Статті в журналах з теми "Extension véritable"

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Madison, G. B. "Le postulat d’objectivité dans la science et la philosophie du sujet." Articles 1, no. 1 (August 7, 2006): 107–39. http://dx.doi.org/10.7202/203005ar.

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Анотація:
Résumé La question de fond traitée dans cet article est celle des rapports entre la science et la philosophie. Cette question est abordée par le biais d'une considération de la critique de la science élaborée par la phénoménologie. La philosophie de Merleau-Ponty sert d'exemple de la position phénoménologique. Le but de l'article est de démontrer l'insuffisance de la position de Merleau-Ponty — et, par extension, de la phénoménologie en général — en ce qui concerne son appréciation de la nature véritable du projet scientifique. A cette fin, on essaie de saisir le sens véritable des développements récents dans la science en examinant quatre cas particuliers : la physique nucléaire, la psychologie, la biologie moléculaire, la cybernétique. Le résultat de cette analyse est de montrer que la lecture que faisait Merleau-Ponty des visées et des tendances de la science était erronée et que la position classique de la phénoménologie est indéfendable. Comme, cependant, l'auteur se trouve en accord avec la motivation profonde de Merleau-Ponty et de la phénoménologie en ce qui concerne l'irréductibilité du sujet ou de la conscience à l'objectivisme scientifique, il est alors amené à se demander ce que pourrait être une position phénoménologique satisfaisante vis-à-vis de la science. C'est ainsi que l'article se termine par une critique de toute position positiviste (et structuraliste) en philosophie et par une tentative d'indiquer ce que devrait être la véritable nature du discours philosophique, une fois que celui-ci est purifié de tout empirisme, c'est-à-dire de toute prétention à des connaissances positives.
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Braider, Christopher. "The Veritable Véritable Saint Genest: Tragedy and Martyr Play in Jean Rotrou." Modern Language Quarterly 79, no. 1 (March 1, 2018): 25–52. http://dx.doi.org/10.1215/00267929-4264258.

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Abstract Students of seventeenth-century French drama offer oddly truncated readings of Jean Rotrou’s Véritable Saint Genest. Fascinated by the play within a play in which the eponymous saint is converted to a Christian martyr’s faith by performing a Christian martyr’s role, scholars focus on acts 2 through 4, where the play in question is rehearsed and staged. However, overlooking the frame in acts 1 and 5, where the subject of the interior play is chosen and the problematic consequences of the actor’s conversion are laid out, obscures Rotrou’s true theme, which is neither of those conventionally ascribed to him: the staging of the martyr drama’s soteriological lesson or, in more secular wise, a baroque celebration of theater’s demiurgical powers of illusion. Rotrou reflects instead on the motives behind period reluctance to stage tragedies that draw on recent events, in particular the religious civil wars of the preceding century. Albeit in the discreetly displaced form of a martyr story set in imperial Rome, the play enacts the violent disorders associated with religion itself and so, by extension, the virtues of the new secular order that theater embodies.
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de Montigny, Yves. "L'élargissement du concept de « détention », premier jalon d'une véritable protection contre l'auto-incrimination?" Les Cahiers de droit 31, no. 3 (April 12, 2005): 769–820. http://dx.doi.org/10.7202/043037ar.

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Le concept de détention ne peut se définir uniquement en fonction de considérations linguistiques; au contraire, son élaboration est largement influencée par la conciliation toujours à refaire entre la protection de la société et le respect de l'individu. À partir d'une analyse serrée de l'arrêt Therens, l'auteur procède à un examen de la jurisprudence récente et tente de cerner les principales difficultés auxquelles se heurtent les tribunaux. Si la contrainte physique et la coercition légale soulèvent relativement peu d'ambiguïtés, il n'en va pas de même de la détention résultant d'un élément de contrainte psychologique. Parce que cette extension du concept de détention est la plus novatrice et potentiellement la plus lourde de conséquence pour l'administration de la justice criminelle, un développement particulier y est consacré. Après avoir fait état de la problématique particulière que soulève cette forme de détention, l'auteur actualise la discussion en s'attardant plus particulièrement aux interrogatoires policiers. L'examen de certaines décisions contradictoires rendues par les cours d'appel du pays en cette matière, du droit américain ainsi que des règles qui gouvernent la recevabilité des preuves et des déclarations obtenues par les policiers, permet de mieux visualiser le lien étroit qui unit le concept de détention et l'étendue (ainsi que les fondements) des droits qu'il confère. En conclusion, l'auteur se dit d'avis que la définition du concept de détention doit fournir l'occasion de repenser l'harmonisation des droits individuels et de la sécurité collective, et souhaite que la Cour suprême tienne compte pour ce faire du rôle clé que doit nécessairement jouer le droit à l'avocat dans la protection contre l'auto-incrimination.
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Arbour, Marie-Ève, and Véronique Racine. "Itinéraires du trouble de voisinage dans l’espace normatif." Les Cahiers de droit 50, no. 2 (June 17, 2010): 327–59. http://dx.doi.org/10.7202/043971ar.

