Добірка наукової літератури з теми "Français (langue) – 19e siècle – Stylistique"

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Статті в журналах з теми "Français (langue) – 19e siècle – Stylistique"

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Denoyelle, Corinne, and Julie Sorba. "Analyse phraséologique du marqueur discursif ce m’est avis et de ses variantes dans un corpus d’ancien français." La phraséologie dans les interactions orales et écrites 45, no. 2 (December 31, 2022): 251–75. http://dx.doi.org/10.1075/li.00076.den.

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Анотація:
Résumé L’article montre que la construction parenthétique ce m’est avis fonctionne comme un marqueur discursif dans un corpus outillé inédit de romans français en prose du 13e siècle. Nous adoptons une double approche, phraséologique et stylistique, pour étudier le fonctionnement discursif de ce marqueur dans les séquences représentant de l’oral (dialogue des personnages ou paroles du narrateur). La comparaison avec la construction en que P (il/ce) m’est avis que permet de noter leur origine commune puis leur spécialisation progressive dans la langue. Enfin, un aperçu de l’évolution diachronique du marqueur discursif ce m’est avis permet de constater son déclin et son remplacement par à mon avis.
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BALON, LAURENT, and PIERRE LARRIVÉE. "L’ancien français n’est déjà plus une langue à sujet nul–nouveau témoignage des textes légaux." Journal of French Language Studies 26, no. 2 (August 19, 2014): 221–37. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269514000222.

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Анотація:
RÉSUMÉCet article a pour objet la réévaluation de la chronologie de la perte du statut de langue à sujet optionnel du français. Traditionnellement, on suppose que ce processus de changement syntaxique a lieu entre le passage de l’ancien au moyen français: le sujet nul aurait commencé à perdre sa prépondérance au XIIIe siècle pour devenir minoritaire dans la deuxième moitié du XVe siècle. Cette supposition est cependant basée sur le témoignage de textes littéraires. Ayant une visée stylistique, les textes littéraires sont connus pour leur conservatisme. Ce conservatisme pose la question de la fiabilité de leur témoignage pour la chronologie et le processus du changement linguistique effectif (Ingham sous presse). Une meilleure compréhension du changement linguistique pourrait être développée par l'étude des textes légaux, moins assujettis que les textes littéraires à des préoccupations d’ordre stylistique. Cette étude suggère qu’au début du XIIIe siècle, l’ancien français avait déjà perdu la possibilité d’omettre le sujet. En outre, les corrélations avec l’impersonnel et le type de proposition y diffèrent de celles qu’on retrouve dans les textes littéraires, invitant à une réévaluation des causes de ce changement.
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Poujat, Sandra. "Quand les écrivains du XIXe siècle se font les historiographes du changement stylistique : conception idiosyncrasique du style et imaginaire national de la langue." SHS Web of Conferences 138 (2022): 05007. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202213805007.

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Анотація:
Dans le sillage des récents travaux de stylistique historique, notre propos souhaiterait explorer la problématique du changement stylistique selon le point de vue des écrivains afin de cerner ce que leurs témoignages, certes subjectifs et partiaux, peuvent nous apprendre des pratiques langagières. Quelle que soit la valeur qu’on leur accorde, leurs commentaires et leur perception du changement dévoilent tout de même des imaginaires de la langue qui révèlent autant de conceptions du style en prise avec l’histoire où se dessinent des idéologies de la littérature. En effet, les écrivains proposent des modélisations du changement stylistique qui entrent au service de leur propre poétique. Il s’agira de mettre en évidence les enjeux idéologiques qui sous-tendent l’historiographie de la langue littéraire que relatent les écrivains du XIXe siècle : en opposition à un imaginaire national du français pétri par le mythe du génie de la langue française, la nouveauté stylistique apparaît, aux yeux de plusieurs écrivains couramment qualifiés de modernes, comme une façon de se dégager de ce canon national qui s’établit en même temps que s’échafaude l’État-nation. Pour ce faire, notre propos se concentrera sur quelques grammairiens et lexicographes du XIXe siècle en confrontation des témoignages de Rimbaud, Mallarmé et Proust.
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Burg, Gaëlle. "Lire la littérature médiévale en classe de français langue étrangère : une utopie ?" Swiss Journal of Educational Research 43, no. 1 (April 14, 2021): 129–38. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.43.1.10.

