Статті в журналах з теми "Frontières – Étude et enseignement (secondaire)"

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Beaumier, France, and Ghyslain Parent. "Utilisation des stratégies d’apprentissage pour développer, par l’expérimentation, un sentiment d’efficacité personnelle chez les futurs enseignants." Études, no. 18-19 (July 9, 2012): 133–48. http://dx.doi.org/10.7202/1010303ar.

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Анотація:
Le but de cette étude est d’expliquer comment les futurs enseignants peuvent développer leur sentiment d’efficacité en enseignement et dans leur vie personnelle, grâce à un apprentissage expérientiel fondé sur l’acquisition et l’utilisation des stratégies cognitives, des stratégies métacognitives et du jugement métacognitif. Les 23 participants à cette étude étaient inscrits au baccalauréat en enseignement primaire et secondaire à l’Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse. Cette recherche exploratoire, de type qualitatif et quantitatif, se fonde sur la taxonomie de l’apprentissage expérientiel de Steinaker et Bell (1979) développée par Côté (1998). Les données retenues ont été recueillies à partir de rapports d’observation des étudiants, d’une entrevue semi-structurée et d’un questionnaire. Les résultats indiquent que les participants perçoivent une évolution du sentiment d’efficacité personnelle dans leurs apprentissages et leur enseignement auprès d’un élève en difficulté ainsi que dans leur vie personnelle.
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Wiele, Jan Van. "Maintien et transformation de frontières ? Identité culturelle et représentation de l’islam*." Articles spéciaux 61, no. 1 (October 26, 2005): 135–74. http://dx.doi.org/10.7202/011512ar.

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Анотація:
Cette étude a été conçue comme une recherche interdisciplinaire historique, pédagogique, anthropologique et théologique, avec pour but d’examiner comment l’identité catholique a été forgée et maintenue au moyen de représentations de « soi-même » et de « l’autre » non chrétien, c’est-à-dire l’islam, dans le cadre narratif et discursif des manuels d’histoire de l’Église utilisés dans l’enseignement de la religion au primaire et au secondaire, au Canada francophone (Québec) et en Belgique (1870-1950). Ces dernières années, de nombreuses recherches ont porté sur la pédagogie historique traditionnelle, la recherche d’identité culturelle et la mentalité pédagogique, à partir de manuels scolaires. Mais, dans le domaine de la théologie et de la pédagogie religieuse, ce genre d’étude a pour ainsi dire été négligé. Nous ferons appel à un certain nombre de concepts, tels que « l’inclusivisme » et « l’exclusivisme », venant de la théologie qui se prêtent particulièrement bien à l’éclaircissement du processus de la formation de l’identité culturelle.
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Falardeau, Erick, Frédéric Guay, Richard Bradet, and Johannie Boulet. "La motivation scolaire d’élèves québécois du deuxième cycle du secondaire en temps de pandémie." Canadian Journal of Education/Revue canadienne de l'éducation 45, no. 3 (October 16, 2022): 787–834. http://dx.doi.org/10.53967/cje-rce.v45i3.5219.

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Анотація:
Pour comprendre comment le contexte d’enseignement à distance découlant de la COVID-19 est associé à la motivation scolaire des adolescents, nous avons mené une enquête auprès d’élèves de 3e, 4e et 5e année du secondaire (14 à 17 ans) en utilisant deux cohortes indépendantes : l’une de 601 élèves, recrutés en juin 2020 et ayant reçu un enseignement en ligne ; et l’autre de 3335 élèves, recrutés en février 2021 et ayant suivi un enseignement en ligne une journée sur deux pour la majorité de l’année scolaire. Nous avons comparé les scores de ces deux cohortes à ceux d’élèves du même âge issus d’une étude menée en classe en 2010 (n = 896). Les résultats indiquent des écarts significatifs entre l’enseignement en ligne et en présentiel sur le plan des perceptions de compétence, de la motivation intrinsèque, de la motivation extrinsèque identifiée et du sentiment d’appartenance envers leur école. De plus, un suivi de huit mois effectué auprès de la cohorte de juin 2020 montre que les différences avec la cohorte de référence de 2010 s’accentuent avec le temps.
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Malo, Annie. "Apprendre en contexte de stage : une dynamique de transformations de son répertoire." Revue des sciences de l’éducation 37, no. 2 (May 1, 2012): 237–55. http://dx.doi.org/10.7202/1008985ar.

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Анотація:
Une recherche qualitative menée pendant quatre mois auprès de stagiaires finissants en enseignement secondaire a permis de décrire le parcours évolutif de leur savoir professionnel. Trois sources ont été utilisées pour la collecte de données et l’analyse consiste en une étude de cas multiples et une analyse du contenu. Pendant la mise en oeuvre de projets, les stagiaires ont rencontré des problèmes qui les ont amenés à modifier leurs façons de faire et de penser. L’élaboration d’une typologie de transformations du répertoire a permis de mieux comprendre la multiplicité des façons viables de s’adapter au contexte de la pratique de l’enseignement.
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Léger, Michel. "Apprendre à être créatif : une étude comparative du développement de la créativité comme compétence numérique en milieu d’apprentissage riche en technologies." Revue hybride de l'éducation 6, no. 1 (September 12, 2022): 125–47. http://dx.doi.org/10.1522/rhe.v6i1.1262.