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C’est d’un trouble de voisinage en quête d’identité qu’il est ici question : situé aux confins du droit des biens et du droit des obligations, du droit réel et du droit personnel, son fondement demeure nébuleux. La problématique émerge d’elle-même : quelle est la place dévolue au trouble de voisinage dans l’espace normatif québécois ? L’interprétation historique, exégétique et jurisprudentielle de l’article 976 du Code civil du Québec permet de poser l’hypothèse voulant que le trouble de voisinage soit désormais appelé à jouer un véritable rôle de régulation sociale. S’il naît du droit civil, son extension au domaine de la protection de l’environnement par le truchement des recours collectifs catalyse le potentiel qu’il porte en lui et qui consiste à assurer la coexistence pacifique entre voisins.
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Rivers, Toby, and Walfried Schwerdtner. "Post-peak Evolution of the Muskoka Domain, Western Grenville Province: Ductile Detachment Zone in a Crustal-scale Metamorphic Core Complex." Geoscience Canada 42, no. 4 (December 7, 2015): 403. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2015.42.080.

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The Ottawa River Gneiss Complex (ORGC) in the western Grenville Province of Ontario and Quebec is interpreted as the exhumed mid-crustal core of a large metamorphic core complex. This paper concerns the post-peak evolution of the Muskoka domain, the highest structural level in the southern ORGC that is largely composed of amphibolite-facies straight gneiss derived from retrogressed granulite-facies precursors. It is argued that retrogression and high strain occurred during orogenic collapse and that the Muskoka domain acted as the ductile detachment zone between two stronger crustal units, the underlying granulite-facies core known as the Algonquin domain and the overlying lower grade cover comprising the Composite Arc Belt. Formation of the metamorphic core complex followed Ottawan crustal thickening, peak metamorphism and possible channel flow, and took place in a regime of crustal thinning and gravitational collapse in which the cool brittle–ductile upper crust underwent megaboudinage and the underlying hot ductile mid crust flowed into the intervening megaboudin neck regions. Post-peak crustal thinning in the Muskoka domain began under suprasolidus conditions, was facilitated by widespread retrogression, and was heterogeneous, perhaps attaining ~90% locally. It was associated with a range of ductile, high-temperature extensional structures including multi-order boudinage and associated extensional bending folds, and a regional system of extension-dominated transtensional cross-folds. These ductile structures were followed by brittle–ductile fault propagation folding at higher crustal level after the gneiss complex was substantially exhumed and cooled. Collectively the data record ~60 m.y. of post-peak extension on the margin of an exceptionally large metamorphic core complex in which the ductile detachment zone has a true thickness of ~7 km. The large scale of the core complex is consistent with the deep level of erosion, and the long duration of extensional collapse is compatible with double thickness crust at the metamorphic peak, the presence of abundant leucosome in the mid crust and widespread fluid-fluxed retrogression, collectively pointing to the important role of core complexes in crustal cooling after the peak of the Grenvillian Orogeny.RÉSUMÉLe complexe gneissique de la rivière des Outaouais (ORGC) dans la portion ouest de la Province de Grenville au Québec et en Ontario est interprété comme le cœur d’un grand complexe métamorphique à coeur de noyau. Le présent article porte sur l’évolution post-pic du domaine de Muskoka, soit le niveau structural le plus élevé de l’ORGC composé en grande partie d’orthogneiss au faciès amphibolite dérivés de précurseurs au faciès granulite. Nous soutenons que la rétromorphose et les grandes déformations se sont produites durant l’effondrement orogénique et que le domaine de Muskoka en a été une zone de détachement ductile entre deux unités crustales plus résistantes, le cœur au faciès granulite sous-jacent étant le domaine Algonquin, et la chapeau sus-jacent à plus faible grade de métamorphisme comprenant le Ceinture d’Arc Composite. La formation du complexe métamorphique à coeur de noyau est survenue après l’épaississement crustale ottavien, le pic métamorphique et le possible flux en chenal, et s’est produit en régime d’amincissement crustal et d’effondrement gravitationnel au cours duquel la croûte supérieure refroidie a subit un mégaboudinage et où la croûte moyenne chaude et ductile sous-jacente a flué dans les régions entre les mégaboudins. L’amincissement crustale post-pic dans le domaine de Muskoka, qui a débuté en conditions suprasolidus, a été facilité par une rétromorphose généralisée, hétérogène, atteignant à peu près 90 % par endroits. Celle-ci a été associée avec une gamme de structures d’extension ductiles de haute température, incluant du boudinage de plusieurs ordres de grandeur et de plis de flexure d’extension, ainsi qu’un système régional de plis croisés d’origine transtensionnelle. À ces structures ductiles a succédé une phase de plissement de propagation de failles cassantes à ductiles à un plus haut niveau crustal, après que le complexe gneissique ait été exhumé et se soit refroidi. Prises ensemble, les données indiquent une extension post-pic sur la marge d’un complexe métamorphique à coeur de noyau exceptionnellement grand aux environs de 60 m.y. et dans laquelle la zone de détachement montre une épaisseur véritable d’environ 7 km. La grandeur de l’échelle du complexe métamorphique à coeur de noyau concorde avec le fort niveau d’érosion, et la grande durée de l’effondrement d’extension est compatible avec une croûte de double épaisseur au pic de métamorphisme, la présence de leucosomes abondants dans la croûte moyenne et d’une rétromorphose à flux fluidique généralisée, l’ensemble indiquant l’importance du rôle des complexes métamorphiques à coeur de noyau dans le refroidissement de la croûte après le pic de l’orogenèse grenvillienne.
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Corderot, Didier. ""Biblioteca Rocío" (1937-1939) o las virtudes de la novela rosa durante la Guerra Civil española." Tropelías: Revista de Teoría de la Literatura y Literatura Comparada, no. 23 (January 26, 2015): 26. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_tropelias/tropelias.201523993.

