Добірка наукової літератури з теми "Hiérarchisation des intérêts"

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Статті в журналах з теми "Hiérarchisation des intérêts":

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Percio, Alfonso Del. "Le plurilinguisme suisse à l’ère du capitalisme tardif." Anthropologie et Sociétés 39, no. 3 (January 22, 2016): 69–89. http://dx.doi.org/10.7202/1034760ar.

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Анотація:
Cet article analyse les logiques régissant la valorisation par l’État de la diversité linguistique suisse sous des conditions de capitalisme tardif. Si les gouvernements helvétiques ont historiquement investi dans le plurilinguisme national, aujourd’hui la Suisse continue à miser sur le plurilinguisme afin de maintenir la position privilégiée occupée par son économie sur les marchés mondiaux. Pour pouvoir mettre à profit ce capital historique, l’État suisse adapte cependant l’argument du plurilinguisme aux marchés-cibles, ce qui aboutit à une hiérarchisation des formes de « diversité » en Suisse. Afin d’expliquer le rôle de la diversité dans les politiques économiques de la Suisse contemporaine, de comprendre quelle forme de diversité est considérée comme ayant une valeur ajoutée, et enfin de saisir les intérêts qui influencent la valeur attribuée à la diversité, j’analyse les pratiques promotionnelles menées par l’État suisse dans le cadre d’un séminaire promotionnel organisé en Allemagne visant à attirer des entrepreneurs et des capitaux allemands sur le territoire suisse. L’analyse se concentre particulièrement sur le rôle du plurilinguisme comme élément clé dans la stratégie de marketing international de la Suisse et sur l’adaptation stratégique de cet argument promotionnel aux publics ciblés.
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Allemand, Frederic. "Contrôler la dette publique pour garantir la paix. Quelques réflexions juridiques sur la modernité du 4e article préliminaire du projet de paix perpétuelle de Kant." Estudos Kantianos [EK] 10, no. 1 (July 15, 2022): 41. http://dx.doi.org/10.36311/2318-0501.2022.v10n1.p41.

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Анотація:
Dans ce « siècle de la dette » qu’est le siècle des Lumières, la puissance pécuniaire que représente l’emprunt pour tout État et la réalisation de ses ambitions civiles et/ou militaires n’échappe pas à Immanuel Kant. Le 4e article préliminaire du Projet de paix perpétuelle interdit le recours à l’endettement à des fins militaires : « On ne doit point contracter de dettes nationales, pour soutenir les intérêts de l’État au dehors ». S’il ne souscrit pas en tout point au pessimisme de Hume à l’égard du principe même d’endettement public, Kant en partage certaines critiques. La hiérarchisation des types de dettes établie selon leurs modalités de constitution (financement interne/externe, limité/illimité) et leurs emplois (civil/militaire) témoigne d’une série de jugements axiologiques sur la dette qui laissent entrevoir les éléments structurels d’un régime juridique de la dette publique. La présente contribution propose d’analyser le 4e article préliminaire à la lumière du contexte économique, financier et politique de la Prusse et des autres États européens, et des appréciations portées sur la dette publique par les contemporains de Kant (Hume, Diderot) et les économistes classiques (Melon, Smith...) Elle identifie également les caractéristiques juridiques de l’encadrement de la dette publique dégagées par Kant et en souligne la portée et les limites.
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VARENNES, E., D. BLANC, A. AZAÏS, L. GUERET, C. LAGARRIGUE, and J. M. CHOUBERT. "Opportunités de récupération des métaux en station d’épuration." Techniques Sciences Méthodes 9, no. 9 (September 20, 2021): 85–100. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202109085.

