH*). Deux fragments d’ADN sont proches sur le génome s’ils sont trouvés fréquemment dans les mêmes clones.Carte génétique : obtenue par l’étude de la ségrégation dans des familles ou des populations, de marqueurs polymorphes, soit moléculaires, soit phénotypiques, deux séquences étant d’autant plus proches qu’elles sont souvent transmises ensemble lors de la méiose.Clonage positionnel : stratégie visant à identifier un gène responsable de l’expression d’un phénotype en utilisant des informations de position sur le génome.Contig : ensemble de clones (le plus souvent des BAC*) ou de lectures de séquence ordonnés grâce à des informations sur leur parties chevauchantes.Cosmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragments d’ADN génomique de taille avoisinant les 50 kb*.CNV : Copy Number Variation ; polymorphisme du génome correspondant à la variation du nombre de copies d’une séquence, pouvant dans certains cas contenir un ou plusieurs gènes.Déséquilibre gamétique : pour deux loci quelconques, c'est le fait que la fréquence des haplotypes* estimée pour tous les gamètes est différente de celle attendue à partir du produit des fréquences alléliques de chaque locus. Synonyme : déséquilibre de liaison. Contraire de : équilibre gamétique.Dominance : qualificatif de l’effet d'un allèle, dont une copie suffit à l'expression du phénotype* approprié. L’allèle A est dominant sur l’allèle a si l’hétérozygote* Aa a le même phénotype* que l’homozygote AA.EST : Expressed Sequence Tag : séquences étiquettes (partielles) de transcrit, obtenues par séquençage aléatoire d’ARN.Evaluation génomique : évaluation de la valeur génétique d’individus d’après leurs génotypes pour un ensemble de loci distribués sur le génome, d’après des équations établies à partir des performances d’individus de référencephénotypés et génotypés.Expression génique : études visant à estimer le niveau de production (expression) des gènes en fonction d’états physiologiques ou de tissus différents.Exon : fraction de la partie codante d’un gène eucaryote. Les gènes des organismes eucaryotes sont le plus souvent fractionnés en plusieurs séquences d’ADN dans le génome, les exons, séparés entre eux par d’autres séquences (introns*).FISH : Fluorescent In Situ Hybridisation. Hybridation de sondes d’ADN marquées à l’aide d’un fluorochrome, sur des chromosomes au stade métaphase de la mitose. Permet la réalisation de la carte cytogénétique.Fingerprinting : technique permettant d’estimer très grossièrement la similarité entre des séquences d’ADN sans les séquencer, par la comparaison des longueurs de bandes produites par des enzymes de restriction coupant l’ADN à des sites précis.Fosmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragment d’ADN génomique de taille déterminée et égale à 40 kb*.FPC : FingerPrint Contig* ; contig* de clones (généralement des BAC*) ordonnés par la technique du fingerprinting, afin d’obtenir une carte physique du génome.Génotype 1 : constitution génétique d'un individu. 2. Combinaison allélique* à un locus particulier, ex: Aa ou aa.Haplotype : combinaison allélique spécifique pour des loci appartenant à un fragment de chromosome défini.Héritabilité au sens strict : proportion de la variance phénotypique due à la variabilité des valeurs génétiques = proportion de la variance phénotypique due à la variance génétique additive.Hétérozygote : individu ayant des allèles non identiques pour un locus* particulier ou pour plusieurs loci. Cette condition définit l’ «hétérozygotie». Contraire de: homozygote.Homologues : séquences similaires en raison d’une origine évolutive commune.Hybride irradié : cellule hybride obtenue par fusion entre cellules hôte d’une espèce et donneuse d’une autre espèce, contenant une fraction aléatoire du génome de l’espèce donneuse, après cassures par irradiation, reconstitution aléatoire de chromosomes ou insertion dans des chromosomes de la cellule hôte et rétention partielle. Deux séquences proches sur le génome sont en probabilité dans les mêmes clones RH*, tandis que deux séquences distantes ont une probabilité faible d’être conservées ensemble.IBD : pour identity by descent. Identité entre deux chromosomes (ou parties de chromosomes), liée à leur descendance d’un même chromosome ancestral.Indel : Insertion – deletion ; polymorphisme de présence ou absence d’un ou plusieurs nucléotides.Intron : séquence non-codante dans les gènes, séparant les exons, qui codent pour une protéine.Kb : kilobase ; séquence de mille paires de bases (pb*).Locus (pl. : loci) : Site sur un chromosome. Par extension, emplacement d’un gène ou d’un marqueur génétique sur un chromosome.Marqueur génétique : séquence d'ADN dont le polymorphisme est employé pour identifier un emplacement particulier (locus) sur un chromosome particulier.Mate-pair : séquences