Статті в журналах з теми "Élevage camelin"

Щоб переглянути інші типи публікацій з цієї теми, перейдіть за посиланням: Élevage camelin.

Оформте джерело за APA, MLA, Chicago, Harvard та іншими стилями

Оберіть тип джерела:

Ознайомтеся з топ-16 статей у журналах для дослідження на тему "Élevage camelin".

Біля кожної праці в переліку літератури доступна кнопка «Додати до бібліографії». Скористайтеся нею – і ми автоматично оформимо бібліографічне посилання на обрану працю в потрібному вам стилі цитування: APA, MLA, «Гарвард», «Чикаго», «Ванкувер» тощо.

Також ви можете завантажити повний текст наукової публікації у форматі «.pdf» та прочитати онлайн анотацію до роботи, якщо відповідні параметри наявні в метаданих.

Переглядайте статті в журналах для різних дисциплін та оформлюйте правильно вашу бібліографію.

1

Faye, B., M. Jaouad, K. Bhrawi, A. Senoussi, and M. Bengoumi. "Elevage camelin en Afrique du Nord : état des lieux et perspectives." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 4 (October 2, 2015): 213. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20563.

Повний текст джерела
Анотація:
L’élevage camelin en Afrique du Nord connaît un regain d’intérêt après une période de déclin qui a suivi les indépendances. Ce regain se matérialise par une remontée des effectifs nationaux, une plus grande intégration du lait de chamelle dans l’économie marchande avec l’émergence de mini-laiteries, un développement notable de la filière viande de dromadaire pour laquelle les pays du Maghreb sont des importateurs importants, et des tentatives récentes de valorisation des sous-produits comme le cuir ou la laine. Par ailleurs, les activités de loisir et de tourisme représentent également une source de revenus pour les familles d’éleveurs dans les régions les plus touristiques. Au final, en dépit d’une certaine marginalité de cet élevage, sa place dans les économies nationales est grandissante et mérite d’être soutenue.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
2

Julien, Lionel, Fatima Ezzahra Moutik, Chaïmae Haloui, Johann Huguenin, and Mohamed Taher Sraïri. "Paramètres démographiques et économie de l’élevage camelin : une étude au Maroc." Cahiers Agricultures 30 (2021): 1. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020039.

Повний текст джерела
Анотація:
Le dromadaire est capable de s’accommoder de l’hostilité du milieu désertique en mettant en valeur la végétation qui y est produite. Ces dernières années, il est l’objet d’un regain d’intérêt, eu égard à la qualité de ses produits et à ses caractéristiques physiologiques qui font de cette espèce l’une des plus aptes à s’adapter au changement climatique. Toutefois, les références sur ses performances zootechniques, et plus particulièrement sur les paramètres démographiques dans les systèmes naturels où il est exploité, demeurent limitées. Cette étude se propose d’analyser une partie des éléments démographiques en appliquant une méthode rétrospective de détermination de ces paramètres sur deux années successives, dans 122 troupeaux localisés dans la zone de M’Hamid El Ghizlane, au centre-est du Maroc. Les résultats ont démontré l’importante variabilité annuelle des paramètres démographiques, impactés par la disponibilité alimentaire des parcours, elle-même déterminée par la pluviométrie et sa répartition dans l’année. Les résultats ont aussi souligné la productivité limitée du dromadaire, ne dépassant pas en moyenne un chamelon viable pour trois chamelles en âge de reproduction. L’étude a révélé un potentiel de production de lait réduit dans un contexte de variabilité prononcée de l’offre alimentaire des parcours et d’éloignement des producteurs par rapport aux centres de consommation. En termes de pratiques d’alimentation, le recours à la complémentation est fréquent, sous forme de rebuts de dattes et d’orge subventionné. Les interventions sanitaires sont rares, du fait du pouvoir d’achat limité des éleveurs. Quant aux productions, elles sont surtout représentées par le croît du troupeau, les ventes de lait étant marginales. Quelques rares éleveurs recourent à la location de mâles pour des activités touristiques. Au final, les résultats confirment d’importantes marges d’amélioration de la productivité de l’élevage du dromadaire, qui demeure pour l’instant essentiellement au service de l’autoconsommation et de la capitalisation. Les marges dégagées ne permettent pas aux familles qui pratiquent cet élevage d’obtenir des revenus suffisants.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
3

