Добірка наукової літератури з теми "Formes de désignation de l’allocutaire"

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Статті в журналах з теми "Formes de désignation de l’allocutaire"

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Basile, Suzy, Hugo Asselin, and Thibault Martin. "Le territoire comme lieu privilégié de transmission des savoirs et des valeurs des femmes Atikamekw1, 2." Articles 30, no. 1 (August 29, 2017): 61–80. http://dx.doi.org/10.7202/1040975ar.

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Анотація:
L’analyse thématique de 32 entrevues réalisées avec des femmes Atikamekw révèle qu’elles connaissent le mode de vie de leurs ancêtres et le rôle que les femmes y jouaient, que ce rôle était prédominant et essentiel dans l’organisation spatiale des activités traditionnelles sur le territoire, que les accouchements sont des marqueurs spatiotemporels, que la désignation du lieu d’origine a changé à la suite des bouleversements sociaux et territoriaux, que la désignation des personnes par le nom traditionnel est toujours en usage, que les femmes Atikamekw étaient responsables de l’éducation. L’obligation d’envoyer les enfants dans les pensionnats de 1955 à 1972 a provoqué une cassure dans la transmission des savoirs sur le territoire et les différentes formes de colonisation ont érodé peu à peu l’influence des femmes.
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Díaz Villalba, Alejandro. "Les options de catégorisation du participe des temps composés dans les grammaires des langues romanes (XVe-XVIIIe siècles)." Histoire Epistémologie Langage 42, no. 1 (2020): 135–54. http://dx.doi.org/10.1051/hel/2020011.

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Анотація:
Les formes participiales des temps composés font l’objet d’un traitement particulier chez les grammairiens des différentes langues romanes depuis la Renaissance. Les formes participiales posent en effet un problème assez spécifique, dès lors que dans ces vernaculaires elles présentent des propriétés incompatibles avec la classe du participe telle que la définit la tradition latine. Certains proposent de recatégoriser ces formes en leur affectant une désignation ou une nouvelle classe avec des propriétés plus adaptées. La mise en série des options théoriques relevées dans un corpus étendu (XVe-XVIIIe s.) tend à souligner l’importance de cette manière d’appréhender les données qui mettent à l’épreuve le modèle descriptif latin. Par ailleurs, la récurrence et la commensurabilité des solutions théoriques dans diverses traditions montrent l’intérêt de sortir du cadre des histoires nationales.
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Ouellet, Pierre. "Du haut-lieu au non-lieu : l’espace du même et de l’autre." Dossier 24, no. 1 (August 29, 2006): 69–81. http://dx.doi.org/10.7202/201407ar.

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Анотація:
Résumé Il y a dans la langue et la littérature une corrélation intime entre les formes de désignation du « lieu » et les formes de dénotation de la « personne », comme si la représentation de la subjectivité et, partant, de l'intersubjectivité, avait partie liée avec celle de la spatialité. La poésie d'Yves Préfontaine, depuis Boréal jusqu'au Désert maintenant, regorge d'expressions lexicales (substantifs, verbes, adjectifs) ou morpho-syntaxiques (prépositions, pronoms démonstratifs, adverbes) renvoyant au lieu et à l'espace, qui servent de substrat à la présentation du Soi et de l'Autre ou de l'identité (l'ici, l'ego) et de l'altérité (l'ailleurs, l'alter). En suivant l'itinéraire des premiers aux derniers textes, de la fin des années cinquante à la fin des années quatre-vingt, on repère une mutation de la sensibilité poétique de l'auteur, qui passe d'une représentation substantive ou nominale du lieu comme « terre » ou « pays » à une représentation déictique de l'espace comme tension insoluble entre un « ici » et un « ailleurs », étroitement liés aux instances de renonciation et de la perception. Il en résulte une autre image de la subjectivité, moins dépendante de son ancrage dans le « lieu nommé » qu'indéfiniment changeante selon le mouvement propre à la deixis enunciative.
