Статті в журналах з теми "Histoire de la méthode à l’âge classique"

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Colombat, Bernard, and Jean-Marie Fournier. "Explorer les grammaires françaises de l’âge classique : le Grand Corpus des grammaires françaises et des remarques sur la langue (XIV e -XVIII e siècles)." Éla. Études de linguistique appliquée N° 211, no. 3 (January 29, 2024): 349–63. http://dx.doi.org/10.3917/ela.211.0095.

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Анотація:
L’article décrit la genèse du Grand Corpus des grammaires françaises et des remarques sur la langue, les différentes étapes de son élaboration, la méthode mise au point pour sa fabrication, le cahier des charges et les objectifs fixés, leur lien avec la réflexion menée au sein du laboratoire Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597), ainsi que certains des problèmes et des difficultés rencontrés. Il s’achève par la présentation des fonctionnalités et des écrans de recherche.
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Guichard, Charlotte. "Du « nouveau connoisseurship » à l’histoire de l’art Original et autographie en peinture." Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no. 6 (December 2010): 1387–401. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900037483.

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Анотація:
RésuméMarquée par le paradigme de la singularité, l’histoire de l’art européen a longtemps été le fruit d’une alliance entre le modèle vasarien, associé à l’écriture biographique, et le connoisseurship, comme méthode d’attribution. Mais ce modèle est en tension avec la complexité des formes de la production artistique à l’âge renaissant et classique. Des travaux récents, issus de l’histoire sociale, de la philosophie de l’art et d’un « nouveau connoisseurship » proche du monde des musées, explorent ainsi la tension entre autographie et réalisation à plusieurs mains, entre attribution et collaboration artistique, exemplaire dans l’œuvre de Rembrandt. La conception autographique de la peinture n’est pas universelle: elle a une histoire qui se cristallise au XVIIesiècle dans la littérature du connoisseurship et les discours nouveaux sur la touche. Ces travaux révèlent aussi l’importance des répétitions et des multiples dans l’histoire de l’art moderne, jusqu’alors marginalisés dans une écriture historique de la singularité. Attentifs à l’histoire matérielle des œuvres, comme à l’histoire sociale et intellectuelle de l’art, ils mettent au jour le rôle du collectif et des « originaux multiples » dans la fabrication de la singularité artistique, au cœur même de la toile. Ils remettent ainsi en cause certaines conceptions fondamentales de la peinture en Occident, tels le culte de l’original et le statut de l’autographie, et ouvrent la voie à une histoire culturelle de l’art renouvelée.
3

Halpern, Catherine. "Histoire de la folie à l’âge classique." Sciences Humaines Les Essentiels, HS16 (April 10, 2024): 34–38. http://dx.doi.org/10.3917/sh.hs16.0034.

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4

Berlan, Françoise. "Le mot monument à l’âge classique. Histoire d’une relatinisation." Littératures classiques N° 104, no. 1 (December 9, 2021): 13–26. http://dx.doi.org/10.3917/licla1.104.0013.

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5

Pioffet, Marie-Christine. "Esquisse d’une poétique de l’allégorie à l’âge classique." Études littéraires 43, no. 2 (March 13, 2013): 109–28. http://dx.doi.org/10.7202/1014727ar.

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Анотація:
François Hédelin, dit l’abbé d’Aubignac, fondateur de l’Académie des Belles Lettres destinée à rivaliser avec la célèbre Académie française, fut souvent raillé par la critique de son temps. On l’accusa d’avoir imité la Carte de Tendre dans son Histoire du temps, ou Relation du royaume de Coqueterie (1654) et son obscur roman allégorique Macarise, ou la reine des isles fortunées (1664) qui, malgré ses audaces, reçut un accueil assez tiède. Dans un texte polémique publié en 1659 puis réédité en 1660, la Lettre d’Ariste à Cleonte, contenant l’apologie de l’Histoire du Temps, ou la defense du royaume de Coqueterie, d’Aubignac, sous le nom d’Ariste, affirme non seulement la priorité de sa carte sur l’esquisse de Madeleine de Scudéry, mais élabore une véritable poétique de l’allégorie sise sur un riche héritage qu’il revendique pour réhabiliter sa création. Semblablement, pour favoriser la réception de Macarise, il dote cette histoire en « forme de roman » d’un important péritexte destiné non seulement à permettre son déchiffrement, mais aussi à jeter les bases d’une nouvelle conception du roman. À une époque où la fiction narrative cherche encore sa voie, l’exégèse aubignacienne témoigne de préoccupations formelles et d’un effort de théorisation qui dépasse de loin la portée du Royaume de Coqueterie et de Macarise.
6

Dureuil, Simon. "Histoire de la folie à l’âge classique , une fiction pourvoyeuse de vérité." Recherches en psychanalyse N° 35/36, no. 1/2 (April 5, 2024): 9–24. http://dx.doi.org/10.3917/rep2.035.36.0009.

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Анотація:
Michel Foucault, avec son Histoire de la folie à l’âge classique , a produit une réinterrogation profonde du rapport humain à la folie et a éclairé plus particulièrement les effets d’exclusion produits par divers discours sur le fou. Il propose une relecture historique où se constituerait d’abord une ère idéale où le fou considéré à la limite du surnaturel aurait été accepté. Puis, il présente une séparation totale entre folie et déraison à l’Âge classique, à partir de Descartes. Enfin, il évoque une autre rupture où le fou serait assimilé à un malade objet d’une science médicale réifiante. Toutefois, il apparaît que Foucault n’a pas réalisé une étude historique absolument exacte. Mais nous montrons ici que cela ne réduit pas la force de sa pensée et la rend plus vive encore. D’abord, nous verrons en quoi son livre est une fiction historique (reconnue comme telle par l’auteur). Puis, nous éclairerons comment ce caractère fictionnel a permis de créer des effets de vérité. Enfin, nous dégagerons, sans oublier certaines conséquences négatives, comment ces effets ont pu soutenir certaines luttes, notamment celles de l’antipsychiatrie, et ont pu fonder la folie comme objet de recherche à penser en lien avec les effets de pouvoir propres au social.
7

Lecompte, Jérôme. "Jalons pour une philologie du discours." SHS Web of Conferences 78 (2020): 06009. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207806009.

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Анотація:
À partir du constat de Rastier et Adam d’un « déficit philologique » en analyse du discours (2001 ; 2015), nous proposons de coordonner la philologie, la rhétorique et l’analyse du discours dans une méthode conçue pour renouveler l’approche des documents et textes anciens : restituer la configuration discursive à l’intérieur de laquelle le discours a été produit ou re-produit, identifier les informations contextuelles pertinentes lors de la réception doivent permettre de recontextualiser le discours, et de mieux en saisir les enjeux. Trois cas ont été retenus pour l’intérêt et la complexité de leur énonciation, à différents niveaux : empruntés à La Mesnardière, Racine, La Bruyère, ils montreront que cette méthode interdisciplinaire peut appréhender le fonctionnement discursif des rhétoriques de l’âge classique, et ainsi leur reconfiguration à des fins nouvelles (esthétiques, politiques, morales, religieuses).
8

Martínez Bermejo, Saúl. "Pensée politique, surinterprétation et histoire classique. La réception de Tacite à l’âge moderne." Anabases, no. 13 (March 1, 2011): 276–81. http://dx.doi.org/10.4000/anabases.1901.