Kamili, Asma, Bernard Faye, Nour Saïd Tligui, and Mohammed Bengoumi. "Typologie des systèmes d’élevage camelins du sud du Maroc." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 2 (June 29, 2020): 71–80. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31862.

Повний текст джерела
Анотація:
Bien que disposant d’un appui des autorités nationales dans le cadre du Plan Maroc Vert, l’élevage camelin au Maroc est encore assez mal connu. La présente étude a eu pour objectif de disposer d’une description des types d’élevages camelins dans une portion vaste du sud du pays, caractérisée par sa grande concentration des élevages camelins. Pour ce faire, dans le cadre d’une enquête sanitaire, 168 éleveurs chameliers appartenant à neuf provinces du sud du Maroc ont été interviewés sur leur système de production. Les 168 troupeaux camelins ont représenté 11 426 dromadaires soit environ 10 % de la population cameline de cette zone. Au final, un tableau comprenant 168 élevages camelins décrits par 20 variables actives (taille et structure du troupeau, organisation de la gestion et pouvoir de décision, ampleur de la mobilité, commercialisation, pratiques de complémentation alimentaire et de prévention sanitaire) et deux variables illustratives (statut de l’enquêté et région d’origine) a été soumis à une analyse multivariée (analyse des correspondances multiples et classification automatique). L’analyse a permis d’identifier quatre types d’éleveurs : a) ceux possédant de grands troupeaux laitiers traditionnels, b) les citadins possédant des petits troupeaux, c) les éleveurs pluriactifs opportunistes, et d) les éleveurs parfois pluriactifs, faiblement intégrés au marché et sous-traitant leur activité d’élevage. Cette typologie paraît être très liée à la région d’origine des éleveurs indiquant une certaine spécificité régionale.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
4

Chaibou, Mahamadou, and Bernard Faye. "Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no. 4 (April 1, 2005): 273. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9922.

Повний текст джерела
Анотація:
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal repartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptée par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. Le développement à Agadez d’une minilaiterie, dont l’activité principale est centrée essentiellement sur la transformation du lait de chamelle, nécessite la connaissance parfaite du fonctionnement des élevages laitiers qui vont approvisionner cette laiterie. Une enquête a été menée durant deux mois auprès de cent élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez en vue de connaître le fonctionnement des élevages de cette zone. L’analyse des données recueillies sur les pratiques de gestion de troupeaux et le fonctionnement global des élevages des pasteurs chameliers ont permis de distinguer trois grands types d’élevages, différenciés essentiellement sur la base des pratiques d’alimentation des animaux et sur la mobilité des pasteurs. A cela s’est ajoutée une affinité zonale de certains éleveurs, dont les causes sont sociohistoriques et écologiques. Le premier groupe de pasteurs avait la particularité d’être sédentaire, d’avoir un troupeau de taille moyenne et de pratiquer la complémentation et la spéculation laitière. Le deuxième groupe pratiquait fortement la transhumance en saison des pluies et certains d’entre eux complémentaient les animaux. La vente du lait de chamelle était quasi inexistante pour ces pasteurs. Les chameliers composant le troisième groupe avaient de grands troupeaux et pratiquaient en conséquence un nomadisme régulier. Par les contacts particuliers établis par certains producteurs de ce groupe avec la laiterie, la vente de lait était de plus en plus pratiquée. La taille, la composition des troupeaux, les ressources fourragères et hydrauliques constituaient les principaux facteurs déterminants des déplacements des éleveurs.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
5

Bengoumi, Mohammed, E. B. Gandega, A. El Abrak, J. Berrada, and Bernard Faye. "Etude de la mortalité des chamelons au Sud du Maroc : enquête rétrospective." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 2 (February 1, 2000): 132. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9738.

