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Статті в журналах з теми "Éleveurs de bétail – Occitanie (France)"

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DONNARS, C., P. CELLIER, and J. L. PEYRAUD. "Nouvelles de la recherche : expertise sur les flux d’azote liés aux élevages." INRAE Productions Animales 25, no. 4 (October 2, 2012): 389–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.4.3226.

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Анотація:
Une expertise scientifique collective conduite par l’Inra (INRA 2012) pointe l’importance des flux d’azote liés aux activités d’élevage et identifie des leviers pour limiter la pression sur l’environnement. Depuis une vingtaine d’années, les pollutions azotées font l’objet de diverses législations et plans d’action dans le cadre des politiques relatives à la qualité des eaux, de l’air et des écosystèmes. La transposition de la directive «Nitrates» (12 décembre 1991) fait actuellement l’objet d’un contentieux avec la commission européenne. C’est dans ce contexte que les ministères français en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie ont sollicité l’Inra pour dresser un bilan de l’état des connaissances scientifiques sur les flux d’azote en élevage et leur devenir. L’objectif était de mettre à disposition des décideurs et des acteurs publics et privés les connaissances scientifiques actualisées et d’identifier des options permettant de réduire les pressions de l’azote sur l’environnement. 1/LA MÉTHODE D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE COLLECTIVELe travail d’expertise a été porté par un collectif de 22 experts. Deux tiers d’entre eux appartiennent à l’Inra, un tiers à d’autres organismes de recherche (Irstea, CNRS, universités) dont deux experts des Pays-Bas (WUR) et un du Canada (Agriculture et Agroalimentaire Canada). Les sciences sociales ont fourni un quart de l’effectif d’experts, la zootechnie et l’approche systémique des systèmes d’élevage 40% et le complément regroupe des spécialistes des cycles biogéochimiques et de l’agronomie. La méthode a consisté à dresser un état des lieux critique des connaissances scientifiques publiées. Quelque 1360 références bibliographiques (2900 auteurs) ont été sélectionnées parmi les articles les plus récents (80% des sources sont postérieures à 1998) et relatifs ou transposables au cadre géographique français. L’analyse a privilégié l’échelle de l’exploitation agricole car c’est l’unité de référence des politiques agricoles et environnementales et des actions agronomiques. Cependant les informations scientifiques portent souvent sur un niveau infra : l’animal, l’atelier d’élevage, la parcelle, le bâtiment, la zone de stockage, etc., ou sur un niveau supra : le bassin versant, le paysage, les statistiques et modélisations nationales et internationales. Ces différents niveaux d’information ont permis d’approcher les variations entre productions et celles liées aux pratiques agricoles. 2 / L’EXPERTISE A MIS EN AVANT LE RÔLE MAJEUR DE L’ÉLEVAGE DANS LES FLUX D’AZOTE ET LES IMPACTS POTENTIELS 2.1 / Les flux d’azote en élevage et les fuites vers l’environnement sont élevésL’élevage utilise plus des trois quarts des quantités d’azote entrant dans les systèmes agricoles. Mais l’efficience, c’est-à-dire le rapport entre les sorties valorisées et les entrées d’azote, calculée au niveau de l’animal est globalement faible : souvent beaucoup moins de la moitié de l’azote ingéré se retrouve sous forme de protéines consommables, lait, œufs et viande. A l’échelle de l’exploitation d’élevage, une part de l’azote excrété dans les déjections est recyclée avec les effluents mais l’efficience reste néanmoins généralement inférieure à 50%. Le reste de l’azote se disperse dans l’environnement. L’élevage contribue ainsi pour environ la moitié aux pertes nationales de nitrates vers les eaux, et pour plus des trois quarts aux émissions nationales atmosphériques azotées, notamment sous forme d’ammoniac (et jusqu’à 90% si on tient compte du fait qu’une grande partie des engrais industriels est employée sur les cultures utilisées pour produire des aliments du bétail). L’azote se trouve de ce fait à la croisée de préoccupations croissantes en termes de compétitivité des filières animales et d’impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Ces impacts ont été récemment décrits dans une expertise européenne (European Nitrogen Assessment 2011). Ils interviennent au niveau de l’écosystème environnant (dépôts de NH3), de la région (NH3, NO3 -) et plus globalement dans le changement climatique (émissions de N2O). 2.2 / La question de l’azote ne se réduit pas à celles du nitrate, les émissions de NH3 constituent un enjeu fort Alors qu’en France, la question du nitrate a longtemps focalisé les débats, dans certains pays d’Europe du Nord, l’ammoniacest aussi de longue date au centre des préoccupations. D’abord étudié pour son rôle dans l’acidification et l’eutrophisation des milieux, l’ammoniac est aujourd’hui examiné dans le cadre de la pollution de l’air par les particules. Au niveau national, le premier contributeur d’émissions d’ammoniac est l’élevage bovin. 