appariées (1 à 10 kb* de distance), produites en circularisant les fragments d’ADN, puis par séquençage à travers le point de jointure.Mb : mégabase ; séquence d’un million de paires de bases (pb*) de longueur.Orthologues : séquences homologues* entre deux espèces.Paired-end : séquences appariées produites par la lecture des deux extrémités de courts fragments d’ADN (moins de 500 pb*) dans le cas des nouvelles technologies de séquençage.Paralogues : séquences homologues* résultat de la duplication d’une séquence ancestrale dans le génome. Il s’agit de deux (ou plus) séquences similaires par homologie dans un même génome.Pb : paire de base ; unité de séquence d’ADN, représentée par une base et sa complémentaire-inverse sur l’autre brin.Phénotype : caractère observable d'un individu résultant des effets conjugués du génotype et du milieu.Phylogénomique : utilise les méthodes de la génomique et de la phylogénie. Par la comparaison de génomes entiers, permet de mettre en évidence des pertes et gains de gènes dans les génomes, ainsi que leur variabilité moléculaire, afin (entre autres buts) d’aider à prédire leur fonctions.Plasmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragment d’ADN génomique de taille allant de 500 pb* à 10 kb* environ.Polymorphisme d'ADN : existence de deux ou de plusieurs allèles* alternatifs à un locus.Puce à ADN ou puce pangénomique : Système permettant pour un individu le génotypage simultané de très nombreux marqueurs génétiques (de quelques milliers à quelques centaines de milliers).QTL : abréviation de locus à effets quantitatifs (de l’anglais Quantitative Trait Locus).Récessivité : qualificatif de l’effet d'un allèle, où l'homozygotie* est nécessaire pour l'expression du phénotype* approprié. opposé de : dominance*.RH : Radiation Hybrid (hybride irradié*)Sanger (méthode de) : méthode de séquençage publiée en 1977 (Sanger et al 1977) et encore utilisée de nos jours avec les séquenceurs à électrophorèse capillaire.Scaffold : ensemble de contigs* de séquence reliés entre eux par des informations apportées par des lectures appariées (mate-pairs* ou paired-ends*).Sélection assistée par marqueurs (abréviation : SAM) : utilisation d’un jeu restreint de marqueurs de l'ADN pour améliorer la réponse à la sélection dans une population : les marqueurs sont choisis comme étroitement liés à un ou plusieurs loci cibles, qui sont souvent des loci à effets quantitatifs ou QTL*.SNP : polymorphisme d'un seul nucléotide à une position particulière de la séquence d’ADN (abréviation de l’anglais Single Nucleotide Polymorphism).Supercontig : nom alternatif pour les scaffolds*.WGS : Whole Genome Shotgun ; production de lectures de séquence d’un génome entier de manière aléatoire.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Aparicio, J., G. Cumunel, Thien Hoang, G. Foret, Y. Jeanjean, and J. Castres Saint Martin. "Analyse fréquentielle automatisée pour la mesure de tension de câbles de précontrainte extérieure." e-journal of nondestructive testing 28, no. 9 (September 2023). http://dx.doi.org/10.58286/28493.

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Анотація:
De très nombreux ponts du patrimoine bâti sont équipés de câbles de précontrainte extérieure installés soit lors de la construction, soit lors de renforcements. Ces câbles sont généralement composés de torons en acier protégés par une gaine injectée au coulis de ciment. En mettant le béton en compression, les câbles lui permettent de résister aux charges auxquelles il est soumis. Il est alors important de pouvoir connaître la tension résiduelle dans les câbles afin de savoir s’ils assurent toujours leur fonction. Pour cela les méthodes vibratoires sont fréquemment utilisées. La méthode d’essai LPC n◦35 est principalement utilisée en France pour les câbles sur ouvrage. Elle permet d’obtenir la tension d’un câble à partir de différents points de mesure lorsque le câble est suffisamment long pour pouvoir être modélisé par un modèle de corde vibrante. Les principales limites qui empêchent l’utilisation automatique de la méthode sont la localisation des points d’excitation, l’enregistrement des données et l’utilisation de plusieurs points de mesure. Le travail présenté dans cet article propose de s’affranchir de ces limites en déterminant tout d’abord l’ordre des modes associé aux fréquences détectées, puis en résolvant un problème inverse, afin de déterminer la tension et la rigidité en flexion du câble. La prise en compte de la rigidité en flexion et la nécessité de réaliser une seule mesure permettent de détecter la tension de n’importe quel câble de précontrainte extérieure avec une mesure unique. Cette méthode a été validée en laboratoire et testée sur ouvrage. Elle nécessite une estimation de la masse linéique et de la longueur libre du câble.