Повний текст джерела
Анотація:
Une enquête rétrospective a été réalisée entre janvier et août 1999 dans les provinces d'Oued Eddahab, Laâyoune, Guelmim, Tata, Essaouira, Zagora, Ouarzazate, Errachidia et Figuig. Elle a concerné 252 troupeaux camelins, soit 15 p. 100 des effectifs recensés dans ces régions. La mortalité périnatale du chamelon reste une contrainte majeure au développement de l'élevage camelin avec en moyenne 20,2 p. 100 de la mortalité (16,4 p. 100 en 1996 et 22,9 p. 100 en 1997). L'âge de la mort se situait entre 0 et 6 mois dans plus de 80 p. 100 des cas. Les premières causes de mortalité citées par les éleveurs étaient la diarrhée (72 p. 100), puis, très loin derrière, l'insuffisance alimentaire (9 p. 100), la mortinatalité (6 p. 100) et les abcès (5 p. 100), avec de fortes variations selon les provinces. La typologie des élevages a permis de distinguer quatre classes selon le profil sanitaire et cinq classes selon les pratiques d'élevage. Il existait de fortes corrélations entre la mortalité des chamelons et certaines pathologies des dromadaires adultes, notamment le syndrome respiratoire, la variole, la gale-teigne et d'autres pathologies. La forte homogénéité des modes de conduite n'a pas permis de mettre en évidence des corrélations entre la mortalité et les pratiques d'élevage qui jouaient probablement un rôle important.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
6

Khalafalla, Abdelmelik Ibrahim. "Ecthyma contagieux du dromadaire : risques chez le chamelon." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 2 (February 1, 2000): 173. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9747.

Повний текст джерела
Анотація:
Les dromadaires sont des animaux de grande importance, exceptionnellement adaptés aux zones sèches et arides. Le taux de mortalité élevé des chamelons apparaît comme l'une des principales contraintes à la productivité optimale du dromadaire. L'ecthyma contagieux du dromadaire (Ecd) est une maladie peu étudiée due à un virus du genre Parapox de la famille des Poxviridae. Au Soudan, 98 p. 100 des cas d'Ecd se produisent chez des chamelons de moins d'un an avec des taux de morbidité de 60 à 100 p. 100 et de mortalité de 9 à 38 p. 100. La maladie est endémique dans la plupart des régions du Soudan où il y a des élevages de dromadaires, avec toutefois des différences au niveau des taux de mortalité et de la gravité de l'infection. La maladie réapparaît régulièrement chaque année au début de la saison des pluies (juillet / août), affectant les chamelons à l'automne lors de leur première mise au pâturage. Les lésions d'Ecd ne sont pas généralisées mais restreintes à la tête, notamment sur les lèvres, les naseaux et les yeux. Ces lésions sont caractérisées par la présence de croûtes fissurées qui permettent de distinguer cliniquement cette maladie de la variole cameline ou de la papillomatose. Elle affecte la croissance du chamelon en diminuant sa capacité à téter ou à brouter. L'impact économique de cette maladie peu étudiée est discuté. Il apparaît que l'Ecd doit être sérieusement étudié compte tenu de sa répercution sur la productivité du cheptel camelin au Soudan.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
7

Benaissa, A., A. Ould El Hadj-Khelil, A. Adamou, B. Babelhadj, M. Hammoudi, and A. Riad. "Qualité de la viande de dromadaire dans les abattoirs de Ouargla en Algérie. II. Contamination bactérienne superficielle des carcasses." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 4 (October 2, 2015): 229. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20565.

