Добірка наукової літератури з теми "Handicapés – Différences entre sexes – France"

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Статті в журналах з теми "Handicapés – Différences entre sexes – France":

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Mosconi, Nicole. "La formation professionnelle des femmes en France." Swiss Journal of Educational Research 22, no. 2 (October 1, 2000): 343–55. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.22.2.4571.

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Анотація:
Les femmes ont aujourd’hui plus de chances que les hommes de sortir du système scolaire avec une formation générale. Mais la segmentation du marché du travail entre emplois masculins valorisés et emplois féminins dévalorisés se répercute au niveau du système de formation initiale dans une forte ségrégation des garçons et des filles entre filières et cursus différents (littéraires et tertiaires pour les filles, scientifiques et techniques industriels pour les garçons). La poussée de la scolarisation féminine tend à introduire une division verticale dans le groupe des filles entre celles qui ont un niveau égal ou supérieur au baccalauréat et celles qui ont un niveau inférieur. La manière dont s’organisent les différences de formation professionnelle et d’insertion entre les sexes renvoie aux rapports sociaux de sexe qui sont structurés comme un système de division et de domination entre groupes de sexe.
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Philippe, A., and M. Verron. "La pathologie suicidaire des migrants." Psychiatry and Psychobiology 3, no. 2 (1988): 115–23. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001887.

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Анотація:
RésuméLes auteurs s’inspirent de l’hypothèse de Durkheim sur l’anomie pour étudier les risques suicidaires chez les immigrés en France: ayant perdu leurs repères sociaux traditionnels, ils présentent un risque de suicide plus élevé. Les statistiques des causes médicales de décès et les résultats d’une enquête dans 2 régions françaises (1980) auprès de suicidants hospitalisés constituent le matériel analysé.L’incidence du suicide est inférieure chez les étrangers, quels que soient la nationalité, l’âge, et pour les 2 sexes. Cette situation s’explique par les faibles taux de suicide constatés dans les pays d’émigration. Cependant les immigrés ont des taux de suicide supérieurs à ceux de leurs compatriotes. Deux particularités sont notées. La différence Français-étrangers s’amenuise pour les hommes après 60 ans; l’intégration dans le pays d’accueil serait à l’œuvre. Et les jeunes femmes maghrébines ont un taux de suicide égal à celui des Françaises: les conflits intergénérationnels expliqueraient ces nombreux passages à l’acte.Les taux de tentatives de suicide des hommes immigrés sont proches du taux des Français, mais les femmes immigrées ont des taux bien supérieurs à celui des Françaises, particulièrement les adolescentes (4 fois plus élevé). Les suicidants étrangers constituent une population plus féminine (8 tentatives sur 10 sont le fait de femmes), plus jeune. Les jeunes du Maghreb vivent plus fréquemment au domicile de leurs parents, dans une fratrie nombreuse, ils sont plus souvent chômeurs. Ils utilisent moins fréquemment des médicaments lors de la tentative de suicide et consomment plus rarement de l’alcool en association. Espagnols et Portugais font moins souvent de récidives. Les tentatives des Français adultes sont jugées plus graves (prise d’alcool associée, isolement, récidive, coma profond). Les étrangers ont moins de troubles psychiatriques connus, et moins de troubles mentaux en relation avec leur geste suicidaire. Les données concernant l’entourage des étrangers indiquent une incidence moindre de la psychopathologie.Les études internationales ayant une problématique proche apportent des résultats convergents, tant pour les différences d’incidence entre migrants et autochtones, que pour les caractéristiques sociales et médicales. Les tentatives de suicide des immigrés se situent dans un contexte de moindre psychopathologie personnelle ou touchant l’entourage. Ceci confirme l’hypothèse d’un geste plus impulsif et souligne le poids de la situation socioculturelle.
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Auclair, Isabelle. "Féminismes." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.096.