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Las colecciones literarias populares no dejaron de desarrollarse en España en la primera mitad del siglo XX. Contrariamente a ciertas ideas erróneas, estas no desaparecieron durante la Guerra Civil sino que se adaptaron a las circunstancias, tanto más cuanto que su naturaleza híbrida y su extensión calibrada, corresponden a la disponibilidad reducida de su público lector. Sin embargo, su dispersión y la fragilidad de su soporte no permiten a esas colecciones seriadas ocupar su verdadero sitio en las historias literarias del periodo. Aún víctimas de prejuicios estéticos que las relegan a la categoría de infraliteratura, necesitan estudios monográficos para que se las reconozca en tanto que género de pleno derecho de la edición española. Este artículo se dedica a una de ellas : Biblioteca Rocío, que sale a la luz a partir de 1937, en Sevilla, es decir en el campo de los rebeldes nacionales y que se interrumpe a priori en 1945. La mayor parte de las novelas rosas que la componen son en apariencia de una total inocuidad ideológica en la medida en que son la repetición de títulos publicados en Francia en los años 1920, escritos por autores franceses. Su función consiste en volver a entronizar un modelo conservador, verdadero baluarte contra cualquier cambio que amenazaría el equilibrio de la sociedad. Se encuentra también en esta serie un conjunto de textos de escritores españoles –muchos de ellos son panegiristas del carlismo– que abogan de la misma manera por la superioridad de valores tradicionales, antídoto supuesto contra la subversión del proletariado. Biblioteca Rocío participa según sus responsables en la empresa de reconstruction moral de España. Les collections littéraires populaires n’ont cessé de se développer en Espagne dans toute la première moitié du XXe siècle. Contrairement à certaines idées reçues, celles-ci ne disparaissent pas durant la Guerre d’Espagne mais s’adaptent aux circonstances, d’autant que leur nature hybride ainsi que leur extension calibrée, correspondent à la disponibilité réduite de leur lectorat. Cependant, leur dispersion et la fragilité de leur support ne permettent pas à ces collections d’occuper la place qui leur revient dans les histoires littéraires de la période. Encore victimes de préjugés esthétiques qui les relèguent à la catégorie d’infralittérature, elles nécessitent des études monographiques pour qu’on les reconnaisse comme genre à part entière de l’édition espagnole. Cet article est consacré à l’une d’entre elles : Biblioteca Rocío, qui paraît à partir de 1937 à Séville, c’est-à-dire dans le camp des rebelles nationalistes et qui s’interrompt a priori en 1945. La pluplart des romans à l’eau de rose qui la composent sont en apparence d’une totale inocuité idéologique dans la mesure où ils sont la reprise de titres parus en France au cours des années 20, écrits par des auteurs français. Leur fonction consiste à réintroniser un modèle conservateur, véritable rempart contre tout changement qui menacerait l’équilibre de la société. On trouve également dans cette collection un ensemble de textes d’écrivains espagnols – bon nombre sont des chantres du carlisme – qui prônent de la même façon la supériorité des valeurs traditionnelles, antidote supposé contre la subversion du prolétariat. Biblioteca Rocío participe selon ses responsables à l’entreprise de reconstruction morale de l’Espagne.
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Plouviez, Mélanie. "Société européenne et Europe sociale." Durkheimian Studies 27, no. 1 (December 1, 2023): 64–86. http://dx.doi.org/10.3167/ds.2023.270104.