Повний текст джерела
Анотація:
Dans le but d’apprécier la qualité microbiologique de la viande de dromadaire produite à l’abattoir de la wilaya de Ouargla en Algérie, la contamination superficielle d’origine bactérienne de 60 carcasses camelines a été évaluée. Les prélèvements ont été réalisés par écouvillonnage de trois sites (cuisse, flanc et épaule). Les échantillons ont été prélevés dans un intervalle d’une heure après l’abattage de l’animal, après le dépouillement, à la fin de l’éviscération et avant l’inspection post mortem. Les taux de germes ont varié en fonction des carcasses et des sites de prélèvement. La flore prédominante a été la flore aérobie mésophile totale, dont le niveau de contamination a été de 2,8 log UFC/cm2, représentant 25 p. 100 de la flore dénombrée, suivie par les entérobactéries avec 2,4 log UFC/cm2 (21 p. 100), les coliformes totaux avec 2,2 log UFC/cm2 (20 p. 100), les coliformes fécaux avec 2,0 log UFC/ cm2 (18 p. 100), et les staphylocoques avec 1,8 log UFC/cm2 (16 p. 100). La présence de souches de salmonelles et d’Escherichia coli a été détectée sur toutes les zones prélevées de la carcasse. La viande cameline de l’abattoir de Ouargla a présenté un niveau de contamination élevé par les germes pathogènes (salmonelles et staphylocoques). Une contamination fécale (E. coli) élevée a également été observée. De bonnes pratiques d’hygiène durant la phase d’abattage doivent être mises en œuvre afin de diminuer le niveau de contamination.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
8

Seddik, Mabrouk M., M. S. Ben Said, M. Benzarti, T. Khorchani, L. Messadi, and A. Amara. "Contribution à l’étude de la maladie des abcès chez le dromadaire (Camelus dromedarius) dans la région de Nefzaoua (sud-ouest de la Tunisie)." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 1-2 (January 1, 2003): 21. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9870.

Повний текст джерела
Анотація:
Les résultats d’une enquête épidémiologique et clinique, et d’examen bactériologique relative à la maladie des abcès chez le dromadaire dans la région de Nefzaoua (sud-ouest de la Tunisie) sont présentés. L’étude épidémiologique a concerné 33 élevages en extensif ainsi que des dromadaires exploités dans le secteur touristique. Les études clinique et bactériologique ont porté sur 38 animaux issus de ces élevages. Cliniquement, la maladie n’a pas affecté l’état général de l’animal et a souvent touché les noeuds lymphatiques cervicaux inférieurs et préscapulaires en un nombre d’un ou deux abcès par animal atteint. La forme interne de la maladie n’a pas été observée sur les soixante-douze carcasses abattues dans l’abattoir de la région. La morbidité de la maladie dans la région a été de 9 p. 100. Cette maladie a souvent touché les jeunes dont l’âge était inférieur à un an. Les facteurs favorisants les plus incriminés dans l’apparition de la maladie ont été : le tatouage, le regroupement des animaux provenant de différents élevages et l’infestation par les tiques. Différents germes ont été isolés, notamment les staphylocoques (53 p. 100 des cas), Corynebacterium pseudotuberculosis (18 p. 100) et Actinomyces pyogenes (26 p. 100).
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
9

Bengoumi, Mohammed, Bernard Faye, K. El Kasmi, and J. C. Tressol. "Facteurs de variation des indicateurs plasmatiques du statut nutritionnel en oligo-éléments chez le dromadaire (Camelus dromedarius) au Maroc. I. Valeurs usuelles et variations physiologiques." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 48, no. 3 (March 1, 1995): 271–76. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9461.