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Анотація:
« Nous sommes tous féministes » affirmait Chimamanda Ngozi Adichie en 2015. L’argumentaire de cette auteure nigériane met de l’avant l’importance de réfléchir et d’agir collectivement pour enrayer les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes, déboulonnant ainsi l’idée que l’égalité serait atteinte et réaffirmant la pertinence du féminisme. Le féminisme peut être défini comme une «prise de conscience d’abord individuelle, puis ensuite collective, suivie d’une révolte contre l’arrangement des rapports de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire» (Toupin 1998 : 10). La reconnaissance de l’oppression des femmes et des inégalités systémiques qui en découlent est centrale aux théories, aux mouvements et aux luttes féministes. Cependant, la modulation historique et géographique de cette oppression, selon le contexte social et culturel, génère des conceptions diversifiées des causes menant à la subordination des femmes et des mesures à prendre pour atteindre l’égalité. Reconnaissant l’hétérogénéité du féminisme, il est pertinent d’utiliser le pluriel pour aborder de façon plus large «les féminismes». Cette diversité des théorisations et des mouvements féministes rend l’exercice de définition et de catégorisation complexe, voire limité. Il est toutefois possible de poser des balises et des pistes de définition en s’intéressant aux différents courants de pensée. Dans une perspective historique, la pensée féministe est souvent représentée en trois vagues, bien que celles-ci recoupent une multitude de courants. La première vague est associée à la période du début du XXe siècle, qui a vu notamment l’émergence du mouvement des suffragettes pour les droits politiques des femmes. Alors que la deuxième vague est généralement associée aux combats sociaux initiés dans les années 1960 visant notamment les revendications quant aux droits sexuels et reproductifs des femmes et le droit à une vie sans violences, la troisième est associée à la période contemporaine du début du XXIe siècle et à l’éclatement des conceptions et la diversité des points de vue, notamment par les réflexions queer, intersectionnelles et postcoloniales. Bien que cette catégorisation soit aidante parce que simple, elle cache la diversité des courants et leur chevauchement. Aborder la définition des féminismes par ses différents courants permet une meilleure prise en compte de cette diversité mais demeure tout de même réducteur puisque tous les courants ne peuvent être détaillés et chacun est complexe et comporte ses propres nuances et tensions. La conception des causes des inégalités et des façons de les aborder diffèrent entre les courants. Les tenant.e.s du féminisme libéral et égalitaire remettent en question le rôle traditionnel des femmes et les discriminations qu’elles vivent en recherchant l’égalité de droits. Les féministes s’inscrivant dans le courant radical (Mathieu 1991) souhaitent aller à la racine de l’oppression des femmes qu’elles identifient comme étant le système et les structures patriarcales. Selon Christine Delphy (2004 : 155), le patriarcat « (…) désigne une formation sociale où les hommes détiennent le pouvoir, ou encore, le pouvoir des hommes. Il est ainsi quasi synonyme de « domination masculine » ou d’oppression des femmes ». Ce système de dévalorisation du féminin, soutenu par les structures inégalitaires et nourri par les manifestations machistes, engendre la subordination des individus associés à ce groupe. Le courant marxiste féministe priorise quant à lui la prise en compte de l’exploitation économique des femmes en raison du système capitaliste. Combinant certains éléments des féminismes radical et marxiste, le féminisme matérialiste critique l’idée que le capitalisme prévaudrait sur le patriarcat. Ce courant s’attarde à l’analyse des conditions matérielles d’existence et à l’oppression des femmes au quotidien entre autres grâce au concept de division sexuelle du travail (Kergoat 2000). D’autres courants féministes émergent pour mettre de l’avant les réalités différenciées et les multiples oppressions que vivent les femmes, que ce soit en raison de leur orientation sexuelle, notamment par le féminisme lesbien qui donnera les bases de la réflexion sur l’hétérosexisme. Le féminisme afro-américain nait de l’invisibilisation des femmes afro-américaines dans les mouvements des droits civiques, en tant que femmes, et dans les revendications féministes, en tant qu’afro-descendantes (hooks, 1981). Ce courant met de l’avant l’importance d’analyser l’imbrication des différents systèmes d’oppression et leurs impacts sur la vie des femmes. Cette prise en compte donnera naissance au féminisme intersectionnel (Crenshaw 1989) lequel permet de reconnaître la co-construction des systèmes inégalitaires, incluant le sexisme, le racisme, la classe sociale, l’hétérosexime et le capacitisme ou validisme (stéréotypes, dévalorisation et discriminations des personnes en situation de handicap), ainsi que les effets imprévisibles de leur articulation. Selon Patricia Hill Collins et Sirma Bilge (2016), l’intersectionnalité s’appuie sur six idées de base : les inégalités sociales, le pouvoir, la relationnalité, le contexte social, la complexité et la justice sociale. Pour certaines féministes postmodernes, notamment celles ayant développé les théories queer, ce sont les catégories sociales binaires du sexe et du genre qui doivent être déconstruites pour éliminer les inégalités. Judith Butler (2004) parlera à cet effet de «défaire le genre». D’autres courants, plus marginaux, tels que le féminisme de la différence ou essentialiste, le féminisme anarchique ou l’écoféminisme, proposent d’autres analyses des causes des inégalités ainsi que des mesures pour les éradiquer. Les diverses perspectives féministes impliquent, entre autres, la priorisation de la prise en compte des besoins, des intérêts, des expériences des femmes et de leur propre analyse de celles-ci. S’appuyant sur leurs réalités et leurs enjeux spécifiques découlant du processus de colonisation qu’elles ont subi (et subissent encore), les femmes autochtones et des Suds ont développé les féminismes autochtones, postcoloniaux et décoloniaux (Verschuur et Destremau 2012). En somme, les féminismes proposent des analyses multiples et variées de la dissymétrie, de la binarisation et de la hiérarchisation des rapports sociaux de sexe et des inégalités qui en découlent. Les féminismes cherchent ainsi à visibiliser et à expliquer les inégalités systémiques que vivent les femmes de tous les horizons et qui se manifestent aux niveaux structurels, normatifs, organisationnels et comportementaux. Dans cette optique, les recherches et les initiatives féministes s’inscrivent dans une démarche de justice sociale visant à transformer en profondeur les rapports sociaux pour mettre en place des sociétés plus égalitaires (Dagenais 1987). Cette démarche multidisciplinaire, à laquelle plusieurs anthropologues ont contribué (notamment, Françoise Héritier (2007) et Nicole-Claude Mathieu dans le contexte européen francophone et Marie France Labrecque (2012) et Huguette Dagenais en contexte québécois), vise des changements sociaux. Pour ce faire, elle se déploie à la fois au niveau conceptuel, par le développement de théories et de méthodologies, que pratique dans les actions et les revendications sociales. Comme le suggère Diane Lamoureux (2016 : 18) « (…) le féminisme est le lieu d’une diversité idéologique qui ne constitue pas un frein, mais plutôt un moyen fécond de réfléchir et de se développer». Le slogan de 2015 de la Marche mondiale des femmes est évocateur de la pertinence des luttes et des réflexions féministes dans un contexte de diversité : «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche! »
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Gagnon, Éric. "Care." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.031.