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Анотація:
Issus de la croûte terrestre et répartis non uniformément dans celle-ci, les métaux (alcalins, alcalino-terreux, métaux de transition et métalloïdes) sont extraits des mines pour être utilisés dans de nombreux procédés industriels ou dans des biens de consommation courante, avant d’être dispersés de nouveau dans l’environnement et de bouleverser des écosystèmes qui ne sont pas prêts à les accueillir. En cours de chaîne, la station de récupération des ressources de l’eau (StaRRE) est un réceptacle avant dispersion dans l’environnement. Cette étude s’appuie sur l’analyse de données de différents pays (France, Suisse, États-Unis, Allemagne, Angleterre). Elle évalue la pertinence de récupérer un ou plusieurs métaux parmi 49 selon des perspectives stratégiques, financières, minières et technologiques. Deux outils de hiérarchisation des métaux vis-à-vis de leur intérêt pour l’économie circulaire sont développés : la criticité et le potentiel financier. La StaRRE est comparée à d’autres gisements pour évaluer sa pertinence en tant que future mine urbaine. Un fort potentiel de récupération pour le magnésium sur l’ensemble de la station est démontré. La récupération des métaux réglementés, comme le chrome et le cuivre, depuis les boues d’épuration est la plus pertinente. D’autres métaux présents majoritairement dans les cendres issues de l’incinération des boues, tels que le palladium, le platine ou le tungstène, nécessitent une investigation plus avancée. Dans les eaux traitées de station d’épuration, on observe une dichotomie d’intérêt (forte criticité vs fort potentiel financier) pour une douzaine de métaux, dont des éléments majeurs (calcium, potassium, sodium, silicium) et des métaux réglementés (nickel et zinc). Enfin, la récupération reste un défi technologique à de telles concentrations et est peu explorée dans la littérature scientifique.
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Brunet-Gouet, E., A. Oker, M. Urbach, N. Bazin, and C. Passerieux. "Comment évaluer la cognition sociale ? Comme un tout ou par morceaux ?" European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 21. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.051.

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Анотація:
La pratique psychiatrique est amenée à intégrer de plus en plus de moyens spécialisés d’évaluation des capacités cognitives des patients schizophrènes. Évaluer ces facultés revêt un intérêt tout particulier du fait de leurs corrélations significatives, même partielles, avec le pronostic fonctionnel, autrement dit le handicap. De plus, les mesures des capacités cognitives sont directement en lien avec les moyens de remédiation cognitive dont l’intérêt thérapeutique est établi. En tant que domaine particulier du traitement de l’information, un nombre croissant de travaux a mis en lumière les spécificités neurofonctionnelles des processus permettant de comprendre les états mentaux et affectifs d’autrui. Sous les intitulés de reconnaissance émotionnelle, perception sociale, représentations partagées, prise de perspective, théorie de l’esprit, ou empathie sont identifiés des processus et des représentations dont la faillite impacte les capacités relationnelles des patients. Au stade actuel des connaissances, il n’existe pas de consensus sur les moyens de mesure pertinents et leur éventuelle hiérarchisation à des fins cliniques. Des propositions de batterie sont en cours d’évaluation et de déploiement. Pour aller plus avant, à l’encontre du réductionnisme scientifique prédominant, nous développons ici l’idée qu’aux côtés des évaluations fondées sur des mesures de construits cognitifs sociaux distincts et validés par les neurosciences sociales, de nouvelles méthodes sont à concevoir pour tester les capacités d’interaction sociale. Une approche « naturalistique » fondée sur la multi-modalité, la contextualisation et la mise en situation est rendue possible avec le développement des techniques de réalité virtuelle. Celles-ci constituent une voie prometteuse pour concilier deux besoins scientifiques apparemment contradictoires : d’une part, le besoin de complexifier les stimuli sociaux en les rendant réalistes, interactifs, partiellement prévisibles, et immersifs, et d’autre part, le besoin d’assurer la réplicabilité et la standardisation des mesures. Notre propos s’appuiera sur les résultats à mi-parcours du projet ANR COMPARSE.
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Raveneau, Jean. "Analyse morphologique, classification et protection des paysages : le cas de Charlevoix." Cahiers de géographie du Québec 21, no. 53-54 (April 12, 2005): 135–86. http://dx.doi.org/10.7202/021361ar.

