Добірка наукової літератури з теми "Industrie lithique – Quercy (France)"

Entre 29 000 et 7 000 cal. BP, le Quercy a enregistré plusieurs occupations humaines traversant des contextes climatiques variés depuis les prémices du Dernier Maximum Glaciaire (He3 event) jusqu’à l’Optimum climatique holocène. Depuis le Gravettien moyen jusqu’à la fin du 2nd Mésolithique, les chasseurs-collecteurs ont mis en œuvre différentes stratégies techno-économiques dans l’acquisition et l’utilisation du silex. Pour préciser ces choix, l’étude pétroarchéologique des silex collectés s’attache à mieux appréhender les espaces parcourus par les Préhistoriques. L’étude synchronique permet de mettre en évidence de possibles interactions entre groupes à moyenne ou longue distance et d’évaluer la variabilité des occupations. L’étude diachronique permet de mieux appréhender les tendances et les variations ces comportements techno-économiques au regard des évolutions environnementales.L’analyse des assemblages provenant de douze occupations et la synthèse comparative de quatorze sites du Quercy et de ses marges permettent de caractériser la variabilité des litho-espaces et de mettre en évidence des phénomènes d’extension ou au contraire de contraction des territoires de collectes. Les résultats permettent de souligner des différences entre le nord (vallée de la Dordogne) et le sud du Quercy (vallée du Lot et vallée de l’Aveyron) et de percevoir plus finement le processus de contraction territoriale qui débute à la fin du Pléistocène supérieur et qui s’exprime pleinement durant le Mésolithique. Une réflexion sur les grands traceurs lithologiques permet également de percevoir de probables connexions à longue distance avec d’autres domaines géographiques (Gascogne, Charente, Centre) à des moments clés du Paléolithique supérieur
Between 29,000 and 7,000 cal. BP Quercy has recorded several human occupations throughout various climatic contexts from the beginning of the Last Glacial Maximum (He3 event) to the Holocene climatic optimum. From the Middle Gravettian to the end of the 2nd Mesolithic hunter-gatherers implemented different techno-economic strategies in the acquisition and use of chert. To clarify these choices, the petroarchaeological study of the collected cherts reaches for a better understanding of the spaces travelled by the Prehistoric people. It allows us to highlight possible interactions between groups at medium or long distance and to assess the variability of occupations in the synchronic approach. In the diachronic approach, this work enables us to better comprehend the trends and the variations of these techno-economic behaviours in light of environmental evolutions.The analysis of the lithic assemblages from twelve occupations and the comparative review of fourteen sites of Quercy area and its margins allows us to characterize the litho-spaces variability and to highlight the extension/contraction phenomenon of the acquisition territories. The results make it possible to emphasize the differences between the north (Dordogne valley) and the south of Quercy (Lot and Aveyron valleys) and to perceive more precisely the territorial contraction process beginning at the end of the Upper Pleistocene and fully expressed during the Mesolithic. A reflection on the major lithological tracers also enables us to perceive probable long-distance connections with other geographical areas (Gascony, Charente, Center) at key moments of the Upper Paleolithic

