Статті в журналах з теми "Élites religieuses"

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Roy, Jean. "L’invention du pèlerinage de la Tour des Martyrs de Saint-Célestin (1898-1930)." Revue d'histoire de l'Amérique française 43, no. 4 (September 24, 2008): 487–507. http://dx.doi.org/10.7202/304837ar.

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Анотація:
RÉSUMÉ Vers 1930, les élites religieuses du diocèse de Nicolet ont réussi l’invention du pèlerinage de la Tour des Martyrs de Saint-Célestin, au Québec. Afin d’expliquer le mythe fondateur, les promoteurs s’appliquèrent à répondre aux questions sur l’origine du sanctuaire : le fondateur, Calixte Marquis, les reliques et le merveilleux qui leur est rattaché, ainsi que l’eau miraculeuse. L’objectif de cet article est d’analyser cette création, en tâchant de la situer dans son contexte.
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Dumont, Fernand. "Structure d'une idéologie religieuse." Articles 1, no. 2 (April 12, 2005): 161–87. http://dx.doi.org/10.7202/055014ar.

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Анотація:
À 1'occasion des recherches sociologiques qu'il a dirigées sur le diocèse de Saint-Jérôme, Fernand Dumont a été amené à attacher une importance toute particulière aux mouvements d'Action catholique. C’est, en effet, dans ces groupements qu'on doit trouver les élites religieuses d’un milieu et c'est, aussi» à travers ces groupements que 1’Église diocésaine cherche à pénétrer plus profondément dans les divers secteurs de la société. Dans le présent article, 1'auteur expose certaines des hypothèses et des méthodes à 1'aide desquelles il a entrepris 1'exploration sociologique du domaine des groupements religieux â l'intérieur du catholicisme.
3

Nef, Annliese. "Les élites savantes urbaines dans la Sicile islamique d’après les dictionnaires biographiques arabes." Mélanges de l École française de Rome Moyen Âge 116, no. 1 (2004): 451–70. http://dx.doi.org/10.3406/mefr.2004.8865.

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Анотація:
Une étude renouvelée des ouvrages de Haqāt (dictionnaires biographiques) permet à travers l’exploitation d’une base de données, de mettre en évidence quelques caractéristiques et évolutions que connaît le milieu des savants siciliens. Si les IXe et Xe siècles sont marqués par une activité modérée dont les auteurs sont d’origine extérieure, de nettes transformations se dessinent au XIe siècle : émergence d’un groupe d’origine sicilienne et de formation en partie locale, dont l’activité se développe surtout dans un cadre insulaire ; des disciplines qui, de religieuses, laissent place à l’essor de la poésie en liaison avec le milieu de cour kalbite. Toutefois, l’ensemble de la période retenue (IXe-XIe siècle) reflète la relative marginalité de la Sicile dans l’élaboration des savoirs au sein du monde islamique, en dépit d’une activité non négligeable à laquelle le XIIe siècle ne mettra pas brutalement fin.
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Lamarre, Jean. "Les représentations du devenir de la société canadienne-française dans le Canada sous l'Union, 1842-1867, de Louis Philippe Turcotte." Recherche 34, no. 1 (April 12, 2005): 69–88. http://dx.doi.org/10.7202/056738ar.

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Анотація:
Louis-Philippe Turcotte, premier historien de l'Union, parvient à une interprétation d'ensemble de cette période en donnant au gouvernement responsable la figure de l'idéal. Selon Turcotte, l'exercice de ce nouveau système de gouvernement, en mettant fin aux luttes de races et aux préjugés qui s'entretiennent mutuellement, va conduire le pays sur la voie du progrès et de la prospérité et amener les deux peuples fondateurs à se découvrir des affinités profondes qui, avec la Confédération, vont les convaincre qu'ils sont avant tout des Canadiens. Cette interprétation vient donner un tour plus systématique à 1'argumentation que les élites conservatrices et religieuses du Canada français ont développé pour justifier et consolider le pouvoir qu'elles ont acquis entre 1840 et 1870.
5

Bourdin, Philippe. "Les élites religieuses à l’époque de Napoléon. Dictionnaire des évêques et vicaires généraux du Premier Empire." Annales historiques de la Révolution française, no. 337 (September 1, 2004): 233–35. http://dx.doi.org/10.4000/ahrf.1568.

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6

Beaulande-Barraud, Véronique, and Bertrand Goujon. "Le salut par les œuvres ? Pratiques religieuses et charitables des élites urbaines (France, xiiie-xixe siècle)." Histoire, économie & société 35anné, no. 3 (2016): 4. http://dx.doi.org/10.3917/hes.163.0004.

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7

Daigle, Jean. "Les caisses populaires acadiennes du Nouveau-Brunswick : genèse et développement, 1930‑1950." Historical Papers 24, no. 1 (April 26, 2006): 53–74. http://dx.doi.org/10.7202/030996ar.

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Анотація:
Résumé Divers facteurs et organismes influencent, de façon différente mais complémentaire, la diffusion du coopératisme chez les Acadiens du Nouveau-Brunswick. Une des causes premières de son implantation est certes la nécessité d'établir un programme de restauration sociale suite aux mutations de l'économie mondiale au début du 20e siècle. En deuxième lieu, les élites locales (clergé, agronomes) s'impliquent à soulager les maux les plus évidents de la crise en encourageant l'éducation des adultes. La diffusion des cercles d'études et la participation d'un grand nombre de personnes à leurs travaux témoignent du succès remporté par les promoteurs. L'existence de sociétés religieuses comme l'Association catholique de la jeunesse canadienne (A CJC)) et le travail discret des chancelleries de l'Ordre de Jacques-Cartier facilitent la diffusion de la coopération. La pénétration plus importante du mouvement s'explique en partie par la situation minoritaire des Acadiens dans la province : la coopération se révèle comme un moyen qui permet de contrôler un secteur jusque-là négligé : l'économie. Les petits producteurs de la terre et de la mer peuvent s'adapter aux nouveaux rapports économiques de l'heure.
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Santinelli-Foltz, Emmanuelle. "De l’Italie à Saint-Amand : Rozala-Susanne, fille du marquis d’Ivrée, comtesse de Flandre et reine de Francie occidentale (v. 955/960 – 1003)." Revue du Nord N° 448, no. 1 (May 15, 2024): 175–91. http://dx.doi.org/10.3917/rdn.1448.0175.

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Les fouilles réalisées en 2019 par l’INRAP sur la Grand’Place de Saint-Amand ont mis au jour les vestiges d’un grand bâtiment daté des environs de l’an mil. Les liens opérés avec la mention dans les textes, certes tardifs, de la résidence de la comtesse de Flandre et reine Rozala-Susanne auprès de l’abbaye de Saint-Amand à la même époque ont conduit à susciter un nouvel intérêt pour cette femme mal connue. Cet article propose de reconstituer quelques étapes de son parcours de l’Italie à Saint-Amand. Il vise aussi, à la lumière des recherches récentes sur les femmes des élites du Moyen Âge central, à montrer que Rozala-Susanne connaît le destin de la majorité des femmes de son temps, qu’elle participe aux stratégies familiales et dynastiques, qu’elle détient des biens mobiliers et fonciers lui permettant de renforcer les réseaux d’alliances et de fidélité familiaux en même temps que les siens et qu’elle contribue à l’exercice du pouvoir, royal et comtal, en s’appuyant sur le contrôle de lieux fortifiés et de communautés religieuses, avec une marge de manœuvre qui s’accroît avec l’avancée dans le cycle de la vie.
9

Anctil, Pierre. "Complexité et foisonnement d’un rapport oblique; les Juifs face au monde francophone catholique." Articles 81, no. 1-2 (September 28, 2015): 141–63. http://dx.doi.org/10.7202/1033257ar.

