Статті в журналах з теми "Jeu statique"

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Phaneuf-Jolicoeur, Xavier. "« Les plus game dans l’game » : aspects de la poétique d’Alaclair Ensemble1." Analyses 16, no. 2 (July 26, 2022): 155–75. http://dx.doi.org/10.7202/1090845ar.

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Анотація:
Cet article analyse différents aspects de la poétique d’Alaclair Ensemble à la lumière de la notion polysémique de jeu, laquelle n’exclut pas celle de sérieux, mais se trouve constamment mise en tension avec elle. L’article traite successivement 1) de la jeunesse et du rajeunissement qu’évoque fréquemment l’oeuvre d’Alaclair; 2) du rapport transformateur qu’elle génère avec le désuet, le statique, le vieux jeu; 3) du foisonnement et de l’autodépréciation, deux traits connexes de la poétique du groupe; et finalement 4) de la façon dont cette oeuvre envisage la subjectivité et la collectivité, les fondant sur la complexité et les mélanges.
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Montet, Christian, and Didier Laussel. "La dynamique des guerres commerciales." Revue économique 46, no. 3 (May 1, 1995): 911–19. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1995.46n3.0911.

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Анотація:
Résumé La « guerre commerciale » à la Johnson entre deux pays est ici analysée comme un jeu à mouvements alternatifs à la manière de Maskin et Tirole [1987] pour l'oligopole. On montre qu'il existe un état régulier stable et unique lorsque les deux pays utilisent des stratégies linéaires. La valeur d'état régulier du tarif, valeur identique pour les deux pays, correspond à sa valeur à l'équilibre de Nash statique non coopératif lorsque le coefficient d'actualisation est nul et est ensuite une fonction strictement croissante de ce coefficient.
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Wegrzycka, Barbara. "Le prix d’une passion : la carrière du joueur compulsif 1." Criminologie 40, no. 1 (July 3, 2007): 31–58. http://dx.doi.org/10.7202/016014ar.

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Анотація:
Résumé Alors que les jeux de hasard et d’argent gagnent en accessibilité, de nombreuses études établissent un lien entre le jeu pathologique et la criminalité. La vie du joueur emprunterait un parcours précis vers la délinquance et s’inscrirait dans un cycle gambling-délinquance2. Or, l’inscription des trajectoires délinquantes dans un cycle aussi statique nous paraît discutable. Dans cet article, nous soutenons que chaque individu est soumis à l’influence de facteurs pouvant modifier la carrière du joueur et sa propension à commettre des délits. À l’aide d’une vingtaine d’entrevues, nous avons retracé la trajectoire des joueurs en abordant des thèmes susceptibles d’apporter un éclairage sur les modalités d’apparition de la délinquance chez ces individus. En analysant leur vie en termes de carrière, nous observons l’apparition, l’évolution et, parfois même, l’arrêt du jeu et des activités délictuelles. Quant aux facteurs susceptibles de moduler l’apparition des comportements délinquants, nous examinons l’influence des proches en termes d’opportunités criminelles et de dissuasion, l’effet précipitant des tensions financières et familiales, l’effet dissuasif de la peur ou, au contraire, les prédispositions caractérielles ou comportementales des joueurs et, finalement, l’ingéniosité des joueurs à financer et prolonger leurs activités de jeu. Nous souhaitons ainsi mettre en perspective le cycle gambling-délinquance en étudiant les éléments constitutifs de la carrière des joueurs pathologiques qui ont pour effet de neutraliser, retarder ou accélérer le passage à l’agir délictuel.
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Serratrice, Jean François, Hélène Calissano, and Laurent Batilliot. "Les essais de sensibilité appliqués aux sols compactés." Revue Française de Géotechnique, no. 159 (2019): 3. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2019016.

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Une procédure d’essais de sensibilité à l’imbibition est mise en œuvre sur des sols compactés de diverses natures et de différents états. Un essai met en jeu six éprouvettes œdométriques testées en parallèle. Les éprouvettes sont chargées sous six charges indépendantes choisies en progression géométrique, puis elles sont mises en imbibition. Les déformations mesurées pendant ces deux étapes successives révèlent la sensibilité du sol compacté. La procédure d’essai est décrite, puis les sols testés. Une attention particulière est portée à la phase préliminaire de compactage statique des éprouvettes, qui fournit une contrainte de compactage. Les résultats des essais de sensibilité sont présentés sous la forme d’indices de sensibilité. Ces indices sont identifiés sur les courbes expérimentales. Des exemples sont commentés. Les expériences offrent un panorama de ces différents indices pour des sols de sensibilités diverses. Les essais montrent une grande variété de réponses. La caractérisation de l’effondrement des sols compactés est envisagée alors du point de vue des essais de sensibilité.
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BOURDON, L., E. SAGUI, N. MONNIER, N. KOULMANN, F. CANINI, C. BROSSET, and J. LUNARDI. "Coup de chaleur d’exercice, hyperthermie maligne per-anesthésique et pathologies musculaires." Médecine et Armées Vol. 40 No. 3, Volume 40, Numéro 3 (June 1, 2012): 217–24. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6609.

