Статті в журналах з теми "Liens patrimoniaux"

Le territoire, entité relationnelle complexe, met en avant la dualité homme-nature en mêlant morphologie de l’espace et subjectivité du regard passé, présent et futur. Une notion polysémique donc, qui pour certains auteurs ne fait plus sens. Plutôt que d’abandonner la notion de territoire, nous proposons au contraire d’accepter la mouvance du concept et d’approfondir l’analyse de cette complexité territoriale. Pour ce faire, cet article expose deux thèses complémentaires. D’un point de vue théorique, nous positionnons le territoire en tant que système socio-patrimonial, fruit des relations sociales et des relations au patrimoine (naturel et culturel). Le territoire serait alors un noeud interactionnel entre ce que nous appelons rapport social et rapport patrimonial. D’un point de vue pratique, nous proposons d’opérationnaliser cette définition au-travers d’un modèle de diagnostic territorial intitulé l’Acteur en 4 Dimensions (A4D) qui vise l’analyse du jeu d‘acteurs par l’étude des liens entre humains et liens au non humain. L’A4D permet de constituer ce que nous nommons des empreintes territoriales propres à chaque acteur, une radiographie synchronique des liens sociaux et patrimoniaux sur un territoire. Ce modèle conceptuel d’analyse est vecteur d’informations sur le jeu d‘acteurs et de dialogue entre parties intéressées. Il s’adresse alors aux chercheurs, porteurs de projets, médiateurs ainsi qu’aux acteurs territoriaux eux-mêmes. Nos résultats montrent que l’étude des liens sociaux ne peut se faire indépendamment du contexte dans lesquels ils sont ancrés et inversement, que les liens homme-nature existent par le biais de relations sociales. Des objets qui font du lien ; des liens qui font des objets : une problématique à approfondir pour décrypter ce qu’est le territoire au-travers d’une analyse sur les attaches entre nature et culture.

Résumé L’Initiative des endroits historiques, mise en place en 2001, s’est fixé l’objectif ambitieux de construire une culture de conservation du patrimoine au Canada. Pour cela, elle s’est dotée de deux outils : le Répertoire canadien des liens patrimoniaux et le manuel des Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada, ainsi que d’un incitatif financier nommé Fonds pour favoriser les propriétés patrimoniales commerciales. L’auteur note les buts et principes de ces nouveaux outils de conservation, et donne un aperçu des défis à relever aujourd’hui.

Notre réflexion s’inscrit dans les préoccupations de la Commission royale d’enquête sur les nouvelles techniques de reproduction, créée par le gouvernement fédéral canadien en octobre 1989. Après avoir décrit le mandat de cette commission et la problématique juridique pertinente, nous nous concentrons sur les liens juridiques de nature patrimoniale et extrapatrimoniale découlant des échanges internes des créateurs de nouvelles techniques de procréation médicalement assistée, de diagnostic et de thérapies géniques; puis nous examinons leurs répercussions sur les rapports complexes avec les « objets » ou les « sujets » de ces techniques. Nous examinons tout particulièrement les rapports entre les principes des droits patrimoniaux (propriété, brevet, contrat) et les principes des droits fondamentaux de la personne, applicables à ce domaine de l’activité médicale et humaine.

En nous appuyant sur la sociologie de Georg Simmel, nous souhaitons éclairer les conflits du patrimoine bâti dans les villes patrimonialisées. Notre analyse porte sur deux villes dont les centres historiques sont inscrits au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO, Strasbourg en France et Valparaiso au Chili. Ainsi nous appliquerons quelques éléments simmeliens pour développer une approche s’intéressant à la structure fonctionnelle de l’espace urbain patrimonial et aux éléments socio-affectifs dans les quartiers « historiques ». Nous mettrons en avant la présence des conflits, d’échanges et des médiations des intérêts sociaux et économiques autour des biens patrimoniaux en suivant la notion simmelienne de conflit qui est abordée de manière positive en tant que productrice de liens sociaux. Dans les villes patrimonialisées, des intérêts pécuniaires publics et privés encouragent le développement des activités culturelles, tel que le tourisme culturel et l’amélioration des immeubles anciens. La notion de conflit chez Simmel permet donc de comprendre les effets des politiques d’aménagement et d’amélioration de l’espace urbain dit « patrimonial ». En effet, les nouvelles formes de pouvoir et les processus transactionnels affectent les espaces territoriaux locaux par le biais de valorisations et de dévalorisations de l’espace urbain.

Le présent article a pour but de concilier l'impératif d'imposer une norme d'honnêteté d'application générale en matière de fraude criminelle avec l'exigence de discerner un état d'esprit proprement blâmable de la part de l'inculpé. La démarche de l'auteur débouche sur l'étude des liens qu'entretiennent certaines infractions contre les biens et le droit privé afin d'en faire ressortir la pertinence au moment de l’interprétation de la règle de droit pénal. La fraude selon l'article 380 (1) du Code criminel ne protège pas la plénitude des prérogatives normalement rattachées au droit de propriété : elle ne s'attarde qu'aux conséquences économiques néfastes de la spoliation. L'avantage de n'entendre protéger en droit criminel que certains attributs précis du droit de propriété est de confiner la répression pénale à ces seuls actes où l'accusé est à même d'en reconnaître le caractère répréhensible. Subordonner la malhonnêteté des intentions du fraudeur à la création et à l’anticipation d'un risque de préjudice à l'endroit des intérêts patrimoniaux d'autrui ménage tant la nécessité de retrouver chez l'accusé un état d'esprit blâmable que la recherche de critères stables et permanents en droit pénal.

La question de l’accès au patrimoine est absente des études sur l’économie touristique. Pourtant, cet enjeu, faute d’avoir été pris en compte par la logique du tourisme de masse, demeure d’actualité. En effet, de fortes inégalités persistent en raison de l’inaccessibilité des sites patrimoniaux. Or, ces inégalités font obstacle au respect du principe d’égalité d’accès de « tous à tout ». En France, la question de l’accessibilité constitue un objectif phare de la loi no 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite également « loi handicap ». À cet égard, le droit français de l’accessibilité offre l’occasion de réfléchir aux liens existants entre l’accessibilité du patrimoine et le tourisme durable, à l’aune du droit au tourisme. Si le développement d’un tourisme plus durable doit permettre de réduire les conséquences préjudiciables des activités humaines sur le patrimoine, il doit aussi favoriser le droit universel au tourisme pour chacun, au nom de la diversité et sur le fondement de l’égalité. À partir d’une analyse de la loi française et de la question de l’accès au tourisme pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite, cette étude cherche à montrer que l’accessibilité du patrimoine mise en oeuvre par le droit de l’accessibilité, constitue un critère fondamental du tourisme durable, sur lequel repose le droit au tourisme.