Cette thèse a pour but de caractériser l'évolution de la production des outillages de silex au néolithique dans le sud-est du bassin parisien, domaine de l'interpénétration culturelle et du silex de la craie, surabondant mais de qualité moyenne. Une dizaine de séries lithiques, représentant environ 100000 artefacts dont 6000 pièces retouchées, ont été observées, provenant de sites d'habitat et d'extraction minière, dans les vallées de la petite-Seine, de l'Yonne et de la Vanne. Il s'agissait de tester l'apport de la technologie à la connaissance des premières sociétés agricoles de la région en partant du postulat suivant : l'économie lithique, aboutissant à la production de l'essentiel des outils parvenant à l'archéologue, peut être considérée comme appartenant à un système qui se structurera au rythme des changements socio-économiques. On a cherché ainsi à mettre en évidence, dans l'évolution de l'industrie du silex, des étapes qui devraient se superposer aux chronologies culturelles et, peut-être, conduire à une meilleure définition de celles-ci. Les principaux résultats montrent que le groupe de Villeneuve-Saint-Germain (néolithique ancien en terminologie française) se caractérise par l'existence d'une production laminaire, minoritaire, issue d'un savoir-faire technique élevé et par l'acquisition de matière premières exogènes ou d'accès peu aisé, structure de production en partie héritée de la technologie du danubien occidental. L'abandon de cette production, que l'on peut supposer réalisée dans le cadre d'une spécialisation, au moins technique, de la fabrication des outillages, lors du passage au néolithique moyen, traduirait une autonomie technologique précoce de cette région
The purpose of this thesis was to characterize the evolution of flint tools production in the neolithic south-east parisian area where chalk flint is very abundant but unfit for high level knapping technics and where phenomenoms of cultural interpenetration have spread. Dozen lithic assemblages, total of about 100000 artefacts with 6000 retouched tools, has been observed from dwelling and flint mining settlements down the petite seine valley, the Yonne valley and the Vanne valley. The challenge was to test lithic technology analysis for the knowledge of the first farming societies. The postulate was : lithic economy, main source of tools production, shall be considered like part of a system which build his structure along socio-economical changes. Evidence has been looking forward different stages of flint industry evolution wich would superpose themselves into cultural chronologies allowed and, perhaps, lead to improve the definition of those. The principal results show that Villeneuve-Saint-Germain group (early neolithic in French terminology) is distinguished by the existence of a blades production in small minority, issued from a high technical skill knapping, and by the acquisition of exogen or rare raw material. This production structure might be inherited partly from danubian occidental technology

Th. doct.--Ethnol. préhistorique--Paris 1, 2000. Titre de soutenance : La question de l'unité technique et économique de l'Aurignacien : réflexions sur la variabilité des industries lithiques à partir de l'étude comparée de trois sites des Pyrénées françaises (la Tuto de Camalhot, Régismont-le-Haut et Brassempouy).
Bibliogr. p. 185-193. Index.

Ce travail est consacré à l'étude de l'industrie lithique provenant des fouilles récentes effectuées dans l'abri sous roche de La Madeleine (Dordogne), site éponyme du Magdalénien. Les caractères de l'industrie osseuse récoltée au début du XXè siècle dans ce gisement à la séquence stratigraphique particulièrement développée servent de base depuis 1912 au découpage chrono-culturel du Magdalénien supérieur en trois stades. Nos résultats, obtenus à partir de l'étude des artefacts lithiques, tendent à remettre en question la pertinence de cette structuration. Les comportements techniques des occupants du site ont été caractérisés grâce à une étude typologique couplée à une description des processus de débitage et de la gestion des matières premières. Cette analyse démontre l'existence d'une très forte homogénéité de ces comportements dans les dix niveaux archéologiques considérés, traditionnellement répartis sur les trois stades en question (Magdalénien IV, V et VI). Par ailleurs, une synthèse de l'ensemble des travaux disponibles sur le matériel archéologique de La Madeleine a été réalisée, dans la perspective de mieux cerner la , nature des activités qui se sont déroulées sur le gisement. Ces données fournissent également des indications sur d'éventuelles évolutions techniques et/ou culturelles au Magdalénien supérieur. Enfin, une comparaison avec quelques sites périgourdins contemporains permet, de replacer ce site dans-le contexte régional.

L'abri Pataud, situe aux Eyzies-de-Tayac en Dordogne, a livré neuf couches d'aurignacien qui constituent le sujet de notre étude. Dans la continuité des travaux antérieurs qui portaient sur l'outillage seul, notre étude prend en compte pour la première fois l'ensemble du matériel lithique : outillage et produits de débitage. Nous avons étudié les données technologiques des produits de débitage et de l'outillage pour chaque couche. L'étude technologique a porté essentiellement sur la gestion des matières premières. Les silex d'origine locale ont été préférentiellement utilisés bien qu'il y ait toujours un petit nombre de pièces en silex importes, provenant en particulier de la région de Bergerac, à une cinquantaine de kilomètres de l'abri Pataud. L'étude de l'outillage a pu être enrichie par la découverte de nouvelles pièces dans les sacs de produits de débitage bruts. Des stratégies d'acquisition et de gestion propres à l'outillage ont pu être mises en évidence par l'analyse des matières premières. Nous avons également étudié la répartition des objets sur les sols d'habitat. Les plans de répartition spatiale des outils coordonnes et les plans de densités des produits de débitage non coordonnes, que nous avons réalisé, nous ont révélé des variations importantes dans l'organisation des habitats des couches successives de la séquence aurignacienne. L'étude de l'ensemble des industries nous a permis de mettre en évidence une évolution au sein de la séquence aurignacienne de l'abri Pataud. Nous avons ensuite replacé l'aurignacien de l'abri Pataud dans son contexte régional en le comparant avec d'autres sites du Périgord. Nous espérons ainsi avoir contribué à une meilleure connaissance de l'aurignacien en Périgord, dans une période ou se développe une nouvelle dynamique de recherche, avec des reprises de fouilles ou d'études, concernant cette période charnière du début du paléolithique supérieur