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9

Watteaux, Magali. "Un discours de la méthode pour une histoire environnementale du haut Moyen Âge." Annales. Histoire, Sciences Sociales 77, no. 1 (March 2022): 85–95. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2022.40.

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RésuméLe dernier livre de Jean-Pierre Devroey, La Nature et le roi. Environnement, pouvoir et société à l’âge de Charlemagne (740-820), paru en 2019, offre une véritable leçon de méthode historique en même temps qu’il incarne les premiers développements de l’histoire environnementale dans le champ de la médiévistique. Bien que l’auteur assume l’inscription de sa recherche dans le contexte actuel des débats et des inquiétudes sur le réchauffement climatique, sa force est de plaider pour une histoire environnementale dégagée de tout déterminisme naturel. La présente contribution propose de revenir sur ce qui caractérise la méthode de J.-P. Devroey, en particulier s’agissant de l’articulation entre événements climatiques ou biologiques et crises frumentaires. Enfin, des convergences peuvent être discernées avec de récents travaux en histoire du droit, en archéogéographie et en géoarchéologie, qui dessinent les contours des synthèses plus vastes restant à écrire.
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Valle, Daniela Dalla. "Béatrice Guion, Du bon usage de l’histoire. Histoire, morale et politique à l’âge classique." Studi Francesi, no. 160 (LIV | I) (April 1, 2010): 141. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.7213.

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Titeux, Catherine. "Le mur et ses ornements, Tome I - Texte." Les Pages du laa 10, no. 30 (August 24, 2023): 1–498. http://dx.doi.org/10.14428/lpl.v10i30.75833.

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Le sujet de la thèse de Catherine Titeux est le mur en tant qu’élément du « décor », tel que l’Âge classique l’entend. Pour les architectes et les théoriciens du XVIe et du XVIIe siècle, le mur contribue à la beauté de l’édifice. Différentes techniques de finition permettent de l’embellir : appareils en pierre de taille dressés et ravalés, bossages, briques polychromes, enduits qui unifient et enluminent les parements. Qu’il soit nu ou orné le mur n’est jamais neutre. Etudiant un vaste corpus, l'auteur confirme certaines observations sur la façade française : l’effet a-tectonique des ornements, même si ceux-ci structurent la composition. Au principe classique de l’unité de l’organisme architectural, dans lequel rien ne peut être ajouté ou retranché, les architectes français apportent leur réponse : tous les éléments sont des ornements ainsi que le mur lui-même, qui se montre ou se voile de légers ornements. Catherine Titeux est architecte (ENSA de Paris Belleville), Docteur en Histoire de l'art et archéologie (Paris 4 Sorbonne). Elle enseigne à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier dans les champs Histoire et Cultures Architecturales et Théories et Pratiques du Projet Architectural et Urbain. Ses recherches portent sur le langage de l'architecture, sur l'ornement, sur les figures de la muralité qu'elle a particulièrement étudiées chez Leon Battista Alberti et dans l'architecture classique française.
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Titeux, Catherine. "Le mur et ses ornements, Tome III - Annexes." Les Pages du laa 10, no. 32 (August 24, 2023): 1–174. http://dx.doi.org/10.14428/lpl.v10i32.75853.

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Le sujet de la thèse de Catherine Titeux est le mur en tant qu’élément du « décor », tel que l’Âge classique l’entend. Pour les architectes et les théoriciens du XVIe et du XVIIe siècle, le mur contribue à la beauté de l’édifice. Différentes techniques de finition permettent de l’embellir : appareils en pierre de taille dressés et ravalés, bossages, briques polychromes, enduits qui unifient et enluminent les parements. Qu’il soit nu ou orné le mur n’est jamais neutre. Etudiant un vaste corpus, l'auteur confirme certaines observations sur la façade française : l’effet a-tectonique des ornements, même si ceux-ci structurent la composition. Au principe classique de l’unité de l’organisme architectural, dans lequel rien ne peut être ajouté ou retranché, les architectes français apportent leur réponse : tous les éléments sont des ornements ainsi que le mur lui-même, qui se montre ou se voile de légers ornements. Catherine Titeux est architecte (ENSA de Paris Belleville), Docteur en Histoire de l'art et archéologie (Paris 4 Sorbonne). Elle enseigne à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier dans les champs Histoire et Cultures Architecturales et Théories et Pratiques du Projet Architectural et Urbain. Ses recherches portent sur le langage de l'architecture, sur l'ornement, sur les figures de la muralité qu'elle a particulièrement étudiées chez Leon Battista Alberti et dans l'architecture classique française.
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Titeux, Catherine. "Le mur et ses ornements, Tome II - Corpus." Les Pages du laa 10, no. 31 (August 24, 2023): 1–1124. http://dx.doi.org/10.14428/lpl.v10i31.75843.

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Le sujet de la thèse de Catherine Titeux est le mur en tant qu’élément du « décor », tel que l’Âge classique l’entend. Pour les architectes et les théoriciens du XVIe et du XVIIe siècle, le mur contribue à la beauté de l’édifice. Différentes techniques de finition permettent de l’embellir : appareils en pierre de taille dressés et ravalés, bossages, briques polychromes, enduits qui unifient et enluminent les parements. Qu’il soit nu ou orné le mur n’est jamais neutre. Etudiant un vaste corpus, l'auteur confirme certaines observations sur la façade française : l’effet a-tectonique des ornements, même si ceux-ci structurent la composition. Au principe classique de l’unité de l’organisme architectural, dans lequel rien ne peut être ajouté ou retranché, les architectes français apportent leur réponse : tous les éléments sont des ornements ainsi que le mur lui-même, qui se montre ou se voile de légers ornements. Catherine Titeux est architecte (ENSA de Paris Belleville), Docteur en Histoire de l'art et archéologie (Paris 4 Sorbonne). Elle enseigne à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier dans les champs Histoire et Cultures Architecturales et Théories et Pratiques du Projet Architectural et Urbain. Ses recherches portent sur le langage de l'architecture, sur l'ornement, sur les figures de la muralité qu'elle a particulièrement étudiées chez Leon Battista Alberti et dans l'architecture classique française.
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Gay, Jean-Pascal. "Lettres de controverse: Religion, publication et espace public en France au XVIIesiècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 68, no. 1 (March 2013): 5–41. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900015511.

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RésuméCet article essaie de tisser des liens entre histoire religieuse et histoire des espaces publics. Il propose de relire la signification historique des controverses doctrinales à partir d’une analyse des rapports entre un régime de publicité et un régime d’ecclésialité. Dans le cas des controverses théologiques françaises de l’âge classique, le recours massif à la publication de lettres signale la force des interrogations autour de la légitimité religieuse des pratiques controversiales et apparaît comme une forme de réponse à la manière dont la dynamique controversiale contribue à l’instabilité de la grammaire des actions de publication. Il témoigne d’un refus religieux de la transformation de l’Église en espace public, mais aussi de l’impossibilité de clore les controverses doctrinales en raison de leur dimension ecclésiale. Le travail réciproque entre publicité et ecclésialité apparaît alors comme un objet d’étude pertinent tant pour l’historien du catholicisme moderne que pour celui de l’espace public.
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Bernadet, Arnaud. "« Le parti pris de la manière ». Éléments d’une contre-histoire." Romantisme 203, no. 1 (March 6, 2024): 52–64. http://dx.doi.org/10.3917/rom.203.0052.

