Статті в журналах з теми "Échelles biologiques"

Щоб переглянути інші типи публікацій з цієї теми, перейдіть за посиланням: Échelles biologiques.

Оформте джерело за APA, MLA, Chicago, Harvard та іншими стилями

Оберіть тип джерела:

Ознайомтеся з топ-46 статей у журналах для дослідження на тему "Échelles biologiques".

Біля кожної праці в переліку літератури доступна кнопка «Додати до бібліографії». Скористайтеся нею – і ми автоматично оформимо бібліографічне посилання на обрану працю в потрібному вам стилі цитування: APA, MLA, «Гарвард», «Чикаго», «Ванкувер» тощо.

Також ви можете завантажити повний текст наукової публікації у форматі «.pdf» та прочитати онлайн анотацію до роботи, якщо відповідні параметри наявні в метаданих.

Переглядайте статті в журналах для різних дисциплін та оформлюйте правильно вашу бібліографію.

1

Corruble, Emmanuelle. "Méthodes d’évaluation : échelles, paramètres cliniques et biologiques." Therapies 60, no. 5 (September 2005): 485–90. http://dx.doi.org/10.2515/therapie:2005069.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
2

Loyem, Nathalie Lando, Nobert Tohnain Lengha, and Christopher Tankou Mubeteneh. "Agriculture biologique : Nécessité d’appropriation par les producteurs et attitudes des consommateurs au Moungo-Cameroun." Journal of the Cameroon Academy of Sciences 16, no. 1 (October 13, 2020): 31–41. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v16i1.3.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’agriculture biologique (AB) est l’un des moyens qui contribue à répondre à certains enjeux et défis du moment en termes de sécurité alimentaire et de protection de la biodiversité, de la santé du producteur et celle du consommateur, contrairement à l’agriculture conventionnelle (AC). L’objectif de cette étude est d’analyser le comportement qu’affichent les producteurs d’ananas et les consommateurs vis-à-vis de l’appropriation de l’AB et la consommation de ses produits en vue de préserver la biodiversité. Une enquête réalisée par le biais de trois types de questionnaires différents a permis de toucher les producteurs d’ananas biologiques et conventionnels (111) et les consommateurs (318). Cette enquête a été suivied’un guide d’entretien (7). Elle a été menée dans le département du Moungo au Cameroun (N = 436 soit: 301 hommes et, 135 femmes; âgés entre 25 à 64 ans) plus précisément à Loum, Njombé-Penja et Mbanga. Pour mesurer l’attitude, l’étude a eu recours au modèle de Likert (1932) sous 5 échelles. La Variance et le Test de corrélation ont permis de conclure que, la protection de la biodiversité dépend majoritairement du comportement des producteurs et des consommateurs. Mots clés : Agriculture biologique, consommateurs, attitudes, producteurs
3

St-Laurent, Martin-Hugues, Limoilou-Amélie Renaud, Mathieu Leblond, and David Beauchesne. "Synthèse des connaissances relatives aux impacts des routes sur l’écologie du caribou." Les routes et la grande faune 136, no. 2 (May 11, 2012): 42–47. http://dx.doi.org/10.7202/1009105ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le caribou (Rangifer tarandus) est une espèce particulièrement sensible aux perturbations anthropiques. En utilisant un cadre conceptuel basé sur les différentes échelles biologiques de réponse à une perturbation, nous présentons une revue des connaissances actuelles sur les impacts des routes, chemins et sentiers sur plusieurs facettes de l’écologie de cette espèce. Que ce soit en induisant une augmentation du comportement de vigilance, un évitement des routes, une diminution de l’accès à des ressources alimentaires ou encore un plus grand risque de rencontre avec un prédateur, les routes représentent des perturbations anthropiques importantes, dont les impacts s’ajoutent aux autres formes de perturbations présentes en milieu forestier.
4

HOCH, T., P. PRADEL, and J. AGABRIEL. "Modélisation de la croissance de bovins : évolution des modèles et applications." INRAE Productions Animales 17, no. 4 (October 5, 2004): 303–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.4.3605.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les modèles mathématiques tiennent de nos jours une place importante dans les recherches en biologie. En productions animales, notamment dans le domaine de la croissance des bovins, de nombreux modèles ont été élaborés. Leur degré de complexité et leur niveau d’intégration des connaissances des mécanismes varient notamment en fonction des objectifs qui leur sont assignés. La prise en compte de processus biologiques à des échelles fines, d’où un niveau d’agrégation faible du modèle, peut constituer une source d’incertitude sur la valeur des paramètres employés, et donc nuire au caractère opérationnel d’un modèle. Cet article classe et décrit dans un premier temps les différents types de modèles de croissance de bovins. Puis un modèle dynamique et mécaniste, que nous avons développé, fait l’objet d’une description détaillée. Ce modèle se veut suffisamment simple pour pouvoir être utilisé pour la prévision de la croissance des animaux en fonction de l’alimentation, tout en intégrant une formalisation mathématique des processus biologiques. Les résultats issus de ce modèle ont été confrontés avec des données expérimentales concernant des génisses Salers. Cette comparaison montre une assez bonne adéquation entre données simulées et expérimentales. Toutefois, pour certaines variables, telles que les lipides et les dépôts adipeux, des améliorations, notamment de la formalisation de nos connaissances, apparaissent nécessaires. L’intégration de tels modèles dans des outils de recommandations alimentaires est également discutée.
5

Usseglio-Polatera, P., S. Thomas, J. N. Beisel, and J. C. Moreteau. "Illustration de la valeur indicatrice des caractéristiques biologiques des macroinvertébrés d'une communauté benthique à différentes échelles d'observation." Annales de Limnologie - International Journal of Limnology 35, no. 1 (March 1999): 71–80. http://dx.doi.org/10.1051/limn/1999014.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
6

Assani, A. A., T. Buffin-Bélanger, and A. G. Roy. "Analyse d'impacts d'un barrage sur le régime hydrologique de la rivière Matawin (Québec, Canada)." Revue des sciences de l'eau 15, no. 2 (April 12, 2005): 557–74. http://dx.doi.org/10.7202/705469ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Malgré la présence de nombreux barrages au Québec, peu d'études ont été consacrées à l'analyse des impacts de ces ouvrages sur les régimes hydrologiques des cours d'eau. La présente note a pour but d'analyser les impacts d'un barrage sur le régime hydrologique de la rivière Matawin en comparant le régime hydrologique de la rivière en amont (1390 km2) et en aval (4070 km2) du barrage pendant une période de 60 ans (1930-1990) et sur trois échelles temporelles distinctes. A l'échelle interannuelle, l'influence du barrage se manifeste par une persistance plus marquée des effets des épisodes humides ou secs ainsi qu'une hausse ou une baisse des débits moyens annuels respectivement durant ces périodes. Mais cette succession et cette persistance n'ont pas affecté significativement la stationnarité de la série hydrologique. Aux échelles mensuelles et saisonnière, l'influence du barrage se manifeste par une inversion du régime hydrologique caractérisée par une hausse des débits hivernaux et une baisse des débits printaniers. Cette influence se traduit aussi par une baisse significative du débit maximum mensuel mais une hausse du débit minimum mensuel. Il en résulte une diminution du coefficient d'immodération. A l'échelle journalière, le barrage modifie la période d'occurrence des débits extrêmes minimums et maximums. Il provoque la diminution significative des débits extrêmes minimums et maximums. Mais l'écrêtement des crues est modéré pour les débits de récurrence=10 ans. L'impact le plus significatif du barrage de Matawin est sans nul doute l'inversion du régime hydrologique dont les conséquences morphologiques et biologiques ne sont pas encore documentées dans la littérature scientifique canadienne. Cette inversion résulte du faible écoulement hivernal et d'une forte production de l'énergie électrique pendant la saison froide.
7

Benest, Fabienne, Jonathan Carruthers-Jones, and Adrien Guetté. "Travaux actuels d'inventaire des forêts à forte naturalité à l'échelle nationale et européenne." Revue forestière française 73, no. 2-3 (March 30, 2022): 161–78. http://dx.doi.org/10.20870/revforfr.2021.5467.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Divers travaux menés à différentes échelles concernent la distribution des forêts anciennes et matures, mais il n’existe pas à ce jour de cartographie complète au niveau national. Au niveau européen, le récent rapport du Joint Research Centre de l’Union européenne donne quelques éléments. Au niveau national, la cartographie des forêts anciennes (continuité de l’état boisé) progresse, et parallèlement, le projet CARTNAT envisage le niveau de naturalité toutes occupations du sol confondues. Une récente étude de l’INRAE a permis de modéliser la distribution des forêts selon leur date de dernière exploitation. Les réserves biologiques intégrales créées en forêt publique, maintenues en libre évolution sur 27 000 ha en métropole, ont fait l’objet en 2020 d’un bilan complet de leur contenu en termes d’habitats forestiers. En Nouvelle-Aquitaine, une méthode croisant diverses données géographiques et d’inventaires a permis de situer des zones à fort potentiel de naturalité au sein des forêts anciennes. Les forêts récentes, férales, liées à la recolonisation spontanée par une végétation forestière de zones en déprise font maintenant l’objet d’un suivi spécifique dans les protocoles de l’Inventaire forestier national.
8

Bouget, Christophe, Jérémy Cours, and Aurélien Sallé. "Forêts en crise et biodiversité : menaces et opportunités. Effets des dépérissements et de leur gestion sur la biodiversité forestière." Revue forestière française 74, no. 2 (June 23, 2023): 193–99. http://dx.doi.org/10.20870/revforfr.2023.7594.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les effets des dépérissements sur la structure des peuplements, la quantité et la qualité des ressources, la composition des paysages et les communautés biologiques ont été analysés. Dans les pessières bavaroises, la richesse spécifique augmente généralement en zones perturbées, où certaines espèces rares réapparaissent. Dans les sapinières pyrénéennes, les effets du dépérissement aux échelles du peuplement et du paysage sont interdépendants. Dans les chênaies de plaine, les réponses des guildes d’insectes des houppiers sont contrastées. Les coupes sanitaires altèrent la structure du peuplement, et modifient la composition initiale des communautés par un effet additif au dépérissement. Les nombreuses incertitudes sur la dynamique des communautés soulignent l’importance de disposer de longues séries temporelles. Des réflexions opérationnelles sont engagées pour une sylviculture de rétention saisissant l’opportunité des crises, dans le respect des équilibres économiques et phytosanitaires. Messages clésLes effets des crises forestières sur la biodiversité sont différents selon le contexte.L’effet des crises forestières sur la biodiversité est amplifié par les récoltes sanitaires.Des suivis sur le long terme sont indispensables pour diminuer l’incertitude sur les prédictions.
9

Rouillon, F., T. Lemperiere, E. Ansart, I. Mowszowicz, F. Zoghbi, and J. C. Legrand. "Modifications hormonales et dépression du post-partum." Psychiatry and Psychobiology 3, no. 6 (1988): 381–87. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002261.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
RésuméConsidérant les profondes modifications hormonales et endocriniennes de l’accouchement, de nombreux chercheurs ont évoqué l’hypothèse d’une cause biologique aux troubles dépressifs du post-partum. Néanmoins, l’état actuel des théories biologiques de la dépression du post-partum est sujet à controverse. L’analyse des corrélations entre l’estradiol, la progestérone, les catécholamines plasmatiques et les troubles anxieux et dépressifs de la grossesse et du post-partum, présentée dans cette publication, a porté sur 36 femmes. Elle s’inscrit dans une étude épidémiologique longitudinale, de type prospectif, ayant inclus 211 femmes enceintes. Outre le recueil des données socio-démographiques, biographiques, socio-environnementales et médicales, l’évaluation psychopathologique a porté sur l’échelle d’anxiété de de Bonis, l’échelle du Center for Epidemiologic Studies of depression (CESd), 1’échelle de dépression de Montgomery et Asberg (MADRS), les critères d’un épisode dépressif majeur selon le DSM III (au début, en milieu et en fin de grossesse, à l’accouchement et dans l’année du post-partum: 1er, 3e, 6e, 9e et 12e mois). L’évaluation du post-partum « blues » aux 2e, 4e et 6e jours suivant l’accouchement s’est fondée sur l’échelle de Pitt. Les dosages biologiques ont été réalisés le matin à 8 h, à jeun, le 3e jour suivant l’accouchement. Si les femmes ayant présenté un épisode dépressif majeur (DSM III) à l’accouchement ont tendance à avoir des taux plasmatiques d’estradiol et de catécholamines inférieurs et de progestérone supérieurs aux femmes normothymiques, la différence n’est néanmoins pas statistiquement significative de même que les analyses de corrélation clinico-biologique avec les autres instruments d’évaluation psychopathologique.
10

Tournay, Virginie, Marie-Odile Ott, Dörte Bemme, and Christelle Routelous. "La United Kingdom Stem Cell Bank." Sociologie et sociétés 42, no. 2 (January 20, 2011): 291–312. http://dx.doi.org/10.7202/045365ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’objectif de cette contribution est d’étudier le lien entre l’organisation matérielle confinée de recherches émergentes autour du vivant, leur consolidation disciplinaire et le déploiement d’espérances collectives à grande échelle. Le cas d’étude est la United Kingdom Stem Cell Bank, décrite comme une architecture performative dotée d’une efficacité organisationnelle et jouant un rôle clé dans la gouvernance internationale de la manipulation des cellules souches embryonnaires humaines. L’enjeu consiste à montrer que la structuration de cet espace confiné et stérile, nécessaire au maintien des cellules souches embryonnaires humaines, est également celle d’un espace de coopérations multilatérales et internationalisées autour de ces produits biologiques. Pour étudier cette tension scalaire, la différenciation institutionnelle de la UK Stem Cell Bank est appréhendée comme une catégorie de mouvement d’individus, de produits biologiques et de données les concernant. En intégrant les perspectives récemment développées autour des policy transfer studies, cette contribution met l’accent sur le mouvement régulier, répété et centralisé de collecte de cellules d’origine humaine vers cet espace confiné, ainsi que sur les procédures d’étalonnage et d’enregistrement des données pour expliquer le succès de ce modèle local à grande échelle.
11