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Анотація:
Les années 1980 ont vu l'émergence, en philosophie, d’une éthique du care, qui n’a cessé de se développer et de gagner en importance. En rupture avec les conceptions kantiennes et rationalistes de la vie morale, cette éthique féministe met au centre de l’expérience morale la dépendance et le souci de l’autre, plutôt que la liberté et le détachement. Loin d’être des entités séparées, les individus dépendent des autres pour la satisfaction de besoins vitaux, et ce tout au long de leur vie, même s’ils le sont davantage à certains moments (naissance, maladie). Par delà leurs différences, les théoriciennes du care mettent au centre des discussions sur la justice et l’éthique la responsabilité à l’égard des personnes dépendantes et vulnérables, ainsi que le fait de prendre soin des autres (Paperman et Laugier, 2011). Le care désigne l’ensemble des gestes et des paroles essentielles visant le maintien de la vie et de la dignité des personnes, bien au-delà des seuls soins de santé. Il renvoie autant à la disposition des individus – la sollicitude, l’attention à autrui – qu’aux activités de soin – laver, panser, réconforter, etc. –, en prenant en compte à la fois la personne qui aide et celle qui reçoit cette aide, ainsi que le contexte social et économique dans lequel se noue cette relation. L’émergence de ce courant philosophique coïncide avec trois grands phénomènes sociaux et intellectuels. D’abord, l’accès grandissant des femmes au marché du travail, et la remise en cause de la division sexuelle du travail, qui conduisent les historiens et les anthropologues à s’intéresser aux tâches et aux métiers traditionnellement féminins (Loux, 1983), dont le travail domestique de soin ou les professions soignantes (infirmières, auxiliaires de soin). L’essor des recherches et des théories du care est ensuite lié au vieillissement de la population dans les sociétés occidentales, et aux préoccupations grandissantes touchant l’aide et les soins aux personnes âgées et dépendantes, plus nombreuses et vivant plus longtemps (Buch, 2015). Enfin, ces recherches et théories sont nourries par les débats sur l’assistance publique, la capacité de l’État-providence à prendre en charge les personnes vulnérables et à en décharger les familles (France, Canada), la situation de dépendance, négativement perçue, dans laquelle se trouvent ceux qui donnent et ceux qui reçoivent l’assistance (États-Unis). Les travaux sur le care mettent en évidence le fait que la responsabilité du soin aux autres revient davantage à certaines catégories sociales (les femmes, les groupes les plus démunis ou subordonnés comme les immigrants ou les pauvres). Un souci traverse et anime l’éthique du care : revaloriser les activités de soins, dont l’importance est ignorée et les savoirs déniés, du fait de leur association à des groupes d’un bas statut social ; dénoncer du même coup la manière dont les plus riches s’en déchargent sur les plus pauvres et les plus vulnérables, tout en ignorant ou oubliant leur dépendance à leur égard (Kittey et Feder, 2003). L’éthique du care ne peut manquer d’intéresser les anthropologues, qui peuvent y retrouver plusieurs de leurs interrogations et préoccupations. Premièrement, cette éthique remet en question un certain idéal du sujet, dominant en Occident, conçu comme un individu indépendant, délié de toute attache lorsqu’il fait ses choix. Les théories du care mettent en évidence sa profonde et naturelle dépendance aux autres pour la satisfaction de ses besoins primordiaux. Dans ces théories, comme en anthropologie, le sujet est le produit des rapports sociaux, il n’est compréhensible que replacé dans ces rapports généralement asymétriques. L’incomplétude de l’individu est posée dès le départ : se croire indépendant, c’est ne pas voir ses dépendances. S’il est possible de réduire sa dépendance, ce n’est qu’au bout d’un apprentissage, à l’intérieur de certains rapports sociaux et, paradoxalement, avec le soutien des autres. Deuxièmement, dans l’éthique du care, le jugement moral n’exige pas de s’abstraire de sa situation, de se libérer de toute passion et sentiment, mais plutôt, à partir de son expérience, de sa propre histoire et de la relation que l’on entretient avec l’autre, de chercher à comprendre son point de vue et sa situation. On se trouve là très proche de la démarche et de la compréhension ethnographique, fondée sur la relation que l’ethnologue entretient avec ceux qu’il étudie et dont il cherche à saisir le point de vue. Troisièmement, l’éthique du care attire l’attention sur des réalités négligées, oubliées ou dévalorisées ; elle conduit à une réévaluation de ce qui est précieux (Tronto, 1993). Comme l’anthropologie très souvent, elle s’intéresse à ce qui passe inaperçu ou demeure méconnu, mais aussi aux activités quotidiennes, en apparence banales, à ce qui s’exprime moins par des mots que par des gestes, dans les corps et les interactions, dont elle dévoile la richesse, la complexité, la signification et l’importance. Comme l’anthropologie, elle fait entendre des voix différentes, elle permet d’élargir le point de vue, de dépasser une vision dominante ou coutumière des choses. Quatrièmement, les recherches et les théories du care supportent une critique des inégalités et des rapports de domination, jusque dans la sphère privée. Elles s’interrogent sur le pouvoir qui s’exerce au sein de la relation d’aide et du lien affectif. Elles dénoncent les conditions de vie et la situation d’indignité dans laquelle se trouvent certaines personnes dépendantes (handicapées, âgées, seules, démunies), mais également les conditions de travail de celles et ceux qui apportent l’aide et les soins, et l’exploitation dont elles sont l’objet (travailleuses immigrantes, domestiques et femmes de ménage). Elles replacent ces rapports de domination au sein des rapports sociaux de sexe et des relations raciales, mais aussi dans les rapports entre les pays riches et les pays pauvres, comme le font les anthropologues. Enfin, cinquièmement, l’éthique du care conduit à une critique de la naturalisation de certaines dispositions et attitudes attribuées aux femmes : compassion, souci de l’autre, dévouement, oubli de soi. Ces dispositions et attitudes ne sont pas propres aux femmes, mais socialement et culturellement distribuées. Elles ne doivent pas être valorisées en les extrayant du contexte matériel et politique dans lequel elles s’expriment, au risque de renforcer les hiérarchies sociales et les injustices. Pareille critique est également menée par l’anthropologie, en montrant la relativité culturelle des dispositions et attitudes. Si l’anthropologie peut apprendre beaucoup de l’éthique du care, elle peut aussi apporter sa contribution aux débats sur le prendre soin, à partir de sa propre perspective et de ses méthodes : en décrivant et analysant les pratiques, les savoir-faire, l’organisation domestique, les institutions qui fournissent des services ; en prêtant attention aux gestes et aux rituels, aux expérience sensorielles, où la raison et les émotions, le sensible et l’intelligible ne se séparent pas (Buch, 2013); en comparant les pratiques et les situations entre différents pays et différentes époques, différents milieux socioéconomiques et différentes cultures, afin de montrer les constantes et les différences (Kaufman et Morgan, 2005); en sortant du monde occidental et en élargissant la perspective (l’éthique du care demeurant encore très marquée par la culture et les valeurs nord-américaines) ; en inscrivant le care et les pratiques de soins, non seulement dans les rapports sociaux et économiques, mais dans l’ensemble des systèmes symboliques, qui relient les individus entre eux, et qui tissent des correspondances entre les différentes dimensions de leur expérience, entre les âges de la vie, le passé et le présent, les gestes et les croyances, le corps et l’imaginaire (Verdier, 1979). L’anthropologie sera attentive au travail de la culture, au processus par lequel des expériences sont inscrites dans la culture par le biais de symboles, à la poétique des gestes et des paroles, à ce qui cherche à se dire et à s’exprimer, ainsi qu’aux résistances et à la distance que le soignant ou le soigné prend avec le groupe, ses valeurs et ses normes, à sa capacité de faire entendre autre chose, de faire voir d’autres dimensions de l’expérience (Saillant, 2000). Le care et le prendre soin ne forment pas un domaine spécifique de recherche, une anthropologie spécialisée à côté de l’anthropologie de la maladie, l’anthropologie de la famille et l’anthropologie du genre. Ce sont moins des «objets» d’étude, qu’une manière d’examiner des réalités multiples et variées. Faire de l’anthropologie du care et du prendre soin, c’est opérer un déplacement d’attention de la médecine vers les activités domestiques et quotidiennes, des savoirs scientifiques et techniques vers les arts de faire plus discrets, mais nécessitant tout autant un apprentissage, de l’intelligence et de la créativité, et reposant sur des savoirs. C’est également un moyen d’ouvrir l’anthropologie à des débats sociaux contemporains. Mais c’est aussi revenir par un autre chemin à la question anthropologique de l’articulation du biologique et du culturel, la manière dont le corps est culturellement investi, traversé de significations, façonné et transformé par les sociétés, la manière dont les faits naturels de la naissance, de la maladie et de la mort sont transformés en expériences humaines, inscrits dans un monde social spécifique et une conjoncture historique particulière (Saillant et Gagnon, 1999). Faire de l’anthropologie des soins, c’est ainsi reprendre à de nouveaux frais la question générale de l’articulation entre reproduction biologique et reproduction sociale.