ABSTRACTThe paper presents the effects of Mexico’s conditioned cash-transfers programme (PROSPERA programme, formerly Oportunidades) on household poverty in the Northeast urban areas. The estimate was calculated using the Foster-Greer-Thorbecke Index. We use three poverty lines (i.e. food, capability, and patrimonial poverty) which costs were established by the National Assessment Council of the Social Development Policy. The results show that, in the three lines, the intensity and inequality of poverty diminished. Regarding incidence, only in extreme poverty was found a significant effect, so, there is no evidence to support that cash transfers help households to escape poverty.

<p>Este trabajo de investigación analiza las aplicaciones de la fotogrametría digital desde una óptica contemporánea en la que se establecen maneras alternativas de considerar el problema del levantamiento de la realidad construida y de un patrimonio que no tiene por qué obedecer siempre a las mismas y convencionales geometrías que imaginamos cuando pensamos en arquitectura patrimonial.</p><p>Con la técnica fotogramétrica digital, la realidad, capturada en una base de datos fotográfica, tendrá su correspondencia con una nube de millones de puntos cualificados por su posición y color, cuyo rigor permitirá modelizarla en el espacio virtual. La hipótesis considerada en esta investigación es que esta nube de puntos es, de hecho, parte de una nueva codificación gráfica y no solo una nueva forma de acceder a los códigos espaciales propios de una determinada tecnología. El paso de la línea al punto, es decir, del conocido y acertado código grafico que constituye el dibujo fundamentado en la línea como elemento básico de la representación gráfica, pasaremos a una nueva narrativa grafica –posible gracias a las tecnologías digitales- en la que el punto, como base de toda geometría en el espacio, se erige en protagonista.</p><p> </p>

Although a husband and wife married in community of property share by default, if not design, all their patrimonial assets in the common estate, the solatium or compensation received by an injured person as satisfaction for the unjustified injury to his or her personality rights is not supposed to form part of the common estate – simply because it happened to be received in the form of a patrimonial asset. It is meant to be private or separate and for the comfort of the injured only. The purpose of the compensation received as solatium is not to fill a vacuum left by the delict in the injured party’s assets, but to serve as the only mode of solace available to law to provide redress for the wrong. Other than the position where a patrimonial asset of the claimant had been damaged, eg by the negligent car accident caused by the respondent, and where the awarded damages neatly compensate the wronged party for the damage caused, thereby placing the total estate in the same position where it was before the intervening delict, the solatium paid to the injured for the non-patrimonial damages suffered by the delictual inroad on his/her personality rights is not supposed to redress a negative impact on the total estate of the wronged. The spouse of the injured party, even where they are married in community of property, would never have been able to lay claim to those personality traits or attributes of the other spouse. Personality rights, per definition, never form part of the assets of any patrimonial estate and should not be shared simply because the matrimonial property regime happens to be community of property. The legislature correctly stipulated in section 18(a) of the Matrimonial Property Act 88 of 1984: “Notwithstanding the fact that a spouse is married in community of property – (a) any amount recovered by him or her by way of damages, other than damages for patrimonial loss, by reason of a delict committed against him or her, does not fall into the joint estate but becomes his or her separate property” – emphasis added. This formulation echoes what has been the legal position for ages. Along those lines Hiemstra J in Potgieter v Potgieter correctly held that the amount awarded as contumelia to the injured husband for the harm done to his personality rights by the adultery of his wife and the third party, would not form part of the joint estate but would be his separate property. In so doing, the court precluded the adulteress from further sharing in the spoils of her doing. In the underlying decision by the majority of the supreme court of appeal, however, it was held that section 18(a) should be read to be limited: “The context of s 18 must be read in its entirety, and apparent therefrom is the plain language and words used. [This] … section highlights that delictual damages received by a spouse during the course of a marriage in community of property, which are nonpatrimonial in nature (s 18(a)); and damages for bodily injuries owing to the fault of one’s spouse in terms of s 18(b) must be excluded from the division of the joint estate on divorce” (par 9 – emphasis added). In this case a very significant amount was received by the lady for the non-patrimonial loss suffered by her more than four years before the marriage had been concluded. According to the reading-in exercise of the supreme court of appeal it was not received “during the course of the marriage” and not ringfenced. As a consequence, the court upheld the appeal of the erstwhile husband after a marriage of very short duration (barely two years). He consequently successfully laid claim to fifty per cent of the more than half a million paid as non-patrimonial compensation to his wife, more than four years before he married her in community of property and only after becoming aware of the significant amount of that compensation invested by her. This decision not only flies in the face of logic and the legal principles underlying South African common law; it is in conflict with the latest developments in comparable Continental legal systems sharing the same historical and societal foundations as the South African law. This judgment provides poor consolation and it leaves a deeply imbedded discomfort, because the result is vehemently contrary to the outcome in comparable legal systems for a similar scenario. Dividing the solatium under the pretext of a division of the joint estate diminishes the solace intended for the injured.

Le Web sémantique commence à intéresser les chercheurs en sciences historiques au Québec. Son fonctionnement demande par contre une restructuration des méthodologies archivistique et historienne afin d’accroître l’interopérabilité des données produites par chacune de ces disciplines. Les données liées, initiative technique qui sous-tend le Web sémantique, nécessitent l’utilisation de multiples vocabulaires et normes afin de créer des liens entre les contenus dans le but d’inscrire ces derniers dans un nuage de données interrogeable dynamiquement. Ce court article explique succinctement le fonctionnement du Web sémantique dans le but de présenter un modèle ontologique construit autour de la notion d’événement qui s’intituleConceptual Reference Modelélaboré par leComité international pour la documentationde l’International Council of Museums. Cette introduction à une des ontologies susceptibles d’emmagasiner la complexité d’un fait patrimonial, amènera une réflexion autour des compétences communes et à acquérir pour les professionnels de chacune de ces disciplines. La question de l’interdisciplinarité est au coeur de l’argumentaire afin de démontrer que l’implication d’un grand nombre d’acteurs est primordiale pour assurer le développement d’une plateforme sémantique provinciale sur l’histoire québécoise.

Les établissements scolaires photographient leurs activités, les conservent et, parfois, les publient dans des livres ou des revues et, de nos jours, sur le Web également. Outre le fait qu’elles constituent un bien patrimonial utile à la connaissance de l’histoire de ces institutions, ces photographies peuvent également avoir d’autres fonctions comme celle de construire une mémoire collective qui permette de renforcer l’identité commune de leurs anciens élèves et de construire un discours historique qui étaie leur projet éducatif actuel. Dans le cas qui nous occupe, et en tant qu’exemple de ce qui vient d’être dit, nous analyserons ci-dessous les photographies publiées par le Collège Sant Josep Obrer de Palma de Majorque dans l’objectif d’établir le lien entre ces images et le modèle éducatif que le centre souhaite transmettre tant du point de vue historique qu’actuel.