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Armagnague, Maïtena, and Simona Tersigni. "L’émergence de l’allophonie comme construction d’une politique éducative." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 29 (April 2, 2019): 73–89. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.029.06.

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Анотація:
Fondé sur une méthodologie qualitative associant monographies et entretiens réalisés dans huit établissements durant trois années scolaires, cet article analyse ce que le qualificatif d’allophone produit comme catégorisation scolaire et mécanisme de filtrage institutionnel, dissociant les élèves migrants entre eux, en référence à une norme implicite de francophonie. Alors que les politiques éducatives prétendent promouvoir l’accessibilité, l’allophonie étiquette les élèves et les hiérarchise sous sa forme « totale » et « tempérée ». Une telle dynamique entérine une forme de sélection scolaire en pratiquant un aggiornamento de la rhétorique selon laquelle certains enfants seraient « sauvables » par l’école, tandis que d’autres ne le seraient pas. La désignation d’« allophone » peut alimenter de multiples formes de minorisation entre élèves ainsi qu’entre les élèves migrants et les adultes en charge d’eux dans les établissements scolaires.
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Lambert, José. "La sociologie, l’interdisciplinarité et les recherches sur la traduction." TTR 26, no. 2 (July 25, 2016): 245–68. http://dx.doi.org/10.7202/1037139ar.

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Анотація:
En se taillant une place de plus en plus visible dans les structures du monde universitaire globalisant grâce entre autres à la reconnaissance de doctorats en traductologie, les chercheurs qui représentent la traduction (traductologie ou Translation Studies) auraient tort d’imaginer qu’ils n’ont plus de problèmes d’identité. En effet, leur homogénéité comme communauté de chercheurs n’est pas évidente, quoique l’usage de l’anglais dans la désignation de la discipline – Translation Studies ou TS – risque de nous faire croire le contraire. L’hétérogénéité n’est pas forcément un handicap, mais l’absence de cohésion entre les différentes ailes des TS (formation des traducteurs et des interprètes; traduction dite automatique; recherches dites descriptives ou théoriques, tantôt appliquées, tantôt fondamentales) n’est pas de nature à nous rassurer. L’absence d’harmonie, camouflée non sans diplomatie dans le terme TS, ne manque pas de gêner l’intégration avec et dans les autres disciplines. Il y aurait lieu de distinguer entre homogénéité interne et externe, l’une renforçant sans doute l’autre. S’il est vrai que les spécialistes de la traduction n’ont pas toujours brillé dans les initiatives interdisciplinaires, la cécité réciproque n’est pas rare dans le monde universitaire. Il est plus grave encore de constater que certaines grandes tendances en matière de langue, linguistique, société et communication, susceptibles d’inspirer des formes de coopération nouvelles, ont été ignorées. C’est le cas, entre autres, des mouvements novateurs qui se concentrent sur l’internationalisation et la mondialisation. En somme, une conception statique du monde universitaire n’est guère compatible avec la recherche sur la traduction.
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Raveneau, Jean. "Analyse morphologique, classification et protection des paysages : le cas de Charlevoix." Cahiers de géographie du Québec 21, no. 53-54 (April 12, 2005): 135–86. http://dx.doi.org/10.7202/021361ar.