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Parmi les minorités religieuses et nationales avec lesquelles le catholicisme canadien de langue française est entré en contact au tournant du XXe siècle, peu ont soulevé autant de débats et de réticences que les adeptes du judaïsme. Cela tenait à que les Juifs comptaient parmi les rares populations immigrantes non-chrétiennes au pays, et à ce que la théologie catholique maintenait des réserves très sérieuses quant à l’opportunité d’entretenir des relations suivies avec le fils et les filles d’Israël. Malgré les jugements négatifs émis par les élites cléricales de langue française, les Canadiens français d’origine modeste ont eu souvent l’occasion de rencontrer des Juifs dans différents contextes sociaux, particulièrement dans le commerce de détail et dans l’industrie du vêtement. L’article retrace dans ses grandes lignes l’histoire de l’immigration juive est-européenne au Canada francophone et décrit la place que les marchands et les entrepreneurs de cette origine ont occupé, autant à la campagne qu’à la ville. L’auteur distingue aussi entre l’évolution de cette question au Québec à proprement parler et au sein des minorités de langue française ailleurs au pays, puis montre que le principal obstacle à des échanges plus suivis entre les deux groupes tenait plus à des questions confessionnelles que linguistiques.
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Ferlut, Audrey. "Investir un territoire de frontière : le culte des Matronae dans la Civitas Ubiorum en Germanie Inférieure." Investir la frontière, no. 4 (June 15, 2021): 51–63. http://dx.doi.org/10.35562/frontieres.646.

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Les Éburons, anéantis par César en 53 av. J.‑C., sont progressivement remplacés par des peuples germaniques venus de l’autre rive du Rhin. Parmi eux, les Ubiens. Arrivés par vagues à partir de 38 av. J.‑C., ils construisirent dans la zone frontière de l’Empire de nouvelles structures politiques, sociales et de nouvelles pratiques religieuses au fur et à mesure de leur intégration à la romanité. Parmi les cultes de la Civitas Ubiorum ainsi créée, le culte des Matronae, concentré à l’est de la cité, a pris une place centrale et a dominé la province. Les militaires et les élites ont joué un rôle central dans ce processus de circulation du culte, de même que d’autres groupes sociaux, insérés dans des curiae, qui sont devenues progressivement des institutions de la cité.Né dans les communautés rurales au ier s. apr. J.‑C. avant d’atteindre les colonies romaines à la fin de ce siècle, le culte des Matronae a investi la région frontière selon un double schéma : des cultes très localisés à certaines Matronae dans des sanctuaires de petites tailles qui ont parfois révélé un nombre significatif d’inscriptions et un culte aux Matronae Aufaniae d’envergure provinciale qui s’est diffusé depuis Bonn et Cologne. À travers ce processus, les Matronae sont devenues les déesses les plus révérées de la Germanie Inférieure, sans qu’aucun autre culte ne les ait jamais égalées.
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Gervais, Gaétan. "Les Paroisses de l’Ontario français 1767-2000." Cahiers Charlevoix 6 (April 10, 2017): 99–194. http://dx.doi.org/10.7202/1039332ar.

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Gaétan Gervais s’intéresse au réseau paroissial franco-ontarien. Outil de survivance ou institution sociale, la paroisse fut, avec l’école, cet appareil polyvalent qui fédéra les élites canadiennes-françaises, au temps où langue française et religion catholique fusionnaient, et qui marqua profondément, sur les plans culturel, social, éducatif et économique, la vie des Franco-Ontariens. Le survol historique de deux siècles et demi et le balayage géographique que l’auteur propose font plus que « montrer la concomitance entre une carte des églises du réseau franco-ontarien de paroisses catholiques et les régions de peuplement franco-ontarien ». Car, si cette problématique paraît aller de soi, les instruments de recherche pour la démontrer étaient jusqu’ici inexistants. Le tableau qu’il brosse constitue précisément un outil de recherche par lequel il dénombre, répertorie et localise par diocèse, en datant leur fondation, chacune des 258 paroisses qu’il a recensées entre 1767 et 2000, et qu’il a représentées par une série de dix-huit tableaux et d’autant de cartes qu’il a fait préparer. Alors, les relations entre l’expansion démographique de ce peuple, qui se déploie au gré des activités de travail (commerce des fourrures, colonisation, exploitations forestières, agricoles, minières, ferroviaires et industrielles), et l’établissement des paroisses apparaissent clairement. Ce texte, qui définit le cadre dans lequel s’agitent les questions religieuses et nationales (paroisses françaises et paroisses bilingues), est aussi le prélude à un répertoire complet des paroisses franco-ontariennes auquel notre collègue travaille depuis quelques années.
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Leach, Michael, Matthew Clarke, Philippe Tanguy, and James Scambary. "Autour d’un Pacifique postcolonial, pluriel et plurilingue." Articles hors thème 32, no. 2 (January 15, 2014): 121–56. http://dx.doi.org/10.7202/1021357ar.

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La construction de l’État-nation reste un défi majeur pour la Mélanésie. Dès la décolonisation des années 1970 et 1980, les nouvelles nations mélanésiennes ont éprouvé beaucoup de difficulté à se créer une identité nationale solide et une communauté politique unie, tout en maintenant leurs langues vernaculaires et leurs cultures traditionnelles. Le Vanuatu pour sa part a eu pour tâche de se construire une identité nationale en dépit d’un double héritage colonial franco-anglais. Cet article présente un sondage que nous avons organisé dans plusieurs centres d’enseignement supérieur à Port-Vila en 2010, dont l’Université du Pacifique Sud et l’Agence universitaire pour la francophonie, sur les attitudes des étudiants de ces institutions à l’égard de l’identité nationale. Notre enquête révèle, entre autres, qu’il existe des points communs et des similitudes sur le développement du sentiment national entre les étudiants francophones et anglophones de l’enseignement supérieur au Vanuatu. La convergence porte notamment sur des points clés tels les indicateurs de la fierté nationale, le maintien des traditions et de la kastom (coutume), la conception de la citoyenneté et le respect des institutions et de l’État de droit. Nos données indiquent aussi que, malgré un relâchement des liens postcoloniaux associant les deux langues d’enseignement à des affiliations religieuses et politiques divergentes, la langue d’enseignement reste un vecteur important pour les étudiants quant à leur attitude envers l’identité nationale et ses éléments prioritaires. Nos conclusions offrent un nouvel éclairage sur la vision qui pourrait animer les élites politiques et professionnelles futures du Vanuatu dans leur dépassement des fractures régionales, ethniques, intergénérationnelles et linguistiques qui ont jadis touché le pays.
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Simard, Jean. "Québec et Bretagne catholiques : même combat de résistance de la marge ethnoreligieuse." Deuxième partie : les migrations et transferts culturels de l’Europe à l’Amérique. Les discours de la marge : autorité et subversion, no. 13-14-15 (October 27, 2009): 79–90. http://dx.doi.org/10.7202/038422ar.

