Статті в журналах з теми "Droit haïtien"

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Gabriel, Ambroise Dorino. "Les sous-entendus de l’Arrêt TC/0168/13 du Tribunal constitutionnel dominicain." Anthropologie et Sociétés 41, no. 1 (June 21, 2017): 203–20. http://dx.doi.org/10.7202/1040274ar.

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Анотація:
La République dominicaine et Haïti, depuis leur naissance, d’abord en tant que colonies de deux puissances coloniales antagoniques (l’Espagne et la France), puis en tant que républiques libérées du colonialisme et de l’esclavagisme brutal au début du XIXe siècle, vivent dans une tension constante. L’histoire de ces deux petits pays partageant la même île et qui ensemble ne mesurent que quelque 77 000 kilomètres carrés, rapporte que cette tension irrésolue et liée principalement à la question de la migration des Haïtiens vers la partie est de l’île fait partie inhérente de la politique économique depuis l’occupation américaine de 1915-1934. Elle est maintenue et nourrie par les élites économiques et politiques des deux pays au service du capital multinational. Elle est utilisée pour camoufler les enjeux économiques, pour contrôler la mobilité des travailleurs esclaves et légitimer les accrocs aux respects des droits humains sur l’île. Le massacre des Haïtiens et des Dominicains noirs en 1937 et l’arrêt du Tribunal constitutionnel dominicain en 2013 enlevant leur nationalité à des milliers de Dominicains d’origine haïtienne doivent être interprétés à partir d’une même logique économique : se débarrasser du surplus de population jugée indésirable sous la couverture de la souveraineté politique et ethnique. Mais cette notion archaïque de souveraineté est démasquée, car la résistance est sortie de sa peur paralysante, et l’exploité se découvre sujet de droits et réclame sa place légitime.
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Paluma, Thiago, and Bianca Guimarães Silva. "Os reflexos jurídicos do fluxo migratório Haitiano / Les réflexes juridiques du flux migratoire haïtien." Revista da Faculdade de Direito da Universidade Federal de Uberlândia 47, no. 1 (July 22, 2019): 348–82. http://dx.doi.org/10.14393/rfadir-v47n1a2019-48551.

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Анотація:
O paradigma central da política migratória brasileira passou por uma ressignificação no período de 1980 a 2017 impulsionado, principalmente, pela mudança do perfil do imigrante que busca o Brasil como país de destino. Antes da chegada dos imigrantes haitianos, após o terremoto que acometeu o Haiti em 2010, a legislação possuía um caráter conservador e excludente. Contudo, a partir das demandas por regularização e direitos, a legislação assumiu um caráter mais acolhedor, sobretudo, com a institucionalização do visto humanitário. Deste modo, este artigo examina se a legislação migratória foi atualizada em virtude das demandas originadas com o fluxo migratório haitiano e quais os seus reflexos. O presente texto tem como objetivo discutir esse cenário através da análise histórica da política nacional migratória, bem como mediante o debate acerca da terminologia sobre os deslocados ambientais. Por fim, observar-se-á que a lacuna normativa, que impulsionou a atuação administrativa (com o visto humanitário), culminou, posteriormente, na criação da lei 13.445/17. Portanto, a partir do estudo bibliográfico e da análise estatísticas buscar-se-á demonstrar os impactos e desafios desse fenômeno. Abstract: Le paradigme central de la politique migratoire brésilienne a subi une nouvelle signification au cours des années de 1980 a 2017 surtout grâce à le phénomène de changement du profil migratoire qui cherche le Brésil comme pays de destination. Avant l’arrivée des immigrants haïtiens, à la suíte du séisme qui a frappé Haïti en 2010, la loi migratoire brésilienne avait caractéristiques discriminatoire et stigmatisante. Cependant, des exigences en matière de régularisation et de droits, la législation a pris un caractère plus accueillant, principalement avec l’institutionnalisation du visa humanitaire. De cette manière, cet article examine si la législation migratoire a été mise à jour en raison des demandes découlant du flux migratoire haïtien. La recherche vise à examiner ce scénario par l'analyse historique de la politique migratoire nationale, ainsi que par le débat sur la terminologie relative aux personnes déplacées par l'environnement. Enfin, on observera que le fossé normatif à l'origine de l'action administrative (avec le visa humanitaire) a abouti plus tard à la création de la loi 13.445/17. Le présent texte vise donc à examiner ce scénario à partir de l’étude bibliographique et de l’analyse statistique démontrant les impacts et les défis de ce phénomène.
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Brousseau, Anne-Marie. "Les noms composés en haïtien : pour une définition intrinsèque de tête morphologique." Revue québécoise de linguistique 18, no. 2 (May 21, 2009): 11–39. http://dx.doi.org/10.7202/602652ar.