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Анотація:
L'objectif de cette recherche est de trouver des méthodes d'analyse et de classification des paysages devant permettre l'application des articles de la Loi sur les biens culturels (Loi 2, 1972, Province de Québec) concernant la déclaration « d'arrondissements naturels ». La méthodologie proposée a été appliquée à la région de Charlevoix située à une centaine de km au nord-est de la ville de Québec. On montre d'abord que les « arrondissements naturels » décrits dans la loi devraient plutôt porter le nom « d'arrondissements culturels ». L'identification des portions de territoire pouvant être déclarés arrondissements naturels ou culturels implique une analyse préalable des paysages de l'ensemble d'une région. Trois dimensions doivent être considérées : les formes, le peuplement, la perception. Dans cet article on aborde uniquement le problème de l'étude des formes des paysages, c'est-à-dire l'analyse morphologique. Quelques méthodes modernes d'analyse des paysages sont passées en, revue. Elles comportent généralement trois phases : inventaire, classification et évaluation proprement dite en fonction de critères particuliers (récréation notamment). La région de Charlevoix se prête particulièrement bien à l'étude des paysages en raison de sa topographie contrastée, de l'ancienneté de son peuplement, de l'empreinte d'activités économiques diversifiées. On a d'abord procédé à une analyse visuelle comportant le relevé des limites visuelles, la classification des points de vue et le relevé des types d'itinéraires routiers. On a ensuite dressé un inventaire spatial et monté une matrice géographique d'informations comportant 70 variables relevées sur la base de 47 zones de travail. On a choisi des variables qui structurent l'image des paysages et qui en conditionnent l'évolution, à la fois dans l'espace et dans le temps. La matrice a été traitée simultanément selon des méthodes visuelles (méthode Bertin) et quantitatives (analyse factorielle). Ce traitement a fait ressortir l'influence structurante du relief, de l'ancienneté et de la densité du peuplement, de l'importance du patrimoine historique. Quatre grands ensembles géographiques ont ainsi été dégagés, chacun comportant plusieurs sous-ensembles : les zones montagneuses sans population, les zones de peuplement récent du plateau, les vallées et leurs rebords, le littoral. Une seconde classification porte spécifiquement sur les variables pouvant permettre de définir le « potentiel culturel ». Elle conduit à une hiérarchisation des zones de Charlevoix en fonction de leur intérêt plus ou moins grand pour une désignation éventuelle comme arrondissement « naturel » (ou culturel). Cette classification est complétée par l'identification des diverses formes de pollution des paysages. La principale menace de dégradation des paysages provient des poussées d'urbanisation anarchique à la périphérie de Baie-Saint-Paul et La Malbaie. En conclusion il apparaît que la notion même d'arrondissement culturel ne permet pas de répondre aux impératifs de protection et de mise en valeur des paysages. Il faut plutôt penser en termes de développement culturel global impliquant des actions d'intensité différente selon les types de paysages et les dangers de dégradation les affectant.
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Meyer, Bernard, and Monique Dubucs. "Antonomases du Nom Commun." Lingvisticæ Investigationes. International Journal of Linguistics and Language Resources 11, no. 1 (January 1, 1987): 49–80. http://dx.doi.org/10.1075/li.11.1.03mey.

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Анотація:
RESUME Le problème de l'antonomase du nom commun, définie par la tradition comme la substitution d'un nom commun à un nom propre, se rattache à l'acte de référence à un particulier défini, lequel peut avoir lieu par désignations spécifiantes ou désignations dénominatives. Les exemples d'antonomase proposés par Quintilien, Dumarsais et Fontanier, sont des désignations par caractérisation de formes diverses, dépendantes ou indépendantes du contexte. Tantôt elles ne représentent qu'une simple substitution, dans le rôle référentiel, de l'appellatif au dénominatif, tantôt une véritable transformation d'un nom commun en nom propre, avec valeur d'excellence. Après avoir éliminé d'une part les désignations anaphoriques, situationnelles et périphrastiques, et, d'autre part, les désignations paradénomi-natives d'occasion ou d'usage, on dégage ici une désignation d'excellence qui, si l'usage ne l'a pas encore figée en simple dénominatif, désigne un référent particulier comme le représentant parfait d'une catégorie donnée. SUMMARY The antonomasis of common name is traditionally defined as the substitution of a common name for a proper name. That is a figure which concern the act of reference to a defined particular. This act can be performed through specifying or "denominative" designations. The examples of antonomasis in Quintilien, Dumarsais and Fontanier, are varied designations by characterization which are context-free or context-sensitive. These forms represent sometimes a mere substitution of the "appelative" for the "denominative", sometimes a genuine transformation of a common name into a proper name, with a value of excellence. After having rejected the anaphorical, situational and periphrastic designations, and further the "paradenominative" designations, we emphasize a "designation of excellence" by which a particular is refered to as the perfect specimen of a given category.