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Résumé On a beaucoup exagéré les origines bretonnes du Québec. S’il est vrai qu’aux prémices du peuplement de la Nouvelle-France il y a des Bretons, il convient de préciser qu’ils ne sont pas les plus nombreux. En 1680, les Français qui ont déjà pris racine sur les rives du Saint-Laurent proviennent pour la plupart de Normandie et d’Île-de-France, les Bretons ne comptant que sept pour cent de cette population. S’agissant d’influence culturelle, il y a d’autres variables à considérer que les seules origines de la population. Comment expliquer par exemple la thèse de Gérard Morisset (1949) sur les sources bretonnes des maisons rurales de la région de Montréal, quand cette population venait d’ailleurs? Que penser aussi du succès qu’ont connu ici, au début du xxe siècle et plus tard, les chansons de Théodore Botrel, ce poète breton qui fonda en 1904 à Pont-Aven son pèlerinage, le pardon des Fleurs-d’Ajoncs, et qui eut l’honneur d’être publié dans les cahiers La Bonne Chanson (1939) de l’abbé Charles-Émile Gadbois, alors que les chansonniers parisiens de la libertaire butte Montmartre n’y étaient pas admis? N’y a-t-il pas lieu de considérer que les liens unissant le Québec à la Bretagne iraient plutôt dans le sens d’un discours construit par une Église québécoise conservatrice, qui voyait dans la Bretagne catholique, nationaliste et réfractaire de ce temps la seule mère patrie acceptable pour un peuple qui avait préféré la Conquête à la Révolution? Le Québec et la Bretagne catholiques ne menaient-ils pas alors un même combat de résistance de la marge ethnoreligieuse? L’analyse des traditions religieuses communes aux deux marges servira à soutenir l’idée que les prétendues origines bretonnes du Québec relèvent plus du discours défensif des élites clérico-nationalistes québécoises du début du xxe siècle que d’un examen attentif des faits.
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Hermon-Belot, Rita. "Jacques-Olivier Boudon, Napoléon et les cultes. Les religions en Europe à l’aube du XIXe siècle, 1800-1815 / Les Élites religieuses à l’époque de Napoléon. Dictionnaire des évêques et vicaires généraux du Premier Empire." Archives de sciences sociales des religions, no. 122 (April 1, 2003): 59–157. http://dx.doi.org/10.4000/assr.1202.

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Serra, Pierre. "Le Cameroun, un raccourci d'Afrique." Études Tome 411, no. 10 (September 28, 2009): 307–18. http://dx.doi.org/10.3917/etu.114.0307.

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Résumé La diversité culturelle, religieuse, linguistique, géographique et climatique du Cameroun correspond bien à un condensé de l’Afrique. Le décalage entre les richesses humaines et naturelles du pays et l’état dans lequel l’ont amené les élites au pouvoir depuis l’indépendance est une situation à bien des égards représentative de ce continent.
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Agostino, Marc. "Les archevêques de Bordeaux : le seigneur et le pasteur. Les représentations aux XIXe et XXe siècles." Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale 127, no. 292 (2015): 489–97. http://dx.doi.org/10.3406/anami.2015.8785.

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La notion d’élite religieuse mérite d’être définie. Ici, le choix a été fait des archevêques de Bordeaux. En quoi, ces élites institutionnelles et charismatiques se distinguent-elles du reste du clergé ? Comment sont-elles représentées par des signes variés renvoyant à l’image du seigneur et à celle du pasteur ? Peut-on discerner des constantes et des évolutions entre le xIxe et le XXe siècle ?
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Goossaert, Vincent. "Bureaucratie, taxation et justice Taoïsme et construction de l’État au Jiangnan (Chine), XVIIe-XIXesiècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no. 4 (August 2010): 999–1027. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900036830.

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RésuméLa dimension territoriale de l’organisation socioreligieuse de la Chine moderne est étroitement liée au taoïsme et à sa vision bureaucratique du monde. L’article met en évidence ce lien dans le cas de la région du Jiangnan à l’époque moderne. Cette région est caractérisée par des élites taoïstes particulièrement bien implantées. Ces élites contrôlent des temples centraux qui entretiennent avec les communautés territoriales des rapports de type bureaucratique: elles nomment les dieux locaux de ces communautés, perçoivent un impôt symbolique de leur part, et leur donnent accès à un système de justice divine. Ce faisant, elles fonctionnent comme une branche religieuse de la bureaucratie impériale, à laquelle elles sont par ailleurs intégrées. Cette triple bureaucratie, taoïste, divine, et impériale, a fonctionné jusqu’au début du XXesiècle.
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Künzel, Rudi. "Paganisme, syncrétisme et culture religieuse populaire au Haut Moyen Age. Réflexions de méthode." Annales. Histoire, Sciences Sociales 47, no. 4-5 (October 1992): 1055–69. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1992.279091.

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Les pionniers de l'histoire des mentalités — J. Huizinga, M. Bloch et L. Febvre — avaient déjà prêté une grande attention aux phénomènes religieux. Le concept de « culture religieuse populaire » a émergé peu à peu dans ce champ de la recherche. Ce terme lourdement chargé de significations est porteur de tout un programme d'investigation : la religion est considérée comme faisant partie de la culture ; l'adjectif « populaire » met en lumière le fait que la culture est considérée comme stratifiée au moins en deux couches, une culture populaire et une culture ou des cultures de l'élite ou des élites.
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Rousselet, Kathy. "L'église orthodoxe russe entre patriotisme et individualisme." Vingtième Siècle. Revue d'histoire 66, no. 2 (April 1, 2000): 13–24. http://dx.doi.org/10.3917/ving.p2000.66n1.0013.

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Résumé L'Église orthodoxe a acquis ces dernières années une place centrale dans la vie politique russe, apparaissant même comme l'unique interlocuteur de l'État. Pourtant, la hiérarchie ecclésiastique est aussi éloignée de la population que l'est le reste des élites. Bien que la société russe soit traversée par des logiques proches de celles qui traversent les sociétés occidentales (affirmation d'une religion patrimoine et dissémination religieuse), la situation russe reste inédite. Dans la société postcommuniste, comme au début du siècle, la religion est vecteur d'autonomie de l'individu et facteur de progrès.
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Gallichan, Gilles. "Les bibliothèques publiques au temps d’Honoré Mercier." Documentation et bibliothèques 38, no. 4 (February 18, 2015): 181–86. http://dx.doi.org/10.7202/1028765ar.

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Cet article fait le bilan de la question des bibliothèques publiques au Québec à la fin du XIXe siècle. On y découvre qu’une élite politique libérale du Québec aurait souhaité le progrès de ces bibliothèques qui se développaient partout en Amérique du Nord. Les hommes politiques avançaient lentement dans ce dossier parce qu’il inquiétait fort les autorités religieuses. Après la chute du gouvernement Mercier en 1891, une réaction conservatrice et ultramontaine balaie rapidement les initiatives libérales en matière de bibliothèques publiques.
21

Martin-Hubbard, Marie. "Incursion personnaliste chez les thomistes canadiens-français des années 1930 et 1940 : l’exemple de François Hertel." Mens 6, no. 1 (April 9, 2014): 29–67. http://dx.doi.org/10.7202/1024255ar.

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François Hertel, à l’image des élites canadiennes-françaises de l’époque, est thomiste dans les années trente. La restauration de la doctrine philosophique et religieuse de Thomas d’Aquin a profondément marqué le catholicisme québécois; mais en dépit des apparences, le thomisme n’est pas monolithique au Canada français dans l’entre-deux-guerres. Des différences d’interprétation de Thomas d’Aquin engendrent des conceptions de l’homme et de sa fin appelées à s’opposer. Hertel, par son discours même, incarne ces tensions; malgré sa facture thomiste, Pour un ordre personnaliste (1942), le deuxième essai de l’écrivain, embrasse un personnalisme qui incite les uns et les autres à se prononcer sur le bien-fondé d’une distinction entre l’individu et la personne.
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Bru, Hadrien, and Unal Demirer. "Dionysisme, culte impérial et vie civique à Antioche de Pisidie." Revue des Études Anciennes 108, no. 2 (2006): 581–611. http://dx.doi.org/10.3406/rea.2006.6516.