2.3 / Risques et impacts dépendent aussi de la sensibilité des territoires et de leur capacité d’épurationLes teneurs en nitrate des eaux ne dépendent pas seulement du niveau de surplus des bilans azotés mais aussi du climat, des types de sol, de la topographie et des modes d’occupation des sols : densité animale, part des terres agricoles dans les utilisations totales des surfaces, importance des prairies permanentes, etc. La présence majoritaire de prairies au sein des territoires réduit les risques de fuites de nitrate et d’émissions d’ammoniac. 3/LES FLUX D’AZOTE SONT AUSSI DÉTERMINÉS PAR DES CONSIDÉRATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES3.1 / La concentration spatiale des élevages a un rôle déterminant dans les impacts des pollutions azotéesLes plus fortes pressions azotées se situent dans les territoires de l’Ouest qui combinent productions de ruminants et de monogastriques. Les quantités d’azote contenues dans les effluents y dépassent parfois largement les capacités d’absorption des surfaces agricoles. Les territoires d’élevage plus extensifs connaissent des pressions azotées faibles. Cette hétérogénéité s’explique par la concentration géographique des filières animales, résultant principalement de facteurs économiques dont les moteurs relèvent des économies d’échelle et des économies d’agglomération qui sont liées à l’intensification et à la spécialisation des élevages ainsi qu’à leur concentration territoriale. La littérature scientifique pointe la difficulté de sortir d’une telle trajectoire, notamment parce que le fonctionnement technique et économique des acteurs des filières (producteurs d’intrants, éleveurs, transformateurs) est étroitement dépendant. 3.2 / L’encadrement juridique n’a pas permis d’atteindre les objectifs environnementaux La réglementation française a abouti à une multiplicité de zonages auxquels sont dédiés des normes, obligations ou programmes d’action volontaire. L’architecture d’ensemble est confuse et ses résultats critiqués de longue date. Parmi les difficultés rencontrées, la littérature pointe i) le caractère diffus des pollutions, qui, à la différence d’autres pays, n’a pas incité en France àune responsabilisation individuelle des éleveurs, ii) l’intégration de préoccupations économiques et sociales dans les politiques environnementales, iii) le suivi des objectifs environnementaux confié aux acteurs du développement agricole et les échelles administratives peu pertinentes vis-à-vis du réseau hydrographique. Enfin, la multiplicité des formes de pollution azotée pose la question de la cohérence d’ensemble des politiques, notamment entre les critères de la directive «Nitrates» et ceux la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique (1979). 4/DE NOMBREUSES PISTES DE PROGRÈS EXISTENT QUI ENGAGENT PLUS OU MOINS EXPLOITANTS AGRICO- LES, TERRITOIRES ET FILIÈRES D’ÉLEVAGE4.1 / Améliorer les pratiques à l’échelle de l’exploitationLa littérature fournit de nombreuses pistes d’actions pour limiter les pertes d’azote dans l’exploitation (figure 1). Il est encore possible d’optimiser la nutrition azotée des animaux, cependant les gains escomptés sont modestes en regard des enjeux. La maîtrise de la chaîne de gestion des effluents ouvre plus de marges de manœuvre pour préserver l’azote organique et réduire les achats d’engrais minéraux. En effet, selon les modalités de gestion des effluents, les fuites vers l’environnement varient de 30 à 75% de l’azote rejeté par les animaux. Des innovations sont déjà disponibles pour le stockage et l’épandage, même si les incertitudes sur les facteurs de variation des émissions sont encore grandes. Il est enfin démontré que développer les prairies à base de légumineuses, les cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan) et ajuster les rotations réduit les risques de lixiviation du nitrate. A l’échelle des systèmes, les modes de production à bas intrants (moins de fertilisants et d’aliments riches en protéines) améliorent l’efficience de l’azote et limitent donc les pertes vers l’environnement. Les indicateurs de type bilan d’azote à l’échelle de l’exploitation et de ses sous-systèmes (troupeau, gestion des effluents, sols et cultures) sont des outils adaptés pour identifier les sources d’inefficacité et rechercher les voies d’amélioration les mieux adaptées localement. De nombreux autres indicateurs approchent les niveaux d’émissions, de pollution ou les impacts, mais ne sont pas toujours d’usage facile. pour le document complet voir le pdf https://www6.inrae.fr/productions-animales/content/download/6365/88149/version/1/file/nouvelles+de+la+recherche.pdf
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Анотація:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Дисертації з теми "Éleveurs de bétail – Occitanie (France)"

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Berrier, Camille. "Approche psychosociale clinique de l'engagement dans de nouvelles pratiques professionnelles. L'exemple d'éleveurs en contexte de transition agroécologique en France." Electronic Thesis or Diss., Université de Toulouse (2023-....), 2024. http://www.theses.fr/2024TLSEJ097.