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"Désignation par la France des sites susceptibles d'être inscrits dans le réseau européen Natura 2000. Circulaire du ministre de l'Environnement du 11 août 1997 pour la mise en œuvre de la désignation des sites. Non-respect des procédures de consultation prévues par le décret du 5 mai 1995. Délais, formes et étendue de la concertation. Annulation. Conseil d'Etat, 27 septembre 1999. Association Coordination nationale Natura 2000 (n° 194648)." Revue Juridique de l'Environnement 24, no. 4 (1999): 577–79. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.1999.3697.

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Tremon, Anne-christine. "Tribut." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.129.

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Анотація:
Le tribut peut être défini comme le prélèvement d’un surplus par une entité, le plus souvent étatique, détentrice du pouvoir. Il en est le socle, puisque son prélèvement finance les infrastructures (routes, canaux, ou encore systèmes d’irrigation), mais aussi l’appareil administratif et militaire. La forme la plus générale du tribut est celle de la taxation, mais le prélèvement peut aussi en prendre d’autres : corvées, monopoles étatiques sur certains biens, nationalisations, et même cadeau offert par un citoyen à un fonctionnaire d’État (Yan 1996), ou encore par un État tributaire à une puissance hégémonique. Par ces prélèvements, des richesses privées sont généralement transformées (ou sont censées l’être) en biens et services procurés par la puissance extractrice. L’attention réduite versée par l’anthropologie économique au tribut tient probablement à ce qu’il échappe aux grandes dichotomies que celle-ci a échafaudées, et qui continuent à la préoccuper, même si c’est dans le but de les dépasser. Sa singularité le place hors du radar du sous-champ de l’anthropologie en raison de la focalisation de celle-ci sur deux statuts des choses et des transactions, présentés comme étant plus ou moins étanches : le don et la marchandise. Il ne relève pas du domaine des marchandises, puisque les mécanismes d’extraction du tribut ne s’inscrivent pas dans les rapports de production capitalistes. Il n’appartient pas non plus à la sphère du don contre-don maussien, caractérisée par la réciprocité. Parce qu’il échappe aux logiques du marché et qu’il permet l’existence d’une économie redistributive (l’État-providence), le tribut s’apparente pourtant à l’économie du don plutôt qu’à l’économie marchande. La distinction proposée par Alain Testart (2007) entre don et échange (marchand et non marchand) permet d’affiner la définition du tribut. Selon Testart, le don est un transfert non exigible impliquant la renonciation à tout droit sur le bien transféré et sans attente de contrepartie autre que morale, alors que l’échange est un transfert dont la contrepartie est juridiquement exigible. Or les corvées, amendes et taxes de toutes sortes sont dépourvues de la contrainte de contrepartie, mais elles sont exigibles. Alain Testart nomme ce type de prestation « transfert du troisième type, t3t »; il se distingue du don en ce qu’il est exigible, et de l’échange en ce qu’il est dépourvu de contrepartie juridiquement exigible. Le tribut en est un, et probablement le principal (la plupart des t3t correspondent au tribut, à l’exception de certains transferts spécifiques tels que le versement d’une pension alimentaire). On pourrait donc, en amendant l’appellation de Testart, avancer que le tribut est un « t3t » c’est-à-dire un transfert du troisième type en direction ascendante dans la hiérarchie. La clarification conceptuelle opérée par Testart et son prolongement par François Athané (2011) sont importantes et nécessaires. Il paraît toutefois judicieux d’intégrer le brouillage habituel des catégories à l’analyse de la notion, puisqu’il est en lui-même significatif. En effet, si le tribut n’est pas un don selon la définition de Testart, il peut en prendre l’apparence, être présenté comme un abandon