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Анотація:
Ce travail de recherche présente les résultats d’une étude comparative sur le développement de la créativité, menée auprès de deux groupes d’élèves du secondaire, l’un ayant appris dans un milieu riche en technologies (laboratoire de fabrication numérique) et l’autre, ayant reçu un enseignement dans un environnement d’apprentissage plus traditionnel. L’étude explore la relation possible entre la pensée créative (variable dépendante et indicateur de compétence numérique) et l’environnement d’apprentissage (variable indépendante catégorique). Des analyses par test t pour échantillons appariés ont révélé que la pensée créative semble s’améliorer de façon significative dans les groupes ayant appris en milieu riche en technologies.
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Harvey, Léon. "Évaluation des compétences dans un programme de formation en enseignement." Mesure et évaluation en éducation 35, no. 2 (May 2, 2014): 69–95. http://dx.doi.org/10.7202/1024721ar.

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Анотація:
Cette étude propose d’analyser les dossiers académiques, qui cumulent les crédits mérités dans le cadre d’un programme, afin de déterminer si les notes, obtenues durant les cours associés à la formation, permettent de porter un jugement valide sur le développement des compétences attendues. Le concept de validité de construit curriculaire est introduit afin de qualifier le jugement qui sera porté à cet effet. Des analyses factorielles confirmatoires permettent de confronter la struc - turation Cours-Compétences sous-jacente au programme avec l’empirie, ce qui permet de valider les jugements énoncés. Les analyses portent sur les dossiers académiques de 164 finissantes et finissants du programme d’enseignement secondaire d’une université québécoise, diplômés entre 2002 et 2010. Les résultats confirment que les évaluations se structurent en fonction de quatre groupes de compétences liés aux fondements de l’éducation, à l’acte d’enseigner, aux aspects sociaux et au développement de l’identité professionnelle. Les avantages et les limites de cette analyse sont discutés.
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Cordonier, Nöel. "Extension du domaine de la littérature, de son étude à l’université à son enseignement à l’école." Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 27 (April 1, 2022): 47–60. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2010.1340.

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ASSUMANT DES COURS DE DIDACTIQUE A LA HEP VD et des enseignements de littérature à la Section de français de l'Université de Lausanne, je souhaite profiter de ce double mandat pour décrire un moment qui, à ma connaissance, est peu commenté : le passage entre la formation académique et la formation professionnelle et les conséquences sur les approches et les conceptions de la littérature que cette transition peut entraîner chez ceux qui la vivent. Cette présentation sera donc centrée sur les personnes mêmes qui enchaînent les deux formations, ces femmes et ces hommes qui, en été, sont encore des étudiants et qui se retrouvent, en automne, stagiaires dans un Etablissement secondaire et chargés d'enseignement. En ces circonstances, la discipline devient-elle autre pour eux ? Comment un étudiant endosse-t-il le costume et le rôle de professeur de français, comment vit-il les étapes, obligatoirement rapides, de cette mutation ? Comment la branche d'études devient-elle un objet d'enseignement ? Comment ce qui est aussi un objet d'intérêt et de recherches privé et affectif se transforme-t-il en activités sociales et institutionnelles ?
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Beaucher, Chantale. "Le rapport au savoir d’enseignants-étudiants en enseignement professionnel au Québec : étude de cas." Nouveaux cahiers de la recherche en éducation 13, no. 1 (July 30, 2013): 63–81. http://dx.doi.org/10.7202/1017461ar.

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Les enseignants de formation professionnelle au secondaire au Québec sont des experts de métier ayant développé au fil des ans des compétences professionnelles qui leur valent d’être recrutés par les centres de formation professionnelle. Or, une fois en poste, ils sont tenus de s’inscrire à un programme de formation des maitres à l’université. Le parcours scolaire initial de ces étudiants-enseignants ne laissait souvent pas présager d’une telle possibilité. Quelle est alors la nature du rapport au savoir de ces enseignants de formation professionnelle engagés dans un programme de formation des maitres à l’Université de Sherbrooke ? Le rapport au savoir de trois personnes est décrit dans cet article : celui d’un étudiant qualifié de craintif, celui d’un enthousiaste et celui d’un persévérant.
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Groleau, Audrey, and Chantal Pouliot. "Points de vue d’étudiantes du collégial sur leurs expériences d’apprentissage de la physique et sur leur éventuelle pratique d’enseignement." Éducation et francophonie 39, no. 1 (June 27, 2011): 183–200. http://dx.doi.org/10.7202/1004336ar.

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Dans cet article, nous présentons quelques-uns des résultats issus d’une étude qui s’est intéressée aux rapports à la physique et à l’enseignement de la physique de futures enseignantes du primaire, engagées dans la première année de leur formation préuniversitaire en éducation. Plus précisément, nous documentons la façon dont les participantes décrivent, d’une part, leurs expériences scolaires d’apprentissage de notions liées à la physique et, d’autre part, leur intérêt pour l’enseignement de ces notions au primaire. Trente-sept participantes ont rempli un bilan de savoirs au sujet de leur point de vue sur la physique et son enseignement. Nous constatons qu’une majorité de participantes montrent une relation positive à l’enseignement de notions liées à la physique au primaire, alors que seulement cinq participantes laissent voir une relation plus difficile. Certaines participantes évoquent des craintes ou des préoccupations face à l’enseignement de ces notions, alors que d’autres envisagent cet enseignement sous l’angle de son utilité. Pour plusieurs, l’enseignement de la physique au primaire apparaît plus simple qu’au secondaire et au collégial.
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Roy, Jean A. "La présence de l’enseignant de sciences dans la recherche : le cas des revues Science Education et Journal of Research in Science Teaching." Articles 22, no. 1 (October 10, 2007): 73–96. http://dx.doi.org/10.7202/031847ar.