L’intégration d’un objet du monde dans le patrimoine culturel d’une communauté provoque un phénomène de contamination discursive des propriétés sémantiques du patrimoine sur celles de l’objet en question. Mais une fois cet objet intégré, quelle représentation socio-discursive du patrimoine est véhiculée à travers lui ? Dans cette communication, nous explorons cette problématique représentationnelle et interprétative à travers l’événement discursif (Guilhaumou, 2012) qu’a constitué l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris en avril 2019. En associant une méthode quantitative (Iramuteq, Lexico5) à l’étude qualitative de la (re)construction discursive de la signification lexicale proposée par la Sémantique des Possibles Argumentatifs (Galatanu, 2018), nous montrons comment la presse nationale quotidienne française a rendu compte de l’objet patrimonial église/cathédrale en soulignant les mécanismes sémantico- et pragmatico-discursifs mis en oeuvre en lien avec les visées argumentatives propres au patrimoine culturel.

How useful is the concept of patrimonialism to analyze state formation and political dynamics in postcolonial nation-states? Using Tunisia, Morocco, and Iraq during critical periods of state-building following the end of colonial rule, the author considers this question. The purpose of the article is to build on Max Weber by exploring how patrimonialism operates in kin-based social contexts where power on the basis of kinship ties is exerted not only by a central authority but also by leaders of local communities organized along lines of real or fictive kinship—as was the case in the three countries in the period under examination. Suggesting that Weber undertheorized the way in which central authority relates to local collectivities in his analysis of patrimonialism, the author identifies three patterns in the strategies used by central power toward local patrimonial networks: marginalization, integration, and shifts between marginalization and integration. The article argues that central patrimonialism can be accommodated with all three strategies directed toward local patrimonialism.

Les alpages, ou estives, sont des espaces pastoraux que l’on retrouve dans l’ensemble des massifs montagneux européens. Ce sont des espaces très particuliers à différents titres : caractéristiques agronomiques des ressources (composition, saisonnalité…), valorisation agricole par le pâturage, statut de bien commun, importance des enjeux environnementaux et patrimoniaux, multiusage, etc. L’analyse de la façon dont s’articule la gestion des exploitations avec celle des alpages nécessite de ce fait un cadre d’analyse spécifique. Dans cet article nous réalisons une revue bibliographique afin i) d’identifier la diversité des thématiques ayant trait aux interactions entre alpages et exploitations, et ii) d’analyser la cohérence entre les thématiques étudiées et le type d’approche choisie (approche systémique ou non). Notre analyse montre que la question de l’articulation entre alpages et exploitations se pose le plus souvent en termes d’articulation entre ressources fourragères, pour atteindre des objectifs techniques et économiques, ou en lien avec l’enjeu de gestion à long-terme des végétations. Elle permet aussi de s’intéresser aux relations entre les différents acteurs concernés par les alpages. Les travaux étudiés ne prennent généralement en compte qu’une partie des spécificités des alpages et s’intéressent très rarement aux articulations entre les différentes exploitations utilisatrices d’un même alpage. Pour mieux prendre en compte l’ensemble des spécificités des alpages et la façon dont ils interagissent avec l’ensemble des exploitations utilisatrices, nous proposons le concept de système alpage-exploitations.

Valoriser ou remettre en valeur des patrimoines, c’est permettre à des territoires de trouver ou de retrouver leur cohérence à travers des références identitaires communes ou l’entretien de liens sociaux à l’occasion d’exercice d’activités communes, notamment symboliques. Pour construire l’identité d’un territoire, le patrimoine devient porteur de sens et de signification pour la société qui l’a produit, notamment à travers: L’identification d’un patrimoine commun à l’ensemble du territoire, justifiant d’une identité. La conservation et la restauration d’éléments marqueurs de l’histoire du territoire, permettant de le spécifier par rapport aux autres territoires. La nouvelle conception du développement local s’appuie sur le fait que tous les espaces ont potentiellement des ressources à condition de s’organiser pour les faire émerger et les valoriser au mieux. Il est ainsi admis que les systèmes territoriaux se caractérisent par la manière dont ils organisent la création et la gestion de leurs ressources. Enfin, la meilleure façon de conserver le patrimoine, c’est de le valoriser, de lui trouver des usages qui ne portent pas, bien entendu, atteinte à son authenticité. Cette valorisation peut se concevoir dans le cadre d’un projet de territoire dit « pole d’économie du patrimoine » (PEP). Cette communication se propose d’appliquer la démarche PEP à l’espace oasien en raison du grand potentiel patrimonial que cette aire recèle à l’échelle de la région Draa-Tafilalet.

Le présent article vise à démontrer le lien qui existe entre les bibliothèques et le concept de développement durable. Il se concentre sur la nécessaire préservation du patrimoine documentaire pour favoriser un développement durable au bénéfice des générations futures. Le patrimoine documentaire a valeur de source d’inspiration pour toute action à venir et tout doit être mis en oeuvre pour que sa préservation soit durable pour une infinité temporelle. Cela est d’autant plus important dans un contexte africain où le développement représente le défi ultime de l’ensemble des pays du continent. L’argumentaire du présent article se base sur la réalité vécue dans une bibliothèque patrimoniale panafricaine confrontée à un sérieux problème de conservation de ses collections, une situation partagée avec bien d’autres structures documentaires du même type. Ses collections qui représentent une part de la mémoire gouvernementale africaine post-indépendante sont mises en péril par des agents de dégradation biologiques et physiques, hypothéquant ainsi leur accès par les futures ressources humaines d’Afrique. Tout en montrant le lien évident entre accès à l’information et développement – comme l’a si bien compris l’IFLA, qui a imposé cet élément parmi les sous-objectifs des Objectifs du développement durable (ODD) –, l’exposé cherche aussi à montrer que les bibliothèques et les structures assimilées peuvent promouvoir le développement durable, non pas seulement en matière d’appropriation de techniques architecturales écologiquement rentables, mais aussi de comportements responsables dans la prise en compte des risques environnementaux. Pour ce faire, les bibliothèques doivent s’adapter aux législations nationales et transnationales en matière d’environnement pour conformer leurs services et modes de fonctionnement aux desiderata de ces dernières, ce qu’il est souvent difficile d’accomplir dans un contexte africain.

