Статті в журналах з теми "Grands-parents et enfants – Allemagne"

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Ludwig, Béatrice. "Normes et valeurs dans l’éducation des jeunes enfants en Allemagne." Cahiers du Genre 22, no. 1 (1998): 25–41. http://dx.doi.org/10.3406/genre.1998.1053.

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Анотація:
En favorisant l’éducation du jeune enfant dans la famille jusqu’à l’âge de trois ans, la politique familiale en Allemagne augmente pour les mères le risque d’une désinsertion professionnelle. Si des changements de points de vue se sont fait jour dans l’histoire des modes de garde, on voit perdurer un clivage très fort entre les partisans des crèches et leurs détracteurs qui défendent la prédominance des compétences parentales, en particulier maternelles, dans la prise en charge du très jeune enfant. L’étude d’un mode d’accueil collectif particulier -«le groupe d’âges mélangés», appelé aussi «le modèle de Cologne » -permet de saisir combien une telle approche de la socialisation est difficile à mettre en œuvre dans un contexte politique marqué par les représentations idéologiques des Églises et des deux grands partis, la CDU et le SPD, sur la famille, l’insertion professionnelle des mères et l’éducation des jeunes enfants.
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Unterreiner, Anne. "Tensions et stratégies identitaires des enfants de couples mixtes / Identity Tensions and Strategies of Nationally Mixed People." Revista Polis e Psique 5, no. 1 (February 20, 2015): 34. http://dx.doi.org/10.22456/2238-152x.53675.

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Анотація:
Appréhender l’identité d’individus dont l’origine est « mixte » permet de questionner l’existence de tensions entre deux groupes auxquels ils pourraient s’identifier nationalement. L’objet de cet article est de voir si de telles tensions existent, et comment les enfants de couples mixtes y font face. L’analyse d’une centaine d’entretiens effectués en France, au Royaume-Uni et en Allemagne révèle différentes situations où les enfants de couples mixtes, c’est-à-dire les individus ayant des parents nés dans des pays différents, connaissent une crise identitaire : en cas de concurrence entre lignées, ou d’inadéquation entre identités pour soi et pour autrui. Dans les cas où ils ne connaissent pas de concurrence entre groupes, les enfants de couples mixtes n’ont pas connu de tensions identitaires. Dans les autres cas, ils ont développé différentes stratégies afin de se forger une identité cohérente et positive. L’entre-deux identitaire est donc une position que l’individu fait tout pour quitter.
3

Jürgens, Kerstin. "Vie de famille et flexibilité du temps de travail en Allemagne: le mythe de la conciliation." Enfances, Familles, Générations, no. 4 (May 4, 2006): 1–15. http://dx.doi.org/10.7202/012891ar.

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Анотація:
Résumé Les études actuelles sur la famille doivent désormais envisager une nouvelle approche des conditions de vie avec enfants. Si, pour la génération précédente, la norme consistait pour le père à travailler et pour la mère à rester au foyer, l’activité à temps plein de l’homme et le travail à temps partiel de la femme constituent désormais la version modernisée du partage des tâches familiales. Les modes de garde publics pour enfants étant insuffisants, le travail à temps plein des deux parents ou des familles monoparentales est totalement inconciliable avec la prise en charge des tâches familiales. Ces dernières années, ce n’est plus seulement la durée, mais aussi et surtout les conditions et la répartition du temps de travail qui posent problème : la flexibilité du temps de travail obéit le plus souvent à une logique purement économique. Le fameux « équilibre entre le travail et la vie personnelle » reste le plus souvent un mythe.
4

Smeeding, Timothy M., and Lee Rainwater. "Le bien-être économique des enfants européens. Une perspective comparative." Population Vol. 49, no. 6 (June 1, 1994): 1437–49. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1994.49n6.1449.

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Анотація:
Résumé Rainwater (Lee), Smeeding (Timothy M.)- - Le bien-être économique des enfants européens : une perspective comparative Une enquête comparative dans les pays industriels, le Luxembourg Income Study, permet de mesurer le bien-être économique des enfants au cours des années 1980. 12 pays sont en Europe (Allemagne, Belgique, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse) et 4 hors d'Europe (Australie, Canada, États- Unis, Israël). Dans quelques cas, des évolutions peuvent être mesurées depuis la fin des années 1960. La proportion d'enfants pauvres est plus forte dans les pays d'Europe (12 à 23 %) que dans les pays européens (3 à 13 %). Elle est aussi beaucoup plus forte dans les familles où la mère est seule (6 à 64 %) que dans celles où les deux parents sont présents (1 à 13 %). Au mieux, la situation économique des enfants est restée stable au fil du temps, mais elle s'est détériorée en 25 ans, au moins dans deux cas importants : le Royaunme-Uni et les États-Unis.
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Kruk, Edward. "Grandparent-Grandchild Contact Loss: Findings from a Study of “Grandparent Rights” Members." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 14, no. 4 (1995): 737–54. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800016433.

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RésuméL'interruption des relations entre les grands-parents et les petits-enfants n'a pas suscité beaucoup d'attention dans le cadre des recherches en sciences sociales et ce, en dépit du fait que l'importance évidente des liens d'attachement entre le grand-parent et le petit-enfant fasse l'objet de nombreuses discussions. Cet article présente les résultats d'une étude exploratoire sur la perte du contact entre grands-parents et petits-enfants réalisée au moyen d'un sondage mené à travers le Canada aupès des principaux membres de cinq groupes préconisant les droits des grands-parents. Comme les préoccupations de ces groupes de grands-parents l'indiquent, il existe quatre principales séries de circonstances associées à la rupture du contact avec les petits-enfants, soit le divorce des parents, un conflit avec les deux parents, la mort d'un enfant adulte et l'adoption de beaux-parents à la suite d'un remariage. Les grands-parents dont les enfants adultes sont des parents sans la garde de leurs enfants (dans la plupart des cas il s'agit des grands-parents paternels) risquent le plus de perdre le contact avec leurs petits-enfants, et les beaux-enfants adultes semblent être les principaux médiateurs dans la relation continue entre les grands-parents et les petits-enfants. L'interruption de l'accès aux petits-enfants est perçu comme ayant de graves conséquences pour les grands-parents, et cette situation influence grandement les politiques socio-juridiques et la pratique thérapeutique.
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Carolina Ramos, Anne. "Researching Grandchildhood from the Perspective of Children in a Brazilian School: Methodological Approaches." Revue des politiques sociales et familiales 148, no. 3 (September 27, 2023): 67–88. http://dx.doi.org/10.3917/rpsf.148.0067.

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Bien que la grand-parentalité se soit imposée comme un domaine de recherche à part entière, le point de vue des petits-enfants est rarement abordé. Ainsi, notre vision de la relation intergénérationnelle entre grands-parents et petits-enfants reflète un point de vue à la fois adulte et générationnel, donc partiel. L’une des raisons de l’invisibilité des enfants tient aux défis rencontrés par les chercheurs lorsqu’ils mènent des recherches avec des enfants sur des sujets dits sensibles, comme les relations familiales intergénérationnelles. Cet article aborde cette question à travers une étude qualitative menée dans le sud du Brésil sur le point de vue des enfants sur leur relation avec leurs grands-parents dans des familles nucléaires, monoparentales, à trois générations et reconstituées. Il défend l’importance d’une recherche qui rebat les cartes des différences entre adultes et enfants et qui utilise des méthodes multipartites encourageant la participation active des enfants à la recherche. Les résultats montrent que l’opinion des petits-enfants joue un rôle central dans les relations familiales et remet en cause les positions générationnelles assignées aux parents et aux grands-parents.
7

Mietkiewicz, M. C., and C. Jolliot. "Grands-parents, arrière et beaux grands-parents : les représentations de jeunes enfants." Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence 52, no. 5 (July 2004): 330–36. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurenf.2004.04.003.

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Zuo, Dongmei, Shuzhuo Li, Weiyu Mao, and Iris Chi. "End-of-Life Family Caregiving for Older Parents in China’s Rural Anhui Province." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 33, no. 4 (October 21, 2014): 448–61. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980814000373.

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RÉSUMÉCette étude a examiné les corrélats de la prestation de soins de la fin de vie fournis par les enfants adultes à leurs parents âgés et le rôle du sexe des enfants adultes en soins familiaux dans la Chine rurale. Les données proviennent de cinq vagues de l'Étude longitudinale du bien-être des personnes âgées en milieu rural dans la province de l'Anhui, en Chine, pendant 12 ans, et d'une enquête post-mortalité. On a utilisé la modélisation linéaire hiérarchique . Les résultats ont montré que l'ordre de naissance des enfants adultes, la distance géographique antérieure, et l'échange du soutien intergénérationnel antérieur étaient significativement associés à la prestation de soins de famille de la fin de vie. Les enfants les plus âgés, par rapport à d'autres frères et sœurs, fourni les plus grand soins de fin de vie pour leurs parents. Les enfants qui cohabitent avec les parents plus âgés avant leur mort, par rapport à d'autres enfants des mêmes parents, ont offert les plus grands soins. Les enfants adultes qui avaient déjà échangé le soutien instrumental avec les parents âgés avant la mort, en particulier les fils, tendaient à fournir le plus grands soins en fin de vie, par rapport à ceux d'autres.
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Wolff, François-Charles. "Transferts et redistribution familiale collective." Revue économique 51, no. 1 (January 1, 2000): 143–62. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p2000.51n1.0143.