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Abstract This article examines the European extension that Émile Durkheim confers on the division of labour. It examines the surprising Durkheimian proposal that an increase in the division of labour is the morphological condition for the emergence of the European society. How understand this Durkheimian foundation of the European society on the question of labour and, more precisely, its division? A first possible interpretation might be that the performance by each European nation of specialised functions, complementary to those performed by the other European nations, would allow the spontaneous emergence of European society, with each nation becoming aware, through functional complementarity, of the European totality to which it contributes. The interpretation I defend in this article is not this functionalist one, but an institutionalist and socialist one. For Durkheim, the achievement of European society depends in the progress of a division of labour not between the different European states, but within each one, but if and only if this division consists of an institutional and socialist organisation of labour. Achieving Europe as a “European society” means advancing a European organisation of work. More precisely, with the Durkheimian project to reform the occupational groups, we can draw up a theoretical outline of what a social Europe could be. Résumé Cet article interroge l'extension internationale et, en premier lieu, européenne qu’Émile Durkheim confère à la division du travail. Y est étudiée cette proposition durkheimienne surprenante qui fait de l'accroissement de la division du travail la condition morphologique de l'advenue d'une véritable société européenne. Comment faut-il comprendre cette assise durkheimienne du projet de société européenne sur la question du travail et, plus précisément, sur celle de sa division? Une première interprétation possible pourrait être que l'accomplissement par chaque nation européenne des fonctions spécialisées, complémentaires de celles réalisées par les autres nations, permettrait l’émergence spontanée de la société européenne, chaque nation prenant conscience, par la complémentarité fonctionnelle, de la totalité européenne à laquelle elle contribue. L'interprétation défendue dans cet article n'est pas spontanéiste et fonctionnaliste, mais institutionnaliste et socialiste. La condition d'accomplissement de la société européenne ne réside pas dans les progrès d'une division du travail entre les différents États-nations européens, mais dans ceux de la division du travail au sein de chaque État-nation européen, mais ce, si et seulement si cette division consiste en une organisation institutionnelle et socialiste du travail. Poursuivre l'idéal de fraternité humaine, c'est ainsi, dans les conditions morphologiques qui sont les nôtres, accomplir l'Europe comme ‘société européenne’. Et accomplir l'Europe comme ‘société européenne’, c'est faire progresser une organisation européenne du travail. Plus exactement, à partir du projet durkheimien de réforme des groupements professionnels en charge de l'organisation moderne du travail, on peut dessiner une esquisse théorique de ce que pourrait être une Europe sociale.
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Croft, Marie-Ange. "Les « favoris de Mars1 ». Gens d’épée et comédie fin de règne (1680-1715)." Tangence, no. 111 (December 23, 2016): 113–29. http://dx.doi.org/10.7202/1038509ar.

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Véritables phénomènes de société en raison des nombreuses guerres que mène Louis xiv tout au long de son règne, les gens de guerre ne pouvaient espérer demeurer à l’écart de la critique théâtrale. Dès la décennie 1670, ils s’invitent sur les planches, notamment chez les Italiens, et connaissent une grande fortune littéraire à partir de 1680. Rarement identifiés comme tel dans la liste des personnages — ce qui explique par ailleurs l’absence de travaux sur le sujet —, ils apparaissent sous diverses appellations : cadet, capitaine, chevalier, dragon, fantassin, homme de guerre, major, militaire, mousquetaire, officier, sergent, soldat, spadassin et, par extension parfois, Gascon. La mise en scène du soldat dans la comédie dite fin de règne, les préjugés et les valeurs qu’il incarne attestent des représentations ambivalentes que s’en fait la société fin de règne. En s’appuyant sur un corpus composé d’une quarantaine de comédies tirées du théâtre italien et français, qui mettent en scène un ou des hommes de guerre, cet article entend mieux cerner les caractéristiques et les fonctions dramaturgiques de cette figure complexe.
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Blagna, Seydou, Blami Koté, Madjina Tellah, Ardjoun Khalil Djalal, Jean Ouédraogo, Youssouf Mopaté Logtené, and Hamidou Boly. "Survie et aptitudes des veaux issus de croisements entre Brunes des Alpes et Zébus Peuls dans la région des Cascades au Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 4 (November 25, 2020): 239–46. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31942.