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À la lumière de l’interprétation archéologique et historique du grand arc d’Antioche de Pisidie sont examinés les rapports étroits qui existèrent dans la cité entre le dionysisme et le culte impérial, du début de l’Empire romain à la Tétrarchie. Outre la discussion d’une fameuse inscription en l’honneur de L. Caesennius Sospes (gouverneur de Galatie) qui pourrait confirmer l’existence d’un thiase dionysiaque dans la ville, l’étude permet particulièrement de revenir sur la politique religieuse impériale des Antonins et des Sévères, laquelle fut relayée par les élites civiques impliquées dans leur culte et dans celui de Dionysos-Liber en Asie Mineure, sans négliger de se référer au reste du monde romain, lorsque cela s’impose.
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Bru, Hadrien, and Unal Demirer. "Dionysisme, culte impérial et vie civique à Antioche de Pisidie (deuxième partie)." Revue des Études Anciennes 109, no. 1 (2007): 27–49. http://dx.doi.org/10.3406/rea.2007.6529.

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À la lumière de l’interprétation archéologique et historique du grand arc d’Antioche de Pisidie sont examinés les rapports étroits qui existèrent dans la cité entre le diony sisme et le culte impérial, du début de l’Empire romain à la Tétrarchie. Outre la discussion d’une fameuse inscription en l’honneur de L. Caesennius Sospes (gouverneur de Galatie) qui pourrait confirmer l’existence d’un thiase dionysiaque dans la ville, l’étude permet particulièrement de revenir sur la politique religieuse impériale des Antonins et des Sévères, laquelle fut relayée par les élites civiques impliquées dans leur culte et dans celui de Dionysos-Liber en Asie Mineure, sans négliger de se référer au reste du monde romain, lorsque cela s’impose.
24

Luizard, Pierre-Jean. "Iraniens d'Irak. Une élite religieuse chiite face à un Etat sunnite." CEMOTI 22, no. 1 (1996): 163–90. http://dx.doi.org/10.3406/cemot.1996.1349.

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Bouchard, Laurent. "Négocier avec son ancien Protecteur : les difficiles pourparlers entre le corps réformé et la monarchie autour de l’élaboration de l’édit de Nantes (1593–98)." Renaissance and Reformation 46, no. 1 (October 17, 2023): 27–48. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v46i1.41732.

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Marquée par une intolérance structurelle, la société française du XVIe siècle n’était pas préparée à accueillir la divergence religieuse. Catholiques et réformés s’évertuèrent donc réciproquement à annihiler la « fausse religion ». Minoritaires, les huguenots aspiraient naturellement à obtenir une sécurité juridique que seule la puissance souveraine pouvait lui fournir. Il fallut cependant attendre le règne d’Henri IV pour qu’enfin apparaisse un statut juridique pérenne, l’édit de Nantes, fruit d’âpres pourparlers entre les représentants calvinistes et la monarchie. Si l’ensemble ainsi promulgué avait le mérite de mettre fin à une longue attente, ses incertitudes entraînèrent au sein des élites protestantes des divisions profondes et durables entre « Fermes » et « Prudents ». Cette présentation se proposera donc d’analyser les contours de ces négociations mais aussi leur impact sur les rapports de forces internes et sur l’organisation juridico-politique du corps réformé.
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Bastian, Jean-Pierre. "L'impossible Réforme. Les élites libérales à la recherche d'une modernité religieuse latino-américaine au XIX siècle." Caravelle 67, no. 1 (1996): 89–101. http://dx.doi.org/10.3406/carav.1996.2710.

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Lantagne, Caroline. "Les patronages des Religieux de Saint-Vincent de Paul : lieu de formation religieuse en milieu ouvrier, 1935-1955." Articles 67 (December 14, 2011): 227–37. http://dx.doi.org/10.7202/1006776ar.

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Анотація:
Les Religieux de Saint-Vincent de Paul débarquent à Québec en1884 pour prendre en charge les patronages de la Société Saint-Vincent dePaul. Ils vont alors développer une structure d’encadrement qui comprendplusieurs types d’associations et qui a comme objectif de former une élite dumilieu populaire. De plus, pour attirer et garder les garçons dans leur oeuvre,les religieux innovent en leur proposant des jeux et des sports dans les patronages.Globalement, ils offrent la possibilité aux jeunes du milieu ouvrier deparfaire leur connaissance religieuse par l’intermédiaire des congrégationsmariales et, par les cercles d’études, la possibilité d’accéder à une formationsociale souvent inaccessible pour eux.
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Harvey, Fernand. "Le diocèse catholique au Québec: un cadre territorial pour l'histoire sociale." Les Cahiers des dix, no. 56 (February 29, 2012): 51–124. http://dx.doi.org/10.7202/1008091ar.

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Анотація:
Le diocèse catholique a joué un rôle incontournable dans l'histoire religieuse, économique, sociale et culturelle du Québec et de ses régions avant la Révolution tranquille. Un bilan historiographique permet dans un premier temps de constater qu'il reste beaucoup à faire pour développer l'histoire des diocèses au Québec. L'histoire de la création de nouveaux diocèses au cours des 19e et 20e siècles est particulièrement significative des rapports entre cette structure religieuse et la territorialité, en plus de révéler l'existence de luttes de pouvoir et de conflits idéologiques et linguistiques au sein du clergé; sans compter l'impact socioéconomique lié à la fondation d'un diocèse et à la localisation d'un évêché. Parmi les différentes institutions diocésaines créées au fil des années, le petit séminaire apparaît comme le lieu par excellence de la reproduction du clergé diocésain et des élites régionales. Notre analyse porte par la suite sur le rôle joué par le cadre diocésain pour structurer différentes associations et mouvements sociaux de la société civile tels que les sociétés diocésaines de colonisation, l'Union catholique des cultivateurs (UCC), le Mouvement des caisses populaires Desjardins, la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) et la Fédération des commissions scolaires catholiques du Québec (FCSCQ). À partir des années 1960, le cadre diocésain cesse d'être utilisé par une société de plus en plus laïcisée et dominée par l'intervention de l'État. De son côté, le clergé, inspiré par le concile Vatican II, met l'accent sur le renouveau pastoral dans les différents diocèses.
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Muchembled, Robert. "L'autre côté du miroir : mythes sataniques et réalités culturelles aux XVIe et XVIIe siècles." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 2 (April 1985): 288–305. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283162.

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Анотація:
La chasse aux sorcières est une liturgie de la peur. Elle diffuse des obsessions qui appartiennent pour l'essentiel aux représentants de la culture savante, mais qui n'en créent pas moins des angoisses et des inquiétudes réelles au sein des masses paysannes. Tendant à ces dernières un miroir satanique et sabbatique, les démonologues et les juges élargissent des fractures sociales internes à la société rurale en leur donnant une justification culturelle, morale et religieuse : chaque villageois peut reconnaître ses propres croyances et pratiques, bien réelles, mais diabolisées aux yeux des élites ; chacun doit alors choisir l'image de lui-même qu'il entend faire valoir. L'intensité et la continuité des persécutions, nées de la volonté des gouvernants, dépendent ainsi de la capacité d'adhésion d'une partie des paysans au message qui leur est proposé : il est de ce fait possible de définir des communautés « ouvertes » ou « fermées » à la persécution et plus généralement de proposer un modèle explicatif global, valable dans divers pays d'Europe aux xvie et xviie siècles.
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Verrette, Michel. "Les activités parascolaires au Collège de Saint-Boniface d’après les annuaires (1885-1968)." Articles, essais 23, no. 1-2 (July 16, 2013): 63–115. http://dx.doi.org/10.7202/1017259ar.

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Анотація:
Les activités parascolaires dans les collèges classiques constituent, à notre point de vue, une composante intégrale de la formation des étudiants de ces institutions, la future élite religieuse et laïque. L’étude de cas que nous présentons porte sur le Collège de Saint-Boniface, au Manitoba. Nous exploitons les annuaires de 1885 à 1967. Ceux-ci permettent de dresser un tableau global des différentes activités non académiques offertes aux étudiants. Nous avons relevé pas moins de 87 activités parascolaires. Leur but premier n’est pas de remplir l’horaire. Elles sont un stimulant pour l’esprit d’équipe, une certaine forme de masculinité fondée sur une identité francophone et catholique, un moyen de dépassement et un complément de développement physique, moral et intellectuel.
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Suire, Éric. "La culture religieuse des laïques. La littérature christique et les élites françaises du XVIIIe siècle." Revue d'Histoire de l'Eglise de France 109, no. 262 (January 2023): 145–61. http://dx.doi.org/10.1484/j.rhef.5.135461.