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Résumé Le débat sur le financement des retraites ignore largement l'action redistributrice de la famille. Les générations âgées versent en retour de leurs pensions des transferts financiers à la fois à leurs enfants et à leurs petits-enfants. Nous proposons un modèle de transfert collectif avec un bien public familial tel que les grands-parents et les parents versent de l'argent aux jeunes générations. On étudie successivement la possibilité d'un consensus entre les aidants, des contributions au bien public non coopératives au sens de Nash et efficaces. Les résultats économétriques obtenus à partir d'une enquête française sur des familles trigénérationnelles rejettent l'hypothèse de mise en commun des ressources et de non-coopération, mais ne sont pas incompatibles avec l'efficacité parétienne. Ils indiquent l'existence d'un pouvoir de décision propre pour les grands-parents retraités dans le système de transferts familiaux.
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Gross, Martine. "Être grand-parent dans un contexte homoparental en France : chassez le biologique par la porte, il revient par la fenêtre." Dossier 22, no. 2 (February 15, 2010): 69–76. http://dx.doi.org/10.7202/039211ar.

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Cette note rend compte d’une partie des résultats d’une recherche menée auprès de grands-parents dont les petits-enfants sont élevés par des mères lesbiennes ou des pères gays. Les questions abordées portent sur l’importance du lien biologique et de la dimension conjugale pour la construction de la « grand-parentalité » : comment l’arrivée d’un ou d’une enfant joue-t-elle sur l’acceptation de la conjugalité de leur propre enfant par les grands-parents? La dimension conjugale du projet parental a-t-elle une influence sur l’appréhension du conjoint ou de la conjointe en tant que parent social? Comment les grands-parents parlent-ils de leurs petits-enfants, notamment lorsqu’ils ne leur sont pas unis par un lien biologique ou légal?
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Paquot, Thierry. "Les aires de jeux, un monde pour les tout-petits." Diversité 170, no. 1 (2012): 58–64. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2012.3634.

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Pour beaucoup de parents et d’éducateurs les aires de jeux offrent aux enfants des villes à la fois la sécurité et un endroit ludique «idéal» seulement pour eux. Pourtant d’autres parents et éducateurs considèrent qu’il s’agit là d’une sorte de «parking» faussement distrayant qui isole les enfants par classe d’âge et les sépare du «monde des grands» qui est aussi le leur. Dans ce cas, c’est la ville entière qui devrait être leur seul terrain d’aventures… Quant aux enfants, il est bien rare qu’on sollicite leur avis…
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Guéret, Léa, Elodie Hinnekens, and Marianne Barbu-Roth. "Une intervention précoce Premalocom 2 avec les parents pour stimuler la marche quadrupède de leurs grands prématurés." Enfance N° 4, no. 4 (December 1, 2023): 381–402. http://dx.doi.org/10.3917/enf2.234.0381.

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La présente étude a pour but d’évaluer la faisabilité, par les parents, d’une intervention stimulant la mobilité quadrupède de leurs enfants grands prématurés à haut risque de trouble du neuro développement. Méthodologie : dix-sept enfants nés grands prématurés entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée ont été recrutés pour être entraînés à domicile par leurs parents avec l’aide d’intervenants afin de stimuler leur marche quadrupède sur un mini-skateboard 10 minutes par jour pendant 8 semaines consécutives, dès leur sortie de néonatologie. La faisabilité du protocole a été évaluée sur le nombre d’abandons éventuels de l’étude, la compliance des parents à réaliser les séances d’entraînement et la capacité des enfants à effectuer une propulsion active lors de ces séances. Différents facteurs pouvant jouer un rôle sur la faisabilité ont été également évalués comme le niveau socio-économique des parents, leur niveau de stress et le niveau d’excitabilité de leurs enfants lors des séances. Résultats/Discussion : malgré 5 enfants ayant arrêté le protocole pour des raisons de santé ou des problèmes parentaux, les résultats obtenus sur 12 enfants montrent une relativement bonne observance avec un taux moyen de 65 % des séances effectuées (dont 37 % par les parents et 28 % par les intervenants) ce chiffre étant d’autant moins élevé que le niveau socio-économique des parents était bas (r = 0,75, p < 0,01). Dans l’ensemble, les parents ont bien respecté la durée de 10 minutes par jour des séances (moyenne de 8,8 min) et malgré leur fragilité, les enfants ont été capables de se déplacer sur de grandes distances sur le mini skate lors des séances (moyenne de 7 mètres/ séance) que celles-ci soient menées par les parents ou les intervenants. Ces distances étaient cependant très fortement variables selon les individus et selon la séance et augmentaient avec le niveau d’excitabilité des enfants (r = 0,75, p<0,01) et le niveau de stress des parents (r = 0,67, p<0,02). Conclusion : cette étude permet de dégager plusieurs facteurs importants pour l’inclusion future d’autres sujets, à savoir : 1) reculer éventuellement le début de l’intervention jusqu’à 2 à 3 semaines après la sortie de néonatologie pour les cas cliniques et familiaux difficiles 2) rallonger la durée de l’intervention à 12-14 semaines afin d’augmenter le nombre de séances 3) augmenter l’aide des intervenants pour les parents en difficulté.
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Vallée-Ouimet, Jacinthe, and Nathalie Poirier. "L’analyse des comportements sociaux d’enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme en présence de leurs grands-parents par la loi généralisée de l’appariement." Revue de psychoéducation 46, no. 2 (November 30, 2017): 359–76. http://dx.doi.org/10.7202/1042255ar.

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Le trouble du spectre de l’autisme est caractérisé par des difficultés de la communication sociale et des comportements/intérêts restreints ou répétitifs. La famille doit relever les défis associés aux difficultés de l’enfant. Les grands-parents d’enfants présentant un TSA font, d’ailleurs, souvent partie du réseau de soutien de la famille. Objectif : Cette étude s’intéresse aux comportements sociaux d’enfants d’âge préscolaire présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) (n = 6 dyades) ainsi qu’à leur sensibilité à l’attention de leurs grands-parents (n = 4 dyades). Méthode : Les comportements des dyades de participants ont été observés à domicile à huit reprises durant 90 minutes. Trois tâches différentes devaient être effectuées : une activité autonome, une tâche pratique et une activité sociale. Résultats : Les résultats précisent la tendance des enfants à émettre différents comportements sociaux lors d’activités autonomes, pratiques et sociales. Les enfants de cette étude présentent tous une préférence à émettre des comportements sociaux comparativement aux comportements non sociaux. Par ailleurs, ils ne modifient pas leurs comportements en fonction de l’attention donnée par leurs grands-parents laquelle consiste principalement à regarder l’enfant durant l’interaction. Il est possible que les renforçateurs octroyés par les grands-parents ne soient pas suffisamment substantiels pour être détectés par l’enfant ayant un TSA en raison d’un fréquent déficit à coordonner le regard à celui de l’interlocuteur. Des recommandations sont proposées pour favoriser l’émergence de comportements de socialisation chez l’enfant.
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de, Cellule. "La jeunesse dans quatre pays d'Europe." Revue de l'OFCE 72, no. 1 (January 1, 2000): 185–86. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p2000.72n1.0185.

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Résumé Dans tous les pays industriels avancés, la jeunesse s'est constituée en une catégorie d'âge intermédiaire entre la scolarité et l'entrée dans la stabilité de la vie professionnelle et familiale. Cette période s'est allongée et institutionnalisée au cours des dix dernières années. Cette tendance commune n'empêche qu'il y ait une diversité considérable dans la façon dont la jeunesse est vécue dans chaque pays. Les textes qui suivent font ressortir ces contrastes : les Anglais quittent le foyer familial pour s'établir tôt en couple et avoir des enfants. A la différence des Français, ils ne font pas confiance à leurs études pour trouver un emploi, ils cherchent à s'embaucher le plus tôt possible. Les Français quittent le foyer familial pour s'établir individuellement et attendent pour s'établir en couple stable la fin de leur jeunesse; tandis que les Italiens demeurent chez leurs parents très tardivement et ne les quittent que pour se marier et avoir un enfant. Le système d'apprentissage dual allemand, qui a servi d'exemple aux autres pays européens, se trouve aujourd'hui en grande difficulté, du fait de la diversification croissante des métiers et de la rapidité des transformations des systèmes productifs due à la mondialisation.
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Tabouret-Keller, Andrée. "Continuité et discontinuité de la transmission de l’emploi de l’alsacien dans deux familles alliées." Plurilinguismes 1, no. 1 (1988): 1–12. http://dx.doi.org/10.3406/pluri.1988.899.

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Il s'agit de deux familles d'origine alsacienne alliées par un mariage, l'une étant plus urbanisée et d'un niveau socioculturel plus élevé que l'autre qui reste surtout rurale quoique non-agricole. L'enquête porte sur quatre générations, les indicateurs de l'emploi linguistique sont la ou les langues employées dans le foyer familial par les parents entre eux, quand ils s'adressent à leurs enfants, éventuellement à leurs petits enfants, et par ceux-ci quand ils s'adressent à leurs parents ou grands-parents. La résidence et la profession font également partie des données mises en oeuvre pour établir le parcours sociolinguistique de ces familles et pour analyser les facteurs en jeu dans l'évolution des usages linguistiques.
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Wagner, Maïa. "Goûter littéraire." Diversité 163, no. 1 (2010): 102–7. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2010.3347.