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La description pathogénique de la crise d’hyperthermie maligne peranesthésique dessine un cadre dont il est licite de poser la question de savoir s’il pourrait également s’appliquer à certains cas de coups de chaleur d’exercice. En effet, crise hyperthermie maligne et coup de chaleur grave présentent de fortes similitudes cliniques. La recherche d’anomalies, du type de celles observées chez les patients Hypertermie maligne, chez des sujets victimes d’un coup de chaleur d’exercice, en retrouve avec une fréquence notablement plus élevée que dans la population générale, quel que soit le moyen d’investigation utilisé (test de contracture in vitro, étude métabolique par spectroscopie de résonnance magnétique statique et dynamique du phosphore 31, études génétiques…). Ces liens sont confortés par la description de plus en plus fréquente de co-occurrence de ses deux pathologies chez le même individu ou dans la même famille. La description précise des mécanismes musculaires pathogéniques de la crise hyperthermie maligne, d’une part, et en jeu dans l’exercice physique, d’autre part, permet de comprendre en quoi le coup de chaleur d’exercice peut résulter d’un dysfonctionnement de type myopathie infraclinique. Ce cadre théorique est cependant rarement constaté dans les faits.
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Shiose, Yuki. "Nous et les Autres dans une classe à Québec : des univers parallèles." Anthropologie et Sociétés 18, no. 1 (September 10, 2003): 77–92. http://dx.doi.org/10.7202/015295ar.

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Résumé Nous et les Autres dans une classe à Québec : des univers parallèles Une classe primaire, dans une école publique de Québec, est observée sous l'angle goff-manien. Le jeu consiste ici à ranger les acteurs au sein de deux catégories distinctes : le \oiis et les Autres. Les critères utilisés pour ce classement se basent sur les différences, réelles ou imaginaires, entre les élèves. L'enseignant agit à titre de metteur en scène. Son rôle est de maîtriser et de mettre fin au " chaos " culturel qui règne dans la classe. Sous des apparences d'anthropologue archaïque, il distribue des rôles conformes aux politiques culturelles du gouvernement. Ainsi, le .\oiis et les Autres se présentent sous la forme de catégories binaires, statiques, exclusives, voire biologiques. Cet apprentissage de la logique officielle n'est cependant pas un obstacle réel pour les élèves dont les jeux se calquent sur une logique bien particulière et propre aux enfants.
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Marín Arrese, Juana Isabel. "Conceptualization of events, semantic relations between constructions and topology : a catastrophe theoretic study of "get" and "be"." Journal of English Studies 1 (May 29, 1999): 97. http://dx.doi.org/10.18172/jes.45.

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The existence of syncretisms in the marked coding patterns for variations in the domains of transitivity and voice presumably indicate the interrelation between constructions involving different event views and voice alternations and voicerelated phenomena, such as inchoative and stative resultative morphosyntax. This paper will examine deviations from the prototypical event view, variations in transitivity and their relation to voice distinctions in constructions with be and get. It will be argued that the relations between these constructions and the position they occupy in semantic space are best understood in terms of the interaction between the conceptual status of participants as 'controller' or 'affected' (Klaiman 1988) and the conceptual property 'relative elaboration of events' (Kemmer 1993; 1994), correlating with different event views (Croft 1990; 1994).
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Mauritsen, Anne Lundahl. "Irreligiøsitet, kristendom og levet kulturreligion." Religionsvidenskabeligt Tidsskrift, no. 73 (May 21, 2021): 1–16. http://dx.doi.org/10.7146/rt.vi73.127096.

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Forskning i irreligiøsitet (non-religion, sekularisering, ateisme etc.) vinder stadigt frem. Begrebet ‘det skandinaviske paradoks’ betegner det tilsyneladende modstridende faktum, at skandinaver forbliver medlemmer af deres nationale kirker, men i stadigt højere grad selv-identificerer som irreligiøse. Jeg introducerer til den hidtidige forskning begået i relation til henholdsvis irreligion og kulturreligion og argumenterer for, at vi mangler mere empiri for at kvalificere vores forståelse af disse fænomener. Jeg præsenterer derefter data fra en samling af 30 kvalitative interviews gennemført i Danmark som del af et forskningsprojekt, der delvist udbedrer manglen på data. Baseret på eksplorative analyser er det mit ønske at åbne for en debat omkring, hvordan vi opfatter og konceptualiserer irreligion, kristendom og kulturreligion i en moderne dansk kontekst. Jeg foreslår at vi, i stedet for at karakterisere individer ved hjælp af adskilte, fastforhandlede kategorier (som eksempelvis religiøs kontra irreligiøs), arbejder ud fra en forståelse af sådanne kategorier som mere dynamiske og kontekst-afhængige snarere end statiske og gensidigt udelukkende. Moderne tilgange til religion og irreligion har stadigt mere fokus på, hvordan (ir)religiøse identiteter, overbevisninger og praksisser er skiftende og situerede. Inspireret af disse tilgange argumenterer jeg for, at informanterne bevæger sig mellem forskellige identiteter afhængigt af, hvorvidt de eksempelvis udtrykker en individuel, irreligiøs identitet eller deltager i en kollektiv, kristen identitet og videre, at det er kombinationen af og muligheden for at oscillere mellem disse identiteter, vi kan betegne som kulturreligion og mere specifikt kulturkristendom i Danmark.
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Mauritsen, Anne Lundahl. "Irreligiøsitet, kristendom og levet kulturreligion." Religionsvidenskabeligt Tidsskrift, no. 73 (May 21, 2021): 5–21. http://dx.doi.org/10.7146/rt.vi73.127161.