Дисертації з теми "Handicapés – Différences entre sexes – France":

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Boudinet, Mathéa. "Quand le genre travaille le handicap : enquête sur l'articulation entre handicap et genre sur le marché de l'emploi en France." Electronic Thesis or Diss., Paris, Institut d'études politiques, 2024. http://www.theses.fr/2024IEPP0006.

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Qu’implique l’appartenance à plusieurs catégories dominées sur les positions occupées sur le marché de l’emploi ? La thèse porte sur la manière dont s’articulent genre et handicap sur le marché de l’emploi et en emploi, à partir de l’étude du cas des femmes handicapées. Pour ce faire, elle s’appuie sur des méthodes mixtes, croisant l’exploitation de 51 entretiens biographiques individuels auprès de personnes ayant une déficience visuelle, motrice ou une maladie chronique, et l’analyse de la vague 2018 de l’enquête INSEE « Emploi en continu ». La thèse rend compte des inégalités existant entre personnes handicapées et valides selon le genre, à la fois sur le marché de l’emploi (distribution entre emploi, chômage et inactivité, recherches d’emploi), mais également en emploi (phénomènes de ségrégation horizontales et verticales, conditions de travail différenciées, discriminations). Elle souligne l’importance de la division sexuée du travail pour les personnes handicapées, et met en lumière la prégnance de formes de travail supplémentaires pour celles-ci : le travail de santé - l’ensemble des activités contraignantes relatives aux soins et à la gestion de la santé à une échelle individuelle - et le travail de handicap, qui correspond aux activités en lien avec la dimension sociale du handicap, notamment l’adaptation de la personne aux contraintes imposées par son environnement. La thèse contribue à une sociologie de l’intersectionnalité, par ses dialogues entre champs de littérature, ainsi que son étude à la fois des parcours et des expériences professionnelles et de l’interprétation des inégalités vécues selon les positions dans les rapports sociaux
What does belonging to several dominated social categories imply concerning the occupied positions on the labour market? This thesis studies the implications of the intersection of gender and disability on the labour market and in employment, by focusing on the specific case of disabled women. The study relies on mixed methods : it uses 51 individual biographical interviews with people with a visual or motor impairment or a chronic illness, and analyses the 2018 wave of the INSEE 'Emploi en continu' survey. The thesis highlights the inequalities between disabled and able-bodied people and their variations according to gender, both on the labour market (rates of employment, unemployment and inactivity, job searches) and in employment (horizontal and vertical job segregation, differentiated working conditions, discrimination). It underlines the importance of the gendered division of labour for disabled people, and highlights the importance of additional forms of work for them: health work - all the constraining activities relating to care and health management on an individual scale - and disability work, which corresponds to activities linked to the social dimension of disability. The thesis contributes to a sociology of intersectionality, through its dialogues between fields of literature
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Despres, Virginie. "Les différences entre les sexes dans la justice criminelle au XIXème siècle : Les femmes devant la cour d'assises du Nord (1811-1914)." Lille 2, 2004. http://www.theses.fr/2004LIL20013.