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Анотація:
L'objectif de cette recherche est de trouver des méthodes d'analyse et de classification des paysages devant permettre l'application des articles de la Loi sur les biens culturels (Loi 2, 1972, Province de Québec) concernant la déclaration « d'arrondissements naturels ». La méthodologie proposée a été appliquée à la région de Charlevoix située à une centaine de km au nord-est de la ville de Québec. On montre d'abord que les « arrondissements naturels » décrits dans la loi devraient plutôt porter le nom « d'arrondissements culturels ». L'identification des portions de territoire pouvant être déclarés arrondissements naturels ou culturels implique une analyse préalable des paysages de l'ensemble d'une région. Trois dimensions doivent être considérées : les formes, le peuplement, la perception. Dans cet article on aborde uniquement le problème de l'étude des formes des paysages, c'est-à-dire l'analyse morphologique. Quelques méthodes modernes d'analyse des paysages sont passées en, revue. Elles comportent généralement trois phases : inventaire, classification et évaluation proprement dite en fonction de critères particuliers (récréation notamment). La région de Charlevoix se prête particulièrement bien à l'étude des paysages en raison de sa topographie contrastée, de l'ancienneté de son peuplement, de l'empreinte d'activités économiques diversifiées. On a d'abord procédé à une analyse visuelle comportant le relevé des limites visuelles, la classification des points de vue et le relevé des types d'itinéraires routiers. On a ensuite dressé un inventaire spatial et monté une matrice géographique d'informations comportant 70 variables relevées sur la base de 47 zones de travail. On a choisi des variables qui structurent l'image des paysages et qui en conditionnent l'évolution, à la fois dans l'espace et dans le temps. La matrice a été traitée simultanément selon des méthodes visuelles (méthode Bertin) et quantitatives (analyse factorielle). Ce traitement a fait ressortir l'influence structurante du relief, de l'ancienneté et de la densité du peuplement, de l'importance du patrimoine historique. Quatre grands ensembles géographiques ont ainsi été dégagés, chacun comportant plusieurs sous-ensembles : les zones montagneuses sans population, les zones de peuplement récent du plateau, les vallées et leurs rebords, le littoral. Une seconde classification porte spécifiquement sur les variables pouvant permettre de définir le « potentiel culturel ». Elle conduit à une hiérarchisation des zones de Charlevoix en fonction de leur intérêt plus ou moins grand pour une désignation éventuelle comme arrondissement « naturel » (ou culturel). Cette classification est complétée par l'identification des diverses formes de pollution des paysages. La principale menace de dégradation des paysages provient des poussées d'urbanisation anarchique à la périphérie de Baie-Saint-Paul et La Malbaie. En conclusion il apparaît que la notion même d'arrondissement culturel ne permet pas de répondre aux impératifs de protection et de mise en valeur des paysages. Il faut plutôt penser en termes de développement culturel global impliquant des actions d'intensité différente selon les types de paysages et les dangers de dégradation les affectant.
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Sayedoff, Shani. "L’intérêt délaissé. Réflexions sur la notion d’intérêt par la renonciation volontaire à l’exercice de ses droits subjectifs." Lexsociété Actes de colloque (October 3, 2023). http://dx.doi.org/10.61953/lex.4101.

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Soumission à Epi-revel National audience Pour tenter de cerner davantage la place de l’intérêt en droit, il pourrait être pertinent de prendre le prisme « à l’envers ». Il s’agirait alors de s’interroger sur l’intérêt d’un individu lorsque ce dernier n’est pas protégé, et ce par choix. Ainsi, une étude de l’intérêt par le biais de la renonciation à ses intérêts pourrait permettre de mettre en lumière une certaine nature inhérente aux intérêts : ceux-ci sont à la fois multiples et libres. Mais plus encore, la réaction de l’ordre juridique face à cette renonciation a mis en lumière des difficultés, à savoir une forme de hiérarchisation des intérêts recherchée mais périlleuse, voire obscurcissant la notion même qu’il s’agissait à l’origine de protéger.
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Auclair, Isabelle. "Féminismes." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.096.

