Статті в журналах з теми "Logement de marque"

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Garioud, Georges, and Francis Bailleau. "L'insécurité, une commune et l'État." Sociétés contemporaines 4, no. 4 (November 1, 1990): 141–54. http://dx.doi.org/10.3917/soco.p1990.4n1.0141.

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Résumé Résumé : La violence des banlieues, en 1981, fut l' expression brutale et médiatique des limites des formes consacrées de régulation et de contrôle social. Les institutions qui avaient en charge aussi bien la scolarité, l'emploi, la formation professionnelle, les loisirs, le logement des individus, la sécurité des biens et des personnes ... apparaissaient impuissantes, leur légitimité était remise en cause. Se trouvait posée, une nouvelle fois, la question de la gestion du social et de ses débordements. A l' approche technico-administrative centralisée qui avait prévalu jusqu'alors, les multiples commissions qui furent mises en place, à partir de 1982, pour répondre à ces débordements préférèrent une approche plus politique, davantage en prise avec la réalité locale. Le maire fut ainsi placé au centre des nouveaux dispositifs de lutte contre l' insécurité. Cette période marque une rupture dans le traitement de l'insécurité à partir de laquelle с'est à ces deux niveaux, celui de l'Etat et celui de la commune, que l'examen de la gestion de l' insécurité doit se faire.
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Santelli, Emmanuelle. "Partir à Londres… pour favoriser l’insertion professionnelle en France." Enfances, Familles, Générations, no. 19 (March 12, 2014): 64–84. http://dx.doi.org/10.7202/1023771ar.

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Dans un contexte d’accroissement des migrations des Français vers Londres, cet article s’attache à comprendre les motivations de jeunes adultes français d’origine maghrébine qui entreprennent cette mobilité dans l’objectif de favoriser leur insertion professionnelle. Une partie de ces jeunes bénéficient en France d’un dispositif d’encouragement à la mobilité internationale. Initié par une mission locale qui accompagne ces jeunes tout au long de leur mobilité, ils sont accueillis par une structure française basée à Londres qui leur propose des annonces d’emploi et de logement. A partir de leur base de données, la première partie de l’article traite des caractéristiques des jeunes selon qu’ils partent dans le cadre d’un dispositif d’accompagnement à la mobilité, ou non. Les premiers subissent plus encore que les seconds une situation à l’égard de l’emploi marquée par la précarité. Ils ne se situent pas non plus au même stade de leur cycle de vie. Ensemble de résultats qui sont confortés et approfondis par l’analyse des entretiens biographiques réalisés avec des jeunes partis quelques mois à Londres. La seconde partie de l’article comporte trois sections reposant sur l’analyse du matériau qualitatif et permet d’aborder leurs motivations à partir, comment à travers cette expérience ils découvrent leur francité et un nouveau mode de vie. Procurant de nouvelles références, c’est tout le processus d’entrée dans la vie adulte qui s’en trouve affecté. Toutefois, cette mobilité est le plus souvent accomplie dans l’idée de favoriser leur insertion professionnelle en France. Loin d’engager une mobilité signe d’une prise de distance, elle marque au contraire leur souhait de partir « pour mieux revenir », car ils sont profondément attachés à leur région d’origine et aux liens familiaux.
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Bayle, Myrtille. "Réflexions pour une architecture significative : Univers symbolique et matériel de la maison chez les Inuit du Nunavik (Note de recherche)." Études Inuit Studies 44, no. 1-2 (September 27, 2021): 161–82. http://dx.doi.org/10.7202/1081801ar.

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La relation qu’entretiennent les habitants Inuit du Nunavik avec leur habitation a fortement évolué avec la sédentarisation et l’arrivée de la production du logement gérée par l’État. Le lien entre la forme de la maison et la vie sociale s’est perdu à la faveur d’une standardisation du logement qui laisse peu de place à l’intégration des pratiques locales et des valeurs culturelles des habitants. Ainsi, dans un contexte où la relation entre les habitants et leurs logements est marquée par un fossé entre l’espace conçu par les autorités et l’espace perçu et vécu par les habitants, comment favoriser l’intégration des significations symboliques et des qualités essentielles de l’habiter inuit afin de contribuer à concevoir une architecture significative pour les habitants ? Cet article présente les résultats préliminaires d’une revue de littérature qui vise à répertorier les valeurs culturelles, les pratiques et les définitions inuit de l’habiter, ainsi que les attentes des habitants en termes de qualités architecturales et d’expérience. À travers la littérature analysée, la maison comme représentation symbolique se présente comme un morceau d’univers qui fait partie de nuna, la terre habitée par les Inuit et qui témoigne de l’appartenance collective au territoire. La maison se définit également comme un corps protecteur et un point d’ancrage qui participe à l’élaboration de l’identité et des valeurs socio-culturelles du groupe. C’est un espace social qui se déploie comme un espace collectif, ouvert à tous, et qui se définit avant tout par les relations sociales. Cette analyse de la maison confirme la confrontation d’une pratique nomade de l’espace dans un environnement sédentaire et met également en évidence l’importance de favoriser l’intégration de l’habitant dans la production de son habitation.
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BERTAUX-WIAME, Isabelle. "Familial et résidentiel : un couple indissociable." Sociologie et sociétés 27, no. 2 (September 30, 2002): 163–75. http://dx.doi.org/10.7202/001059ar.