El presente artículo tiene por objetivo analizar la mirada estética de dos grandes cineastas de los años ‘60 y ’70, cuyo trabajo rupturista marcó una época de controversia en Chile. Joris Ivens, pionero de cine realidad, y Aldo Francia, padre del nuevo cine chileno, a través de su obras “A Valparaíso” y “Valparaíso mi amor”, respectivamente, muestran una ciudad poco conocida y valorada por su configuración popular. A través de un análisis histórico del lenguaje fílmico buscamos comprender los lentes de estos cineastas para así reflexionar sobre un patrimonio material e inmaterial de la ciudad de Valparaíso que se crea y recrea entre sus calles, cerros, escaleras y pobreza, más allá de lo conocido y valorado históricamente. La mirada a lo popular, a la gente de a pie, a quienes con esfuerzo y lucha lograron sortear la geografía del puerto, permite cuestionar los patrones y escalas estéticas conocidos. Analizaremos en estas líneas la puesta en valor de la verdadera riqueza patrimonial de Valparaíso -ciudad declarada el año 2003 Patrimonio Mundial de la humanidad-, la que a través de la experiencia fílmica de estos artistas se dejará conocer para consolidar la memoria de una ciudad que se desconoce a si misma. This article aims to analyse the aesthetic gaze of two great filmmakers of the years ' 60 and ' 70, whose groundbreaking work marked a time of controversy in Chile. Joris Ivens, pioneer of cinema reality, and Aldo Francia, father of the new Chilean cinema, through his works "to Valparaiso" and "Valparaiso mi Amor", respectively, show a city little known and valued by its popular configuration. Through a historical analysis of the film language we seek to understand the lenses of these filmmakers in order to reflect on a material and immaterial heritage of the city of Valparaiso that is created and recreates between its streets, hills, stairs and poverty, beyond Historically known and valued. The view to the popular, to the people of walking, who with effort and struggle managed to circumvent the geography of the port, allows to question the patterns and aesthetic scales known. We will analyze in these lines the value of the true patrimonial richness of Valparaiso-City declared the year 2003 World Heritage of Humanity, which through the film experience of these artists is left to know to consolidate the memory of A city that doesn't know itself.

Tropical timber regions across the world share common problems such as degradation and poor regeneration after timber harvesting. Traditional Mayan land management through slash and burn is now recognized as an effective way of renewing forest stands in multispecies tropical forests. The practice of slash and burn for forest management in Mexico has led to area regulation, which has made land value a convenient means of assessing alternative forest plans. The use of expected land value as a performance indicator shifts the manager's attention from managing a species mix to balancing financial tradeoffs between liquidation or retention of the standing biomass. Since the forest-wide residual stock is so large, land value overrides the importance of revenue from timber sales. Several forest management methods along these lines have appeared in tropical regions of Mexico over a thirty-year time span and represent a patrimonial system of forest management (PS). The gradual innovation generated by PS is described here, as well as examples of PS practices. PS methods today provide stewardship for a total of 155,814 ha in different parts of Mexico. PS performance will become evident in the long run; in the meantime, the embrace of PS by private landowners and regulatory institutions is equated with a positive, independent opinion about PS design. The Mexican experience suggests pathways for rational management of all types of forests. PS features that are worth replicating are, for instance, the inclusion of disturbance patterns as factors in decision making, as well as the use of specific silvicultural regimes for roads, woodlands, closed forests, hilltops, swamps, riparian zones, clearings and forest edges.

En périphérie de la baie du Mont-Saint-Michel, le site du « Bois de la mare » dans le marais noir de Saint-Coulban est un ensemble de 16 hectares de terrains boisés dans les années 1960 en peupliers et épicéas, jamais exploités et présentant peu d’intérêt patrimonial, sylvicole ou paysager. Une opération de restauration de roselière en faveur de l’avifaune paludicole a été réalisée sur ce site. Ce projet est porté par la Fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine, gestionnaire des terrains, et le Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel, maître d’ouvrage de l’opération de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel. La collaboration entre ces deux organismes repose sur des objectifs convergents. Dans le marais, la fédération procède depuis 1983 à des opérations d’acquisition et de restauration de milieux humides, à des fins d’accueil de l’avifaune. De son côté, le syndicat mixte est chargé de la mise en oeuvre d’un ensemble de mesures compensatoires ciblant l’habitat « roselière » et l’avifaune paludicole à l’échelle de la baie du Mont-Saint-Michel, en lien avec la suppression de roselière lors de travaux de curage du fleuve Couesnon. Le projet a consisté à ouvrir le milieu pour dynamiser la phragmitaie et à constituer des mosaïques d’habitats fonctionnels pour l’avifaune paludicole. Une instruction réglementaire particulièrement lourde a été nécessaire et a inclus la réalisation d’un boisement compensateur sur d’autres terrains. Le chantier s’est déroulé sur deux saisons sèches en 2015 et 2016. Le site a été déboisé par coupe et dessouchage, rognage et évacuation des résidus, terrassement de mares et création d’un accès à la parcelle enclavée. Un suivi écologique reposant sur une méthode standardisée a débuté en 2017. Les premiers résultats sont déjà très encourageants à la fois sur le développement de la phragmitaie, le fonctionnement hydraulique du site et l’accueil des espèces cibles.

El Llibru d’Apeos de Mansilla Mayor ye un documentu del sieglu XVIII, manuscritu nun tomu y curiáu na ilesia de la mesma localidá, onde se rexistren les llendes de toles posesiones de los habitantes d’aquel entós, incluyíes les de la mesma ilesia. Mansilla Mayor ye un conceyu de la provincia de Lleón, asitiáu na fastera o comarca conocida anguaño como Esla-Campos. Ente’l so patrimoniu arqueolóxico y monumental atópase l’asentamientu de la ciudá ástur y romana de Lancia y el monesteriu cisterciense de Santa María de Sandoval (sieglu XII). Llingüísticamente falando, la zona asítiase nel asturianolleonés central. Esti trabayu arrexunta tolos topónimos citaos nesi documentu y constata aquellos qu’inda güei son conocíos polos sos vecinos y que suponen un 35 o 40% de los documentados nesi manuscritu. Del analís del documentu constátase la presencia de formes toponímiques tradicionales (como Llama, Castro, prefixu so- y sobre-, abondancial en -al, caltenimientu del grupu -mb-, ente otres) lo que dexa algamar conclusiones rellacionaes con usos llingüísticos del antiguu dominiu ástur. Nesti sentíu, y en rellación al vocabulariu, ye interesante atopar documentaes voces con un usu anguaño desapaecíu dafechu o que ta en francu retrocesu, como les palabres ejido, ferreñal o ferrenal o dos abondanciales fitotoponímicos como olmar y ponjal. La concentración parcelaria de la zona y l’amenorgamientu esmolecedor de la población del conceyu faen urxente la coyida y documentación d’esi patrimoniu toponímicu en peligru de desapaición.Pallabres clave: llibros d’apeos; toponimia; sieglu XVIII, asturianolleonés central.The «Libro de Apeos» (i.e., Land Registry file) of Mansilla Mayor is an 18th century document, handwritten in one volume and kept in the town’s church, in which the boundary lines of all the land of the inhabitants of that time, including those of the church itself, are recorded. Mansilla Mayor is a town in the province of León, located in the Esla-Campos Leonese region. Among its archaeological and monumental heritage is the settlement of the Asturian and Roman city of Lancia and the Cistercian monastery of Santa María de Sandoval (12th century). Linguistically speaking, the area is located within the central Asturian-Leonese dialect. This paper compiles all the place-names cited in that document and verifies those that are still known by the town's residents, which are reduced to 35 or 40% of all the place-names documented in that manuscript. The analysis of the document demonstrates the existence of traditional toponymic forms (such as Llama, Castro, prefix so- and sobre-, abundant in -al, keeping the group -mb-, among others), which allows us to draw conclusions related to linguistic uses in the Old Leonese territory. In this sense, and in relation to vocabulary, it is interesting to find documented voices whose use has currently disappeared completely or is in frank retreat, such as the words ejido, ferreñal or ferrenal or two abundant phytoponimics such as olmar and ponjal. The combination of properties undergone in the area as well as the alarming decrease in the population of the municipality make the collection and documentation of this toponymic heritage that is in danger of disappearing urgent.Keywords: Land Registry Document; toponymy; 18th century, central Asturian-Leonese.

