Статті в журналах з теми "Logement d’abord"

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1

MacKinnon, Laura, and M. Eugenia Socias. "Logement d’abord." Canadian Family Physician 67, no. 7 (July 2021): e154-e156. http://dx.doi.org/10.46747/cfp.6707e154.

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2

Gilliot, Élodie, Nicolas Chambon, and Léa Aubry. "« Logement d’abord »." Lien social et Politiques, no. 87 (2021): 212. http://dx.doi.org/10.7202/1088100ar.

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3

Léon, Myriam, and René Dutrey. "Logement d’abord." Lien Social N° 1243, no. 2 (February 1, 2019): 20–27. http://dx.doi.org/10.3917/liso.1243.0020.

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4

Beaudoin, Isabelle. "Efficacité de l’approche « logement d’abord » : une revue systématique." Drogues, santé et société 14, no. 2 (October 21, 2016): 43–69. http://dx.doi.org/10.7202/1037732ar.

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Анотація:
Les personnes itinérantes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie qui souhaitent obtenir un logement se butent à des programmes dans lesquels l’abstinence et les traitements psychiatriques sont obligatoires. Ce type de programmes se base sur l’approche « traitement d’abord » selon laquelle ces personnes doivent d’abord être traitées avant de pouvoir aller en logement. Cette approche est remise en question et un changement de paradigme s’opère à la suite de l’implantation aux États-Unis du modèle Pathways to Housing. Ce modèle est fondé sur le principe qu’une personne doit être logée avant de pouvoir se concentrer sur ses autres besoins. Les logements privés sont privilégiés dans ce modèle et ceux-ci sont offerts conjointement avec un soutien d’intensité variable ou un suivi intensif dans la communauté. Le modèle Pathways to Housing a influencé la création de plusieurs programmes hybrides basés sur l’approche « logement d’abord » combinée à une offre de services et de logements diversifiés. Cette approche est basée sur la même philosophie d’obligation minimale que le modèle original, voulant que les personnes n’aient pas à être abstinentes ou à suivre un traitement psychiatrique pour accéder à un logement. Au Canada, le gouvernement envisage de subventionner principalement les programmes basés sur cette approche. Cette annonce a mené à un soulèvement au Québec, notamment en raison des logements sociaux qui y sont actuellement priorisés. Cet article présente les résultats d’une revue systématique de la littérature réalisée afin de statuer sur l’efficacité des programmes basés sur l’approche « logement d’abord ». Les résultats de cette revue nous permettent de conclure que la mise en place au Québec de programmes basés sur cette approche devrait être favorisée. Les modalités et interventions offertes dans ces programmes auraient également avantage à être diversifiées.
5

Mathieu, Sylvain. "La stratégie « logement d’abord »." Constructif N° 62, no. 2 (June 16, 2022): 71–75. http://dx.doi.org/10.3917/const.062.0071.

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6

Sylvestre, John, John Trainor, Melonie Hopkins, Uzo Anucha, Peter Ilves, and Nadia Ramsundar. "À propos de la stabilité du logement chez des personnes aux prises avec des troubles mentaux graves." Nouvelles pratiques sociales 14, no. 2 (September 15, 2004): 59–74. http://dx.doi.org/10.7202/009074ar.

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Анотація:
Résumé Cet article traite du concept de stabilité du logement1. Bien que le terme « stabilité du logement » soit fréquemment utilisé dans la littérature scientifique, le concept n’a pas encore été défini de manière appropriée. Les auteurs montrent d’abord comment il a été précédemment défini et comment notre compréhension peut en être enrichie. Ensuite, ils présentent deux approches de la stabilité du logement, qu’on peut qualifier de « stable » et de « dynamique ». Alors que les approches orientées vers la stabilité soulignent qu’il est préférable de maintenir les personnes atteintes de troubles mentaux graves (TMG) dans un logement adapté le plus longtemps possible, les approches plus « dynamiques » reconnaissent que le changement et la croissance sont essentiels. Ces deux optiques sont étudiées en tenant compte du développement des modèles de logement en Ontario et de la publication d’un document émis par le gouvernent de l’Ontario, ainsi que de la recherche des besoins de logement et des préférences des personnes atteintes de troubles mentaux graves.
7

Chobeaux, François. "Quinze ans de voyage au pays du « Logement d’abord »." psychologie clinique, no. 52 (2021): 220–23. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/20215220.

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Анотація:
Les politiques d’accès à l’hébergement et au logement destinées aux personnes sans domicile fixe ont profondément évolué depuis une quinzaine d’années. Elles sont passées d’une sorte de « jeu de l’oie » aux multiples étapes à la pratique du « logement d’abord » : l’accès au logement doit être la plus rapide possible et les accompagnements sociaux et médicaux l’accompagnent et le soutiennent. Mais une politique qui se massifie oublie les particularités, les choix, les envies, les possibilités de chaque individu qui sont alors gommées par des propositions devenant stéréotypées.
8

Chayata, Sami, and Florent Gueguen. "Promouvoir le logement d’abord, garantir l’hébergement inconditionnel." Revue française des affaires sociales 1, no. 3 (2016): 207. http://dx.doi.org/10.3917/rfas.163.0207.

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9

Fressoz, Xavier. "L’élasticité de la norme dans le travail social. Un sujet d’éthique bien visible en intermédiation locative." Sociographe N° 84, no. 5 (December 6, 2023): XV—XXVI. http://dx.doi.org/10.3917/graph1.084.xv.

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Анотація:
Forte de sa réputation à travers le monde, la politique du Logement d’abord continue en France à produire des résultats performants. Elle devient ainsi une norme sociale en matière de lutte contre les exclusions. En son cœur, le dispositif d’intermédiation locative (IML) œuvre pour le développement de la capacité à habiter et le maintien dans l’habitat de personnes accompagnées. Toutefois, la mise en œuvre de ce dispositif n’est pas sans difficulté. Cet article tend à mettre en exergue les promesses et fragilités éthiques du Logement d’abord en tant que norme sociale. Il montre que le défi n’est pas uniquement de s’adapter à l’intensité des vulnérabilités, mais aussi de sécuriser le dispositif lui-même en régulant son élasticité pour lui permettre de ne pas perdre sa forme et ses perspectives qualitatives et quantitatives.
10

Maloutas, Thomas. "Ségrégation urbaine et relations familiales. Dans deux villes grecques : Athènes et Volos." Sociétés contemporaines 22-23, no. 2-3 (September 1, 1995): 89–106. http://dx.doi.org/10.3917/soco.p1995.22n1.0089.