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Nierat, Patrick. "Market area of rail-road transshipment centers: pertinence of the spatial theory." Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 25 | 1992 (March 31, 1992). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11914.

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Анотація:
The comparison between two transportation means cannot be unaware of space. Road and rail-road combined networks deeply differ in the number of access points and the modal split is subordinate to the localization with regard to this access points.For freight, spatial theory allows us to compare an all road direct journey and a combined rail-road one. With drawing the market area of the transshipment centre, the theory define the places where each solution is the most competitive; it specifies which ingredients are necessary to make combined transport become a competitive offer.The market area of several transshipment centers bas been charted thanks to a survey. The results confirm the theoretical conclusions, in particular the link between the length of the rail transport leg of the journey and the width of the market area. La comparaison des modes de transport ne peut ignorer l'espace. Les réseaux routier et ferroviaire se différencient fortement par le nombre de leurs points d'accès et le choix d'un mode dépend de la localisation par rapport à ces points.Pour le fret, la théorie spatiale permet de comparer le transport routier et le transport combiné rail-route. En traçant l'aire de marché des centres de transbordement rail-route, la théorie définit les lieux pour lesquels chaque solution est la plus compétitive ; elle montre quels ingrédients assurent la rentabilité de la technique combinée.L'aire de marché de plusieurs terminaux a été établie en interrogeant les transporteurs. Les résultats confirment les conclusions théoriques, notamment l'effet de la longueur du parcours ferroviaire sur l'étendue de l'aire de marché du centre de transbordement.
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Lepage, C. "Épidémiologie des tumeurs neuroendocrines intestinales." Oncologie, 2020. http://dx.doi.org/10.3166/onco-2019-0051.

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Анотація:
Les données disponibles concernant l’incidence et les facteurs pronostiques des tumeurs neuroendocrines (TNE) digestives sont souvent fragmentaires. Les TNE digestives sont rares et représentent environ 1 % des cancers digestifs. En France, l’incidence des TNE digestives malignes est estimée à 1,1/100 000 chez l’homme et à 0,9/100 000 chez la femme. L’incidence augmente au cours du temps. Du fait de leur longue survie, les TNE constituent, après le cancer colorectal, le cancer digestif dont la prévalence est la plus élevée. La plupart des TNE sont bien différenciées, les carcinomes neuroendocrines peu différenciés représentent moins de 20 % des TNE digestives. Parmi les TNE bien différenciées intestinales, les localisations les plus fréquentes sont l’intestin grêle et le colorectal. Plus de la moitié des TNE sont diagnostiquées au stade métastatique, principalement au niveau hépatique. Le degré de différenciation, le grade histologique, la localisation du primitif et le stade sont les principaux facteurs pronostiques. Les taux de survie relative à cinq ans étaient de 4,5 % pour les tumeurs peu différenciées versus plus de 55 % pour les TNE bien différenciées.
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EIRAS-STOFELLA, DAURA REGINA. "Brânquias do peixe marinho Oligoplites palometa (Carangidae): morfologia e atividade funcional de estruturas descritas através de microscópio eletrônico de varredura." Acta Biológica Paranaense 29 (December 31, 2000). http://dx.doi.org/10.5380/abpr.v29i0.593.