Повний текст джерела
Анотація:
Trois essais réalisés dans des contextes climatiques et alimentaires différents (Guelmim, Laôyoune, Tadla) et concernant au total 125 dromadaires ont été mis en oeuvre en vue de préciser le statut nutritionnel en cuivre et zinc des camelins au Maroc. Les valeurs moyennes régionales ont varié de 65 à 102 µg/100 ml pour la cuprémie, et de 38 à 59 µg/1où ml pour la zincémie. Exception faite de l'effet de l'âge sur la zincémie, plus élevée chez les jeunes, il n'y a aucune variation significative de la cuprémie et de la zincémie en fonction des facteurs physiologiques (âge, sexe). Les résultats sont discutés en fonction des variations des apports alimentaires dans les différents essais.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
10

Michel, Jean-François, Mohammed Bengoumi, Pascal Bonnet, Kamel Hidane, K. Zro, and Bernard Faye. "Typologie des systèmes de production camelins dans la province de Laâyoune, Maroc." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 50, no. 4 (April 1, 1997): 313–23. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9563.

Повний текст джерела
Анотація:
Dans la province de Laâyoune au Maroc, la mortalité des jeunes dromadaires avant sevrage était importante sans qu'aucune étiologie évidente n'ait été identifiée. Afin de disposer d'une base d'échantillonage pour choisir les troupeaux qui feront l'objet d'un suivi, une typologie des éleveurs et de leurs pratiques a été réalisée par enquête transversale rétrospective auprès des éleveurs de la province de Laâyoune. Au terme de l'enquête, 170 éleveurs ont été interrogés, soit 10 % des éleveurs recensés, représentant 12 000 dromadaires, soit 44 % des dromadaires recensés dans la province de Laâyoune. L'analyse multivariée effectuée sur les données regroupées parthèmes a permis de déterminer 4 types d'organisation des éleveurs en fonction de la taille du troupeau, 4 types de stratégie de déplacement selon les conditions bioclimatiques et 3 types de pratique d'élevage. Ces trois typologies n'étaient pas corrélées. D'après la quantité d'informations obtenues, le nombre d'interlocuteurs et la variété des élevages rencontrés, la majorité des situations épidémiologiques semble avoir été abordée. La typologie des systèmes de production camelin dans la province de Laâyoune la plus pertinente était fondée sur l'organisation des hommes autour du troupeau. Mise en relation avec la mortalité des jeunes dromadaires avant sevrage, cette typologie a permis d'émettre des hypothèses de facteurs de risque, comme l'existence de toxiques alimentaires, les pratiques de traite et de sevrage, le niveau de présence du propriétaire, la délégation de la gestion du troupeau et le degré d'encadrement humain des jeunes dromadaires. De plus, cette clé de typologie, facilement identifiable sur le terrain, pourra servir de base d'échantillonnage pour des protocoles de suivis individuels ultérieurs qui permettront de préciser les différentes pratiques d'élevage encore mal déterminées et de confirmer les hypothèses de facteurs de risque de la mortalité des jeunes.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
11

Kane, Yaghouba, M. C. Kadja, Rianatou Bada-Alambedji, Ould El Mamy Bezeid, J. A. Akakpo, and Y. Kaboret. "Lésions et bactéries des poumons du dromadaire (Camelus dromedarius) à l’abattoir de Nouakchott en Mauritanie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no. 3 (March 1, 2005): 145. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9926.