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Forskning i irreligiøsitet (non-religion, sekularisering, ateisme etc.) vinder stadigt frem. Begrebet ‘det skandinaviske paradoks’ betegner det tilsyneladende modstridende faktum, at skandinaver forbliver medlemmer af deres nationale kirker, men i stadigt højere grad selv-identificerer som irreligiøse. Jeg introducerer til den hidtidige forskning begået i relation til henholdsvis irreligion og kulturreligion og argumenterer for, at vi mangler mere empiri for at kvalificere vores forståelse af disse fænomener. Jeg præsenterer derefter data fra en samling af 30 kvalitative interviews gennemført i Danmark som del af et forskningsprojekt, der delvist udbedrer manglen på data. Baseret på eksplorative analyser er det mit ønske at åbne for en debat omkring, hvordan vi opfatter og konceptualiserer irreligion, kristendom og kulturreligion i en moderne dansk kontekst. Jeg foreslår at vi, i stedet for at karakterisere individer ved hjælp af adskilte, fastforhandlede kategorier (som eksempelvis religiøs kontra irreligiøs), arbejder ud fra en forståelse af sådanne kategorier som mere dynamiske og kontekst-afhængige snarere end statiske og gensidigt udelukkende. Moderne tilgange til religion og irreligion har stadigt mere fokus på, hvordan (ir)religiøse identiteter, overbevisninger og praksisser er skiftende og situerede. Inspireret af disse tilgange argumenterer jeg for, at informanterne bevæger sig mellem forskellige identiteter afhængigt af, hvorvidt de eksempelvis udtrykker en individuel, irreligiøs identitet eller deltager i en kollektiv, kristen identitet og videre, at det er kombinationen af og muligheden for at oscillere mellem disse identiteter, vi kan betegne som kulturreligion og mere specifikt kulturkristendom i Danmark.
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Tobón Arias, Alexander de Jesús. "Los precios en la nueva síntesis neoclásica-keynesiana en macroeconomía." Lecturas de Economía, no. 69 (February 16, 2009): 201–20. http://dx.doi.org/10.17533/udea.le.n69a743.

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El objetivo de este texto es mostrar el papel que juegan los precios en la nueva síntesis neoclásica-keynesiana. Se muestra que aunque la nueva síntesis subraye la importancia de disponer de una teoría monetaria para recomendar políticas monetarias, ella ofrece esencialmente las mismas respuestas sobre el papel menor que juegan los precios en la macroeconomía estática; a pesar de ello, la nueva síntesis tiene el mérito de intentar regresar a las intuiciones pre-keynesianas de Wicksell, las cuales sí podrían contribuir a la búsqueda, no de mejores respuestas, sino de nuevas preguntas sobre los precios en una teoría monetaria. Palabras clave: precios, tasa de interés, equilibrio general, nueva síntesis neoclásica. Clasificación JEL: E13, E31, E43, E61, B22. Abstract: The aim of this paper is to study the role that prices play in the New Neoclassical Synthesis. It is shown that although the New Synthesis emphasizes the importance of having a monetary theory to recommend monetary policies, it essentially offers the same answers on the minor role of prices in static macroeconomics. In spite of this, the New Neoclassical Synthesis has the merit of attempting to return to the pre-Keynesian intuitions of Wicksell, which indeed could contribute to the search for not just better answers, but for new questions regarding prices in a monetary theory. Keywords: prices, interest rate, general equilibrium, New Neoclassical Synthesis. Classification JEL: E13, E31, E43, E61, B22. Résumé : L'objectif de ce texte consiste à montrer le rôle que jouent les prix dans la nouvelle synthèse néo-classique. On montre que même si la nouvelle synthèse néo-classique souligne l'importance d.avoir une théorie monétaire pour en faire des recommandations de politique monétaire, elle offre essentiellement les mêmes réponses sur le rôle assez réduit que jouent les prix dans la macroéconomie statique. Malgré cela, la nouvelle synthèse a le mérite de revenir aux intuitions pre-keynésiennes de Wicksell, lesquelles peuvent en effet contribuer à la recherche, non pas de meilleures réponses, mais de nouvelles questions sur le rôle des prix dans une théorie monétaire. Mots Clef: prix, taux d'intérêt, équilibre général, nouvelle synthèse néo-classique. Classification JEL: E13, E31, E43, E61, B22.
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Eastman, Byron. "A Catastrophe Theory of Union Behaviour." Articles 40, no. 2 (April 12, 2005): 340–50. http://dx.doi.org/10.7202/050137ar.