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Les enjeux environnementaux, climatiques et sociétaux qui questionnent notamment la durabilité des systèmes d’élevage (Dedieu, 2019), appellent les éleveurs à s’engager dans la transition agroécologique. Celle-ci, ainsi que le souhait des éleveurs de faire évoluer leurs conditions de travail, modifient en profondeur les pratiques et le métier, dont les dimensions identitaires et de sens du métier (Servière et al., 2019).Dans ce contexte de transition agroécologique que nous appréhendons comme une transition psychosociale (Baubion-Broye, 1998), notre thèse vise à comprendre l’engagement des éleveurs dans des pratiques agroécologiques. Nous appréhendons l’engagement non pas comme un processus linéaire, mais comme un processus multidimensionnel, subjectif et développemental. Nous avons articulé le modèle d’une socialisation plurielle et active (Almudever et al., 2013) et la clinique de l’activité (Clot, 1999), afin de faire une analyse clinique des activités professionnelles des éleveurs, tout en tenant compte de la pluralité de leurs sphères de vie.Le dispositif empirique se décline en trois temps : deux entretiens cliniques in situ sur 13 fermes (25 éleveurs) en région Occitanie, et un entretien collectif (avec 9 éleveurs) sous forme de séance d’analyse des pratiques professionnelles. L’analyse lexicométrique des entretiens cliniques a permis de dégager les dimensions psychosociales à l’œuvre dans différentes dynamiques d’engagement. L’analyse pragmatique de l’entretien collectif a permis d’observer la construction de la dynamique d’engagement au sein d’un collectif de pairs.Les résultats montrent que la complexité de l’activité d’élevage implique une analyse prenant en considération les dimensions psychosociales du réel de l’activité. De plus, nous avons pu mettre en évidence que les dynamiques d’engagement se construisent à la croisée de processus d’intersignification- individuelle et collective - permettant le développement de soi et le développement du métier. Dans ses prolongements, la thèse vise à approfondir le processus d’intersignification collective afin de dégager des préconisations pour participer au développement de l’accompagnement de groupes de différents acteurs concernés par la transition agroécologique et leur permettre de construire collectivement et individuellement le sens qu’ils souhaitent accorder à cette transition
Environmental, climatic and societal issues, which raise issues about the sustainability of livestock farming systems (Dedieu, 2019), are calling on livestock farmers to commit to the agroecological transition. This, along with farmers' desire to change their working conditions, is profoundly altering practices and the profession, including the identity and meaning dimensions of the job (Servière et al., 2019).In this context of agroecological transition, which we apprehend as a psychosocial transition (Baubion-Broye, 1998), our thesis aims to understand breeders' commitment to agroecological practices. We apprehend commitment not as a linear process, but as a multidimensional, subjective and developmental process. We have articulated the model of plural and active socialization (Almudever et al., 2013) and the Clinic of Activity (Clot, 1999), in order to make a clinical analysis of the professional activities of breeders, while taking into account the plurality of their spheres of life.This empirical research relied on a three-phase data collection process: two in situ clinical interviews on 13 farms (25 breeders) in the Occitanie region and a collective interview (with 9 breeders) grounded on the analysing of professional practice. Lexicometric analysis of the clinical interviews enabled us to identify the psychosocial dimensions at work in different commitment dynamics. The pragmatic analysis of the collective interview enabled us to observe the building of the commitment dynamics within a collective of peers.The results show that the complexity of the breeding activity calls for an analysis that takes into account the psychosocial dimensions of the activity's reality. In addition, we show that the dynamics of commitment are built at the crossroads of individual and collective intersignification processes enabling self-development and the development of the profession.A perspective of this thesis could be to explore more deeply the process of collective intersignification, in order to draw up recommendations for developing support for groups of different stakeholders concerned by the agroecological transition, then enabling them to build collectively and individually the meaning they wish to give to this transition
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Degrange, Béatrice. "La mise à l'épreuve d'une profession : le travail de redéfinition du métier d'éleveur charolais." Lyon 2, 2001. http://theses.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/2001/degrange_b.