Повний текст джерела
Анотація:
Les données sur les affections pulmonaires du dromadaire en Mauritanie sont rares. L’objectif de cette étude a été de déterminer la prévalence des lésions pulmonaires et les bactéries associées dans des poumons de dromadaires à l’abattoir de Nouakchott (Mauritanie). A cette fin, 729 poumons de dromadaires ont été examinés, soit 31,5 p. 100 (729/2315) des animaux abattus durant la période de l’étude. Parmi ces 729 poumons, 421 ont présenté des lésions, soit une prévalence de 57,7 p. 100. Les types lésionnels dominants ont été l’atélectasie focale (68,6 p. 100), la pleurésie isolée (64,4 p. 100) et l’emphysème partiel (59,1 p. 100). La prévalence des pneumonies a été de 24 p. 100 et celle des kystes hydatiques de 5,2 p. 100. Ces lésions ont été classées en lésions mineures et en lésions majeures. Ainsi 17,3 p. 100 (73/421) des lésions observées étaient des lésions majeures. La fréquence élevée (64,4 p. 100) et l’aspect macroscopique de la pleurésie ont été des faits particuliers. Enfin, une fréquence relativement élevée d’ecoffrage a été notée (26,5 p. 100). L’examen histopathologique a confirmé les aspects macroscopiques. En outre, cet examen a révélé des parasites et des bactéries dans les lésions pulmonaires. Seize genres bactériens et plusieurs espèces bactériennes ont été isolés. En dehors des germes banals (Bacillus, Proteus), les agents bactériens les plus fréquemment isolés dans les trois types de prélèvements ont été les streptocoques, les staphylocoques et Escherichia. Plusieurs associations d’espèces bactériennes ont été notées au sein d’un même échantillon. Les genres bactériens associés aux lésions pulmonaires majeures ont été les streptocoques, les staphylocoques, les klebsielles et les corynébactéries.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
12

Abbas, B., A. A. Al Qarawi, and A. Al Hawas. "Enquête sur des élevges de dromadaires dans la région de Qassim en Arabie saoudite : stratégies de conduite, productivité et mortalité." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 3 (March 1, 2000): 293. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9727.

Повний текст джерела
Анотація:
Une enquête a été effectuée sur 38 troupeaux de dromadaires dans la région de Qassim en Arabie saoudite afin d'étudier les paramètres de production et de reproduction, les différentes stratégies de conduite, l'exploitation et les contraintes de la production cameline. Les taux et les causes de mortalité dans les troupeaux enquêtés ont également été enregistrés sur une période d'une année. Quatre types distincts de stratégies de conduite ont pu être observés. Dans le premier, les troupeaux étaient de grande taille (en moyenne 1260 dromadaires par troupeau), appartenaient à des sociétés ou à des marchands qui pratiquaient l'élevage semi-intensif et vendaient de manière régulière le lait, la viande et de jeunes dromadaires. Dans le type 2, les troupeaux étaient de taille moyenne (86 dromadaires en moyenne) et appartenaient à des marchands non-spécialistes qui les élevaient pour l'usage de la famille et apparemment sans but commercial. Dans le troisième type, les troupeaux étaient plus petits (14 dromadaires en moyenne) et appartenaient à des pastoralistes ou à des agropastoralistes qui possédaient toujours par ailleurs d'autres animaux (principalement des moutons et des chèvres et parfois des bovins). Dans le quatrième type, les troupeaux étaient aussi relativement de petite taille (17 dromadaires en moyenne) et appartenaient à des marchands de dromadaires typiques, c'est-à-dire qu'ils étaient élevés dans des lots d'engraissement et vendus avec profit à la première occasion. Le taux de mise bas a été de 68 p. 100, l'âge moyen à la première mise bas de quatre ans et quatre mois et l'intervalle moyen entre mises bas de vingt mois. Le taux de mortalité le plus élevé a été enregistré dans la période de la naissance à un an. Pour l'ensemble, des animaux le taux de mortalité relevé a été de 17 p. 100. Dans les grands troupeaux commerciaux, une mortalité élevée (9 p. 100) a également été enregistrée chez les femelles âgées de deux à trois ans. La plupart des dromadaires mâles étaient vendus pour leur viande à environ un an d'âge et seulement 4,3 p. 100 des mâles restaient dans les troupeaux.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
13

Ghosal, A. K., and V. S. Shekhawat. "Observations sur la concentration sérique de quelques oligo-éléments (zinc, cuivre et fer) chez le dromadaire (Camelus dromedarius) sur les parcours arides du désert de Thar (Inde)." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 45, no. 1 (January 1, 1992): 43–48. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8957.