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Résumé On étudie ici comment les pratiques familiales relatives au logement ont fait obstacle au développement de la ségrégation, à partir de l’exemple de deux villes grecques, Athènes et Volos. On montre d’abord comment les pratiques familiales ont organisé l’accès à la propriété du logement et la structuration des modes de vie, et leurs conséquences sur les choix de localisation résidentielle des ménages. On étudie ensuite la fragilisation et le recul actuels du modèle et les formes d’organisation urbaine qui en résultent.
11

Subra, Philippe. "Éditorial. Une géopolitique du Grand Paris." Hérodote N° 193, no. 2 (April 8, 2024): 5–12. http://dx.doi.org/10.3917/her.193.0005.

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Le Grand Paris est d’abord, depuis 2010, un gigantesque chantier, celui d’un nouveau métro de 200 kilomètres et du cluster scientifique Paris-Saclay. Mais c’est aussi l’enjeu de rivalités géopolitiques entre des acteurs – l’État, la région Île-de-France, la Ville de Paris, les sept départements, les maires, les militants écologistes – autour de deux grandes questions. D’abord, celle des politiques d’aménagement : faut-il limiter la place de l’automobile en ville ? continuer à consommer des terres agricoles ? développer l’aéroport Charles-de-Gaulle ? accepter la gentrification ? réduire le parc de logements sociaux ? densifier la petite couronne pour répondre à la crise du logement ? Ensuite celle du système de gouvernance du territoire. L’État central continue de jouer un rôle majeur, mais n’a pas su imposer une véritable réforme. La Métropole du Grand Paris, créée en 2016, ne pèse d’aucun poids dans les grandes décisions et les investissements. Le conseil régional essaye de récupérer ses compétences, mais n’y parvient pas. Les départements et la Ville de Paris défendent efficacement le statu quo . Les maires restent les maîtres du jeu.
12

Benoist, Yann. "Franchir le seuil ! L’accès des anciens sans-abri au statut d’« habitant »." Espaces et sociétés 191, no. 1 (May 17, 2024): 71–87. http://dx.doi.org/10.3917/esp.191.0071.

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Анотація:
Le plan pour le « logement-d’abord » a montré son efficacité. Il permet très souvent une fin durable du sans-abrisme pour les bénéficiaires. Toutefois, la réadaptation au logement se fait de manière très inégale. L’objectif de cet article est de comprendre pourquoi certaines personnes rencontrent des difficultés. Pour répondre à cette question, une recherche a été réalisée dans des pensions de famille de la région parisienne. Pour les personnes interrogées, être chez soi, c’est se sentir libre et en sécurité dans son domicile. Mais ce n’est pas suffisant, il faut encore qu’elles puissent quitter le statut de sdf pour intégrer celui d’« habitant ». Pour être effectif, le changement de statut doit être validé par le regard d’autrui, notamment celui des travailleurs sociaux. Or, certains résidents de pension de famille ne parviennent pas à effectuer ce passage. N’étant plus sdf mais n’étant pas encore « habitants », ils demeurent dans un état de liminalité qui menace leur retour pérenne au logement.
13

Leclair, Marichelle, Éric Latimer, Ashley Lemieux, Laurence Roy, Tonia Nicholls, and Anne G. Crocker. "Au-delà du logement : l’effet hétérogène de Logement d’abord sur l’implication criminelle de personnes vivant avec un trouble mental." Santé mentale au Québec 47, no. 1 (2022): 37. http://dx.doi.org/10.7202/1094144ar.

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14

Berger, Martine, Monique Poulot, Claire Aragau, and Lionel Rougé. "L’habitabilité périurbaine dans les pratiques habitantes: de l’habitabilité restreinte au pavillon à l’habitabilité élargie." Géo-Regards 9, no. 1 (2016): 61–76. http://dx.doi.org/10.33055/georegards.2016.009.01.61.

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Cet article analyse, à l’échelle d’un secteur où se superposent diverses strates du processus de périurbanisation, les variations et les modalités de l’habitabilité de ces espaces. Nous étudierons les ressorts du passage d’une habitabilité envisagée d’abord par les périurbains comme essentiellement tournée autour du logement-pavillon vers une approche élargie à l’ensemble du territoire périurbain. Dans un second temps nous proposerons quelques figures composites de cette habitabilité périurbaine contemporaine dans ces espaces périurbains aujourd’hui pluriels
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Robillard, Denise. "Immigration, logement, action catholique et syndicale au temps de Mgr Charbonneau (1940-1950) : son implication sociale relue à travers les réseaux sociaux." Articles 79, no. 1 (March 18, 2013): 59–70. http://dx.doi.org/10.7202/1014854ar.

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Dès son arrivée à Montréal, la situation de l’immigration créée à la faveur de la guerre donne à Mgr Charbonneau l’occasion de traduire ses convictions sociales et son ouverture d’esprit dans les domaines du logement, de l’action catholique et syndicale. Son attitude pragmatique est différente de celle, plus idéologique, des nationalistes traditionnels. Il est d’abord question de l’évolution du regard porté sur l’immigration depuis la crise de 1929. Cette évolution est prise en cause par Mgr Charbonneau de concert avec les mouvements d’action catholique, qui retiennent les aspects humains et concrets du logement. Quant à l’action catholique, une véritable lutte de pouvoir se livre entre les mouvements spécialisés favorisés par l’archevêque dans sa lettre de 1941, et les associations comme l’Association catholique de la jeunesse canadienne (ACJC), à saveur nationaliste, dirigées par les jésuites depuis le début du XXe siècle.
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Breuil, Antonyne. "Le rétablissement à l’épreuve des situations : ethnographie d’Un Chez Soi d’Abord." Sciences & Actions Sociales N° 19, no. 1 (January 9, 2023): 179–99. http://dx.doi.org/10.3917/sas.019.0015.