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Résumé Menée à partir de 2700 textes parus dans le Journal of Research in Science Teachings dans Science Education au cours du dernier quart de siècle, la présente étude met en évidence l'importance des travaux de recherche consacrés à l'enseignant de sciences en regard de ceux voués aux autres composantes de l'écologie de la classe. Elle propose une description globale du contenu des 388 articles directement consacrés à l'enseignant de sciences. Le texte conclut sur la place croissante, mais somme toute secondaire, que l'enseignant occupe dans le champ de recherche en enseignement des sciences et observe que les thèmes abordés évoluent au fil des ans.
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Forget, Marie-Hélène, and Marie-Christine Beaudry. "La justification dans l’enseignement de la lecture : étude exploratoire auprès d’enseignant[e]s de français du 1er cycle du secondaire québécois." Canadian Journal of Education/Revue canadienne de l'éducation 44, no. 1 (March 31, 2021): 232–55. http://dx.doi.org/10.53967/cje-rce.v44i1.4653.

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La justification est requise dans le travail en lecture en classe de français au secondaire québécois, notamment, pour justifier son interprétation, sa réaction ou son appréciation d’un texte. Or, on en connait peu sur les usages qu’en font les enseignant[e]s dans le cadre de leur enseignement de la lecture. Une recherche exploratoire menée auprès de 12 enseignant[e]s de français a mis au jour des besoins de clarifier ce que constitue la justification en classe de français et d’outiller les enseignants pour en faire un usage plus diversifié et mieux arrimé aux besoins d’apprentissages des élèves en lecture. Mots-clés : justification, lecture, méthodes d’enseignement, activités scolaires
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Legault, Frédéric. "La gestion de la classe durant un stage d’initiation à l’enseignement et l’émergence d’une communauté virtuelle axée sur la résolution de problème." Articles 25, no. 3 (October 17, 2007): 593–618. http://dx.doi.org/10.7202/032015ar.

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Résumé Ce texte présente une étude exploratoire dans laquelle sont analysés les échanges relatifs aux problèmes de conduite de la classe tels que 160 étudiants inscrits en troisième année de Baccalauréat en enseignement secondaire (BES) les ont identifiés et décrits au cours de leur stage d'initiation à l'enseignement. En ce sens, l'étude traite des problèmes de gestion de classe que rencontrent des débutants, revient sur la définition d'un modèle de développement professionnel, en particulier sur l'analyse reflexive qui est susceptible de contribuer à la formation des apprenants. L'expérimentation a porté sur plusieurs thèmes de discussion concernant les préoccupations des stagiaires et sur les processus de résolution de problème mis en cause dans leur stage.
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Bamba, Aboubacar, and Saddo Ag Almouloud. "Démonstration par l’absurde: une épine dans l´enseignement et l´apprentissage des mathématiques - une étude de cas au Mali." Revista Eletrônica de Educação Matemática 16 (March 9, 2021): 1–35. http://dx.doi.org/10.5007/1981-1322.2021.e78939.

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Le présent travail a comme thème « Une épine dans l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques : Une étude de cas au Mali . Pour le réaliser nous avons fait une revue de la littérature ayant porté sur des travaux autour du raisonnement par l'absurde et l’étude institutionnelle de la démonstration par l’absurde. La problématique est relative au rôle que la démonstration par l’absurde joue dans les pratiques de classe et dans les manuels scolaires et son absence dans les programmes. Les questions de recherche sont libellées comme suit : Au Mali la démonstration par l’absurde est-elle considérée comme étant au-dessus des capacités de l’élève du secondaire ? Au regard d’un énoncé, le futur enseignant reconnait-il la nécessité d’une démonstration par l’absurde ou alors peut-il le transformer de manière qu’une démonstration par l’absurde s’impose ? L’étude mathématique de la démonstration par l’absurde, nous a permis d’analyser cette méthode de démonstration comme savoir de référence et de faire son interprétation logique. La classification des problèmes faite par le premier auteur dans sa thèse, nous a permis de faire le choix des variables didactiques. La partie expérimentale comporte le choix et l’analyse a priori de trois problèmes proposés à des élèves-professeurs de l’École Normale Supérieure de Bamako, la passation des items en une séance, l’analyse à postériori des productions. Les élèves-professeurs ont été mis dans une situation de résolution de problèmes par la méthode de démonstration par l’absurde pour éventuellement connaitre leur rapport à la démonstration par l’absurde. L’analyse a postériori nous a permis de constater la confirmation du fait que la démonstration par l’absurde pose des difficultés aux professeurs de l’enseignement secondaire.
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Villeneuve, Stéphane, Thierry Karsenti, and Simon Collin. "Facteurs influençant l’utilisation des technologies de l’information et de la communication chez les stagiaires en enseignement du secondaire." Éducation et francophonie 41, no. 1 (April 3, 2013): 30–44. http://dx.doi.org/10.7202/1015058ar.