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Анотація:
Si le corpus littéraire traditionnellement utilisé dans l’enseignement secondaire et supérieur du FLE emprunte le plus souvent à la littérature des 19e, 20e et 21e siècles, plus rarement aux œuvres du 16e, 17e et 18e siècle, que dire des textes plus anciens, ceux du Moyen Âge ? Les recensions montrent qu’ils sont totalement ignorés. Notre article voudrait défendre l’intérêt d’un enseignement de la littérature médiévale en FLE et soutenir les enseignant·e·s en leur fournissant des pistes d’activités efficaces permettant aux apprenant·e·s de dépasser les difficultés que suppose une lecture littéraire authentique. Pour ce faire, nous inscrivons notre démarche dans le sillage des méthodologies de l’approche globale des textes écrits (Moirand, 1979), et de la lecture interactive (Cicurel, 1991).
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Christ, Herbert. "Du Maître de langue au « Neuphilologe ». La formation des enseignants de français en Allemagne au cours du 19e siècle." Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, no. 33/34 (June 1, 2005): 47–62. http://dx.doi.org/10.4000/dhfles.1674.

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AL AUBALI, Dr Fatima, and Sana Sana. "L’IMPORTANCE DE LA CULTURE ET DES TEXTES LITTÉRAIRES DANS LA TRADUCTION LA CULTURE DEVRAIT-ELLE ÊTRE TRADUITE ?" JOURNAL OF ADVANCES IN LINGUISTICS 5, no. 1 (November 25, 2014): 548–54. http://dx.doi.org/10.24297/jal.v5i1.2739.

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Анотація:
Le truisme dans les études relatives à la traduction est le dilemme entre la culture de la langue d’origine et la culture de la langue cible. Le traducteur qui s’y consacre pour mener à bien son devoir, doit en premier lieu reconnaitre le type de textes à traduire. Reconnaissant le type de textes, le traducteur sera en mesure de s’attaquer aux cultures une fois qu’il/elle décide de choisir le type du texte. Ainsi, cet article présente une étude descriptive de la traduction de textes littéraires de l’anglais en arabe et en français, en utilisant différentes scènes tirées des œuvres de Shakespeare qui ont été traduites par des traducteurs éminents dans ces deux dernières langues. Cet article décrit les études de fond, des contextes et des procédures de recherche ainsi que les différentes approches de la traduction. Il aborde ensuite certaines questions de recherche à savoir :1- La traduction sera-elle acceptée par la nouvelle communauté de lecteurs ?2- En quoi la relation entre la culture et la traduction est-elle importante ?Il est donc impératif de sonder la littérature de Goethe jusqu’à nos jours. Selon cette enquête, les paramètres des études de traduction dépassent les limites de la langue pour inclure des types de textes, les fonctions de la culture de la langue d’origine à celle de la langue cible. Les théoriciens de la traduction ont montré leur intérêt dans les aspects culturels de la traduction dès le 19e siècle. Cela implique que le but de la traduction est d’enrichir la langue cible à la fois culturellement et linguistiquement. Afin d’éviter les malentendus, les traducteurs doivent faire non seulement attention au contenu lexical, et syntaxique mais aussi aux idéologies, aux valeurs, ainsi qu’aux modes de vie relatifs impactés par la culture abordée. Par conséquent, les traducteurs doivent bien connaitre leurs publics lecteurs.Mots-clés : culture – traduction – sémiotique – familiarisation – étrangéisation - source (origine)
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Hea-ok YUH. "Approche d'un cours de culture française à l'aide de peintures du 19e siècle: exemple sur le développement de l’enseignement de la langue et de la culture en français." ASSOCIATION CULTURELLE FRANC0-COREENNE ll, no. 30 (May 2015): 247–75. http://dx.doi.org/10.18022/acfco.2015..30.009.

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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Анотація:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Poujat, Sandra. "Le Roman national de la langue française. Imaginaires linguistiques et stylistiques de la Révolution française à la Troisième République." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2023. http://www.theses.fr/2023SORUL077.