librement consenti. Et s’il ne donne pas lieu à une contrepartie exigible, il est néanmoins souvent justifié au nom d’une contrepartie rendue sous forme de services. Les manipulations et justifications morales et idéologiques dont il fait l’objet doivent donc être intégrées à sa définition. On y reviendra après avoir examiné la place qu’a tenu le tribut dans les écrits des anthropologues. Outre son statut particulier au regard des autres formes de prestation qui ont davantage été au cœur de leurs préoccupations, le don ainsi que les échanges non marchands, la centralité de la notion de réciprocité a relégué à l’arrière-plan les « dons » hiérarchiques ainsi que toutes les formes de transferts unilatéraux obligatoires. C’est sans doute de la part des anthropologues travaillant avec le concept marxiste de mode de production que le tribut a reçu le plus de considération. Samir Amin a résumé dans une formule efficace ce qui distingue le mode tributaire du mode capitaliste : dans le second, le pouvoir est mis au service de l’accumulation de richesses, tandis que dans le premier, ce sont les richesses qui sont mises au service de l’accumulation de pouvoir (Amin 2011). Eric Wolf (1982) a déployé ce distinguo pour examiner comment le mode de production capitaliste s’est étendu sur la surface du globe avec l’expansion impériale européenne, entrant en contact avec des modes de production « basés sur la parenté » ou « tributaires » qui prévalaient chez les populations non européennes. Les anthropologues ont abandonné les approches en termes de mode de production pour deux ensembles de raisons. La première est l’économicisme sous-jacent à la caractérisation typologique de sociétés selon leur mode de production dominant, qui réduit ainsi « des sociétés entières à de simples réserves de main d’œuvre » et ignorant leurs « formes de vie » (Friedman 1987, 84). Wolf entendait pourtant précisément éviter une telle dérive typologisante, entendant en faire un outil pour « révéler les relations politico-économiques qui sous-tendent, orientent et contraignent l’interaction » (1982, 76). L’emploi qu’en fait Emmanuel Terray (1995) dans son étude de la genèse du royaume abron met d’ailleurs en relief l’articulation entre modes de production tributaire, esclavagiste, capitalistique et domestique d’une manière qui n’a rien d’évolutionniste. La seconde raison est l’eurocentrisme qui conduit à faire du mode de production capitaliste un facteur déterminant de la trajectoire singulière de l’Europe et explicatif de sa domination sur le reste du monde. Ce dernier n’aurait su résister à l’agression européenne parce que son mode d’organisation économique, qu’il soit basé sur la parenté ou sur le tribut, aurait provoqué un retard et une faiblesse qui l’auraient rendu vulnérable aux incursions de l’impérialisme capitaliste européen. Cette thèse s’applique tout particulièrement à la Chine. C’est dans un sens à la fois non évolutionniste et non eurocentrique que Hill Gates (1996) a proposé une lecture de l’histoire de la Chine sur une durée d’un millénaire basée sur l’idée d’une articulation entre modes de production tributaire (MPT) et « capitalistique ». Le MPT est le mode de production de l’État impérial chinois, dont la classe des fonctionnaires lettrés prélève un surplus sur les classes productives (paysans, petits capitalistes, travailleurs) à travers des taxes et des corvées. Contrairement à ce qu’avait pu écrire Marx à propos du « mode de production asiatique », l’État chinois n’était pas inerte ni immobile mais animé par la tension entre des tendances, plus ou moins affirmées selon les époques, à l’accumulation capitalistique, ainsi que les réponses en provenance de la classe dirigeante qui cherchait à les contenir à l’intérieur du cadre de la puissance tributaire (Gates1996 : 273). Les lignages des propriétaires terriens qui produisaient en partie pour le marché, ou les marchands, tout particulièrement ceux qui participaient au commerce étranger, agissaient en tant que capitalistes; « toutefois, leur influence n’a