BONNEAU, M., J. Y. DOURMAD, B. LEBRET, M. C. MEUNIER-SALAÜN, S. ESPAGNOL, Y. SALAÜN, P. LETERME, and H. VAN DER WERF. "Evaluation globale des systèmes de production porcine et leur optimisation au niveau de l’exploitation." INRAE Productions Animales 21, no. 4 (September 27, 2008): 367–86. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.4.3413.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article résume les apports du programme «Porcherie verte» dans l’évaluation globale intégrée des systèmes de production porcine, prenant en compte à différentes échelles les diverses dimensions pertinentes de la durabilité, au-delà des seuls impacts environnementaux. La comparaison multicritères de deux types de conduite d’élevage prend en compte l’ensemble des dimensions de la durabilité (environnement, société, économie) mais à une échelle restreinte à l’atelier d’élevage porcin. Comparativement aux animaux élevés sur caillebotis, les porcs élevés sur litière avec accès à une courette bénéficient d’un meilleur bien-être, ont de meilleures performances de croissance mais leurs carcasses peuvent être plus grasses. Leurs viandes peuvent avoir une moindre qualité technologique, mais une meilleure qualité sensorielle. Ce type de conduite produit nettement moins d’odeurs désagréables mais il est plus coûteux. Les produits peuvent cependant potentiellement être mieux valorisés par un label. La modélisation visant une optimisation au niveau de l’exploitation prend en compte les dimensions environnementales et économiques, mais pas sociétales, pour comparer différentes filières de gestion des effluents. L’échelle d’approche est plus large que dans l’étude précédente pour prendre en compte les interactions entre productions animales et végétales sur le territoire de l’exploitation qui correspond à un échelon décisionnel fondamental en agriculture. La filière «Lisier brut» conduit à la meilleure marge brute marginale, avec de bons bilans environnementaux, mais la production est limitée à 60 porcs à l’ha. Le traitement biologique du lisier sans séparation de phases permet d’augmenter la production de porcs mais détériore le bilan apparent de phosphore de l’exploitation et réduit significativement la marge brute par porc produit. La mise en œuvre d’un procédé de séparation de phases préalablement au traitement biologique du lisier permet d’augmenter encore la production de porcs en respectant des contraintes environnementales sur le phosphore, mais il réduit encore plus la marge brute par porc produit. Le compostage du lisier peut être une alternative au traitement biologique pour les petites exploitations, mais son bilan environnemental est médiocre. L’exportation du compost de lisier allège les bilans apparents de N et de P de l’exploitation mais ne change pas les émissions gazeuses. Il permet de maintenir une bonne marge brute, même aux chargements élevés. L’élevage de porcs sur litière permet de produire plus de porcs à l’ha mais au prix d’une dégradation de l’impact environnemental et d’une augmentation des coûts de production. Le compostage du fumier des litières permet d’augmenter la production de porcs à l’ha, mais uniquement en l’absence de contrainte environnementale sur le phosphore, et l’accroissement marginal de marge brute est faible. L’exportation du compost excédentaire permet d’augmenter encore la production de porcs en allégeant les bilans apparents de N et P, mais pas les émissions gazeuses. Parmi les filières avec traitement, qui autorisent des chargements élevés, le traitement biologique semble réaliser le meilleur compromis entre marge brute réalisée et impact sur l’environnement, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation. Parmi les filières avec traitement et exportation, qui permettent des niveaux de chargement très élevés, le compostage de fumier semble cumuler les inconvénients en termes de marge brute et d’impacts environnementaux, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation associés au traitement biologique. L’évaluation globale de l’impact environnemental des élevages porcins est restreinte à la dimension environnementale mais son échelle d’approche permet d’intégrer l’ensemble des impacts associés aux processus en amont de l’exploitation L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode de choix pour faire cette évaluation et a été mise en œuvre pour comparer les impacts environnementaux de trois scénarios contrastés de production porcine. La production la plus intensive, suivant le scénario des bonnes pratiques agricoles, a le plus faible impact sur le changement climatique, mais le plus fort impact sur l’acidification. La production biologique, peu intensive, consomme beaucoup de surfaces, mais elle a le plus faible impact sur l’eutrophisation. De façon générale, les meilleurs compromis entre coûts de production et respect de l’environnement sont obtenus par les systèmes les plus économes en surface, qui utilisent au mieux les capacités du sol à produire de l’aliment pour les animaux et à recevoir leurs effluents. L’absence de lien au sol coûte cher en argent et en impact écologique.
12

TAGHIPOOR, M., Sophie LEMOSQUET, J. VAN MILGEN, A. SIEGEL, D. SAUVANT, and F. GONDRET. "Modélisation de la flexibilité métabolique : vers une meilleure compréhension des capacités adaptatives de l’animal." INRA Productions Animales 29, no. 3 (December 12, 2019): 201–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.3.2960.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Une production durable nécessite de disposer d’animaux capables de s’adapter à une diversité croissante de contraintes et perturbations environnementales pour maintenir leurs performances de production. La flexibilité métabolique est un des leviers importants pour la compréhension de l’adaptation individuelle aux perturbations externes. Les éléments du métabolisme sont organisés en un réseau biologique vaste et complexe, recouvrant différentes échelles d’organisations spatiales et temporelles. Cet article présent trois formalismes de modélisation permettant de décrire ce réseau et y associe trois exemples illustratifs du comportement de ce réseau face à des perturbations telles que rencontrées en production animale. Ces formalismes dépendent de la taille du (sous)-réseau que l’on souhaite considérer et du type de prédictions souhaitées (qualitatives, quantitatives) : i) la modélisation structurelle qui se base sur l’étude des propriétés topologiques d’un réseau de grande taille, ii) la modélisation stœchiométrique qui permet d’analyser les flux métaboliques dans un état stationnaire et iii) la modélisation dynamique qui permet d’observer l’évolution des acteurs d’un réseau biologique dans le temps.
13

Laurencelle, Louis, and Jim O. Ramsay. "À la recherche de l’« unité de mesure » en psychométrie : réflexions sur la mesure en sciences humaines." Mesure et évaluation en éducation 24, no. 2-3 (August 3, 2022): 41–52. http://dx.doi.org/10.7202/1091169ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La mesure en sciences humaines, bien que largement répandue et pratiquée, a mauvaise presse chez les théoriciens et fait souvent figure d’enfant pauvre à côté de la mesure instrumentale qu’on retrouve dans les sciences physiques et biologiques. Les auteurs reprennent le débat, en reformulant la question et en revoyant les concepts de mesure, unité de mesure, étalon, grandeur et échelle. Ils posent quelques balises qui permettent de juger, sans passion ni préconception, la légitimité des mesures, que ce soit pour des tests psychométriques, des examens scolaires ou d’autres types d’indices socioculturels. La perspective générale, bien que critique, reste favorable et optimiste.
14

David, Arthur, Jade Chaker, Luc Multigner, and Vincent Bessonneau. "Exposome chimique et approches « non ciblées »." médecine/sciences 37, no. 10 (October 2021): 895–901. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2021088.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les avancées techniques en spectrométrie de masse à haute résolution (SMHR), concomitantes au développement d’outils bio-informatiques, permettent aujourd’hui la détection simultanée de plusieurs dizaines de milliers de signaux chimiques dans des matrices biologiques, correspondant à des molécules d’origine exogène (dont les xénobiotiques) et à des molécules endogènes. Ces nouvelles approches reposant sur la SMHR, dites « non ciblées » car sans a priori, représentent une opportunité unique pour caractériser à grande échelle l’exposition de populations humaines aux composés chimiques (ce que l’on appelle exposome chimique interne), et ainsi mieux appréhender leur rôle dans la survenue de maladies chroniques.
15

CORPET, F., and C. CHEVALET. "Analyse informatique des données moléculaires." INRAE Productions Animales 13, HS (December 22, 2000): 191–95. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.hs.3837.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les données biologiques, en particulier les séquences d’ADN, s’accumulent extrêmement rapidement. Pour exploiter toutes ces données, une nouvelle science est née, la bioinformatique. Accéder de manière rapide et fiable aux données disponibles dans les banques internationales et analyser les données expérimentales produites à grande échelle nécessitent des outils informatiques puissants et en perpétuel développement. Assembler les séquences brutes, trouver les unités fonctionnelles des séquences génomiques, comparer les séquences entre elles, prédire les structures et les fonctions des macromolécules, comprendre les interactions entre les gènes et leurs produits en termes de réseaux métaboliques mais aussi d’évolution des espèces : toutes ces questions nécessitent l’utilisation de la bioinformatique et son développement.
16

Le Galudec, M., A. C. Contant, F. Stephan, A. Feray, A. L. Le Floch-Bergot, N. Alzas, C. Mesmeur, et al. "Impact d’un programme d’activité physique sur la symptomatologie schizophrénique : résultats d’une expérience menée au CHRU de Brest." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 646. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.011.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
ContexteLa schizophrénie reste une pathologie invalidante malgré une prise en charge médicamenteuse efficace. Il importe de développer d’autres stratégies adjuvantes efficaces sur les symptômes de la maladie en limitant les effets secondaires des traitements pharmacologiques. L’efficacité des activités physiques dans le traitement de la schizophrénie n’est pas démontrée mais des travaux soulignent des bénéfices sur les symptômes négatifs et dépressifs [1,2].ObjectifNous souhaitons évaluer l’impact clinique d’un programme d’activité physique sur une population de sujets atteints de schizophrénie.MéthodeUn programme d’activités physiques supervisé par deux moniteurs a été élaboré. Il comprend une heure de multi-activités, 2 fois par semaine, pendant 12 semaines. L’intensité minimale de chaque séance était fixée à 50 % de la fréquence cardiaque de réserve. Des mesures comprenant les échelles PANSS, SANS, SAPS, CDSS, S-QoL, un bilan anthropométrique et biologique ont été réalisés à S 0, S 6, S 12 et S 16.RésultatsDeux groupes de 5 patients (n = 10) ont réalisé le programme. Une amélioration clinique est retrouvée sur l’ensemble des échelles utilisées entre S 0 et S 16. Les changements observés ne sont pas en faveur d’une amélioration du syndrome métabolique et nous notons une prise de poids des sujets sur la période de l’étude. Le traitement statistique des données présente des résultats non significatifs (p > 0,05).
17

Burnell, Ann, and S. Patricia Stock. "Heterorhabditis, Steinernema and their bacterial symbionts — lethal pathogens of insects." Nematology 2, no. 1 (2000): 31–42. http://dx.doi.org/10.1163/156854100508872.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
AbstractThe entomopathogenic nematodes (EPN) Heterorhabditis and Steinernema together with their symbiont bacteria Photorhabdus and Xenorhabdus, respectively, are obligate and lethal parasites of insects. EPN can provide effective biological control of some important lepidopteran, dipteran and coleopteran pests of commercial crops and they are amenable to large-scale culture in liquid fermentors. They are unique among rhabditids in having a symbiotic relationship with an enteric bacterium species. The bacterial symbiont is required to kill the insect host and to digest the host tissues, thereby providing suitable nutrient conditions for nematode growth and development. This review describes the general biology of EPN and their symbionts and gives an overview of studies to date on EPN biodiversity, biogeography and phylogeny. The impetus for research in EPN and their symbionts has come about because of their biological control potential, with much of the focus in EPN research having been on applied aspects relating to pest control. However EPN and their symbionts are increasingly being viewed as exciting subjects for basic research in the areas of ecology, biodiversity, evolution, biochemistry, symbiosis and molecular genetics. Much progress has been made over the past 20 years in our understanding of the basic biology and genetics of EPN and their symbionts. We are now entering a new phase in which the tools of molecular genetics are being increasingly used to address a range of biological questions in EPN research. The knowledge gained from this endeavour should ensure that EPN will become even more effective biopesticides and should also ensure that EPN and their symbionts gain prominence as unique and intrinsically interesting biological systems. Les nématodes entomopathogènes (EPN) Heterorhabditis et Steinernema, avec leur bactéries symbiotes Photorhabdus et Xenorhabdus, respectivement, sont des parasites obligés et mortels des insectes. Les EPN peuvent servir à un contrôle biologique de quelques lépidoptères, diptères et coléoptères importants pour les cultures commerciales et ils sont élevables à grande échelle dans des fermenteurs liquides. Ils sont uniques chez les rhabditides par leur relation symbiotique avec une espèce de bactérie entérique. La bactérie symbiote est nécessaire pour tuer l’insecte hôte et pour digérer les tissus de l’hôte, permettant ainsi des conditons de nutrition favorables à la croissance et au développement du nématode. La présente revue décrit la biologie générale des EPN et de leur symbiotes et donne un état des études actuelles sur la biodiversité, la biogéographie et la phylogénie des EPN. L’impulsion donnée aux recherches sur les EPN et leur symbiotes provient de leur potentialités pour le contrôle biologique, une grande partie des recherches sur les EPN ayant trait à des aspects appliqués en relation avec ce contrôle des parasites. Cependant, les EPN et leur symbiotes bactériens sont de plus en plus considérés comme des sujets intéressants pour la recherche fondamentale dans les domaines de l’écologie, de la biodiversité, de l’évolution, de la biochimie, des processus symbiotiques et de la génétique moléculaire. De nombreux progrès ont été réalisés ces 20 dernières années dans la compréhension de la biologie et de la génétique des EPN et de leur symbiotes. Nous entrons actuellement dans une nouvelle phase ou les moyens de la biologie moléculaire sont utilisés de manière croissante pour formuler une série de questions biologiques pour la recherche sur les EPN. Les connaissances résultant de ces efforts doivent conduire à vérifier que les EPN deviendront des biopesticides toujours plus efficaces et que les EPN et leur symbiotes prendront de l’importance en tant que systèmes biologiques uniques et intrinsèquement intéressants.
18

Lancelot, Renaud, M. Imadiné, Y. Mopaté, and Bernard Faye. "L'enquête écopathologique sur les pneumopathies des chèvres en saison sèche froide au Tchad : aspects méthodologiques." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 3 (March 1, 1993): 485–94. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9453.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les auteurs présentent la méthodologie d'une enquête écopathologique sur les pneumopathies des chèvres en zone péri-urbaine de N'Djamena (Tchad) pendant la saison sèche froide 1991-1992. Le choix des éleveurs a été effectué à la suite d'une enquête de typologie. Trois mille cinq cents petits ruminants (85 % de chèvres) appartenant à 60 éleveurs ont été identifiés et un suivi zootechnique et sanitaire a débuté en août 1991. Le protocole du recueil des informations et la stratégie de l'analyse des données se sont appuyés sur des pré-modèles conceptuels d'analyse correspondant aux 3 échelles d'observation retenues : chèvre, troupeau de concession et troupeau de jour. L'enquête s'est déroulée entre décembre 1991 et mars 1992. Les difficultés de l'interprétation statistique des résultats sont soulignées. La signification biologique des facteurs de risque est discutée. Les mesures d'amélioration doivent tenir compte du rapport coût/bénéfice et des possibilités techniques et financières des éleveurs.
19