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Résumé Le logement n'est pas un bien de consommation comme les autres et l'attachement affectif et identitaire que peut produire un lieu habité, les significations qui lui sont attribuées débordent son cadre purement physique et sa valeur marchande. Notamment, la perception qu'ont les " ménages ", confrontés à la question du logement et de leurs possibles résidentiels, est profondément marquée par la façon dont les générations familiales précédentes se sont elles-mêmes confrontées à cette question, lui ont apporté des solutions, ont transmis leurs expériences. À partir de quelques biographies individuelles et familiales centrées sur la question résidentielle, cet article s'attache à montrer en quoi l'espace résidentiel familial est un élément de la construction sociale des individus, et comment ces expériences familiales résidentielles fondent des stratégies résidentielles à leur tour constitutives des liens de famille.
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L., Thomas, Richard D. Alba, and John R. Logan. "Les minorités des villes globales : New York et Los Angeles." Sociétés contemporaines 22-23, no. 2-3 (September 1, 1995): 69–87. http://dx.doi.org/10.3917/soco.p1995.22n1.0069.

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Résumé Les tensions raciales et ethniques que connaissent Los Angeles et New York ont leur source dans la segmentation raciale de l’économie et du marché du logement. L’analyse proposée ici examine la pertinence des concepts d’«enclave économique ethnique» et d’«underclass» pour comprendre la situation de plusieurs minorités présentes dans ces deux villes globales. Les Blancs sont numériquement surreprésentés en tant que chefs d’entreprises comme en tant que travailleurs dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie, les fonctions de «contrôle» de la ville globale; les Japonais, Coréens, Chinois, ne bénéficient que de niches économiques beaucoup plus restreintes, cependant que d’autres minorités les Noirs, les Mexicains, les Portoricains sont dans la situation de faiblesse économique la plus marquée. Nous examinons également les disparités du marché du logement, qui ont pour conséquence de restreindre considérablement l’accès des Noirs, des Mexicains et des Portoricains aux localités à statut social plus élevé.
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Blanchet, Luc. "La santé mentale à Pointe St-Charles : vers une prise en charge collective." Santé mentale au Québec 3, no. 1 (June 2, 2006): 36–43. http://dx.doi.org/10.7202/030029ar.

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Pointe St-Charles est un quartier du sud-ouest de la ville de Montréal qui comporte plus d'une caractéristique des milieux à forte morbidité : un niveau de vie économique faible, des taux élevés de chômage et d'assistance sociale, des mauvaises conditions de logement, une pollution marquée, une carence d'espaces verts et de loisirs organisés, et une dépopulation rapide (27 000 résidents en 1951 : 16 000 en 1976). C'est en raison de ces caractéristiques qu'un groupe d'étudiants en médecine de l'Université McGill choisissait ce quartier, dès 1968, pour y mettre sur pied une clinique de santé au service de la classe ouvrière.
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Boulianne, Manon. "La cohabitation intergénérationnelle, le genre et la parenté au Québec." Articles 18, no. 1 (May 25, 2006): 25–47. http://dx.doi.org/10.7202/012544ar.

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La cohabitation intergénérationnelle constitue une modalité résidentielle qui, depuis quelques années, attire l’attention de plusieurs acteurs sociaux engagés dans les débats qui concernent l’offre de logement adapté aux besoins des personnes âgées québécoises. Cet article l’aborde en tant que pratique fortement ancrée dans les rapports de genre et de parenté, dans une démarche comparative qui s’appuie notamment sur les résultats d’une enquête empirique menée dans la région de Québec en 2002-2003. Un exposé des transformations qui ont marqué les pratiques de cohabitation intergénérationnelle au Japon depuis trois décennies permet de mettre en relief les particularités de la situation québécoise.
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Rouquet, Aurélien. "Les racines oubliées de la logistique." Revue Française de Gestion 47, no. 297 (May 2021): 35–52. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.2021.00548.