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Анотація:
Résumé Dans cet article, nous proposons une définition de la tête morphologique qui se distingue de celles qu’on trouve généralement dans la littérature (depuis Williams (1981)) en ce qu’elle est intrinsèque plutôt que (totalement ou partiellement) positionnelle. La tête d’un mot complexe est le constituant dont le mot est hyponyme, c’est-à-dire le constituant qui partage les traits sémantiques et, par implication, les traits syntaxiques de sa projection. Cette définition permet une analyse directe des noms composés en créole haïtien si l’on admet que la tête, définie intrinsèquement, peut avoir une position différente dans les mots composés (gauche) et dans les mots dérivés par affixation (droite).
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Ott, Claire-Lise. "Haïti, construire un État de droit." Autres Temps. Les cahiers du christianisme social 53, no. 1 (1997): 34–36. http://dx.doi.org/10.3406/chris.1997.1931.

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Daudet, Yves. "L'ONU et l'O.E.A. en Haïti et le droit international." Annuaire français de droit international 38, no. 1 (1992): 89–111. http://dx.doi.org/10.3406/afdi.1992.3065.

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Peirce, Jennifer. "La « double détention » : conditions et droits des détenus haïtiens dans les prisons dominicaines." Déviance et Société Vol. 45, no. 3 (September 27, 2021): 449–79. http://dx.doi.org/10.3917/ds.453.0091.

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Oriol, Michèle, and Véronique Dorner. "L’indivision en Haïti. Droits, temps et arrangements sociaux." Économie rurale, no. 330-331 (July 30, 2012): 161–74. http://dx.doi.org/10.4000/economierurale.3552.

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François, Jean. "Habiter la terre." Ethnologies 28, no. 1 (March 2, 2007): 119–32. http://dx.doi.org/10.7202/014151ar.

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Анотація:
L’Acte d’indépendance d’Haïti n’est jamais questionné ; archivé une fois pour toutes, il souscrit à la norme du registre : acte de naissance, de baptême, de mariage… Pourtant, son rédacteur, Boisrond-Tonnerre, n’avait pas à sa disposition un formulaire à remplir, à la manière de l’officier d’état civil. Il se devait de produire son discours. Ce qui en est ressorti, c’est une vision du monde dont lui et ses contemporains n’étaient pas forcément conscients. Le simulacre dépasse la proclamation de naissance de l’État haïtien, il légitime l’entrée sur la terre d’une nouvelle catégorie d’hommes, dont l’argument essentiel devient le sang, un sang attribué à tort à Boisrond-Tonnerre pour sa célèbre déclaration du 31 décembre 1803, mais qui n’est autre que la caution à l’intégration de l’état humain. De toutes les instances de cet univers sémiotique, deux seulement peuvent s’octroyer sans ambages le poste de sujet : l’officiant, rôle que Boisrond s’est attribué, et le général en chef, véritable sujet-destinateur qui commande aux généraux de renoncer à la France pour le bonheur du pays. L’Acte d’indépendance d’Haïti est ici mis en comparaison sur ce plan sémiotique avec la Déclaration d’indépendance des États-Unis et avec la déclaration des Droits de l’homme en France.
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Guillaume, Alain. "L'expression créole du droit : une voie pour la réduction de la fracture juridique en Haïti." Revue française de linguistique appliquée XVI, no. 1 (2011): 77. http://dx.doi.org/10.3917/rfla.161.0077.

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Houndjahoué, Michel. "CENTRE D'ÉTUDE D'AFRIQUE NOIRE (CEAN). L'État de droit Sources d'information sur vingt pays d'Afrique et Haïti. Paris, Éditions Ibiscus, CEAN, 1997, 320 p." Études internationales 29, no. 3 (1998): 783. http://dx.doi.org/10.7202/703952ar.

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Meyer, Lindsey. "“Une Créole comme Toi”: Creolized Reproductive Justice in Évelyne Trouillot’s Rosalie l’infâme." Journal of Haitian Studies 28, no. 2 (September 2022): 122–41. http://dx.doi.org/10.1353/jhs.2022.a901946.