jamais été suffisante pour désarçonner le pouvoir tributaire et permettre à une véritable classe capitaliste d’émerger (Gates1996 : 112). Dans le dernier chapitre de son ouvrage, Gates suggère que la Chine contemporaine demeure caractérisée par un mode tributaire, maintenu par les révolutionnaires communistes et qui continue à modeler les relations entre citoyens ordinaires et officiels chinois (1996 : 269). Ellen Hertz (1998) s’appuie sur les propositions de Gates pour interpréter la fièvre qui s’est emparée de la première bourse ouverte à Shanghai au début des années 1990, signe de la transition chinoise vers le capitalisme initiée dix ans plus tôt, et qui a vu s’opposer le pouvoir « des masses » au pouvoir étatique. Cette opposition peut être expliquée par la tension entre un mode de production capitalistique (les petits porteurs) et le mode de production tributaire (l’État). Ce dernier, agissant à la manière d’un seigneur tributaire, a cherché à canaliser l’épargne de ses citoyens de façon à soutenir son économie en transition. Gates concilie le sens élargi de la notion de tribut tel que présenté en introduction et le sens restreint que lui confèrent les historiens mais aussi ceux d’entre les anthropologues qui se sont intéressés à sa dimension cosmologique et civilisationnelle. En effet, le système tributaire a été constitutif de l’empire chinois, qui était conçu sur le plan cosmologique comme un « royaume territorial bordé de suzerains tributaires » (Feuchtwang 1992 :26, cf. également Sahlins 1994). Les origines des fengshan, désignation officielle des cérémonies au cours desquelles le tribut était versé, sont incertaines. Ils seraient apparus sous les Zhou orientaux (771-256 av. J-C.), c’est-à-dire durant la période des Printemps et Automnes, suivie par celle des Royaumes combattants. C’est à partir de la dynastie Tang (618-907) que le système tributaire s’est renforcé, et il s’est maintenu jusqu’au Qing. En échange du tribut (gong), les tributaires recevaient les faveurs (enci) de l’empereur au même titre que les vassaux internes. Wang Mingming souligne que la relation à l’État engagée dans le « mode de production » selon Gates est la même que celle qui relie la cour impériale au monde extérieur (2012 : 345). Réciproquement, Gates indique que le mode tributaire est inséparable de la totalité de la cosmologie civilisationnelle chinoise (1996 : 21). Ce sont précisément ces dimensions idéologiques et cosmologiques du tribut qui rendent compte de l’ambiguïté relative à son caractère volontaire ou contraint. De fait, c’est précisément l’existence d’un ordre hiérarchique dicté par les impératifs catégoriques de la cosmologie impériale, qui permet de comprendre non seulement le consentement au paiement du tribut mais même son caractère désirable, et qu’il fait qu’il peut prendre l’apparence d’un don, ou être présenté comme tel par le contributeur (cf Trémon 2019 pour un cas contemporain chinois). C’est aussi cette dimension cosmologique qui explique sa grande proximité avec le sacrifice. Tribut et sacrifice se distinguent par le fait que l’un constitue un transfert direct et le second un transfert indirect (Werbner 1990 : 272) à une entité supérieure. Robertson Smith, dont les écrits ont inspiré ceux de Durkheim et Mauss sur le sacrifice, avait suggéré que le sacrifice aux divinités ou aux ancêtres serait apparu chez les tribus nomadiques du désert du Sinaï sous la forme de la consommation sacrificielle de l’animal totémique, mais que ce sacrifice primitif aurait ensuite, avec la sédentarisation et sous l’action de l’État, suivi le modèle du tribut versé au chef ou au roi dans les sociétés hiérarchisées (Robertson Smith 1889 : 266-267 cité in Scubla 2005 : 147). Si cette proposition relève de la pure spéculation, normative qui plus est puisqu’elle est avancée par Robertson Smith dans un souci de démonstration de la supériorité du sacrifice chrétien, la distinction ainsi esquissée offre matière à penser : le sacrifice originel n’aurait rien d’un don, n’ayant pris cette forme que dans les