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Brânquias do peixe marinho Oligoplites palometa foram caracterizadas em nível ultra-estrutural, com auxílio de microscópio eletrônico de varredura. Os filamentos branquiais variam em comprimento conforme sua localização no arco. As lamelas respiratórias são desenvolvidas. O epitélio que reveste a superfície dos filamentos e da região faríngea dos arcos branquiais é formado por células pavimentosas poligonais com micropregas salientes. Essas dobras na membrana não são definidas no epitélio das lamelas respiratórias. Células caliciformes são abundantes e só não foram encontradas nas lamelas respiratórias. Não há rastro na região faríngea dos arcos. O processo de ingestão de alimentos deve começar pela triagem realizada a partir das informações vindas dos muitos quimioreceptores (botões gustativos) encontrados. Além de proteger, a grande quantidade de espinhos que há na região deve reter e acumular as escamas a serem ingeridas. A abundante secreção de muco provavelmente envolve as escamas retidas entre os espinhos tornando mais fácil sua deglutição. Dessa forma é evitado, também, que o alimento provoque danos aos próprios arcos branquiais e às suas regiões vizinhas, no trato digestivo. ABSTRACT Gills of the seawater fish Oligoplites palometa were characterized ultrastructurally, with the aid of scanning electronic microscopy. The branchial filaments vary in length according to their location in the arch. The respiratory lamellae are well-developed. The epithelium that covers the surface of the filaments and the pharyngeal region of the branchial arches is formed by polygonal pavement cells with salient microridges. These folds in the membrane are not defined in the epithelium of the respiratory lamellae. Caliciform cells are abundant, but were not found in the respiratory lamellae. There are no rakers in the pharyngeal region of the arches. The food ingestion process must begin by selection, based on information obtained from the various chemical receptors (taste buds) found. Besides protection, the large amount of spines found in the region must retain and accumulate the scales to be swallowed. The abundant mucous secretion probably involves the scales retained by the spines, making them easier to swallow. This also prevents food from damaging the gills and adjacent regions in the digestive tract. RÉSUMÉ Les branchies du poisson de mer Oligoplites palometa ont été decrites au niveau ultrastructural, à l’aide d’un microscope électronique à balayage. Les filaments branchiaux varient en longueur selon leur localisation dans la surface des filaments et la région pharyngienne des arcs branchiaux est formé de cellules pavimenteuses polygonales avec des micro-plis saillants. Ces plis de la membrane ne sont pas définis sur l’épithélium des lamelles respiratoires. Les cellules caliciformes sont abondantes, sauf dans les lamelles respiratoires où elles n’ont pas été retrouvées.ll n’ y pas de branchiospines dans la région pharyngienne des arcs. Le processus d’ingestion des aliments doit commencer par le triage réalisé à partir des informations venues des plusieurs chimiorécepteurs (bourgeons gustatives) retrouvés. Outre la protection, la grande quantité d’arêtes qu’il y a dans la région doit retenir et accumuler des écailles à être ingérées. L’abondante sécrétion du mucus probablement enveloppe les écailles retenues améliorant ainsi leur déglutition. Ainsi, cette sécrétion évite aussi que les aliments provoquent des effets nuisibles aux arcs branchiaux et dans les régions avoisinantes du tube digestif.
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-, Oubel naoual, El moiudane jihane -, Houjaj dina -, Alami hassan -, and Tazi zakia -. "Hematome Puerperal : A Propos De 4 Cas Et Revue De La Littérature D’un Cas." International Journal For Multidisciplinary Research 6, no. 1 (February 15, 2024). http://dx.doi.org/10.36948/ijfmr.2024.v06i01.13175.

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L’hématome périgénital (HP) est une complication de l'accouchement dont la symptomatologie peut être retardée. C’est une complication rare mais potentiellement gravissime, Il faut l'évoquer devant toute symptomatologie douloureuse et/ou hémorragique du post-partum. Différents types d'hématomes en fonction de leur localisation sont décrits : l'hématome vulvaire, l'hématome vaginal et l’hématome vulvo-vaginal. En effet, l'hématome intéresse la vulve, les tissus paravaginaux,le périnée, la fosse ischiorectale. Les vaisseaux le plus souvent concernés sont les branches de l'artère pudendale ou honteuse interne et l'artère vaginale longue ou bien les vaisseaux périnéaux et labiaux l’hématome supravaginal ou sous-péritonéal : situé audessus des aponévroses pelviennes dans la région rétropéritonéale ou intra ligamentaire.Toujours grave, il est la conséquence d'une lésion traumatique du col, du segment inférieur ou du cul-de-sac vaginal. Les vaisseaux concernés sont l'artère utérine ascendante ou la vaginale longue ou les vaisseaux cervicovaginaux ou vésicovaginaux. Son traitement est chirurgical après un bilan lésionnel initial précis et une réanimation appropriée. Une embolisation artérielle peut être associée ou plus rarement une ligature des artères hypogastriques.C’est une complication rare du postpartum qui mérite d’être mieux connue. Cette hémorragie non extériorisée est souvent diagnostiquée tardivement devant un tableau clinique grave de choc hypovolémique. C’est en étant attentif à la clinique (douleur, rétention aiguë d’urine, choc hypovolémique sans hémopéritoine, hématome vulvo-vaginal modéré avec hémodynamique instable et en identifiant certains facteurs de risques communs à l’ensemble des hématomes puerpéraux (extraction instrumentale, déchirure périnéale), que leur prise en charge thérapeutique, nécessitant une parfaite coordination interdisciplinaire sera la plus précoce et la plus efficiente
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?

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