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Adaptés du mouvement ‘ Housing First’ depuis les États-Unis il y a une dizaine d’années, les dispositifs Un Chez Soi d’Abord (UCSA) se multiplient dans les métropoles de France, accompagnant ainsi de plus en plus de personnes vulnérables vers un logement autonome et un mieux-être social, sanitaire, environnemental. Basé sur le concept-clé de rétablissement mais aussi sur des principes d’action tels que la non-coercition ou l’aller-vers, UCSA est désormais un nouvel acteur ancré de la réinsertion sociale. Cet article se propose d’entrer dans la réalité d’un de ces dispositifs UCSA, pour essayer de démêler les complexités rencontrées, mettre en lumière les philosophies de l’action proposée, les questionnements relatifs à une éthique pragmatique soulevés par les acteurs de terrain. Il s’agit ainsi de faire ressortir de cette réalité, une certaine distance avec les principes développés dans les politiques publiques appliquées.
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Hurtubise, Roch. "Le Logement d’abord au Canada : diversité des appropriations et redéfinition des politiques publiques." Vie sociale 23-24, no. 3 (2018): 75. http://dx.doi.org/10.3917/vsoc.183.0075.

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Lapointe, Alain, and Hugues Moisan. "Élasticité de la demande de logement au Canada." Articles 60, no. 1 (February 9, 2009): 5–23. http://dx.doi.org/10.7202/601273ar.

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RÉSUMÉ L’estimation des élasticités de la demande de logement a été l’objet d’un nombre important d’articles tant au Canada qu’aux États-Unis. Cet intérêt a été entretenu principalement par l’écart des résultats observé d’une étude à l’autre et par la diversité des problèmes économétriques à laquelle conduit ce genre d’estimation. Le présent article, tout en poussant l’investigation un peu plus loin, a l’avantage d’utiliser un échantillon de données individuelles dans les deux plus grandes zones métropolitaines au Canada : Montréal et Toronto. De plus, la spécification du modèle incorpore une variable prix obtenue à partir de l’estimation d’une fonction de prix hédonique. L’article fait d’abord la revue des principaux problèmes économétriques que soulève ce genre d’estimation, et présente ensuite la spécification du modèle finalement retenue aux fins de l’estimateur. Nos résultats montrent que le biais dans l’élasticité-revenu consécutif à l’exclusion de la variable prix dans l’équation de demande est relativement faible par rapport à celui qu’entraînerait une mesure inappropriée du revenu ou encore des dépenses de logement.
19

Vinot, Frédéric. "Métapsychologie de l’habiter : entre clinique et création contemporaine." psychologie clinique, no. 52 (2021): 9–25. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202152009.

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Les apports de Lacan, reprenant et se distinguant de ceux d’Heidegger, permettent de poser les bases d’une « schize » entre l’habitat et le logement. L’habitat langagier suppose une inhabitation initiale mais aussi une déshabitation toute aussi nécessaire : la logique en est montrée chez Freud et Lacan, d’abord sur un plan phallique, puis sur un plan pulsionnel. Cette schize est ensuite développée sous deux versants : d’une part à partir de la clinique des centres d’accueil et d’héber gement, et d’autre part avec les travaux de deux artistes contemporains (F. Varini, G. Rousse) qui interrogent l’habiter au travers d’une réinvention de l’anamorphose, déployée non plus dans le champ pictural mais dans celui du bâti.
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Gilliot, Élodie, and Mathilde Sorba. "Le « logement d’abord » : des activités de médiation au service d’un processus de personnalisation de l’accompagnement social." Rhizome N°75-76, no. 1 (2020): 174. http://dx.doi.org/10.3917/rhiz.075.0174.

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Collectif API, Vincent Béal, Marine Bourgeois, Rémi Dormois, Marion Lang, Yoan Miot, Gilles Pinson, Valérie Sala Pala, and Camille Noûs. "Impossible déségrégation ?" Gouvernement et action publique VOL. 12, no. 2 (July 18, 2023): 65–92. http://dx.doi.org/10.3917/gap.232.0065.

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La loi Égalité et citoyenneté, promulguée en 2017, constitue un changement majeur dans la politique du logement social en France. En réformant les processus d’attribution des logements sociaux, elle clarifie l’objectif de mixité sociale et renforce la capacité des structures intercommunales à lutter contre les processus de ségrégation socio-spatiale qui affectent les quartiers défavorisés des agglomérations françaises. À partir d’une enquête collective menée entre 2017 et 2020 sur les politiques d’attribution et de peuplement, cet article examine la manière dont les objectifs nationaux de la réforme ont été mis en œuvre localement. Nous montrons d’abord qu’en dépit de la clarification du principe de mixité sociale et de la redistribution des rôles opérées par la loi Égalité et citoyenneté, les politiques de déségrégation apparaissent toujours aussi peu efficaces pour réorganiser le peuplement à l’échelle des agglomérations. L’échec de la réforme est expliqué par des dynamiques tant nationales que locales. Nous insistons notamment sur la mobilisation des acteurs locaux en charge de la mise en œuvre, principalement les communes et les bailleurs sociaux. Sans remettre en cause l’intégralité de la réforme, ces acteurs ont souvent réussi à domestiquer les instruments de la loi pour en affaiblir la portée. Ceci n’a toutefois pas empêché l’apparition de changements incrémentaux au sein des systèmes d’acteurs locaux et dans l’espace des institutions publiques.
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Stettinger, Vanessa. "De l’invisibilisation de la pauvreté à la visibilité des « désordres » familiaux." Revue française des affaires sociales, no. 3 (December 5, 2023): 91–110. http://dx.doi.org/10.3917/rfas.233.0091.

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De nombreuses familles accompagnées par les services de protection de l’enfance vivent au quotidien différentes formes de pauvreté : conditions précaires de logement, manque de solidarité familiale, amicale ou de voisinage, faiblesse des ressources culturelles et économiques. À partir des données recueillies lors d’une recherche ethnographique de longue durée réalisée auprès de quinze familles vivant dans la pauvreté et bénéficiant d’une mesure d’action éducative en milieu ouvert (AEMO), nous verrons d’abord comment une intervention sociale centrée sur une approche individuelle et relationnelle finit par invisibiliser la pauvreté de ces familles. Nous montrerons ensuite comment ces pauvretés rendent ces familles plus visibles aux institutions et l’intervention sociale, via le prisme des « désordres » familiaux. Ces deux mouvements complémentaires expliqueraient en partie certaines limites des actions conduites auprès des familles.
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Chambon, Nicolas, Élodie Gilliot, and Mathilde Sorba. "L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord." Revue française des affaires sociales 2, no. 2 (2020): 97. http://dx.doi.org/10.3917/rfas.202.0097.