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Dans l'histoire, la criminalité est l'un des domaines où se marque le plus l'inégalité entre les sexes. Cependant, la question des différences entre les hommes et les femmes dans la justice criminelle au XIXème siècle n'a fait l'objet d'aucune étude juridique d'ensemble. L'exemple de la cour d'assises du Nord s'avère significatif en raison de son contentieux abondant et de la forte décroissance de la criminalité féminine par rapport au reste de la France. Tandis qu'à l'égal des hommes, au début du siècle, celle-ci reflète les conflits et résistances éprouvés par les femmes dans la vie sociale, dès la troisième République, elle se restreint aux violations de leurs devoirs envers l'enfant. Face à leurs juges, les femmes paraissent moins coupables que les hommes pour certains crimes en raison de leur faiblesse supposée et bénéficient, de ce fait, des premières mesures d'individualisation des peines
In history, criminality is a field where inequality in terms of sex is most marked. However no comprehensive, juridical study has ever been conducted on the disparities between females and males in the nineteenth century's criminality. The example of the Assize Court has proven relevant due to its numerous cases and a marked slump in the female criminality compared, to the whole country. At the beginning of the century, it reflected the conflicts and difficulties experienced by women as well as men in social life. Conversely, with the third Republic it was limited to the violation of their duties towards their children. Moreover, if women may appear less guilty than men with regards to their alleged weakness, this apparent leniency is noticeable in sentences tailored in accordance to their personality, their crime and a wish to choose the sentence best adapted to each individual
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Baurens, Mireille. "D'une mixité unisexe vers une mixité équitable : regard didactique sur l'orchestration des différences entre filles et garçons dans la classe de langue-culture." Paris 3, 2003. http://www.theses.fr/2003PA030035.

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Quelques décennies après la généralisation de la mixité au sein du système éducatif français, ses difficultés sont admises. Les inégalités entre les filles et les garçons pendant et après leur scolarité sont nombreuses et diversifiées ; elles sont largement liées aux stéréotypes sur les rôles sociaux de sexe que l'école renforce dans une certaine mesure. La classe de langue-culture, au même titre que toutes les autres classes, est le théâtre de ces différences que les enseignant-e-s orchestrent à leur insu, de façon constante et préjudiciable, tant pour les filles que pour les garçons ; en même temps, elle abrite l'antidote de cette différenciation. En effet, l'école reste le lieu et le temps de l'égalité des chances : il est nécessaire de réparer une mixité en déroute afin de la préserver. Ce doctorat invite les enseignant-e-s à prendre conscience du leurre de la neutralité éducative, en particulier au sein de la classe de langue-culture, ainsi qu'à œuvrer à l'égalité entre les sexes, en utilisant des outils didactiques appropriés. Il analyse la cécité des enseignant-e-s de langues-cultures et propose la promotion de pratiques d'enseignement-apprentissage équitables, lors de la formation en IUFM, par le biais - entre autres - d'un Stage d'Observation Active sur le Genre (SOAG), d'un module intitulé 'Genre-mode d'emploi' et enfin du déchiffrage du 'complexe d'Antigone' qui visibilisera le manque de confiance en soi affiché par les filles au sortir de l'école et amorcera sa résolution
A few decades after its implementation within the French national system of education, the mixed-sex classroom is far from ideal. Numerous inequalities between girls and boys persist, stemming in large part from the various ways in which schooling reinforces gendered social roles. The foreign language and culture class, as every other class, is a stage where teachers orchestrate those differences, without their awareness, in ways hurtful to both girls and boys. At the same time, the foreign language and culture class harbors potential for addressing this situation. Indeed, school continues to be the most appropriate place and time to create equal opportunities for girls and boys: it is necessary to fix co-education so as to save it. This thesis invites teachers to question assumptions of their own gender fairness in both the classroom and the context of their discipline, through the description and analysis of hidden gendered discrepancies in foreign language and culture classes. It goes on to present a series of methodologies that will help teachers to fruitfully contribute to true equality for girls and boys in their classrooms; more specifically, it outlines suggestions for teacher training within the National French Institute of Teachers' Training (Institut Universitaire de Formation des Maîtres, IUFM), such as a gender awareness workshop ('Stage d'Observation Active sur le Genre', SOAG) and a series of 'Gender Guidelines' ('Genre-mode d'emploi'), in order to promote equitable practices of teaching and learning. The thesis concludes with an exploration of the 'Antigone complex', making visible a marked self-esteem gap between girls and boys on leaving school and suggesting ways to lessen it
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Caillaud, Delphine. "Les parcours scolaires des élèves-ingénieures boursières : entre normes, stéréotypes de genre et stéréotypes de classe." Nantes, 2015. http://www.theses.fr/2016NANT3005.

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Même si l'on peut faire le constat général que la parité entre les hommes et les femmes n’est pas atteinte dans les écoles d'ingénieurs. Ces lieux de formation se sont progressivement ouverts à une diversification des profils sexués et sociaux de leurs élèves, notamment avec l'inclusion de plus de boursiers. Mais qu'en est-il des boursières ? Le fait qu'il n'y ait plus de bastions exclusivement masculins change la représentation globale d'une société sur les femmes et les rapports sociaux de sexe. Cependant, notre recherche prouve que les stéréotypes restent prégnants dans ces formations. À travers une étude qualitative et quantitative, notre volonté a été de montrer la manière dont ces élèves ont pu s'engager dans un parcours moins « conventionnel ». Ainsi, nous avons interrogé vingt élèves-ingénieurs boursiers et boursières afin de voir les différentes interactions avec leur environnement social. Puis, nous avons élaboré un questionnaire qui nous a permis de mettre en relief les points de convergence et/ou de divergence entre les parcours féminins et masculins. Notre objectif étant de comprendre le parcours de "mobilité" de genre et de classe et de mettre en lumière les enjeux et le « coût » de la transgression qui y sont associés
Although one can make the general observation that parity is not reached in engineering schools. These establishments gradually opened to students with different social, school and gender-related backgrounds, particulary by includind more scholarship students. But, what about female scholarship students ? The fact that there are no more male-only bastions changes the overall representation of a society based on gender relations. However, this research shows that stereotypes remain significant in these establishments. Through a qualitative and quatitative study, we aimed at showing how female scholarship students have taken less « conventionnal » path. Thanks to twenty interviews with male and female we wanted to know the differents interactions with their social environment. Then, with the creation of a questionnaire, in order to emphasise the convergences and the divergences between them. Our goal is to understand the course of gender and social « mobility » and to highlight the issues of the « cost » of trangression associated with them
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Saint-Pol, Thibaut de. "Corpulence et genre en Europe : le poids des inégalités d'apparence et de santé." Paris, Institut d'études politiques, 2008. http://www.theses.fr/2008IEPP0023.