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Le guide La formation à l’enseignement : les orientations, les compétences professionnelles, du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec, présente douze compétences professionnelles à maîtriser. La huitième de ces compétences porte sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’objectif de cette étude était d’évaluer les facteurs influençant l’utilisation des TIC par les futurs enseignants du secondaire en période de stage. Une analyse de régression logistique a permis de prédire les probabilités d’utilisation des TIC en stage par les participants (n = 455). Les résultats montrent que trois facteurs principaux se distinguent parmi les cinq relevés au total : 1) planifier des activités intégrant les TIC, 2) intégrer les TIC aux activités pédagogiques, 3) utiliser les TIC pour planifier son enseignement.
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Jaegers, Doriane, and Dominique Lafontaine. "Perceptions par les élèves du climat de soutien en mathématiques : validation d’échelles et étude des différences selon le genre en 5e secondaire." Mesure et évaluation en éducation 41, no. 2 (April 24, 2019): 97–130. http://dx.doi.org/10.7202/1059174ar.

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Cette étude vise à valider des échelles en langue française destinées à mesurer les perceptions qu’ont les élèves de 5e secondaire (16 ans) du climat de soutien dans leur classe de mathématiques. Se basant sur la théorie de l’autodétermination (Deci et Ryan, 2000a, 2000b) et, plus spécifiquement, sur la satisfaction des trois besoins fondamentaux, les échelles utilisées étayent le troisième pilier du modèle tridimensionnel d’un enseignement de qualité de Klieme et ses collaborateurs (2006). Les résultats d’analyses factorielles exploratoires et confirmatoires ont abouti à quatre échelles dont les qualités psychométriques sont satisfaisantes. La présente recherche examine également les différences de perceptions du climat de soutien en mathématiques en fonction du genre. Si aucune différence n’est trouvée pour trois échelles, les analyses indiquent que, de manière significative, les filles perçoivent davantage l’implication de leur enseignant que les garçons, et ce, même sous contrôle du niveau socioéconomique et des performances en mathématiques.
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ONDZE OTOUBA, Roland Giscard, and Yvon-Pierre NDONGO IBARA. "L’enseignement-apprentissage de l’accent des suffixes « auto-stressed » anglais au secondaire." ALTRALANG Journal 4, no. 02 (December 30, 2022): 106–23. http://dx.doi.org/10.52919/altralang.v4i02.205.

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Teaching-Learning the Accent of “Auto-Stressed” English Suffixes in Secondary School ABSTRACT: This research work identifies the difficulties that prevent the teaching of auto stress suffixes and proposes some teaching strategies and practical exercise in order to this pronunciation item be taught and tested as other language items at secondary school. In fact, this study demonstrates that the teaching of auto-stress has never been taught and tested in the class of Second at high secondary school. Also, the thesis shows that it is due to INRAP lack of expertise to set a methodological guide for the teaching of pronunciation at secondary school. Before 2012, the course of phonetics and phonology did not provide students with teaching strategies to help prospective teachers face this English pronunciation item in classes. Consequently, no teacher can undertake this teaching item and no leaner is able to deal with that in speaking and writing activities. Finally, this research work suggests a pedagogical guide to make possible the teaching of auto-stress suffixes at secondary school thanks a given sample of teaching strategies and applied exercises in a teaching card. RÉSUMÉ : Ce travail de recherche identifie les problèmes qui empêchent l’enseignement de l’accent des suffixes auto-accentués et ensuite propose des stratégies d’enseignement et des activités d’apprentissage afin que ce dernier soit enseigné et évalué au même titre que les autres items du cours d’anglais au secondaire. Cette étude montre que, quoiqu’inscrit au programme officiel de l’INRAP, cet enseignement n’est ni enseigné ni évalué dans les classes de seconde au lycée. A ce propos, l’étude révèle le manque d’expertise au sein de l’INRAP qui n’arrive pas à élaborer un guide méthodologique pour l’enseignement de la prononciation au secondaire. Concernant l’ENS, l’étude révèle qu’avant l’année 2012, cette institution n’arrivait pas à didactiser le cours de phonétique et phonologie anglaise afin de préparer les futurs enseignants d’anglais, à aborder l’enseignement de l’accent des suffixes auto-accentués. L’étude indique par conséquent, aucun enseignant n’ose enseigner l’accent des suffixes auto-accentués et aucun apprenant n’a la compétence y relative. Enfin, ce travail de recherche propose un guide pédagogique afin que cet enseignement soit pratiqué au secondaire à partir des stratégies d’enseignement et les exercices d’application dans une fiche pédagogique.
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Silva Junior, Dinaldo, and Stéphane Granger. "Enseigner en prision." História Revista 25, no. 3 (December 28, 2020): 133–45. http://dx.doi.org/10.5216/hr.v25i3.66228.