sociétés à pouvoir centralisé, et le tribut le serait bien davantage, mais il serait dépourvu de l’idée de violence expiatoire associée au sacrifice. C’est pourquoi l’on ne saurait entièrement suivre la définition par David Graeber du tribut, placé dans la troisième catégorie d’une tripartition entre « communisme », « échange » et « hiérarchie » (dans une discussion précédente des modes de production (2006), il avait ignoré le mode tributaire). Celle-ci correspond d’assez près à celle proposée par Alain Testart (don, échange et t3t). Cependant, la façon dont il caractérise le tribut comme relevant de la pure contrainte violente exercée par l’État (2014 : 74) paraît insatisfaisante. Ceci tient en partie à ce que, à la différence de Testart, il établit les distinctions sur les bases de « modes de moralité », qu’il entend substituer aux « modes de production ». S’en tenant uniquement à une acception historiquement lointaine du « tribut » (il n’aborde pas l’impôt moderne), la définition morale qu’il en donne ne rend paradoxalement pas compte du consentement à l’impôt (elle n’explique que la résistance). Le tribut obéit selon lui à la logique du précédent, puisqu’un don offert à une puissance pour la première fois devient ensuite exigible d’année en année. Le tribut est donc un échange devenu transfert en raison des (fausses) promesses de contrepartie qui ont conduit à l’institutionnalisation du système. Cependant, ce qui fait toute la complexité du tribut est qu’il s’agit en effet d’un transfert exigible sans contrepartie exigible, mais qu’une contrepartie n’en est pas moins attendue. Nous pensons à la contrepartie de ce que nous versons à l’État. François Athané déconsidère cette façon de penser, qu’il juge inévitable et légitime, mais qui n’est qu’une « façon de penser et de parler » (2011 : 190) dont il conviendrait de ne pas tenir compte parce qu’elle viendrait polluer l’analyse. La contrepartie n’est jamais exigible dans le double sens où elle ne saurait pas toujours être appuyée par le droit, et où elle ne serait de toute manière pas mesurable (comment calculer la part de ce que je reçois en retour pour mes impôts?). Il n’en demeure pas moins que sans cette attente de réciprocité, les révoltes fiscales seraient bien plus nombreuses. C’est pourtant une façon de penser et de parler qui est chargée de sens et lourde de conséquences. C’est bien parce que des services et biens publics sont produits au moyen des prélèvements que la relation tributaire est rarement remise en cause, et réciproquement, que des révoltes fiscales apparaissent lorsque les services et biens publics ne paraissent pas remplir l’attente de contrepartie. Ces services et biens étant généralement essentiels à la reproduction sociale (au sens des anthropologues, cf. entre autres Weiner 1980), on pourrait réactualiser la notion en substituant à « modes de production » la notion de « modes de reproduction » (marchande, tributaire, etc.) (Trémon 2019 : chap. V). De même, la notion de « relation tributaire » à l’État inclut à la fois le tribut en tant que type de transfert (par contraste avec le don et l’échange) et la relation morale et idéologique qu’elle engage avec le destinataire du tribut. La notion de tribut est ainsi élargie au-delà des contextes historiques spécifiques des systèmes tributaires interétatiques centrés sur un hégémon, et dépouillée de ses relents eurocentriques et évolutionnistes – comme l’a souligné Jack Goody (2006 : 121), qui invitait dans son dernier livre à réactualiser le programme de recherche lancé par Eric Wolf, les États tributaires se trouvant « à l’ouest comme à l’est », et peut-on ajouter, au nord comme au sud
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Дисертації з теми "Formes de désignation de l’allocutaire"

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Morales, Ramirez David. "Les formes de désignation de l'allocutaire dans l'espagnol du Costa Rica. Approche dialectologique, sociolinguistique et pragmatique." Thesis, Rennes 2, 2022. http://www.theses.fr/2022REN20017.