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La Thèse porte sur les processus de redéfinition des identités professionnelles et de recomposition des formes sociales d'exercice des activités agricoles associés à la transformation des demandes adressées aujourd'hui à ce secteur d'activité. Après avoir justifié en quoi le métier d'agriculteur constitue un champ de recherche particulièrement interessant pour analyser la capacité d'un groupe professionnel à répondre aux pressions de changements auxquelles il est soumis et exploré comment peut être traitée la question de la professionnalisation en sociologie, l'auteur présente la démarche adoptée pour traiter de son objet. Suivant une perspective compréhensive et interactionniste impliquant, selon une approche essentiellement qualitative, une analyse tout à la fois des systèmes de pensée et d'argumentation, des pratiques et des relations des éleveurs, c'est un dispositif de recherche multidimensionnel qui est élaboré pour appréhender la dynamique de la profession agricole. Cette analyse, menée sur le monde professionnel de l'élevage charolais, repose sur 21 entretiens conduits auprès d'éleveurs choisis, sur la base d'une enquête à dire d'experts, de façon à couvrir les différents rapports au changement "communément" observables dans ce monde. Ces entretiens donnent lieu à une double lecture visant à dégager la diversité des expériences que peuvent faire les éleveurs de la transformation de leur métier et à caractériser les différentes identités professionnelles qui peuvent leur être associées. Cette approche de la transformation "en actes" du métier d'éleveur, en mettant en évidence une combinaison singulière de trois "récits-types" (récit de la fin d'un métier, d'un métier enfin professionnel, d'une revalorisation possible du métier) et de trois "formes identitaires" (identité de "métier", "entrepreneuriale", "civique") principales, permet d'aboutir à une réflexion sur le genre d'évolutions dans lesquelles est susceptible de s'engager le monde de production étudié.
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Jacques-Jouvenot, Dominique. "La défense de la race montbéliarde : une action collective pour la défense d'une identité." Paris 10, 1986. http://www.theses.fr/1986PA100081.

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Cette thèse porte sur les pratiques professionnelles d'un groupe d'éleveurs en franche comte. En menant une action collective ceux-ci revendiquent à la fois une autonomie dans leur travail et une indépendance face aux organismes professionnels, en particulier les organismes de sélection des vaches laitières. Ce regroupement d'éleveurs au sein de la société rurale de Franche Comté cache la défense d'une identité spécifique. Il ne s'agit donc plus seulement de pratiques professionnelles mais également de pratiques sociales autour desquelles s'organisent les membres du groupe "montbéliarde sélection". Le choix des éleveurs en matière de race ne se fait pas uniquement par rapport à des critères économiques mais constitue un réel choix politique, éthique et social. Constitue pour défendre la race laitière locale, le groupe "m. S" défend avant tout une identité sociale
This thesis implies upon peculiar practices of selection of a group of stock breeders in Franche Comté. By leading a collective action, these ones claim their self-sufficiency in their work and at the same time, their independence face to the formal organizations of selection of milk cows. This regrouping of stock-breeders within the country people of Franche Comté, conceals in fact the defense of their own identity. So, the matter is not only about a professional practice but as well about a social practice around which the membership called montbeliarde selection is organized the achieved work shows how the m. S race acts as a criterion of identity, meaning that the choice's criterions upon the race are not only economical but refer actually to political, ethical, and social ones. Gathered to up hold the m. S race, the m. S group champions first of all a social identity
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Zapata, Patricia. "Stratégies et modèles de vie : analyse de conduites d'engagement d'un groupe d'éleveurs du Plantaurel." Toulouse 2, 1988. http://www.theses.fr/1988TOU20058.