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Анотація:
La thèse étudie la construction d'un imaginaire national de la langue française au cours du long XIXe siècle (1789-1920), tant du point de vue linguistique à travers l'émergence du concept de langue nationale que du point de vue stylistique à travers l'essor de la catégorie de style français. L’hypothèse défendue est la suivante : être écrivain à la fin du XIXe siècle, c’est d’abord être un écrivain français qui, parmi les possibles rhétoriques, stylistiques et linguistiques qui lui sont offerts, renégocie à chaque réalisation langagière une écriture française et un ethos français. À une époque où grammaire et littérature sont pensées conjointement, les grammairiens du XIXe siècle attribuent à la littérature le devoir d’illustrer la langue nationale. Le champ littéraire n’est pas imperméable aux réflexions sur la langue et la nation, et les écrivains, notamment à la fin du siècle, appréhendent le style selon l'imaginaire politique et idéologique de la francité : il y aurait un style français et des styles non-français, c’est-à-dire des styles qui ne respectent pas la supposée tradition du génie de la langue française. Après avoir étudié dans une première partie l’imaginaire linguistique de la langue nationale dans les grammaires du XIXe siècle, puis dans une seconde l’imaginaire du style français chez les écrivains, notre dernière partie constitue une analyse stylistique d’auteurs de la Troisième République pour essayer de cerner ce qui a été senti comme un style français (Renan, Daudet, Barrès, Maurras, France) et ce qui a été senti comme un style anti-national (Goncourt, Louÿs, Huysmans, Mallarmé, Valéry, Suarès, Péguy, Fargue, Claudel, Gide, Proust, Giraudoux)
This thesis is a study of the construction of a national imagination by the French language during the long 19th century (1789-1920), both from a linguistic perspective, through the emerging concept of a national language, and from a stylistic point of view, through the rise of the French style as a category. The hypothesis defended here is that the national language, in France, is less the product of a linguistic policy than a discursive construct elaborated by grammar books between the French Revolution and the Third Republic. 19th century grammarians decided that it was the duty of literature to illustrate the national language, at a time when grammar and literature were indissociable. In fact, that literature should be influenced by reflections in which language and nation are associated is inevitable: writers, especially at the end of the century, approached style according to the notion of “Frenchness”, which is at once political, ideological, and imaginary. Such a notion asserted the existence of a French style, as opposed to non-French styles that failed to abide by the alleged tradition of the so-called genius of the French language. This thesis first explores the linguistic imagination that influenced the national language in the grammar books of the 19th century. It then moves on to the writers’ use of the imaginary notions related to a specifically French style. Last but not least, it examines the style of some of the authors who wrote during the Third Republic, and seeks to identify what was perceived as a specifically French style (as in the works of Renan, Daudet, Barrès, Maurras or France), and what was perceived as an antinational style (as in the works of Goncourt, Louÿs, Huysmans, Mallarmé, Valéry, Suarès, Péguy, Fargue, Claudel, Gide, Proust or Giraudoux)
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Gonon, Laetitia. "Le fait divers criminel dans la presse quotidienne française du XIXe siècle : enjeux stylistiques et littéraires d’un exemple de circulation des discours." Thesis, Paris 3, 2011. http://www.theses.fr/2011PA030113/document.

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Анотація:
À partir d’un corpus de 492 faits divers criminels relevés dans les quotidiens parisiens entre 1836 et 1881, ce travail s’efforce de montrer comment ce genre de discours journalistique est un lieu de citation d’autres discours, en particulier professionnels. La démarche stylistique adoptée, qui s’appuie sur les outils de l’analyse du discours, souligne la façon dont ces technolectes circulent dans la rubrique des faits divers, et sont souvent moins des citations explicites que des emprunts à des interdiscours volontiers constitués de clichés et de formules toutes prêtes et toutes faites. C’est ainsi le figement du fait divers qu’on met en avant, figement narratif, syntaxique et lexical ; ce figement lui vient parfois directement des discours auxquels il emprunte, et qui comme lui n’hésitent pas à fictionnaliser voire à inventer un événement. La démonstration s’attache à étudier la citation à l’intérieur de l’espace journalistique, afin de mettre en lumière la façon dont les faits-divers s’approprient l’article d’un autre, et à étudier leur position de sur- ou de sous-énonciateur par rapport au texte originel. C’est cette même position du fait-diversi qui est interrogée dans son rapport aux interdiscours médicaux et policiers ; ces derniers sont en effet des sources privilégiées de l’information fait-divers. L’analyse se reporte dans le même temps aux romans du siècle,feuilletons comme œuvres réalistes et naturalistes, avant de se pencher, à la fin de l’étude, sur les rapports du fait divers et de ces ouvrages. Il s’agit alors de montrer comment le fait divers,traversé de diverses voix, est un discours qui circule également dans la littérature de l’époque
This work focuses on a corpus of 492 crime news items released in Parisian dailies between 1836 and 1881 and aims at showing how this specific journalistic discourse quotesother forms of discourse (particularly professional ones). The stylistic approach chosen, using discourse analysis tools, underlines the way those technolects circulate in crime news items and shows they are not so much explicit quotes as borrowings from interdiscourses often made up of clichés and ready-made, set phrases. This freezing of the crime news item is what stands out here: a narrative, syntactic and lexical freezing, stemming sometimes straight from the discourses from which it borrows. Both the crime news items and the discourses borrowedtend to fictionalize or even invent a drama.The work focuses on the quote within the journalistic space, so as to highlight how the crime news item writers make someone else’s article their own and studies the writers’ posture (as an over or an under-enunciator) regarding the original text. This same posture is also questioned in relation to both medical and police interdiscourses, which are the two privileged sources of information for crime news items. In the same time, the analysis refers to contemporary novels, whether serials or realist and naturalist works, before focusing on their relationships to crime news items. The aim is thus to show how the crime news item is a multiple-voice discourse which also circulates in the literature of that time
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Thorel, Mathilde. ""Langue translative" et fiction sentimentale, 1525-1540 : renouvellement générique et stylistique de la prose narrative." Lyon 3, 2006. https://scd-resnum.univ-lyon3.fr/in/theses/2006_in_thorel_m.pdf.