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Laperrière, Marie-Neige. "Perspective féministe sur l’article 1974.1 du Code civil du Québec. Une protection efficace dans la vie des femmes locataires victimes de violences?" Canadian Journal of Law and Society / Revue Canadienne Droit et Société 33, no. 01 (April 2018): 41–59. http://dx.doi.org/10.1017/cls.2017.31.

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RésuméCet essai féministe s’intéresse aux violences vécues par les femmes locataires et plus spécifiquement à l’une des initiatives mises de l’avant par le législateur civiliste. Depuis 2006, l’article 1974.1 C.c.Q. autorise la résiliation unilatérale du bail lorsque la sécurité d’une locataire est menacée. Ce texte interroge l’efficacité de cette initiative législative. Il propose tout d’abord une analyse féministe matérialiste et radicale de la dichotomie privée/publique, laquelle est sous-jacente à l’organisation du droit du logement en droit civil. Cette division spatiale et législative suppose une qualification préalable et implicite des violences vécues à domicile comme appartenant à la sphère privée et individuelle, plutôt que sociale et collective. Dans cette structure légale, l’article 1974.1 C.c.Q. revêt un caractère réformiste. Ensuite, des résultats préliminaires sont présentés à propos de l’utilisation de cet article devant la Régie. Ils mettent en lumière quatre obstacles majeurs à son efficacité.
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BARBIER, Rémi, and Jeanne GREMMEL. "L’accès à l’eau pour tous en France ou la trajectoire erratique d’un problème de second rang (1984-2016)." Cahiers de géographie du Québec 61, no. 174 (November 8, 2018): 427–46. http://dx.doi.org/10.7202/1053660ar.

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Cet article rend compte de la trajectoire du problème de l’accès à l’eau pour tous en France entre 1984 et 2016, c’est-à-dire de la manière dont la question de l’accès à l’eau potable des ménages pauvres s’est lentement imposée à l’agenda politique à partir des années 1980. D’abord jugé mineur et complexe à traiter, ce problème a cheminé sous couvert des problèmes de l’accès à l’énergie et au logement dans un contexte de précarisation et d’institutionnalisation de la lutte contre la pauvreté. Il a acquis une autonomie relative à la suite de la reconnaissance internationale et nationale du droit à l’eau et des revendications en faveur de la mise en oeuvre de solutions. Deux modes de prise en charge des difficultés des ménages – que nous qualifions respectivement de social de l’eau et d’eau sociale – s’entrecroisent, avec un passage progressif du traitement par l’action sociale à une gestion internalisée au sein des services d’eau.
26

Chantraine, Gilles, and Laura Delcourt. "Expériences de carcéralité." Tempo Social 31, no. 3 (December 18, 2019): 37–58. http://dx.doi.org/10.11606/0103-2070.ts.2019.161341.

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Cet article se base sur une enquête qualitative sur les conditions de sortie des détenus les plus pauvres en France et de leur recherche d’un logement. 44 entretiens ont été menés avec des professionnels de l’insertion. Déplaçant le regard théorique depuis l’effet de clôture de l’enfermement vers l’analyse des continuités expérientielles de part et d’autre des murs de la prison, l’analyse replace l’épreuve de l’enfermement dans une expérience de “carcéralité” qui l’englobe et la déplace. Dans cet article, il s’agit moins de résumer l’ensemble des résultats concernant l’accès au logement des sortants de prison en France, que de se focaliser sur trois paradoxes qui restent souvent dans l’ombre de la sociologie de la prison, et qui appellent à en revisiter certaines routines. D’abord, l’incarcération elle-même constitue moins un “choc carcéral” qu’une expérience banale dans une trajectoire de grande précarité; par ailleurs, la “loi d’airain”, qui veut que les conditions de détention soient pires que les conditions de vie du travailleur pauvre à l’extérieur, trouve ses limites dans l’expérience de celui pour qui la prison devient un asile protecteur. Ensuite, la sortie se caractérise par une impréparation et une incertitude radicale dont pâtissent tout particulièrement les détenus les plus pauvres. Il s’agit moins d’une “libération” qu’une plongée et un retour à la précarité la plus crue. Pour le dire en d’autres termes, la libération ne met pas fin à la peine, elle en fait partie intégrante. Enfin, l’accès à un hébergement, qui se présente souvent comme la seule option, prolonge l’expérience carcérale: concentration d’anciens détenus, insalubrité, violence et discipline forment la trame de la vie quotidienne en leur sein.
27

Vignes, Maguelone. "Se soigner dans la ville. Diversité de l’offre, diversité des pratiques, diversité des leviers d’action publique ?" Partie 3 – Les populations face aux politiques de santé urbaine : résistances, critiques et tactiques de contournement, no. 78 (April 5, 2017): 211–33. http://dx.doi.org/10.7202/1039346ar.

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La ville contribue à la santé des personnes par l’offre de soins qu’elle propose et la manière dont elle rend ses services accessibles. Pour les malades chroniques, la ville apparaît ainsi comme un ensemble de ressources mobilisables pour faire face à leur maladie et se soigner. Cet article analyse conjointement les deux facettes de la rencontre entre services de soins et malades chroniques. Sont d’abord caractérisés les mécanismes de circulation qui sont induits par l’organisation professionnelle des soins et la distribution territoriale des services de santé (hospitalo-centrisme, intégration des soins, hôpital de jour en centre-ville, diversité et abondance des services). Ensuite, l’article analyse les pratiques de circulation des patients entre les prestataires à l’aide d’une typologie de leurs potentiels de mobilité dans les soins. Le croisement des deux aspects (mécanismes et pratiques de circulation) met en évidence les spécificités de l’offre urbaine de soins tout en en soulignant les inégalités d’accès. La discussion examine la manière dont des politiques urbaines (logement, urbanisme, transport, aide sociale), peuvent compenser les effets pernicieux de la territorialisation et de l’intégration des services et favoriser le recours aux soins. Les résultats présentés sont issus d’une analyse qualitative d’entretiens menés auprès de professionnels psycho-médico-sociaux et de personnes vivant avec le VIH/sida à Bruxelles et à Rouen.
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ARNOULD, C., V. MICHEL, and E. LE BIHAN-DUVAL. "Sélection génétique et bien-être des poulets de chair et des reproducteurs." INRAE Productions Animales 24, no. 2 (April 6, 2011): 165–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.2.3248.