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En face du « style », de la « structure » ou de « l’écriture », l’ensemble des catégories concurrentes qui ont servi à penser le phénomène littéraire, la manière fait figure de demi-concept ou de non-concept. Alors qu’elle a constitué à l’âge classique un terme global, incluant la philosophie politique, la morale, la religion, les arts et la littérature, elle n’apparaît plus au xix e siècle qu’au rang d’une variante du style qui tend à en effacer la spécificité. En vérité, la manière hante aussi bien la Théorie de la démarche de Balzac que la sociologie d’Émile Durkheim. Elle représente plus encore un contre-concept, de nature à la fois artistique et anthropologique, relevant d’une autre tradition épistémologique. Existe au xix e siècle ce que Baudelaire appelait un « parti pris de la manière », marqué par la promotion de l’empiricité et de la subjectivité ainsi que le développement d’une poétique de la malfaçon, sensible de Hugo à Lautréamont ou Corbière.
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Lumbantobing, Roi-El Julmond. "Kritik Jacques Derrida atas Michel Foucault dalam Cogito and the History of Madness." Dekonstruksi 9, no. 01 (December 19, 2022): 32–41. http://dx.doi.org/10.54154/dekonstruksi.v9i01.128.

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Анотація:
Pada tahun 1961, Michel Foucault mempublikasikan tulisannya yang berjudul Folie et Déraison: Histoire de la folie à l’âge classique (History of Madness), yang menunjukkan pandangannya tentang sejarah kegilaan. Dalam buku ini Foucault hendak menulis sejarah kegilaan yang berbeda dengan sejarah psikiatri, yang dimulai dengan zaman Renaissance hingga abad ke-19. Metode ini disebut Foucault sebagai arkeologi keheningan. Salah satu penanggap awal dari tulisan tersebut adalah Jacques Derrida, yang mengkritik asumsi-asumsi metodologis dan filosofis Foucault. Fokus dari kritik Derrida adalah kemungkinan penulisan sejarah kegilaan dan interpretasi atas Descartes. Dari kritik ini, Derrida menunjukkan suatu pandangan tersendiri mengenai sejarah filsafat sebagai rangkaian krisis-krisis, dengan bertitik tolak pada definisi kegilaan dari Foucault sebagai absennya oeuvre.
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Chervel, André. "COLOMBAT (Bernard). – La Grammaire latine en France à la Renaissance et à l’Âge classique. Théories et pédagogie." Histoire de l'éducation, no. 89 (January 1, 2001): 136–43. http://dx.doi.org/10.4000/histoire-education.856.

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Loisel, Gaëlle. "« Avant d’écrire, chaque peuple a chanté » : penser les relations entre poésie, musique et histoire à l’âge romantique." Romantisme 200, no. 2 (June 15, 2023): 94–103. http://dx.doi.org/10.3917/rom.200.0094.

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Les recueils de chants populaires parus en Europe à partir des années 1760 s’inscrivent dans un contexte de contestation de l’esthétique classique ou néoclassique et d’affirmation des identités nationales. Cependant, ils sont aussi le support d’une réflexion à caractère scientifique et anthropologique. Loin d’être envisagées sous le seul angle esthétique, les chansons publiées sont considérées comme des documents pouvant servir à l’élaboration de l’histoire des peuples. Hugh Blair, commentateur de Macpherson, et Johann Gottfried von Herder, en particulier, développent une philosophie de l’histoire et une théorie du langage mettant en avant la dimension intrinsèquement poétique et musicale de la langue des origines. Leur position est au fondement de la pensée romantique européenne sur les chants populaires.
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Caye, Pierre. "« Architectura est scientia … »." Le Visiteur N° 26, no. 1 (March 1, 2021): 15–21. http://dx.doi.org/10.3917/visit.026.0013.

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L’architecture vitruvienne ne saurait se réduire à la collection de ses formes aisément reconnaissables ni à son répertoire ornemental rigoureusement codé. L’architecture vitruvienne est d’abord une méthode d’édification ou, plus précisément, de surédification du monde. Mieux encore, elle en est la « science » comme l’affirme fièrement la théorie architecturale de la Renaissance : une science encyclopédique qui mobilise l’ensemble des savoirs pour asseoir sa maîtrise sur le chantier artisanal et empirique, et davantage une science architectonique qui soumet à sa méthode de conception et de réalisation un large éventail de produits et d’ouvrages qui dépasse largement ce que nous nommons aujourd’hui « l’architecture ». Cette situation épistémologique explique la domination symbolique de l’architecture vitruvienne sur le monde pratique à l’âge humaniste et classique. Mais les prérogatives scientifiques de l’architecte humaniste sont aujourd’hui passées dans les mains des ingénieurs et des bureaux d’études selon une tout autre signification des savoirs et de leur rapport à la construction du monde. L’architecture contemporaine reste néanmoins un savoir privilégié, plus souverain encore que la science des Anciens, un savoir transcendantal, l’intelligence du temps et de l’espace, dont dépend l’ensemble de la praxis humaine.
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Damme, Stéphane Van. "Méditations mathématiques." Annales. Histoire, Sciences Sociales 67, no. 1 (March 2012): 135–52. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490000651x.

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RésuméDans quelle mesure les savants ont-ils utilisé les sciences pour poursuivre une bonne vie au XVIIesiècle? Comment articuler révolution scientifique et questionnement éthique? Ce sont les questions que formule l’historien des sciences Matthew Jones dans son ouvrageThe good life in the scientific revolution. Son projet s’inscrit d’abord dans les prolongements des recherches sur une histoire sociale de la vérité qui a encouragé de nombreux historiens depuis deux décennies à déchiffrer les normes morales qui garantissent l’usage et la production des énoncés scientifiques. La civilité, la politesse, l’honneur ont donné lieu à des recherches précises qui ont permis de souligner le contexte culturel et social qui entoure les pratiques de l’innovation scientifique à l’âge classique. Ensuite, il approfondit ces interrogations en se demandant comment la pratique mathématique est considérée comme une mise en jeu, et non comme le reflet, de ces normes morales. Cet article se propose de discuter des apports de ce livre en examinant d’abord les trois formes d’expérimentation d’une morale mathématique menées par Descartes, Pascal et Leibniz. L’article montre ensuite comment Matthew Jones puise dans les travaux de Pierre Hadot sa conception des exercices mathématiques comme exercices spirituels. Dans un troisième temps, l’article étudie dans quelle mesure le livre illustre un retour de la question morale en histoire des sciences anglophone depuis une vingtaine d’années alors que l’épistémologie classique à la française s’est toujours tenue à distance de ce questionnement. On montrera comment ces approches ouvrent des pistes de réflexion pour les historiens pour mieux saisir les relations entre sciences et religion à l’époque moderne.
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Laudin, Gérard, and Jacques Guilhaumou. "Alain Viala , L’Âge classique et les Lumières. Une histoire brève de la littérature française , Paris, PUF, 2015, 437 p." Dix-huitième siècle 48, no. 1 (September 6, 2016): XCVIII. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.048.0633ct.