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Un petit goûter partagé : des chemins de lecture différents les uns des autres, mais où tout le monde s’y retrouve, petits comme grands. Un moment pour les enfants, les parents et les professionnelles de la petite enfance.
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Reveyrand-Coulon, Odile, and Ivy Daure. "Grands-parents d’ailleurs et petits-enfants ici, la construction d’un lien." Le Journal des psychologues 378, no. 6 (2020): 31. http://dx.doi.org/10.3917/jdp.378.0031.

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Laviolle, Jean. "La place des grands-parents entre enfant malade et petits-enfants." Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux 62, no. 1 (2019): 151. http://dx.doi.org/10.3917/ctf.062.0151.

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Buisson, Monique, and Françoise Bloch. "Prendre soin de ses petits-enfants, c’est donner, recevoir et rendre." I. Lien familial et relations obligées, no. 28 (October 27, 2015): 15–27. http://dx.doi.org/10.7202/1033800ar.

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Les auteures montrent, à propos de la prise en charge des enfants par les grands-parents d’une seule ou des deux lignées, comment naissent et s’entretiennent des sentiments d’obligation dans les relations conjugales et intergénérationnelles, et comment ces sentiments reflètent ce que chacun réitère ou refuse de l’histoire du couple parental ou beau-parental. La prise en charge des enfants inscrit les relations obligataires dans un continuum où chaque conjoint prend place dans sa généalogie en occupant à son tour une place de père ou de mère tout à la fois semblable à celle de ses parents et différente; ces relations d’emprise sont constitutives du lien social familial.
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Joyal-Poupart, Renée. "LA LOI 89 ET L’AUTORITÉ PARENTALE." Revue générale de droit 13, no. 1 (May 6, 2019): 97–107. http://dx.doi.org/10.7202/1059393ar.

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En 1977, la puissance paternelle a cédé la place à l’autorité parentale. Cette réforme est venue consacrer l’égalité des père et mère quant à l’éducation de leurs enfants et instaurer des mécanismes régulateurs de cette fonction (arbitrage des différends parentaux, déchéance de l’autorité parentale). La Loi 89 modifie de nouveau les dispositions relatives à l’autorité parentale. Elle spécifie que cette fonction est un ensemble de droits et de devoirs des parents à l’égard de leurs enfants. Elle met fin au droit quasi absolu des parents de révoquer en tout temps et en toutes circonstances la délégation qu’ils peuvent avoir faite de la garde de leur enfant en faveur d’autres personnes. Elle prévoit la restitution des droits découlant de l’autorité parentale aux parents déchus réhabilités. Accessoirement, elle clarifie le mécanisme de l’arbitrage judiciaire des différends parentaux, précise les effets de la déchéance de l’autorité parentale et privilégie les relations personnelles de l’enfant avec ses grands-parents.
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Drew, Linda M. "C.M. Hall The Special Mission of Grandparents: Hearing, Seeing, Telling. Westport, CT: Greenwood, 1999." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 20, no. 4 (2001): 597–99. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800012356.

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RÉSUMÉHall a ingénieusement constitué un manuel qui fait appel à des études de cas fondées sur des personnages fictifs pour illustrer les différents rôles qu'on demande aux grands-parents de jouer. Par le biais de ces personnages, The Special Mission of Grandparents fournit des conseils et des suggestions ainsi que l'assurance que les grands-parents ne sont pas seuls pour comprendre leur fonction dans une société en constante évolution. L'auteur souligne l'importance de l'équilibre entre les besoins de la société, ceux des petits-enfants et les leurs. Le lecteur est encouragé à explorer la relation grand-parent-petit-enfant et à faire face au défi qui accompagne la diversité des relations familiales (fragmentées par le divorce ou regroupées par les remariages) et que l'on trouve parfois lourd. Qu'il s'agisse defamille équilibrées ou reconstituées, Hall insiste sur l'importance de la consistance et de la participation active. The Special Mission of Grandparents est un livre bien écrit que plusieurs trouveront utile pour naviguer dans la complexité du rôle de grands-parents.
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Pommepuy, Noël. "Les grands principes de la thérapie familiale systémique." Enfances & Psy N° 99, no. 1 (March 5, 2024): 121–32. http://dx.doi.org/10.3917/ep.099.0121.

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La thérapie familiale systémique trouve dans la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent un déploiement cohérent et pertinent, en lien avec les besoins développementaux des enfants et de leurs parents. Elle voit d’ailleurs son efficience soulignée par de nombreux travaux de recherche. L’article abordera les principes fondamentaux de cette approche thérapeutique tant sur les aspects spécifiques du cadre que sur les options théoriques qui guident les actions des thérapeutes : collaboration avec les familles, absence de présupposés étiologiques, causalité circulaire, inclusion et participation, équilibre dynamique, perspective développementale et travail en équipe.
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Le Douarin, Laurence, and Vincent Caradec. "Les grands-parents, leurs petits-enfants et les « nouvelles » technologies... de communication." Dialogue 186, no. 4 (2009): 25. http://dx.doi.org/10.3917/dia.186.0025.

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Ganne, Claire. "L’enfantalité en situation familiale complexe : regarder la famille du point de vue des enfants." Enfances, Familles, Générations, no. 20 (May 30, 2014): 1–20. http://dx.doi.org/10.7202/1025327ar.

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Le terme « parentalité » connait une expansion importante dans les champs politique, sociologique et psychologique. S’il est aujourd’hui admis que le fait d’être parent engage des dimensions symbolique, juridique, psychologique et pratique, et peut donc prendre plusieurs formes, qu’en est-il des enfants? Comment définissent-ils ce qui fait famille, et quels sont les adultes qu’ils considèrent comme leurs parents? En particulier, dans des situations complexes, quelles dimensions les enfants mobilisent-ils pour se définir comme l’enfant d’un adulte ou d’un groupe? Tout comme la parentalité, l’enfantalité ne passe pas uniquement par la filiation biologique, mais également par des représentations, un quotidien partagé, un cadre juridique…Dans le cadre d’une recherche sur le devenir d’enfants ayant bénéficié d’interventions socioéducatives, nous avons rencontré vingt-trois enfants âgés de sept à douze ans. Du fait de leur parcours spécifique, ils connaissent des situations familiales variées : certains vivent avec leurs deux parents biologiques, d’autres, dans une famille monoparentale, recomposée, dans la famille élargie, dans une famille d’accueil… Leur discours met en évidence les enjeux liés à l’appartenance à plusieurs familles et à la nomination des différents protagonistes (l’enfant, ses parents, beaux-parents, grands-parents, parents d’accueil…), et permet d’esquisser un modèle de l’enfantalité. Dans certains cas, on pourrait être simultanément l’enfant de plusieurs parents ou de plusieurs familles, de différentes façons.
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Goubau, Dominique. "Le droit des grands-parents aux relations personnelles avec leurs petits-enfants : une étude comparative des systèmes québécois, français et belge." Les Cahiers de droit 32, no. 3 (April 12, 2005): 557–641. http://dx.doi.org/10.7202/043095ar.

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En 1980, le législateur québécois a adopté l'article 659 du Code civil du Québec, qui consacre les relations personnelles entre les grands-parents et les petits-enfants. Pour la première fois, ces relations se trouvaient protégées juridiquement. L'article 659 du Code civil du Québec est une transcription littérale d'un article du Code civil français. Depuis l'introduction de cette disposition, les tribunaux se sont penchés sur la délicate question de l'équilibre entre les droits de l'enfant, ceux de ses parents et ceux des aïeuls. La présente recherche analyse le fondement et l'étendue de ce droit nouveau, à la lumière du droit français et du droit belge.
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Pitrou, Agnès. "Vieillesse et famille : qui soutient l’autre ?" Lien social et Politiques, no. 38 (October 2, 2002): 145–58. http://dx.doi.org/10.7202/005215ar.

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RÉSUMÉ Les recherches qui traitent des relations entre les personnes âgées et leur famille se sont principalement centrées soit sur les services mutuels qui s'échangent lorsque les grands-parents sont encore actifs, soit sur la prise en charge de ces derniers par les enfants lorsqu'ils perdent leur autonomie. La réflexion menée dans l'article tente d'examiner dans quelle mesure les nouveaux processus du vieillissement et les transformations des structures familiales — en particulier leur instabilité — peuvent modifier ces rapports et le rôle qu'ils jouent, en particulier auprès des jeunes au cours de leur évolution. Le changement probable des conditions de vie et d'insertion des personnes âgées risquent-ils de transformer ces échanges intrafamiliaux ?
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Adam, V., R. Kitzmann, V. Harter, M. Rios, and J. Raft. "Comparaison des attentes de parents et grands-parents atteints de cancer à l’égard d’un groupe de soutien collectif comprenant des patients, leurs enfants et petits-enfants mineurs." Psycho-Oncologie 8, no. 2 (June 2014): 100–107. http://dx.doi.org/10.1007/s11839-014-0468-4.