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En prolongement des conclusions du rapport de la Commission européenne de 2000 sur le bien-être du poulet de chair et dans le cadre de la directive 2007/43/CE, la Commission européenne a confié à l’European Food Safety Authority l’élaboration de deux avis scientifiques. L’un concerne l’impact de la génétique sur le bien-être et la résistance au stress des poulets de chair, l’autre l’impact de la gestion de l’élevage et du logement sur le bien-être des reproducteurs grand-parentaux et parentaux. Cette synthèse s’appuie sur le contenu de ces deux avis publiés en 2010, suite à une expertise scientifique réalisée en 2009/2010. Elle précise tout d’abord en quoi les principaux problèmes de bien-être rencontrés chez les poulets de chair (troubles locomoteurs, dermatites de contact, ascites, syndromes de mort subite, mobilité limitée, confort thermique…) peuvent être affectés par la sélection génétique sur une croissance rapide et un indice de consommation faible. La question des interactions génotype-environnement est également abordée. Sont exposés ensuite les principaux problèmes de bien-être rencontrés chez les reproducteurs en se focalisant sur ceux ayant un lien avec la sélection sur la croissance (restriction alimentaire, agressions entre congénères, mutilations…). Enfin, sont présentés les besoins de recherche qui ont été mis en évidence lors de la rédaction de ces avis et les principales conclusions.
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Chobeaux, François. "La politique du « Logement d’abord » en pratique. Sous la direction de Nicolas Chambon, Pascale Estecahandy, Élodie Gilliot, Manuel Hennin Bron, Les Presses de Rhizome, 2022, Diffusion https://orspere-samdarra.com/rhizome/la-politique-du-logement-dabord-en-pratique-ouvrage/." VST - Vie sociale et traitements N° 158, no. 2 (May 16, 2023): 135–36. http://dx.doi.org/10.3917/vst.158.0135.

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Pelletier, Jean-François, and Émilie Auclair. "Le Modèle global de santé mentale publique et les mentors de rétablissement." Santé mentale au Québec 42, no. 1 (June 14, 2017): 223–41. http://dx.doi.org/10.7202/1040252ar.

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Publié pour la première fois en 2009 et révisé en 2013, le Modèle global de santé mentale publique (MGSMP) est d’abord une hybridation conceptuelle entre le rétablissement et la promotion de la santé selon l’OMS. Le MGSMP sert à paramétrer l’intervention des mentors de rétablissement en tant que traceurs de changement en santé mentale publique. Le changement peut être d’ordre personnel, interpersonnel, culturel, socio-économique ou politique. Ce modèle est en effet dit global notamment du fait que les niveaux supranational et individuel se renforcent mutuellement en se relayant avec ; a) un ensemble de règles juridiques et de conventions internationales relatives aux droits de la personne ; et b) les mentors de rétablissement qui canalisent leur savoir expérientiel en évoquant ces conventions pour le développement d’une capacité de changement continu. D’un forum citoyen à l’autre, cette capacité d’influence transformationnelle s’est affirmée au profit d’un effet d’émulation en cascade. Les résultats de cette intervention sont ici rapportés sous forme de recommandations intersectorielles visant à sensibiliser et mobiliser la communauté pour une meilleure prise en compte des déterminants sociaux de la santé et du rétablissement que sont tout particulièrement l’emploi et le travail. Tandis que la révision du MGSMP de 2013 prenait appui sur le 3e forum citoyen consacré au logement, celle-ci s’articule au 4e forum citoyen de 2016. Intitulé « La santé, ça nous travaille ! », il fut animé du début à la fin par des mentors de rétablissement selon une approche méthodologique par cas traceurs, ici traceurs de trajectoire de rétablissement inter et multisectorielle.
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Desponds, Didier. "Les enjeux urbanistiques et sociaux autour d’une opération de rénovation urbaine en périphérie parisienne. L’exemple de la Croix-Petit à Cergy." Ciudades, no. 13 (November 29, 2017): 83. http://dx.doi.org/10.24197/ciudades.13.2010.83-102.

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Le quartier dit de la Croix-Petit situé en plein centre de la ville de Cergy a été l’un des premiers construits dans la ville nouvelle. Le projet urbain initial visait à concevoir un quartier populaire bénéficiant de multiples avantages en termes d’équipement et d’accès aux aménités urbaines. Si ce quartier fut, pendant plus d’une décennie, présenté comme un modèle, les évolutions constatées dans la décennie quatre-vingt, le rapprochèrent progressivement des quartiers à forte stigmatisation. À partir de janvier 2002, l’équipe municipale récemment réélue décida de privilégier une opération de grande envergure, en choisissant de détruire intégralement le quartier. Ceci a nécessité le relogement des familles, en fonction de leurs demandes spécifiques, mais aussi des disponibilités en logements sur la commune de Cergy ou sur d’autres territoires voisins.Afin d’aborder ces aspects sont utilisés les résultats d’une enquête conduite en face à face auprès des ménages relogés et installés depuis au moins une année dans leur nouveau logement ainsi que sur divers urbanistiques. Au final, il s’agira d’interroger les pratiques développées lors des opérations urbaines, dans le contexte français. Celles-ci se déroulent généralement de manière descendante, ne laissant que peu de place aux capacités de mobilisation des populations résidentes. Ces approches qui demeurent largement dominantes font l’objet de critiques croissantes.
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MIRABITO, L. "Logement et bien-être du lapin : plus de questions que de réponses ?" INRAE Productions Animales 20, no. 1 (March 6, 2007): 59–64. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.1.3436.

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Au cours de la dernière décennie, de nombreux travaux ont été consacrés à l’étude de l’impact du système de logement sur le bien-être des lapins. Au travers de cette synthèse, nous avons choisi d’aborder certains points clés du débat comme la question du type de sol, de l’enrichissement du milieu avec l’apport de substrats pour les activités orales ou la restructuration de l’espace avec la mise en place d’une plate-forme à l’intérieur des cages, de l’enrichissement social avec la question du logement collectif des reproducteurs et, enfin, celle de l’espace disponible. A partir des éléments bibliographiques rapportés et de l’expérience acquise au travers de nos propres travaux, il nous semble, en conclusion, que restent encore posées de nombreuses questions fondamentales sur le bien-être des lapins.
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Truchon, Karoline. "Le Digital Storytelling." Anthropologie et Sociétés 40, no. 1 (May 18, 2016): 125–52. http://dx.doi.org/10.7202/1036374ar.