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Duranton, Henri. "Béatrice Guion , Du Bon usage de l’histoire. Histoire, morale et politique à l’âge classique , Paris, Honoré Champion, 2008, 635 p." Dix-huitième siècle 41, no. 1 (August 28, 2009): CXXXVII. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.041.0695eg.

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Bernier, Marc André, and Nicholas Dion. "Visages du Moi à l’âge classique. L’apport de la recherche québécoise sur les xviie et xviiie siècles au prisme des « Collections de la République des Lettres »." Tangence, no. 100 (August 14, 2013): 47–63. http://dx.doi.org/10.7202/1017870ar.

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Nous avons choisi de restreindre notre enquête de la contribution des chercheurs québécois aux études littéraires portant sur l’âge classique à l’étude d’un seul cas, celui des collections créées par le Cercle interuniversitaire d’étude sur la République des Lettres (CIERL). Si cet exemple n’offre bien sûr qu’un point de vue partiel, il en représente toutefois un témoin privilégié. De fait, à parcourir le catalogue des Collections, on s’aperçoit à quel point nombre d’auteurs et d’ouvrages se montrent sensibles à la vaste question de la genèse du sujet moderne à partir de pratiques, d’idées et de conduites nouvelles permettant au Moi de se redéfinir. Or, ce sont précisément ces nouveaux visages du Moi qui vont nous intéresser. Qu’il s’agisse d’un Moi réfléchissant sur les passions et la sensibilité, ou encore considérant la façon dont il s’inscrit dans une histoire, ou enfin explorant la voie, plus intime, du journal ou des Mémoires, chaque fois, nous verrons comment ont été problématisées, au Québec, les diverses figures qu’aura revêtues, à l’époque moderne, ce Moi protéiforme.
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Labrecque, Simon, and René Lemieux. "La fronde et la crosse. Aspects cynégétiques du débat entre « textualisme » et « contextualisme » en histoire des idées." Cygne noir, no. 3 (July 11, 2022): 26–52. http://dx.doi.org/10.7202/1090450ar.

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Cet article se propose de revoir le débat classique en histoire des idées politiques entre Leo Strauss (et les « straussiens ») et l’école de Cambridge, en particulier Quentin Skinner, sous l’angle du mystère, du secret et de la chasse aux signes. La notion de « chasse », comprise à la fois comme cynégétique du pouvoir et pratique textuelle de la pensée politique, permet de comparer une méthode interprétative, celle de Strauss, qui prétend retrouver les questions essentielles de la philosophie dans une démarche mystérieuse de lecture « entre les lignes » avec celle du « contextualisme » de l’école de Cambridge qui propose plutôt la mise au jour du vouloir-dire de l’auteur au moyen d’une étude du contexte dans lequel il a écrit. À partir de cette comparaison, nous proposons de mettre à l’épreuve les affirmations des deux écoles par l’« onomasiologie » de leurs pratiques intellectuelles (traduction et commentaire de textes). En conclusion, nous proposons de voir ce débat comme le lieu d’une décision quant au mystère : en dévoiler la vérité ultime ou l’entretenir pour les générations à venir.
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RAMOGNINO, Nicole. "Renouvellement de paradigme ou traduction-trahison de la tradition sociologique : pour une positivité de l’objet sociologique." Sociologie et sociétés 19, no. 2 (September 30, 2002): 37–49. http://dx.doi.org/10.7202/001612ar.

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Résumé Les courants de pensée aussi divers que l'individualisme méthodologique, l'ethnométhodologie, et l'interdisciplinarité entre anthropologie, histoire et sociologie ouvrent aux sociologues des questionnements théoriques et méthodologiques fondamentaux, en ce sens qu'ils mettent l'accent sur la liaison entre une ontologie du social et les constructions opérées. Les solutions dépendent de la mise en œuvre d'une méthode qui cherche à la fois à répondre aux critères logiques de possibilité, nécessité, et réalité du phénomène social et à construire les quatre moments du concept (singulier, particulier, général, universel). C'est tout au moins la thèse que nous avons voulu défendre, en montrant la capacité différente et spécifique de ces courants à remplir ces exigences. Si l'individualisme méthodologique théorise comme ontologie du social la base empirique classique de la sociologie, l'ethnométhodologie, quant à elle, tente de montrer la possibilité d'un social défini comme ordre à partir des structures formelles de l'activité. Anthropologie et histoire sont divisées entre une orientation descriptive ou explicative, c'est-à-dire entre le moment particulier du concept ou le moment général, qui relèvent respectivement eux-mêmes des critères de réalité et de nécessité du phénomène étudié. Critères logiques et moments du concept permettent alors de saisir quelle ontologie du social sous-tend la construction empirique élaborée.
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Majolino, Claudio. "Hélène L eblanc , Théories sémiotiques à l’Âge classique. Translatio signorum , Paris, Vrin, « Histoire de la Philosophie », 2021, avec une préface de Laurent Cesalli, 314 p." Revue de métaphysique et de morale N° 119, no. 3 (August 10, 2023): 435–38. http://dx.doi.org/10.3917/rmm.233.0435.

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Monnier, Raymonde. "Graciannette (Bernard), Miqueu (Christophe), Terrel (Jean), dir. – Harrington et le républicanisme à l’âge classique . – Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, 2014 (Histoire des pensées). 238 p. Bibliogr." Revue française de science politique Vol. 65, no. 5 (December 10, 2015): VI. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.655.0861f.

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Ismard, Paulin. "Écrire l'histoire de l'esclavage: Entre approche globale et perspective comparatiste." Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, no. 1 (March 2017): 9–43. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264917000026.

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Анотація:
RésuméPeut-on considérer, à la suite de l'un de ses meilleurs spécialistes, Patrick Manning, que «le champ des études sur l'esclavage est devenu un modèle de comparatisme en histoire sociale et économique»? Tout dépend de ce que l'on entend sous le terme de comparatisme, qui en est venu à qualifier des démarches aussi différentes dans leur méthode que variées, voire contradictoires, dans leur finalité. Depuis la fin des années 1990, l'histoire globale de l'esclavage n'a pas manqué de souligner les naïvetés épistémologiques d'une certaine tradition comparatiste, coupable d'appréhender le fait esclavagiste sous l'angle de ses institutions, et non comme un processus dynamique résultant de conditions historiques singulières. Il convient pourtant de cerner les limites d'une telle approche lorsqu'elle prétend être seule en mesure de dire ce qu'il en est de l'esclavage à travers l'histoire. Après avoir dressé un état des lieux des enjeux théoriques qui traversent l'historiographie contemporaine de l'esclavage, l'article tente de mettre en évidence ce qu'une démarche comparatiste de type «morphologique», redéfinie dans ses échelles d'observation, ses méthodes et ses objectifs, est susceptible d'apporter à l’étude d'une société en particulier, celle d'Athènes à l’époque classique. À partir de l'examen d'une forme spécifique d'organisation du travail servile commune à de nombreuses sociétés esclavagistes – celle où un esclave attaché à l'exploitation d'une terre, d'une boutique ou d'un atelier verse une rente régulière à son maître –, il est possible de réinterroger plusieurs dimensions essentielles de l'institution esclavagiste athénienne.
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Giacomotto-Charra, Violaine. "Le soleil à la Renaissance et à l’âge classique , sous la direction de François Roudaut et Jean-François Stoffel, numéro spécial de la Revue des études scientifiques : actualité, histoire et philosophie des sciences , tome 189, 4 (2018), 264 p." Réforme, Humanisme, Renaissance N° 93, no. 2 (November 25, 2021): I. http://dx.doi.org/10.3917/rhren.093.0177a.