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Delamazière, Ginette, and Odile Kremp. "Naissance « bousculée » et devenir de la représentation paternelle." Santé mentale au Québec 26, no. 1 (February 5, 2007): 79–100. http://dx.doi.org/10.7202/014512ar.

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Résumé La réflexion concerne les représentations paternelles et leur devenir lors de naissances bousculées. Elle s'inscrit dans un travail beaucoup plus large prenant en compte la diversité des parents dans ces cas de figure médicalisée où la séparation initiale est au rendez-vous. Cette étude discontinue porte sur 50 familles, classées selon les caractéristiques néonatales des enfants (grands prématurés, petits prématurés, prématurité avec procréation médicalement assistée, non-prématurés). Elle s'est déroulée entre 1990 et 1994 au Centre Hospitalier d'Amiens en France (maternité et néonatologie) dans un premier temps et au domicile des parents dans un second temps. Par l'intérêt porté au jeu des représentations parentales, elle introduit dans le champ médical une sensibilité clinique supplémentaire, ne laissant pas au seul état somatique de l'enfant le poids du devenir de la relation mère-enfant. Nous parlons essentiellement des pères, de leur épreuve, mais aussi de la ressource qu'ils peuvent offrir au travail de la psyché maternelle, s'ils sont bien accompagnés.
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Raymond, Serge G. "Parcours en folie : littérature et psychiatrie." psychologie clinique, no. 45 (2018): 78–87. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/201845078.

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Lors de cette intervention au séminaire de psychopathologie clinique, organisé par le psychiatre Evelyne Hechner et le psychologue Olivier Douville au CHS de Ville Évrard, consacré à “Littérature et psychiatrie : soigner oui… mais pas sans littérature”, l’intervenant se demande ce que l’on sait, aujourd’hui, du destin des enfants nés du ventre des femmes tondues (encore appelées « collaboratrices de sexe » par la réglementation) et précise la nature des liens établis avec les occupants. Il retrace le destin de l’un de ces enfants, Emma Santos, jeune femme devenue écrivaine par nécessité, pour sa survie. Cette dernière vie aux prises avec la stigmatisation de ses parents (un couple franco-allemand), et aux prises avec les mouvements féministes d’alors comme le procès contre le viol de Bobigny, le procès en faveur de l’avortement de Perpignan, et le différend entre F. Giroud et S. Veil (loi Veil en 1975) où la petite histoire a donné naissance à la grande. Tous ces éléments font de cette femme une résistante qui a su utiliser sa folie et recourir à la psychiatrie pour en défendre le statut. Emma Santos se déclare littéromane et nous dit, par la voix de ses huit ouvrages ainsi que par ses représentations théâtrales, qu’elle est contenue par la folie, et que cette dernière est de la littérature même. Comment ne pas interroger la dimension politique de la psychiatrie ? L’auteur s’efforce de répondre à cette question avec tact.
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Zarca, Bernard. "L'héritage de l'indépendance professionnelle : un ou plusieurs élus au sein de la fratrie." Population Vol. 48, no. 4 (April 1, 1993): 1015–42. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1993.48n4.1042.

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Résumé Zarca (Bernard). - L'héritage de l'indépendance professionnelle : un ou plusieurs élus au sein de la fratrie ? Dans un précédent article sur la transmission de l'indépendance professionnelle des parents aux enfants, l'auteur avait analysé la différenciation de cette transmission selon les lignées parallèles : père-fils ou mère-fille, ou croisées : père-fille ou mère-fils, et la position de l'héritier, homme ou femme, dans la fratrie. Il complète ici son questionnement en comparant les chances des membres d'une même fratrie d'hériter du statut d'indépendant de leur père (complémentarité ou concurrence entre les frères, entre les frères et les gendres) selon les caractéristiques de la fratrie et les ramifications de la famille d'origine (rôle des oncles, des grands-pères, etc.). L'enquête sur les Réseaux familiaux de 1976 constitue la source privilégiée pour de telles analyses.
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Shi, Y., M. de Groh, and C. Bancej. "Gradients socioéconomiques du risque cardiovasculaire chez les enfants et les adolescents canadiens." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 36, no. 2 (February 2016): 22–36. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.36.2.02f.

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Introduction Les maladies cardiovasculaires (MCV) et leurs facteurs de risque présentent des gradients socioéconomiques clairs chez les adultes canadiens, mais présentent des ambiguïtés chez les enfants. L’objectif de cette étude est de vérifier l’existence ou non de gradients socioéconomiques dans les marqueurs physiologiques du risque de MCV chez les enfants et les adolescents canadiens. Méthodologie À partir des données transversales combinées de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007-2011, nous avons étudié, chez 2 149 enfants (6 à 11 ans) et 2 073 adolescents (12 à 17 ans) et selon le sexe, les marqueurs de risque cardiovasculaire suivants : excès de poids (y compris l’obésité), score de capacité aérobique (SCA), pression artérielle (PA), lipides sanguins (totaux, cholestérol LDL et HDL, triglycérides), métabolisme du glucose et protéine C réactive (CRP). Des analyses de régression logistique et de régression linéaire multidimensionnelles ont permis de dégager les tendances relatives au risque cardiovasculaire en fonction de la suffisance du revenu du ménage et du niveau de scolarité des parents, après ajustement en fonction de l’âge et de l’origine ethnique, et après stratification par groupe d’âge et par sexe. Résultats La prévalence de l’obésité était sensiblement plus élevée chez les jeunes garçons que chez les jeunes filles (prévalence de 18,5 %, intervalle de confiance [IC] à 95 % : 15,6 à 21,5 contre 7,7 %, IC à 95 % : 5,2 à 10,3). Toutefois, des gradients socioéconomiques négatifs ont été observés en ce qui concerne le risque d’adiposité chez les jeunes filles et les adolescentes, et non chez les garçons. Parmi les enfants et les adolescents, les garçons étaient en meilleure condition physique que les filles (SCA moyen de 541, IC à 95 % : 534 à 546 contre 501, IC à 95 % : 498 à 505 chez les enfants; 522, IC à 95 % : 514 à 529 contre 460, IC à 95 % : 454 à 466 chez les adolescents; p < 0,001). Bien qu’un gradient positif lié au revenu ait été observé relativement au SCA tant chez les garçons que chez les filles, la signification statistique a été atteinte seulement chez les filles (p = 0,006). Un gradient négatif a été observé en fonction du niveau de scolarité des parents relativement à la PA des jeunes enfants. Bien que nous ayons constaté des différences importantes selon le sexe en ce qui concerne la PA systolique, le cholestérol total, le cholestérol HDL, la glycémie à jeun et la CRP chez les adolescents, des gradients socioéconomiques spécifiques au sexe ont uniquement été observés pour la PA systolique, le cholestérol HDL et le cholestérol LDL. Des études fondées sur de grands échantillons devront être réalisées afin de confirmer ces observations. Conclusion Cette étude a révélé d’importantes différences selon le sexe et des gradients socioéconomiques en ce qui concerne l’adiposité, la capacité aérobique et les marqueurs physiologiques du risque de MCV chez les enfants canadiens d’âge scolaire. Des interventions de santé visant à atténuer les gradients socioéconomiques du risque de MCV devraient être mises en place dès l’enfance dans la population, en particulier en ce qui touche la prévention de l’obésité chez les jeunes garçons de tout statut socioéconomique (SSE) et chez les filles dont le SSE est faible, la promotion d’une bonne condition physique, en particulier auprès des filles et des jeunes de tous âges dans les groupes à faible SSE, et enfin la sensibilisation des parents, spécialement de ceux qui ont un faible niveau de scolarité, à l’égard du risque de MCV précoce chez les enfants.
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Halliday Piel, L. "The Family State and Forced Youth Migrations in Wartime Japan (1937–1945)." Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 15, no. 1 (January 1, 2013): 147–65. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.015.0147.

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Cet article étudie le décalage entre l’idéologique familialiste au Japon durant la guerre (1937-1945) et les politiques de guerre totale qui ont déchiré des familles, notamment en séparant les enfants de leurs parents. D’une part, le gouvernement militaire prônait une vision idéaliste de la famille agrandie et paternaliste comme modèle de l’État-nation. D’autre part, le gouvernement avait adopté des politiques de « guerre totale », envoyant des chefs de famille au combat et dans les usines militaires, tout en encourageant les femmes et les grands-parents à se porter volontaires auprès des organisations administratives de masse. Sous l’administration Hirota, un programme fut mis en place pour envoyer les garçons adolescents, certains âgés de 14 ans seulement, coloniser la Mandchourie. Environ 86.000 jeunes y furent envoyés entre 1938 et 1945. L’administration Tôjô rabaissa l’âge limite de travail en usine de 16 à 11 ans dans le but d’envoyer plus d’un million d’adolescents, filles et garçons, vivre dans des résidences et travailler dans des usines de munitions et des fermes. La préoccupation du gouvernement pour la cohésion familiale dans un souci de patriotisme était ostensiblement secondaire par rapport aux objectifs de guerre. Comment l’idéologie familiale, soi disant centrale au maintien de l’État, a-t-elle pu prospérer alors que les enfants étaient arrachés à leurs familles ? En étudiant de plus près le vocabulaire des manuels scolaires de morale distribués par le ministère de l’Éducation, on s’aperçoit que le gouvernement prônait une conception nationaliste du Japon comme « État familial » dans lequel toutes les familles japonaises étaient considérées comme des branches subsidiaires d’une « famille souche » dirigée par l’empereur. Ce système permettait à l’État d’empiéter sur les droits conférés aux parents par le Code civil de 1898, au nom de l’empereur, patriarche de famille suprême, lorsque jugé nécessaire à l’effort de guerre. Cependant, il semblerait que les parents nippons aient été bien conscients du conflit d’intérêts entre l’idéologie sacrée de la famille et ce besoin de l’état de guerre totale sacrifiant des familles au nom de l’effort de guerre. Les parents coopéraient volontiers si l’avantage pour l’enfant semblait supérieur au risque encouru, et étaient plus dans le cas contraire.
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Lessard, Claude. "Égalité des chances et stratification dans le champ scolaire : quid de l’équité du système d’éducation ?" Éthique en éducation et en formation, no. 6 (April 29, 2019): 41–61. http://dx.doi.org/10.7202/1059242ar.