Повний текст джерела
Анотація:
Les concentrations sériques en zinc, cuivre et fer ont été recherchées sur 122 échantillons de sang de chameaux répartis dans le désert du Thar Rajasthan-Ouest, en Inde. Les niveaux moyens globaux en zinc, cuivre et fer étaient respectivement les suivants : 85,4 + ou - 2,5 ?g/100 ml (33,3-100,0), 94,3 + ou - 3,2 ?g/100 ml (39,9-160,0) et 107,4 + ou - 3,0 . ?g/100 ml (40,0-182,0). Les concentrations en oligo-éléments de quelques aliments locaux couramment consommés (herbes et buissons) ont été évaluées. Seul le taux de cuivre était trop bas. Les teneurs en oligo-éléments des dromadaires de la ferme universitaire ont toujours été plus élevées que celles des dromadaires des élevages privés. L'analyse statistique a montré des teneurs significatives pour le fer, mais non pour le zinc et le cuivre. Les jeunes mâles avaient une concentration légèrement inférieure comparée à celle des adultes. D'une manière générale, les valeurs sériques du zinc, du cuivre et du fer des dromadaires indiens étaient inférieures aux valeurs normales citées ailleurs. Elles étaient également inférieures à celles des ruminants (bovins et ovins) dans la même région. Enfin, nombre d'animaux ont montré des signes sub-cliniques de concentrations déficitaires.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
14

Kaufmann, B. A. "Mortalité du chamelon et mesures envisagées dans des troupeaux de systèmes pastoraux au Nord Kenya. Point de vue." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 2 (February 1, 2000): 137. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9739.

Повний текст джерела
Анотація:
Une analyse comparative des pratiques, de la production et de la productivité de trois systèmes pastoraux camelins (Rendille Gabra et Somali) au Nord Kenya a été réalisée par la technique d'analyse généalogique, les questionnaires sur les pratiques et une approche de modélisation bioéconomique. Sur la base des données généalogiques provenant de 1 506 chamelons Rendilles (RE), 789 Gabra (GA) et 1 206 Somali (SO), nés entre 1980 et 1995, cette étude présente une information quantitative sur l'importance des pertes et leurs causes sous-jacentes. L'effet des pertes sur la productivité globale du troupeau a été évalué pour les trois systèmes par l'intermédiaire d'un modèle bioéconomique. Le taux de mortalité moyen des chamelons de 0-1 an a été de 27 p. 100 chez les RE, 22 p. 100 chez les GA et 31 p. 100 chez les SO avec une variabilité importante selon l'année (respectivement 5-87, 12-67 et 11-42 p. 100). La mortalité des chamelons SO a été significativement plus élevée chez les mâles que chez les femelles (35 vs 28 p. 100). Les maladies ont été à l'origine de la plupart des pertes (59, 71 et 82 p. 100 respectivement chez les RE, GA et SO). Les mortalités dues à la sécheresse (respectivement 22, 21 et 1 p. 100), aux prédateurs (9, 6 et 7 p. 100) et aux accidents (2, 5 et 3 p. 100) ont été d'importance mineure. Celles qui étaient liées à des causes inconnues ont représenté 7 à 10 p. 100 de l'ensemble des pertes des trois systèmes. Quelques maladies majeures, comme le syndrome entéritique, les maladies cutanées, la septicémie et les infections par les tiques, ont été responsables de 66, 83 et 65 p. 100 des pertes dans les trois systèmes respectifs. L'analyse des causes de mortalité et des modes de gestion associés a montré qu'en modifiant la gestion du colostrum on pouvait réduire la mortalité considérablement. Cependant, les pastoralistes n'appliquent pas à leurs méthodes les changements recommandés par les personnes de l'extérieur, même si des résultats prometteurs leur sont garantis. Ils évalueront d'abord ces propositions de changement à la lumière de leurs connaissances sur les relations de cause à effet à l'intérieur de leur système de production. C'est d'abord en comprenant le raisonnement de ces éleveurs que des activités de recherche et de développement pourront être identifiées pour les systèmes de production pastoraux.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
15

Saleh, B., A. A. Mohammed, A. M. Mohammad, A. Isah, and E. M. Zoaka. "Testicular morphometry, gonadal and extra-gonadal sperm reserves of camel (Camelus dromedarius) during the hot dry season in the Sahelian region of Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 2 (March 2, 2021): 53–62. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i2.2939.