Dans un contexte économique incertain et face à des demandes sociétales de plus en plus pressantes, les filières animales ont des défis majeurs à relever : assurer leur compétitivité et la viabilité économique des élevages ens’adaptant à l’ouverture des marchés et à une plus grande volatilité des prix ; reconstruire un modèle social en repensant l’acceptabilité de l’élevage et le métier d’éleveur ; produire des aménités reconnues par la société enlimitant les effets négatifs sur l’environnement et en qualifiant les services écosystémiques et patrimoniaux produits par les activités d’élevage. Répondre à ces enjeux nécessite de mettre en place de nouveaux modes de partenariats entre les acteurs. Le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Elevages Demain » crée en 2010 (www.gis-elevages-demain.org) et dédié aux systèmes de production animale (ruminants, porcs et volailles) à hautes performances économiques,environnementales et sociétales, rassemble quatorze partenaires de la recherche, du développement et des filières professionnelles. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’ensemble des acteurs des filières animales derépondre ensemble aux défis posés à l’élevage afin de proposer de nouveaux modèles productifs, économiquement viables, respectueux de l’environnement et socialement acceptables et équitables, en un mot : durables. Lesorganismes initiateurs du GIS « Elevages Demain » se fixent donc comme objectif de définir les conditions d’une meilleure compatibilité entre les différentes catégories de performances (techniques, économiques, environnementales, sociales) des systèmes de production animale et de proposer des solutions qui soient innovantes et adaptées à la variété des contextes territoriaux et des filières. Les actions de recherche conduites par le GIS « Elevages Demain » s’organisent autour de quatre axes thématiques : i) les relations entre élevage, filières et territoire, avec une action sur les services rendus par l’élevage et une autre sur l’emploi dans les filières animales ; ii) les relations entre l’élevage et la société avec une action visant à recenser et à analyser les principales controverses ; iii) l’évaluation multicritère de la durabilité des systèmes d’élevage avec l’élaboration d’un guide méthodologique réalisé en commun avec le GIS « Grandes cultures à hautes performances économiques et environnementales » et iv) la conduite des animaux et des systèmes d’élevage avec des actions sur le phénotypage animal (avec le GIS Agenae), l’élevage de précision et l’agro-écologie en élevage.Les Réseaux Mixtes Technologiques du domaine de l’élevage constituent une autre forme de partenariat qui a pour objectif de constituer des pôles d’expertises pour les professionnels de l’élevage et les pouvoirs publics en stimulant les synergies entre disciplines, filières et territoires et sur des domaines précis, tels que l’économie des filières d’élevage, le travail en élevage, l’élevage et l’environnement, le bien-être animal, les bâtiments d’élevage etc...A travers son objectif de synthétiser les connaissances et de diffuser les résultats de la recherche sur les productions animales à un large public, la revue INRA Productions Animales s’efforce d’apporter régulièrementdes contributions pour éclairer le débat scientifique et sociétal sur les enjeux et les défis que doivent relever les productions animales. Ce fut le cas du dossier consacré aux « Gaz à effet de serre en élevage bovin », des numérosspéciaux sur le « Travail en élevage » ou sur « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? » pour ne citer que quelques exemples récents. C’est pourquoi nous avons souhaité réunir dans ce premier numéro de l’année2015 quatre articles complémentaires : - Le premier, issu d’un travail mené dans le RMT « Economie des filières animales », propose un état des lieux précis et une analyse détaillée des facteurs explicatifs de la spécialisation territoriale et de laconcentration des productions animales européennes. Il pose ainsi clairement un certain nombre d’enjeux relatifs aux services et aux « dys-services » rendus par les productions animales et à l’acceptabilité de cette concentration par la société ; - Le deuxième, issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », propose une méthodologie originale pour identifier, qualifier et évaluer les multiples services économiques, environnementaux, sociaux et culturels rendus par les activités d’élevage. Cet article pose ainsi un certain nombre de questions de recherche pour progresser dans la quantification et l’évaluation de ces services ;- Le troisième, également issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », présente le recensement et l’analyse des principales controverses qui traversent la société sur l’élevage à partir du regard croisé de différents acteurs. Cet article pose aussi de nombreuses questions de recherches sur les déterminants des attentes de la société vis-à-vis de l’élevage et sur les mécanismes permettant de résoudre ces controverses. - Le quatrième, issu du travail conduit par l’INRA dans le cadre de l’étude commanditée par le Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective, propose une méthodologie de conception et d’évaluation de systèmes de production multiperformants, c’est-à-dire conjuguant performances productives, économiques, environnementales et sociales. En s’appuyant sur un large répertoire de pratiques agricoles élémentaires dont l’impact a été qualifié sur les différentes catégories de performances, cette méthode se veut applicable à une large diversité d’orientations productives. Enfin, nous avons souhaité clore ce numéro avec un texte, issu d’une réflexion menée dans le GIS « Elevages Demain », sur les réseaux de référence en élevage et leur avenir. Ces dispositifs constituent de réelles infrastructures immatérielles de recherche et développement, et dans un contexte budgétaire contraint, il importe de les faire évoluer pour mieux répondre aux nouvelles attentes en lien avec la durabilité des élevages.

La famille Bertrand représente l’archétype d’une élite régionale canadienne-française intermédiaire vivant en milieu rural au xixe siècle. La maison qu’elle a occupée durant quatre générations contient près de 2000 volumes accumulés sur une durée de 150 ans. Cet article porte sur un échantillon de livres qui ont une valeur symbolique dans l’ensemble patrimonial que constitue la maison Louis-Bertrand et dans la construction de l’autoreprésentation de la famille. D’une part, les plus anciennes publications de la collection sont conservées dans la même pièce de la maison. D’autre part, cette pièce occupe une place de choix dans la construction muséale du lieu, en offrant un ensemble de livres expressément sélectionnés pour leur mise en exposition. La bibliothèque est ici présentée suivant trois perspectives : l’association de la famille Bertrand à l’Institut littéraire de L’Isle-Verte, le corpus dédié à la jeunesse et à l’éducation et le rôle des liens familiaux dans la diversité de la collection.