Tassin, Jacques, Aimé P. Missamba-Lola, and Jean-Noël Marien. "Biodiversité des plantations d'eucalyptus." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 309, no. 309 (September 1, 2011): 27. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.309.a20463.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les plantations d'eucalyptus souffrent d'une image négative relative leur diversité biologique. Une représentation univoque paraît néanmoins abusive dans la mesure où l'on s'adresse alors à des modèles de référence, des échelles, des contextes et des objectifs qui peuvent être très divers. Il convient de clari?er les processus agissant, à un niveau d'organisation du vivant qui leur est souvent spéci?que, sur la biodiversité des plantations d'eucalyptus. Trois niveaux principaux sont distingués : la parcelle de plantation, le paysage environnant, la région. La diversité génétique des eucalyptus plantés, leur allélopathie potentielle, l'éclairement et la production de ressources l'égard de la faune peuvent s'envisager l'échelle de la parcelle plantée. Une approche paysagère permet alors, un niveau supérieur, d'appréhender les ?ux d'espèces, d'éventuelles formes de conversion et des effets de protection directs ou indirects. Le niveau régional, en?n, relève de l'investigation des facteurs climatiques, mais aussi anthropiques, qui pèsent à leur tour sur l'expression de la biodiversité des plantations d'eucalyptus. D'après l'approche hiérarchique, il paraît avantageux que l'ensemble des critères, indicateurs et véri?cateurs identi?és pour une sylviculture durable des plantations d'eucalyptus soient également appliqués selon de tels niveaux d'organisation. Mais en amont d'une telle démarche, il importe d'expliciter l'ensemble des attentes sociales dévolues aux plantations d'eucalyptus, de manière à orienter convenablement les techniques retenues, les pratiques sylvicoles mises en oeuvre, et les modes de gestion de tels peuplements. (Résumé d'auteur)
20

Bermond, Michaël, Pierre Guillemin, and Gilles Maréchal. "Quelle géographie des transitions agricoles en France ? Une approche exploratoire à partir de l’agriculture biologique et des circuits courts dans le recensement agricole 2010." Cahiers Agricultures 28 (2019): 16. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019013.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
À partir du recensement agricole 2010, l’article explore une méthodologie pour délimiter un champ statistique des exploitations agricoles en transition agro-écologique dans le contexte métropolitain français. Ce travail débouche sur une proposition de typologie d’exploitations combinant le mode de production (biologique ou non), le mode de commercialisation des produits et la part du chiffre d’affaire réalisée en circuit court. Après une caractérisation socio-économique des différents types d’exploitation, l’analyse propose une cartographie à échelle fine des combinaisons géographiques d’agriculture en transition pour le territoire métropolitain français, ouvrant une discussion sur les facteurs socio-territoriaux favorables à l’émergence de tel type de transition plutôt que tel autre. Au final, la géographie que dessine cette typologie d’ensemble des agricultures en transition emprunte certes des éléments explicatifs au contexte géo-agronomique des exploitations. Mais elle semble également indiquer que la nature du contexte socio-territorial dans lequel s’insèrent les exploitations infléchit les formes de transition agricole. Les espaces ruraux les moins dynamiques et les plus marqués par l’héritage du modèle productiviste restent dans leur grande majorité les plus résistants à l’émergence des formes de transition considérées dans cet article. La proximité géographique avec des espaces sociaux plus aisés constituerait un facteur favorable au développement des exploitations en transition agro-écologique.
21

Jack, S. M., N. Catherine, A. Gonzalez, H. L. MacMillan, D. Sheehan, and C. Waddell. "Adaptation, mise à l’épreuve et évaluation d’interventions complexes en santé publique : lec¸ons tirées du Nurse-Family Partnership dans le secteur de la santé publique au Canada." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 35, no. 8/9 (November 2015): 161–70. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.35.8/9.07f.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Introduction Le Nurse-Family Partnership (NFP) est un programme de visites à domicile destiné aux nouvelles jeunes mères défavorisées sur le plan socioéconomique. Les données issues de trois essais contrôlés randomisés (ECR) américains ont solidement démontré l’efficacité des interventions quant à l’amélioration de l’issue de la grossesse, de la santé et du développement des enfants ainsi que de l’autonomie économique des mères. Cependant, l’efficacité du NFP dans le contexte canadien des services de santé et des services sociaux, qui diffère de celui des États-Unis, reste à déterminer. Cet article vise à décrire le processus complexe suivi pour adapter la recherche sur le NFP et mettre ainsi en oeuvre ce programme au Canada. Méthodologie L’évaluation menée au Canada se divise en trois étapes : 1) adaptation de l’intervention, 2) mise à l’épreuve de l’intervention dans des études de faisabilité et d’acceptabilité à petite échelle et 3) réalisation d’un ECR et d’une évaluation du processus dans le cadre de l’étude intitulée British Columbia Healthy Connections Project (BCHCP). Cette évaluation à grande échelle permettra d’enrichir la base de données probantes du NFP par la tenue d’une étude supplémentaire sur les mécanismes biologiques susceptibles de témoigner de la relation entre l’intervention et les effets sur le comportement des enfants. Résultats L’adaptation de la documentation du NFP pour les visites à domicile est un processus continu. Un projet pilote a montré la faisabilité du recrutement des femmes admissibles au NFP. Il a aussi révélé qu’il était préférable au Canada que le NFP soit mis en oeuvre par les organismes de santé publique et que les infirmières et infirmiers en santé publique (ISP) s’occupent des interventions. Enfin, il a montré que ce programme intensif de visites à domicile a bénéficié d’une réception positive de la part des clientes, des membres de leur famille et des fournisseurs de soins de santé. Les prochaines étapes – à savoir l’ECR et l’évaluation du processus – ont été entamées dans le cadre du BCHCP. Ce projet jettera les bases d’une évaluation à long terme des principaux résultats en matière de santé publique concernant des familles hautement vulnérables.
22

PHOCAS, F., J. AGABRIEL, M. DUPONT-NIVET, J. GEURDEN, F. MÉDALE, S. MIGNON-GRASTEAU, H. GILBERT, and J. Y. DOURMAD. "Le phénotypage de l’efficacité alimentaire et de ses composantes, une nécessité pour accroître l’efficience des productions animales." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 28, 2014): 235–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3070.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Dans un contexte de demande croissante en protéines animales, l’élevage de précision et la sélection animale doivent viser à accroître la compétitivité des systèmes de production et à réduire leur impact environnemental. Les animaux doivent être plus efficaces pour transformer leur ration (réduire l’ingéré tout en maintenant une production stable), en acceptant des ressources alimentaires variées (protéines ou fibres) et en minimisant leurs rejets (totaux ou leurs composantes N et P, GES). Toutefois, l’efficacité alimentaire est un phénotype complexe qui doit être phénotypé finement pour comprendre les processus biologiques sous-jacents avant d’identifier les leviers d’action pour l’améliorer (efficacité digestive vs métabolique ; efficacité énergétique vs protéique). Ce phénotypage doit être réalisé en conditions variées tant sur le plan du génotype, du niveau alimentaire que de la composition de la ration (teneur en fibres, en acides aminés). Il s’agit aussi d’envisager une approche prédictive de l’ingéré et de l’efficacité alimentaire basée sur des paramètres peu coûteux et faciles à mesurer (croissance, bio-marqueurs…) dans le cadre d’un élevage de précision ou de programmes de sélection génétique, car le phénotypage à large échelle de l’ingéré reste coûteux et parfois difficile à mettre en oeuvre. Pour évaluer l’efficience globale des systèmes de productions animales, il s’agit de considérer les réponses des animaux pour des génotypes et des régimes alimentaires contrastés en termes d’efficacité alimentaire et de rejets en quantité et en qualité (GES, N, P), mais aussi de robustesse des animaux (comportement alimentaire, activité générale, santé).
23

GRÉGOIRE, J. C., J. MERLIN, R. JAFFUEL, Ph DENIS, P. LAFONT, and D. SCHVESTER. "Elevage à petite et moyenne échelle du prédateur Rhizophagus grandis Gyll. en vue de la lutte biologique contre Dendroctonus micans Kug." Revue Forestière Française, no. 5 (1986): 457. http://dx.doi.org/10.4267/2042/25676.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
24

Tessier, D. "Le sol, lieu d'échange et de transferts. Conséquences de leur utilisation par l'homme : un exemple français." Revue des sciences de l'eau 15 (April 12, 2005): 9–26. http://dx.doi.org/10.7202/705483ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les sols exercent une multiplicité de fonctions de régulation entre l'atmosphère et les milieux aquatiques. Ceci est lié à leurs caractéristiques très variables dans l'espace, à la diversité des processus de nature physique, physico-chimique et biologique qui s'y déroulent, mais aussi à leur position d'interface entre l'atmosphère, le substrat géologique et les milieux aquatiques. Les échelles de temps qui président à sa genèse sont en général longues, du millier d'années au million d'années. Il s'agit donc d'une ressource non renouvelable à l'échelle humaine. Les changements dans les pratiques agricoles ont profondément modifié le cycle de l'eau. Ainsi la perte de matières organiques des sols tend à amplifier l'encroûtement de surface et le ruissellement et conduit à une érosion importante des terres. Les prélèvements des cultures étant plus importants, la reconstitution de la réserve en eau des sols est souvent problématique les années sèches. La science du sol doit fournir une réserve de connaissances dans laquelle la recherche appliquée puise des éléments d'interprétation de leur fonctionnement, et ce, afin de répondre aux besoins de l'agriculture et de l'environnement. Le sol doit alors être considéré comme un écosystème qui lui-même est une composante d'un écosystème plus vaste. Son étude nécessite de considérer une très large gamme d'échelles spatiales et d'échelles temporelles. Les évolutions des sols sont lentes et difficiles à déceler aisément. Les études sont donc complexes et nécessitent la durée. Elles permettent in fine d'évaluer les altérations possibles de ses diverses fonctions avec une estimation des risques résultant de cette altération. Ceci démontre qu'il convient de réévaluer le sol par rapport à ses fonctions environnementales, donc en ne se limitant pas à la seule fonction de production.
25

Diarra, Mama, Michel Havard, and Mamy Soumaré. "La perception des avantages et des contraintes de l’écimage du cotonnier par les producteurs du Mali." Cahiers Agricultures 29 (2020): 10. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020007.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Au Mali, l’efficacité de la lutte chimique systématique (traitements calendaires) contre les ravageurs du cotonnier est régulièrement remise en cause. Des alternatives à cette lutte, comme la lutte étagée ciblée, l’intervention sur seuil et la culture biologique, visant toutes à réduire les quantités de pesticides utilisées, sont diffusées ; d’autres sont testées chez les producteurs, comme l’écimage du cotonnier. Cette étude analyse la perception de la technique de l’écimage du cotonnier par des producteurs. Elle a été conduite dans quatre villages de la zone cotonnière, à l’aide de focus groups d’hommes et de femmes et d’entretiens avec 40 producteurs ayant pratiqué ou non l’écimage. Les avantages de l’écimage identifiés par la majorité des producteurs interrogés sont : (i) une technique manuelle facile à mettre en œuvre, (ii) la diminution des risques de chute d’organes fructifères, (iii) la réduction de la hauteur des plants, s’étalant davantage (iv) une amélioration du rendement et (v) la réduction de la population des ravageurs et donc de l’utilisation des pesticides, ayant des effets positifs sur la santé humaine et l’environnement, et diminuant les coûts de production. Ses principales contraintes sont le besoin supplémentaire de main-d’œuvre et son coût par rapport à la culture de coton non écimé. Des partenariats avec les sociétés cotonnières et les organisations paysannes et la formation de leurs agents à l’écimage sont indispensables pour une adoption de cette technique à une plus large échelle.
26

Loose, T., M. Guitteny, N. Cornet, F. Salome, V. Pialoux, A. Sauvaget, S. Bulteau, and J. M. Vanelle. "Les déterminants de la qualité de vie subjective des patients diabétiques : un regard biopsychosocial." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 544. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.327.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La qualité de vie des patients diabétiques est déterminée par un grand nombre de facteurs de type biologique, social et psychologique, qui interagissent ensemble. Le modèle biopsychosocial (BPS), élaboré par Engel dans les années 1980, est basé sur cette notion holistique et interactive. Plus récemment, cette conception a été opérationnalisée sous la forme d’un questionnaire hétéro-évaluatif qui comporte 20 items (outil INTERMED). Même si la notion de conception holistique du bien-être de l’individu diabétique est reconnue dans la pratique clinique, notamment hospitalière, peu de travaux s’intéressant, de manière expérimentale, au bénéfice de ce concept sont disponibles dans la littérature. L’étude présentée a inclus 28 patients diabétiques, hospitalisés en service d’endocrinologie. Chaque participant a donné son consentement écrit, s’est entretenu avec une investigatrice, et a rempli une échelle mesurant la qualité de vie (SF-36). 43 % d’entre eux présentent un haut niveau de complexité BPS, ce qui indique un besoin de prise en charge multidisciplinaire. À travers des analyses de corrélation, il a été démontré que chaque composante de la complexité est associée de manière négative, et statistiquement significative, à la qualité de vie perçue. De plus, la complexité globale permet de mieux expliquer la qualité de vie que la simple prise en compte de n’importe quel facteur local. En pratique, ces résultats soulignent la nécessité de prendre en charge les éléments psychosociaux auprès des patients afin d’assurer au mieux le vécu subjectif de leur état de santé. Des services, tels que la psychiatrie de liaison, deviennent ainsi essentiels dans l’offre de soin holistique et multidisciplinaire.
27

STAENTZEL, C., I. COMBROUX, A. BARILLIER, and J. N. BEISEL. "L’étude temporelle des transitions paysagères et de l’hétérogénéité dans la mosaïque d’habitats comme outil d’évaluation des opérations de restauration écologique ? Retours d’expériences et analyse comparative." Techniques Sciences Méthodes, no. 5 (May 20, 2020): 15–29. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202005015.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’augmentation des projets de restauration écologique et le besoin d’évaluation des options techniques retenues motivent le développement d’indicateurs et d’outils suffisamment performants pour statuer quant à l’efficacité d’une opération de restauration. Le potentiel des méthodes d’analyse du paysage est largement sous-utilisé dans le domaine de la restauration malgré le grand intérêt de ces méthodes. Les analyses paysagères permettent de caractériser les transitions d’un paysage entre deux états et ainsi de mieux comprendre les trajectoires évolutives des écosystèmes. Elles fournissent également un cadre comparatif et multiéchelle des transitions pouvant s’opérer selon les projets de restauration écologique réalisés. Cet article a pour objectif 1) de donner un retour d’expérience quant à l’évolution des habitats à la suite des travaux d’injection sédimentaire sur le Vieux Rhin (Rhin supérieur, France), et 2) de replacer ces résultats dans un cadre comparatif avec les résultats issus de travaux d’érosion maîtrisée. Après les deux injections sédimentaires, des transitions majeures se sont produites au sein des habitats semi-aquatiques et aquatiques de la zone d’étude, mais la durabilité des effets en découlant est discutable. L’action des crues a été identifiée comme un facteur clé dans la résilience post-restauration de ces milieux aux invasions biologiques par des plantes aquatiques. À une échelle plus fine, l’hétérogénéité en mésohabitats n’a pas fortement augmenté comme cela a été le cas suite aux travaux d’érosion maîtrisée. Les états post-restaurations se sont avérés être rapidement similaires à l’état prérestauration, dont l’équilibre dynamique était d’ores et déjà équivalent à celui d’un secteur de référence aux caractéristiques naturelles. Pour conclure, l’approche utilisée permet d’évaluer objectivement les conséquences de travaux de restauration. Une utilisation plus large des méthodes mises en oeuvre permettrait de fournir un cadre facilitant l’aide à la décision dans les projets futurs de restauration écologique.
28