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Imbert, Claude. "Frege Encore une Fois?" Revista de Filosofia Moderna e Contemporânea 8, no. 2 (December 31, 2020): 191–208. http://dx.doi.org/10.26512/rfmc.v8i2.35852.

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Анотація:
On propose ici quelques éléments d’un travail en cours, la formulation en est provisoire. On s’en est tenu aux prémisses. Pourquoi ce titre, Frege, encore une fois? Partant d’une communication au colloque sur les Origines de la modernité tenu à Sao Paulo à l’automne 2019, on trace l’intrication historique des supports et langages propres aux constructions contemporaines de l’intelligible, les demandes auxquelles ils répondirent telles qu’elles se sont révélées au tournant du XIXème-XXème siècle; Il s’agit d’une histoire lente, le propos va tout à l’inverse de ce que l’on appela crise des sciences. Si crise il y a - encore que ce terme, venu de la médecine hippocratique, ait beaucoup perdu de sa prégnance - elle serait aussi et surtout ailleurs. C’est la notion même de modernité en philosophie qui est en cause, toujours marquée par une opposition polymorphe entre les Anciens et des Modernes, qui se perpétue sous tant de rhétoriques et de retours. L’argument eut son heure de justesse. Encore faudrait-il se demander quels Anciens, comment ils furent modernes en leur temps, et comment ‘ l’âge classique’ qui s’en est recommandé s’est perpétué dans les figures d’un criticisme canonique- sur lequel s’est fixé le débat. Aujourd’hui, besoin est d’identifier les chemins détournés d’une modernité où la philosophie jouera sa mise et ses chances. On l’a tenté ailleurs, à propos de Merleau-Ponty, de Lévi-Strauss, ou de Foucault. Eux- mêmes travaillaient à partir d’un héritage criticiste qu’ils quittèrent élégamment, sans amertume ni déconstruction, car l’essentiel était déjà d’identifier de nouveaux langages déposant l’intelligible sur d’autres dimensions et, dans les décades d’après-guerre, d’ habiliter des dimensions graphiques. Notre malaise y prend ses prémisses: il est dans la multiplication des voies empruntées par un rationalisme distribué sur des langages complémentaires, qui ne recouvrent pas le spectre entier de nos demandes, frayant des chemins argumentés ou prétendus tels, inventifs ou récessifs, confondus dans une notion opaque, approximative, d’information, déposeé sur un continuum de numérique et de communication. L’épisode dont Frege fut l’épicentre, est aussi une affaire de graphisme, c’est à dire de syntaxe et de diversification. S’y dessine ce qui sépare aujourd’hui les langues dites naturelles des langages strictement graphiques ayant leurs dimensions propres. Tout en ayant toujours coexisté quelque peu, les unes et les autres ont acquis un tout autre statut, et engagé un conflit de performances. Etaient en cause l’alexandrinisme de la pensée philosophique et la fin du galilélisme philosophique. Un pavé avait été jeté dans la mare, les remous en viennent jusqu’à nous.
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Lepikult, Mirjam. "Michel Foucault' filosoofiline nägemine kujutava kunsti näite põhjal." Baltic Journal of Art History 11 (November 30, 2016): 89. http://dx.doi.org/10.12697/bjah.2016.11.05.

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In examining Michel Foucault’s philosophical vision I have used Gilles Deleuze’s definition: “A seer is someone who sees something not seen.” Being situated on the border between the discursive and the non-discursive, images offer an opportunity to get out of the discursivity; this rupture enables one to see and say something new. The images carry in themselves “an uncertainty essential for creativity”. This property relates images to Foucault’s philosophical vision, aimed at destroying the evidence characteristic of a historical formation in the sphere of what is seen and what is said.In addition, one can notice three different directions in Foucault’s understanding of art, which correspond to different periods in his thinking. In his first work Folie et déraison. Histoire de la folie à l’âge classique (1961) there is a vertical view. Influenced by Martin Heidegger’s ontological conception of art, Foucalt sees images as “growing out of the Earth”, as a specific truth which he valued highly during this period.”Archéologie du savoir (1969) reveals a different vision of art. In this work, Foucault stressed that, at least in one of its dimensions, art is a discursive practice “at the most superficial (discursive) level”. In this “superficial” phase, his account of art may be compared to George Dickie’s institutional theory of art. I call the gaze moving along the surface the horizontal.However, as early as the 1970s, Foucault’s understanding of art becomes spherical: art lacks an ontological dimension; instead, images emerge in a historical fabric, within a network of power, as a result of complex interaction between various forces. Foucault participates in this “fight” mainly at the discursive level, but he does not suffocate images with text; instead, he revitalizes them, making them visible again in a novel way.Eventually the question arises whether the direction of the view has an effect on the interpretation of art.Firstly, there is the problem of value. In a broader wider perspective, the vertical is inherently tied to this. It touches on hierarchy, on looking up from below and the awe this invokes. A connotation is assigned to divine structures and the symbolic significance of such things. Growing from the artist’s hand via forces unknown, self-made artworks thus evoke a different kind of reverence than those produced merely on a flat surface. Foucault’s earlier works in his vertical period reference visual art notably more than his later works. Pictures made in the vertical seem to offer him more inspiration. It is only during this period that pictures speak to him, later it would be reversed – he would speak of the image.Admittedly he never finished his horizontal interpretation, producing only a barebones sketch. Such an approach does not demand viewing or listening to the art itself, but rather offers a possible way to hold a discussion on it. Maybe Foucault just did not have the time to write on the horizontal or maybe it simply did not engage him enough.The horizontal approach, specifically the version put forth by Dickie is a consumer-centric vision. Art would mean a market that is based purely on supply and demand. With this approach, artworks tend to contract the one time use and disposability of commodities.Secondly, there is the issue of visual art’s material or virtual nature. Words like verticality and Earth remind us that art has been material (until now) and thus literally originates from the ground. One can easily argue that works come from the Earth and emerge with the help of the artist, as Heidegger claimed. If we say that artworks have been material until now, we draw attention to the evolution of art as a configuration of shining pixels on a computer screen. The screen may be material but how and in what way is the light emitted from the tiny points of light material? However one approaches it, the virtual image is material in a different way than traditional works of art. Might it be that Foucault’s spherical view is a good fit for analyzing such virtual art?
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Trappe, Hans-Joachim, and Irini Maria Brecker. "Effects of Different Styles of Music on Human Cardiovascular Response: A Prospective Controlled Trial." Music and Medicine 8, no. 1 (January 31, 2016): 8. http://dx.doi.org/10.47513/mmd.v8i1.448.