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Анотація:
Le règne de François 1er voit s'affirmer la volonté d'« illustrer » la langue française et de lui donner des modèles littéraires dignes de rivaliser avec l'Italie. Dans le domaine de la prose narrative, les traductions de fictions sentimentales publiées à partir de 1525 viennent nourrir et renforcer des tendances stylistiques déjà perceptibles en France au début du siècle. C'est l'apport de la langue de traduction, ou « langue translative », à l'élaboration d'une prose littéraire que l'on se propose d'étudier. La première partie montre que le succès indéniable rencontré par ces fictions sentimentales est d'abord à mettre au compte des stratégies éditoriales qui les associent et valorisent leur modernité. Le péritexte verbal (titres, préfaces, annotations marginales) y est envisagé comme un dispositif original, support de la recontextualisation. La seconde partie analyse les pratiques de récriture à travers les différentes versions de la Prison d'amour, la révision du Peregrin et la confrontation entre le Jugement d'amour et l'Histoire d'Aurelio et d'Isabelle. Le dernier chapitre est consacré à l'étude de l'emprunt dans les Angoysses douloureuses : par la récriture concertée de ses textes sources, cette œuvre singulière représente l'aboutissement de deux décennies durant lesquelles auteurs et traducteurs ont travaillé au renouvellement de la prose narrative, et donné naissance à la notion de « style poétique »
During the reign of Francis the First, the French language was given literary models in order to challenge the famous Italian ones. As of 1525, French translations of sentimental fictions in narrative prose succeeded in strengthening the stylistic trends that had already emerged in the first decades of the century. In this dissertation, I study how the ‘language of translation' or ‘langue translative' helped develop a genuine French literary prose. In the first part, I show that the editorial strategies can account for the thorough success of these sentimental fictions. The system of the verbal paratext (titles, prefaces, marginal notes) is considered as a meaningful medium of recontextualization. In the second part, practices of rewriting are analysed through the different versions of the Prison d'amour, the revision of the Peregrin and the comparison between the Jugement d'amour and the Histoire d'Aurelio et d'Isabelle. My last chapter studies the elaborate rewriting of the sources in the Angoysses douloureuses qui procedent d'amours. My point is that this text can be taken as the achievement of two decades during which authors and translators worked at renewing French narrative prose, giving birth to the concept of a ‘poetic style'
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Rigade-Landry, Delphine. "Stylistique du poème en prose aux XIXe et XXe siècles (1842-1917)." Toulouse 2, 2004. http://www.theses.fr/2004TOU20081.