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Cette thèse de sociologie appréhende le corps à travers la corpulence, caractère objectivable qui permet d’apprécier la complexité des liens qui unissent le poids des individus aux caractéristiques sociales qui les distinguent. Socialement déterminée, la corpulence est ainsi un moyen pratique de mettre en évidence les enjeux que le corps incarne et dissimule, et ce en exploitant de façon critique les données de neuf grandes enquêtes quantitatives. Cette recherche fait apparaître l’importance du genre dans l’appréhension des différences de corpulence. Les écarts entre milieux sociaux sont plus forts pour les femmes. Le rapport des femmes à leur corps et à la minceur est plus contraint que celui des hommes, la corpulence renvoyant plus chez elle à la beauté et chez les hommes à la force. Pour ces derniers, le sous-poids, dévalorisé, joue un rôle symétrique au surpoids chez les femmes. L’étude de la situation française dans un cadre européen fait apparaître sa singularité. L’augmentation de la prévalence de l’obésité va de pair avec un accroissement des inégalités sociales qui touche plus particulièrement les femmes. Le lien entre obésité et pauvreté vaut surtout d’ailleurs, en France, pour elles. Mais quel que soit leur sexe, les personnes obèses souffrent des conséquences de leur poids à la fois en termes de santé, d’intégration professionnelle et de perception de soi. Si les femmes apparaissent plus sensibles à la dimension esthétique et les hommes à la dimension médicale, ces deux aspects s’entremêlent. Les inégalités de santé vont de pair avec les inégalités d’apparence et sont à la fois produites par et productrices des inégalités économiques et sociales
This sociology thesis apprehends the body through weight, and more precisely, through the body mass index (BMI), which allows to appreciate the complexity of the connection between the weight of individuals and the social characteristics which distinguish them. The study of weight and body shape, which are socially determined, is a way of shedding light on the stakes that the body incarnates and conceals. This is done by making use of data from nine major quantitative surveys. This research shows the importance of gender in the apprehension of weight differences. Differences between social classes are stronger for women. The relation of women to their bodies and to thinness is more constrained than that of men, body shape reflecting mainly beauty for women and force for men. For the latter, under-weight, devalued, plays a symmetrical role to overweight for women. The study of the French situation within a European framework shows its singularity. The increasing prevalence of obesity is associated with an increase in social inequalities which particularly affects women. Besides, the link between obesity and poverty, in France, is stronger among them. But whatever their sex, obese people suffer from the consequences of their weight both in terms of health, work integration and self-perception. Women are more sensitive to the aesthetic dimension and men to the medical dimension, but these two aspects mix. Health inequalities are associated with inequalities in appearance and are both produced by and producing economic and social inequalities
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Trotzier, Christian. "L'avenir inégal : trajectoires de femmes et d’hommes après un licenciement collectif." Paris 8, 2008. http://www.theses.fr/2008PA082912.

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La recherche s’intéresse au devenir de 258 ouvrier-ère-s et employées licencié-e-s pour motif économique au début des années 1980 par les directions de deux entreprises d’une vallée des Vosges alsaciennes. Leurs trajectoires sont étudiées de manière rétrospective durant une vingtaine d’années sur la base d’entretiens réalisés en face-à-face ou par téléphone. Elle a pour objectif de produire, à partir de l’observation, un ensemble d’hypothèses relatives à l’emploi des salarié-e-s licencié-e-s et du salariat d’exécution en général, dans le cadre d’une analyse en termes de genre et de rapports de classes. Le licenciement est un choc qui plonge de nombreux licenciés dans le désarroi. Le capital scolaire pèse sur les trajectoires des hommes et des femmes. Celles des anciennes ouvrières sont en outre très sensibles aux caractéristiques sociodémographiques, déterminantes dans le retrait, définitif ou temporaire, de l’activité professionnelle, mais aussi dans la nouvelle orientation professionnelle. Les trajectoires masculines, indépendantes des événements de la vie familiale et des contraintes du travail domestique, sont, en revanche, liées à l’âge et à la situation matrimoniale. Les parcours post-licenciement subissent les transformations qui ont marqué le salariat depuis la fin des années 1970 : une majorité de salarié-e-s licencié-e-s est entrée dans des processus d’atomisation et de déclassement, une forte minorité a connu une instabilité professionnelle sur une longue période. Chez les hommes, celle-ci va parfois de pair avec le développement de la vulnérabilité. Les licenciements collectifs sont facteurs de destruction des individus, des carrières et du monde ouvrier
This work deals with the becoming of 258 workers and employees dismissed for economical grounds in the early eighties by the management of two firms located in an Alsacian Vosges valley. Their developments are studied in a retrospective way during about 20 years on the basis of either phone or face to face interviews. Its aim is to produce, through observation, a series of hypothesis related to the employment of dismissed workers and of manual wage-earners in general, in the framework of a gender and class relations analysis. Dismissal is a choc which throws plenty of dismissed people into confusion. The educational background weighs on the career of men and women. Former female workers are sensitive to socio-demographic characteristics, decisive on the withdrawal, definitive or temporary, of the professional activity and also of the new career advice. Careers of men, independent of family life events and of domestic constraints are, on the contrary, linked to age and to matrimonial standing. Post-dismissal developments have been subjected to the transformations that have had an impact on the wage-earners since the end of the 1970s: a majority of dismissed employees has entered the process of atomization and of drop in statues; a large minority has experienced a professional instability over a long period. For men, this sometimes goes with the development of vulnerability. Mass dismissals lead to the destruction of individuals, of careers and of worker’s world
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Sayeux, Anne-Sophie. "Surfeurs, l'être au monde : analyse socio-anthropologique de la culture de surfeurs, entre accords et déviance." Rennes 2, 2005. http://www.theses.fr/2005REN20053.