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Le système d’éducation québécois, comme la société qui l’entoure, se fragmente : d’abord, en fonction des facteurs sociaux traditionnels — notamment, le revenu et l’éducation des parents —, ensuite, en fonction de la multiplication de modèles socioculturels. Dans le champ de l’enseignement primaire et secondaire, la première fragmentation s’exprime par la montée de l’enseignement privé, notamment dans les centres urbains; la seconde fragmentation se manifeste, au sein du réseau public, par la multiplication et la variété des projets particuliers, conçus pour retenir des élèves de milieux favorisés, mais aussi pour permettre à des groupes sociaux de transmettre à leurs enfants une éducation distinctive. Ce texte analyse la manifestation de cette double fragmentation dans le champ éducatif et la contextualise dans le cadre de grands changements sociétaux. Nous soutenons qu’ainsi mis sur les rails de la concurrence, le système scolaire québécois est de plus en plus stratifié ou qu’il a plusieurs vitesses. Nous explorons quelques politiques publiques qui permettraient la sortie d’une situation difficile à dépasser.
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CISSE, Moussa. "VALEURS EDUCATIVES DE LA CAUSERIE DANS NOS FAMILLES MAIENNES D’AFRIQUE." Kurukan Fuga 2, no. 8 (December 31, 2023): 235–43. http://dx.doi.org/10.62197/suqr4874.

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L’Afrique a abrité jadis de brillantes civilisations. Parmi celles-ci, nous retenons des grands empires. Cette situation dénote son niveau d’organisation sociale et sa structuration socio-économique. On y en dénombre divers regroupements humains : des villages, des fractions, des familles. Moult relations inter-identitaires favorisaient l’intégration des différents groupes sociaux. La famille, jouait un rôle de base dans l’éducation des enfants. Les échanges établis au sein de la famille ont une importance pédagogique. La causerie entre les membres d’une même famille est un facteur de rapprochement. Le climat affectif généré réciproquement entre les individus par cette scène est le socle de la notion de famille traditionnelle au Mali en particulier et en Afrique en général. A travers les scènes de causeries, les enfants se dévoilaient involontairement aux adultes en racontant les vécus quotidiens. Ils donnaient ainsi l’opportunité aux parents d’entrevoir leurs comportements et d’en apprécier. Cette disposition offre aux parents l’occasion de les suivre régulièrement en y apportant des réglages fréquents en vue d’améliorer leur éducation. Ce travail a pour objectif de développer les vertus bénéfiques liées à l’usage de la pratique de la causerie dans nos familles à des fins éducatives. Cette pratique ancienne semble disparaitre dans nos quotidiens au seul motif de l’évolution galopante de la modernité. Les nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC) ont favorisé l’isolement. Elles ont cultivé et entretenu un mode de vie solitaire à travers une manipulation abusive et personnelle des appareils. L’approche qualitative a été adoptée et un guide d’entretien conçu à cet effet pour moissonner les informations auprès de vingt (20) individus dont huit (8) femmes. Les renseignements obtenus et ceux de la revue documentaire ont été traités, analysés et commentés par croisement. Les résultats ressortent que cette causerie est une source d’inspiration pédagogique
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Barbu-Roth, Marianne, Evelyne Soyez-Papiernik, and Marie-Victorine Dumuids-Vernet. "Stimuler la motricité sur le Crawliskate." Enfance N° 4, no. 4 (December 1, 2023): 339–68. http://dx.doi.org/10.3917/enf2.234.0339.

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Dans cet article nous présentons les démarches et les tests que nous avons mis en place en amont, pour évaluer les risques d’utiliser un nouveau protocole pour stimuler la motricité de grands prématurés en les entraînant à la marche quadrupède sur un mini skate dès leur sortie de néonatologie. Méthode : cette étude a été effectuée sur une population pilote de 44 grands prématurés qui ne présentaient pas de lésion cérébrale majeure mais qui étaient néanmoins à risque de développer des anomalies du développement moteur. Les sujets ont été séparés en trois groupes : un groupe Crawli entraîné sur un mini skate, le Crawliskate, un groupe Tapis entraîné à la position sur le ventre sur un tapis et un groupe Contrôle sans entraînement. Les entraînements ont été effectués 5 minutes par jour pendant 8 semaines consécutives à domicile par des professionnels. Les effets délétères éventuels de l’entraînement Crawli ont été surveillés lors de l’entraînement et en suivant les sujets jusqu’à 12 mois d’âge corrigé avec l’échelle de l’ATNAT (évaluation neurodéveloppementale d’Amiel-Tison). Résultats : les rapports relevés lors des entraînements par les professionnels ont montré une bonne tolérance des enfants et de leurs parents. Tous les nourrissons prématurés du groupe Crawli étaient capables de se propulser avec des mouvements quadrupèdes avec l’aide du Crawliskate sans effets délétères ensuite au cours de leur première année de vie. En revanche, les nourrissons positionnés directement sur le tapis sans le Crawliskate étaient incapables de se déplacer et ont développé une hyperextension transitoire du tonus passif de l’axe à 2 mois corrigés. L’entraînement Crawli semble donc plus adapté pour commencer, dès leur sortie du service de néonatologie, une intervention stimulant le développement moteur/locomoteur de grands prématurés dans une fenêtre temporelle maximale de la plasticité de leurs structures neuro motrices.
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Cao, Huhua, and Paul Villeneuve. "La localisation des garderies dans l’espace social de l’agglomération de Québec." Cahiers de géographie du Québec 42, no. 115 (April 12, 2005): 35–65. http://dx.doi.org/10.7202/022710ar.

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Les services de garde à l'enfance jouent maintenant un rôle de premier plan dans le fonctionnement de nos sociétés. L'analyse de la localisation des garderies et de leur clientèle par rapport aux milieux sociaux de l'agglomération de Québec permet d'aborder la question des variations dans l'accessibilité aux services de garde. Les grands traits de l'espace socio-résidentiel de l'agglomération sont d'abord définis à l'aide d'une écologie factorielle. Les garderies et leur clientèle sont ensuite localisées dans cet espace. Plus de 100garderies offrent quelque 5000 places aux 25000enfants d'âge préscolaire de l'agglomération. En général, les garderies ont tendance à se localiser dans les zones centrales alors que les enfants d'âge préscolaire habitent très majoritairement les banlieues éloignées. Cette contradiction apparente fait l'objet d'une analyse plus poussée qui montre que le lieu de travail des parents influence grandement le rapport entre la répartition de l'offre de places en garderie et la répartition de la demande, ce qui pourrait avoir des conséquences intéressantes pour les quartiers urbains centraux. Enfin, des relations significatives sont établies entre la localisation des garderies et leur degré de mixité sociale.
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Le Goff, Jean-Marie, and Abdoul-Wahab Dieng. "Prise en charge des enfants en bas âge en Suisse et participation des femmes au marché du travail*." Articles 35, no. 2 (August 11, 2008): 141–60. http://dx.doi.org/10.7202/018595ar.

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Résumé Le présent article a pour objet d’analyser les déterminants du choix de la garde d’enfant en Suisse en relation avec le mode de participation des femmes à la vie active. Le contexte de ce pays est celui d’une offre peu élevée de services de garde face à une demande croissante de la part des familles. Notre hypothèse générale est de considérer que les décisions en matière ­d’exercice d’une activité professionnelle et de placement des enfants résultent d’un processus conjoint plutôt que de deux processus avec une relation de causalité. Notre analyse s’appuie sur les données du « Panel suisse de ménages » qui est une enquête longitudinale suivant chaque année, depuis 1999, un échantillon représentatif de ménages. Nous développons un modèle logistique multi-processuel de la garde d’enfant et de la participation des femmes à la vie active. Les moyens de garde sont, en outre, distingués en deux grandes catégories selon que les familles font appel à un service de garde payant (crèches, assistantes maternelles, baby sitter à domicile) ou font appel à leur entourage (grands-parents, famille, amis).
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Damien, B. G., B. A. Q. S. Aladji, U. Adandedjan, V. Ayatode, M. Affagnon, A. Kindjinou, M. Afora, et al. "Facteurs associés aux recours tardifs aux soins chez les enfants de moins de cinq ans dans la commune de Lokossa, sud-Benin, 2022." Journal de la Recherche Scientifique de l’Université de Lomé 26, no. 1 (April 18, 2024): 129–46. http://dx.doi.org/10.4314/jrsul.v26i1.20.