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Background The potential effects of classical music (CL) and heavy metal (HM) in comparison to silence (S [“controls CO]) or noise (N) on cardiovascular parameters (blood pressure [BP], heart rate [HR]) and cortisol levels (C) has not been studied before. Objective To analyse the effect of different music styles (intervention group) on BP, HR and C compared to S (control group). Methods 120 volunteers aged 25-75 years were studied. 60 volunteers were consecutively assigned in the intervention group (n=60). Sixty volunteers were matched according to age, sex, height and weight (control group). Interventional music styles were CL (Bach, Suite No. 3, BWV 1068); HM (Disturbed, Indestructible) or various daily sounds =“noise” [N]). Sound exposure of CL, HM, or N was 21 minutes. Results In the intervention group systolic, diastolic BP (mm Hg) and HR (beats per min) decreased mostly when CL was played compared to HM, N or CO (p<0.001). Conclusions Music will influence cardiovascular parameters. Classical music (“Bach”) leads to decreased values of BP and HR. In HM, N or S we could not observe similar findings. SpanishEl efecto potencial de la música clásica (CL) y el Heavy Metal (HM) en comparación con silencio (S) o ruído (N) en parámetros cardiovasculares (presión sanguínea - BP, frecuencia cardiaca- HR, y niveles de cortisol- C) no había sido estuduado hasta el presente. Objetivo: Analizar el efecto de diferentes estilos musicales (Grupo de tratamiento) en BP, HR y C, comparado con S (grupo control). Método: 120 voluntarios entre 25 y 75 años fueron estudiados. 60 voluntarios fueron asignados consecutivamente al grupo de intervencion (n:60). 60 voluntarios fueron asignados al grupo control, de acuerdo a género, peso y talla. Los estilos musicales utilizados en la intervención fueron los siguientes: Bach, Suite No. 3, BWV 1068 (CL),Disturbed, Indestructible (HM), sonidos cotidianos =“ruido” [N]). El tiempo de exposicion a CL, HM, or N fue de 21 minutos. Resultados: En el grupo de intervencion se encontró una disminución en sistólica y diatólica BP (mm Hg) y HR (latidos por minuto) durante CL, comparado con HM, N o CO (p<0.001). Conclusion: La música influyer parámetros cardiovsaculares. Música clásica (Bach), parece disminuir BP y HR. No encontramos resultados similares en HM, N o S. FrenchEffets de différents style de musique sur l’activité cardiovasculaire chez l’homme : étude prospective contôléeHans-Joachim Trappe1, Irini Maria Breker21 Departement de Cardiologie et Angiologie, Université de Bochum, Herne, Allemagnangiology. Résumé : les effets potentiels de la musique classique (MC) et heavy métal (HM) en comparaison au silence (S [“contrôles CO]) et du bruit (B) sur les paramètres cardiovasculaires (pression artérielle [PA], fréquence cardiaque [FC] et niveau de cortisol (C) n’ont pas été étudiés auparavant. Objectif : analyser les effets des différents types de musique(groupe d’intervention) sur PA, FC et C comparés à S (groupe contrôle).Méthode : 120 volontaires âgées de 25-75 ans ont participé à l’étude. 60 volontaires ont été successivement assignés au groupe d’intervention (n=60) d’après l’âge, le sexe, la taille et le poids (groupe contrôle. Les styles de musique ont été CL (Bach, Suite N° 3, BWV 1068); HM (Disturbed Indesctructible) ou des sons variés du quotidiens = “bruit” [N]). L’exposition au sonde CL, HM ou N a été de 21 mn. Resultats : dans le groupe d’intervention, la PA systolique et diastolique (mm Hg) et la FC (battement par minute) ont diminué surtout quand la CM était jouée en comparaison avec HM, B ou CO (p<0.001). Conclusions : La musique influence les paramètres cardiovaculaires. La musique classique (“Bach”) conduit à une diminution des valeurs de PA et FC. Dans HM, N ou S nous ne pouvons pas observer de résultats similaires. Trial registration 3898-11 University of Bochum, Germany Funding German Heart Foundation, Frankfurt am Main, Germany Trial Registration German Clinical Trials Register (DRKS00009835) Mots clés : musique classique, musique métal, pression artérielle, fréquence cardiaque, cortisol GermanDie Wirkung verschiedener musikalischer Stile auf cardiovasculäre Reaktionen beim Menschen: eine prospektive kontrollierte StudieAbstract: Hintergrund: Die potentialen Effekte von klassischer Musik (CL) und Heavy Metal (HM) im Vergleich zu Stille (S [Kontrollen CO]) oder Alltagsgeräuschen =“noise“ (N) auf cardiovaskuläre Parameter (Blutdruck [BP], Herzschlag [HR] und Cortisol [C]) wurde bisher noch nicht untersucht. Ziel: Analysierung der Effekte von verschiedenen musikalischen Stilen (Interventionsgruppe) auf BP, HR und C auf S (Kontrollgruppe). Methode: 120 Teilnehmer (25-75 J.) wurden untersucht, davon 60 Teilnehmer konsekutiv für die Interventionsgruppe ausgewählt (60). Diese 60 Teilnehmer wurden über Alter, Geschlecht, Größe und Gewicht gematcht. Die genutzten Musikstile waren CL (Bach, Suite Nr 3, BWV 1068); HM (Disturbed, Indestructible) und verschiedene Geräusche aus dem täglichen Leben (=“noise“) (N). Die Zeit für die Klangdarbietung von CL, HM oder N war 21 Minuten. Ergebnisse: In der Interventionsgruppe verringerte sich meistens der systolische und der diastolische BP (mmHG) und der HR (Schläge pro Minute) bei CL im Vergleich zu HM, N oder den CO (p<0.001). Ergebnisse: Musik beeinflusst die cardiovasculären Parameter. Klassische Musik (Bach) führt zu sinkenden Werten von BP und HR, bei N oder S konnten wir keine vergleichbaren Ergebnisse feststellen. Keywords: Klassische Musik, Heavy Metal, Blutdruck, Herzschlag, CortisolJapanese要旨 背景:クラシック音楽(CL)とヘヴィメタル音楽(HM)、静寂(Sまたはコントロール群としてのCO)と騒音(N)の比較が、人間の循環器(血圧[BP]、脈拍[HR])そしてコルチゾール値(C)に及ぼす効果に関する研究はまだなされていない。目的:異なる音楽スタイル(介入集団)が、コントロール群と比べて、血圧、脈拍、コルチゾール値にもたらす効果を分析する。方法:25歳から75歳までの120名の被験者を対象に行われた。60名は介入集団へ、残りの60名は年齢、性別、身長、体重などを考慮した上で、コントロール群に分けられた。介入に使われた音楽スタイルは、クラシック音楽CL (Bach, Suite No. 3, BWV 1068)、ヘヴィメタル音楽HM (Disturbed, Indestructible)、日常の生活音N(騒音noise)であった。これらの音・音楽刺激は、21分間であった。結果:介入グループでは、心臓収縮期、拡張期において、ヘヴィメタル音楽や騒音を聴いたときより、クラシック音楽を聴いた時の方が、血圧(mm Hg)、脈拍(beats per min)、コルチゾール値が下がる(p<0.001)ことがわかった。音・音楽刺激の前後における値は下記の通りであった。 結果:音楽は循環器の値に影響することが分った。クラシック音楽(バッハ)は血圧と脈拍を降下させた。ヘヴィメタル音楽、騒音、静寂については、共通の結果を見出すことができなかった。キーワード: クラシック音楽、ヘヴィメタル音楽、血圧、脈拍、コルチゾール値Chinese背景摘要 過去未曾有研究針對古典音樂(CL)及重金屬音樂(HM)對比安靜(S[控制組CO])或噪音(N)對於心血管參數 (血壓[BP]、心跳[HR])及皮質醇水平(C) 的潛在影響。 目的 分析不同音樂類型(實驗組)與安靜(控制組)相較之下對血壓(BP)、心跳(HR)及皮質醇水平(C)的影響。方法 對120位年齡介於25-75歲的自願參與者進行研究。60位自願參與者連續分配到研究組(n=60)。60位自願參與者則被配對年齡、性別、身高、體重分配到控制組。實驗介入的音樂風格為古典音樂組CL(巴哈,第三號組曲,BWV 1068);重金屬音樂組HM(騷動樂團的永不毀滅)或多樣化的日常聲音=噪音(N),志願者分別被暴露在CL、HM和N聲音環境中21分鐘。結果 比較實驗組中測得的收縮壓與舒張壓(mm Hg)及心跳速率(每分鐘幾下)。相較於重金屬音樂組、噪音組及控制組,當古典音樂播放時所測得的數值大多會下降(p<0.001)。下列為實驗組暴露於聲音前後及控制組的結果: 結論 音樂會影響心血管參數,我們發現聆聽古典音樂(巴哈)有效降低血壓及心跳的同時,在重金屬音樂組、噪音組及控制組都未觀察到類似的結果。試驗註冊 3898-11德國波鴻大學。資金 德國心臟基金會,法蘭克福,德國。試驗註冊 德國臨床試驗註冊(DRKS00009835)
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Pavón Benito, Julia. "¿Es necesario seguir investigando sobre la muerte? Una reflexión historiográfica y nuevas perspectivas." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 12 (June 28, 2023): 65–83. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2023.12.03.