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« Nous sommes tous féministes » affirmait Chimamanda Ngozi Adichie en 2015. L’argumentaire de cette auteure nigériane met de l’avant l’importance de réfléchir et d’agir collectivement pour enrayer les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes, déboulonnant ainsi l’idée que l’égalité serait atteinte et réaffirmant la pertinence du féminisme. Le féminisme peut être défini comme une «prise de conscience d’abord individuelle, puis ensuite collective, suivie d’une révolte contre l’arrangement des rapports de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire» (Toupin 1998 : 10). La reconnaissance de l’oppression des femmes et des inégalités systémiques qui en découlent est centrale aux théories, aux mouvements et aux luttes féministes. Cependant, la modulation historique et géographique de cette oppression, selon le contexte social et culturel, génère des conceptions diversifiées des causes menant à la subordination des femmes et des mesures à prendre pour atteindre l’égalité. Reconnaissant l’hétérogénéité du féminisme, il est pertinent d’utiliser le pluriel pour aborder de façon plus large «les féminismes». Cette diversité des théorisations et des mouvements féministes rend l’exercice de définition et de catégorisation complexe, voire limité. Il est toutefois possible de poser des balises et des pistes de définition en s’intéressant aux différents courants de pensée. Dans une perspective historique, la pensée féministe est souvent représentée en trois vagues, bien que celles-ci recoupent une multitude de courants. La première vague est associée à la période du début du XXe siècle, qui a vu notamment l’émergence du mouvement des suffragettes pour les droits politiques des femmes. Alors que la deuxième vague est généralement associée aux combats sociaux initiés dans les années 1960 visant notamment les revendications quant aux droits sexuels et reproductifs des femmes et le droit à une vie sans violences, la troisième est associée à la période contemporaine du début du XXIe siècle et à l’éclatement des conceptions et la diversité des points de vue, notamment par les réflexions queer, intersectionnelles et postcoloniales. Bien que cette catégorisation soit aidante parce que simple, elle cache la diversité des courants et leur chevauchement. Aborder la définition des féminismes par ses différents courants permet une meilleure prise en compte de cette diversité mais demeure tout de même réducteur puisque tous les courants ne peuvent être détaillés et chacun est complexe et comporte ses propres nuances et tensions. La conception des causes des inégalités et des façons de les aborder diffèrent entre les courants. Les tenant.e.s du féminisme libéral et égalitaire remettent en question le rôle traditionnel des femmes et les discriminations qu’elles vivent en recherchant l’égalité de droits. Les féministes s’inscrivant dans le courant radical (Mathieu 1991) souhaitent aller à la racine de l’oppression des femmes qu’elles identifient comme étant le système et les structures patriarcales. Selon Christine Delphy (2004 : 155), le patriarcat « (…) désigne une formation sociale où les hommes détiennent le pouvoir, ou encore, le pouvoir des hommes. Il est ainsi quasi synonyme de « domination masculine » ou d’oppression des femmes ». Ce système de dévalorisation du féminin, soutenu par les structures inégalitaires et nourri par les manifestations machistes, engendre la subordination des individus associés à ce groupe. Le courant marxiste féministe priorise quant à lui la prise en compte de l’exploitation économique des femmes en raison du système capitaliste. Combinant certains éléments des féminismes radical et marxiste, le féminisme matérialiste critique l’idée que le capitalisme prévaudrait sur le patriarcat. Ce courant s’attarde à l’analyse des conditions matérielles d’existence et à l’oppression des femmes au quotidien entre autres grâce au concept de division sexuelle du travail (Kergoat 2000). D’autres courants féministes