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Cet article revient à l’origine de la logistique. Pour cela, il étudie la fonction de « Maréchal général des logis », à partir de laquelle Jomini forge le terme de « logistique ». En analysant 18 traités militaires parus entre le 16e et le 18e siècle, l’article montre que ce qui pousse à la création de la fonction, c’est la difficulté à l’époque d’organiser les logements et les déplacements d’une armée de plus en plus grande. Le maréchal général des logis est celui qui coordonne les phases d’arrêt et de marche d’une armée en campagne, en mobilisant des compétences géographiques, mathématiques et informationnelles et en s’appuyant sur une structure opérationnelle faite de fourriers, de guides et de vaguemestres.
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Hamel, Pierre, and Jean-François Léonard. "Ambivalence des luttes urbaines et ambiguïté des interventions de l’État." Logement et luttes urbaines, no. 4 (February 4, 2016): 74–82. http://dx.doi.org/10.7202/1035042ar.

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L’article rend compte d’une façon synthétique de l’évolution des mobilisations populaires à Montréal sur les conditions de vie depuis les débuts des années 60, particulièrement autour de la question du logement. Ce qui semble caractériser le plus profondément ces mobilisations c’est avant tout leur ambivalence tant sur le plan de l’organisation que des moyens d’action à l’égard de l’idéologie dominante. De plus il est important de noter que malgré une certaine radicalisation au plan idéologique, les militants et les organisations continuent à être aux prises avec les mêmes difficultés, comme s’il n’y avait pas eu de transformation des pratiques, comme si elles n’étaient pas parvenues à se donner les moyens organisationnels et politiques qui leur auraient permis d’évoluer. Mais ces difficultés ne tiennent pas uniquement aux problèmes que rencontre la gauche ; elles s’expliquent également par la nature des transformations qui ont marqué l’espace montréalais depuis une vingtaine d’années de même que par le rôle ambigu qu’y a joué l’État et surtout le pouvoir municipal. Celui-ci mettait de l’avant un profil de gestion qui, en garantissant un appui aux investisseurs et promoteurs défendait une image d’interventionnisme ad hoc, occultant de ce fait son rôle politique véritable.
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Lehoux, Grégoire. "P.G.Q. et la Régie du logement c. Grondin et al. : marche arrière justifiée sur un chemin parsemé d’embûches." Revue générale de droit 15, no. 2 (May 9, 2019): 477–99. http://dx.doi.org/10.7202/1059559ar.

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Dans l’arrêt analysé, qui concerne l’art. 96 de la Loi constitutionnelle de 1867, la Cour suprême du Canada fait marche arrière par rapport à ce qu’elle a décidé dans deux affaires récentes. L’auteur soutient que ce cheminement est justifié. Deux questions principales sont soulevées par l’arrêt : 1. L’art. 96 de la Loi constitutionnelle de 1867 peut-il produire des effets qui diffèrent d’une province à l’autre ? 2. La Cour suprême amorce-t-elle un retour à sa position traditionnelle à l’égard des clauses privatives, concernant l’effet de l’art. 96 de la Loi constitutionnelle de 1867 ?
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Franck, N. "De l’évaluation neuropsychologique à une remédiation cognitive ciblée." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 592. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.318.

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Diminuer l’impact des troubles cognitifs–qui sont presque systématiquement associés aux troubles mentaux sévères de l’adulte et qui peuvent toucher la mémoire, l’attention, les fonctions exécutives, les fonctions visuospatiales, la métacognition et la cognition sociale–est un enjeu thérapeutique important en psychiatrie du fait leur retentissement marqué sur l’insertion sociale et professionnelle des patients. L’hétérogénéité de ces troubles implique la réalisation systématique d’une évaluation neuropsychologique et d’un bilan de cognition sociale afin de construire des prises en charge individualisées. Cette exploration est mise en œuvre dès qu’une stabilité clinique a été atteinte et que le traitement médicamenteux a été optimisé du point de vue du rapport bénéfices/effets indésirables. La remédiation cognitive est destinée à renforcer les capacités attentionnelles, mnésiques, visuospatiales, exécutives, métacognitives et de cognition sociale ou à pallier les conséquences de leur altération à travers le renforcement des capacités préservées afin de favoriser des mécanismes de compensation. Son efficacité est attestée dans la schizophrénie et dans le trouble bipolaire par de nombreuses études contrôlées et plusieurs méta-analyses. La remédiation cognitive est particulièrement utile lorsqu’elle intervient dans le contexte de la réhabilitation. Elle est alors couplée à d’autres mesures (éducation thérapeutique, entraînement des compétences sociales, aide à la construction d’un projet social et/ou professionnel, mise en situation professionnelle et/ou soutien des familles), afin de permettre une meilleure réinsertion sociale (autonomie en termes de logement et investissements d’autres activités collectives) et/ou professionnelle.
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Chagny, Robert. "Le logement social a Grenoble dans l'entre-deux-guerres: l'Office public des habitations a bon marche de 1921 a 1938." Le Mouvement social, no. 137 (October 1986): 77. http://dx.doi.org/10.2307/3778456.