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Pratiquer le surf, pour certains, est constitutif de leur identité au sein des mondes contemporains. Surfer et surtout devenir surfeur s'acquiert par une transmission traditionnelle, en dehors des normes fédérales. Être surfeur, c'est un mode de vie particulier, dans les interactions avec les autres pratiquants, dans l'usage avec la nature, dans le rapport au corps, mais aussi dans les questions de masculinité et de féminité. Ce monde singulier, avec une histoire stigmatisante dans certains de ses aspects, est désigné par le reste de la société. Le surf, qui oscille entre le jeu et le sport, par son irrespect des normes et des valeurs dominantes, peut être une réponse aux crises sociales contemporaines. C'est à travers ces failles de la société que s'est infiltré un rapport au monde spécifique des surfeurs : cette culture surfique, qui, dés lors, est considérée comme déviante par le reste de la société
For some, surf practice is part of their building process in the midst of the contemporary worlds. To surf, and especially to become a surfer, is acquired through a traditional transmission, far from federal norms. Being a surfer means a different way of life, which shows in the interaction with other surfers, the use of nature , the outlook on the body as well as in the male/female relations. This particular environment, with its stigmatising aspects, is singled out by the rest of society. Surf practice, which oscilates between game and sport, might be an answer to the contemporary social crisis through its non-respect of rules and values. And it is through these social gaps that the relation to the surfer's world has filtered : this surfing culture which is therefore considered as deviant by the rest of society
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Brun, Josette. "Le veuvage en Nouvelle-France, genre, dynamique familiale et stratégies de survie dans deux villes coloniales du XVIIIe siècle, Québec et Louisbourg." Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 2001. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk3/ftp04/NQ57459.pdf.

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Fondimare, Elsa. "L'impossible indifférenciation : le principe d'égalité dans ses rapports à la différence des sexes." Thesis, Paris 10, 2018. http://www.theses.fr/2018PA100070.

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La crainte d’une indifférenciation entre les sexes qui serait portée au nom du principe d’égalité est aujourd’hui prégnante dans les discours politiques et juridiques. L’ouverture du mariage aux couples de même sexe, la lutte contre les stéréotypes de genre ou encore la facilitation de la procédure de changement de sexe sont autant de réformes qui ont suscité de fortes réactions opposées à la remise en cause de la différence des sexes en droit. Il est vrai que le principe d’égalité des sexes a progressivement été construit, tout au long du XXe siècle, comme une exigence d’indifférenciation entre les sexes, notamment à travers l’affirmation d’un principe de non-discrimination en raison du sexe. En ce sens, le rapport du principe d’égalité à la différence des sexes a peu à peu été envisagé comme un rapport d’opposition. Toutefois, et c’est un point fondamental, ce projet politique d’indifférenciation rattaché au principe d’égalité des sexes butesur l’impossibilité pour le droit de remettre en cause la différence des sexes. Le droit ne peut en effet se passer de la différence des sexes, pour deux raisons essentielles : d’une part, le droit prend en compte la différence des sexes pour lutter contre les inégalités de fait ; d’autre part, le droit est lui-même producteur de la différence des sexes, par les règles de l’état civil et de la filiation. Les rapports entre le principe d’égalité et la différence des sexes apparaissent ici contradictoires : d’un côté, l’évolution de la conception de l’égalité conduit à admettre la différence des sexes en vue de remettre en cause les inégalités de genre (rapport d’admission) tandis que, de l’autre, la différence des sexes est exclue d’une analyse en termes d’égalité, confortant les fondements des inégalités de genre (rapport d’exclusion)
Many political and legal discourses express today the fear that the equality principle would threaten the difference of sexes. Reforms such as the opening of marriage to same-sex couples, the fight against gender stereotypes or the facilitation of the sex reassignment procedure, generated strong reactions that offer vigorous resistance in order to maintain the difference of sexes in law. It is true that the equality principle has been constructed, throughout the 20thcentury, as an exigence of neutrality between the sexes, particularly through the statement of the non-discrimination principle. Therefore, the link between the equality principle and the difference of sexes has been built as a relation of opposition. However, such a political project comes up against the impossibility for the law to put an end to the difference of sexes. In fact, the law cannot depart from gender, for two main reasons: firstly, the law takes into account the difference of sexes in order to tackle inequalities; secondly, the law itself produces the difference of sexes, through the rules dealing with civil status and filiation. The relations between the equality principle and the difference of sexes appear here contradictory: on the one hand, the evolution of the conception of equality leads to admit the difference of sexes in order to deal with gender inequalities (relation of admission) whereas, on the other hand, the difference of sexes is excluded from an analysis in terms of equality, reinforcing the basis of gender inequalities (relation of exclusion)
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Minkoue, pira Liziane. "Leadership au masculin et au féminin, les différences entre les hommes et les femmes dans la manière de diriger : étude comparative dans le secteur tertiaire en France et au Gabon." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018GREAH044.