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RESUMENLa historiografía sobre la muerte, desarrollada entre finales de los años setenta y noventa de la pasada centuria, tuvo especial interés y proyección a partir de las investigaciones trazadas por la tercera generación de Annales. Los planteamientos de esta corriente, en sintonía con los modelos de dicha escuela y avalados por la renovación del objeto histórico tras el estructuralismo, giraron alrededor del estudio de las condiciones materiales, actitudes, imágenes y gestualidad del hombre medieval ante la muerte. El cuerpo de esta fructífera reflexión, como parcela de la “historia de las mentalidades”, albergó novedades metodológicas, facilitando una visión y proyección heurística, debido al impacto que tuvo dentro del diálogo de la historia con las ciencias sociales y otras disciplinas del quehacer humanístico. A finales del siglo xx y comienzo del presente, el giro producido en el quehacer histórico ha otorgado un mayor protagonismo a lo social y cultural, colocando en el lugar protagonista ocupado durante décadas por la “historia de la muerte” otros intereses. Compete, por tanto, plantearse qué horizontes cabría dibujar, dentro de las coordenadas historiográficas de la actualidad, para las investigaciones sobre la muerte, cuyas paradojas siguen vigentes como recurso para conocer los fenómenos y manifestaciones propias de la civilización medieval.Palabras clave: Muerte medieval, historiografía de la muerte ABSTRACTThe historiography of death developed between the late 1970s and the 1990s was of special interest and projection. It was based on research carried out by the third generation of the Annales. The approaches developed in line with the models of this school of thought and underpinned by the renewal of the historical object following structuralism, revolved around the study of material conditions, attitudes, images and gestures of the medieval man in the face of death. The core of this prolific reflection as part of the “history of mentalities” contained methodological novelties facilitating a heuristic vision and projection due to the impact it had on the dialogue between History and Social Sciences and other humanistic disciplines. At the end of the 20th century and the beginning of the current the shift in historical endeavour has given greater prominence to what is social and cultural, placing other interests in the key role for decades occupied by the “history of death”. For researching into death, it is necessary therefore to consider what perceptions can be drawn within the historiographical coordinates of the present day whose paradoxes are still valid as a resource to understand the phenomena and manifestations of medieval civilisation.Keywords: mediaeval death, historiography of death REFERENCIASActas de las I Jornadas de Metodología Aplicada de las Ciencias Históricas. V. Paleografía y archivística, Santiago de Compostela, Universidade de Santiago de Compostela, Servicio de Publicaciones, 1975.Alexandre-Bidon, D., La mort au Moyen Âge: xiiie-xvie, París, Editorial Hachette, 1998.Alexandre-Bidon, D. y Treffort, C. (dirs.), A reveiller les morts. La mort au quotidien dans l’Occident médieval, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1993.Ariès, P., Essais sur l’histoire de la mort en Occident du Moyen Âge á nous jours, París, Éditions du Seuil, 1975 (trad. Historia de la muerte en Occidente. 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Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. 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Анотація:
O objetivo do presente artigo consiste em apresentar o método de análise histórica empreendido por Michel Foucault em seu livro Histoire de la Folie à l’Âge Classique como uma “História do Outro”. Tal termo aparece pela primeira vez no prefácio de Les Mots et les Choses, quando o filósofo analisa seu empreendimento no citado livro sobre a loucura (mas também em Naissance de la Clinique). Nesse sentido, em um primeiro momento, cumpre-se que se verifique a hipótese desta relação entre o método arqueológico de Foucault e um pensamento da alteridade, justamente no que concerne à “Outra História” proposta pelo filósofo. E, posteriormente, resta que se analise especificamente Histoire de la Folie como uma obra privilegiada no que se refere à relação entre História e Alteridade. PALAVRAS-CHAVE – Arqueologia do saber, História, Alteridade, Loucura.
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On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Lapierre, Nicole. "Étranger." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.127.