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Анотація:
Notre recherche nous a mené au constat selon lequel les formes de désignation de l’allocutaire en espagnol costaricien sont dans une lutte constante entre standardisation et changement linguistique, ainsi qu’entre norme et variation. Par exemple, l’approche diachronique (chapitre 1) nous a permis de conclure que le pronom usted a toujours été lié à une analyse explicative et descriptive. Lors de l’analyse de la catégorie fonctionnelle et structurelle de ce pronom, les études tendent à l’objectivité et à la neutralité. Vos et tú ont quant à eux fait l’objet d’une lutte entre prescriptivisme et descriptivisme. Dans le chapitre 2, centré sur les attitudes, perceptions et jugements linguistiques afférents aux formes de désignation de l’allocutaire dans l’espagnol du Costa Rica, les informateurs attribuent à usted diverses estimations positives. Les enquêtés s’attachent surtout à préciser comment ils utilisent le pronom usted pour affirmer leurs positionnements et actes identitaires. En revanche, pour ces mêmes informateurs, différents stéréotypes continuent de circuler autour de vos et de tú. Dans les chapitres suivantes (3 et 4), et plus précisément concernant la langue écrite, les journaux, en tant que médias de masse, penchent plus pour tú dans le contexte d’usage d’une modalité standardisée. En revanche, dans la langue parlée, concernant la publicité orale, le Costa Rica suit actuellement sa propre norme linguistique. Vos, surtout, et usted, dans une certaine mesure, sont les outils d’expression des médias de masse. De même, hors de l’espace publicitaire, tú est le pronom normatif de l’écriture électronique (chapitre 5). En somme, les statuts des pronoms diffèrent autant que les normes. Par exemple, au niveau diachronique et perceptif, le point de repère pour l’usage est usted. En revanche, pour la publicité orale, il s’agit de vos, et pour la publicité écrite et l’écriture électronique, de tú. Cette optique vient confirmer de nouveau la complexité inhérente aux formes de désignation de l’allocutaire dans l’espagnol du Costa Rica, car celle-ci oscille entre différentes normes en fonction du registre
In our research we have found that the Pronouns of address in Costa Rican Spanish are in a constant struggle between standardization and linguistic change, as well as between the norm and variation. For example, in chapter 1 of the thesis, regarding the diachronic approach, we can conclude that the pronoun usted has always been linked to an explanatory and descriptive analysis in Costa Rican Spanish. The studies point out that there is objectivity and neutrality when analyzing the functional and structural categorization of the pronoun. Meanwhile, vos and tú have been the object of a struggle between the prescriptive and the descriptive. In relation to chapter 2, regarding the chapter on attitudes, perceptions and linguistic evaluations concerning the Pronouns of address in Costa Rican Spanish, informants assign different positive evaluations to usted. Respondents focus mostly on clarifying how they use usted to mark positioning and acts of identity. On the other hand, for the same informants, different stereotypes continue to circulate around vos and tú. In the following chapters (3 and 4), in terms of the written language, newspapers as mass media are opting more for tú as part of the use of a standardized modality. On the other hand, in the spoken language, in terms of oral advertising both on television and radio, Costa Rica is following its own linguistic norm. The vos above all and the usted in a certain way are the instruments of expression of the mass media. Likewise, outside the advertising space, tú is the normative pronoun in electronic writing (chapter 5). In summary, there are different statuses of pronouns because the rules are different. For example, at the diacritical and perceptual level usted is the point of reference in usage. While in oral advertising it is vos and in written advertising and electronic writing it is tú. From this perspective, we can confirm, once again, the complexity concerning the Pronouns of address in Costa Rican Spanish, since it moves between different regulations depending on the register
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