Montuelle, B., and B. Volati. "Utilisation des activités exoenzymatiques microbiennes dans l'étude d'écosystèmes aquatiques." Revue des sciences de l'eau 6, no. 3 (April 12, 2005): 251–68. http://dx.doi.org/10.7202/705175ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les activités exoenzymatiques participent de façon importante à la transformation des composés organiques dans les milieux aquatiques, en particulier par hydrolyse de composés à haut poids moléculaire qui sont réduits en monomères ou en petits oligomères assimilables par les bactéries. Cette étape est un processus clé dans le fonctionnement de la boucle microbienne. De nature très diverse, les exoenzymes ont une localisation variable selon le Gram de la bactérie ; leur régulation se situe soit au niveau de leur synthèse, soit au niveau de l'expression de leur activité. Bien que certaines exoenzymes soient constitutives, l'inductibilité semble être le mode de fonctionnement le plus fréquent. L'intégration de ce processus dans des études globales sur le potentiel hydrolytique de milieux aquatiques nécessite quelques précautions dans la réalisation expérimentale et dans l'interprétation des données : variabilité intrinsèque différente selon l'exoenzyme considérée (de 7 % pour la glucosidase à 16 % pour la phosphatase), variabilité géographique importante (pouvant atteindre +/- 50 % à un mètre de distance) dans les milieux sédimentaires, ce qui nécessite la connaissance topographique du milieu étudié et la définition d'une stratégie d'échantillonnage préalable. Les méthodologies de prélèvements, en particulier en sédiments ou en substratums grossiers, présentent une certaine complexité de mise en oeuvre que n'ont pas, au moins à faible échelle, les prélèvements en colonne d'eau (hétérogénéité du milieu à l'échelle centi- voire millimétrique, densité de population très variable, diffusion de substrat nutritifs,...). Une standardisation du protocole expérimental est proposé. Dans l'optique d'études sur les capacités d'assimilation et de biodégradation de matière organique des systèmes aquatiques, les données d'activités exoenzymatiques nécessitent d'être couplées à d'autres mesures biologiques ou biochimiques : biomasse bactérienne et/ou phytoplanctonique (en particulier pour la phosphatase), analyse fine de la matière organique assimilable (par exemple, par classes : lipides, glucides, protides, dans leurs fractions dissoutes et particulaires).
29

Fekih-Romdhane, F., M. Cheour, W. Cherif, and L. Chennoufi. "Folie à famille : à propos d’un cas." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S141. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.280.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
IntroductionLes contagions psychiques induites par les liens, ou « folie à deux », a passionné des générations d’aliénistes. C’est une entité clinique considérée comme rare. Elle met en jeu, non pas un, mais deux ou plusieurs personnes qui ont une relation proche. Rarement tous les membres de la famille partagent les mêmes illusions et ceci est appelé folie à famille. Nous proposons à travers ce travail de présenter un cas de cette pathologie rare, et d’analyser le cas à travers une illustration des données de la littérature.ObservationLes frères S et Y ainsi que la sœur S sont de mêmes parents biologiques, tous célibataires, orphelins de mère depuis quatre ans et vivant ensemble avec le père depuis longtemps dans un isolement social relatif, en milieu rural au Nord-Ouest de la Tunisie. Le frère « inducteur » a été atteint de schizophrénie paranoïde avec délire de persécution qui a été imposé et plus tard partagé par les autres membres de la famille. En effet, Monsieur S. a clairement exprimé un délire interprétatif et hallucinatoire, à thématique persécutive prédominante, selon lequel il existerait un complot à grande échelle à son encontre. Puis, tous les membres de la famille devenaient aussi visés : ils seraient poursuivis par des personnes inconnues ayant un pouvoir politique, voulant nuire à monsieur S à travers sa fratrie. Au fil du temps, tous les proches, les voisins, ainsi que les agents de l’ordre sont devenus « persécuteurs ».ConclusionLe cas que nous rapportons illustre la complexité de la folie à famille, la gravité de ses conséquences comportementales, ainsi que le dysfonctionnement psychosocial qui en résulte. Les délires partagés, notamment la folie à famille, offrent l’opportunité unique d’examiner les rôles respectifs des facteurs de risque génétiques et environnementaux dans le développement des troubles psychotiques.
30

Gbètoho, Alain, Armand Kingbo, Paterne Kiki, Denis Gnanguènon-Guéssè, Augustin Aoudji, Kourouma Koura, Yolande Togni, and Jean C. Ganglo. "Impact de Chromolaena odorata sur la régénération d’arbres natifs dans les forêts secondaires de la Lama, au Bénin." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 338 (February 11, 2019): 5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.338.a31675.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les espèces exotiques envahissantes (IAS) peuvent avoir un impact négatif sur la régénération forestière. Cette étude a pour objectif d’évaluer les impacts de Chromolaena odorata sur la régénération arborée dans des forêts secondaires, ainsi que les moyens de les contrôler à bas prix. Les données ont été recueillies dans 77 parcelles rectangulaires de 0,5 ha dans des forêts secondaires du district de la Lama (Bénin, Afrique occidentale). Dans chaque parcelle, on a mesuré le dbh d’arbres et rejets (de dbh ≥ 10 cm) avec un ruban métrique, compté le nombre de rejets et mesuré la densité de recouvrement avec un densitomètre. La couverture de C. odorata, l’IAS ciblée, a été estimée dans une échelle de 0 (absence) à 100 % (couvert fermé). Les taillis et rejets ont été catégorisés dans trois groupes en fonction de leurs besoins de lumière (pionnier, non-pionnier léger besoin, et tolérant à l’ombre). C. odorata, densité de recouvrement, densité d’arbres, surface terrière, diamètre principal et recouvrement moyen ont été comptés et utilisés comme variables. Des coefficients de corrélation bilatérale entre les variables ont été calculés. Une analyse de régression, utilisant des modèles linéaires généralisés dans le logiciel R pour mettre en corrélation les variables du nombre de taillis/rejets par catégorie, a montré que C. odorata était en train d’éviter à la fois le développement des semis et des rejets de toutes les espèces, indépendamment de leurs catégories de besoin de lumière. Cependant, le couvert fermé avait une corrélation négative avec le couvert de l’herbe et peut être un moyen biologique de contrôler les IAS dans des forêts secondaires et dégradées.
31

Ben Khelil, Meriem, Olfa Ben Said, Rachid Nefzi, Jamel Ben Abdelmalek, and Patricia Aïss. "Étude expérimentale de l’évolution en microcosme du chrome (VI) dans l’eau de mer et de ses effets sur la macrofaune et les bactéries indigènes de la Lagune de Bizerte (Tunisie)." Revue des sciences de l’eau 25, no. 3 (November 28, 2012): 221–34. http://dx.doi.org/10.7202/1013104ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La présente étude vise à comparer au laboratoire l’impact biologique du chrome hexavalent (Cr (VI)) présent dans le ciment non déchromé, et celui du chrome présent dans le ciment déchromé en considérant deux échelons trophiques de la lagune de Bizerte : les bactéries indigènes et la macrofaune représentée par la palourde Ruditapes decussatus. Dans deux types de microcosmes, l’un contenant de l’eau de mer seulement et l’autre contenant de l’eau de mer et du sédiment, la palourde européenne Ruditapes decussatus a été introduite à raison de 20 individus par aquarium. Quatre types d’aquarium ont été mis en place : un témoin (T), un aquarium contaminé par du ciment non déchromé (0,16 mg•L-1 de Cr (VI)), un contaminé par du ciment déchromé (0,05 mg•L-1 de Cr (VI)) et un contaminé par le dichromate de potassium (0,16 mg•L-1 de Cr (VI)). Deux replicats ont été réalisés pour chaque type de microcosme. La concentration du Cr (VI) dans l’eau a été mesurée par un dosage colorimétrique au début et après 96 heures d’expérimentation. La quantification des bactéries hétérotrophes a été évaluée par la méthode du Nombre le Plus Probable. Environ 80 % de la quantité du Cr (VI) présente dans le milieu ont été piégés dans les sédiments. Les ciments déchromés et non déchromés ont provoqué 100 % de mortalité chez les palourdes au bout de trois jours. Cependant, il n’a été observé que 40 % de mortalité dans le microcosme contaminé par le K2Cr2O7. Une diminution de la charge bactérienne totale a été observée au niveau des sédiments pour tous les traitements. On peut dire que la présence du sédiment a entraîné la diminution de la teneur du Cr (VI) dans l’eau et que malgré le déchromage du ciment, les deux types de ciment présentent un effet négatif sur les palourdes et les bactéries indigènes qui est plus marqué pour le ciment non déchromé.
32

PEYRAUD, J. L., and F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 25, 2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
33

GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
34

FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
35

CANTALAPIEDRA-HIJAR, Gonzalo, Philippe FAVERDIN, Nicolas C. FRIGGENS, and Pauline MARTIN. "Efficience Alimentaire : comment mieux la comprendre et en faire un élément de durabilité de l’élevage." INRAE Productions Animales, March 23, 2021, 235–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2020.33.4.4594.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’efficience alimentaire est un caractère de première importance pour l’élevage, tant du point de vue économique que comme élément de sa durabilité. Si l’efficience alimentaire peut s’étudier à différentes échelles, le choix est fait de situer cette synthèse au niveau de l’animal et des variations individuelles. Dans un premier temps, les différentes définitions de l’efficience et des critères utilisés pour l’estimer sont abordées, en comparant les possibilités offertes par les critères de type ratio et ceux de type résidu. L’ingéré résiduel (ou « Residual Feed Intake » : RFI), critère le plus plébiscité aujourd’hui dans les études sur les ruminants, est présenté. Dans un deuxième temps, les mécanismes biologiques impliqués dans l’efficience alimentaire sont passés en revue, ainsi que les moyens de les étudier. On retrouve tout d’abord ce qui a trait à l’efficience digestive, avec notamment l’impact du temps de séjour ou de la population microbienne. Puis, les déterminants de l’efficience métabolique tels que la production de chaleur, le taux de renouvellement protéique, la respiration mitochondriale, ou encore l’influence de la composition corporelle sont également détaillés. Dans un troisième temps, nous évoquons les défis à relever afin de mettre en place une potentielle sélection sur le caractère, la difficulté majeure résidant dans le phénotypage d’un nombre suffisant d’individus. Enfin, les liens entre efficience et résilience sont explorés, afin de prendre en compte la performance de l’animal sur un pas de temps plus long et d’inclure l’importance de la durabilité.
36

Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
37

Stoczkowski, Wiktor. "Race." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.042.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La notion de race est ancienne, et ses significations n’ont jamais cessé de se transformer. Dès le XVIe siècle, le mot race désignait les membres d’un lignage. Par conséquent, l’espèce humaine devenait une race puisque la Bible lui donnait pour ancêtres communs Adam et Ève. Un peuple se réclamant d’un ancêtre mythique pouvait également être qualifié de race : on disait par exemple que les Juifs étaient de la race d’Abraham. Le terme a parfois été synonyme de dynastie royale, elle aussi dotée d’un ancêtre commun. L’Encyclopédie utilise le terme principalement dans ces trois acceptions, parlant aussi bien de race humaine que de race d’Abraham ou de race des Capétiens (L’Encyclopédie 1777 et 1778). Parallèlement, le XVIIIe siècle voit se répandre l’usage zoologique de la notion de race, employée pour désigner les variétés infra-spécifiques d’animaux, surtout des animaux domestiques, tels les chiens, les chevaux ou les bovins (Buffon 1749a et 1755). En même temps, les naturalistes étendent son application aux variétés de l’espèce humaine. On considère alors que les différences biologiques entre groupes humains géographiquement séparés sont solidaires de leurs différences culturelles, les unes et les autres engendrées par l’influence conjointe du sol, du climat et de la nourriture (Buffon 1749b). En accord avec la théorie humorale alors en vogue, on pense que le sol, le climat et la nourriture influencent les quatre humeurs physiologiques (bile jaune, sang, bile noire, pituite), dont l’interaction détermine le degré d’un tempérament (mélancolique, flegmatique, bileux, sanguin), lequel décide à son tour à la fois de l’anatomie des hommes et de leur caractère, mentalité, mœurs et organisation sociale (Greenwood 1984). Aucun consensus n’existait en revanche quant au nombre de races d’hommes, tantôt porté à plusieurs dizaines, tantôt réduit à trois et dont chacune était assimilée à la descendance d’un des trois fils de Noé. Les races humaines étaient disposées sur les échelons supérieurs de la Grande Échelle des Êtres, qui menait des formes animales les plus simples jusqu’à l’homme le plus perfectionné, identifié invariablement au Blanc. Le Noir, et plus particulièrement le Hottentot, occupait la limite inférieure de l’humanité, où il côtoyait l’Orang-outang placé au sommet du monde animal (Dictionnaire des sciences médicales, 1819, Sebastani 2013). Si la plupart des Européens du XVIIIe siècle croyaient à la supériorité des Blancs, tous n’en déduisaient pas les mêmes conclusions. Certains estimaient que les autres races pouvaient éventuellement acquérir la civilisation et devenir, avec le temps, à la fois égales aux Blancs et blanches de peau, blanchies sous l’effet de la civilisation. D’autres restaient convaincus que la supériorité des Blancs était un immuable fait de nature, ce qui condamnait les autres races, surtout les Noirs, à une éternelle soumission, faisant d’eux ce que Aristote avait appelé les esclaves par nature. Les débats raciologiques du XIXe siècle consacrèrent l’opposition plus ancienne entre le monogénisme et le polygénisme (Blanckaert 1981). Les monogénistes clamaient qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine, différenciée à partir d’un type originel ; les polygénistes soutenaient qu’il existe depuis toujours plusieurs espèces humaines invariables, pourvues de propriétés spécifiques, aussi bien biologiques que mentales. La théorie darwinienne (1859) n’a modifié que modestement les grandes lignes de ce débat : les degrés de l’Échelle des Êtres seront désormais considérés comme les étapes consécutives de l’évolution, tandis que les races inférieures se verront identifiées aux races moins évoluées. Les polygénistes darwiniens pouvaient renoncer à l’axiome de l’invariabilité des races dans la très longue durée préhistorique, mais ils s’accordaient avec les monogénistes darwiniens à établir une hiérarchie linéaire des races selon leurs formes anatomiques, auxquelles on croyait pouvoir associer une gradation de facultés morales, intellectuelles et civilisatrices, tenues pour héréditaires et difficilement modifiables dans la courte durée historique. Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l’espoir de quantifier le degré d’avancement moral et mental des races à partir d’indices anatomiques : ce fut l’un des fondements de l’anthropologie physique du XIXe siècle. La théorie darwinienne de la sélection naturelle a contribué à légitimer la vieille idée de la lutte des races pour la survie. On s’est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles, n’en viennent à bout des races supérieures. Le XIXe siècle fut particulièrement marqué par la hantise du mélange racial, censé conduire à la contamination de la « substance germinative » des races supérieures et à leur dégénérescence consécutive. Dans la première moitié du XXe siècle, l’idéologie nazie offrit l’un des aboutissements extrêmes de cette conception. On y trouve une combinaison de nombreuses composantes des théories raciologiques antérieures : une classification raciale rigide, la hiérarchisation des races en supérieures et inférieures, la conviction que les différences anatomiques correspondent aux différences culturelles, l’idée d’une inégalité morale, intellectuelle et civilisatrice des races, la crainte d’une dégénérescence raciale par le métissage qui altère le « sang » de la race supérieure, la croyance qu’une menace pèse sur la race supérieure du fait de la fertilité plus grande des races inférieures, la doctrine de la lutte entre les races comme force motrice du progrès. L’idéologie nazie fut une sinistre synthèse d’au moins deux siècles de développement de la pensée raciale. Lorsque la Deuxième Guerre prit fin, l’Occident tenta de faire le procès à son héritage intellectuel. L’UNESCO exprima une conviction alors inédite en inscrivant dans sa constitution l’idée selon laquelle les atrocités de la récente guerre avaient été rendues possibles par la croyance à l’inégalité des races. Pour rendre impossibles de nouveaux Auschwitz, on décida alors de faire disparaître la notion de races humaines, source présumée de l’horreur suprême. Dans leur déclaration de 1950, les experts de l’UNESCO affirmèrent l’unité fondamentale de l’espèce humaine et reléguèrent la diversité biologique des hommes à un second plan, en tant qu’épiphénomène de divers mécanismes évolutifs de différentiation. La Déclaration de l’UNESCO portait les marques de la toute récente théorie synthétique de l’évolution, dont les principes ramenaient la « race » à un résultat éphémère de la circulation des gènes entre les populations, seules entités réellement observables (UNESCO 1950, Stoczkowski 2008). La conjonction du contexte politique et de l’émergence de la génétique des populations conduisit, à partir des années 1950, à l’abandon progressif de la notion de race, surtout en sciences sociales. Les humanités multiples des théories raciologiques se muèrent en l’Homme universel de l’UNESCO. Pourtant, la génétique des populations n’a pas tenu les promesses dont on l’avait initialement investie en espérant que la recherche allait démontrer l’inexistence des races humaines, ce qui devait invalider toute possibilité de rabattre les différences de culture sur les différences de nature, selon le subterfuge séculaire qui avait maintes fois servi à justifier les inégalités, les discriminations et les oppressions. N’étaient pas moindres les attentes suscitées ensuite par l’exploration du génome humain : elle devait porter le coup de grâce au concept de race et aux préjugés que ce concept implique. En juin 2000, lors des célébrations qui marquèrent la publication de la première esquisse de la carte du génome humain, J. Craig Venter, directeur de l’entreprise de recherche génétique Celera, répéta que « la notion de race n’a aucun fondement génétique ni scientifique » (Marantz Henig 2004). Aujourd’hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques (Stoczkowski 2006). Il est certes réconfortant de savoir qu’aucun doute ne subsiste sur l’unité génétique de l’espèce humaine. Pourtant, après une première période consacrée à la description des similitudes génétiques, les travaux actuels s’orientent de plus en plus vers l’exploration de la diversité de notre espèce. Plusieurs études publiées récemment tendent à démontrer que des données génétiques permettent bel et bien de faire la distinction entre les individus originaires d’Europe, d’Afrique et d’Extrême-Orient, c’est-à-dire entre les populations traditionnellement réparties par la pensée ordinaire entre les trois grandes « races » : blanche, noire et jaune (Bamshad et al. 2003, Rosenberg et al.,2002, Watkins et al. 2003). Ces travaux dérangent et inquiètent. Ils dérangent car on s’attendait à ce que la génétique rende définitivement illégitime toute classification biologique des humains. C’est le contraire qui semble advenir sous nos yeux. Au lieu de prouver que l’ordre du phénotype, privilégié par la pensée ordinaire, s’écarte de l’ordre du génotype étudié par la science, les travaux récents suggèrent que certaines classifications « raciales » – pour autant qu’elles soient fondées non sur la seule morphologie, mais plutôt sur l’origine géographique – peuvent refléter approximativement une partie de la diversité humaine établie par la génétique moderne (Bamshad et al. 2003; Rosenberg et al. 2002; Watkins et al. 2003). Ces travaux inquiètent aussi, car nul n’ignore que l’étude des différences entre les hommes peut fournir des arguments à ceux qui veulent diviser l’humanité, porter les distinctions à l’absolu, les juger scandaleuses et insupportables. Les généticiens ne manquent pas de souligner que les groupements formés à partir de leurs modèles diffèrent des anciennes catégories raciales, puisque les écarts entre les classes génétiques sont statistiques, relatifs, mouvants, soumis aux vicissitudes de l’histoire faite non seulement de séparations, mais aussi de migrations et de croisements. Il n’en demeure pas moins que le risque existe que les résultats de ces travaux nourrissent à nouveau le phantasme de divergences insurmontables inscrites dans le corps des humains. Les controverses sur la classification infra-spécifique des humains sont loin d’être closes. Quelles que soient les conclusions qui remporteront finalement le consensus de la communauté scientifique, il est probable que la pensée antiraciste soit confrontée dans un avenir proche à une nouvelle légitimité scientifique des classements des humains à partir de critères biologiques, cette fois dans un contexte social où l’aspiration à l’égalité ne passe plus par l’effacement des différences biologiques mais, au contraire, par leur revendication de la part des dominés. Après l’expérience du nazisme, dont l’intérêt exacerbé pour les différences biologiques déboucha sur l’abomination de la Shoah, on était enclin à considérer que toute théorie de la différence biologique devait nécessairement conduire au racisme. On en est moins sûr de nos jours, en observant que les minorités auparavant opprimées cherchent à adosser leur combat contre les inégalités à une théorie de la différence biologique (Oak Ridge National Laboratory). Hier, désireux d’expier le péché de racisme, l’homme blanc fit appel à la science pour rendre insignifiantes les différences biologiques entre les humains ; aujourd’hui, réclamant le droit à l’égalité, l’homme de couleur emploie la science pour donner aux différences biologiques une signification nouvelle. Cette résurgence de l’intérêt de la recherche pour la diversité de l’espèce humaine, en dépit du danger bien réel d’un détournement idéologique de ses résultats, encore très provisoires, peut devenir un antidote contre les spéculations naïves sur la race, qui ne manqueront pas de foisonner dans la culture populaire tant que les chercheurs seront incapables d’expliquer pourquoi les hommes, appartenant tous à la même espèce biologique, n’ont pas pour autant tous la même apparence.
38

BENOIT, Marc, Pietro BARBIERI, and Bertrand DUMONT. "Quel élevage pour une agriculture biologique performante ?" INRAE Productions Animales, March 12, 2024, 7372. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2024.37.2.7372.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les activités d’élevage sont fortement questionnées pour leurs impacts négatifs sur l’environnement, en particulier le changement climatique, et vis-à-vis de la compétition pour l’utilisation des surfaces agricoles. Depuis peu, elles sont en outre confrontées aux fortes tensions sur les ressources énergétiques. Nous montrons ici que, dans le contexte européen et français, le développement à grande échelle d’un élevage mettant en œuvre les principes de l’agriculture biologique, fortement inscrit dans la transition agroécologique, conduit à une reconception des systèmes agricoles et des régimes alimentaires. Face à l’augmentation du prix de l’énergie, nous montrons que les activités d’élevage vont perdre en compétitivité face à l’utilisation de surfaces arables dédiées à l’alimentation humaine ou à la production d’énergie. D’autre part, les produits animaux vont aussi devenir moins accessibles pour le consommateur qui voit son pouvoir d’achat baisser. Une issue pour l’élevage est de se recentrer sur l’utilisation de surfaces non cultivables et sur une large gamme de coproduits. Nous montrons que la mise en œuvre de pratiques d’élevage biologique est en totale cohérence avec ces enjeux. Une telle évolution renforcerait par ailleurs les services que les systèmes d’élevage peuvent rendre à la collectivité. Néanmoins, des freins à cette transition des systèmes de culture et d’élevage demeurent, notamment les stratégies et l’organisation actuelles des filières. Le rôle des politiques publiques est donc crucial pour anticiper une évolution qui semble inéluctable, et accompagner ces transitions.
39

Van Troi, Tran. "Nourriture." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.115.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Quoi de plus naturel, quoi de plus culturel que se nourrir ? Au seuil du social et du biologique, de l’idéel et du matériel, du sensoriel et de l'imaginaire, du médical et du symbolique, la nourriture comme objet anthropologique invite nécessairement à l’enchevêtrement des échelles d’analyse et des catégories de pensée. Il est généralement admis que l’anthropologie de l’alimentation en tant que champ de recherche à part entière au sein de la discipline soit d’émergence plutôt récente, pouvant être datée par la publication dans les années 1980 de livres fondateurs tels que Cuisines, Cuisine et Classes de Jack Goody (1984) ou Sweetness and Power de Sidney Mintz (1986). Cependant, étant donné le caractère central de la nourriture tant dans le quotidien des populations que dans leur univers symbolique, il se trouve que toute ethnographie des rituels, de l’organisation sociale, des modes de subsistance, des systèmes de parenté, ou des pratiques de guérison peut difficilement faire l’économie de la question de la nourriture.
40

YSNEL, Frédéric, Loïs MOREL, Pierre DEVOGEL, Thomas ALTHERR, Sébastien DUGRAVOT, Régis MOREL, and Jean-François LEBAS. "Hiérarchisation de la valeur de préservationdes oiseaux nicheurs à enjeux : application d’un indice intégrateur pour le département d’Ille-et-Vilaine." Naturae, no. 13 (November 18, 2020). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2020a13.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Une méthode standardisée et flexible permettant de hiérarchiser et de synthétiser la valeur de préservation des espèces est développée et appliquée pour les oiseaux nicheurs (131 espèces) à l’échelle du département d’Ille-et-Vilaine (35). La méthodologie se base sur trois critères couramment utilisés pour l’évaluation de la valeur de préservation : la vulnérabilité des espèces, la rareté et l’originalité biologique (distinctivité phylogénétique et fonctionnelle). Ces critères sont décrits par neuf indicateurs complémentaires (renseignés en variables continues ou discrètes). Le principe calculatoire de l’indice est basé sur la méthode de score qui réparti les valeurs des indicateurs de chaque critère en cinq catégories croissantes de scores. La moyenne pondérée des valeurs de chaque indicateur permet d’attribuer un score global pour chaque espèce, évaluant la valeur de préservation de manière continue. Des spécificités départementales sont mises en évidence par rapport aux espèces à enjeux évaluées au niveau régional. L’Indice de Valeur de Préservation (IVP) constitue un indice d’intégration multicritère borné et flexible, qui peut être applicable pour d’autres taxons quelle que soit la méthode d’évaluation développée pour les indicateurs et quels que soient les indicateurs choisis. Il peut être utilisé en routine pour des mises à jour rapides et pour standardiser des comparaisons sur différents territoires administratifs à plusieurs échelles dont des niveaux infranationaux et infrarégionaux.
41

Moussaoui, Ali, Nguyen Ngoc Doanh, and Pierre Auger. "Analysis of a model describing stage-structured population dynamics using hawk-dove tactics." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 20 - 2015 - Special... (September 20, 2015). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1991.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
International audience The purpose of this paper is to investigate the effects of conflicting tactics of resource acquisition on stage structured population dynamics. We present a population subdivided into two distinct stages (immature and mature). We assume that immature individual survival is density dependent. We also assume that mature individuals acquire resources required to survive and reproduce by using two contrasted behavioral tactics (hawk versus dove). Mature individual survival thus is assumed to depend on the average cost of fights while individual fecundity depends on the average gain in the competition to access the resource. Our model includes two parts: a fast part that describes the encounters and fights involves a game dynamic model based upon the replicator equations, and a slow part that describes the long-term effects of conflicting tactics on the population dynamics. The existence of two time scales let us investigate the complete system from a reduced one, which describes the dynamics of the total immature and mature densities at the slow time scale. Our analysis shows that an increase in resource value may decrease total population density, because it promotes individual (i.e. selfish) behavior. Our results may therefore find practical implications in animal conservation or biological control for instance. Le but de cet article est d'étudier les effets de comportements agressifs dans l'acquisition de ressources sur la dynamique d'une population structurée en deux classes d'âge. Nous considérons une population divisée en deux sous populations distinctes (immatures et adultes matures). Nous supposons que la survie individuelle de la population immature est densité dépendante. Nous supposons également que les individus matures sont en compétition pour acquérir les ressources nécessaires pour leur survie et leur reproduction. Les adultes utilisent deux tactiques comportementales (faucon et colombe). Lors de confrontations entre adultes, la survie d'un individu mature est supposée être affectée par le coût moyen des combats alors que la fécondité dépend du gain moyen obtenu en accédant à la ressource. Notre modèle comprend deux parties : une partie rapide qui décrit les rencontres et les combats basée sur les équations du réplicateur, et une partie lente qui décrit les effets à long terme des tactiques conflictuelles sur la dynamique de la population. L'existence de deux échelles de temps nous permet d'étudier le système complet à partir d'un système réduit, qui décrit la dynamique des densités totales des immatures et des adultes à l'échelle de temps lente. Notre analyse montre que le taux de croissance global de la population dépend de la valeur de la ressource et du coût des combats entre adultes. Nos résultats trouvent des implications pratiques dans la conservation des espèces et le contrôle biologique.
42