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Les contributions aux études sur la négociation collective sont fondées soit sur une analyse verbale qui comprend l'idée d'une zone d'indétermination, soit sur une analyse davantage quantitative qui repose sur les techniques de la théorie du jeu. Les deux groupes recourent essentiellement à des modèles statiques comprenant des variables qui changent peu. L'expérience indique, cependant, qu'une même suite d'événements peut mener d'un comportement de départ ferme à des changements brusques et dramatiques d'attitudes. Mathématiquement, de tels phénomènes ne sont pas «sages» (well-behaved) et de pareilles «manques de suite» conduisent à des problèmes insolubles. Un tel mode de comportement ressortait de la plupart des modèles jusqu'à ce que René Thom invente la trouvaille mathématique analytique connue sous le nom de théorie de la catastrophe, théorie que l'on applique dans plusieurs sciences, y compris, à l'heure actuelle, en économique. La théorie de la catastrophe la plus usitée est la catastrophe de «pointe», et c'est cette dernière qu'on applique dans le présent article. L'idée fondamentale en est qu'un syndicat, du moment où il entreprend la négociation d'une convention collective, peut s'y engager sans beaucoup de conviction, mais il peut soudainement changer de position. S'il doit affronter simultanément des risques considérables et de fortes provocations, il peut devenir très docile ou, tout à coup, très agressif. L'attitude qu'on prend dépend pour beaucoup des opinions qui prévalent à l'intérieur du syndicat immédiatement avant le changement draconien dans le comportement du groupe. La «frontière» qui sépare un comportement docile d'un comportement agressif de la part du syndicat est en réalité un «territoire». Le changement dramatique d'attitude ne se produit qu'après que le «territoire» est traverse. Une suite de petits changements en influant sur les variables peut avoir pour résultat un grand bouleversement (une catastrophe) dans le comportement du syndicat.
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Moczar, Jozsef. "Pénzügyi válság, gazdaságpolitika és a közgazdaságtudomány (Nemegyensúlyi paradigma)." Competitio 9, no. 2 (December 13, 2010): 19–34. http://dx.doi.org/10.21845/comp/2010/2/2.

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A 2007–2009-es pénzügyi válság kapcsán számos politikus, közgazdász, de más tudományág képviselői is feltették a kérdést: miért nem lehetett elkerülni a válságot, miért nem bizonyult sikeresnek a közgazdaságtudomány a megelőzésében? E cikk az eddigiektől eltérően új választ ad e kérdésekre. Fő érve, hogy a gyakorlati gazdaságpolitika zsákutcába jutott, amikor a közgazdászok hosszú időre elfogadták a hatékony piac elméletén alapuló egyensúlyi modelleket. A múlt század közepén megjelent statikus egyensúlyi paradigma oly erősen uralkodik mind a mai napig, hogy sem Kornai (1971), sem Benassy (1982), sőt Goodwin (1991) intelmeit sem vették komolyan. A gazdaság ugyanis szinte sohasincs egyensúlyban, így „egyenletrendszereik” semmilyen útmutatást sem adhatnak a politikusoknak, hogy mit is kellene tenniük a felerősödött válságok idején. A Dornbusch-modell (1976) vagy Krugman–Obstfeld (2000) tankönyvi magyarázatai is pénzpiaci egyensúlyi helyzetből indulnak ki, és csak egy másik egyensúlyi helyzetbe történő átmenet mechanikáját írja le kis nyitott gazdaságokban. A szerző legújabb könyve (Móczár 2008) egy új paradigmához, a nemegyensúlyi modellezéshez nyit utat, aminek fel kell váltania az ortodox egyensúlyi paradigmát, hogy kezelni tudjuk a buborékokat, hogy megengedjük a pénzpiacok szabályozását stb. Itt most felvázoljuk ennek szükségességét. Journal of Economic Literature (JEL) kód: E00, E5, E6, G28
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VODA, Rock, and Jude EGGOH. "Courbe environnementale de Kuznets : un réexamen des canaux de transmission dans les pays en développement." Revue d’Economie Théorique et Appliquée 13, no. 1 (June 30, 2023): 21–40. http://dx.doi.org/10.62519/reta.v13n1a2.

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Résumé : Cet article revisite la relation entre la croissance économique et la qualité de l’environnement, en mettant en évidence les canaux de transmission, à partir d’un panel de 41 pays en développement sur la période 1995–2020. Au-delà des émissions de dioxyde de carbone (CO2), le présent article prend en compte d’autres gaz à effets de serre tels que le méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O). La démarche méthodologique se base essentiellement sur des modèles de régression statiques et dynamiques. Les résultats obtenus confirment l’effet positif de l’accroissement du revenu sur la dégradation de l’environnement. Par ailleurs, l’examen de la non-linéarité a révélé que l’impact négatif de l’accroissement du revenu sur la qualité de l’environnement peut être atténué si l’accroissement du revenu contribue à l’amélioration du niveau d’éducation, des IDE, du développement financier, de l’ouverture commerciale, ou encore de l’urbanisation. Ces résultats ont permis de formuler des recommandations de politiques économiques. Mots-clés : Croissance économique, Émissions de CO2, Courbe de Kuznets environnementale Kuznets environmental curve: a re-examination of transmission channels in developing countries. Summary: This paper revisits the relationship between economic growth and environmental quality, highlighting the transmission channels, based on a panel of 41 developing countries over the period 1995-2020. The methodological approach is based on statics and dynamics regression models. Beyond carbon dioxide CO2 emissions, this article accounts for other greenhouse gases such as methane (CH4) and nitrous oxide (N2O). The results confirm the positive effect of income growth on environmental degradation. In addition, the examination of non-linearity revealed that the negative impact of income growth on environmental quality can be mitigated if income growth contributes to improvements in education, FDI, financial development, trade openness and urbanization. These results make it possible to formulate economic policies recommendations. Keywords: Economic growth, CO2 emissions, Environmental Kuznets curve JEL Classification: O40 – Q53 – Q56.
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Kiss Farkas, Gábor. "Sylvester János első verse." Magyar Könyvszemle 132, no. 1 (September 8, 2021): 72–74. http://dx.doi.org/10.17167/mksz.2016.1.72.