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L’amélioration du potentiel génétique des bovins au Burkina Faso s’appuie sur des programmes de croisements avec des races exotiques par la promotion de l’insémination artificielle (IA) depuis un quart de siècle. Néanmoins, l’adaptation des veaux métis obtenus est controversée aussi bien en élevage périurbain que traditionnel. L’objectif de cette étude a été de déterminer le taux de survie et les aptitudes de métis F1 issus de croisements entre des bovins de races Brune des Alpes et Zébu Peul dans des élevages de la région des Cascades au Burkina Faso. L’étude a été menée sur 142 veaux répartis dans 60 élevages extensifs et semi-intensifs entre octobre 2013 et août 2017. Les animaux ont fait l’objet d’un suivi sanitaire rigoureux et d’une alimentation améliorée grâce à la production locale de fourrages. Le taux de survie des veaux à 42 mois a été estimé à 88 % avec une différence significative (p < 0,05) entre saisons avant sevrage, et entre systèmes d’élevage après sevrage. Au total, 26,76 % des métis F1 ont été atteints de cowdriose, dermatophilose, fièvre aphteuse ou trypanosomoses avant et après le sevrage. Rustiques (82,4 %) avec un rythme cardiaque normal (85,6 %), les croisés ont été dociles et affectueux (64,8 %). Les mâles et les femelles F1 ont été respectivement de potentiels reproducteurs et de véritables conductrices de troupeaux. Les femelles sont d’emblée utilisées pour améliorer la production laitière mais l’utilisation des mâles dans les croisements doit éviter la consanguinité dans les élevages. La survie des métis nécessite un suivi sanitaire permanent et une bonne conduite d’élevage. Cependant, considérant le taux de survie élevé, la bonne adaptation et la docilité des métis, l’IA est en mesure d’améliorer les productions animales bovines au Burkina Faso.
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Courteau, Clément. "Renart, récit de la nécessité, une lecture économique de la Branche XVI, « Renart Empereur »." @nalyses. Revue des littératures franco-canadiennes et québécoise, March 20, 2017. http://dx.doi.org/10.18192/analyses.v12i2.2010.

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La Branche XVI du Roman de Renart est souvent décriée pour une construction qui serait arbitraire. Toutefois, l’interpré-tation des scènes qui se succèdent au long de la première partie révèle un récit organisé, centré sur la Nécessité et la quête de Renart pour s’en émanciper. C’est dans ce rapport avec elle qu’apparaît la nature véritable de la méchanceté de Renart : une extension du besoin auquel le héros est acculé. Ce n’est qu’en s’émancipant de cette nécessité que le héros accèdera au roman, forme dans laquelle sa méchanceté deviendra, plus qu’une comédie redondante, le moteur de l’action d’un grand drame romanesque médiéval.
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HARROUD, Tarik. "The “requalification” of informal markets in the context of neoliberal urbanism in Morocco. Extension or breakdown of “emergency” management?" Bulletin de la Société Géographique de Liège, 2021, 89–104. http://dx.doi.org/10.25518/0770-7576.6572.

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Avec la montée du chômage touchant particulièrement les jeunes Marocains, les marchés « informels » se sont fortement multipliés au point de constituer un véritable enjeu affiché par les pouvoirs publics au Maroc. À partir de l’analyse de deux grands projets de marchés couverts créés au niveau de Rabat, la contribution se propose d’étudier les enjeux et les conflits liés aux projets de requalification de ces marchés ainsi que les stratégies de résistance adoptées par les marchands ambulants pour faire face aux pratiques d’invisibilisation établies par les pouvoirs publics. Elle montre comment la requalification de ces espaces s’inscrit dans la même logique de résorption des bidonvilles au Maroc en mettant en avant une dimension principalement sécuritaire et marchande inscrite dans le cadre d’un urbanisme néolibéral.
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Yantikoua, Sylvestre, Raoul Laïbi, Rodrigue Adechina, Christophe Kaki, Daouda Mama, and Philippe Laleye. "Dynamique hydrologique et évolution morpho sédimentaire du lac Ahémé au Sud-Ouest du Bénin." European Scientific Journal ESJ 17, no. 10 (March 31, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n10p77.