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Notre objectif est de comprendre quelle est la part des choix individuels dans le changement ; comment l'individu fait des tris parmi de multiples possibles et agit pour modifier sa position lorsqu'une perturbation touche l'un de ses domaines de vie. C'est aussi de comprendre le role des interactions sociales dans les choix operes individuellement. Nous nous sommes appuyes sur la theorie des "systemes d'activites (cnrs 259) pour montrer que lorsque le sujet adopte une strategie (choix d'organiser ses activites de telle ou telle maniere pour repondre a la perturbation et construire un nouvel equilibre) c'est son modele de vie qui intervient parce qu'il constitue une prise de position par rapport a des conflits dans les pratiques (modernes traditionnelles). Les resultats obtenus apres traitement statistique (questionnaire adresse a 80 eleveurs) nous permettent de dire que : - c'est grace aux echanges interpersonnels (cooperatifs ou conflictuels) que le sujet parvient a prendre position par rapport aux conflits dans les pratiques et transforme son modele de vie ; - cette prise de position est facilitee, acceleree par certaines situations interactives provoquees au sein du "groupe professionnel local" (jp darre) ; - c'est en fonction du sens qu'il donne a l'innovation que le sujet fait ou non l'effort de son "appropriation". L'innovation ne peut donc plus etre percue comme un simple processus d'adaptation et, parce qu'elle suscite une activite d'"intersignification", les changements techniques ne peuvent plus etre etudies independemment d'autres changements
Our objective is to understand what is the part of individual choice in change ; how does an individual select between many possibilities and act to modify his positions when one part of his whole activities is interfered with. It it is also to understand the role of social interactions in the choices individually. Made. As our basis we have taken the theory of "activities system" (cnrs 259) to show that when the subject adopts a strategy (choice of organizing his activities in such a way as to respond to the disturbance and to build a new equilibrium) this is his "model if living" which intervenes because it constitutes taking a stand in relation to practices conflicts (modern traditional). The results obtained through statistical computation questionnaire send to 80 breeders allow us to say that : - it is by the interpersonal exchanges (coopera- tive or conflict ridden) that the subject manages to take a stand in relation to pratices conflicts and transforms his "model of living" ; - this taking a stand is made easier, is speeded up by some interactive situations produced in the midst of the "local professional group" (j. P. Darre) ; - it is according to the sens he gives to the innovation that the subject make an effort or not of his "appropriation". So the innovation can't be perceived as a simple process of adaptation and, because it arouse an activity of "intersignification", the technical change can no longer be studied independantly of the others
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Eychenne, Corinne. "Les éleveurs et l'estive, un regard sur l'action collective : le cas de la "montagne" ariègeoise." Toulouse 2, 2003. http://www.theses.fr/2003TOU20040.

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Cette étude vise à décomposer les mécanismes de l'action collective en estive. Dans une perspective diachronique, elle pose la question des continuités et des ruptures dans les modalités de gestion des montagnes ariégeoises et s'appuie sur l'analyse des normes régissant l'accès et l'usage des pâturages collectifs d'altitude. Fondée sur l'hypothèse d'un profond renouvellement de l'agriculture de montagne et du pastoralisme, la mise en évidence d'une double discontinuité historique et spatiale des pratiques permet d'affirmer l'émergence de nouvelles relations entre les éleveurs et l'estive. Malgré la diversité apparente des modes de gestion, les systèmes de normes des éleveurs se caractérisent par une remarquable homogénéité et leur grande cohérence leur permet d'associer des objectifs opératoires, sociaux et symboliques. L'estive, au-delà de ses strictes fonctions techniques, est à l'origine de constructions sociales et identitaires complexes qui l'érigent au rang d'idéologie spatiale
This study aims at breaking apart the mechanisms of collective action in altitude pasturing. From the diachronic point of view, it raises the question of permanencies and discontinuities in the managing of the mountains of Ariège and rests on the analysis of the standards governing the access and the use of collective altitude pastures. Based on the assumption of a deep renewal of mountain farming and pastoralism, the description of a double historical and space discontinuity in pastoral practices allows one to affirm the emergence of new relations between the breeders and altitude pastures. In spite of the apparent diversity in the ways of managing, the systems of standards of altitude pasture breeders are characterised by a remarkable homogeneity and their great coherence enables them to associate operational, social and symbolical objectives. Altitude pasturing, beyond its strict technical functions, is at the origin of complex social and identity constructions which brings it to the level of space ideology
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Ribstein, Josiane. "La Transhumance bovine dans le massif vosgien et l'arc alpin : analyse ethno-écologique." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2005. http://www.theses.fr/2005STR20056.