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Decaëns, Henry. "Naissance et développement du tourisme au Mont-Saint-Michel." Études Normandes 4, no. 1 (2017): 50–57. http://dx.doi.org/10.3406/etnor.2017.3625.

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Selon le dictionnaire Robert, le tourisme est «le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l’on vit habituellement». Cette forme de voyage, sans motivation religieuse, existait déjà au Mont-Saint-Michel sous l’Ancien Régime mais elle était exceptionnelle ; la plupart des visiteurs étaient en effet des pèlerins qui venaient prier l’archange saint Michel. À cause de la Révolution, les moines bénédictins quittèrent l’abbaye à la fi n de l’année 1790 et les pèlerinages cessèrent brutalement. N’étant pas vendue comme bien national, l’abbaye était devenue la propriété de l’État, qui en fi t bientôt une prison. Durant la première moitié du XIXe siècle, l’activité touristique était réservée à une élite intellectuelle ou artistique ; pour des raisons de sécurité, il n’était guère possible d’entrer dans l’abbaye sans une autorisation délivrée avec parcimonie par l’administration pénitentiaire.
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Oppizzi, Martino. "Les épurations d’après-guerre dans le protectorat français de Tunisie." Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée 135-2 (2023): 417–36. http://dx.doi.org/10.4000/11r83.

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Анотація:
Une fois achevée l’éphémère occupation militaire de l’Axe (novembre 1942-mai 1943), la Tunisie devint le théâtre d’une épuration politique dirigée par les autorités coloniales françaises contre la communauté italienne, accusée d’avoir été la cinquième colonne du régime fasciste. Les juifs italiens, qui constituaient tout à la fois une minorité religieuse et une élite sociale, se trouvèrent frappés en raison de leur appartenance nationale, en dépit des persécutions antisémites dont ils avaient été l’objet pendant la guerre. Sur la base de fonds d’archives rarement exploités et d’un corpus de témoignages des anciens ressortissants de la collectivité juive italienne de l’époque, il s’agit de comprendre les dispositifs et les normes répressives anti-italiennes adoptés en Tunisie pendant la transition entre la guerre et l’après-guerre, aussi bien que leur application aux minorités caractérisées par une identité plurielle.
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García-Briceño, Luis. "Élise Capredon, Christianisme et chamanisme en Amazonie. Recompositions religieuses chez les Baniwa du Brésil." Journal de la société des américanistes 108, no. 1 (July 30, 2022): 233–37. http://dx.doi.org/10.4000/jsa.20988.

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Bastian, Jean-Pierre. "Élise Capredon, Christianisme et chamanisme en Amazonie. Recompositions religieuses chez les Baniwa du Brésil." Archives de sciences sociales des religions, no. 196 (December 4, 2021): 208–10. http://dx.doi.org/10.4000/assr.64184.

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Jaffé, Dan. "Quelques réflexions sur les concepts de loi et d’élection dans le Talmud, Paul de Tarse et Justin de Néapolis." Études théologiques et religieuses Tome 98, no. 3 (October 6, 2023): 363–82. http://dx.doi.org/10.3917/etr.983.0363.

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Les textes du Talmud exposés par Dan J affé dans cette étude montrent une pensée complexe où Israël est un peuple qui s’est littéralement élu lui-même. Ce n’est plus le Dieu biblique qui élit à sa guise mais bien le peuple élu qui choisit d’élire son Dieu. Paul reconnait l’élection du peuple juif, toutefois les païens qui croient entrent également dans l’alliance. L’idée de substitution d’un peuple par un autre est attestée chez Justin qui, tout en se fondant sur Paul (notamment Ga 4,21-31), extrapole le concept d’élection en le radicalisant. L’approche choisie n’est pas seulement historique, au sens ou son but n’est pas tant la recherche du fait que celle du sens des idées et des contradictions présentes au sein des traditions religieuses.
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Hogue, Myra. "Les Cordes-de-Bois d’Antonine Maillet, ou La vraie vitalité acadienne." Francophonies d'Amérique, no. 44-45 (February 5, 2019): 37–59. http://dx.doi.org/10.7202/1055903ar.

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Cet article propose une lecture des Cordes-de-Bois d’Antonine Maillet qui, encadrée par La part du diable, essai consacré au Saint-Élias de Jacques Ferron et à son remaniement du discours de la Révolution tranquille, y sondera la présence d’un renversement du portrait hégémonique qu’est l’Évangéline de Longfellow et la doctrine religieuse lui correspondant. Les Cordes-de-Bois offre, effectivement, une représentation de la population acadienne et du clergé qui, loin de respecter l’Église et son application intransigeante d’une doctrine pénitente, déjoue toutes les règles dans une ode à l’imparfaite vie terrestre. Dans cet univers digne de la « vraie vitalité acadienne », une lecture miséricordieuse de l’Évangile se substitue au dogmatisme religieux et un clan de pécheurs, à de fervents croyants.
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Dressler, Markus. "Le dede moderne : évolution des paramètres de l’autorité religieuse de l’alévisme dans la Turquie contemporaine." Sociologie et sociétés 38, no. 1 (October 13, 2006): 69–92. http://dx.doi.org/10.7202/013709ar.

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Résumé L’article décrit, en la replaçant dans son contexte, l’évolution moderne du leadership et de la structure d’autorité dans l’alévisme turc. Au siècle dernier, à la faveur des processus d’urbanisation et de sécularisation, l’alévisme turc a subi de profondes transformations. Formant traditionnellement une communauté socioreligieuse endogame en marge de la société turque du point de vue géographique, politique et religieux, les alévis participent depuis vingt ans, comme jamais auparavant, aux débats publics en Turquie, orchestrant ainsi un renouveau de l’alévisme et forçant l’État et la population à reconnaître leur différence par rapport à l’islam sunnite dominant. Cependant, l’adaptation à des milieux urbains, marquée par un processus interne de sécularisation, a fait de la redéfinition de l’alévisme une tâche passablement difficile. De plus, en entrant dans l’arène publique, les alévis doivent rendre leur demande de reconnaissance conforme au discours socioreligieux reconnu qui est implicitement sunnite. Compte tenu de ce contexte, l’article se concentre sur les débats internes des alévis au sujet de la transformation de l’institution au coeur de l’alévisme traditionnel, le dedelik, c’est-à-dire la fonction de leader fondée sur la descendance et le charisme. L’auteur montre comment le dedelik, qui traditionnellement sous-entendait un leadership dans les domaines à la fois socioreligieux et représentatif, est en voie d’être divisé pour s’adapter à un milieu institutionnellement sécularisé où il devient impossible de fusionner la direction des rituels et de la communauté. Par conséquent, le dedelik confie ses fonctions non rituelles à une nouvelle élite alévie séculière qui organise et représente le mouvement aléviste, aujourd’hui largement urbanisé et transnational. En comparant les débats internes des alévis sur la nécessité d’avoir un « dedelik moderne » et sur la portée de ce changement, débats qui se déroulent en Turquie et dans la diaspora allemande, l’article veut contribuer à une meilleure compréhension non seulement de la redéfinition des structures d’autorité des alévis, mais aussi de la façon dont les discours légaux et publics sur la religion influent sur le déroulement de cette redéfinition.
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Boucher, François-Emmanuël. "La revue Égards et la pensée réactionnaire dans le XXIe siècle québécois." Globe 14, no. 2 (April 10, 2012): 121–41. http://dx.doi.org/10.7202/1008785ar.