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Le lac Ahémé dans le complexe estuarien sud-ouest béninois connait de nos jours, un véritable problème de dégradation dû à l’évolution naturelle et aux activités anthropiques ayant contribué à accélérer la vulnérabilité de l’hydrosystème. La présente étude, basée sur l’analyse de l’évolution bathymétrique et sédimentologique des fonds lagunaires vise à caractériser le rythme de comblement du lac Ahémé. La bathymétrie du lac Ahémé indique un plan d’eau encaissé, à fond plat, avec des profondeurs moyennes comprises entre 1,6 et 2,4 mètres. Les sédiments sont vaseux dans la partie centrale du Nord au centre du lac, sablo-vaseux au Sud et à l’Est puis sableux à l’Est et aux abords du lac en contact avec les plateaux de Terre de Barre. L’analyse comparative des cartes sédimentologiques et bathymétriques des années successives, a montré que le lac se comble au fil des ans, particulièrement dans sa partie sud. L’évolution des faciès sédimentaires du lac de 1999 à 2018 montre une plus large extension des vases et vases sableuses dans la partie sud du lac alors qu’elles se cantonnaient autrefois dans la moitié sud du lac. La répartition des vases n’est donc plus uniforme, comme c’était le cas il y a une vingtaine d’années. Une telle évolution bathymétrique est le signe tangible d’un comblement et cet état de chose est préjudiciable aux organismes vivants inféodés dans le milieu.
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Soares Lopes, Wendell Evangelista. "TEMOS O DEVER DE MORRER?" Caderno CRH 25, no. 2 (July 15, 2013). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v25i2.19450.

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O texto se volta para questões éticas relativas à morte ou ao prolongamento da vida. Ao tentarmos oferecer uma resposta para o problema do prolongamento da vida ou do que se pode bem chamar de a nova busca científica pela imortalidade terrena, refletiremos sobre a atual querela entre mortalistas e imortalistas. Nosso ponto de partida é a aceitação de uma virtual imortalidade como algo realmente possível. O problema de um prolongamento meramente otimizador, isto é, de uma expectativa de vida de 150 anos para todos, levanta, a nosso ver, problemas por vezes distintos. Nesse sentido, pretendemos mostrar que, apesar do fardo da mortalidade, a condição mortal do ser humano possui um sentido moral claro, que exige de cada um o verdadeiro dever de morrer – em paradoxal relação com os já conhecidos direito à vida e direito de morrer. PALAVRAS-CHAVE: Ética. Vida. Morte. Direito. DO WE HAVE THE DUTY TO DIE? Wendell Evangelista Soares Lopes The text centers on ethical questions pertaining to death or to the prolongation of life. By attempting to offer an answer to the problem of life prolongation, or to what might be called the new scientific quest for terrain immortality, we shall reflect on today’s quarrel between mortalists and immortalists. Our starting point is the acceptance of a virtual immortality as something really possible. The problem of a merely optimizing extension, i.e., of a life expectancy of 150 years for all, rises, in our view, questions which are sometimes distinct. In this sense, we wish to show that, in spite of the burden of mortality, man’s mortal condition has a clear moral sense, that requires of every one a genuine duty to die – paradoxically relating to the already known rights to life and to die. KEY-WORDS: Ethics. Life. Death. Right. AVONS-NOUS LE DEVOIR DE MOURIR? Wendell Evangelista Soares Lopes L’étude se penche sur des questions éthiques relatives à la mort et à la prolongation de la vie. En essayant d’apporter une réponse au problème de la prolongation de la vie ou de ce que nous pourrions appeler une nouvelle recherche scientifique de l’immortalité terrestre, nous en viendrons à une réflexion sur la querelle actuelle entre mortalistes et immortalistes. Notre point de départ est l’acceptation d’une immortalité virtuelle considérée comme quelque chose de vraiment possible. Le problème d’une extension à peine optimisatrice, c’est-à-dire d’une espérance de vie de 150 ans pour tout le monde soulève, à notre avis, des problèmes distincts. Dans ce sens, nous avons l’intention de démontrer que malgré le poids de la mortalité, la condition mortelle de l’être humain a un sens moral clair qui exige de la part de chacun un véritable devoir de mourir – dans une relation paradoxale avec les droits déjà connus de vivre et de mourir. MOTS-CLÉS: Éthique. Vie. Mort. Droit. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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HADEF, Hayette. "COMMERCIAL DYNAMIC and NEW CENTRALITY IN the algerian CITY, THE CASE OF JIJEL." Bulletin de la Société Géographique de Liège, 2022, 157–74. http://dx.doi.org/10.25518/0770-7576.6872.

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L’extension urbaine progressive et désordonnée au détriment de l’espace périphérique est certainement la plus significative des caractéristiques de la dynamique urbaine des villes algériennes. Autrefois spontanées et marginalisées, certaines extensions périphériques se sont imposées sur la ville pour constituer actuellement de véritables lieux d’une centralité émergente. À partir de notre cas d’étude, celui du camp Chevalier à Jijel, une ville algérienne de taille moyenne, cet article s’intéresse au rôle de l’expansion commerciale et les pratiques habitantes dans la redéfinition des lieux de centralité. La recherche a révélé que la dynamique urbaine associée à celle sociale ont donné naissance à une nouvelle réorganisation de la centralité qui n’est pas forcément issue d’une action urbaine programmée et planifiée, mais plutôt la conséquence d’une dynamique urbaine informelle induite par des pratiques citadines.
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Servais, Olivier, and Frédéric Laugrand. "Missionnaire." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.018.