émergent pour mettre de l’avant les réalités différenciées et les multiples oppressions que vivent les femmes, que ce soit en raison de leur orientation sexuelle, notamment par le féminisme lesbien qui donnera les bases de la réflexion sur l’hétérosexisme. Le féminisme afro-américain nait de l’invisibilisation des femmes afro-américaines dans les mouvements des droits civiques, en tant que femmes, et dans les revendications féministes, en tant qu’afro-descendantes (hooks, 1981). Ce courant met de l’avant l’importance d’analyser l’imbrication des différents systèmes d’oppression et leurs impacts sur la vie des femmes. Cette prise en compte donnera naissance au féminisme intersectionnel (Crenshaw 1989) lequel permet de reconnaître la co-construction des systèmes inégalitaires, incluant le sexisme, le racisme, la classe sociale, l’hétérosexime et le capacitisme ou validisme (stéréotypes, dévalorisation et discriminations des personnes en situation de handicap), ainsi que les effets imprévisibles de leur articulation. Selon Patricia Hill Collins et Sirma Bilge (2016), l’intersectionnalité s’appuie sur six idées de base : les inégalités sociales, le pouvoir, la relationnalité, le contexte social, la complexité et la justice sociale. Pour certaines féministes postmodernes, notamment celles ayant développé les théories queer, ce sont les catégories sociales binaires du sexe et du genre qui doivent être déconstruites pour éliminer les inégalités. Judith Butler (2004) parlera à cet effet de «défaire le genre». D’autres courants, plus marginaux, tels que le féminisme de la différence ou essentialiste, le féminisme anarchique ou l’écoféminisme, proposent d’autres analyses des causes des inégalités ainsi que des mesures pour les éradiquer. Les diverses perspectives féministes impliquent, entre autres, la priorisation de la prise en compte des besoins, des intérêts, des expériences des femmes et de leur propre analyse de celles-ci. S’appuyant sur leurs réalités et leurs enjeux spécifiques découlant du processus de colonisation qu’elles ont subi (et subissent encore), les femmes autochtones et des Suds ont développé les féminismes autochtones, postcoloniaux et décoloniaux (Verschuur et Destremau 2012). En somme, les féminismes proposent des analyses multiples et variées de la dissymétrie, de la binarisation et de la hiérarchisation des rapports sociaux de sexe et des inégalités qui en découlent. Les féminismes cherchent ainsi à visibiliser et à expliquer les inégalités systémiques que vivent les femmes de tous les horizons et qui se manifestent aux niveaux structurels, normatifs, organisationnels et comportementaux. Dans cette optique, les recherches et les initiatives féministes s’inscrivent dans une démarche de justice sociale visant à transformer en profondeur les rapports sociaux pour mettre en place des sociétés plus égalitaires (Dagenais 1987). Cette démarche multidisciplinaire, à laquelle plusieurs anthropologues ont contribué (notamment, Françoise Héritier (2007) et Nicole-Claude Mathieu dans le contexte européen francophone et Marie France Labrecque (2012) et Huguette Dagenais en contexte québécois), vise des changements sociaux. Pour ce faire, elle se déploie à la fois au niveau conceptuel, par le développement de théories et de méthodologies, que pratique dans les actions et les revendications sociales. Comme le suggère Diane Lamoureux (2016 : 18) « (…) le féminisme est le lieu d’une diversité idéologique qui ne constitue pas un frein, mais plutôt un moyen fécond de réfléchir et de se développer». Le slogan de 2015 de la Marche mondiale des femmes est évocateur de la pertinence des luttes et des réflexions féministes dans un contexte de diversité : «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche! »
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Rigaux, Charles. "Wine tourism in Burgundy: a marketing and economic tool, but above all an image-booster." Territoires du vin, no. 13 (December 15, 2021). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.2223.