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Sylvester János 1526 őszén érkezett Krakkóba – minden bizonnyal Nagybánya városi iskolájából –, hogy megkezdje egyetemi tanulmányait. Az ifjú, talán 20-22 éves magyar hallgató gyorsan magára hívta a figyelmet: az 1527. év nyári félévében már a magyar bursa seniora lett, és megjelentek nyomtatásban első művei is. 1527 májusában közzé tette a Szűz Mária tiszteletére írt, Erdődi Simon zágrábi és Szapolyai által kijelölt egri püspöknek ajánlott Rosarium celeste virginis Marie patrone regni Ungarie című kötetét, benne három költeménnyel (Rosarium rubeum, Rosarium aureum Ad divum Clementem patriae patronum), amelyeket Németh S. Katalin fedezett fel és közölt a varsói érseki szeminárium unikális példányából. Példányból ugyan nem volt ismert, de Estreicher bibliográfiai leírása említést tett ugyanebből az időszakból Statius Silvae-inek kiadásáról is, amelyet Leonard Cox, az 1522–24 táján Lőcsén és Kassán tanító angol iskolamester rendezett sajtó alá és kommentált, és amelyet „Sylvestris Ungari” költeménye kísért. Estreicher a kötetet Józef Przyborowski tanár és a Zamoyski-könyvtár vezetője magánkönyvtárából ismerte, ennek azonban minden jel szerint nyoma veszett; maga a Zamoyski-könyvtár is nagy részben elpusztult a II. világháborúban. Valószínű, hogy Waldapfel József is látta a kötetet, mert egy II. világháború utáni cikkében Leonard Cox és Sylvester János tanár-tanítványi kapcsolatának bizonyítékaként említette, pedig a tanítványi viszonyra Estreicher nem tett célzást. Balázs János nagy jelentőségű monográfiája ezeket az adatokat volt kénytelen összegezni, a lengyel bibliográfus szűkszavú adatait nagy részletességgel kibontva, és néhol átértelmezve.
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Pellegrino, Pierre, and Emmanuelle P. Jeanneret. "Configuration, figure." 111, no. 111 (February 26, 2008). http://dx.doi.org/10.25965/as.2966.

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Cet article cherche à saisir l’apport des travaux d’Alain Rénier sur la relation sémiotique entre l’espace bâti par l’architecte et l’espace saisi par l’habitant. Rénier distingue conformation et configuration . Selon lui, à la conformation première, rigide et statique, issue de la programmation, s’articule une configuration seconde, souple et dynamique, celle de l’engrammation de l'espace vécu de l’habitant dans son expérience temporelle. A la substance et à la forme matérielle de l’édifice répond celle des corps occupant l’espace. A la forme contenue de l’espace architectural conçu par l’architecte répond le sens de l'espace pour l’usager ; à un grand potentiel d’enchaînements syntagmatiques disponibles répondent des instanciations possibles. Ces enchaînements sont gouvernés par des règles lisibles dans des configurations symboliques rapportées à des cadres de référence existants ; l’articulation entre texte et contexte est médiatisée par des figures. De la conformation à la configuration sont en jeu des relations entre un texte et son lecteur, dans un contexte qui laisse place à l’interprétation. De multiples niveaux de sens s’articulent ainsi entre préfiguration, configuration et refiguration, dans un processus où le temps relie narration et action. Les travaux de Paul Ricoeur sur la métaphore nous aident ainsi à saisir les recherches d'Alain Rénier dans une théorie d'ensemble de l'acte configurant.
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Khama, Réda, and Azeddine Belhamri. "Description mathématique du transfert de chaleur et de masse à travers un lit profond de séchage Effet du rétrécissement sur la porosité du lit." Journal of Renewable Energies 12, no. 4 (December 31, 2009). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v12i4.165.

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Cet article est une contribution modeste à l’analyse des phénomènes complexes de transferts couplés de chaleur et de masse se produisant entre un gaz en mouvement et un solide humide. Il s’intéresse au séchage d’un fruit (les figues) déposé en lit profond et exposé à une convection forcée d’air. Le milieu se comporte comme étant poreux et ce sont, par conséquent, les équations de transferts dans un milieu poreux qui décrivent le transfert couplé de chaleur et de masse. L’étude est développée à l’échelle macroscopique avec un empilement de sphères du fruit. Le modèle utilisé est un modèle de séchage E.D.P (Equations aux Dérivées Partielles) basé sur les équations des bilans massique et énergétique et notamment sur l’utilisation des corrélations proposées pour la constante de séchage K avec l’hypothèse du Non Equilibre Thermique Local (N.L.T.E), mais aussi du modèle de Henderson et Pabis pour exprimer la cinétique de séchage. L’analyse théorique du séchage du lit statique mène à un ensemble d’équations aux dérivées partielles qui sont discrétisées par la méthode des différences finies. Pour la résolution de ce système d’équations, la méthode itérative de Gauss Seidel est utilisée et un code de calcul en Fortran est ensuite développé. Les résultats obtenus montrent l’absence de la phase constante de séchage et permettent de mettre en évidence les variations des paramètres de l’air d’une part et celles du produit séché d’autre part, au cours du séchage. Ils montrent aussi, que la vitesse de l’air n’est pas constante pendant le séchage d’où l’importance de la prise en considération du phénomène de rétrécissement et, d’autre part, ils montrent par la variation de la température de l’air, que l’énergie mise en jeu servant pour le transfert massique sert également pour le transfert thermique.
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Krichen, Lotfi, Bruno François, and Abderrazak Ouali. "Modélisation, commande et interaction de deux éoliennes à vitesse variable." Journal of Renewable Energies 10, no. 2 (November 12, 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v10i2.785.