Les industries préhistoriques du gisement de la Chaise-de-Vouthon en Charente, servent de fondement dans ce travail a une approche des comportements techniques des néandertaliens. L'analyse s'appuie sur le thème de l'organisation de la production lithique. Perçue a la fois dans un cadre diachronique très large (celui des industries de la chaise) et dans un cadre plus restreint (concernant la variabilité intervenant au sein d'un même processus opératoire), l'organisation de la production lithique révèle une très grande flexibilité, qui découle de comportements très conjecturels et d'une forme de logique manifestement différente de la nôtre
In this work the prehistoric industries from the site of la Chaise-de-Vouthon in Charente (France) serve as a basis for a study of neandertals technical behaviours. The organization of lithic production is perceived at one in a broad diachronic framework (corresponding to the industries of la chaise) and in the same time in a more limited framework (concerning the variability inside a same reduction process). It reveals a great flexibility, which follows from some conjectuiral behaviours, and from a type of logic manifestly different from our own

L'abri Pataud, situe aux Eyzies de Tayac en Dordogne, a livré une séquence exceptionnelle des civilisations du paléolithique supérieur. Notre matériel provient de la couche 2 datée de 22 000 B. P. Les fouilles minutieuses et la conservation remarquable des documents nous ont permis cette nouvelle étude. Nous avons étudié 25 405 pièces lithiques ; il s'agit de la totalité du matériel lithique recueilli en 1958 et 1963 par H. L. Movius et ses collaborateurs et aussi des nouvelles pièces fouillées en 1989 par le Museum national d'histoire naturelle. Notre étude a porté d'abord sur l'approvisionnement et le choix de la matière première. La plupart des matières premières utilisées sont des silex. Les silex régionaux qui peuvent être trouvés aux alentours du gisement ont été les plus utilisés. Cependant, les silex exogènes ont été aussi exploités, alors qu'ils ne peuvent s'obtenir que par un déplacement de 40 km, voire de 60 km. Le silex du bergeracois, en particulier, est bien présent dans l'ensemble de l'industrie lithique. L'étude des matières premières montre que l'utilisation en est bien différente pour les outils retouches et pour les produits bruts ; la proportion du silex du bergeracois est plus élevée pour les premiers que pour les derniers. On voit également qu'il y a eu une préférence pour le silex du bergeracois en vue d'obtenir des types d'outils qui ont eu une grande importance dans la vie quotidienne comme les burins dièdres, les outils composites, les perçoirs-becs et les lames retouchées. Cependant l'utilisation de ce silex parait diminuer sensiblement à la fin de la couche 2 (éboulis a) par rapport aux autres subdivisions de la couche 2. La composition de l'outillage se caractérise par la dominance des lamelles à dos. Les microgravettes et les pointes de la gravette sont absentes ou quasi absentes dans la couche 2. Les burins l'emportent largement sur les grattoirs. Parmi les burins, les burins dièdres dominent les burins sur troncature retouchée