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Cette contribution explique comment, avec des résidents d’un complexe de logements sociaux de Montréal et d’autres partenaires, nous avons tenté d’ajouter d’autres représentations de leurs réalités quotidiennes aux imageries, conceptions et stéréotypes véhiculés à leur propos dans des espaces médiatiques généralement occupés par des personnes expertes qui parlent sur et pour eux. Plus précisément, je détaille le premier de quatre volets d’une « infrastructure de visibilisation » codéveloppée ensemble entre 2008 et 2010 pendant ma recherche doctorale, volet qui s’est appuyé sur le digital storytelling. Pour ce faire, je définis d’abord la visibilisation comme concept opératoire distinct de la visibilité qui peut potentiellement générer de la reconnaissance. Ensuite, je présente l’avènement et les particularités du digital storytelling de même que sa pertinence ethnographique. Finalement, j’illustre les manières avec lesquelles nous avons « travaillé » la visibilisation au sein d’une infrastructure où le digital storytelling est devenu autant un outil d’expression et de reconnaissance qu’une méthode et une posture de recherche.
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Santelli, Emmanuelle. "Partir à Londres… pour favoriser l’insertion professionnelle en France." Enfances, Familles, Générations, no. 19 (March 12, 2014): 64–84. http://dx.doi.org/10.7202/1023771ar.

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Dans un contexte d’accroissement des migrations des Français vers Londres, cet article s’attache à comprendre les motivations de jeunes adultes français d’origine maghrébine qui entreprennent cette mobilité dans l’objectif de favoriser leur insertion professionnelle. Une partie de ces jeunes bénéficient en France d’un dispositif d’encouragement à la mobilité internationale. Initié par une mission locale qui accompagne ces jeunes tout au long de leur mobilité, ils sont accueillis par une structure française basée à Londres qui leur propose des annonces d’emploi et de logement. A partir de leur base de données, la première partie de l’article traite des caractéristiques des jeunes selon qu’ils partent dans le cadre d’un dispositif d’accompagnement à la mobilité, ou non. Les premiers subissent plus encore que les seconds une situation à l’égard de l’emploi marquée par la précarité. Ils ne se situent pas non plus au même stade de leur cycle de vie. Ensemble de résultats qui sont confortés et approfondis par l’analyse des entretiens biographiques réalisés avec des jeunes partis quelques mois à Londres. La seconde partie de l’article comporte trois sections reposant sur l’analyse du matériau qualitatif et permet d’aborder leurs motivations à partir, comment à travers cette expérience ils découvrent leur francité et un nouveau mode de vie. Procurant de nouvelles références, c’est tout le processus d’entrée dans la vie adulte qui s’en trouve affecté. Toutefois, cette mobilité est le plus souvent accomplie dans l’idée de favoriser leur insertion professionnelle en France. Loin d’engager une mobilité signe d’une prise de distance, elle marque au contraire leur souhait de partir « pour mieux revenir », car ils sont profondément attachés à leur région d’origine et aux liens familiaux.
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Ben Medien, Olfa. "référence aux médinas dans les projets d’habitat à Tunis à l’épreuve de l’intégration sociale et urbaine." URBAN ART BIO 1, no. 3 (December 29, 2022): 14–29. http://dx.doi.org/10.35788/uab.v1i3.50.

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L’architecture médinale est une thématique souvent abordée par le prisme de l’histoire et du patrimoine, pourtant le paysage urbain actuel des villes arabes est de plus en plus marqué par de nouvelles œuvres architecturales fortement inspirées de ce patrimoine. La ville de Tunis connaît un retour à une esthétique éclectique alliant la référence à l’architecture médinale aux signes de la modernité. Un style que nous retrouvons essentiellement dans les bâtiments officiels ou touristiques comme une forme de confirmation de l’identité arabo-musulmane du pays. D’un côté, la référence médinale dans la conception des logements et projets d’habitat émane d’un choix délibéré des maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre sans être imposée par un contexte politique ou de marketing. C’est cette donnée qui est à l’origine de notre choix des projets immobiliers résidentiels comme support de cette étude. Nous proposons d’aborder la question de la référence médinale à travers l’étude de projets d’habitat produits à Tunis par des promoteurs privés et publics. Nous avons choisi de traiter la question de la référence médinale dans les projets d’habitation à travers le prisme de l’intégration urbaine, architecturale, et sociale. Ce travail est appuyé par une analyse des manières d’interprétations de la référence médinale et des dimensions formelles et valorielles auxquelles elles renvoient. La recherche se base sur un travail d’enquête avec les concepteurs et les habitants, une lecture des notes de présentation des projets et une observation architecturale et urbaine.
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FOURA/ NAIMI, Sarra. "LA « SMART CITY » : RÉALITE OU UTOPIE DANS L’AMÉLIORATION DE L’ENVIRONNEMENT URBAIN DES VILLES ALGÉRIENNES ?" URBAN ART BIO 1, no. 1 (April 17, 2022): 33–44. http://dx.doi.org/10.35788/uab.v1i1.22.