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La transhumance bovine convie saisonnièrement hommes et animaux dans une relation de symbiose avec la montagne. Un état des lieux actuel dans les Alpes autrichiennes, suisses, françaises et dans les Vosges a mis en évidence un recul de cette pratique depuis l'exode rural et l'industrialisation. La transhumance se révèle parfaitement adaptée à la montagne des zones tempérées. En effet, son principe fondateur est la poursuite d'une herbe de printemps tout au long de l'été, en harmonie avec l'instinct naturel des bovins. Elle s'inscrit dans une unité territoriale circonscrite par le relief naturel. Aujourd'hui, ce pastoralisme est la concrétisation d'une recherche d'authenticité pour une population en quête de racines. Il s'exprime dans un discours différent selon les acteurs. La patrimonialisation s'approprie cette pratique ancestrale et crée un lien entre passé et présent au travers des produits traditionnels, du paysage et de la folklorisation. Notre étude met en regard cette vision moderne et une analyse ethno-écologique de la vision traditionnelle. De plus, la transhumance est une construction sociale complexe qui s'articule autour de structures aussi fondamentales que le temps, l'espace et la relation aux bovins. Une identification structurelle du groupe humain au groupe bovin dessine les contours de sociétés nomades et démocratiques qui se font et se défont chaque année. La transhumance scinde l'année calendaire en deux périodes autour de deux pôles extrêmes qui s'opposent et se définissent par deux séries syntagmatiques. Celles-ci s'articulent autour de l'été en haut et l'hiver en bas, le masculin et le féminin, l'extérieur et l'intérieur, le sauvage et le domestique. L'alternance de ces deux états, sans cesse renouvelée par les saisons, est marquée par des rites comme les mascarades ou les fêtes de transhumance. Ce balancement entraîne une régénération cyclique de ces sociétés par la production du " fruit " ou fromage et des rites de passage
Bovine transhumance invites, every season, humans and animals to a symbiosis with mountains. As it stands today, practice has decreased in Austrian, Swiss and French Alps and in Vosges, since rural exodus and industrialization. Bovine transhumance is perfectly adapted to mountains of temperate zone. Indeed, the principle on which it is grounded consists in following spring grass during the summer, by remaining in harmony with bovine natural instinct. This pastoralism takes place in a territorial unity which is determined by natural relief. Today, this practice embodies the research of authenticity for a population, which looks for its roots. The different actors understand the transhumance in two ways, what leads to two different speeches. The patrimonalization appropriates this ancestral practice and creates a link between past and present throughout traditional products, landscapes and folklorization. This work studies this modern point of view in comparison with an ethno-ecological analysis of the traditional one. Moreover, the bovine transhumance is an intricate social building, which is connected to fundamental structures like time, space and relation with bovines. A structural identification of human groups with bovine groups draws the contours of nomadic and democratic societies, which appear and disappear every year. The transhumance divides the calendar year in two periods linked to two extreme poles, antithetic and defined by two syntagmatic series. Summer, up, stands in opposition with winter, down, like masculine and feminine, outside and inside, wild and domestic. Alternation of that two estates, renewed by seasons, is marked by rites like masquerades and transhumance parties. This wavering, throughout the “fruit” or cheese production in summer, leads to cyclic regeneration of this society and to transition rites
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Fayard, Dominique. "Marchands de maigre, marchands de gras. Histoire sociale du commerce du bétail et de ses acteurs en Brionnais-Charolais, de la fin du 19e siècle à nos jours." Thesis, Lyon 2, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO20105.