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RESUMÉ: Cette étude est le résultat de recherches et de d’expériences professionnelles au Centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly en Guyane en 2015-20l6, lors de la mise en place du premier volet du projet brésilien d’extension d’activités en contexte pénitentiaire intitulé Education carcérale transfrontalière. Elle se veut une réflexion sur les pratiques et contributions d’éducateurs et d’apprenants intervenant dans un contexte spatial différent de leur environnement habituel, en l’occurrence ici l’univers carcéral. En effet, l’objectif de ce projet est de développer des activités d’enseignement auprès des détenus brésiliens de cet établissement, afin de les préparer aux Examens de Certification nationale, comme l’Examen national de Certification des Compétences des Jeunes et Adultes (ENCCEJA) et l’Examen national de l’Enseignement secondaire (ENEM), afin qu’ils obtiennent un diplôme facilitant une insertion dans la vie active au Brésil après l’accomplissement de leur peine en Guyane Française. Mots-clés: Enseignement en prison, Espace, Guyane Française.
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Franco Morales, Freddy, Michèle Venet, and Enrique Correa Molina. "La relation entre les connaissances et les attitudes concernant la diversité sexuelle chez les futurs enseignants au Québec." Revue des sciences de l’éducation 41, no. 2 (November 17, 2015): 277–300. http://dx.doi.org/10.7202/1034036ar.

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Cette étude s’intéresse aux attitudes du futur personnel enseignant envers les personnes homosexuelles et bisexuelles, en lien avec ses connaissances sur la diversité des rôles et des comportements sexuels ainsi que sur les réalités des jeunes homosexuels et bisexuels des deux sexes. L’échantillon, composé de 82 étudiantes et étudiants québécois du Baccalauréat en enseignement secondaire, a été invité à remplir un questionnaire comportant deux échelles de 51 et 14 items afin d’évaluer respectivement leurs connaissances et leurs attitudes. Les résultats des analyses descriptives indiquent que le futur personnel enseignant a peu de connaissances sur les trois aspects évalués, et qu’il manifeste des attitudes plus ou moins positives envers les personnes homosexuelles et bisexuelles. De plus, les résultats des analyses corrélationnelles montrent qu’il existe une relation positive entre les connaissances sur les rôles et comportements sexuels et les attitudes de l’échantillon. Enfin, l’étude identifie des pistes relatives à la formation du personnel enseignant.
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Malo, Annie. "Appréciation des stagiaires au sujet des apprentissages effectués en contexte de stage en enseignement." Éducation et francophonie 38, no. 2 (April 20, 2011): 78–95. http://dx.doi.org/10.7202/1002165ar.

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Faire de la recherche sur la formation professionnelle en alternance appelle un certain positionnement du chercheur à l’égard des praticiens concernés. Les praticiens dont il est question dans ce texte sont des stagiaires, acteurs directement touchés par cette formation. Le but de la recherche est de comprendre le sens que donnent les stagiaires à leur expérience de formation. C’est donc leur point de vue qui est privilégié dans cette étude réalisée en collaboration avec treize étudiants à la formation en enseignement au secondaire pendant un stage intensif de quatre mois. Le modèle de recherche collaborative retenu consiste à marier une activité formation et une activité d’investigation, reposant sur la méthode des cas et les entretiens d’explicitation. La démarche méthodologique est exposée en trois étapes de cosituation, coopération et coproduction. Un aperçu des résultats est offert au sujet de l’apprentissage en contexte de formation en alternance. Ce texte est l’occasion d’exposer le cadre théorique et la démarche méthodologique utilisée pour avoir accès au point de vue des stagiaires, de donner un aperçu de la fécondité des résultats qu’ils ont permis de produire et de réfléchir aux limites méthodologiques de la recherche.
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Nizet, Isabelle. "Le développement de compétences professionnelles par des enseignants en exercice : le cas de l’évaluation des apprentissages." Éducation et francophonie 44, no. 2 (February 20, 2017): 109–25. http://dx.doi.org/10.7202/1039024ar.

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Dans le contexte de la mise en oeuvre de programmes par compétences en enseignement secondaire au Québec, nous analysons le processus de construction de savoirs professionnels d’enseignants du secteur de l’éducation des adultes, dans le cadre d’une recherche-formation collaborative qui a duré deux ans et qui était centrée exclusivement sur le développement de la compétence professionnelle à évaluer les apprentissages. Les enseignants y étaient invités à se former pour former leurs pairs. À partir de l’analyse de contenu d’extraits d’échanges ayant eu lieu durant quatre journées de formation sur un ensemble de vingt-sept, nous avons réalisé, une fois le projet terminé, une étude visant à repérer les mécanismes par lesquels les participants attribuent une valeur aux savoirs de formation. L’étude a révélé la difficulté des enseignants à construire des savoirs professionnels de référence, alors que les savoirs issus de leur expérience jouissent a priori d’une crédibilité et d’une légitimité plus grandes que les savoirs construits dans un espace de formation. Ce constat nous amène à interroger les conditions de développement de compétences professionnelles par des enseignants en exercice.
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Brunel, Magali, and Serge Bouchardon. "ENSEIGNEMENT DE LA LITTÉRATURE NUMÉRIQUE DANS LE SECONDAIRE FRANÇAIS : UNE ÉTUDE EXPLORATOIRE." Analyse de dispositifs didactiques d’enseignement de littérature numérique dans le secondaire 11 (September 14, 2020). http://dx.doi.org/10.7202/1071476ar.