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L’œnotourisme s’est développé, en premier lieu, dans ce que l’on appelle les « nouveaux vignobles » (Lignon-Darmaillac, 2014). Cet outil a permis à ces régions de revenir dans la course du « marché des réputations » (Chauvin, 2010), en transformant leur image, créant ainsi des destinations œnotouristiques, se réappropriant le produit culturel qu’est le vin en le transformant en outil d’attractivité. Repris à la fin du XX° siècle par les pays européens, le tourisme viti-vinicole prend des formes diverses, en fonction des vignobles. Les objectifs ne sont pas les mêmes, certains vignobles l’utilisent pour renforcer leur attractivité et augmenter les ventes, d’autres pour diffuser un imaginaire et conforter leur place dans la hiérarchie des vignobles mondiaux et nationaux.En Bourgogne, malgré la réputation de certains vignobles de la région, l’œnotourisme peut être un outil intéressant, dans des dimensions et objectifs différents. Si l’image des vins de la région à travers le monde ne cesse de croître, tous les vignobles de la région ne sont pas égaux. Ainsi, les grands vins de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune font office de porte-parole de renom, laissant derrière eux des vignobles qui n’écoulent pas encore leur production au même rythme, ni aux mêmes prix. Ce sont ces vignobles qui vont développer un intérêt important pour l’œnotourisme, dans l’objectif de renforcer leurs ventes, leur image et de créer une destination touristique centrée autour de vignobles moins renommés mais plus faciles d’accès.Mais l’œnotourisme est également un outil essentiel pour la Côte de Nuits et la Côte de Beaune, de par son pouvoir de diffusion d’un imaginaire (Amirou, 2012), socialement construit. Grâce à cette forme touristique, sa compatibilité et sa complémentarité avec l’éco-tourisme, en plein essor, c’est l’ensemble d’un vignoble qui y trouve son compte, diffusant une image où les critères de qualité, d’authenticité, de tradition, trouvent leur légitimité auprès du consommateur et du touriste.Au sein d’une même région viticole, l’œnotourisme peut donc être un moyen de répondre à la hiérarchisation des vignobles, permettant aux acteurs les moins médiatisés de renforcer leurs ventes et leur attractivité. Dans la même logique que celle qui a amené à sa création dans les vignobles du nouveau monde, l’œnotourisme est un moyen pour les vignobles les plus « modestes », d’exister face aux « mastodontes » (à l’échelle internationale, nationale et régionale).À partir d’exemples bourguignons, il sera question d’envisager cette dialectique régionale, faisant écho aux logiques ayant contribué à l’émergence de ce phénomène touristique en plein essor. Car c’est également le reflet des tensions qui animent la Bourgogne, ses vignobles et ses différents territoires viticoles, dont l’homogénéité n’est qu’une question de nom.L’œnotourisme se développe dans un premier temps sur les territoires les plus attractifs, ceux qui jouissent d’une réputation internationale, les vignobles de Côte d’Or principalement, regroupant 32 des 33 grands crus. Cependant, ces vignobles n’ayant que peu besoin de cet outil, les initiatives sont restreintes et les touristes frustrés de n’avoir accès aux domaines les plus prestigieux.À l’inverse, d’autres vignobles bourguignons, qui ne bénéficient pas de la même réputation, voient en cette nouvelle forme touristique l’opportunité de construire un « imaginaire », par lequel ils pourront rééquilibrer leur place dans le marché des réputations. Les initiatives sont plus nombreuses et surtout, une place plus importante leur revient. Pourtant, il n’est pas évident d’attirer les touristes qui veulent découvrir les climats les plus renommés. Mais le dynamisme, l’imaginaire, la production et les prix sont autant d’arguments qui vont permettre l’émergence des activités dans ces territoires.Ces deux modèles régionaux permettront de mettre en avant les deux facettes de l’œnotourisme. Les exemples, issus du recueil de données qualitatives à travers des entretiens et observations, montrent que ce tourisme viti-vinicole est un outil marketing qui ne se limite pas aux acteurs les plus « modestes » en termes de réputation.En s’intéressant aux professionnels de l’œnotourisme, à travers son émergence en Bourgogne, et les formes spécifiques qui en découlent, on analyse donc un phénomène touristique complexe, socle d’un monde social au sein duquel se tissent des relations d’interdépendance, ce que l’on nomme des écologies liées (Abbott, 2003). Les enjeux de ce tourisme viti-vinicole sont au cœur des projets des territoires et son rôle dépasse les prénotions communément partagées. En prenant appui sur l’image du vignoble, développée notamment à travers les actions d’acteurs tels que la Confrérie des Chevaliers du Tastevin dans les années 1930 (Jacquet & Laferté, 2014), l’œnotourisme devient petit à petit l’expression d’un vignoble, celle qui se propage dans le monde et diffuse la figure de la culture viticole de la région. Il semble donc que ce soit un tournant dans l’histoire de ce phénomène, dont l’importance pourrait encore augmenter dans les années à venir, de par sa double utilité, que nous évoquerons. L’œnotourisme est donc un enjeu politique et économique aux répercussions multiples mais surtout aux avantages divers, qui concernent une palette hétérogène d’acteurs du secteur viticole et touristique. En profitant de l’image qui se diffuse en partie par le biais de l’œnotourisme, des vignobles moins attractifs pourraient bien développer une offre plus à même de répondre à la demande de ce marché en plein essor. Grâce à cet outil, ces vignobles peuvent mettre en scène leurs territoires et développer une offre touristique complète, profitant de l’image socialement construite et portée par l’œnotourisme.