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Introduction: Le recours tardif aux soins est une cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans dans la commune de Lokossa. L’objectif de cette étude était d’étudier les facteurs associés au recours tardif aux soins chez les enfants de moins de cinq ans aux soins dans la commune en 2022.Cadre et méthode d’étude: La présente étude s’est déroulée dans les cinq arrondissements de la commune de Lokossa au Bénin. Il s’agissait d’une étude mixte transversale descriptive et analytique ayant duré du 04 au 20 juillet 2022. Les cibles primaires avaient été sélectionnées par l’échantillonnage aléatoire en grappes à un degré. Les données avaient été collectées par questionnaire et un guide d’entretien pour les cibles secondaires. Une analyse qualitative, univariée et multivariée a été réalisée. Résultats : Au total 599 ménages et 25 cibles secondaires (mères, chefs de village, grands-mères, relais communautaires) avaient été inclus. L’âge moyen des enfants était 26,35 mois ± 16,14 avec une sexratio de 1,1. Sur les 599 enfants ayant été malades, 70,5% (n=422) avaient eu recours aux soins dans une formation sanitaire et 77,7% (422) parmi eux avaient un recours tardif aux soins. La taille du ménage élevée du ménage (p=0,0382), la pratique de l’automédication par les parents (p<0,0001), l’inaccessibilité géographique (p=0,0300), la prise de décision : père (p=0,0002) et autres que la mère (p=0,0071), le revenu mensuel intermédiaire du ménage (p=0,0324), la religion endogène versus autres religions du père (p=0.0030) étaient associées à une proportion plus élevée de recours tardifs aux soins. Conclusion: L’opérationnalisation de l’accès universel aux soins et services de santé paraît la meilleure issue pour améliorer la santé des enfants de moins de cinq ans. Introduction: Delayed care-seeking for children under five years of age is a major contributor to infant mortality in Benin, particularly in southern Benin. The study aimed to investigate the associated factors of the delayed care-seeking behaviour for the children under five in the commune of Lokossa. Methods: A cross-sectional study using a mixt approach (quantitative and qualitative) was conducted in July 2022. For the quantitative component, a one-stage cluster random sampling was carried out. A total of 599 mother/child pairs under five years of age were enrolled. For the qualitative study, a sampling of twenty-five people (mothers, head of villages, grand-mothers, community health workers were enrolled. A questionnaire and an interview guide were used to collect the data. A logistic regression model was used to analyse the quantitative data. Results: The majority of children were male (52.60%). The mean age was 26.35 ± 16.14 months. The prevalence of the delayed care-seeking was 77.70%. The factors associated to the delayed care-seeking among children under five years were the size the household (p=0.0382), the use of traditional medicines (p<0.0001), the geographical access (p=0.0300), the decision-maker: father (p=0.0002) and other member than mothers (p=0.0071), the household monthly-income intermediate (p=0.0324), and the father religion (p=0.0030), Conclusion: Universal access to health care seems one of a key solution to reduce the delayed care-seeking among children under five years old.
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Walle, Marianne. "Paula Modersohn-Becker, peintre allemande méconnue." Texte et image, no. 1 (April 14, 2011). http://dx.doi.org/10.58335/textetimage122.

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Sa vie brève, mais intense et riche, sa vie au sein de la colonie de peintres de Worpswede, près de Brême, ses amitiés, entre autres avec Rainer Maria Rilke – dont témoigne une ample correspondance – ont fait passer longtemps sa créativité au second plan. Dans ses tableaux, elle exprime la symbiose de l’homme avec la nature : mélancolie des paysages d’Allemagne du Nord, marais, canaux, dunes, tourbières, frêles bouleaux, pins puissants – vieillards aux mains noueuses qui ont quelque chose d’émouvant, mais toujours empreints d’une grande dignité. L’intimité avec la nature est constamment liée à une composante féminine : la femme-mère, la femme-terre, la femme réceptacle de l’enfant comme de l’art. Les enfants aux grands yeux sombres ne sourient jamais ; savent-ils seulement jouer ? Peintre hors-normes à son époque, c’est des décennies plus tard qu’on la connaît mieux.
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Pourtois, Jean-Pierre, Huguette Desmet, and Willy Lahaye. "Connaissances et pratiques en éducation familiale et parentale." Enfances, Familles, Générations, no. 1 (September 17, 2004). http://dx.doi.org/10.7202/008892ar.

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Résumé Le Centre de Recherche et d’Innovation en Sociopédagogie familiale et scolaire (CERIS), de l’Université de Mons-Hainaut, en Belgique, a été fondé en 1969. Ce centre mène des recherches et des recherches-actions en éducation familiale et parentale. Dès ses débuts, il est interpellé par le désarroi de nombreux parents devant les situations éducatives de plus en plus difficiles qu’ils ont à assumer dans ce monde en changement rapide, mutations sociétales qui touchent également de plein fouet les enfants et les adolescents. Pourtant, certaines familles s’en sortent bien, d’autres, au contraire, un peu moins bien. La recherche des facteurs de risque et de protection apparaissait importante à mener, pour mieux expliquer et comprendre les trajectoires scolaires et sociales, mais aussi pour accompagner plus adéquatement les éducateurs, qu’ils soient parents, grands-parents, futurs parents, enseignants ou intervenants sociaux, dans leur tâche éducative. C’est ce à quoi le CERIS s’est engagé, en se situant à la fois dans la recherche et dans l’action. Les travaux qu’il a menés tiennent compte de trois dimensions en interaction : le devenir d’un individu se construit sur la base de son environnement, des événements qui l’atteignent et de sa sensibilité à son environnement et aux événements.
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Mietkiewicz, Marie-Claude, and Benoît Schneider. "Les transmissions intergénérationnelles dans la littérature jeunesse lorsque les grands-parents s'appellent Nonna ou Dziadek." No. 6 (October 4, 2007). http://dx.doi.org/10.7202/016486ar.

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Résumé Parmi les livres de loisirs destinés aux enfants (de la petite enfance à l'adolescence), publiés en France entre 1982 et 2005, les auteurs ont identifié vingt-neuf ouvrages où sont mises en scène des relations intergénérationnelles en situation d'interculturalité. Cette littérature est examinée sous l'angle de la transmission et de la mémoire familiale en se centrant sur les modalités des échanges intergénérationnels qui en autorisent ou en perturbent la circulation. Si, dans les récits, les relations intergénérationnelles à distance paraissent idylliques, les relations quotidiennes dans les situations d'immigration illustrent clairement les difficultés liées au passage d'une culture à une autre.
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Côté, Isabel, Christine Gervais, Sophie Doucet, and Vicky Lafantaisie. "« Je m’ennuie beaucoup de mamie et papi ». Impacts des mesures sociosanitaires sur les liens grands-parents et petits-enfants." Enfances, Familles, Générations, no. 40 (2022). http://dx.doi.org/10.7202/1096381ar.

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Eastes, Richard-Emmanuel. "Pour des institutions de formation des enseignants tournées vers le futur." Management & Data Science, January 7, 2022. http://dx.doi.org/10.36863/mds.a.19081.

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Les enseignants formés aujourd’hui enseigneront à nos petits et arrière-petits-enfants, qui eux-mêmes exerceront leur vie active jusqu’à l’horizon 2100. On prend la mesure des enjeux quand on pense à l’enseignement reçu par nos arrière-grands-parents, dans un monde qui ne semble pas avoir cessé d’évoluer depuis, loin s’en faut. Réfléchir à l’éducation dont auront besoin les élèves du futur nécessite de commencer dès aujourd’hui à penser également la formation des enseignants du futur, sur la base de la vision simultanée d’un avenir désirable et d’une société adaptée aux transformations du monde. C’est pourquoi nous pensons que les institutions de formation d’enseignants doivent développer une vision prospective forte et pas seulement une stratégie adaptative. Alors, à quoi et comment voulons-nous que soient formé(e)s les enseignant(e)s du XXIe siècle ?
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Crousaz, Karine. "Un manuel d’empowerment du XVIe siècle : les Colloques de Maturin Cordier et le développement de l’agentivité enfantine." Se soustraire à l’empire des grands. Enfance, jeunesse et agentivité (1500-1850), 2024, 21–46. http://dx.doi.org/10.4000/11wtd.

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Maturin Cordier est l’un des plus grands pédagogues du XVIe siècle. Ses Colloquiorum scholasticorum libri quatuor, publiés à Genève en 1564 alors qu’il était dans 85e (et dernière) année contiennent, sous la forme éclatée de dialogues, le cœur de sa pensée pédagogique et les fruits de son expérience d’enseignant, longue de plus de cinquante ans. Ayant rencontré un succès considérable et bénéficié de multiples rééditions et traductions en terres protestantes et catholiques, les Colloques de Cordier ont formé des générations d’élèves du XVIe au XIXe siècle et ont contribué à modeler le comportement et les attentes d’une partie des maîtres à l’égard de leurs élèves, et inversement. Cet article analyse la place de l’agentivité dans les Colloques et démontre que cet ouvrage constitue un véritable manuel d’empowerment, visant le développement de la capacité d’agir des enfants. Les Colloques exposent aux jeunes élèves non seulement comment faire usage au mieux de leur marge de manœuvre, mais aussi comment élargir cette dernière vis-à-vis de leurs camarades, de leurs maîtres et de leurs parents. L’article observe également les relations complexes entre agentivité enfantine et toute-puissance divine chez Cordier, un pédagogue inspiré à la fois par l’humaniste Érasme de Rotterdam et par le réformateur protestant Jean Calvin.
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Desveaux, Emmanuel. "Parenté." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.102.