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Dans le cadre d’une recherche collaborative menée (établissement) avec un groupe d’une dizaine d’enseignants de français, l’article se propose de décrire les formes et les spécificités que peut prendre l’enseignement des oeuvres numériques dans les classes du secondaire. Dans la continuité d’expérimentations menées dans le supérieur (Saemmer, 2010) ou dans le secondaire (Bouchardon, 2014) avec des supports qui n’étaient pas spécifiquement littéraires (Lacelle et Lebrun, 2014) il s’agit de mieux documenter l’étude de l’oeuvre numérique dans la classe, d’étudier le processus de transposition didactique à l’oeuvre, dans ce cas particulier où l’objet enseigné n’apparaît ni dans les pratiques courantes ni – explicitement – dans les programmes officiels en France. En nous appuyant sur le travail de l’enseignant, nous cherchons quelles évolutions ou permanences ont permis « la construction de l’objet enseigné » (Schneuwly et Dolz, 2009) et analysons particulièrement l’intégration de l’étude de l’oeuvre numérique à l’échelle macro de la séquence, puis à l’échelle plus micro des dispositifs et objets enseignés dans la séance, en lecture et en écriture.
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Jutras, France. "L’éducation à la citoyenneté : une responsabilité désormais explicite à l’école québécoise d’accord, mais au nom de quelles valeurs ?" Comparative and International Education 34, no. 1 (June 1, 2005). http://dx.doi.org/10.5206/cie-eci.v34i1.9050.

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Partant d’une analyse des visées de l’éducation à la citoyenneté dans les discours des organismes mondiaux voués à la promotion de l’éducation, de la politique éducative québécoise et des programmes d’études du primaire et du secondaire qui l’actualisent, ainsi que de la recherche sur les buts et les moyens mis à la disposition du personnel enseignant pour l’intervention en ce sens, cet article met en relief les grandes orientations de l’éducation à la citoyenneté de manière à dégager ses valeurs fondatrices. Puis, une étude empirique auprès de novices en enseignement au secondaire permet d’identifier les valeurs que ceux-ci disent vivre dans leur pratique quotidienne d’éducation et de les mettre en relation avec les valeurs des grandes orientations de l’éducation à la citoyenneté. Starting with an analysis of the goals of citizenship education, as seen in the discourses of world organizations devoted to the promotion of education, Québec educational policy, elementary and secondary programs of study, as well as research on the goals and means available to teaching personnel in this domain, this paper dwells upon the major orientations of citizenship education so as to bring out its founding values. Then, an empirical study of beginning secondary teachers, permits an identification of the values reportedly lived in their daily educational practices and their linkage to the major orientations of citizenship education.
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Lewis, Brian, Richard Smith, and Christine Massey. "Mirroring the Networked Society: Government Policy, Higher Education, and Telelearning Technology in Canada." Canadian Journal of Communication 24, no. 3 (March 1, 1999). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1999v24n3a1109.

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Abstract: The terrain of higher education in Canada is changing in ways that are facilitated and encouraged by government policies directed at telelearning technologies. This study, a review of federal and provincial government policies relating to the use of telelearning technologies in postsecondary education, reveals several significant trends. First, telelearning policy for the postsecondary sector straddles the boundary between education and economic development policy, a shift that changes conventional educational funding criteria. Second, telelearning technologies are being implemented in ways that support other government policy goals such as greater integration and efficiency in provincial postsecondary systems and increased support for labour market needs. While the implications of these changes are not yet entirely clear, we can anticipate the need for policy processes that include greater recognition of the role of negotiation--policies and policy processes which address explicitly the facts of dissolving boundaries, new connections, and emerging organizational forms. The higher educational sector seems inadequately prepared for these challenges. Résumé: Le terrain des hautes études au Canada change de manières qu'encouragent les politiques gouvernementales portant sur les technologies de téléapprentissage. Cet étude passe en revue les politiques fédérales et provinciales relatives à l'utilisation de technologies de téléapprentissage au niveau post-secondaire. Elle révèle plusieurs tendances significatives. Premièrement, les politiques de téléapprentissage pour le secteur post-secondaire brouillent les frontières entre les politiques pour l'enseignement et celles pour le développement économique, une situation qui modifie les critères conventionnels pour le financement de l'enseignement. Deuxièmement, on est en train de mettre en place les technologies de téléapprentissage de manière à appuyer d'autres objectifs des politiques gouvernementales tels qu'une plus grande intégration et efficacité des systèmes post-secondaires provinciaux et une plus grande attention aux besoins du marché du travail. Quoique les implications de ces changements ne soient pas encore tout à fait claires, nous pouvons entrevoir le besoin de processus politiques comprenant une plus grande reconnaissance du rôle de politiques négociées et de processus politiques adressant de manière explicite la dissolution de frontières, la création de nouveaux liens, et les formes organisationnelles émergentes. Le secteur des hautes études ne semble pas adéquatement préparé pour ces défis.
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Forgie, Sarah E., Olive Yonge, and Robert Luth. "Centres for Teaching and Learning Across Canada: What’s Going On?" Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 9, no. 1 (April 16, 2018). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2018.1.9.