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Le poème en prose de 1848 à 1917 modifie le champ de la poésie pour l'ouvrir à de nouvelles potentialités. La poéticité ne se caractérise plus seulement par des marques formelles. La question majeure est alors de savoir, si en l'absence de la versification il existe des procédés stylistiques favorisant la reconnaissance de la substance poétique. Texte retors à la généricité, le poème en prose ne se laisse pas enfermer dans une définition prédéterminée. Toutefois, l'angle énonciatif permet de délimiter un cadre modulable qui définit un contrat discursif spécifique : l'énoncé provocateur perturbe le lecteur et requiert son active participation. Les réalisations de l'énoncé recourent à des procédés stylistiques fort différents. Le poème en prose érige la diversité en critère esthétique. Le lecteur doit affronter une poétique de la dissonance qui intervient à tous les niveaux textuels : l'éclatement et l'hétérogénéité discursive du recueil, comme du poème font vaciller les points d'appuis. Les tensions s'accentuent grâce à l'art des oppositions tonales, sémantiques, rhétoriques. . . . La prose est à son tour prise dans ce jeu de paradoxes : recourant au silence, elle exploite la duplicité du langage et affectionne l'implicite. La sinuosité de l'oratio prorsa entraîne le lecteur dans une quête herméneutique. Sous ses apparences anodines, le poème en prose constitue un authentique travail sur la matière
The prose poem from 1848 to 1917 modifies the field of poetry and opens it to new potentialities. The poetic nature is not only characterizd by formal features. In the absence of versification, the main question is whether there are stylistic processes favoring the recognition of the poetic substance of prose. Refractive to genericity, the prose poem doesn't yield to a predetermined definition. However, its enunciative bias allows us to determine a modular frame defining a specific discursive contract: their provocative statement upsets the reader and requires his active participation. The realisations of this "enunciation" can resort to different stylistic processes. The prose poem sets up diversity as an aesthetic criterion and exemplifies its many aspects. The reader faces a poetry of dissonance occuring at every textual level. The reader's props are shaken and taken away by the discursive heterogeneity in collections, as well as within poems in their motley composition. Tensions are increased thanks to the art of tonal, semantic and rhetorical oppositions. . . Prose is, in turn, taken in in this paradoxical game: resorting to silence, it operates on the duplicity of language and bends towards the implicit. The sinuous nature of oratio prosa leads the reader into an authentic hermeneutical quest. Under banal appearances, the prose poem consists in a genuine craft on verbal matter
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Branca-Rosoff, Sonia. "Materiaux pour une histoire des conceptions normatives dans les representations de la langue : 18e-19e SIECLES." Paris 8, 1987. http://www.theses.fr/1987PA080403.

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Les representations du francais confrontent la magnifique architecture d'une langue de culture dans son usage norme et les etats "nous" de la langue, qu'il s'agisse de deviations stylistiques ou de parlers incultes. Aussi avons-nous cherche a comprendre comment s'etait construit, de facon relationnelle, cet ideal de langue. Tout d'abord, nous avons envisage des textes du dix-huitieme et du dix-neuvieme siecles, qui traversent les grands secteurs de la grammaire francaise, syntaxe, lexique, morphologie. Cependant, notre lecture est ordonnee autour de deux points : montrer que le poids de la visee normative des grammairiens entraine une indistinction de la description et de la prescription, liee a une vision instrumentale de la langue; montrer que les ecarts a la norme constituent un materiau ambigu, tantot condam ne et repousse a "l'exterieur" de la langue, tantot absorbe et justifie comme lieu d'expression d'une subjectivite ou comme miroir de la variete des pratiques sociales. Aux discours lettres sur le francais ont ensuite ete opposes les discours concernant les patois et l'ancien francais. D'abord percus comme simple envers de la norme, ces formes de langage deviennent peu a peu des objets de connaissance
Within the various descriptions of french are confronted on the one handthe perfect structure of an advanced language provided with rules and, on the other hand, the "shapeless" formes of this language, whether they are stylistic deviations or uncultivated idioms. This is the reason why i have attempted to undestand how this ideal language had been set up, in relation to others. I have first taken into consideration texts from the eighteenth and nineteenth centuries dealing with the main com ponents of french grammar. I have read these texts with two major inten tions : the first is to show that the weight of the normative purposes of grammairians bring about a confusion between description and prescri tion, bound up with a view of language as an instrument; the second purpose is to show that the deviations from the norm make up an ambiguous material, at times expelled from the language, at times absorbed in it as a means of giving expression to subjectivity, or as the reflection of the unavoidable variety of the social forms of life. The learned analyses of french have been set up against those dealing with old french and provincial dialects. The latter forms of language, perceived at first as the reverse side of the norm, are gradually becoming objects of know ledge. .
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Sorel, Elise. "Écriture et identité aristocratique dans l’oeuvre de Barbey d’Aurevilly." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040139.