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Au regard de l’inégale répartition des hommes et des femmes à certains postes et de la sous-représentativité des femmes à certains niveaux hiérarchiques, la question de la différence entre le leadership masculin et le leadership féminin se pose avec beaucoup d’acuité. En effet, se demander quelles sont les différences entre les hommes et les femmes dans la manière de diriger et quelle influence ces différences ont sur le niveau de satisfaction des subordonnés nous a conduit à mener cette recherche comparative dans le secteur tertiaire entre la France et le Gabon. Pour ce faire, trois études ont été réalisées. La première étude se focalise sur l’analyse d’activités des cadres dirigeants (managers) (Guilbert & Lancry, 2007) sur la question du management des collaborateurs. Cette étude a la particularité d’être orientée sur les managers et a pour objectif de mettre en évidence les différences en matière de leadership et d’activités, qui existent entre les hommes et les femmes managers. La deuxième étude porte sur la description, par les subordonnés, des hommes et des femmes en situation de diriger. L’objectif ici est de relever quelles sont les caractéristiques, masculines ou féminines (Tostain, 1993 ; Bem, 1974) qui décrivent ces deux chefs d’une part. D’autre part, laquelle de ces descriptions se rapproche le plus de leur description du manager idéal. La troisième étude porte sur l’analyse du style de leadership des hommes et des femmes managers de notre échantillon par leurs subordonnés et l’influence de ces styles de leadership sur la satisfaction professionnelle de ces derniers. Guidée par des échantillons de 20 participants (étude 1), 444 participants (étude 2) et 433 participants (étude 3), les résultats nous montrent d’une part qu’il n’y a pas de différences significatives entre les hommes et les femmes sur le plan du management des subordonnés. Il s’avère qu’hommes et femmes chefs entretiennent des relations de proximité avec leurs subordonnés avec une faible distance hiérarchique. Les hommes chefs adoptent des spécificités féminines (l’écoute, la démocratie…) et que les femmes adoptent des spécificités masculines (l’individualisme, la fermeté…). D’autre part, il ressort également que le chef idéal est présenté avec plus de caractéristiques féminines que masculines et que les chefs hommes et femmes en situation de diriger sont présentés avec des caractéristiques masculines et féminines au Gabon, et des caractéristiques masculines en France. Enfin, concernant le style de leadership, les résultats montrent qu’au Gabon il existe des différences hommes femmes car les hommes sont transactionnels dans leur style de leadership et les femmes font un mixe des styles transactionnel et transformationnel. Et en France, il n’y a pas de différences entre les hommes et les femmes en matière de style de leadership. Ces résultats nous permettent donc de montrer que les différences entre les pays du Nord, comme la France, et les pays du Sud, comme le Gabon, semblent être dues à la variable culturelle, donc liées au contexte environnemental et culturel comme pourraient le penser Tedongmo Teko et Bapes Ba Bapes (2010). Il serait donc intéressant de mettre en jeu la variable culturelle et le leadership dans une recherche post-thèse
In view of the unequal distribution of men and women in certain positions and the under representativeness of women at certain hierarchical levels, the question of the difference between male leadership and female leadership is very acute. Indeed, wondering what are the differences between men and women in the way of directing and what influence these differences have on the level of satisfaction of the subordinates led us to carry out this comparative research in the tertiary sector between France and Gabon. To do this, three studies were conducted. The first study focuses on the analysis of the activities of senior managers (Guilbert & Lancry, 2007) on the issue of management of employees. This study has the particularity of being geared towards managers and aims to highlight the differences in terms of leadership and activities that exist between men and women managers. The second study deals with the description by subordinates of men and women in a leadership position. The aim here is to find out which characteristics, male or female (Tostain, 1993, Bem, 1974) describe these two heads, on one hand. On the other hand, which of these descriptions is closest to their description of the ideal manager? The third study focuses on the analysis of the leadership style of men and women managers in our sample by their subordinates and the influence of these leadership styles on the job satisfaction of the latter. Guided by samples of 20 participants (study 1), 444 participants (study 2) and 433 participants (study 3), the results show us, on the one hand, that there are no significant differences between men and women in the management of subordinates. It appears that men and women leaders maintain close relations with their subordinates with a small hierarchical distance. Men leaders adopt feminine specificities (listening, democracy ...) and women adopt masculine specificities (individualism, firmness ...). On the other hand, it also appears that the ideal leader is presented with more feminine than male characteristics and that men and women leader in leadership positions are presented with masculine and feminine characteristics in Gabon, and masculine characteristics in France. Finally, regarding the leadership style, the results show that in Gabon there are differences between men and women because men are transactional in their leadership style and women make a mix of transactional and transformational styles. And in France, there are no differences between men and women in terms of leadership style. These results allow us to show that the differences between the northern countries, such as France, and the southern countries, such as Gabon, seem to be due to the cultural variable, therefore related to the environmental and cultural context as might think Tedongmo Teko and Bapes Ba Bapes (2010). It would therefore be interesting to bring into play the cultural variable and the leadership in a post-thesis research

Книги з теми "Handicapés – Différences entre sexes – France":

1

Dowling, Fiona. Equity and difference in physical education, youth sport and health: A narrative approach. New York: Routledge, 2012.

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2

Dowling, Fiona, Hayley Fitzgerald, and Anne Flintoff. Equity and Difference in Physical Education, Youth Sport and Health: A Narrative Approach. Routledge, 2012.

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3

Dowling, Fiona, Hayley Fitzgerald, and Anne Flintoff. Equity and Difference in Physical Education, Youth Sport and Health: A Narrative Approach. Taylor & Francis Group, 2012.

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Dowling, Fiona, Hayley Fitzgerald, and Anne Flintoff. Equity and Difference in Physical Education, Youth Sport and Health: A Narrative Approach. Taylor & Francis Group, 2012.

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Dowling, Fiona, Hayley Fitzgerald, and Anne Flintoff. Equity and Difference in Physical Education, Youth Sport and Health: A Narrative Approach. Taylor & Francis Group, 2012.

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Dowling, Fiona, Hayley Fitzgerald, and Anne Flintoff. Equity and Difference in Physical Education, Youth Sport and Health: A Narrative Approach. Taylor & Francis Group, 2012.

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