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Dans un texte de 1908 intitulé « Digressions sur l’Étranger » (1999), le sociologue Georg Simmel définit ce dernier comme l’homme venu d’ailleurs et installé à demeure, même s’il reste un voyageur potentiel. Membre du groupe dans lequel il s’est fixé, il y occupe une position distincte, en raison de son origine et se trouve renvoyé à une altérité plus ou moins bien acceptée. Souvent pénible, cette situation peut s’avérer positive dans la mesure où elle favorise un questionnement sur le monde social : « parce qu’il n’a pas de racines dans les particularismes et les partialités du groupe, il s’en tient à l’écart avec l’attitude spécifique de l’objectivité, qui n’indique pas le détachement ou le désintérêt, mais résulte plutôt de la combinaison particulière de la distance et de la proximité, de l’attention et de l’indifférence.» (Simmel, 1999, 55) A cette analyse répond, plus de trente ans après, celle du sociologue autrichien Alfred Schutz. Dans un article intitulé « L’étranger », publié initialement en 1944 aux États-Unis où il avait fui la menace nazie, Schutz s’attache à son tour, en phénoménologue du social, à décrire les difficultés et les capacités de l’étranger (Schutz, 2003). Celui-ci ne dispose pas de cette connaissance immédiate venue de la pensée d’habitude (thinking as usual). Pour lui, le modèle culturel du groupe d’accueil, dépourvu de l’évidence d’un sens commun, s’avère problématique. Schutz insiste sur son désarroi, mais il souligne, comme Simmel, son potentiel heuristique, lié à la nécessité d’examiner ce qui, pour d’autres, va de soi. Ainsi, note-t-il : « l’étranger discerne, souvent avec une douloureuse clairvoyance, l’émergence d’une crise susceptible de menacer toutes les fondations d’une “conception relativement naturelle du monde” » (Schutz, 2003, 17). Le modèle explicite de Simmel est la position des Juifs, intermédiaires jugés nécessaires, donc tolérés mais stigmatisés, dans la société précapitaliste. Mais au delà, il vise la condition de minoritaire qu’il connaît lui-même en tant que Juif assimilé et converti qui n’a jamais été accueilli par l’université allemande. Le modèle de Schutz est le nouveau venu, l’immigrant de fraîche date, dont on ne sait pas encore s'il va rester marginalisé ou s'il va s’intégrer. Schutz, lui aussi, parle d’expérience : quand il publie ce texte, cela fait six ans qu’il est arrivé aux États Unis. C’est un exilé qui a dû changer de code, de langue et d’environnement et qui regarde, intrigué, la société américaine. Ces deux formes d’expérience de l’étrangéité ont été vécues et théorisées par de nombreux intellectuels juifs allemands, contraints de fuir après l’arrivée au pouvoir d’Hitler. C’est le cas de Siegfried Kracauer qui a étudié l’architecture, la philosophie, la sociologie et a suivi le séminaire privé de Simmel, dans les années 1910 à Berlin. Il a participé activement à l’effervescence culturelle et politique de la gauche de Weimar avant de connaître les chemins de l’exil, en France puis aux États Unis. Comme son maître Simmel, il déchiffrait dans le quotidien urbain, la culture de masse ou l’esthétique ordinaire les signes révélateurs d’une mutation de la société. Selon Theodor Adorno, « Le comportement [de Kracauer] à l’égard de l’expérience était toujours celui de l’étranger, transposé dans le domaine de l’esprit. » (1984, 273) Dans son dernier ouvrage, L’Histoire Des avant-dernières choses, il compare l’historien à l’étranger, entrant dans un monde auquel il n’appartient pas. Et il écrit aussi à propos de l’exilé : « il a cessé d“appartenir” » (he has ceased to belong), (Kracauer, 2006, 146). Pour Kracauer, cette non appartenance, qu’il définit également comme une « exterritorialité », rapproche la situation de l’étranger ou de l’exilé d’un côté et la position du sociologue ou de l’historien de l’autre. A son tour, Edward Saïd donne de nombreux exemples des affinités entre expérience du déplacement, renouvellement du regard et pensée critique (2008). Parmi ceux-ci, il évoque les travaux d’Adorno dans son exil new-yorkais. Il est devenu, dit-il, un chasseur d’illusions et la situation pénible et précaire dans laquelle il se trouvait, en lui donnant une vision à la fois proche et distanciée, a sans nul doute favorisé la lucidité de ses analyses sur le caractère administré d’une modernité dépourvue d’humanité. Pour lui, ajoute-t-il, le refus de cet état des choses est la mission de l’intellectuel en exil. Une mission que Saïd, Américain d’origine palestinienne, se fixe à son tour dans sa théorie nomade (traveling theory) de l’analyse littéraire, qui opère un décentrement radical par rapport à la culture hégémonique occidentale. Si une expérience de minoritaire ou d’exilé peut inciter à se défaire des évidences familières, à se détacher des représentations communes et ainsi à développer une pensée critique, on peut aussi, par méthode ou par principe épistémologique « jouer l’étranger », selon l’expression de deux historiens des sciences anglais Steven Shapin et Simon Schaffer (1993, 12). Ils cherchaient à expliquer pourquoi la méthode expérimentale fait scientifiquement preuve. Pour répondre à cette question, il leur fallait, disaient-ils, citant Schutz, suspendre leur perception routinière sur l’évidence de l’expérience et aborder « leur » culture de l’expérimentation à la manière dont un étranger percevait une culture autre que la sienne. Ce qu’ils ont fait en étudiant les controverses sur le sujet au XVIIe siècle (entre Thomas Hobbes et Robert Boyle). Ils ont pratiqué ce que l’historien Carlo Ginzburg nomme l’« estrangement » (straniamento). (2001) L’estrangement est un procédé littéraire provoquant une défamiliarisation afin de donner une perception plus exacte de ce qui est raconté (notons ici que c'était déjà l'appréhension de Montaigne, notamment dans le chapitre "Des Cannibales" des Essais). Ginzburg, qui rappelle la longue histoire de ce procédé, de Marc Aurèle à Tolstoï, montre que son objectif a toujours été critique : l’estrangement permet de se défaire des « représentations fallacieuses », des « postulats qu’on croyait évidents » et des « modes d’identification rebattus et usés par les habitudes perceptives » (2001, 21). C’est « un instrument de délégitimation à tous les niveaux, politique, social, religieux » (2001, 29). Il libère le regard en lui ôtant les lunettes des normes ou des traditions culturelles. En cela, il intéresse l’historien mais a une portée cognitive et épistémologique plus générale. Pour le sociologue, qui étudie la société dans laquelle il est lui-même immergé, la position de l’étranger (et la réflexivité qu’elle implique), est une nécessité méthodologique. Il faut « penser ailleurs » pour aiguiser les interrogations et stimuler les interprétations (Lapierre, 2006), en prenant notamment de la distancepar rapport aux évidences des institutions et des sens communs en cours dans la société. L’ethnologue travaillant de façon classique sur des terrains lointains, lui, occupait de fait une position d’étranger, bien qu’un peu particulière. Ni touriste de passage en quête d’exotisme, ni résident installé à demeure, il était « l’intrus familier ». Le défi étant d’être de moins en moins intrus et de plus en plus familier, tout en considérant, d’un « regard éloigné », les observés comme des objets. Cette façon de travailler au loin, sur des terrains circonscrits, avec des systèmes interprétatifs puissants et exclusivement forgés en Occident, est désormais remise en question. Car les sociétés sont mondialisées et les « aires culturelles » reconfigurées par les migrations. Il n’y a plus centre et périphérie, sujet sachant et objet du savoir. Enfin, l’exercice de l’anthropologie n’est plus une exclusivité occidentale. Tandis que les mondes se rapprochent, deux options s’offrent désormais à l’anthropologue. Il peut user de ses propres outils pour « jouer à l’étranger chez lui ». Le détour par l’ailleurs qui permet en retour sur les us et manières de sa propre société n’est certes pas une nouveauté, Montaigne le pratiquait déjà ("Je ne dis les autres que pour d'autant plus me dire"), mais il reste fructueux, comme l’ont montré, par exemple, les travaux de Georges Balandier (1985) ou de Marc Abélès (2000). Il peut également, et cette voie est plus engageante (dans tous les sens du terme), coproduire un savoir où chacun est l’étranger familier de l’autre.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?

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