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Lancée à l’automne 2003 et publiée dès lors chaque trimestre, la revue Égards s’avère sans conteste l’expression la plus radicale, au Québec, d’une pensée religieuse, le lieu de production d’un discours qui se veut hautement contestataire, le point de vue de ce que l’on nomme communément la droite réactionnaire. Sous l’égide de Jean Renaud, Richard Bastien, Luc Gagnon et Maurice G. Dantec, Égards, sous-titrée Revue de résistance conservatrice, publie trimestre après trimestre des textes de chroniqueurs, d’écrivains et d’universitaires québécois, fait paraître la traduction de chroniques du National Post ainsi que de plusieurs journaux américains, publie autant des homélies du cardinal Marc Ouellet que des textes des philosophes et politicologues français Alain Finkielkraut et Pierre-André Taguieff. Incendiaire, hostile à ce que la revue présente comme la doxa médiatique actuelle, cherchant à la fois la provocation et la polémique, Égards se définit par l’affirmation d’une rupture complète avec ce qu’elle présente comme la mentalité « socialisante » du Québec et surtout avec les discours qui monopoliseraient l’espace public de cette province depuis les premiers soubresauts de la Révolution tranquille. En fait, l’existence d’Égards est justifiée, dès le premier numéro, par la revendication d’un désir de combattre ce que les auteurs appellent la « dictature discursive » d’une certaine élite québécoise, dictature qui aurait presque réussi à écraser toutes les formes d’opposition, tous les discours, toutes les pensées, toutes les analyses qui ne glorifient pas l’excellence du « modèle québécois », défini ici comme le triomphe d’une étatisation par laquelle on imposerait et maintiendrait les acquis de la Révolution tranquille. C’est cette manifestation d’un désaccord radical et d’un refus catégorique de suivre ce « modèle » qui sera analysée ici comme un contre-discours original utilisant une rhétorique en rupture avec celle qui jusqu’alors était le propre de la droite catholique au Québec.
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Pavy-Guilbert, Élise, and Nicolas Brucker. "Élise Boillet et Gaël Rideau (dir.), Textes et pratiques religieuses dans l’espace urbain de l’Europe moderne , Paris, Honoré Champion, coll. « Le savoir de Mantice », 2020." Dix-huitième siècle 53, no. 1 (June 28, 2021): LI. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.053.0729ay.

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Lacroix, Benoît. "Imaginaire, merveilleux et sacré avec Jean-Charles Falardeau." Recherches sociographiques 23, no. 1-2 (April 12, 2005): 109–24. http://dx.doi.org/10.7202/055976ar.

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Au moment où nous rédigeons ces pages, à deux décades près de l'an deux mille, Freud a déjà réhabilité le rêve, Breton l'instinct, Durand l'imaginaire, Mabille le merveilleux, Todorov le fantastique ; Otto, Bataille, Caillois, les historiens Éliade et Dumézil ont réévalué depuis longtemps le sacré et le religieux. Jean-Charles Falardeau écoute ces « maîtres » avec un talent critique dont nous voudrions rendre compte ici pour mieux nous interroger avec lui sur d'autres perspectives possibles de l'étude du phénomène religieux dans le milieu canadien-français. Rappeler ce qui, à notre point de vue, constitue l'essentiel du message de notre distingué compatriote dans ces matières pourtant ardues, vérifier dans la mesure du possible les avenues que nous ouvrent déjà plusieurs de ses intuitions sur l'imaginaire et le merveilleux, voilà une entreprise pour le moins audacieuse. Au premier abord, il est difficile d'imaginer que cet homme raffiné et distingué au possible, sociologue en plus et conduit comme tel à scruter des systèmes de valeurs fermes et à inspecter le champ bien concret des structures sociales de la paroisse, du village, de la famille, puisse un jour rêver de merveilleux et d'espaces spirituels inédits. Prêtons-nous à ce frère amical, vénéré et admiré depuis plus de quarante ans, des considérations que seule une amitié excessive pourrait justifier? Quand on s'est longtemps occupé de l'univers religieux de ses ancêtres médiévaux et de sa translatio studii en Amérique française, n'est-ce pas témérité et gratuité pure que toutes ces préoccupations retrouvées dans une problématique moderne? Pourtant, ce n'est pas l'amour obsessif du Moyen Âge qui nous rapproche de Falardeau : ce sont plutôt les effets de l'héritage religieux en milieu nord-américain. Les mêmes quêtes spirituelles et les mêmes hésitations face aux changements culturels de notre temps nous conduisent à relire J.-C. Falardeau. L'académisme universitaire, l'aventure du surréalisme, l'affaire Borduas vingt ans plus tard, l'intervention courageuse de notre ami Robert Élie, des amitiés parallèles, tout ceci, nous l'avons partagé chacun à notre façon et sans même en discuter entre nous. Nous nous étions à divers degrés consacrés au service des étudiants. Il nous est aussi arrivé d'occuper successivement la même chaire de civilisation franco-québécoise à l'Université française de Caen. Dans de telles circonstances, il est presque normal que nos imaginations se soient souvent croisées. Où et quand? Mais quelque part, ne fût-ce que dans cet univers intérieur judéo-chrétien qui a enveloppé nos enfances respectives. Autant de prétextes qui nous amènent aujourd'hui à rejoindre Falardeau sur le terrain qu'il habite et défriche avec un acharnement digne de son sens du bien savoir et du bien faire. Surtout, l'occasion nous est enfin offerte de penser « sacré », « mystère », «imaginaire», «merveilleux» en compagnie d'un pionnier de la sociologie religieuse en Amérique française. Stimulus d'autant plus efficace que nous avons eu, au moins à trois reprises, l'occasion d'entendre les propos de notre collègue, avant qu'il ne les livrât à l'impression. La première fois, en avril 1962, ce fut à l'occasion du colloque de Recherches sociographiques ; la seconde fois, le 17 octobre 1971, à l'Institut supérieur des sciences humaines de l'Université Laval, lors du deuxième colloque sur les religions populaires. En 1973, le même J.-C. Falardeau proposait aux membres de l'Académie québécoise des sciences morales et politiques, à Montréal, une communication intitulée Problématique d'une sociologie du roman et publiée en 1974 dans Imaginaire social et littérature sous le titre déjà plus signifiant : « Le roman et l'imaginaire». Nous le revoyons encore assis à la table de conférence, sérieux et digne, ferme dans ses mots, bien aligné sur son texte ; nous l'entendons dire dans une langue froidement impeccable des paroles qui nous rassurent et nous interrogent tous. Sans qu'il le sache toujours, J.-C. Falardeau aura, par ses travaux autant que par la direction de ses recherches en matières religieuses, profondément influencé le Canada français depuis plus de vingt ans. Ses nombreuses études de sociologie et sa participation à l'évaluation périodique des croyances, rituels et agirs du plus grand nombre, ce que nous appelons provisoirement la religion populaire, restent de première importance. En somme, c'est presque un acte de piété, entendu au sens médiéval, que nous accomplissons en rendant hommage à celui dont nous avons si souvent relu les textes et pillé les bibliographies. Notre propos exact est de considérer tour à tour l'imaginaire, le merveilleux et le sacré pour mieux entrevoir, si possible, et toujours en compagnie de Falardeau, l'accès aux mystères qui définissent le sacré judéo-chrétien dans lequel la majorité de nos compatriotes canadiens-français ont vécu jusqu'à la limite de la pensée magique.
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Hagberg, Sten. "Les élites religieuses dans l’arène du développement." Bulletin de l’APAD, no. 33 (August 1, 2011). http://dx.doi.org/10.4000/apad.4071.