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Post-secondary institutions, especially those with a research focus, face a challenge in ensuring consistent and high-quality teaching, in part because many members of the teaching faculty have backgrounds in research instead of teaching. A common part of meeting this challenge is the presence of Centres for Teaching and Learning (CTLs) on university campuses. This study examines the situations of CTL directors at research and teaching-intensive post-secondary institutions across Canada, with an aim to develop an understanding of the current context in which Canadian CTLs are operating, as well as the experiences of those who lead the CTLs. The qualitative study consisted primarily of 60- to 90-minute individual semi-structured interviews. The findings of these interviews were coded into four main categories: the evolving purpose of CTLs, key drivers of change, common challenges, and future trends. The implications for this research are two shifts: one mirroring a shift in education development to embracing Boyer’s work and secondly moving from a service to a leadership orientation. A thriving CTL is an indication of a university culture that values teaching, learning and scholarship. Les établissements d’enseignement post-secondaire, en particulier ceux dans lesquels l’accent est mis sur la recherche, doivent faire face au défi d’assurer un enseignement cohérent et de haute qualité, en partie du fait qu’un grand nombre de professeurs ont des antécédents en recherche plutôt qu’en enseignement. Pour relever ce défi, un des éléments communs est la présence de centres d’enseignement et d’apprentissage (CEA) sur les campus universitaires. Cette étude examine la situation des directeurs de ces centres dans des établissements d’enseignement post-secondaire canadiens où la recherche et l’enseignement sont intenses, dans le but de comprendre le contexte actuel dans lequel les CEA canadiens fonctionnent, ainsi que les expériences de ceux qui dirigent ces CEA. L’étude qualitative a consisté principalement d’entrevues individuelles semi-structurées de 60 à 90 minutes. Les résultats de ces entrevues ont été codés selon quatre catégories principales : l’évolution de l’objectif des CEA, les principaux moteurs de changement, les défis communs et les tendances futures. Les implications de cette recherche sont de deux sortes : la première reflète les variations dans le développement de l’éducation afin d’adopter le travail de Boyer, et la seconde indique le passage d’une orientation de service à une orientation de leadership. Un CEA florissant est le signe d’une culture universitaire qui accorde de l’importance à l’enseignement, à l’apprentissage et à l’avancement des connaissances.
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Métioui, Abdeljalil. "REPRÉSENTATIONS CONCEPTUELLES D'ÉTUDIANTS DU SECONDAIRE PROFESSIONNEL: PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DE LA DIODE NON POLARISÉE / CONCEPTUAL REPRESENTATIONS OF STUDENTS PROFESSIONAL SECONDARY: PHYSICAL PROPERTIES OF THE NON-POLARIZED DIODE." European Journal of Education Studies 8, no. 3 (March 7, 2021). http://dx.doi.org/10.46827/ejes.v8i3.3615.

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Une méthode de recherche de type qualitatif a permis d’identifier les représentations conceptuelles d’étudiants du secondaire professionnel (17 à 20 ans) au Québec, en ce qui concerne les propriétés physiques d’un objet technique, à savoir une diode non polarisée. Nous procédons à cette reconstitution à partir de moyens classiques, tels le questionnaire écrit et les entretiens individuels. Cette étude nous permet, d’une part, de mettre en évidence ces conceptions et, d’autre part, de proposer quelques orientations didactiques. Notre recherche démontre qu’après un enseignement formel, les conceptions des élèves interrogés sont erronées comparativement à celles communément acceptées. Ces résultats mettent en lumière une mauvaise appropriation de notions telles que les porteurs de charges mobiles (électrons et trous) et les porteurs de charges fixes (ions). Following the guidelines of qualitative type research, we shall in this paper reconstitute the conceptual representations by secondary level students at the professional school (ages 17-20) of physical phenomena which subtend the physical properties of the non-biased diode. For the first time, this study shows that their conceptions of these phenomena are erroneous. In a second time, we identify the physical phenomena on which the educator should facilitate the students to construct conceptions that conform to the scientific norm. <p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/edu_01/0772/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Doucet, Mariane, Thérèse Bouffard, and Carole Vezeau. "The role of concern for error in the relationship between implicit intelligence theory and the perceived competency." Journal of Interpersonal Relations, Intergroup Relations and Identity 13 (April 2020). http://dx.doi.org/10.33921/hdsm4903.

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Little is known about how implicit theories of intelligence and perceived competence are related. This study examines whether concern over mistakes mediates this relationship. A total of 508 students (255 girls) in grade 4 or 5 completed self-reported surveys for four consecutive years. Each year, the results of the mediation analysis indicate that students who perceive their intelligence as more malleable have a stronger sense of competence (r = .25 to .32, p < .001), while the more concerned they are over mistakes, the lower their perceived competence (r = -.18 to -.26, p < .001). At each time of measurement, the concern over mistakes weakens the relationship between the conception of intelligence and perceived competence, which remains significant and moderate, but the role of concern over mistakes tends to fade over time. Keywords: intelligence theory, mistake preoccupation, perception of competence, mediation analysis, elementary and high school education La relation entre la théorie implicite de l'intelligence et la perception de compétence reste peu connue. Cette étude examine le rôle potentiellement médiateur de la préoccupation envers l'erreur dans cette relation. Les 508 élèves participants (255 filles) de 4e année ou 5e année du primaire au début de l'étude ont répondu aux questionnaires pendant quatre ans consécutifs. Les résultats des analyses de médiation faites tous les ans indiquent que plus les élèves ont une conception dynamique de l’intelligence, plus leur perception de compétence est élevée (r = .25 à .32, p < .001) alors que plus ils sont préoccupés par l’erreur, moins leur perception de compétence est élevée (r = -.18 à -.26, p < .001). À chaque temps de mesure, la préoccupation envers l'erreur diminue significativement le lien entre la conception de l'intelligence et la perception de compétence, mais ce dernier reste significatif et modéré. Mots-clés : théorie de l'intelligence, préoccupation envers l’erreur, perception de compétence, analyse de médiation, enseignement primaire et secondaire
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Bloom, David E., Philip G. Altbach, and Henry Rosovsky. "Looking Back on the Lessons of “Higher Education and Developing Countries: Peril and Promise”— Perspectives on China and India." International Journal of African Higher Education 3, no. 1 (December 22, 2016). http://dx.doi.org/10.6017/ijahe.v3i1.9635.