Abstract Un lien semble s’être noué entre histoire, identité, nation et territoire depuis le XIXe siècle. Dans l’acception contemporaine du mot, le patrimoine, terme parapluie, désigne autant les biens du passé prestigieux – monuments et œuvres d’art – que les éléments folkloriques, mais aussi les paysages. L’importance du patrimoine dans l’ancrage du sentiment d’appartenance est telle qu’il nous est désormais impossible de dissocier les éléments patrimoniaux de nos conceptions d’un territoire. Il s’agit ici d’analyser comment la patrimonialisation, en tant que processus de construction sociale, politique, économique d’une reconnaissance de valeurs autour d’une entité – objet, bâtiment, lieu, pratique traditionnelle – peut engendrer une réappropriation du territoire au sein duquel cette entité évolue. À l’aide d’un exemple, l’Opéra de Vienne, nous analyserons les étapes du processus de patrimonialisation, pour en comprendre la dynamique et les acteurs, déclinant l’héritage tant sur le plan temporel que spatial. Cet exemple nous permet aussi d’observer les processus de patrimonialisation à plusieurs échelles : régionales, nationales et internationales.

Cet article se focalise sur les musées de sport en France, souvent créés à l’initiative d’un club. Il s’agit de revenir sur leur valorisation en opérant un retour socio-historique sur les expositions consacrées au football, aux sports automobiles et au canoë. À partir d’une approche articulant l’anthropologie et l’histoire, l’enquête analyse leur contexte d’émergence et l’usage des cultures sportives : de leur construction à leur communication. En appui sur un corpus, l’étude documentaire éclaire le lien entre sports, territoires et processus mémoriel. Ces sites présentent un intérêt patrimonial pour les destinations car les touristes sont nombreux à les visiter. Si le sport repose sur une tradition plus que centenaire, son patrimoine est rassemblé dans des haut-lieux (stades, circuit...) qui entretiennent l’image d’une ville ou d’un club. Ces musées de sport révèlent des ressources territoriales inédites. Par l’intérêt suscité, celles-ci renforcent les stratégies de marketing territorial des villes et contribuent in fine à spécialiser ces destinations urbaines en les singularisant.

O turismo enquanto vetor do desenvolvimento de sociedades requer um cuidado em relação à qualidade da experiência e da profissionalização, nesse sentido o turismo pedagógico pode contribuir de modo contundente à formação de profissionais com olhar diferenciado para a responsabilidade social. O Grupo de Pesquisa em Patrimônio Cultural – UFMA, vinculado ao Departamento de Turismo e Hotelaria, desenvolve entre suas linhas de atuação trabalhos que buscam apropriar-se das demandas do turismo na região Nordeste. Partindo das temáticas do turismo pedagógico, da educação patrimonial e da sustentabilidade, as autoras, enquanto participantes desse grupo, desenvolveram uma pesquisa oriunda de um trabalho prático-pedagógico realizada no estado de Pernambuco com futuros guias de turismo do estado do Piauí, buscando analisar os efeitos decorrentes da sua participação em atividades práticas no âmbito do turismo, com fins a otimizar a compreensão, o entendimento e a formação desses futuros profissionais no que tange à questões sensíveis tanto ao ambiente, quanto ao ser humano. A metodologia utilizada foi no sentido de identificar as práticas do turismo pedagógico na eficácia do aprendizado e na absorção do conhecimento produzido em sala de aula, para tanto utilizou-se FREINET, AB’SABER, SANTOS, PERINOTTO como norteadores dessa elucidação. Foi possível perceber que a partir da utilização de ferramentas educacionais, mediantes a apropriação previa do conhecimento por parte dos alunos e a experimentação in loco da atividade turística, a importância do deslocamento sócio espacial para a ampliação de entendimentos necessários na formação de profissionais mais conscientes do seu lugar enquanto agente da transformação. Experiencing the knowledge: educational tourism as a tool for teaching and learning ABSTRACT Tourism as a vector of corporate development requires careful about the quality of the experience and professionalism in this regard, educational tourism can contribute powerfully to the formation of professionals with a different aspect of social responsibility. The Research Group on Cultural Heritage - UFMA, linked to the Ministry of Tourism and Hospitality, develops among its lines of action studies that attempt to hijack the demands of tourism in the Northeast. Based on the issues of educational tourism, heritage education and sustainability, the authors and participants of this group developed a search derived from a job practical pedagogical conducted in the state of Pernambuco with the future state tour guides of Piauí, trying to analyze the effects of their participation in practical activities in the field of tourism, in order to optimize understanding, understanding and training of these future professionals regarding sensitive issues for both the medium environment, such as humans. The methodology used was to identify pedagogical practices tourism in the effectiveness of learning and absorbing knowledge acquired in the classroom, therefore FREINET, AB'SABER, SANTOS, PERINOTTO was used as guide this clarification. It was observed that from the use of educational tools, through the knowledge appropriation provided by students and experimentation in place of tourist activity, the importance of socio-spatial change to the expansion of knowledge needed in training the more aware of their place while processing agent professionals. KEYWORDS: Educational Tourism; Heritage Education; Sustainability.