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Le terme « missionnaire » renvoie au terme chrétien : « missio », envoyé. Le missionnaire désigne dans la tradition chrétienne celui qui est envoyé par l’Esprit Saint annoncer l’Évangile en dehors des terres de chrétienté. Par extension, ce concept traduit la figure d’un prosélyte institué par une religion. En anthropologie, le mot renvoie à une pluralité de contextes et de sens. C’est avec la Renaissance et la « découverte du Nouveau Monde » que plusieurs récits missionnaires acquièrent le statut de véritables textes ethnologiques. À cette époque, alors qu’un nombre croissant de récits sont publiés ou traduits en Europe ayant pour thèmes les coutumes des peuples non évangélisés, la découverte des Amériques et de populations qui ne figurent pas dans les textes bibliques obligent les théologiens, les écrivains, les chroniqueurs et autres voyageurs, à repenser l’altérité et à formuler de nouvelles interprétations à partir des catégories existantes. Les récits d’André Thevet, de Jean de Léry, par exemple, attestent de cette révolution conceptuelle en ce sens que ces auteurs, pour la première fois, vacillent. Ils en appellent à la transformation de soi et à la conversion du regard. Cette ouverture restera toutefois de courte durée et assez marginale. Avec les conquêtes coloniales, en effet, les récits missionnaires se multiplient et s’ils se diffusent jusque dans le grand public où ils concurrencent les récits de voyage, leur contenu montre la ténacité de l’ethnocentrisme et surtout celle du complexe de supériorité des peuples européens. Il faut attendre le milieu du XXe siècle, sous les effets combinés de la décolonisation et du concile Vatican II pour que les esprits évoluent lentement vers une plus grande tolérance. Entre temps, un nouveau genre est apparu et s’est développé: celui des récits ethnologiques en bonne et due forme. Un peu partout sur la planète, les ethnologues sont rapidement partis en croisade contre les entreprises missionnaires, criant à la déculturation, à la contamination chrétienne et rappelant au monde la diversité des cultures et des traditions, mais sans interroger assez leur propre entreprise et le sens de leurs actions ou de leurs enquêtes. Sur ce point, de nombreuses chroniques missionnaires s’avèrent anthropologiquement très riches pour saisir la diversité des cultures et leurs caractéristiques. Pour se limiter aux Amériques et à une période plus ancienne, citons ces textes encyclopédiques que nous livrent Fray Bernardino de Sahagun (1981 [1730]; voir aussi León-Portilla 2002; José de Acosta (1979 [1590]); Fray Alonso de Benavides (1954 [1630]); ou encore, les monographies de Jean de Léry (1980 [1578]); d’André Thevet (1983 [1557]); de Martin Dobrizhoffer (1967 [1784]). La richesse de ces ouvrages dépasse le plan strictement ethnographique. Claude Lévi-Strauss (1955 : 84) ne s’y est pas trompé lorsqu’il considère L’histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, publiée par le pasteur genevois Jean de Léry, en 1578, comme « le bréviaire de l’ethnologue ». Comme l’illustre encore le cas du jésuite José de Acosta, c’est par l’expérience du voyage, par celle de la distance de soi et de l’altérité que des missionnaires ont découvert, bien avant Jean-Jacques Rousseau et les philosophes du XVIIIe siècle, l’universalité de la barbarie, de la guerre et de l’ethnocentrisme ou encore les limites de la pensée cartésienne. Fermin del Pino-Diaz (1992 : 323) cite avec raison une déclaration du père d’Acosta qui évoque celle de Montaigne dans Des Cannibales et dont, selon lui, tout anthropologue actuel pourrait s’enorgueillir: « La rudesse des barbares n’est pas produite par la nature mais par l’éducation et les coutumes ». En somme, c’est donc bien avant que l’ethnologie émerge comme discipline scientifique, que des missionnaires ont su conjuguer universalisme et relativisme. Rétrospectivement, chaque époque et chaque congrégation a son lot de missionnaires ethnologues. Leurs chroniques s’avèrent ethnographiquement beaucoup plus riches que les récits des voyageurs et des explorateurs. Alfred Métraux (1963) affirme que pour leurs observations méticuleuses sur les peuples du Brésil, les pères capucins Claude d’Abbeville (1614 [1963]) et Yves d’Évreux appartiennent à ceux qu’il nomme les « grands précurseurs de l’ethnographie française » qu’a connu le tournant des XVIe et XVIIe siècles. Les siècles suivants, de nombreux missionnaires ethnologues se retrouvent du côté des jésuites : Brébeuf en Nouvelle-France (Laflèche 1999; Reichler 2004), plusieurs jésuites au Paraguay (Saignes 1985), d’autres dans les Pays d’en Haut et au