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Dans ce papier, on s’intéresse à la modélisation, la commande et l’interaction de deux aérogénérateurs à base de machine asynchrone à cage couplés au réseau au travers de convertisseurs statiques. Tout d’abord, nous avons simulé la chaîne de conversion d’une seule éolienne en adoptant le modèle continu équivalent des convertisseurs. Pour contrôler la tension du bus continu et les échanges de puissances active et réactive, nous avons implanté des correcteurs de type proportionnel intégral. Ensuite, nous avons étudié le cas de deux éoliennes couplées par un seul convertisseurs côté réseau. Nous avons simulé le comportement de deux éoliennes suite à une perturbation sur l’une des deux turbines. Le bilan de puissance mis en jeu est vérifié.
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Ouellet, Frédéric, and Balthazar Queloz. "Fold, Check, Hit Me! Impact of Lifestyle on the Trajectories of Problem Gamblers." Journal of Gambling Issues, no. 40 (November 14, 2018). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2018.40.1.

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Several studies have demonstrated the intermittent nature of problematic gambling behaviours. Despite the upsurge in research in this area, few studies have examined the dynamics of gambling behaviour or the factors influencing gambling trajectories. Using a retrospective self-report gambler survey inspired by the life history calendar method, the current study sheds light on the intermittency of gambling and the static and dynamic factors that may modulate gambling trajectories. Attention was paid to deviant life circumstances, especially criminal offending, and their effects on gambling parameters. The multilevel analyses results, conducted with data gathered from a sample of a hundred problem gamblers, revealed the impact of life circumstances on these trajectories. On the one hand, sources of social control—hours worked, participation in therapy—have the effect of alleviating gambling problems. On the other hand, deviant life circumstances—commission of lucrative crimes, consumption of psychoactive substances, paying off gambling debt—exacerbated gambling. The dynamic factors that predict changes in gambling behavior and identified in this research support the development of intervention policies based around them.RésuméPlusieurs études ont démontré la nature intermittente des comportements de jeu problématique. Malgré la recrudescence de la recherche dans ce domaine, peu d’études ont examiné la dynamique du comportement de jeu ou les facteurs influençant les trajectoires de jeu. À l’aide d’une enquête rétrospective sur les joueurs compulsifs autodéclarés, inspirée de la méthode du calendrier sur l’historique de vie, cette étude met en lumière l’intermittence du jeu et les facteurs statiques et dynamiques qui peuvent moduler les trajectoires de jeu. L’attention a été portée sur les conditions de vie déviantes, en particulier les infractions criminelles et leurs effets sur les paramètres de jeu. Les résultats des analyses à plusieurs niveaux, réalisés à partir de données recueillies auprès d’un échantillon de cent joueurs compulsifs, ont révélé l’impact des circonstances de la vie sur ces trajectoires. D’une part, les structures de contrôle social, p. ex., les heures travaillées, la participation à une thérapie, ont pour effet d’atténuer les problèmes de jeu. D’autre part, les circonstances de vie déviantes, comme la perpétration de crimes lucratifs, la consommation de substances psychoactives, le remboursement des dettes de jeu, aggravent le jeu. Les facteurs dynamiques qui prédisent les changements dans le comportement de jeu et qui ont été répertoriés dans cette recherche appuient l’élaboration de politiques d’intervention fondées sur ces facteurs.
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Hansen, Christian Sandbjerg. "Nordvestkvarterets omdømme og det territorielle stigmas historicitet." Nordiske Udkast 49, no. 1 (February 27, 2021). http://dx.doi.org/10.7146/nu.v49i1.143586.

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De seneste års massive opmærksomhed på ghettoer i Danmark har affødt en lang række begreber for sådanne steder – udsatte områder, belastede kvarterer, parallelsamfund, sorte pletter osv. – og en lang række debatter om den korrekte betegnelse såvel som om de forskellige betegnelsers betydning. Med afsæt i Loïc Wacquants teori om territoriel stigmatisering fokuserer jeg i denne artikel på Københavns Nordvestskvarters omdømme, som det historisk har været produceret, og argumenterer for, at stedlig vanære, hverken er iboende egenska- ber, statiske eller neutrale, men tværtimod historiske, sociale og performative. Snarere end at fokusere på ordenes formelle korrekthed og eventuelle korrespondance med virkeligheden fokuserer jeg på, hvordan betegnelserne har betydning via den sociale produktion og politiske konstruktion af sted. Jeg fremhæver tre forskellige former for symbolsk miskredit, som Nordvestkvarteret har været påført i forskellige tidsperioder (fattigt, belastet, mangfoldigt) og viser, hvordan symbolernes sociale indlejring og historiske kontekst virker som en fornedrelsens dynamo for bymæssig forandring.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Mazouz, Sarah. "Intersectionnalité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.111.