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Au milieu du XIXe siècle, Henry L. Morgan, un avocat américain puritain, fait une découverte considérable : dans toutes les langues humaines, il existe un ensemble de termes servant à désigner les différents types de parents. Si ces mots appartiennent à la langue, la façon dont se répartit leur usage répond à des principes logiques qui la dépassent dans la mesure où ils se retrouvent dans des langues voisines — ou éloignées — qui n’ont rien de commun. La somme des termes de parenté d’une langue forme ainsi une nomenclature, et celle-ci est, de façon universelle, égocentrée. Le fait qui illustre le mieux le caractère métalinguistique du fait nomenclatural réside dans la dichotomie qui prévaut dans de très nombreuses langues — en Amérique, en Australie ou encore en Océanie — entre cousins-parallèles(ceux qui sont issus du frère du père ou de la sœur de la mère), assimilés à des frères et sœurs, et les cousins-croisés(issus de la sœur du père ou du frère de la mère) parmi lesquels il est très souvent possible, voire parfois même obligatoire, de choisir un partenaire matrimonial. Ainsi une règle abstraite engendre les cousins-croisés, à savoir l’inversion de sexe au sein des fratries respectives de mes parents. D’autres règles d’ordre logique prévalent, bien qu’elles soient moins à même de retenir l’attention de la pensée occidentale car elles lui sont coutumières, telles que la différence entre les générations (grands-parents, parents, enfants, petits-enfants) ou la collatéralité (oncles, tantes, neveux et nièces). Surgissent enfin çà et là, notamment en Amérique, mais également en Afrique, d’autres règles qui paraissent encore plus déroutantes que la catégorie de cousins-croisés, telle que l’inclinaison générationnelle. Les Indiens des Plaines nord-américaines en offrent des beaux exemples, d’où l’appellation de systèmes Crow-Omaha, noms de deux tribus de cette région. Dans ce cas, l’individu a des parents appartenant à la même génération biologique que lui, mais qu’il désigne par des termes tels « grand-père », « grand-mère » ou « petit-fils, petite-fille ». Que signifie ce dispositif langagier et son universalité ? Notons alors qu’il s’oppose à un autre dispositif, tout aussi universel, de désignation des individus : celui des noms propres. Ces derniers sont conférés à l’individu, par exemple en vertu du baptême ou d’un autre rite de passage. Ils relèvent toujours d’une métaphore, puisque les noms propres possèdent toujours une signification commune préalable. Le dispositif de la nomenclature de parenté procède, quant à lui, par métonymie; il permet à l’individu, lors de son apprentissage de la langue, de s’approprier cognitivement la relation qu’il entretient avec les personnes qui l’entourent, puis de proche en proche de désigner par lui-mêmeceux qui sont liés à lui. Les deux dispositifs de désignation, l’un passif, l’autre actif, se révèlent universels, bien qu’ils connaissent respectivement de grandes variations, notamment d’étiquette, selon les cultures (Désveaux 2013 : 254). Le fait que les termes de parenté doivent être compris comme les compléments inverses des noms propres nous permet d’affirmer que la parenté en tant que telle renvoie en priorité à l’inscription de l’individu dans l’ordre social par le biais du langage. Ce point a été largement occulté par les parentalistes, car ils sont restés dans leur grande majorité fidèles au moule théorique hérité de Morgan, qui fait de la nomenclature tantôt le marqueur d’une évolution cognitive en quête d’une vérité biologique, tantôt l’expression de principes d’organisation sociale extérieurs à elle. L’inventeur de la parenté avait en effet tiré deux grandes conclusions de ses recherches comparées sur les nomenclatures. Primo, les longs progrès de l’humanité la conduisent à identifier et à isoler la famille nucléaire, dont la famille occidentale offre le modèle accompli. Nos langues ne distinguent-elles l’oncle du père, la tante de la mère, les frères des cousins, etc. ? Selon Morgan (1871), ces nomenclatures seraient descriptivescar elles attesteraient de la réalité des relations biologiques qui relient les individus. Il oppose la lucidité inhérente à nos nomenclatures au caractère aveugle des nomenclatures de la majorité des peuples exotiques primitifs qui, dites classificatoires, rangent dans une même catégorie, ou même classe, des frères et des cousins. Secundo, les termes de parenté reflètent des manières de cohabiter. Ainsi, là où des cousins s’appellent « frère », c’est parce que la société vit encore dans un état de promiscuité qui fait que des enfants issus de couples de géniteurs différents partagent la même maison, autrement dit vivent dans une « famille élargie ». Un premier courant des études de parenté, très présent aux États-Unis, va s’attacher à montrer que les systèmes de parenté, dans toutes les sociétés, même les plus « primitives », visent à certifier le lien « biologique » entre un homme et ses enfants (Sheffler 1973, pour une critique de ce courant, voir Schneider 1968). L’accent est alors mis sur l’étude des comportements plutôt que sur celle des termes et le dialogue avec l’éthologie animale très étroit. La capacité de déceler des ressemblances entre individus serait également tenue pour universelle. Un deuxième courant est plus proprement sociologique. Il cherche à montrer que l’architecture logique d’une nomenclature reflète des règles de filiation et surtout de mariage. L'initiateur de ce courant est Rivers (1913). Délaissant l’heuristique morganienne de la cohabitation, ce dernier montre que le phénomène des cousins-croisés résulte ou reflète une règle particulière d’alliance. Si de génération en génération se reproduit le même type de mariage avec sa cousine issue de l’oncle maternel ou de la tante paternelle, l’ensemble du champ de la parenté se déploie autour de deux lignées qui s’échangent leurs enfants. La démonstration était facilitée par la présence d’une idéologie de l’échange matrimonial chez les Dravidiens, population de l’Inde méridionale, où Rivers enquêtait. Or, Lévi-Strauss amplifie sa démonstration (1949). Le père du structuralisme y montre qu’une altération simple de la règle du mariage avec la cousine-croisée transforme profondément le système. L’interdiction du mariage avec la cousine patrilatérale a en effet pour conséquence de créer une structure d’échange non à deux termes, mais à trois unités échangistes en brisant une réciprocité immédiate au bénéfice d’une réciprocité plus englobante, à trois unités échangistes, voire plus : si les femmes circulent toujours dans le même sens, des donneurs aux preneurs, le système finit par se boucler sur lui-même. Cette nouvelle structure d’échange est dite généralisée et non plus restreinte puisque, à la différence de la première, elle se définit par sa faculté d’intégration d’un assez grand nombre d’unités échangistes, sans que soit altéré son fonctionnement. Toutefois, l’échange matrimonial se métamorphose : il n’est plus une pratique consciente pour les protagonistes, mais s’enfouit dans l’inconscient collectif. Lévi-Strauss va plus loin encore, inspiré à la fois par Le contrat socialde Rousseau et L’essai sur le donde Mauss, en disant que ce principe d’échange matrimonial est commun à toutes les sociétés humaines et se situe à l’origine de l’ordre social. La prohibition de l’inceste, universelle, en serait en quelque sorte la contrepartie négative, puisque afin de marier ma sœur à l’extérieur, je dois renoncer à elle. De ce renoncement, je peux m’attendre à recevoir à mon tour une épouse de celui qui sera mon beau-frère. L’échange des femmes sert la procréation comme il renforce la solidarité sociale. La puissance de ce modèle théorique, ainsi que sa compatibilité avec le freudisme, lui a longtemps garanti une audience considérable. Cette hégémonie s’est surtout exercée en France et en Grande-Bretagne, avant de subir, plus récemment, une certaine désaffection sous l’effet d’un double mouvement critique. D’un point de vue externe à la discipline, l’engouement féministe contemporain rend de plus en plus incongrue l’idée que les femmes soient à la fois des personnes, en tant qu’elles sont sujettes au langage, et des valeurs, en tant qu’objets d’échange. D’un point de vue interne à la discipline, la critique s’avère plus technique. Elle revient à dire que les nomenclatures à cousins-croisés peuvent autant s’expliquer par un impératif dualiste d’ordre cognitif que par des préceptes échangistes et que si leur prévalence n’est pas confirmée par l’ethnographie — comme c’est le cas en Amérique —, elle relève peut-être finalement d’une illusion de la théorie. Il existe une troisième voie dans les études de parenté, ouverte par Kroeber (1909) lorsqu’il disait que les opérateurs sémantiques inhérents à toute nomenclature ne se limitaient pas à la fascinante question des cousins-croisés. Les anthropologues culturalistes américains, peu sensibles au philosophisme lévi-straussien, ont développé ainsi l’approche componentielle, proposant de décomposer les termes de parenté en éléments (en composants) logiques (Goodenough 1956). Si ces recherches n’ont pas débouché sur des résultats spectaculaires, ils ont permis de comprendre que, dans l’ordre de la parenté, la parole abolit la différence des sexes, pourtant très saillante, dans la procréation elle-même, où la femme et l’homme ont des fonctions physiologiques et donc des rôles sociaux très différenciés. Car l'homme et la femme sont à égalité par rapport au langage, qu’ils maîtrisent pareillement. Leurs positions sont interchangeables dès lors qu’il s’agit de socialiser l’enfant en lui apprenant les relations de parenté qui lient tous ceux qui l’entourent. Nous sommes alors loin de l’obsession biologique d’un Morgan, qui pensait devoir fonder la parenté sur l’opposition, traditionnelle en Occident, de la consanguinitéet de l’affinité (Désveaux 2002).
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Gagnon, Éric. "Vieillissement." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.062.