Fortin, Sylvie. "Maladie." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.100.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Dans les milieux biomédicaux contemporains, la maladie existe à la suite d'un diagnostic. Certains la présentent comme l’envers de la santé (physique), d’autres diront qu’elle prend appui sur des mondes biologiques, certes, mais aussi juridiques, politiques, technologiques (Lock et Nguyen 2010; Fassin 2000). La « bonne santé » donne lieu à des connotations positives alors que la maladie renvoie davantage au désordre, voire même à l’irresponsabilité individuelle, à l’échec (Massé 2007). Sans diagnostic, le mal-être existe, mais est relégué à un espace trouble, reconnu par certains, ignoré par d’autres. Les maux qui ne trouvent pas d’ancrage (cellule, organe, système) sont dits « fonctionnels » et souvent délaissés. Maux, maladie ou malades? Pour Canguilhem (2011 [1966]), la maladie prend comme point de départ l’expérience individuelle. Le Conflit des médecines (LeBlanc 2002) ne surgit-il pas lorsque la maladie est détachée du malade et que la médecine s’éloigne des sujets souffrants pour investir les possibles de la maladie? Marc Augé (1986) insiste sur la dimension sociale de la maladie; l’expérience de la maladie est à la fois intime, individuelle et sociale. Elle est l’ « exemple concret de liaison entre perception individuelle et symbolique sociale » (p.82). La maladie est aussi ancrée dans un corps souffrant, par-delà la douleur (Marin et Zaccaï-Reyner 2013). C’est dire que, selon le système médical dans lequel s’inscrit le malade, les mises en scène de la maladie, son dévoilement, son expérience, sa guérison prendront un éventail de sens et de formes. Pour sa part, François Laplantine (1986) distingue deux types de médecines, celles centrées sur le malade (et qui embrassent des systèmes de représentation commandés par un modèle relationnel pensé à la fois en termes physiologiques, psychologiques, cosmologiques et sociaux) et celles sur la maladie (où la maladie est pensée en elle-même et où les dimensions physiques prédominent). Ce faisant, la maladie exprimera tantôt une rupture, un déséquilibre avec son environnement (modèle relationnel), tantôt une atteinte d’un système, d’un locus avant tout corporel, physique (modèle ontologique). Les anthropologues anglo-saxons, dont Arthur Kleinman (et al. 1978) et Byron Good (1994) proposent une déclinaison de la maladie qui fait place à une triple terminologie. En tant que « disease », elle devient un phénomène (dysfonction) biologique (organes et systèmes) observé et objectivé, emblématique du modèle biomédical. Quant aux dimensions relationnelles et sociales de la maladie, elles se déclinent selon les vocables « illness » et « sickness ». Le premier renvoie plus spécifiquement à l’expérience (subjective) humaine de la maladie, la maladie comme vécue, alors que le second inscrit la maladie comme phénomène social. Or, comme le rappelle Young (1982), l’expérience de la maladie (illness) peut exister sans qu’une dysfonction ait été identifiée (disease). Dans cette perspective, la notion de maladie évoque aussi celle d'un état socialement dévalué par-delà toute maladie (disease) reconnue. Quant à la notion de sickness, elle se veut englobante et comprend à la fois dysfonction et subjectivité. Cette sickness est un phénomène social où le rôle du malade et les attentes de la société à son égard, envers la maladie et le thérapeutique de manière générale, sont construits selon un ensemble de paramètres (Benoist 1983). Fassin (1996) insiste particulièrement sur les relations de pouvoir inscrites au cœur même de la maladie. La maladie exprime ces rapports de pouvoir dans le corps, à travers les différences entre les individus face aux risques de l’existence et aux possibilités de se soigner… qui sont autant de façons d’inscrire physiquement l’ordre social. Et, de fait, dans les sociétés contemporaines, les taux de morbidité et de mortalité sont les plus élevés dans les échelons les moins favorisés de la population. Dans le contexte d’une médecine du Nord, de l’Ouest, occidentale ou biomédecine (les appellations sont nombreuses), la maladie est un espace névralgique où se concentrent le soin, le curatif, le palliatif, l’aigu, la chronicité. Elle est aussi souffrance, relation d’aide, technique, savoirs, incertitudes, morale, éthique. Elle est contrôle, abandon, espoir, chute et rechute. La maladie traverse les âges, les contrées – certaines plus propices que d’autres à sa genèse et à son maintien. Puis, par-delà toute tentative de synthèse, Godelier (2011) rappelle que, quel que soit le milieu et le système d’interprétation interpelé, les représentations et interprétations de la maladie se déclinent selon quatre paramètres et sur les liens entre ces paramètres : identifier la nature de la maladie à partir de symptômes au moyen d’une taxinomie, repérer la cause de cette altération d’état, identifier « l’agent » ayant participé à ce changement, cerner pourquoi cette maladie survient (pourquoi moi?). Corin, Uchôa et Bibeau (1992) écriront pour leur part que, malgré la diversité des contextes, la maladie se laisse cerner par un ensemble de variables sémiologiques, interprétatives et d’ordre pragmatique. À partir d’un registre de signes, elle est créatrice de sens qui donne lieu à un éventail de pratiques, insécables de l’histoire personnelle et du contexte social. Il n’en reste pas moins que la maladie se transforme. La biomédecine nord-américaine foisonne, les recherches se multiplient, les possibles tout autant. Cette médecine culmine en urgence, la maladie dans sa forme aiguë est souvent matée. « On ne meurt plus », affirment de nombreux cliniciens (Fortin et Maynard 2012). La maladie chronique fleurie (truffée d’épisodes aigus), elle est très souvent multiple (Nichter 2016). La notion de maladie est en plein mouvement et pose de nouveaux défis pour sa prise en charge (l’organisation du travail) au sein des familles, au sein des milieux de soins, pour le malade. Ce travail est constitué d’actes de soins et de toutes autres tâches associées à l’accompagnement du malade et les relations sociales qui en découlent. Diagnostic et pronostic ne sont qu’un point de départ pour de nouvelles trajectoires (Strauss 1992) où la vie et la maladie s’entrelacent. La chronologie de la maladie s’est modifiée au fil des découvertes scientifiques et celles-ci foisonnent. Dans ses travaux sur cette phase liminale de soins, Isabelle Baszanger (2012 : 871) réitère la question « When is the battle over? ». Cette interrogation est devenue centrale alors que la maladie s’inscrit dans une temporalité mixte d’urgences et de quotidienneté, de « viscosité et d’intensité différentes » (Meyers 2017 : 75). Les possibles sont au premier plan et l’espoir s’en trouve nourri d’une chance, même infime, de vaincre la maladie. Espoir d’une vie à venir, quelle que soit cette vie (Mattingly 2010). La chronicité de maladies hier mortelles transforme le projet thérapeutique et la vie de celles et ceux qui la côtoient. Les mots de Canguilhem (2011 [1966] : 122) n’en résonnent que davantage : « La maladie n’est pas une variation sur la dimension de la santé; elle est une nouvelle dimension de la vie ».
43

DUCROT, C., J. CHARLEY-POULAIN, and J. M. AYNAUD. "Numéro hors série 2004 : Encéphalopathies spongiformes transmissibles animales -Sommaire et avant-propos." INRAE Productions Animales 17, HS (December 18, 2004). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3612.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Ce numéro hors-série est consacré aux travaux sur les maladies à prions des animaux de ferme, menés à l’Inra en collaboration avec de nombreux organismes nationaux et internationaux. Il aborde de nombreuses facettes de la recherche sur ces agents et les maladies qu’ils occasionnent, tant sur le modèle tremblante que sur l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) : biologie de l’agent pathogène et notion de souche de prion, pathogénie de la maladie et résistance génétique, voies de transmission et évolution dans les populations animales, lutte contre les EST. Le premier article présente l’ensemble des outils mis au point à l’Inra pour étudier les EST (laboratoire de génotypage à grande échelle) ainsi que les dispositifs expérimentaux qui y sont dédiés (domaine expérimental atteint de tremblante naturelle et différentes animaleries protégées). Ensuite, la notion de souche de prion est introduite, discutée, et les divers travaux en cours pour différencier les souches de prions sur une base biologique et biochimique sont présentés, de même que les études menées pour comprendre le déterminisme de cette diversité. Ces travaux ont aussi pour objectif l’amélioration des méthodes actuelles de typage en termes de rapidité et de fiabilité, notamment à travers le développement de souris transgéniques. Deux articles traitent des mécanismes par lesquels la protéine prion pathogène est introduite dans l’organisme, puis la façon dont elle diffuse dans les différents tissus et organes et exerce son pouvoir pathogène. L’un concerne la pathogénie de la tremblante, à partir des travaux entrepris sur le mouton : dans quels tissus diffuse la protéine prion pathogène, dans quels types de cellules et à quelle vitesse, et comment intervient le génotype de l’individu dans ce processus. L’autre porte sur les modèles cellulaires mis au point récemment, qui permettent la multiplication du prion ovin et servent à étudier les interactions entre la protéine prion pathogène et différents types de cellules de l’organisme, les gènes activés en cas d’infection, le rôle du polymorphisme de la protéine prion ovine dans la réplication du prion pathogène et l’identification de molécules ayant une activité antiprion. Les propriétés et le rôle physiologique de la protéine prion normale, ainsi que les raisons pour lesquelles la protéine prion normale est transformée en protéine prion pathogène, sont ensuite abordés à travers plusieurs études : approche physicochimique et structurale de la structure de la protéine prion, pour analyser les domaines de la protéine prion qui pourraient avoir un rôle clé dans la transconformation de la protéine normale en protéine pathogène, et pour comprendre la relation entre le polymorphisme génétique de cette protéine et l’état de résistance ou de sensibilité à la tremblante ; approche immunochimique grâce à des anticorps monoclonaux ayant des affinités particulières pour certaines régions de la protéine prion PrP, qui permettent l’étude de la capacité de la protéine normale à être convertie en protéine pathogène et le typage moléculaire des souches de prions ; analyse des voies de sécrétion et du rôle physiologique de la protéine prion cellulaire. L’influence du polymorphisme au locus Prnp sur la sensibilité des animaux aux EST est documentée, ainsi que les travaux en cours pour mettre en évidence d’autres gènes influençant la sensibilité des animaux aux EST, à partir de la cartographie du génome. Concernant l’épidémiologie des EST, un article présente les travaux sur les sources d’infection, les voies de transmission et la dynamique de la maladie dans les populations animales, en matière de tremblante et d’ESB. Les résultats relèvent d’expérimentations, d’études de terrain et de modélisation mathématique. Enfin, plusieurs articles sont consacrés à la lutte contre les EST, abordant plusieurs volets : développement de tests pour le diagnostic avant la mort et la distinction entre souches d’EST, travaux conduits depuis dix ans pour maîtriser voire éradiquer la tremblante dans la population ovine en jouant sur la résistance génétique des ovins aux EST, étude clinique conduite sur une molécule à visée thérapeutique et discussion sur la méthode de choix des molécules à expérimenter, pistes pour la destruction des farines animales à risque, grâce à l’utilisation de microorganismes ou la fabrication de biolubrifiants, additifs biocarburants et matériaux polymères.
44

Gandsman Ari, Vanthune Karine. "Génocide." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.098.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Si le but premier de l'anthropologie est de faire de notre monde un endroit sans danger pour les différences humaines, tel que l’affirma Ruth Benedict, le génocide, qui a pour but ultime l'élimination systématique de la différence, pose un problème urgent pour la discipline. Au cours des dernières décennies, le rôle et les responsabilités éthiques de l'anthropologue vis-à-vis des groupes auprès desquels il mène ses recherches ont fait l’objet de nombreux débats –dont entre autres ceux conduits par Scheper-Hughes (1995), qui plaide pour un engagement militant des chercheurs au nom d’une responsabilité morale, et d’Andrade (1995), qui argue pour leur neutralité afin de préserver leur objectivité. Toutefois, dans le contexte du génocide, de tels débats n’ont pas leur place, l'anthropologue ne pouvant en être un observateur détaché. L’anthropologie du génocide n’est apparue que vers la fin des années 1990, avec la publication d’Annihilating Difference (2002) de Laban Hinton. Plus généralement, les anthropologues ne s'intéressèrent pas à la violence étatique avant leur intérêt croissant pour le discours et la défense des droits humains, à partir des années 1980. Dès lors, ils s’éloignèrent de l'étude à petite échelle de communautés relativement stables, pour se concentrer sur des objets de plus grande échelle comme l’État, les institutions ou les mouvements transnationaux. Ce changement d’approche eut pour effet de dé-essentialiser le concept de culture, complexifiant du même coup l’analyse des différences humaines et de leur construction et leur réification pour fins d’annihilation. Les approches anthropologiques du génocide en historicisent et contextualisent le concept, en en faisant remonter les origines aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les atrocités commises par l'Allemagne nazie furent décrites par Winston Churchill comme « crime sans nom ». Raphael Lemkin, un juriste polonais-juif, inventa le néologisme en combinant genos, le préfixe grec pour « gens », avec cide, le suffixe latin pour « meurtre » (Power 2002). Il fut adopté par le droit international en 1948, via la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du génocide, qui le définit comme une série d'actes « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Bien que les anthropologues n’abordassent pas directement le génocide nazi, beaucoup furent impliqués dans ce dernier. L’anthropologue Germaine Tillion, qui fut internée dans le camp de concentration de Ravensbrück après avoir été capturée comme membre de la résistance française, en publia même une étude ([1945] 2015). Le mouvement d’autocritique de la discipline a amené nombre d’anthropologues à relire, au travers du prisme du génocide, la complicité de leurs prédécesseurs avec les projets coloniaux de l’époque. L'« ethnologie de sauvetage », par exemple, a été dénoncée comme ayant problématiquement eu pour prémisse la disparition inévitable et rapide des peuples autochtones. Nancy Scheper-Hughes (2001) a à ce titre analysé la relation ambivalente qu’eut Alfred L. Kroeber avec Ishi, alors présumé dernier survivant d’un peuple décimé. L'anthropologie biologique et physique a pour sa part été accusée d’avoir accordé une crédibilité scientifique à des idéologies racistes ayant légitimé des génocides, comme ce fut le cas en Allemagne nazie. Plus insidieux est le fait que des théories anthropologiques aient pu être appropriées par des promoteurs de discours de différenciation et d’haine raciale, comme par exemple les théories hamitiques, inspirées des études linguistiques et mythologiques de l’indo-européen, qui furent plus tard mobilisées pour justifier le génocide rwandais. La plupart des études anthropologiques contemporaines sur le génocide en examinent l’après. Les anthropologues se concentrent notamment sur la manière dont les génocides sont remémorés et commémorés, en particulier en termes de construction de « la vérité » dans le contexte de projets dits de « justice transitionnelle », ou en relation avec le legs à plus long terme de cette violence, qui peut toucher plusieurs générations. Ce type d’études se centre généralement sur l’expérience des victimes. Quelques travaux, néanmoins, étudient les origines des génocides, et portent alors leur regard sur leurs auteurs –comme ceux de Taylor (1999) sur le Rwanda, ou de Schirmer (1998) sur le Guatemala– et se penchent sur la question du passage à l’acte et de la responsabilité individuelle (Terestchenko 2005 ; Kilani 2014). Ce type d’études prend ce faisant très au sérieux le problème éthique de la représentation du génocide, tel que le décria Adorno, quand il qualifia de barbare l’écriture de poésie après Auschwitz. Si représenter le génocide se présente comme une injonction morale, demeure le danger de le mystifier ou de le normaliser. C’est pourquoi la plupart des anthropologues qui analysent ce phénomène essaient d’être fidèles à l’appel de Taussig (1984) d’« écrire contre le terrorisme ». Ils reconnaissent toutefois les limites de toute approche compréhensive de ce phénomène, le témoin idéal du génocide, comme l’ont souligné Levi (1989) et Agamben (1999), étant celui qui ne peut plus parler. La définition du génocide continue de faire l’objet de débats importants parmi ses spécialistes, dont les anthropologues. Si les cibles d’un génocide sont généralement perçues comme constituant un groupe ethnique ou religieux aux yeux de ses protagonistes, Lemkin avait initialement prévu d'y inclure les groupes politiques. Or ces derniers furent exclus de la définition de la Convention en raison d'objections soulevées notamment par l'Union soviétique, à l'époque engagée dans l’élimination des présumés opposants politiques au régime stalinien. De nombreux chercheurs continuent de plaider pour que la définition du génocide ne fasse référence qu’à la seule intention d'éliminer des personnes sur la base de leur présumée différence raciale. D'autres, cependant, s’opposent à cette restriction de la définition, suggérant au contraire de l’élargir afin d'y inclure les catastrophes écologiques, par exemple, ou la destruction systématique d'identités culturelles, telle que le projetât le système des pensionnats indiens au Canada (Woolford 2009). Si élargir le sens du génocide risque de diluer sa spécificité au point de le banaliser, reste qu’une définition trop stricte du phénomène peut faciliter la contestation d’allégations de génocide pour quantité de meurtres de masse –et dès lors entraver sa prévention ou punition. C’est pourquoi Scheper-Hughes (2002), par exemple, plaide plutôt pour la reconnaissance de « continuums génocidaires ». Selon elle, démontrer le potentiel génocidaire des formes de violence quotidienne et symbolique par le biais desquelles les vies de certains groupes en viennent à être dévaluées, peut contribuer à la prévention de ce type de violence de masse. Un autre sujet de controverse concerne le particularisme de l'Holocauste, tantôt conçu comme un événement historique singulier qui défie toute comparaison, ou comme un phénomène d’extermination de masse parmi d’autres ayant eu pour précurseurs des génocides antérieurs, comme le génocide arménien. Une autre question est de savoir si un génocide ne peut se produire que dans un contexte où ses victimes sont sans défense, ce qui rendrait dès lors l’utilisation de ce concept inadmissible dans des situations où les victimes ont eu recours à la violence pour se défendre. De nombreux travaux anthropologiques ont d’ailleurs remis en cause la nature exclusive des catégories de victime, d’auteur ou de spectateur dans des situations de violence extrême, et ce étant donnée la « zone grise » identifiée par Levi (1989) et discutée par Agamben (1999) –soit ce matériau réfractaire, dans des situations de violence de masse, à tout établissement d'une responsabilité morale ou légale, l’opprimé pouvant devenir l’oppresseur, et le bourreau, une victime. Ce faisant, la plupart rejettent une conceptualisation purement relativiste du génocide, et dénoncent la mobilisation de ce concept pour justifier des programmes politiques racistes ou anti-immigration – comme c’est aujourd’hui le cas en Amérique du Nord et en Europe, où certains groupes fascistes d’extrême droite revendiquent être les victimes d’un « génocide blanc » pour légitimer des politiques xénophobes. La question de qui a l’autorité de qualifier des actes de violence comme constituant un génocide, et au nom de qui, demeure –tel que le démontre Mamdani (2009) dans sa critique du mouvement « Sauver le Darfour ». Qualifier tout phénomène de violence de masse de « génocide » n'est pas qu’un acte de description. Il constitue d’abord et avant tout une action politique qui implique un jugement éthique.
45

Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
46

Admin - JAIM. "Résumés des conférences JRANF 2021." Journal Africain d'Imagerie Médicale (J Afr Imag Méd). Journal Officiel de la Société de Radiologie d’Afrique Noire Francophone (SRANF). 13, no. 3 (November 17, 2021). http://dx.doi.org/10.55715/jaim.v13i3.240.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
able des matières Résumés. 140 Agenda Formation en Radioprotection JRANF 2021 Ouagadougou. 140 RPF 1 Rappel des unités de doses. 140 RPF 2 Risques déterministes et stochastiques. 140 RPF 3 Mesure pratique des niveaux d’exposition en RX et. 140 RPF 4 Niveaux comparés de doses observés en radiologie diagnostique et interventionnelle, échelle de risques comparés. 140 RPF 5 Rappel des principes de la radioprotection: justification des actes et optimisation. 140 RPF 6 Méthodes d’optimisation en radiologie conventionnelle. 140 RPF 7 Méthodes d’optimisation en tomodensitométrie. 140 RPF 8 Cas particuliers de la femme enceinte, de l’enfant et de la radiologie interventionnelle. 141 RPF 9 Guidelines et Justification des actes en pratique courante. 141 RPF 10 Mission et rôle des PCR dans les services d’imagerie. 141 RPF 11 Notion des NRD et mise en œuvre des NRD en Afrique. 141 FORMATION DES : EPU, CONFERENCES ET ATELIERS. 142 IMAGERIE DE L’HYDROCEPHALIE CHRONIQUE DE L’ADULTE AFRICAIN.. 142 IRM CARDIAQUE. 142 FAISABILITE EN AFRIQUE, INDICATIONS, TECHNIQUE ET RESULTATS. 142 COROSCANNER. 142 FAISABILITE EN AFRIQUE, INDICATIONS, TECHNIQUE ET RESULTATS. 142 SCANNER DE PERFUSION : ENJEUX ET PERSPECTIVES. 143 L'IMAGERIE POSTMORTEM COMME ALTERNATIVE FACE AUX DE RESISTANCES SOCIALES A L'AUTOPSIE 144 INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET IMAGERIE MEDICALE. 144 RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE DU RACHIS : INFILTRATION, BIOPSIE DISCO VERTEBRALE, CIMENTOPLASTIE 144 ECHOGRAPHIE TRANSFRONTANELLAIRE / COMMENT JE LA REALISE ET QUOI RECHERCHER. 145 ATELIER SUR L’IMAGERIE DU ROCHER. 145 CLASSIFICATION O-RADS DES MASSES ANNEXIELLES A L’ECHOGRAPHIE ET A L’IRM... 146 MALFORMATIONS CEREBRALES EN ECHOGRAPHIE ANTENATALE. 146 OCCLUSIONS INTESTINALES DU GRELE DE L’ADULTE. 147 IMAGERIE DES URGENCES TRAUMATIQUES ABDOMINALES. 147 IMAGERIE DES APPENDICITES AIGUES. 148 IMAGERIE DU FOIE ET DES VOIES BILIAIRES. 148 IMAGERIE DES INFECTIONS URINAIRES DE L’ENFANT. 149 IMAGERIE DE LA PATHOLOGIE DES VOIES BILIAIRES. 149 IMAGERIE DE LA PANCREATITE AIGUE. 150 HYPERDENSITE EN VERRE DEPOLI : LESION ELEMENTAIRE TDM DOMINANTE DANS LA PNEUMOPATHIE A COVID 19 MAIS AUSSI DANS D’AUTRES AFFECTIONS. 150 PRESENTATION 2IMEDS SARL. 150 COMMUNICATIONS ORALES. 152 CO.01 : Aspects radiologiques des séquelles de tuberculose pulmonaire de l’adulte à Conakry. 152 CO.02 : Séroprévalence du virus de l’hépatite virale B dans la cohorte des PVVIH suivis dans le service des maladies infectieuses du CHU YO.. 152 CO.03 : Evaluation de la qualité des traitements endodontiques réalisés au Centre Municipal de Santé Bucco-Dentaire de Ouagadougou. 153 CO.04 : Facteurs limitant la prévention de la carie dentaire au niveau des prestataires de soins du premier échelon : enquête au district sanitaire de Dô, Burkina Faso. 153 CO.05 : Profils clinique, diagnostique des patients hospitalisés dans le service de rhumatologie du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo. 154 CO.06 : Morbidité et mortalité des nouveau-nés réanimés en salle de naissance au Centre Hospitalier Universitaire Régional de Ouahigouya (Burkina Faso). 154 CO.07 : Apport de l’imagerie dans le diagnostic et les facteurs étiologiques de la lithiase urinaire chez l’adulte 155 CO.08 : Les profils de la déficience visuelle au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo : à propos de 501 cas 156 CO.09 : Pression intra-oculaire chez les enfants mélanodermes examinés sous anesthésie générale au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo. 156 CO.10 : Anomalie de la jonction pyélo-uretérale : Aspects diagnostique et thérapeutique au Centre Hospitalier Universitaire SOURO SANOU.. 156 CO.11 : Prise en charge de l’uretère rétro-cave au Centre Hospitalier Universitaire SOURO SANOU : à propos de deux observations. 157 CO.12 : Carcinome occulte de la thyroïde révèle par une métastase fronto-pariétale : à propos d’un cas. 157 CO.13 : Les suppurations rénales et péri rénales au Centre Hospitalier Universitaire SOURO SANOU de Bobo-Dioulasso : aspects diagnostiques et thérapeutiques. 158 CO.14 : Tumeur mixte épithéliale et stromale du rein chez un patient hémodialysé chronique. 158 CO.15 : Facteurs limitant la réalisation de la charge virale chez les PVVIH à l’hôpital de jour du CHU Yalgado OUEDRAOGO 159 CO.16 : Facteurs prédictifs de la mortalité au cours de la fibrillation atriale : suivi de 256 cas. 159 CO.17 : Le port du sac est-il un facteur associé à la lombalgie chez l’enfant ?. 160 CO.18 : Etude des facteurs de récidive au cours des ténosynovites de De Quervain ?. 160 CO.19 : L’arthropathie tabétique : une affection à ne pas oublier. 161 CO.20 : Fracture du rocher au CHU Yalgado Ouédraogo : à propos de 25 cas. 161 CO.21 : Aspect tomodensimètre des spondylolisthésis ; à propos de 48 cas colligés au CHU de Cocody 162 CO.22 : Amputation de membres dans le service d’Orthopédie - Traumatologie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo : à propos de 113 cas. 162 CO.23 : Profil scanographique et épidémiologique des fractures maxillo-faciales à l’hôpital Sominé Dolo de Mopti (Mali) 163 CO.24 : Fractures du poignet : aspects épidémiologiques, anatomocliniques et thérapeutiques dans le service d’Orthopédie-Traumatologie du CHU-YO de janvier 2015 à décembre 2018 à propos de 357 cas. 164 CO.25 : Tumeurs autour du genou de l’adulte, aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs au CHU Yalgado Ouédraogo et à l’hôpital protestant Schiphra. 164 CO.26 : Post traitement en tomodensitométrie thoracique diagnostique et thérapeutique : connaissance et pratique dans les hôpitaux de référence en Côte-d’Ivoire. 165 CO.27 : La sclérose mésiotemporale. 165 CO.28 : Syndrome d’interruption de la tige pituitaire, une cause rare d’hypopituitarisme : à propos d’un cas au CNHU-HKM de Cotonou au Bénin. 165 CO.29 : Indications du scanner cérébral chez les patients présentant un traumatisme crânien léger. 166 CO.30 : Evènements nucléaires en pratique hospitalière à Abidjan : état des lieux et prise en soins. 166 CO.31 : Utérus didelphe imperméable chez une jeune femme hypofertile, à Ouagadougou, Burkina Faso 167 CO.32 : Pseudo kystes du pancréas : aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs 167 CO.33 : Point de vue des médecins du Burkina Faso sur la télé expertise mobile en cancérologie. 168 CO.34 : Comparaison des niveaux de référence diagnostiques basés sur l’indication à ceux par région anatomique des scanners des adultes à Yaoundé. 168 CO.35 : Optimisation des doses délivrées au scanner multi barets dans les services de radiologie au Burkina Faso. 169 CO.36 : Développement de la dosimétrie biologique et application à des travailleurs médicaux et aux enfants exposes au scanner. 169 CO.37 : Effets secondaires immédiats des produits de contraste iodés au scanner : une étude effectuée à Abidjan (Côte d'ivoire). 170 CO.38 : Connaissances en radioprotection des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants en milieu médical en Afrique Francophone Subsaharienne. 170 CO.39 : Problématique du coût et d’accès au scanner multi-détecteur au Cameroun : une étude mixte séquentielle et explicative. 171 CO.40 : Evaluation des doses administrées aux patients adultes en médecine nucléaire en 2020 au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo. 172 CO.41 : Enquête sur l’application de la prescription raisonnée des examens radiographiques standards : cas des CHU de Lomé (Togo). 172 CO.42 : Evaluation de la satisfaction des médecins de la pratique de la radiologie au Togo. 173 CO.43 : Aspects tomodensitométriques et clinico-épidémiologiques de la pneumopathie COVID-19 au CHME le Luxembourg à Bamako (Mali). 173 CO.44 : Sensibilité du scanner dans le diagnostic de la pneumonie à SARS – COV 2 à propos de 229 cas 174 CO.45 : Aspects TDM thoracique initial des patients suspects de Covid-19. 174 CO.46 : Connaissance et pratique des mesures de protection contre la COVID-19 dans le service d’imagerie médicale du Centre Hospitalier Universitaire Départemental Borgou-Alibori (CHUD/B-A). 175 CO.47 : Contribution diagnostique du scanner multi barrette lors de la première vague de Covid 19 ; expérience de la Polyclinique Internationale de Ouagadougou. 175 CO.48 : Imagerie thoracique et PCR positive au cours de la pneumopathie à Covid 19 du Centre d’Isolement du CHU Bogodogo. 176 CO.49 : Titre : Association entre stade clinique et signes scanographiques de la COVID-19 à Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala, Cameroun. 176 CO.50 : Titre : Comparaison des caractéristiques de la tomodensitométrie thoracique chez les femmes enceintes, et non enceintes atteintes de COVID-19 à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala, Cameroun 177 CO.51 : Aspects épidémiologiques et orientations étiologiques des hypersignaux T2 de la substance blanche cérébrale à Lomé. 178 CO.52 : Aspects du polygone de Willis à l’IRM 3D TOF dans les AVC ischémiques au CHU d’Angré. 178 CO.53 : Aspects épidémiocliniques et IRM des pathologies sellaires et para sellaires à propos de 38 cas colligés au CHU d’Angré. 179 CO.54: Morphologie du processus styloïde de l’os temporal au scanner à Parakou. 179 CO.55: Apport de l’angioscanner des troncs supraoptiques dans le bilan étiologique des accidents vasculaires cérébraux 180 CO.56 : Evaluation de l’interprétation des scanners encéphaliques en urgence neurologique au CHU d’Angré 180 CO.57 : Infiltrations lombaires sous guidage tomodensitométrique dans la prise en charge de la lombosciatalgie à DAKAR (SENEGAL). 181 CO.58: Apport de l’angioscanner dans le diagnostic des pathologies des troncs supra aortiques : à propos de 96 cas colligés à Abidjan. 182 CO.59: Aspects IRM des compressions médullaires dans la région du GBEKE à propos de 20 cas. 182 CO.60 : Profil remnologique des lésions cérébrales au Togo. 183 CO.61 : Etude radioclinique des AVC au Niger. 183 CO.62 : Evaluation de la gestion des rendez-vous et l’expérience patient au service d’imagerie médicale du CHU d’Angré 184 CO.63 : Intérêt de la scintigraphie rénale à l’acide Diéthylènetriamine-penta-acétique marqué au technétium 99 métastable dans l’exploration des reins muets à l’uroscanner. 184 CO.64: Echographie Doppler des vaisseaux de la tête du nerf optique dans le glaucome primitif à angle ouvert du sujet jeune Togolais à propos de 30 cas. 185 CO.65: Activité tomodensitométrique de garde au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody- Abidjan (RCI) : à propos de 723 cas colliges. 185 CO.66 : Tuberculose orbitaire : une localisation inhabituelle. 186 CO.67: Embolie pulmonaire : analyse des critères de prescriptions et d’interprétations scanographiques à Abidjan 186 CO.68 : Apport de l’échographie doppler dans le diagnostic et la prise en charge des varicocèles ; à propos de 32 cas 187 CO.69 : Chemodectome de la bifurcation carotidienne : à propos de deux cas. 187 CO.70 : Apport de l’écho doppler pénien dans la stratégie diagnostique des dysfonctions érectiles. 188 CO.71 : Aspects IRM de la non compaction du ventricule gauche (NCVG) : à propos de 3 cas et revue de la littérature 188 CO.72: Audit clinique cible de la prise en charge de l’embolie pulmonaire au Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo (CHUT). 189 CO.73 : Évaluation tomodensitométrique de la maladie thrombo-embolique thoracique au centre d’imagerie médicale du CHU de Treichville : à propos de 93 cas. 189 CO.74 : Titre : Aspects scanographiques de l’origine des troncs supra-aortiques à Ouagadougou. 