Повний текст джерела
Анотація:
Livestock farmers may need a reference range of testicular sizes and sperm reserves to ascertain the reproductive efficiency of a male. However, information on camel testicular morphometry and gonadal sperm reserve in semi-arid Nigeria is scanty. This study was designed to provide information on testicular morphometry and gonadal and extragonadal sperm reserves of camels in the Sahel region of Nigeria. Testes of 15 mature and healthy camels were obtained after slaughter from the Maiduguri central abattoir. Scrotal circumference was measured on the live animal to the nearest centimetre. Weights of each testis, epididymis and its distinct parts and tunica albuginae were obtained to the nearest milligram. The length and width of each testis and the length of the distinct parts of the epididymis were measured to the nearest millimetre. Gonadal and extra-gonadal sperm reserves were also estimated. All data were subjected to descriptive statistics, paired sample t- test and correlation analysis. Scrotal circumference ranged from 24.00 to 49.00cm with an average of 38.59 ± 2.41cm. A high significant relationship (r = 0.69) between scrotal circumference and paired testis weight were observed. The left and right testes had similar sperm reserve. The sperm reserve of the left caput and caudal were however, higher (p>0.05) than those of the right. The mean epididymal sperm reserve for caput, corpus and caudal were 84.857×106, 268.71×106 and 542.79×106, respectively. It was concluded that testicular morphometric characteristics have the potential to be used in predicting sperm production capacity in live camels' bulls. Les éleveurs peuvent avoir besoin d'une gamme de référence de tailles testiculaires et de réserves de sperme pour vérifier l'efficacité reproductive d'un mâle. Cependant, l'information sur la morphométrie testiculaire de chameau et la réserve gonadale de sperme au Nigeria semi-aride est maigre. Cette étude a été conçue pour fournir des informations sur la morphométrie testiculaire et les réserves gonadales et extragonadales de spermatozoïdes de chameaux dans la région du Sahel au Nigeria. Des testicules de 15 chameaux matures et sains ont été obtenus auprès de l'abat de l'abattoir central de Maiduguri. La circonférence scrotale a été mesurée sur l'animal vivant jusqu'au centimètre le plus proche. Des poids de chaque testicule, épididyme et ses parties distinctes et tunicaalbuginae ont été obtenus au milligramme le plus proche. La longueur et la largeur de chaque testicule et la longueur des parties distinctes de l'épididyme ont été mesurées au millimètre près. Les réserves de sperme gonadal et extra-gonadal ont également été estimées. Toutes les données ont fait l'objet de statistiques descriptives, d'un t-test apparié et d'une analyse de corrélation. La circonférencescrotale s'est étendue de 24.00 à 49.00cm avec une moyenne de 38.59 ± 2.41cm. On a observé une relation significative élevée (r = 0,69) entre la circonférence scrotale et le poids apparié des testicules. Les testicules gauche et droit ont eu la réserve semblable de sperme. La réserve de sperme du caput gauche et du caudal étaient toutefois plus élevées (p>0,05) que celles de la droite. La réserve épididymale moyenne de sperme pour le caput, le corpus et le caudal étaient 84.857×106, 268.71×106 et 542.79×106, respectivement. Il a été conclu que les caractéristiques morphométriques testiculaires ont le potentiel d'être utilisées pour prédire la capacité de production de sperme chez les taureaux de chameaux vivants.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
16

BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

Повний текст джерела
Анотація:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Ми пропонуємо знижки на всі преміум-плани для авторів, чиї праці увійшли до тематичних добірок літератури. Зв'яжіться з нами, щоб отримати унікальний промокод!

До бібліографії