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Notre thèse entend explorer de manière approfondie les modes de relation, problématiques et paradoxaux, de Barbey d’Aurevilly à l’aristocratie, en posant l’hypothèse que cette conscience identitaire est au fondement de sa conception et de sa pratique de l’écriture. Après avoir saisi l’idée que l’auteur se fait de l’identité aristocratique, dans une dynamique évolutive, et avoir décrit avec précision ce qui constitue pour lui les traits d’un aristocrate idéal, nous interrogeons plus particulièrement la manière dont il cherche à mettre en scène cette identité dans son style de vie et dans ses écrits. Comment concilier cette identité avec son statut d’écrivain ? Attaché à une posture aristocratique d’Ancien Régime qui privilégie la tradition de l’amateurisme et une esthétique de la négligence, Barbey d’Aurevilly légitime pourtant son écriture, de manière paradoxale, par le déploiement d’ethé aristocratiques, différents en fonction des genres abordés. Ces ethé donnent légitimité à ses prises de parole, en même temps que leur nature foncièrement ambivalente libère l’écrivain de contradictions personnelles en lui permettant de se réclamer de modèles prestigieux. Nous explorons enfin plus largement la manière dont une telle posture aristocratique influe sur sa conception de l’écriture et de la littérature, à travers une étude poétique et stylistique
Our thesis intends to explore, through an extensive study, Barbey d’Aurevilly’s problematic and paradoxical ways of relationship to aristocracy, setting the hypothesis that this identity conscience lies at the basis of his conception and his experience of writing. After having grasped the idea that the author has developed about aristocratic identity, following evolutive dynamics, and having precisely described what constitutes for him the features of the ideal aristocrat, we mean to question more particularly the way he tries to assert this identity in his style of life and writings. How is it possible to conciliate this identity with one’s status of writer ? Attached to an aristocratic posture, dating back to the Ancient Regime, which privileges the amateurism tradition and aesthetics of negligence, Barbey d’Aurevilly legitimates nevertheless his writing art, paradoxically, by the display of aristocratic ethé, different according to the various genres involved. These ethé justify his discourses ; meanwhile their fundamentally ambivalent nature sets the writer free of his personal contradictions and enables him to invoke these prestigious models. Finally, we explore more largely the way such an aristocratic posture influences his conception of writing and literature, through a poetical and stylistic study
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Taga, Shigeru. "Les théories de la versification française au XIXe siècle." Paris 4, 1989. http://www.theses.fr/1988PA040139.

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La théorie classique de la versification française, qui s'est établie dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, jouissait d'une certaine autorité même vers le milieu du XIXe siècle, tandis que peu à peu, sous l'influence du développement des sciences humaines modernes, ainsi que sous celle de mouvements littéraires, certains théoriciens y ont introduit de nouveaux éléments de théorisation. Ceux-ci s'accordaient bien à la transformation du système de pensée en général, qui s'est réalisée au cours du XIXe siècle, à savoir le dépassement du classicisme
The classical theory of the French verse system, founded in the XVIIth century, was in vigor even in the middle of the XIXth century. But then, some theorizers, under the influence of the development of the human sciences in general and by the literary current, tried to introduce new conceptions in it. This accords with the transformation of the thought system, which was achieved in the later half of the XIXth century : the death of the Classicism
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Nollez, Juliette. "Rhétorique des Mémoires du duc de Saint-Simon." Thesis, Paris 4, 2009. http://www.theses.fr/2009PA040213.