Le mésolithique est habituellement synonyme d'outillages lithiques composés de pièces de très petites dimensions. Différents facteurs culturels et environnementaux ont été évoqués, pour expliquer ce phénomène de microlithisation, mais sans que les nouveaux équilibres dont il procède n'aient été éclairés, comme s'il ne s'agissait que d'une variation essentiellement stylistique dans la conception et le rôle de l'outillage taillé. Le recours aux analyses tracéologiques, mises en oeuvre par différents chercheurs, a fait ressortir l'usage bref des pièces de silex, et leur emploi principalement pour l'acquisition et le traitement des ressources carnées. Mais ces études ont porté essentiellement sur des séries de type sauveterrien provenant de sites d'altitude. C'est pourquoi nous avons élargi l'échantillon à des ensembles de contextes variés, afin d'observer les éventuelles variations de fonctionnement des outillages induits par l'environnement et la situation des gisements. En raison des distorsions taphonomiques, la méthode d'analyse des traces d'usage microscopiques, couramment pratiquée, a été complétée par une analyse des caractères macroscopiques, particulièrement démonstrative sur des instruments aussi graciles. De nos résultats tracéologiques ressortent de nettes récurrences qui, conjuguées aux résultats des travaux antérieurs, soulignent l'aspect fragmentaire des chaînes opératoires relevant de l'industrie de silex sauveterrienne et le faible spectre des tâches représentées, dans des contextes qui semblent plus facilement interprétables comme des palimpsestes de multiples occupations de courtes durées que comme des sites à caractère résidentiel. Par rapport aux périodes antérieures, l'outillage taillé du fait de sa microlithisation, ne semble plus répondre qu'à une gamme limitée de besoins, que ces besoins se soient réduis avec les dimensions du débitage ou qu'ils aient été couverts au moyen d'autres solutions techniques, dans un mode d'exploitation des ressources fondé sur une plus grande mobilité.

Le Languedoc méditerranéen est une vaste région du Sud de la France. Les occupations moustériennes y sont nombreuses et principalement concentrées dans sa partie orientale. Le Moustérien de cette région est connu par l’intermédiaire d’études anciennes basées sur l’étude typologique selon la méthode Bordes (Bordes, 1950) sur des assemblages lithiques provenant de sites en grotte. Les trois sites présentés dans ce mémoire, sont des occupations de plein air (deux sites de surface : Le Cadénas et les Cours et un site de plein air stratifié : Le Serre du Coucouyon) dont les séries lithiques, issues de fouilles et de ramassages méthodiques, sont inédites. À l’heure actuelle, Le Cadénas et les Cours sont les rares témoins d’une présence moustérienne dans la partie centrale du Languedoc alors que le Serre du Coucouyon se situe dans la partie orientale de cette région. L’approche techno-économique de ces trois assemblages lithiques a permis de mettre en lumière la variabilité des comportements des Néandertaliens face à l’approvisionnement et aux gestions des matières premières dans des secteurs plus ou moins riches en ressources siliceuses, face aux différents systèmes de production mis en jeu et à leurs objectifs. Les comparaisons effectuées avec des industries lithiques d’autres sites moustériens languedociens (Prentégarde, Brugas, Roquette II…) sembleraient indiquer des liens avec certains sites de la vallée du Rhône. Bien que ces trois occupations de plein air ne soient connues que part leurs industries lithiques, ils contribuent à une meilleure connaissance des modes de gestion et d’occupations du Languedoc méditerranéen par les Moustériens
Mediterranean Languedoc is a vast region in Southern France where Mousterian occupations, mainly concentrated in the eastern sector, are numerous. In this region the Mousterian is known through early typological studies of stone assemblages from cave sites following Bordes’ methodology (Bordes, 1950). The three open air sites presented in this dissertation (two surface sites : the Cadénas and the Cours and one stratified site : the Serre du Coucouyon), as yet unpublished, have yielded lithic series from methodical excavations and collection. Presently, the Cadénas and the Cours are rare evidence of the Mousterian presence in the central part of Languedoc, while the Serre du Coucouyon is situated in the eastern sector of this region. The techno-economical approach used to analyse these three stone assemblages has brought to light variability in Neandertal behaviour concerning raw material collection and economy in sectors more or less rich in siliceous resources, and also concerning the different production systems used and their goals. Comparisons made with other Mousterian stone assemblages in Languedoc (Prentégarde, Brugas, Roquette II…) seem to indicate ties with certain sites from the Rhône Valley. Although these three open air occupations are known only through their stone industries, they contribute to a better understanding of Mousterian occupation management in Mediterranean Languedoc