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Notion aujourd’hui incontournable tant se sont multipliés les travaux scientifiques qui s’y réfèrent et les politiques publiques ou les recommandations internationales qui s’en réclament, l’intersectionnalité est d’abord l’héritière des débats portés dans un contexte militant par les féministes nord-américaines – plus particulièrement les féministes africaines-américaines et le courant black feminist. Dans sa prise de position de 1977, le Combahee River Collective critique en effet le « biais blanc de classe moyenne » du féminisme. Il introduit alors la question de la représentation politique de celles pour lesquelles la domination subie articule plusieurs rapports de pouvoir. Il pointe par conséquent le fait que les femmes blanches qui sont alors leaders dans les groupes féministes occupent en fait une position de domination. De même, la critique black feminist va mettre en lumière comment les hommes noirs sont également en position de dominants dans les mouvements antiracistes. En d’autres termes, être femme et noire induit une domination subie autre que celle éprouvée par les femmes blanches ou par les hommes noirs. C’est dans cette perspective de complexification de l’analyse des rapports de pouvoir que Kimberlé W. Crenshaw (1989) forge, en juriste, la notion d’intersectionnalité. L’enjeu est alors de rompre avec une lecture strictement arithmétique de la domination qui la conçoit comme l’addition systématique des facteurs d’oppression. Crenshaw suit en cela également ce que les New Slavery Studies ont pu montrer pour les sociétés plantocratiques : l’articulation de la race, du genre et de la classe ou du statut produisent une reconfiguration de la domination qui ne s’appréhende pas seulement comme une addition de handicaps pour les femmes ou comme un renforcement du patriarcat en faveur des hommes (Davis 1981, Carby 1982, Fox-Genovese 1988). La démarche de Crenshaw va donc consister à interroger la non-représentation de celles qui sont soumises à des formes plurielles et croisées de domination dans les catégories de l’action publique. Par exemple, en utilisant la catégorie générique de « femme », les politiques de lutte contre les violences domestiques occultent la situation spécifique des femmes racialisées. Elle montre ainsi comment ces catégories participent à la reproduction des rapports de pouvoir en favorisant les membres des groupes dominants mais aussi, et peut-être surtout, en contribuant à l’occultation des expériences d’oppression situées à l’intersection de plusieurs principes de hiérarchisation. D’ailleurs, ce que Crenshaw met en lumière à partir d’une analyse des catégories de l’action publique relève de phénomènes similaires à ce que la tradition francophone matérialiste a thématisé sous les concepts de consubstantialité ou d’imbrication – c’est-à-dire que le genre, la race, la classe ou encore l’âge et la catégorie de sexualité se déploient de manière liée en se renforçant ou en s’euphémisant (Kergoat 1978, 2001 et 2012 ; Galerand et Kergoat 2014). Deux textes sont ici fondateurs pour saisir la notion d’intersectionnalité. Le premier paraît en 1989 et s’intitule « Demarginalizing the Intersection of Race and Sex. A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics ». Inscrit explicitement dans l’héritage des théoriciennes du Black feminism comme Gloria T. Hull, Barbara Smith ou Bell Hooks, il en revendique la démarche radicalement contre-hégémonique en l’appliquant au raisonnement juridique. Son argument est le suivant : « les femmes noires sont parfois exclues de la théorie féministe et du discours antiraciste parce que l’une comme l’autre sont élaborés sur un ensemble d’expériences séparées qui ne reflète pas de manière précise les interactions qui existent entre la race et le genre » (1989 : 140 ; nous traduisons). Les discours et les pratiques militantes ou politiques qui ont pour but l’émancipation sont donc aussi en bonne partie aveugles aux rapports de pouvoir qu’ils (re)produisent en ne prenant pas en compte celles qui font une expérience de la domination à l’intersection de ces deux catégories. Le second, « Mapping the Margins : Intersectionality, Identity Politics, and Violence Against Women of Color » paraît deux ans plus tard, en 1991. Crenshaw y développe son analyse des mouvements sociaux et de la manière dont ils affirment des identités univoques et dominantes. Mais elle fonde ici sa critique en pointant l’essentialisme des catégories de l’action publique sur lesquelles s’appuient les politiques de l’identité promues par ces mouvements. En prenant le cas des violences conjugales que subissent les Africaines-Américaine, elle montre qu’elles se trouvent au croisement du racisme et du sexisme et que, dans la majorité des cas, elles ne sont pas prises en compte par les politiques de l’identité – c’est-à-dire les discours et les programmes qui visent à lutter soit contre le racisme soit contre le sexisme. Ce n’est donc pas tant l’incapacité de ces « Identity politics » à dépasser la différence qui pose problème, comme on aime habituellement à le souligner, mais c’est au contraire précisément parce qu’elles éludent les différences qui traversent le groupe des femmes qu’elles sont problématiques et critiquables. L’auteure pointe ainsi la principale conséquence de cette réification des identités car elle rend impossible la prise en compte de l’intérêt des personnes qui font partie de catégories nullement pensées comme sécantes. Ce texte a joué un rôle crucial dans la réappropriation universitaire de la notion d’intersectionnalité. En reprenant les formes de conceptualisation de l’intersectionnalité propres au Black feminism et plus largement aux mouvements sociaux, il a rendu