Дисертації з теми "Hiérarchisation des intérêts":

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Guiziou, Hélène. "La réparation du dommage : contribution à l’étude de la hiérarchisation des intérêts." Electronic Thesis or Diss., Université Paris-Panthéon-Assas, 2024. http://www.theses.fr/2024ASSA0008.

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Bâti sur une vision naturaliste du dommage, associée à un principe d’équivalence des dommages, qui postule que la lésion de tout type d’intérêt doit être réparée selon des règles analogues, le droit de la responsabilité civile est très sollicité. À l’expression de besoins indemnitaires toujours plus variés s’est ajoutée une pression indemnitaire exercée par le caractère prioritaire de certains types de dommages, au premier rang desquels le dommage corporel. Afin d’accueillir ces demandes, le droit de la responsabilité civile a été profondément remodelé. Juge et législateur ont construit, au gré des besoins, une myriade de régimes complexes, complétés et soutenus par des instruments de collectivisation de la prise en charge du dommage. Le droit de la responsabilité traverse dès lors une crise identitaire profonde. Au stade des conditions de la responsabilité, l’effacement de la faute, qui le fondait en 1804, a cédé la place à une pluralité de fondements peu conciliables, signes de l’absence de toute vision d’ensemble du droit de la responsabilité. Au stade des effets de la responsabilité, le principe de réparation intégrale s’applique avec peine à des préjudices évolutifs et par nature difficilement évaluables. Pour résoudre les incohérences du droit positif et relever les défis qui attendent le droit de la réparation, le principe d’équivalence des dommages gagnerait sans doute à être écarté, pour promouvoir une approche différenciée des intérêts. Dans quelle mesure une hiérarchisation des intérêts assumée permettrait-elle de redonner une certaine cohérence au droit de la responsabilité civile et, au-delà, à la réparation du dommage ?
At the core of French civil liability, the principle of equivalence sets that no difference ought to be made between different kinds of losses. From physical injuries to intangible damages, such as pure economic losses, all kinds of losses should be awarded compensation under the same conditions and fully compensated. Yet, since the end of the XIXth century, mostly moved by the will to grant compensation more easily to victims of physical damages, both legislation and case law have created a myriad of no-fault liability regimes and established various compensation funds, dedicated to the victims of socially conditioned harmfulevents. As a result, civil liability suffers an identity crisis. Fault liability, which was at the core of the Civil Code, is fading and civil liability has become highly dependent on insurance and compensation funds. The rules that frame reparation, such as the full compensation principle, first aimed to compensate material damages, do not easily apply to personal injuries. While it used to be the only mean to transfer the burden of damages, concurrent institutions now surround civil liability : Social security, insurance and compensation funds. This erratic construction leads to significant disparities between the victims of similar losses, as the compensation rules are still mostly based on the nature of the harmful event. Would the introduction of a hierarchy of interests, setting marked priorities between the different kinds of losses, remedy the inconsistency of civil liability ?
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Dugue, Marie. "L'intérêt protégé en droit de la responsabilité civile." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010300.

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A l’heure où la réforme du droit des obligations semble imminente, l'expansion de la responsabilité civile et l'identification des dangers qui lui sont attachés s'affiche comme un sujet récurrent en doctrine. La crainte d'un enrayement de notre système invite alors à réfléchir aux moyens propres à circonscrire l'étendue du droit de la réparation. L'intérêt protégé est parfois envisagé au titre de ces outils de rationalisation. Issu des droits étrangers, il suscite cependant autant d'enthousiasme que de méfiance en droit français. Les réticences s'estompent lorsqu'on observe que l'intérêt protégé pourrait constituer un instrument utile à la redéfinition des conditions de la responsabilité civile que sont la faute et le préjudice. Actuellement fuyantes, ces conditions ne permettent qu'un filtrage imparfait' des demandes en réparation. La précision de leur signification, par référence à la notion d'intérêt protégé, réhabiliterait la dimension sélective de telles exigences. L'attrait de l'intérêt protégé pourrait également se révéler au stade de l'analyse du mode de structuration de la responsabilité civile. Aujourd'hui organisé autour de la summa divisio des responsabilités contractuelle et délictuelle, notre droit laisse progressivement place à la mise en œuvre d'une protection différenciée des intérêts. Assumée, repensée, cette hiérarchisation des intérêts pourrait porter une rude concurrence à la distinction traditionnelle des ordres contractuel et délictuel, jusqu'à, peut-être, la faire disparaître
The concept of "protected interests", which is well-known in many legal systems such as German or English law, is still widely ignored in French tort law. However, a recent concern has emerged in France, relating to the increasing scope of tortious liability. This is why it appears necessary to pay special attention to the tools which could help to reduce this scope of protection. Firstly, the concept of "protected interests" could be used as a way to clarify the definition of the conditions of liability, especially damage and fault. As French courts have sometimes suggested, the definition of damage could be specified by considering that it consists in the lesion of a protected interest, that is legitimate, personal and serious. The definition of fault could also be improved so as to include the concept of protected interests, through the implementation, in our legal system, of "la théorie de la relativité aquilienne" (scope of the rule theory). Thus, these two requirements could become a mean to "keep the floodgates shut". Secondly, the concept of protected interests could be used to reorganize the system of tort law. Indeed, it seems highly desirable to recognize the existence of a hierarchy between the various categories of protected interests, which is, for now, quite rudimentary. Should such a model be adopted, it could then challenge the summa divisio between tortious and contractual liabilities, on which the whole system currently rests

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