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Cette thèse se propose d’analyser le style des Mémoires de Saint-Simon, afin d’en comprendre la virulente énergie si sensible à la lecture. Inscrite dans une approche rhétorique, l’étude s’intéresse d’abord au positionnement discursif de Saint-Simon et aux fondements de la légitimité auctoriale : il s’agit d’expliquer comment, par un ensemble de dispositifs, le mémorialiste rend possible le plein épanouissement d’une rhétorique du blâme. Celle-ci se développe suivant deux orientations majeures, l’une judiciaire, l’autre épidictique, dont la variété des composantes témoigne à quel point Saint-Simon « osa tout écrire ». L’enquête se prolonge en montrant que cette rhétorique du blâme participe en réalité d’un discours de plus large portée : l’écriture, pour le mémorialiste, constitue une revanche sur l’Histoire quand toute autre prise sur l’action s’avère impossible. C’est dans cette perspective que se révèle alors dans le texte des Mémoires toute l’importance des discours rapportés et des procédés de recomposition de l’Histoire
This dissertation aims to analyze the style of Saint-Simon’s Memoirs in order to better understand the virulent energy delivered in its reading. In keeping with a rhetorical approach, this study first focuses on the discursive position taken by Saint-Simon and the foundations of auctorial legitimacy. It is explained how, using various literary devices, the author succeeds in fully exploiting the rhetoric of blame. He accomplishes this through two rhetorical orientations – judiciary and epideictic, the variety of which attests to the fact that Saint-Simon “dared to write anything”. The investigation goes on to demonstrate that the rhetoric of blame contributes to a more significant discourse: in the absence of all other recourse, Saint-Simon views writing as a way to avenge oneself of History. It is in this vein that the importance of reported discourse and the rewriting of History is revealed in the text of Saint-Simon’s Memoirs
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Clerc, Charles. "Les républicains de langue française aux Etats-Unis: 1848-1871." Paris 13, 2001. http://www.theses.fr/2001PA131036.

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Entre 1848 et 1871, plusieurs milliers de républicains de langue française (on dénombre en dehors des Français, tant des Suisses que des Belges, voire des Italiens) trouvent refuge aux Etats-Unis d'Amérique. Un grand nombre d'entre eux s'installent dans les métropoles ouvertes aux influences cosmopolites, principalement à New York, où ils bénéficient d'un terrain propice à leurs activités militantes, en particulier à la publication de journaux. Ce milieu se compose à la fois d'"exilés", chassés par la répression de juin 1848 et plus encore par le coup d'Etat du 2 décembre, et d'"émigrants volontaires" qui, en épousant la cause républicaine, se lient au sort des éxilés. La première partie de la thèse identifie les milieux républicains de langue française en général et les personnalités les plus marquantes en particulier. La seconde partie se focalise sur le groupe républicain de la ville de New York, en s'appuyant sur l'étude de deux journaux essentiels : le Républicain, publié de 1853 à 1854 et le Messager Franco-Américain, publié de 1859 à 1883. La dernière partie a pour objet de retracer l'histoire des idées embrassées par les républicains de langue française en fonction des grands évènements politiques qui agitent à la fois le Nouveau et l'Ancien Monde. Cette thèse met en valeur la cohérence d'un milieu politique d'origine française, attaché aux valeurs de la Révolution, tâchant d'apposer son empreinte sur l'histoire sociale et idéologique américaine.
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Pagani-Naudet, Cendrine. "La dislocation du XIIe au XVIIe siècle : histoire d'un procédé de style : thèse." Nice, 2002. http://www.theses.fr/2002NICE2027.

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La dislocation, décrite comme un procédé d'emphase obtenu par le détachement et la reprise pronominale d'un constituant essentiel de la phrase, est aujourd'hui reconnue comme un trait typique de l'oral et du français non standard. Elle appartient néanmoins au fonds le plus ancien de notre littérature. La pratique et la réception de la dislocation sont largement tributaires du discours grammatical que les phénomènes de redondance ont suscité à partir du XVIIe siècle. Oscillant entre la faute et le procédé littéraire, la construction doit attendre la fin du XXe siècle pour faire l'objet d'une analyse syntaxique. La dislocation semble cependant irréductible à une description strictement formelle, son identification reposant largement sur l'intuition Il s'agit donc de revenir sur le passé littéraire de la dislocation, de retracer son histoire, histoire en prise avec l'évolution de la langue, le développement de la réflexion grammaticale, et la construction du sentiment linguistique
Dislocation is described as an emphasis process, obtained by separating and repeating as a pronoun an essential component of the sentence. Though it is now acknowledged as a typical feature of oral and colloquial language, dislocation belongs to the most ancient heritage of our literature. The practice and reception of dislocation mainly depend on the grammatical context caused by the redundancy phenomena from the XVIIth century onwards. Fluctuating between mistake and literary device, that structure will not be the subject of a syntactical analysis until the end of the XXth century. Dislocation seems impossible to reduce to a strictly formal description, as its identification mainly lies on intuition. That is the reason why our study intends to reconsider literary past of dislocation, to recount its history, a history wich is in touch with the evolution of the language, the development of grammatical reflection, but also with the building of the linguistic feeling
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