possible leur traduction théorique et épistémologique suivant trois lignes de réflexion. D’abord, il affirme que l’étude des situations intersectionnelles relève d’une épistémologie du point de vue qui reconnaît le rôle des expériences individuelles – en l’occurrence celles des femmes noires mais plus largement celles d’autres groupes minorisés – comme instrument de production du savoir. On retrouve cette idée dans plusieurs travaux revendiquant une démarche intersectionnelle, comme ceux par exemple de Patricia Hill Collins (2000). Dans The Social construction of Black Feminist Thought, Hill Collins cite la parole de femmes conscientes de ce que leur condition permet de faire et de voir. Elle insiste sur le fait que cette situation est définie par la classe, le genre et la race et qu’elle complexifie par exemple le rapport patronne/aide-ménagère en l’articulant à la division des femmes entre blanches et noires. L’exigence d’un savoir situé en appelle également à une responsabilité de la chercheuse ou du chercheur dont Crenshaw donne une traduction pratique dans les initiatives d’« intersectionnalité en actes » (Intersectionnality in Action) mises en œuvre par les campagnes de l’African American Policy Forum comme #BlackGirlsMatter, #HerDreamDeferred, #SayHerName, #WhyWeCantWait ou #BreakingTheSilence. Ensuite, dès « Mapping the Margins », Crenshaw (1991) insiste sur l’importance de contextualiser l’intersectionnalité et d’en user comme un outil d’analyse dynamique – et non comme « une grande théorie ». Contrairement à certaines critiques qui lui ont été faites sur le caractère abstrait et statique du concept d’intersectionnalité, elle rappelle la nécessité de rapporter l’analyse intersectionnelle au contexte socio-politique et au cadre juridique et légal. Cet effort de contextualisation appelle d’ailleurs à faire preuve de réflexivité sur les usages qui sont faits de la notion d’intersectionnalité tout en prévenant l’effacement possible de l’une de ses dimensions par l’effet de son importation dans un autre contexte national que celui des États-Unis ou plus largement de l’Amérique du Nord (Crenshaw 2016). Ainsi, l’acclimatation de l’intersectionnalité au contexte européen et plus précisément la traduction de cette notion dans des travaux français et francophones ne doivent pas donner lieu à un oubli de la dimension raciale au motif que ce point serait spécifique au contexte états-unien. Il s’agit plutôt de réfléchir à la manière dont race, genre, classe et autres principes de hiérarchisation s’articulent dans des contextes qui ont connu des formes de structuration raciale des rapports sociaux autres que l’esclavage et la ségrégation (Rocca i Escoda, Fassa et Lépinard 2016). Enfin, sans se départir d’une approche juridique, Crenshaw revendique dès son texte de 1991 la plasticité disciplinaire de l’approche intersectionnelle qui s’inscrit d’ailleurs dans la lignée des Women Studies. Parmi les nombreux travaux qui enrichissent l’analyse intersectionnelle sur le plan méthodologique et conceptuel, on peut citer ceux de Candace West et Sarah Fenstermaeker (1995). Ceux-ci s’appuient en effet sur une démarche ethnométhodologique pour saisir à un niveau microsociologique et de manière dynamique l’actualisation des assignations de race, de genre et de classe. Dans cette veine, Julie Bettie (2000) montre pour sa part comment, dans le contexte états-unien, la renégociation de l’identité de classe passe pour des jeunes filles mexicaines par un jeu qui renforce les codes genrés et racialisés. En articulant arguments théoriques et enquêtes empiriques, l’anthropologue colombienne Mara Viveros Vigoya (2017) s’appuie sur le Black Feminism et les épistémologies décoloniales pour interroger la construction des masculinités au croisement de formes plurielles de domination (sociale, raciale et sexuelle). D’autres travaux proposent une complexification de l’approche intersectionnelle opérant un déplacement dans la manière même d’appréhender la notion d’intersectionnalité, qui devient un objet de recherche davantage qu’une méthode (Mazouz 2015). D’autres encore proposent une démarche plus théorique, comme l’atteste par exemple l’ouvrage de Floya Anthias et Nira Yuval-Davis (1992), ou encore celui de Chela Sandoval (2000). Enfin, certaines recherches adoptent une approche réflexive sur les usages de l’approche intersectionnelle, contribuant ainsi à enrichir son épistémologie. C’est le cas par exemple de Sébastien Chauvin et Alexandre Jaunait (2015). Les deux auteurs se demandent tout d’abord si l’intersectionnalité est vouée à faire partie du problème qu’elle décrit. Ils interrogent ensuite le sens épistémologique et politique d’un programme normatif intersectionnel constitué en impératif universel de prise en compte constante de toutes les formes de domination. En ce sens, l’intersectionnalité ne constitue pas tant une théorie unifiée qu’un champ de recherche transnational (Cho, Crenshaw et McCall 2013 ; Roca i Escoda, Fassa et Lépinard 2016 : 11). En témoignent d’ailleurs les débats et les désaccords qui persistent au sein des études féministes sur la manière de rendre opératoire le potentiel heuristique de cette notion. Si son succès lui fait courir le risque de ne servir qu’une fonction d’affichage, le principal défi lancé aux chercheur.e.s est « d’élaborer des méthodes à la fois rebelles et susceptibles d’être reconnues au sein des différentes disciplines » (Crenshaw 2016 : 47) seules à même de conserver la dimension « insurgée » du concept (Cho, Crenshaw et McCall 2013).
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"Pragmatics." Language Teaching 39, no. 3 (July 2006): 230–34. http://dx.doi.org/10.1017/s0261444806293698.

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