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L’histoire sociale du commerce du bétail et de ses acteurs en Brionnais-Charolais, de la fin du XIXe siècle à nos jours, se confond avec celle de la construction de la filière bovine qui se structure autour de trois spécialités : le naissage, l’embouche et le négoce. Plusieurs étapes, mises en évidence dans la thèse, l’ont jalonnée : développement de l’embouche dans la seconde moitié du XIXe siècle, accès progressif des cultivateurs-éleveurs à l’aisance au cours du XXe siècle, remise en cause des pratiques à partir des années 1960 au profit de l’élevage allaitant. Les apports de cette thèse – réalisée à partir de sources très fragmentaires dans un assemblage qui a nécessité quelque inventivité – à l’histoire rurale, sociale et économique sont multiples. Une mise en perspective des adaptations successives d’un monde agricole en profonde mutation est proposée. L’analyse des changements à l’échelle de la famille, de l’exploitation ou du commerce fait de cette thèse un travail pionnier. Les acteurs de la spécialisation sortent de l’ombre grâce à l’étude, selon une approche prosopographique, d’un corpus d’emboucheurs et de marchands de bestiaux. De même, sont mis en évidence des flux et des réseaux au sein desquels circulent le bétail et l’argent et qui contribuent au désenclavement du territoire observé. Jusqu’au milieu du XXe siècle, la société rurale brionnaise repose sur un équilibre patiemment acquis, bientôt ébranlé par la modernisation de l’agriculture et la Politique agricole commune. La filière s’organise progressivement dans la seconde moitié du XXe siècle. La professionnalisation du négoce de bétail passe par la fin des maquignons et la mise en place de structures coopératives. Au début du XXIe siècle, la question se pose du devenir des commerçants en bestiaux et de l’élevage dans le berceau de la charolaise
The social history of cattle trade and its actors in Brionnais-Charolais, from the late 19th century up to nowadays merges into the history of the setting up of the cattle industry which has built itself around three fields : breeding, feeding and trade. My thesis reveals the different stages which have marked it up : from the development of cattle feeding in the second half of the 19th century, then the gradual access to wealth by farmers-breeders during the 20th century, to a questioning of old practices since the 1960s, replaced by brood cows breeding. I have carried out my thesis from very fragmentary sources into an assembly of facts (which had required great inventiveness) and shown how much contribution it could bring to the knowledge of rural, social and economical history. I propose a new perspective on the successive adaptations to a profoundly changing agricultural society. I have analyzed in a pioneering way the changes in the family as well as the farm or the trade fields. Thanks to a prosopographical approach, from a corpus of feeders and cattle dealers, this study brings the actors of specialization to light. In the same way, I have revealed the methods and the networks in which cattle and money circulate and which have contributed to opening up the studied area. Until the mid-20th century, the rural Brionnais society had rested on a patiently acquired equilibrium, soon shaken by a modernized agriculture and the Common Agricultural Policy. In the second half of the 20th century, the industry got itself organized gradually. The professionalization of cattle trade goes through the end of cattle dealers and the setting up of cooperatives. In the early 21st century, one has to wonder about the evolution of cattle traders and of breeding itself in the birthplace of Charolais cattle
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Couhert, Jean-Paul. "Les Hautes Chaumes des monts du Forez : bilan de l'utilisation et perspectives d'aménagement d'un territoire." Clermont-Ferrand 2, 1988. http://www.theses.fr/1988CLF20013.

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Les monts du forez, petit massif granitique du massif central culminant a 1640m, ont ete touches par la crise pastorale comme beaucoup d'autres regions de la montagne francaise. La presence de cette montagne de proximite a permis le maintien d'une agriculture restee tres traditionnelle jusque vers 1960. La fabrication fromagere de "fourme" a ete pendant des siecles la base de cette vie pastorale et l'intensification laitiere avec la mise en place du ramassage laitier a provoque une crise de cette economie. Consideree comme terminee par de nombreux auteurs, il reste pourtant aujourd' hui 42 agriculteurs qui passent l'ete sur la montagne et qui habitent une maison appelee "jasserie", modele reduit de l'exploitation principale. L'utilisation a regresse dans les annees 1960-1970 mais sous l'influence des groupements mis en place vers 1960, on assiste grace a la generalisation des clotures, a une remise en valeur de cette surface. Aujourd'hui, genisses et brebis paturent environ 5000 ha et cette nouvelle forme d'utilisation cotoie les irreductibles traditionnalistes encore presents. Mais un palier semble aujourd'hui atteint dans l'utilisation et pour valoriser le territoire inutilise suite a la deprise, des initiatives nouvelles apparaissent : tourisme, ski, gites ruraux
The monts du forez, a small granitic massif in the massif central, at a maximum height of 1640m. ,have suffered from a crisis about sheperds and flocks like many other hilly regions in france. These hills being very close, it has enabled to keep a type of farming which remanied traditionalup to 1960. Theese making with the "fourme", was the bases of this agricultural life for centuries and dairy intensifying witch milk collecting organisation has caused a crisis. Being considered as over by many authors, however 42 farmers are left today : they spend the summer in the hills and live in a house called, a "jasserie", a scale model of the main farm. The use decreased in the years 1960-1970, but with the influence of the farmers'associations born by 1960, one can see an improvement of this area thanks to the general setting of fences. Today, heifers and sheep graze about 5,000 hectares and this new kind of use mingles witch relentlers traditionalists who are still present. But today, a level seems to be reached in the use and to improve the unused areas following the living away. New initiatives loom: tourism, ski, rural inns
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Rat-Aspert, Olivier. "Liens entre outils de gestion et stratégies collectives : une analyse de la transaction entre producteurs et transformateurs de lait." Thesis, Université Paris-Saclay (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018SACLA012/document.