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L’anthropologie de la vieillesse a contribué à remettre en question des idées reçues et plusieurs préjugés tenaces, dont celle voulant que les sociétés modernes déconsidèrent la vieillesse et abandonnent leurs vieux, alors que les sociétés dites traditionnelles valorisent leur ainés et leur font une place honorable. Elle a écarté certaines images d’Épinal, comme l’Ancêtre trônant au milieu de sa famille, ou des clichés, comme le vieillard abandonné à l’hospice. Elle a appelé à se méfier de la mémoire toujours sélective et parfois enjoliveuse («Le bon vieux temps»). Elle a rappelé qu’il faut distinguer les représentations des comportements, que le prestige accordé à la vieillesse ne se traduit pas toujours en un véritable respect ou une réelle affection, et cache parfois des conditions de vie matérielle difficiles. Elle a surtout montré que le vieillissement n’est pas un phénomène purement biologique, partout identique, et qu’il est extrêmement variable d’une société, d’un groupe, d’une classe ou d’un genre à l’autre. Cette fonction critique, l’anthropologie a pu l’exercer au moyen de ce qui demeure son principal outil théorique et méthodologique : la comparaison. En comparant deux communautés au sein d’une même société, un même groupe avant et après des bouleversements historiques, deux culture très éloignées l’une de l’autre, la condition des ainés dans un pays avec celle des ainés originaires du même pays mais ayant migré dans un autre pays, ou encore différentes communautés au sein d’une même diaspora, elle a montré la diversité des conditions et des expériences, le poids des facteurs culturels, politiques ou économiques sur le vieillissement (Solokovski 1990). L’étude de cette diversité a non seulement permis de mieux comprendre le vieillissement, mais également de nourrir la réflexion touchant quatre grandes questions de l’anthropologie, que sont l’articulation du biologique et du social, les échanges familiaux, ce qui fait une communauté et le rôle des sciences et des techniques. Sur la première question, l’anthropologie du vieillissement a montré comment les transformations du corps sont étroitement déterminées par les conditions de vie, comment les changements biologiques, leur compréhension et leur perception, la manière dont les individus en font l’expérience et les réponses que les collectivité y apportent, sont façonnés par la culture, les normes sociales, l’organisation économique et les politiques publiques. L’étude de Margaret Lock (1993) sur la ménopause au Japon et en Amérique du Nord est à cet égard exemplaire. La sénescence, c’est-à-dire la dégradation des capacités générales de l’organisme biologique avec l’avancée en âge, connaît d’importantes variations. Non seulement la définition et les critères du vieillissement varient selon les milieux, les époques, les secteurs d’activité ou le genre (nombre d’années vécues, altérations physiques, incapacités, apparence physique, naissance de petits-enfants…), mais également ce qui est tenu pour un vieillissement normal ou souhaitable, le statut des personnes âgées, leurs obligations et leurs rôles. Si les conditions sociales d’existence ralentissent ou accélèrent le vieillissement biologique, elles donnent aussi à ce dernier une importance et une signification, qui font varier jusqu’aux formes d’expression de la douleur, de son histoire et de son identité (Keith 1985; Fry 2010). L’étude du vieillissement met en lumière la «biologie locale», le façonnement du corps propre à une culture ou un groupe. Sur la seconde question, l’étude anthropologique de la vieillesse s’est beaucoup intéressée aux échanges intergénérationnels, ainsi que le statut et la protection dont les personnes âgées bénéficient. Goody (1976) s’est efforcé de montrer comment les systèmes de parenté et de résidence, les modes transmission et le type d’économie favorisent ou non la dépendance des ainés envers les plus jeunes pour leur subsistance, le contrôle sur les biens, la possibilité de continuer d’habiter la demeure familiale et l’autorité qu’ils continuent d’exercer. La perspective permet non seulement la comparaison entre des sociétés d’aires culturelles très éloignées, mais l’articulation des questions anthropologiques touchant le vieillissement à celles liées à la famille et à l’économie, ainsi qu’à des enjeux politiques contemporains touchant les soins et la «prise en charge» des personnes vieillissantes (Buch 2015). Dans une perspective plus historique, on s’est intéressé aux impacts de l’allongement de la durée de vie, des transformation de l’économie (salariat, travail des femmes), des mutations de la famille, de l’essor des politiques de protection sociale (retraite, pension, allocation) et des migrations, sur les solidarités familiales, la sécurité et l’autonomie des ainés (Fry 2010). Les recherches sur les grands-parents et les transformations de leur rôle et statut (Attias-Donfut et Segalen 2007) ont alimenté l’étude des échanges et de la circulation des biens et des services au sein des familles, mais également de la transmission de la mémoire et du patrimoine familial, matériel et symbolique. Sur la troisième question, les anthropologues se sont intéressés à diverses communautés résidentielles d’ainés, que ce soit les grandes habitations et les foyers, les établissement de soins de longue durée (Hendersen et Vesperi 1995), ou encore les quartiers et villages sécurisés (gated communities), qui regroupent exclusivement ou en forte majorité des ainés. Ils se sont interrogés sur l’homogénéité de ces populations, le fonctionnement et les rites de passage propres à ces regroupements, les hiérarchies, les clivages et l’exclusion par delà le discours égalitariste, les relations avec le monde «extérieur» (les familles des résidents et la société dans son ensemble), en somme: la continuité et la discontinuité de ces communautés. Ces travaux ont nourri la réflexion sur ce qui fait une communauté en général (territoire, sentiment d’appartenance et organisation sociale), et sur la formation de communautés spécifiques de personnes âgées et le contexte dans lequel elles émergent (Keith 1985). Enfin, sur la question la place des savoirs scientifiques et techniques dans les sociétés contemporaines, les anthropologues ont porté une grande attention aux phénomènes de médicalisation et de professionnalisation du vieillissement. Celui-ci est en effet l’objet de savoirs et d’expertises qui en changent la signification et la réalité. Les transitions et transformations liées à l’âge sont devenues des problèmes, qu’il appartient à la médecine et à d’autres disciplines (la gérontologie au premier chef) de guérir, de soigner ou de «gérer» (Corin 1982). Ces interventions visent la préventions des maladies et des incapacités (gestion des risques), l’évaluation des «déficits» (physiques ou cognitifs) au moyen d’instruments diagnostics et de protocoles standardisés, pour déterminer les services ou l’aide dont la personne âgée a besoin, l’aménagement des espaces, la distribution des services spécialisés, les critères d’admission en institutions, etc. (Kaufmann 1994; Lock 1993). Ces interventions et les politiques qui les fondent, changent non seulement la façon dont le vieillissement est conçu et perçu dans une société, mais la manière dont les personnes le vivent (identité, image de soi, conduites, attentes). La vieillesse est redéfinie autour des catégories d’autonomie, de fragilité, d’activité et de dépendance – en Occident du moins – qui changent le statut de la personne âgée, sa place, ses relations aux autres, les critères culturels du vieillissement «normal» ou «réussi». Les personnes âgées sont largement considérées comme des patients et des usagers de services, mais aussi comme un marché pour les biotechnologies qui promettent un ralentissement du vieillissement. L’étude des savoirs et pratiques touchant plus spécifiquement les démences (ex : Alzheimer), du point de vue des savoirs et des pratiques professionnelles (Leibing et Cohen 2006) ou sous un angle plus expérientiel (Taylor 2008), est révélatrice de la manière dont une société conçoit la «personne», ce qui fait son «humanité» ou son identité, et comment, selon le contexte culturel et institutionnel, cette personne et cette humanité se défont ou se maintiennent. Ces travaux rejoignent une riche tradition de recherche sur la construction sociale de la «personne» et du «soi», particulièrement de la personne âgée (Lamb 1997 pour un exemple). Ces quatre grandes questions sont liées entre elles. La médicalisation et la professionnalisation renvoient à l’articulation du biologique et du social, ainsi qu’au soutien et à la prise en charge des personnes âgées; la question des communautés est indissociable des solidarités familiales. Le vieillissement est un phénomène aux multiples facettes, touchant toutes les dimensions de l’existence. Il n’est d’ailleurs compréhensible que mis en relation avec à un ensemble de réalités qui le débordent, et auxquelles, en retour, il apporte un éclairage : la famille, l’économie, la démographie, les soins de santé, les politiques, l’imaginaire social et les valeurs, la personne comme construit culturel. Si, comme le soutient Simone de Beauvoir (1970), on se découvre vieux dans le regard des autres, il reste à comprendre ce regard : les représentations, les normes, les savoirs et les pratiques qui le cadrent et l’orientent, ceux qui posent ce regard et les contextes dans lesquels il est posé, ainsi que les comportements et les expériences que ce regard induit.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

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