There is a disparity between expectations that the members of a community will work together for the common good — and the stark reality that human beings form into groups, or parties, to engage in conflict with each other. This is particularly the case in so-called popular governments that include some wider political involvement by the people. In ancient Greece stasis, or endemic conflict between the democratic and oligarchic elements of a city was very common. Likewise, the late Roman Republic maintained a division between the populares and the optimates. In both cases there was violence as both sides battled for dominance. For example, in late republican Rome street gangs formed that employed intimidation and violence for political ends.In seventeenth century England there was conflict between those who favoured royal authority and those who wished to see more power devolved to parliament, which led to Civil War in the 1640s. Yet the English ideal, as expressed by The Book of Common Prayer (1549; and other editions) was that the country be quietly governed. It seemed perverse that the members of the body politic should be in conflict with each other. By the late seventeenth century England was still riven by conflict between two groups which became designated as the Whigs and the Tories. The divisions were both political and religious. Most importantly, these divisions were expressed at the local level, in such things as the struggle for the control of local corporations. They were not just political but could also be personal and often turned nasty as families contended for local control. The mid seventeenth century had been a time of considerable violence and warfare, not only in Europe and England but across Eurasia, including the fall of the Ming dynasty in China (Parker). This violence occurred in the wake of a cooler climate change, bringing in its wake crop failure followed by scarcity, hunger, disease and vicious warfare. Millions of people died.Conditions improved in the second half of the seventeenth century and countries slowly found their way to a new relative stability. The Qing created a new imperial order in China. In France, Louis XIV survived the Fronde and his answer to the rage and divisions of that time was the imposition of an autocratic and despotic state that simply prohibited the existence of divisions. Censorship and the inquisition flourished in Catholic Europe ensuring that dissidence would not evolve into violence fuelled by rage. In 1685, Louis expelled large numbers of Protestants from France.Divisions did not disappear in England at the end of the Civil War and the Restoration of Charles II. Initially, it appears that Charles sought to go down the French route. There was a regulation of ideas as new laws meant that the state licensed all printed works. There was an attempt to impose a bureaucratic authoritarian state, culminating in the short reign of James II (Pincus, Ertman). But its major effect, since the heightened fear of James’ Catholicism in Protestant England, was to stoke the ‘rage of party’ between those who supported this hierarchical model of social order and those who wanted political power less concentrated (Knights Representation, Plumb).The issue was presumed to be settled in 1688 when James was chased from the throne, and replaced by the Dutchman William and his wife Mary. In the official language of the day, liberty had triumphed over despotism and the ‘ancient constitution’ of the English had been restored to guarantee that liberty.However, three major developments were going on in England by the late seventeenth century: The first is the creation of a more bureaucratic centralised state along the lines of the France of Louis XIV. This state apparatus was needed to collect the taxes required to finance and administer the English war machine (Pincus). The second is the creation of a genuinely popular form of government in the wake of the expulsion of James and his replacement by William of Orange (Ertman). This means regular parliaments that are elected every three years, and also a free press to scrutinise political activities. The third is the development of financial institutions to enable the war to be conducted against France, which only comes to an end in 1713 (Pincus). Here, England followed the example of the Netherlands. There is the establishment of the bank of England in 1694 and the creation of a national debt. This meant that those involved in finance could make big profits out of financing a war, so a new moneyed class developed. England's TransformationIn the 1690s as England is transformed politically, religiously and economically, this develops a new type of society that unifies strong government with new financial institutions and arrangements. In this new political configuration, the big winners are the new financial elites and the large (usually Whig) aristocratic landlords, who had the financial resources to benefit from it. The losers were the smaller landed gentry who were taxed to pay for the war. They increasingly support the Tories (Plumb) who opposed both the war and the new financial elites it helped to create; leading to the 1710 election that overwhelmingly elected a Tory government led by Harley and Bolingbroke. This government then negotiated the Treaty of Utrecht in 1713, with the Whigs retaining a small minority.History indicates that the post-1688 developments do not so much quell the ‘rage of party’ as encourage it and fan the fires of conflict and discontent. Parliamentary elections were held every three years and could involve costly, and potentially financially ruinous, contests between families competing for parliamentary representation. As these elections involved open voting and attempts to buy votes through such means as wining and dining, they could be occasions for riotous behaviour. Regular electoral contests, held in an electorate that was much larger than it would be one hundred years later, greatly heightened the conflicts and kept the political temperature at a high.Fig. 1: "To Him Pudel, Bite Him Peper"Moreover, there was much to fuel this conflict and to ‘maintain the rage’: First, the remodelling of the English financial system combined with the high level of taxation imposed largely on the gentry fuelled a rage amongst this group. This new world of financial investments was not part of their world. They were extremely suspicious of wealth not derived from landed property and sought to limit the power of those who held such wealth. Secondly, the events of 1688 split the Anglican Church in two (Pincus). The opponents of the new finance regimes tended also to be traditional High Church Anglicans who feared the newer, more tolerant government policy towards religion. Finally, the lapsing of the Licensing Act in 1695 meant that the English state was no longer willing to control the flow of information to the public (Kemp). The end result was that England in the 1690s became something akin to a modern public culture in which there was a relatively free flow of political information, constant elections held with a limited, but often substantial franchise, that was operating out of a very new commercial and financial environment. These political divisions were now deeply entrenched and very real passion animated each side of the political divide (Knights Devil).Under these circumstances, it was not possible simply to stamp out ‘the rage’ by the government repressing the voices of dissent. The authoritarian model for creating public conformity was not an option. A mechanism for lowering the political and religious temperature needed to arise in this new society where power and knowledge were diffused rather than centrally concentrated. Also, the English were aided by the return to a more benign physical environment. In economic terms it led to what Fischer terms the equilibrium of the Enlightenment. The wars of Louis XIV were a hangover from the earlier more desperate age; they prolonged the crisis of that age. Nevertheless, the misery of the earlier seventeenth century had passed. The grim visions of Calvinism (and Jansenism) had lost their plausibility. So the excessive violence of the 1640s was replaced by a more tepid form of political resistance, developing into the first modern expression of populism. So, the English achieved what Plumb calls ‘political stability’ were complex (1976), but relied on two things. The first was limiting the opportunity for political activity and the second was labelling political passion as a form of irrational behaviour – as an unsatisfactory or improper way of conducting oneself in the world. Emotions became an indulgence of the ignorant, the superstitious and the fanatical. This new species of humanity was the gentleman, who behaved in a reasonable and measured way, would express a person commensurate with the Enlightenment.This view would find its classic expression over a century later in Macaulay’s History of England, where the pre-1688 English squires are now portrayed in all their semi-civilised glory, “his ignorance and uncouthness, his low tastes and gross phrases, would, in our time, be considered as indicating a nature and a breeding thoroughly plebeian” (Macaulay 244). While the Revolution of 1688 is usually portrayed as a triumph of liberty, as stated, recent scholarship (Pincus, Ertman) emphasises how the attempts by both Charles and James to build a more bureaucratic state were crucial to the development of eighteenth century England. England was not really a land of liberty that kept state growth in check, but the English state development took a different path to statehood from countries such as France, because it involved popular institutions and managed to eliminate many of the corrupt practices endemic to a patrimonial regime.The English were as interested