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Cette thèse propose d’analyser les relations entre l’appropriation des outils de gestion et l’émergence et l’efficacité des stratégies collectives, qui ont cela de commun qu'ils sont deux facettes d’un objet propre aux sciences de gestion : l'action collective. Nous avons retenu comme terrain d’étude la transaction entre producteurs de lait et industriels, en France, qui est une transaction particulière imposant l’usage de nombreux outils de gestion. Le dispositif de gestion qui encadre la transaction est fortement remis en cause aujourd’hui. Nous avons abordé ce terrain selon plusieurs angles : une approche historique du dispositif construit par les acteurs, une approche par l’étude de cas pour éclairer les évolutions contemporaines de ce dispositif, et une approche par observation longitudinale des relations entre un collectif de producteurs et leur acheteur. Nous montrons ainsi que les dispositifs et les stratégies sont encastrés. Un dispositif de gestion national est le construit stratégique de représentants des acteurs de la filière. Il constitue le socle de règles qui encadrent la construction de dispositifs locaux. Nous montrons les allers-retours entre les adaptations nationales du dispositif et les appropriations locales des outils et les desseins stratégiques qui accompagnent cette interrelation. Nous montrons également que les rapports de pouvoirs entre acteurs sont finalement préservés. Nous montrons enfin que, si des stratégies collectives émergent à un niveau local, elles ne correspondent pas forcément aux intentions stratégiques initiales : les intentions stratégiques horizontales des représentants des producteurs, visant à la captation de la valeur ont échoué ou se sont transformées en stratégies émergentes verticales, visant à la création de valeur avec l’acheteur. Nous donnons deux explications à ce phénomène : 1. L’impossibilité des représentants des producteurs à mettre en place une structure collective leur permettant de faire évoluer le rapport de pouvoir avec leur acheteur. Cela est lié à la place prise par l’acheteur dans le modelage et l’appropriation des outils de représentation des producteurs et 2. Les apprentissages collectifs permis par l’appropriation des outils de gestion de la transaction : ils peuvent conduire à la reconnaissance d’une convergence entre intérêts des producteurs et de leur acheteur, et à la construction de nouveaux outils portant leur stratégie commune. Ainsi, les outils de gestion sont à la fois le moyen permettant la mise en place de stratégies collectives et le catalyseur de leur émergence
This thesis analyses the relationships between appropriation of management tools, and emergence and effectiveness of collective strategies, which are two sides of one object in management sciences: Collective action. The chosen field of study is the transaction between dairy farmers and factories, in France. This transaction is particular because it requires the use of several management tools and because the management system that regulate this transaction has been reconsidered. Three approaches are used in this thesis: a historical approach of the management system, a case study approach to enlighten the current evolution of this apparatus, and a longitudinal observation approach of connections between a group of dairy producers and their customer. This thesis shows that management tools and strategies are embedded. The national management system is a strategic construct of value-chain’s representatives. It constitutes the basic rules that constrained local apparatus. The thesis reveals back and forth between the national adaptations of the apparatus and the local appropriations of the tools, and the strategic designs that lead this interrelationship. It also reveals that power relationships, in the end, persist. (Last and final summary in the thesis)
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