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WILKIN, Alexis. "Logiques rationnelles et lutte contre la faim dans l’Europe médiévale du Nord: Réflexions sur l’autonomisation des champs spirituels et économiques et sur la mémoire des crises, IXe-XIIIe siècles." Varia Historia 39, no. 80 (May 2023). http://dx.doi.org/10.1590/0104-87752023000200010.

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Résumé Cet article étudie l’évolution des attitudes des élites politiques depuis l’époque carolingienne jusqu’à l’émergence des communautés urbaines (XIIe siècle) dans la lutte contre la faim et les disettes, surtout dans les Pays-Bas du Sud. Le texte fait le bilan de l’action des Carolingiens, sur les plans économiques, spirituels et religieux, qui n’est pas le résultat de l’addition de deux logiques disjointes, une portée par les élites religieuses, l’autre par les acteurs pragmatiques laïcs : ces deux leviers sont mobilisés de manière simultanée par les mêmes individus. Cette juxtaposition s’observe vraisemblablement chez les paysans. L’article étudie ensuite le glissement vers les princes territoriaux de la gestion des réactions à la faim à l’époque post-carolingienne et ottonienne (Xe-XIe siècles). À l’aide d’un témoignage du début du XIIe siècle, l’article envisage ensuite comment les communautés urbaines commencent à autonomiser leurs pratiques de gestion de la faim, en s’émancipant le plus souvent des logiques d’action morales ou religieuses. Certains épisodes de crise aiguë provoquent toutefois un mouvement de résurrection des attitudes qui convoquent l’économique, le religieux et l’ordre moral. L’article conclut en évoquant des pistes de recherche sur la manière dont les institutions gardaient la mémoire des attitudes idéales en contexte de crise.
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Mahieddin, Émir. "Capredon, Élise. Christianisme et chamanisme en Amazonie. Recompositions religieuses chez les Baniwa du Brésil." Brésil(s), no. 21 (May 31, 2022). http://dx.doi.org/10.4000/bresils.12023.

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Dubost, Jean-pierre. "Orient désorienté." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.022.

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« Les Orients désorientés » (Dubost Gasquet 2013) est un enjeu de méthode exprimé par un jeu de langage dont le but est de laisser entendre une démarche choisie pour aborder et repenser l’opposition Orient/Occident. Si le premier terme – l’Orient - est contre toute habitude au pluriel, et si ce à quoi on s’attend qu’il s’oppose - l’Occident - est occulté par ce qui engendre à la fois un pluriel et un négatif, c’est qu’il ne s’agit pas d’un couple de notions, ni même d’un couple d’oppositions. En se glissant dans les interstices de l’« antithèse durcie » (A. Memmi) Orient/occident, la formule annonce que la relation qu’il s’agit de rechercher n’est ni donnée ni héritée. En revanche, la démarche reste redevable de cette sorte de grand écart qui habite l’œuvre riche et contradictoire d’Edward Said dans Orientalism (1978). Si la thèse essentielle est que le développement de l’orientalisme européen a été indissociablement lié au processus de la colonisation dont il n’a été que l’expression littéraire ou artistique, Said exprime clairement à la fin de sa vie la nécessité de penser, non pas contre mais au-delà de la thèse critique qui animait son ouvrage fondateur, cette question en terme de relation, au sens qu’Edouard Glissant (1990) donne au terme. L’écrivain écrit dans la préface de la réédition française de L’Orientalisme (Said 2003 : p. IX) que « loin du choix des civilisations, nous devons nous concentrer sur un long travail en commun de cultures qui se chevauchent, empruntent les unes aux autres et cohabitent de manière bien plus profonde que ne le laissent penser des modes de compréhension réducteurs et inauthentiques » et que « cette forme de perception plus large exige du temps, des recherches patientes et toujours critiques, alimentées par la foi et une communauté intellectuelle difficile à conserver dans un monde fondé sur l’immédiateté de l’action et de la réaction ». Opérer un retour réflexif sur cette question clairement exposée comme un programme encore à réaliser conduit à déconstruire les concepts à partir desquels la relation Orient/Occident a été historiquement pensée et à demander en quoi et comment elle est pensable une fois reconnue l’urgente nécessité d’une dés-essentialisation des deux termes de l’opposition. Ce questionnement coïncide avec un retour du questionnement de la relation Orient/Occident dans la communauté scientifique (Courbage, Kropp 2004 ; Combe, Lançon, Moussa et Murat 2008-2012 ; F. Pouillon, J.C. Vatin 2012 ; A. Gasquet 2010 ; Ette, Kennewick 2006 etc.) exprimant le besoin d’une relecture de la relation Orient/occident non seulement dans sa configuration d’aujourd’hui (pour laquelle la désorientation de l’Orient est indissociable du processus de mondialisation et de redistribution généralisée de toutes les instances et figures d’identification et de référence) mais aussi au cœur même de la relation orientale en tant que moment du processus colonial, avec ses nombreuses ambivalences et lignes de fuites internes. Si l’Orient n’est plus aujourd’hui une notion pertinente (pas plus qu’il n’est simple et facile de définir « l’essence » de l’Occident) et s’il est acquis que supposer une altérité orientale absolue ne ferait que perpétuer une idéologie née dans le contexte de la conquête coloniale du monde (de la fin du XVe siècle au milieu du XXe), c’est qu’il est lui-même, comme nous le montre à l’évidence la situation d’aujourd’hui, dés-orienté. Et si l’opposition Orient/Occident est devenue caduque dans le monde actuel, c’est que les relations transculturelles ne peuvent plus être comprises comme des oppositions identitaires d’ordre binaire, mais comme autant de structures paradoxales de relation. Les outils de compréhension à partir desquels ils peuvent et doivent être pensés sont nombreux : les avancées les plus récentes de l’anthropologie critique et de son interrogation des conditions méthodologique d’une pensée hégémonique (Saillant, Kilani, Graezer Bideau 2011), l’apparition de modèles paradoxaux d’universalité issus de cultures périphériques, les expérimentations de devenirs personnels à la charnière de l’Orient et de l’Occident et autres phénomènes. Analyser dans le processus de mondialisation des figures de relation transculturelle éclairant la dés-essentialisation de la relation Orient/Occident suppose que l’on accepte l’idée qu’une opacité irréductible détermine le rapport des cultures mondialement emmêlées et que celle-ci surplombe les représentations mutuelles que les protagonistes de cette relation peuvent s’en faire. Cette opacité n’est pas un frein mais un moteur de rencontre. Il s’agit donc de décrypter le processus de ‘mondialisation’ à la recherche de traces oubliées ou impensées, faute d’outils d’analyse comparative. Les événements politiques les plus récents comme le ‘printemps arabe’, le processus inéluctable de ré-Orientation de l’Orient depuis la Nahdha arabe au XIXe, les inévitables « dé-exotisations » modernes japonaise ou chinoise, la ‘perlaboration’ par laquelle les élites du sous-continent indien se positionnent au-delà des méandres idéologiques de l’héritage postcolonial en sont autant d’expressions. Mais cette approche implique aussi la nécessité de problématiser l’impensé de la relation Orient/Occident dans le passé et d’approfondir par l’analyse les tentatives déjà faites en ce sens, notamment par Jack Goody (1999, 2004, 2006). L'enjeu de recherche « Orients désorientés » conduit à générer autant de multiples que la dés-essentialisation des deux termes permet de dégager et se donne pour but de laisser apparaître tout ce que cette essentialisation occulte. On peut alors décliner la relation libérée de son statut d’opposition stérile en autant de figures de relations orientalo-occidentales, de configurations engendrées par l’attitude plus ou moins hospitalière d’un regard porté sur son être-différent, son « otherness ». Par exemple : un « Orient pour soi » qui serait préservé de rencontres et de contaminations, objet historiquement rarissime si ce n’est introuvable ; un « Orient pour nous » comme construction imaginaire occidentale ; un « Orient pour nous » comme part refoulée de l’histoire de l’Occident (origines religieuses sémites, origine philosophique, rationaliste et métaphysique gréco-arabe de l’Occident médiéval puis renaissant) ; un « Orient pour nous » comme expérience de pensée, d’imagination et d’écriture maintenant en elle-même consciemment le moment de la rencontre et de l’ouverture comme ingrédient de l’identification orientale (Novalis, Goethe, Schelling, Schopenhauer etc.) ; un Orient assimilé et approprié, mais dont l’altérité résiste au cœur de la relation dominante comme singularité – au cœur même parfois de ces orientalismes dont la définition ne peut pas se limiter à la seule perspective critique de type saïdienne ; un Orient distancié de l’intérieur par de nouvelles différenciations (« Orients de l’Orient », comme c’est le cas du soufisme dans l’aire arabo-islamique) ; un Orient rencontré comme autre autrement que par un Occident européen et perçu comme objet d’altérité différent (c’est le cas des orientalismes sud-américains) ; un Orient rencontré dans le cadre d’un processus colonial, dont la différence est perçue et vécue au cœur même d’une situation de domination, bien que cette perception ne concorde pas avec le « style occidental de domination, de restructuration et d’autorité sur l’Orient » – celle-là même que Said analyse et dénonce à la fois, et dont la figuration surgit comme ligne de fuite interne à ce même processus comme ce fut le cas chez Victor Segalen envers la Chine, mais chez d’autres encore, et ainsi de suite à l’infini.
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El Hassar, Abdelkader Salim. "Laïcité : enjeux modernistes en Algérie, à l’aube du XXe siècle. Analyse discursive." La laïcité : problématiques et pratiques dans l’espace francophone. Volume 2, no. 9 (June 7, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1321.