in ‘good police’, meaning the regulation of moral behaviour, as any state on the European continent, but their method of achievement was different. In the place of bureaucratic regulation, the English followed another route, later be termed in the 1760s as ‘civilisation’ (Melleuish). So, the Whigs became the party of rationality and reasonableness, and the Whig regime was Low Church, which was latitudinarian and amenable to rationalist Christianity. Also, the addition of the virtue and value of politeness and gentlemanly behaviour became the antidote to the “rage of party’”(Knights Devil 163—4) . The Whigs were also the party of science and therefore, followed Lockean philosophy. They viewed themselves as ‘reasonable men’ in opposition to their more fanatically inclined opponents. It is noted that any oligarchy, can attempt to justify itself as an ‘aristocracy’, in the sense of representing the ‘morally’ best people. The Whig aristocracy was more cosmopolitan, because its aristocrats had often served the rulers of countries other than England. In fact, the values of the Whig elite were the first expression of the liberal cosmopolitan values which are now central to the ideology of contemporary elites. One dimension of the Whig/Tory split is that while the Whig aristocracy had a cosmopolitan outlook as more proto-globalist, the Tories remained proto-nationalists. The Whigs became simultaneously the party of liberty, Enlightenment, cosmopolitanism, commerce and civilised behaviour. This is why liberty, the desire for peace and ‘sweet commerce’ came to be identified together. The Tories, on the other hand, were the party of real property (that is to say land) so their national interest could easily be construed by their opponents as the party of obscurantism and rage. One major incident illustrates how this evolved.The Trial of the High Church Divine Henry Sacheverell In 1709, the High Church Divine Henry Sacheverell preached a fiery sermon attacking the Whig revolutionary principles of resistance, and advocated obedience and unlimited submission to authority. Afterwards, for his trouble he was impeached before the House of Lords by the Whigs for high crimes and misdemeanours (Tryal 1710). As Mark Knights (6) has put it, one of his major failings was his breaching of the “Whig culture of politeness and moderation”. The Whigs also disliked Sacheverell for his charismatic appeal to women (Nicholson). He was found guilty and his sermons ordered to be burned by the hangman. But Sacheverell became simultaneously a martyr and a political celebrity leading to a mass outpouring of printed material (Knights Devil 166—186). Riots broke out in London in the wake of the trial’s verdict. For the Whigs, this stood as proof of the ‘rage’ that lurked in the irrational world of Toryism. However, as Geoffrey Holmes has demonstrated, these riots were not aimless acts of mob violence but were directed towards specific targets, in particular the meeting houses of Dissenters. History reveals that the Sacheverell riots were the last major riots in England for almost seventy years until the Lord Gordon anti-Catholic riots of 1780. In the short term they led to an overwhelming Tory victory at the 1710 elections, but that victory was pyrrhic. With the death of Queen Anne, followed by the accession of the Hanoverians to the throne, the Whigs became the party of government. Some Tories, such as Bolingbroke, panicked, and fled to France and the Court of the Pretender. The other key factor was the Treaty of Utrecht, brokered on England’s behalf by the Tory government of Harley and Bolingbroke that brought the Civil war to an end in 1713. England now entered an era of peace; there remained no longer the need to raise funds to conduct a war. The war had forced the English state to both to consolidate and to innovate.This can be viewed as the victory of the party of ‘politeness and moderation’ and the Enlightenment and hence the effective end of the ‘rage of party’. Threats did remain by the Pretender’s (James III) attempt to retake the English throne, as happened in 1715 and 1745, when was backed by the barbaric Scots.The Whig ascendancy, the ascendancy of a minority, was to last for decades but remnants of the Tory Party remained, and England became a “one-and one-half” party regime (Ertman 222). Once in power, however, the Whigs utilised a number of mechanisms to ensure that the age of the ‘rage of party’ had come to an end and would be replaced by one of politeness and moderation. As Plumb states, they gained control of the “means of patronage” (Plumb 161—88), while maintaining the ongoing trend, from the 1680s of restricting those eligible to vote in local corporations, and the Whigs supported the “narrowing of the franchise” (Plumb 102—3). Finally, the Septennial Act of 1717 changed the time between elections from three years to seven years.This lowered the political temperature but it did not eliminate the Tories or complaints about the political, social and economic path that England had taken. Rage may have declined but there was still a lot of dissent in the newspapers, in particular in the late 1720s in the Craftsman paper controlled by Viscount Bolingbroke. The Craftsman denounced the corrupt practices of the government of Sir Robert Walpole, the ‘robinocracy’, and played to the prejudices of the landed gentry. Further, the Bolingbroke circle contained some major literary figures of the age; but not a group of violent revolutionaries (Kramnick). It was true populism, from ideals of the Enlightenment and a more benign environment.The new ideal of ‘politeness and moderation’ had conquered English political culture in an era of Whig dominance. This is exemplified in the philosophy of David Hume and his disparagement of enthusiasm and superstition, and the English elite were also not fond of emotional Methodists, and Charles Wesley’s father had been a Sacheverell supporter (Cowan 43). A moderate man is rational and measured; the hoi polloi is emotional, faintly disgusting, and prone to rage.In the End: A Reduction of Rage Nevertheless, one of the great achievements of this new ideal of civility was to tame the conflict between political parties by recognising political division as a natural part of the political process, one that did not involve ‘rage’. This was the great achievement of Edmund Burke who, arguing against Bolingbroke’s position that 1688 had restored a unified political order, and hence abolished political divisions, legitimated such party divisions as an element of a civilised political process involving gentlemen (Mansfield 3). The lower orders, lacking the capacity to live up to this ideal, were prone to accede to forces other than reason, and needed to be kept in their place. This was achieved through a draconian legal code that punished crimes against property very severely (Hoppit). If ‘progress’ as later described by Macaulay leads to a polite and cultivated elite who are capable of conquering their rage – so the lower orders need to be repressed because they are still essentially barbarians. This was echoed in Macaulay’s contemporary, John Stuart Mill (192) who promulgated Orientals similarly “lacked the virtues” of an educated Briton.In contrast, the French attempt to impose order and stability through an authoritarian state fared no better in the long run. After 1789 it was the ‘rage’ of the ‘mob’ that helped to bring down the French Monarchy. At least, that is how the new cadre of the ‘polite and moderate’ came to view things.ReferencesBolingbroke, Lord. Contributions to the Craftsman. Ed. Simon Varney. Oxford: Oxford UP, 1982.Cowan, Brian. “The Spin Doctor: Sacheverell’s Trial Speech and Political Performance in the Divided Society.” Faction Displayed: Reconsidering the Impeachment of Dr Henry Sacheverell. Ed. Mark Knights. Chichester: Wiley-Blackwell, 2012. 28-46.Ertman, Thomas. Birth of the Leviathan: Building States and Regimes in Medieval and Early Modern Europe. Cambridge: Cambridge UP, 1997.Fischer, David Hackett. The Great Wave: Price Revolutions and the Rhythm of History, New York: Oxford UP, 1996.Holmes, Geoffrey. “The Sacheverell Riots: The Crowd and the Church in Early Eighteenth-Century London.” Past and Present 72 (Aug. 1976): 55-85.Hume, David. “Of Superstition and Enthusiasm.” Essays, Moral, Political, and Literary. Indianapolis: Liberty Fund, 1985. 73-9. Hoppit, Julian. A Land of Liberty? England 1689—1727, Oxford: Oxford UP, 2000.Kemp, Geoff. “The ‘End of Censorship’ and the Politics of Toleration, from Locke to Sacheverell.” Faction Displayed: Reconsidering the Impeachment of Dr Henry Sacheverell. Ed. Mark Knights. Chichester: Wiley-Blackwell, 2012. 47-68.Knights, Mark. Representation and Misrepresentation in Later Stuart Britain. Oxford: Oxford UP, 2005.———. The Devil in Disguise: Deception, Delusion, and Fanaticism in the Early English Enlightenment. Oxford: Oxford UP, 2011.———. “Introduction: The View from 1710.” Faction Displayed: Reconsidering the Impeachment of Dr Henry Sacheverell. Ed. Mark Knights. Chichester: Wiley-Blackwell, 2012. 1-15.Kramnick, Isaac. Bolingbroke & His Circle: The Politics of Nostalgia in the Age of Walpole. Ithaca: Cornell UP, 1992.Macaulay, Thomas Babington. The History of England from the Accession of James II. London: Folio Society, 2009.Mansfield, Harvey. Statesmanship and Party Government: A Study of Burke and Bolingbroke. Chicago: U of Chicago P, 1965.Melleuish, Greg. “Civilisation, Culture and Police.” Arts 20 (1998): 7-25.Mill, John Stuart. On Liberty, Representative Government, the Subjection of Women. London: Oxford UP, 1971.Nicholson, Eirwen. “Sacheverell’s Harlot’s: Non-Resistance on Paper and in Practice.” Faction Displayed: Reconsidering the Impeachment of Dr Henry Sacheverell. Ed. Mark Knights. 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