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In 2000, the independent Task Force on Higher Education and Society published “Higher Education in Developing Countries: Peril and Promise” with the support of the World Bank and UNESCO. The report highlighted the actual and potential contribution of quality higher education to social, economic, and political development. It identified key obstacles to realizing that potential, and various strategies and tools for circumventing those obstacles. “Peril and Promise”’s most important contribution was to relegitimize higher education in the development dialogue—at a time when donor and governments attention and funding focused primarily on primary and secondary education: “Education for All.” It articulated several key recommendations to the higher education sector in developing countries, faced with dramatic massification. This article aims to revisit the main messages of the report, through the lens of a comparative case study of recent changes in higher education in China and India.---En 2000, le groupe indépendant de travail sur l’Enseignement Supérieur et la Société publia « L’Enseignement supérieur dans les pays en voie de développement : Péril et promesse » avec le soutien de la Banque Mondiale et de l’UNESCO. Le rapport mit en valeur la véritable contribution qu’un enseignement supérieur de qualité pourrait apporter au développement social, économique et politique. Ses auteurs identifièrent les obstacles majeurs à la réalisation de ce potentiel, et les stratégies variées ainsi que les outils nécessaires pour contourner ces obstacles. La plus importante contribution de « Péril et Promesse » fut de légitimer à nouveau la place de l’enseignement supérieur au sein du discours sur le développement, à une époque où l’attention des donateurs et des gouvernements, ainsi que les financements, se dirigeaient essentiellement vers l’enseignement primaire et secondaire, à l’instar du projet « Education pour tous ». Le rapport articulait plusieurs recommandations clés pour le secteur de l’enseignement supérieur dans les pays en voie de développement, en proie à une massification dramatique. Cet article a pour objectif de revisiter les principaux messages de ce rapport à travers le prisme d’une étude de cas comparative des récents changements observés dans l’enseignement supérieur en Chine et en Inde.
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Mafra, Leila. "O ensino médio noturno e a sociedade brasileira: expansão e organização pedagógica." Revista Brasileira de Estudos Pedagógicos 75, no. 179-80-81 (June 18, 2019). http://dx.doi.org/10.24109/2176-6681.rbep.75i179-80-81.1150.

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Procurou-se apreender os fundamentos sociais e pedagógicos inerentes à concepção de formação do ensino médio noturno, bem como seu papel social. Foram analisadas as iniciativas privadas, as políticas públicas e as decisões tomadas no processo de expansão e organização pedagógica dos cursos noturnos para jovens e adultos no Brasil. Utilizou- se de ampla revisão bibliográfica, selecionando-se documentos e referências para registrar esse processo, tomando-se especificamente o periodo compreendido entre o Império e 1930. Apesar do desenvolvimento lento e irregiáar do ensino médio noturno nas diversas províncias do país, foi possível identificar características comuns, bem como o sentido sociopolitico e pedagógico da formação pretendida. Abstract This study attempts to apprehend the social and pedagogical foundations sustaining night secondary schools' social role and proposal for human formation. It has been analysed private initiatives, public policies and decisions taken during the expansion and pedagogical organization of night courses for youngsters and adults in Brazil. An overall review of the literature has been carried out to select references for registering the development of night school within the period comprehended between the establishment of Portuguese Empire in Brazil and 1930. Despite night schools slow and irregular development in several provinces within the country, common characteristics have been identified among them, as the social and pedagogical intentions in the program of study, teachers practice and policies decisions were analysed. Résumé Cette étude essaie de saisir lesfondements sociaux et pédagogiques inhérents à la conception de formation dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire du soir, ainsi que son rôle social. A cette fin, l'auteur a analysé les initiatives prises por le secteur privé, les politiques publiques, et les décisions prises au moment de l'expansion et de l'organisation pédagogique des cours du soir destinés aux jeunes et aux adultes au Brésil. L'auteur a procédé à une large révision bibliographique et à une sélection des documents et des textes de référence pour enregister ce processus, tout en ayant son attention en particulier, à la période comprise entre l'Empire et 1930. Malgré le dévelopement lent et ir régulier de cet enseignement dans les différentes provinces du pays, ila été possible néanmoins d'identifier quelques caractéristiques communes ainsi que la signification sociale et pédagogique deformation escomptée. Resumen En este estudio se busca aprehender los fundamentos sociales y pedagógicos inherentes a la concepción de la formación de la enseñanza media nocturna, así como, su papel social. Fueron analizadas las iniciativas privadas, las políticas públicas y la toma de decisiones en el proceso de expansión y organización pedagógica de los cursos nocturnos para jóvenes y adultos en Brasil. Se utilizó una ampia revisión bibliográfica elegiéndose documentos y referencias para registrar ese proceso, centrándose especificamente en el periodo comprendido entre el Imperio portugués-Brasileño y 1930. Además del lento e irregular desarollo de la enseñanza media nocturna en ¡as diversas provindas del país ha sido posible identificar, en este proceso, características comunes, así como, el sentido social y pedagógico de la deseada formación.
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Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

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Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe, and Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

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Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Анотація:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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