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Cet article porte essentiellement sur le débat religieux et politique suscité, en Algérie, par les éléments de la première élite politique algérienne propulsée par l’élan « Jeune Algérien », au début du XXe siècle. Il développe dans une approche analytique discursive, de nature historisante, une analyse des sujets et leurs discours imprégnés par un environnement hostile marqué par les forces de la colonisation. L’entrée en contact de l’Islam avec l’Occident colonisateur a amené certains intellectuels dont les frères Ben Ali et Larbi Fekar ainsi que leur mentor Si M’hamed Ben Rahal à s’ouvrir au monde moderne celui des sciences et des nouvelles techniques y trouvant là la solution à tous les problèmes de retard du monde musulman d’où une réflexion sur l’évolution de la pensée religieuse, en favorisant notamment la laïcité et la modernité, exigeant des réformes en introduisant la notion de droits et de liberté. Le débat sur la laïcité va entraîner en Algérie en cette période de son histoire un bouillonnement intellectuel sans précédent mettant en avant les forces du renouveau et les idées progressistes d’un âge nouveau. C’est une période charnière, remarquablement intéressante, qui va voir le jour sous l’influence d’idées et de courants qui traversaient au même moment l’Algérie et d’une manière plus générale le monde arabe et musulman sous domination coloniale. Dans le monde musulman, la laïcité, impliquant la séparation de l’Église et de l’État, était perçue comme un processus politique d’assimilation et de désislamisation dans le cheminement constant des mécanismes de la colonisation enfonçant de ce fait, dans les sentiments de la masse musulmane, mais presque sans aucune contre-réaction, le litige historique de la France avec la religion dans ce pays. Le relais « Jeune Algérien », coïncidant avec l’émergence de l’intelligentsia moderne et des premières expressions du dire politique algérien, attachera une forme d’adhésion à la notion libérale de laïcité mais exprimera par le biais de ses figures de proues, Ben Ali et Larbi Fekar, sa pensée en expliquant aussi, que dans le contexte de l’occupation, la loi sur la séparation de l’Église et de l’État véhiculait une idéologie visant l’assimilation question épineuse qui va faire réagir les intellectuels en manifestant leur désaccord. Le climat de méfiance n’était pas aussi, sans témoigner déjà des clivages sur fond même de ruptures entre les Jeunes-Algériens laïques et islamistes, prônant un Islam conservateur. Dans ce fond idéologique, la pensée libérale des premiers intellectuels algériens issus de l’école française tentera constamment, de mettre en évidence et d’expliquer, d’un côté comme de l’autre, les contradictions qui font entorse aux principes à la base des deux civilisations française et musulmane.
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Da Silva, Leila Rodrigues. "ALGUMAS CONSIDERAÇÕES ACERCA DO PODER EPISCOPAL NOS CENTROS URBANOS HISPÂNICOS – SÉCULO V AO VII." História: Questões & Debates 37, no. 2 (December 31, 2002). http://dx.doi.org/10.5380/his.v37i0.2703.

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As atas do Concílio de Elvira, realizado em princípios do século IV, fornecem-nos indícios significativos do processo de expansão do cristianismo na Península Hispânica e sua estreita relação com os centros urbanos. Da leitura e análise de tais atas, uma atividade religiosa regular pode ser deduzida em 19 cidades cujos representantes participaram do referido concílio. Malgrado todos os reveses, passados três séculos, observamos a continuidade daquele processo. Deparamo-nos, então, com um alto clero extremamente influente, cujas ações norteiam grande parte do que restara da vitalidade urbana. Dessa forma, embora as invasões germânicas do século V tenham promovido uma considerável desorganização das instituições peninsulares, fenômeno, em um primeiro momento, especialmente palpável nas cidades, isso não significou a perda de influência do segmento eclesiástico sobre os rumos dos centros urbanos nos séculos seguintes. Com o posterior assentamento dos germanos e a organização de reinos, a atuação de uma elite clerical se destacou não apenas na esfera religiosa, mas também na civil. Interessanos, pois, neste artigo, a análise de alguns aspectos da inserção do episcopado hispânico nos núcleos urbanos nos séculos V-VII. Nesse sentido, dividimos nossa exposição em duas partes. Na primeira, ressaltamos, sobretudo, nuanças do impacto das invasões nas cidades, valorizando nesse propósito o relato do bispo Idácio de Chaves. Na segunda, sublinhamos particularmente alguns dos elementos capazes de revelar a ampliação da influência dos bispos na vida urbana nos séculos VI e VII. Résumé Les Actes du Concile d’Elvira – qui a eu lieu au début du Ve siècle – nous donnent des indices révélateurs du processus d’expansion du christianisme hispanique et de son rapport étroit avec les centres urbains. À partir de la lecture et de l’analyse de ces actes, nous pouvons inférer une activité religieuse régulière dans dix-neuf villes qui ont toutes envoyé des représentants à ce concile. Malgré tous les revers, après trois siècles nous pouvons toujours observer ce processus. Au VIIe siècle, on retrouve un haut clergé très influent, dont les actions conditionnaient une grande partie de la vitalité urbaine. Ainsi, si les invasions germaniques du Ve siècle ont causé une importante désorganisation des institutions péninsulaires, cela n’a pas impliqué la perte d’influence des ecclésiastiques dans la direction des centres urbains pendant les siècles ultérieurs. Plus tard, quand les germains se sont établis et ont organisé des royaumes, l’action de l’élite cléricale a été sentie autant dans les domaines religieux que civils.Cet article se propose donc d’analyser quelques aspects de l’insertion de l’évêché hispanique dans les centres urbains du Ve au VIIe siècle. Pour cela, nous avons partagé ce travail en deux parties. D’abord, nous avons mis en avant les nuances qui doivent être faites à propos de l’impact des invasions sur les villes, en prenant en considération le témoin de l’évêque Hydace de Chaves. Ensuite, nous avons mis l’accent sur quelques éléments qui peuvent dévoiler l’augmentation de l’influence des évêques sur la vie urbaine aux VIe et VIIe siècles.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

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