Canada (Servais 2005). Avec l’entreprise coloniale et l’époque du « réveil missionnaire », le XIXe siècle semble ouvrir une période de régression. Un examen plus attentif laisse pourtant apparaitre là encore des cas de missionnaires ethnologues et ce, dans la plupart des régions du monde : salésiens en Amazonie, missionnaires anglicans dans le Nord canadien, etc. Il n’en demeure pas moins vrai que la plupart des missionnaires de l’époque se détournent de l’ethnographie pour produire des récits de propagande où l’autre est réduit à un faire-valoir. Les récits de mission deviennent ainsi les pièces maitresses d’un travail d’édification et d’un système de propagande, d’un prosélytisme qui ne s’essoufflera vraiment qu’au milieu du XXe siècle, avec la promotion d’une pensée œcuménique et d’un respect des cultures. Plusieurs revues d’anthropologie du XXe siècle émanent encore d’œuvres missionnaires : il en va ainsi d’Anthropos, une revue fondée par le père Schmidt, d’Anthropologica, la revue canadienne d’anthropologie née en 1955, d’une collaboration entre des missionnaires oblats et des anthropologues, etc. Les missionnaires se montreront enfin de précieux experts sur le plan de l’étude des langues, produisant d’innombrables encyclopédies et dictionnaires. La décolonisation ne fera pas disparaitre pour autant les récits de missionnaires ethnologues. Les exemples de Philippe Chanson (2010) dans les Antilles, de Jacques Dournes (1955) au Vietnam et d’Éric de Rosny (1981) au Cameroun montrent, par ailleurs, comment le missionnaire peut être profondément transformé par l’expérience ethnographique (Burridge 1975; Laugrand et Servais 2013). Certains chercheurs ont tenté de problématiser ces contributions missionnaires en les comparant aux démarches ethnographiques et anthropologiques. Claude Blanckaert (1985: 12) a opposé « l’observation participante » des ethnographes à « la participation observante » des missionnaires, mais il faut bien admettre que les termes s’inversent à l’occasion. De nos jours, les anthropologues ne cessent de (re)découvrir toutes les ressources ethnohistoriques et ethnolinguistiques de ces journaux de bord tenus par les missionnaires européens ou indigènes, catéchistes ou évangélistes, répondant tantôt à la demande d’information de l’autorité institutionnelle de leur congrégation, tantôt à leur propre quête et curiosité. Souvent isolés, certains missionnaires ont sans doute obéi à leur passion personnelle, quitte à refouler leurs enquêtes ethnographiques comme l’illustre le cas du révérend E.J. Peck qui a préféré rester dans l’ombre mais répondre aux requêtes que lui faisait Franz Boas (Laugrand, Oosten et Trudel 2006). D’autres ont voulu suivre les incitations de leurs supérieurs et trouver des pierres d’attente ou des valeurs évangéliques dans les traditions qu’ils découvraient. Pour d’autres enfin, le décodage des cultures répondait à des stratégies de conversion et de communication interculturelle. On connait depuis longtemps la formule : « comprendre pour être compris ». De la traduction des catéchismes ou de la Bible en langue vernaculaire, à la production de traités savants sur la parenté ou la religion primitive, en passant par l’élaboration érudite de dictionnaires qui sont parfois de véritables encyclopédies, plusieurs missionnaires ethnologues ont apporté une contribution majeure à l’émergence de la discipline ethnologique. Même si la question des modes de lecture et des outils d’analyse de ces récits missionnaires fait encore débat méthodologique et épistémologique entre historiens, anthropologues et missiologues. Plusieurs missionnaires ont considérablement contribué aux débats anthropologiques : pensons à l’œuvre singulière du père Joseph-François Lafitau (1983 [1724]) sur la parenté (Duchet 1976; De Certeau 1985; Motsch 2001) ou encore aux travaux de Jacques Leenhardt (Naepels et Solomon 2007). Comme Leenhardt, d’autres figures missionnaires comme Aupiais et Leroy (Mary 2010) se sont mis à l’école des grands maitres de cette discipline savante et universitaire, et notamment de Marcel Mauss. En retour, leurs expériences du terrain et leur production écrite, en concurrence avec celles des administrateurs et d’autres observateurs, ont forgé bien des catégories de l’anthropologie religieuse et symbolique. Missionnaires et anthropologues partagent enfin une position de médiateurs, condamnés à devenir des transfuges ou à concilier les règles que leur groupe d’appartenance impose, avec les expériences et les catégories des autres souvent issus de mondes fort différents.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)

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