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Hanon, C. "Le syndrome de Diogène : du mythe à la pathologie." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 79. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.211.

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Le syndrome de Diogène est une entité clinique gériatrique et psychiatrique de description récente. Il s’agit d’un comportement acquis, marqué par un rapport perturbé au corps et à l’habitat. Il entraîne une incurie personnelle sévère et un délabrement du logement. Ce trouble du comportement s’inscrit dans un rapport au monde altéré, avec une réduction des besoins vitaux et relationnels et un refus d’aide et de soins. Les liens entre le philosophe Grec et ce comportement éponyme ne semblent pas en adéquation avec la réalité de terrain. De l’ascèse à la clochardisation, du mépris et de l’insolence à la réclusion morbide, de l’extravagance à la honte, la description syndromique s’éloigne trait pour trait du cynique de Sinope. Les critères diagnostics ne sont pas consensuels et les fondements étiopathogéniques multiples. Ce trouble du comportement se retrouve au sein de maladies psychiatriques, comme les psychoses, les troubles thymiques ou la névrose obsessionnelle grave. Même s’il n’apparaÎt pas dans les classifications internationales, la catégorie des troubles de l’adaptation chronique autorise l’analogie, dans la mesure où elle envisage que le retrait social puisse être la conséquence d’un stress. Le sujet âgé fragile trouverait dans le repli et la quête d’objets, une solution adaptative à un événement traumatique. Le syndrome de Diogène grève l’évolution de maladies neurologiques déficitaires, comme la démence frontotemporale ou la maladie d’Alzheimer. Des dysfonctionnements du lobe frontal et des altérations cognitives sont retrouvés. La prise en charge n’est pas codifiée, elle pose des difficultés organisationnelles et des questionnements éthiques. Où s’arrête le respect des libertés individuelles et où débute la non-assistance à personne en danger ?
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Ben Medien, Olfa. "référence aux médinas dans les projets d’habitat à Tunis à l’épreuve de l’intégration sociale et urbaine." URBAN ART BIO 1, no. 3 (December 29, 2022): 14–29. http://dx.doi.org/10.35788/uab.v1i3.50.

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L’architecture médinale est une thématique souvent abordée par le prisme de l’histoire et du patrimoine, pourtant le paysage urbain actuel des villes arabes est de plus en plus marqué par de nouvelles œuvres architecturales fortement inspirées de ce patrimoine. La ville de Tunis connaît un retour à une esthétique éclectique alliant la référence à l’architecture médinale aux signes de la modernité. Un style que nous retrouvons essentiellement dans les bâtiments officiels ou touristiques comme une forme de confirmation de l’identité arabo-musulmane du pays. D’un côté, la référence médinale dans la conception des logements et projets d’habitat émane d’un choix délibéré des maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre sans être imposée par un contexte politique ou de marketing. C’est cette donnée qui est à l’origine de notre choix des projets immobiliers résidentiels comme support de cette étude. Nous proposons d’aborder la question de la référence médinale à travers l’étude de projets d’habitat produits à Tunis par des promoteurs privés et publics. Nous avons choisi de traiter la question de la référence médinale dans les projets d’habitation à travers le prisme de l’intégration urbaine, architecturale, et sociale. Ce travail est appuyé par une analyse des manières d’interprétations de la référence médinale et des dimensions formelles et valorielles auxquelles elles renvoient. La recherche se base sur un travail d’enquête avec les concepteurs et les habitants, une lecture des notes de présentation des projets et une observation architecturale et urbaine.
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Chagny, Odile, Jacky Fayolle, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet, and Hervé Péléraux. "Un horizon conjoncturel dégagé." Revue de l'OFCE 51, no. 4 (November 1, 1994): 5–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.51n1.0005.