190 CO.75 : Évaluation de la pertinence des demandes et des protocoles de réalisation d’angioscanner pour embolie pulmonaire à Yaoundé. 190 CO.76 : Echo doppler transcrânien chez les drépanocytaires SS à Niamey : Profil vélocimétrique. 191 CO.77 : Aspects échographiques des manifestations abdominales de la drépanocytose chez l’enfant homozygote SS à Niamey. 192 CO.78 : Thème : Carcinome mammaire papillaire intra-kystique du prolongement axillaire observé à l’hôpital moulins/Yzeure. 193 CO.79 : Aspects radiographiques de la tuberculose pulmonaire chez les enfants infectés par le VIH au CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso. 193 CO.80 : Place de l’échographie dans la prise en charge des pathologies pédiatriques en milieu chirurgical 194 CO.81 : La tomosynthèse combinée à la mammographie standard dans le diagnostic des tumeurs mammaires au Centre Hospitalier SUD FRANCILIEN en 2018. 194 CO.82 : Titre : aspects cliniques radiologiques et histologiques d’un kyste épidermique chez une femme 195 CO.83: Titre : plaie crânio-cérébrale pénétrante par une barre de fer chez un enfant. 196 CO.84: La pratique de l’IRM mammaire à Ouagadougou. 196 CO.85 : L’apport de l’IRM du sein dans les écoulements mamelonnaires. 197 CO.86 : Approche diagnostique en imagerie des cancers rénaux pédiatriques au CHU de Treichville. 197 CO.87 : Imagerie du sein de la femme jeune de moins de 35 ans au CHU de Treichville. 198 CO.88 : Aspects épidémio-clinique et IRM de l’endométriose pelvienne à Abidjan. 198 CO.89 : Cancer du sein au Burkina Faso. Et si la bataille se gagnait avant le bloc opératoire et les salles de chimiothérapie ? 199 CO.90 : Corrélation radio-histologique des lésions mammaires à propos de 140 cas à l’unité de sénologie du service de radiodiagnostic et d’imagerie médicale du CHU de Treichville (Abidjan). 199 CO.91 : Apport de l’échographie transfontanellaire dans le diagnostic des pathologies neurologiques néonatale au CHU de BOGODOGO.. 200 CO.92 : L’hystérosalpingographie (HSG) pathologique en pratique quotidienne. 200 CO.93 : Titre : Apport de l’Échographie dans le diagnostic de circulaire du cordon ombilical 201 CO.94 : Corrélation du score TIRADS et l’histologie des nodules thyroïdiens : étude descriptive et revue de la littérature 201 CO.95 : Profil radiologique, épidémiologique et clinique des traumatismes fermés du thorax au CHU Gabriel Touré 202 CO.96 : Aspects radiographiques des lésions ostéo-articulaires de l’ulcère de Buruli dans les régions du centre de la Côte d’Ivoire. 202 Issa KONATE. 203 Adresse email : ikttata6@gmail.com.. 203 CO.97 : Pathologies ostéoarticulaires au service de radiologie CHU Pédiatrique CH. DE GAULLE de Ouagadougou, à propos de singularités étiologiques. 203 CO.98: Biopsie sous tomodensitométrie des lésions disco vertébrales : à propos de 15 cas au CIMR à Abidjan (Côte-d’Ivoire). 203 CO.99 : Apport de l’imagerie par résonance magnétique dans le diagnostic des pathologies du genou à l’Hôpital Saint Camille de Ouagadougou (HOSCO) à propos de 319 cas. 204 CO.100 : Apport de l’Imagerie par Résonance Magnétique dans l’exploration des pathologies du genou à Ouagadougou 204 CO.101: Apport de l’imagerie par résonance magnétique dans les douleurs du compartiment antérieur du genou : à propos de 84 genoux. 205 CO.102 : Profil IRM de la pathologie traumatique de la colonne cervicale au Togo. 206 CO.103 : Ergonomie de poste et troubles musculo-squelettiques chez les radiologues dans la pratique de l’échographie en Côte -d’Ivoire. 206 CO.104 : Aspects TDM des traumatismes du rachis : à propos de 52 cas. 207 Introduction : 207 Les traumatismes du rachis sont graves, mettant en jeu le pronostic vital et fonctionnel. L’objectif de notre étude était de décrire les aspects TDM des traumatismes du rachis. 207 Patients et méthode : 207 Il s’agit d’une étude prospective, transversale, descriptive sur 18 mois incluant 52 patients avec un âge moyen de 38,54 ans. Les AVP représentaient 51,9% des circonstances de survenue. Nous avons comparé les résultats de la radiographie à ceux de la TDM et confronter le degré de recul du mur postérieur à la TDM à l’existence de signes neurologiques. 207 CO.105 : Caractéristiques céphalométriques d’une population burkinabè. 207 CO.106: Les déviations fronto-axiales du genou : Aspects épidémiologiques, cliniques et radiologiques à propos de 350 cas. 208 CO.107 : Aspects échographiques et tomodensitométriques des cancers du pancréas : à propos de 42 cas au CHU Campus de Lomé. 208 CO.108 : Imagerie des urgences abdominales non traumatiques chez l’adulte : 209 Enquête qualitative auprès des médecins du service des urgences à Limbe. 209 CO 109 : Ponction-aspiration de l’abcès hépatique sous guidage échographique au CHU du point G.. 209 Auteurs: A. KONE, Y. KONE, M. CAMARA, M. KONATE, Y. COULIBALY, A. B. COULIBALY, S. SIDIBE. 209 CO.110 : Apport de l’imagerie dans le diagnostic du pseudokyste post traumatique du pancréas chez l’enfant 210 CO.111 : Diagnostic à l’imagerie des occlusions par volvulus du colon pelvien chez l’adulte. 210 CO.112 : Corps étranger intra et extra luminale digestif révélé par une occlusion intestinale aigüe : à propos d’un cas au CHU-YO.. 211 CO 113 : Apport de l’imagerie dans le diagnostic des tumeurs retro péritonéales de l’enfant. 211 CO.114 : Place de la TDM dans le diagnostic étiologique des Cholestases Extra Hépatiques (CEH) à Bouaké 212 CO.115 : Profil IRM du cancer du rectum au Centre Hospitalier d’Angré, Abidjan/Côte-d’Ivoire. 212 CO.116 : Tumeurs bénignes de la vésicule biliaire : un petit rappel sur des pathologies rares et souvent méconnues. 213 CO.117 : Performance diagnostique du Fibroscale pour l’évaluation la fibrose du foie au cours des hépatopathies chroniques. 214 CO.118 : Aspects BILI IRM dans les pathologies des voies biliaires ; à propos de 76 cas colligés à Abidjan 214 CO.119 : GIST rétropéritonéal, une localisation exceptionnelle d’une tumeur rare. A propos d’un cas à Ouagadougou et revue de la littérature. 215 CO.120 : Bilan scanographique de resécabilité des cancers du pancréas : à propos de 30 cas. 215 CO.121 : Apport de l’échographie dans le suivi des personnes vivants avec le virus de l’hépatite B. 216 CO.122 : Anatomie modale et variantes anatomiques du tronc cœliaque à l’angioscanner abdominale 216 CO.123 : Cavernome portal et thrombophilie constitutionnelle : à propos d’un cas de déficit congénital en protéine S et C et une double mutation génétique au Burkina Faso et revue de la littérature. 217 CO.124 : Drainage biliaire externe (DBE) guidé par imagerie : technique et résultats. 217 CO.125 : Aspects tomodensitométriques des cancers coliques à Bouaké à propos de 32 cas. 218 CO.126 : La radiologie interventionnelle en pratique libérale à Dakar. 218 CO.127 : Embolisation d’hémostase par du fil de suture. 219 COMMMUNICATIONS AFFICHEES. 220 POSTERS. 220 01 : Péritonite secondaire à la perforation colique par une arête de poisson. 220 03 : L’utilisation de l’Imagerie par Résonance Magnétique pour vérifier l’âge des footballeurs adolescents lors du tournoi U17 UFOA B 2021. 221 04 : Hernie hiatale du nourrisson : à propos d’un cas. 221 05 : Encéphalite limbique auto-immune : à propos d’un cas. 222 06 : Anévrysme de l’aorte découverte par dysphagie chronique : à propos de un cas. 222 07 : Hémarthrose surinfectée révélatrice d’une hémophilie A modérée. 223 CA.8 : Une pandiaphysite au cours d’une ostéarthromyosite chronique. 223 9 : Apport de l’imagerie en coupes dans le diagnostic du diverticule urétral de la femme : à propos d’un cas révélé par une rétention aiguë d’urine. 224 10 : Balle fongique de la cavité nasale mimant une rhinolithiase. 224 11 : Agénésie de la rotule : à propos de deux cas. 225 12 : L’imagerie médicale dans le bilan diagnostique du syndrome de Klippel Trenaunay : à propos d’un cas 225 13 : Apport de l’imagerie devant une monoarthrite du genou droit révélant une maladie de gaucher type I 226 14 : Le lupus érythémateux systémique de l’enfant : à propos de 3 cas. 226 15 : Neurotoxicité du gadolinium : Que dit la littérature ?. 227 16 : Forme rare du dysraphisme spinal fermé : la diastématomyélie. 228 17 : Tronc aortico-pulmonaire commun chez un enfant de 4 ans. 229 18 : Aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs du néphroblastome dans le service d’oncologie pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire Charles de Gaulle : De novembre 2009 au 31 décembre 2020 229 19 : Une récidive d‘AVC sous forme d’un Locked-In Syndrome. 230 20 : Coudure congénitale de verge traitée par la procédure de Nesbitt au CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. A propos d’une observation. 230 21 : Spondylodiscite infectieuse : tuberculose et/ou brucellose chez un jeune patient immunocompétent 231 22 : Etude de l’évolution de la consommation des antibiotiques au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de 2015 à 2019. 232 23 : Evaluation des performances de l’Indiko Plus® à l’unité de biochimie du CHU Pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou. 232 24 : Apport de l’imagerie médicale dans le diagnostic des lésions osseuses de la drépanocytose chez l’enfant 233 25 : Myxome intra musculaire du grand adducteur de la cuisse : à propos d’un cas. 234 26 : Pseudo-anévrisme post-traumatique d’une branche de la carotide externe gauche. 234 27 : Tumeur bénigne (angiomyolipome) du psoas : à propos d'un cas découvert au Centre Hospitalier et Universitaire de Bouaké et une revue de la littérature. 235 Correspondant : 235 Issa KONATE. 235 Email : ikttata6@gmail.com.. 235 28 : Grossesse abdominale de datation tardive à propos d’un cas. 235 29 : Fracture hépatique et pancréas associée post-traumatique : à propos d’un cas au CHU Tengandogo (Burkina Faso). 235 30 : La maladie de FARH : à propos d’un cas (POSTER). 236 31 :: Aspect échographique du fibromatosis colli : à propos d’une observation à l’hôpital Sominé Dolo de Mopti au Mali 236 32 : Le tératome retro péritonéal d’un nourrisson au CHU Point G.. 237 33 : Incidentalome surrénalien révélant une tuberculose surrénalienne au scanner. 237 34 : Association hydranencéphalie et syndrome de DANDY WALKER une malformation cérébrale rare et mortelle 238 35 : Topographie et morphométrie de l’appendice vermiforme normal chez l’adulte à Ouagadougou : étude scanographique. 238 36 : Un épisode de mal convulsif révélant la maladie de FAHR. 239 37: Fistule carotidocaverneuse directe : Diagnostic et prise en charge endovasculaire à propos d’un cas et revue de la littérature. 239 38 : Chondrosarcome laryngé : à propos de 2 cas. 240 39: Abcès retro pharyngé de l’adulte par ingestion de corps étrangers : à propos de 2 cas au centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya. 240 40 : Tumeur papillaire du sac endolymphatique au niveau du rocher : à propos d’un cas. 241 41 :: Le fibromatosis colli : à propos de deux cas cliniques. 241 42 : Aspects clinique et IRM de l’ischémie médullaire à Lomé : une série de trois cas. 242 43 : Première expérience en radiothérapie sur un accélérateur linéaire Halcyon 2.0 au centre de radiothérapie Muk et Maseb à Kinshasa en pleine pandémie de Covid-19. 242 44 : Syndrome de Casse-Noisette ou Nutcraker syndrome : à propos d’un cas au CNHU-HKM de Cotonou au Bénin 243 45 : Évaluation des TDM thoraciques et de la PCR au cours de la COVID19 à Yaoundé. 243 46 : Bilan analytique des mémoires pour l’obtention du Diplôme d’études spécialisées en radiodiagnostic et imagerie médicale au Burkina Faso. 244 Mot de bienvenue du comité d’organisation JRANF 2021. 245 Comité d’organisation. 246 Résumé du programme. 247 Liste des EPU, des Conférences et des Ateliers. 253

До бібліографії