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Dans les années 1990, des notions phares ont vu le jour en France et dans la majorité des pays Européens, telles que le projet urbain qui a fait couler beaucoup d’encre à travers d’innombrables études, recherches et publications, mais aussi par sa concrétisation ainsi que les principes qu’il prône dans beaucoup de grandes villes, et bien que le projet urbain ait grandement participé à leur essor, l’engouement dont il a fait l’objet n’a pas fait long feu. L’autre notion majeure, c’est le « développement durable », dont l’ampleur est beaucoup plus large et dont les enjeux sont plus importants car il véhicule des préoccupations inhérentes à l’environnement, et à l’avenir de la planète et des générations futures. L’enthousiasme autour de cette notion est tel qu’il en a généré une multitude de dérivées. En outre, en quelques années, du projet urbain et développement durable et de l’urbanisme durable on est passé à la ville durable et au quartier durable, à l’éco urbanisme, à l’éco quartier, à l’éco architecture, à l’écodéveloppement, à l’éco construction, et aujourd’hui on parle même d’éco techniques, écolabels, éco budgets, éco profits etc. Aujourd’hui avec la suprématie des NTIC (Nouvelles technologies d’information et de communication) dans les pays développés mais aussi en voie de développement, c’est au tour de la « smart city » de prendre la tête des réflexions urbanistiques. Écologique, connectée, adaptée au fort développement urbain : cette nouvelle utopie de la ville du futur est pleine de promesses ! On fantasme sur la « Smart City », « ville intelligente » qui consiste globalement en l’optimisation des coûts, de l’organisation, du bien-être des habitants et de leurs modes de vie, de la mobilité, de la gouvernance… Cependant qu’en est-il dans nos pays africains et plus particulièrement en Algérie ? Peut-on appliquer les critères de ces notions, adaptables dans un des contextes urbains où l’urbanisation en Europe est presque achevée, alors qu’elle est galopante dans les pays du Sud, ce qui réclame et réclamera un grand effort dans la construction de logements, d'équipements collectifs et diverses infrastructures dans les villes pour satisfaire cette population urbaine croissante ? Peut-on appliquer ces solutions utopiques là où l’urgence de la quantité prime sur la qualité et où la périurbanisation continue à entraîner l'étalement urbain et l'absence d'une politique d'urbanisme volontariste créant davantage des problèmes de prolifération de l'habitat illicite et spontané ? En effet, étant donné que les concepts de projet urbain et de développement durable peinent à trouver une place au sein de politiques urbaines centrées et basées sur des instruments dépassés et caduques. , il est difficile d’aborder la « Smart City » là où son fondement même que sont les NTIC, ne sont pas complétement assimilés ni bien installés. Effectivement bien qu’en Algérie ces nouvelles technologies soient en pleine expansion, il reste que leur élément le plus fort qu’est l’e-payement en est toujours à un timide début. Notre communication portera sur la mise en évidence du contexte urbanistique Algérien, à fin d’établir les obstacles à la faisabilité d’une smart city algérienne, et les éventuelles possibilités de concrétisation de ses critères fondamentaux à travers des recommandations.
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Kaakinen, Juha. "Le logement d’abord : la solution finlandaise au phénomène des sans-abri." L'Observateur de l'OCDE, May 6, 2019. http://dx.doi.org/10.1787/4730ec38-fr.

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Damon, Julien. "Le logement des classes moyennes en France : un déclassement objectif, subjectif et politique." Environnement urbain 9 (April 26, 2016). http://dx.doi.org/10.7202/1036219ar.

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Les classes moyennes, en France, sont affectées par un déclassement (ressenti et observé) en ce qui concerne le logement. Ce sont les strates inférieures des classes moyennes, quelles que soient les définitions et délimitations retenues, qui rencontrent le plus de difficultés, se rapprochant des catégories les moins favorisées. Dans l’ensemble, les mécanismes sociofiscaux ne leur sont pas favorables : les aides au logement vont d’abord aux moins favorisés, les dépenses fiscales bénéficient aux mieux lotis. Alors qu’historiquement la politique française du logement a plutôt visé les classes moyennes, celles-ci sont désormais relativement de côté par rapport, d’une part, aux ménages les plus pauvres et, d’autre part, aux investisseurs plus aisés. Sans qu’il soit possible de décalquer la question des classes moyennes sur celle de la périurbanisation, il apparaît que l’éclatement structurel des classes moyennes se double de l’émiettement des territoires. Cet article, reposant sur la diversité des perspectives et des données, constitue une synthèse autour d’un sujet très débattu en France, qu’il s’agisse des définitions, des évolutions, des habitations et des localisations des classes moyennes.
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Brotman, Shari, Julien Simard, Jill Hanley, Émilie Raymond, and Pascual Delgado. "Les personnes âgées immigrantes et leurs proches à Montréal : des vies oubliées durant la pandémie." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement, December 28, 2022, 1–7. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980822000447.

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Résumé Malgré l’attention renouvelée de plusieurs médias sur la question des risques liés à la COVID-19 au sein de diverses communautés marginalisées au Québec, nous entendons encore très peu parler des personnes âgées immigrantes et de leurs proches. Dans cette note sur les politiques et pratiques, nous aborderons l’expérience du contexte pandémique chez les personnes âgées immigrantes montréalaises et leurs réseaux. Nous présenterons d’abord quelques données sociodémographiques sur les immigrants âgés montréalais. Nous exposerons ensuite nos constats sur les impacts de la COVID-19 sur les personnes âgées immigrantes, en particulier en ce qui concerne l’accès aux soins de la santé et aux services sociaux, la proche-aidance, l’emploi et le logement, à partir de nos travaux et de la littérature en gérontologie sociale. Nous terminerons en proposant quelques recommandations qui permettraient d’améliorer l’inclusion sociale des personnes âgées immigrantes et de leurs proches, autant en matière de politiques publiques que de pratiques sur le terrain.
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Tourbeaux, Jérôme. "The Impact of the Monegasque National Preference System on the Construction of the Identity of the Population of the Principality of Monaco." Sociétés plurielles Varia, Articles (April 1, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/societes-plurielles.2020.6227.

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International audience The Principality of Monaco has the particularity of having instituted a system of hierarchical national preference favoring Monegasques first, then individuals who share more or less close ties with the Principality, particularly in the fields of employment and housing. The objective of the principality is to maintain the national citizens in the territory given its attractiveness and the pressure on the cost of real estate that results. This article proposes to discuss this system of national preference which, from a conceptual point of view certainly influences the identity-building process of the different categories of individuals residing in Monaco, thus shaping the relations between the different groups present in the country. La principauté de Monaco présente la particularité d’avoir institué un système de préférence nationale hiérarchique favorisant d’abord les Monégasques, puis les individus qui partagent des liens plus ou moins étroits avec la principauté, notamment dans les domaines de l’emploi et du logement. L’objectif de la principauté est de maintenir les citoyens nationaux sur le territoire compte tenu de son attractivité et de la pression sur le coût de l’immobilier qui en résulte. Le présent article propose de discuter de ce système de préférence nationale qui, d’un point de vue conceptuel, influence certainement le processus de construction identitaire des différentes catégories d’individus qui résident à Monaco, façonnant ainsi les relations entre les différents groupes présents dans le pays.
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Jacques, Béatrice. "Des familles « sous surveillance »." Enfances, Familles, Générations, no. 28 (December 22, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1045027ar.