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Résumé Les économies occidentales connaissent pour la plupart des rythmes de croissance soutenus, mais les écarts de conjoncture sont très accusés. L'optimisme réel s'accompagne d'une grande confusion financière : les changes sont perturbés par les déséquilibres commerciaux ; les taux d'intérêt à long terme ont partout monté fortement, d'abord par crainte de l'inflation aux Etats-Unis, puis par révision des perspectives de croissance en Europe. Le niveau actuel des taux longs reflète la difficulté des appareils de production existants à financer des projets d'investissement mondialement plus nombreux. Cependant les taux réels s'avèrent moins élevés que lors de la reprise précédente, et les capacités financières actuelles des firmes européennes les rendent peu sensibles au coût du capital à l'horizon de la fin 1995. Les interrogations portent donc sur la maîtrise des endettements publics, et sur la capacité des sociétés européennes à supporter les ponctions exercées sur les revenus du travail du fait des taux d'intérêt élevés. Aux Etats-Unis, l'activité est à présent renforcée par la demande étrangère, ce qui implique un nouveau durcissement de la politique monétaire en vue d'interrompre la dérive inflationniste. Un ralentissement est attendu au cours de 1995, initié par la consommation. Le Japon est en reprise, tiré à présent par la consommation. Il tend à renforcer la croissance mondiale. Au Royaume-Uni, investissement et exportations ont accéléré la production et réduit le chômage ; la consommation a surtout bénéficié d'une moindre propension à épargner. Les risques inflationnistes vont continuer à durcir la politique économique, et la croissance se modérera l'an prochain. L'Allemagne se redresse à l'Ouest, grâce aux exportations et au restockage. Le logement et la consommation résistent en dépit des prélèvements fiscaux. Les capacités de production manufacturières retrouveront un niveau normal d'utilisation dès la fin 1994, ce qui stimule l'investissement et fait craindre l'inflation. Cependant le chômage reste élevé et les prix au détail devraient rester calmes. A l'Est, la croissance s'annonce vigoureuse. Les capitaux ont délaissé l'Europe pour privilégier le Japon puis les pays émergents. Les investisseurs japonais reviennent sporadiquement et seraient plus présents en 1995, cependant que les besoins de financement américains se modéreront. Le commerce mondial est entré dans une phase de forte croissance qui se poursuivra l'an prochain. Les pays d'Europe continentale regagneront des parts de marché au détriment du Japon. En France, la reprise de l'activité a été significative au premier semestre 1994. L'optimisme se confirme dans les enquêtes de conjoncture. La reprise est d'autant plus nette qu'elle découle de l'interruption de comportements privés très dépressifs. La croissance du PIB serait de 2,2 % en 1994, le ralentissement puis l'arrêt du déstockage y contribuant pour près d'un point. La reprise de la demande intérieure finale, qui s'opère depuis le deuxième trimestre, s'amplifierait. La consommation des ménages continuerait de progresser. Mais la hausse de l'investissement des entreprises serait encore faible en moyenne annuelle, car surtout marquée au second semestre. La croissance des importations dépasserait celle des exportations, à cause d'un début d'année nettement divergent. En 1995 la croissance atteindrait 3,5 % ; cette consolidation de la reprise est usuelle, mais avec une ampleur plus faible que lors du cycle précédent: les objectifs de désendettement n'ont pas disparu, d'autant que les taux d'intérêt à court terme ont cessé de baisser et que les taux d'intérêt à long terme s'élèvent. Ces mouvements ne sont pas de nature à interrompre la reprise en cours, mais vont en limiter l'accélération. L'investissement des entreprises croîtrait aussi fortement qu'il avait reculé en 1993 ; ce ne sera qu'un rattrapage partiel après trois années de recul. Du fait de l'amélioration rapide de leur situation patrimoniale, les entreprises peuvent à présent satisfaire des besoins d'investissement longtemps différés ; la remontée récente des taux d'utilisation des capacités de production constitue une forte incitation à investir. La consommation des ménages s'amplifierait, portée par davantage de revenus et par une baisse du taux d'épargne. Un restockage interviendrait progressivement, supportant la croissance. Importations et exportations iraient de pair, signe d'une évolution plus synchrone des demandes intérieure et extérieure. En 1994 et 1995, les soldes extérieurs se tasseraient un peu à cause des mouvements de prix, mais l'excédent resterait confortable. Le chômage serait un peu réduit et l'inflation ne s'accélérerait guère. Le déficit public pourra être contenu sans coupe importante dans les dépenses grâce aux recettes de privatisation, mais les déficits sociaux ne pourront l'être sans prélèvements supplémentaires.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "L'offre devance la demande." Revue de l'OFCE 55, no. 4 (November 1, 1995): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

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