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Cadre de la recherche :L’article présenté est issu d’une enquête réalisée en 2010-2013 (financement IRESP-INSERM), dont le questionnement central a porté sur l’accès aux soins en santé génésique et reproductive de femmes dites « précaires » ou migrantes d’un territoire français.Objectifs :Nous souhaitons montrer comment des mères intègrent des dispositifs institutionnels et analyser comment les professionnels produisent des familles types.Méthodologie :Pour la partie sociologique de l’enquête, nous avons réalisé cinquante-sept entretiens semi-directifs auprès de professionnels médicaux, d’intervenants sociaux et de femmes en situation de précarité, et effectué des observations au domicile des patientes et auprès des professionnels de structures socio-sanitaires.Résultats :Nous décrirons d’abord comment les femmes suivies par les services de la protection maternelle et infantile1sont identifiées selon des indicateurs de « qualité » de la parentalité. Puis, nous nous interrogerons sur les « techniques d’entrée » des professionnels dans les familles et ferons le constat que les bénéficiaires observé(e)s ont souvent compris qu’elles ne correspondaient pas parfaitement au modèle attendu par l’institution.Conclusions :Ce travail permet de saisir la manière dont les parentalités « à risque » sont accompagnées par la mise en place d’une relation de confiance qui peut venir brouiller la réalité du suivi social. Par ailleurs, l’accompagnement des femmes dévoile des rapports sociaux de genre et de classe. Nous notons aussi que les pratiques professionnelles dépassent largement le cadre de la santé et s’imposent plus largement aux champs de la famille, du travail et du logement, intervenant même parfois dans la sphère privée et sur l’estime de soi.Contribution :En nous intéressant à des professionnels de la santé, nous souhaitons interroger la similarité des pratiques de ce milieu avec les pratiques de soutien à la parentalité, déjà décrites par d’autres auteurs, chez des professionnels du social.
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Anne Levesque, Sarah Clarke, and Cindy Blackstock. "La plainte de discrimination devant le Tribunal canadien des droits de la personne portant sur les services d’aide à l’enfance aux enfants des Premières Nations et le Principe de Jordan." Enfance et famille autochtones, no. 25 (October 4, 2016). http://dx.doi.org/10.7202/1039501ar.

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Il y a aujourd’hui plus d’enfants des Premières Nations placés en famille d’accueil qu’il y a jamais eu d’élèves autochtones fréquentant les pensionnats. Il est de plus en plus évident que ce problème est causé par les structures de financement inéquitables et déficientes du gouvernement fédéral pour les services d’aide à l’enfance. En 2007, la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada (la Société de soutien) et l’Assemblée des Premières Nations (APN) ont déposé une plainte qui mettait de l’avant deux allégations de discrimination. La première allégation portait sur les conflits de compétence entre les gouvernements fédéral et provinciaux, qui font en sorte que les enfants des Premières Nations sont souvent laissés en attente de services dont ils ont désespérément besoin ou se voient même refuser des services qui sont offerts aux autres enfants. La deuxième allégation de discrimination concernait le traitement défavorable de 163 000 enfants des Premières Nations dans le cadre du système de protection de l’enfance offert sur les réserves. Dans les deux cas, il était allégué que ces traitements constituaient des actes discriminatoires prohibés par la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP). Au cours des six années suivantes, le gouvernement canadien a dépensé des millions de dollars dans une multitude de tentatives infructueuses pour faire avorter la poursuite. L’audience a néanmoins commencé en février 2013 devant le Tribunal des droits de la personne (TCDP). Pour la première fois dans l’histoire du Canada, la responsabilité du gouvernement fédéral quant à des allégations de discrimination envers les enfants des Premières Nations a été évaluée par un organisme pouvant rendre des décisions judiciairement contraignantes et des ordonnances réparatrices. Au cours de l’année suivante, le Tribunal a entendu plus de 25 témoins et a examiné plus de 500 documents mis en preuve. Les documents internes fédéraux déposés ont révélé une discrimination constante et systématique envers les enfants des Premières Nations ainsi que l’échec du gouvernement fédéral à résoudre le problème même si les solutions étaient connues. Alors même que le procès se déroulait devant le Tribunal, plusieurs auteurs de doctrine et membres des Premières Nations établissaient un parallèle entre la réaction du gouvernement fédéral dans ce dossier et d’autres cas de discrimination quant à l’accès à des services tels que l’éducation, la police, la santé et le logement dans les communautés autochtones. Cet article est écrit du point de vue des trois auteures, qui étaient étroitement impliquées dans la cause, deux à titre d’avocates et l’autre à titre de témoin et plaignante. Il offre d’abord une vue d’ensemble des principales questions juridiques soulevées par ce dossier avant d’analyser la preuve documentaire et testimoniale. La nécessité de redresser la situation dans d’autres sphères de services gouvernementaux pour les Premières Nations sera aussi abordée.
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Elisabeth, Adoua Affoua Krah. "De la Degradation de l’habitat Social Comme Consequence de sa Politique d’entretien par les Syndics a Abidjan : Cas des Coproprietes Sogefiha d’Abobo et Sicogi d’Adjame." European Scientific Journal ESJ 17, no. 23 (July 31, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n23p177.

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Entre 1960 et 1980, la Côte d’Ivoire met sur pied sa politique urbaine grâce à laquelle sont nées les copropriétés SICOGI (Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière) et SOGEFIHA (Société de Gestion Financière de l’Habitat). A partir de 1986, ces 02 structures se retirent de la gestion des copropriétés, désormais confiée aux habitants eux-mêmes à travers l’installation des syndics. Mais aujourd’hui, l’on constate que ces espaces se trouvent dans un état de « dégradation » dû au manque d’entretien dont ils sont sujets. Cet article a pour objectif d’étudier la politique d’entretien des syndics à l’origine de la dégradation des espaces en copropriétés SOGEFIHA d’Abobo et SICOGI d’Adjamé 220 Logements. La recherche documentaire, l’observation directe ainsi que l’entretien ont été utilisés pour recueillir les données sans omettre la mobilisation de la gouvernance urbaine comme théorie de l’étude. Les résultats font ressortir que la dégradation est une conséquence des stratégies d’entretien ainsi que du manque de connaissance des syndics.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Анотація:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

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