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Анотація:
Abstract: In Évelyne Trouillot’s novel Rosalie l’infâme (2003), both the embodied postmemory and present of slavery are unavoidable realities for the protagonist, Lisette. Throughout the text, Lisette is told stories of how women in her family have survived and resisted enslavement, thus reestablishing their personhood on Haitian soil, where they were originally meant to both remain capital and produce it. With a close reading of these women’s reproductive experiences, I demonstrate how Rosalie l’infâme enacts a theory of what I call creolized reproductive justice, thus opening space for a more radically inclusive reproductive politics that would account for the complexities of women’s lives. In addition to Rosalie l’infâme , this theory of justice is informed by concepts such as Hortense Spillers’s “ungendering,” Édouard Glissant’s “créolisation,” and Shona Jackson’s “creole indigeneity,” as well as more recent explorations into transnational reproductive justice. I emphasize how Black women’s histories, stories, and experiences, across borders, are always crucial within any discussion of women’s rights. With consideration of these sources, both literary and theoretical, I hope to contribute to discussions of transnational reproductive justice that move away from Euro-and US-centrism in order to better listen to the voices of women, past and present, who have been silenced. Résumé: Dans le roman d’Évelyne Trouillot, Rosalie l’infâme (2003), la post-mémoire et le présent incarnés de l’esclavage sont des réalités inévitables pour le protagoniste, Lisette. Tout au long du texte, Lisette entend les récits sur la façon dont les femmes de sa famille ont survécu et ont résisté à l’esclavage, rétablissant ainsi leurs identités individuelles sur la terre haïtienne, où elles étaient à l’origine censées rester faire partie du capital et le produire. Avec une lecture approfondie des expériences reproductrices de ces femmes, je démontre comment Rosalie l’infâme adopte une théorie de ce que j’appelle la justice reproductive créolisée, ouvrant l’espace pour une politique reproductive plus radicalement inclusive qui considérait la complexité des vies des femmes. En plus de Rosalie l’infâme , cette théorie de la justice est informée par des concepts tels que le « ungendering » de Hortense Spillers, la « créolisation » d’Édouard Glissant et le « creole indigeneity » de Shona Jackson, aussi bien que les explorations plus récentes dans la justice reproductrice transnationale. Je souligne comment les histoires, les récits et les expériences des femmes noires, à travers les frontières, sont toujours cruciaux pour chaque discussion sur les droits des femmes. En considérant ces sources littéraires et théoriques, j’espère contribuer aux discussions sur la justice reproductrice transnationale qui s’éloignent de l’eurocentrisme et de l’américanocentrisme afin de mieux écouter les voix des femmes, passées et présentes, qui ont été réduites au silence.
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Sterling, Efterna Kernensie. "Les entreprises transnationales comme sujets de violations de Droits Humains au regard du droit international." RELACult - Revista Latino-Americana de Estudos em Cultura e Sociedade 8, no. 2 (November 26, 2022). http://dx.doi.org/10.23899/relacult.v8i2.2016.

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Анотація:
Cet article a pour objectif de trouver les moyens efficaces d’obliger les entreprises transnationales en Haïti à respecter les Droits de la personne, surtout en ce qui concerne le travail des ouvriers dans le secteur des sous-traitances. Malgré les conventions et les traités relatifs au droit international et les règlements internes, le Droit de l’Homme n’est pas respecté par les entreprises transnationales dans la majorité des cas en Haïti. À cet égard, il faut utiliser de nouveaux mécanismes afin de prendre des mesures concrètes pour obliger les entreprises à respecter les Droits de la personne. Le travail est divisé en deux parties. Dans la première partie, nous parlons à propos de l’irresponsabilité des entreprises transnationales. Dans la deuxième, il est surtout question des mécanismes à entreprendre pour combattre ces violations. Dans le cadre de ce travail, nous utilisons la méthode qualitative et déductive. Elles nous ont permis de fournir des détails sur le fondement de ce phénomène afin de mieux comprendre le contexte naturel du problème. En termes de conclusion globale, l’État haïtien est le premier responsable de ce fléau et doit s’engager à protéger et à faire respecter le droit des ouvriers. Mais compte tenu de la faiblesse des institutions Étatique du pays depuis des décennies, il parait improbable de voir un changement. De ce fait, le système interaméricain des Droits de la personne doit intervenir comme un second recourt afin d’obliger les entreprises à prendre leurs responsabilités à l’égard des travailleurs.
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Pierre-Louis, Josué. "La participation de la société civile à une réforme administrative : l’expérience du Programme de Modernisation de l’État PME-2023 en cours en Haïti." Revue Internationale des Francophonies, no. 5 (June 14, 2019). http://dx.doi.org/10.35562/rif.903.

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Les relations entre la société civile et l’Etat dans le monde oscillent entre le pôle anglo-saxon où la société civile prédomine par rapport à un Etat qui doit justifier son rôle en permanence, et celui des Etats-Nations qui ont façonné le sentiment national dans des pays du continent européen. Cependant, au fil de l’histoire contemporaine des convergences se dessinent entre ces deux modèles, d’abord dans les relations entre les administrations et les administrés, ensuite lorsque la société civile participe à des politiques publiques sensibles, par exemple la protection de l’environnement. En premier lieu, la reconnaissance des droits de l’usager-client-citoyen a inspiré en réponse des dispositifs préventifs de contentieux mis en place par la plupart des administrations publiques : une codification des règles opposables, des simplifications, des informations ciblées et individualisées, l’institution de médiateurs. S’inscrivant dans cette orientation, Haïti a institué dans sa Constitution l’Office de Protection du Citoyen(OPC) après la chute de la dictature Duvalier. En second lieu, à la fin du XXème siècle et au début du XXIème siècle, la société civile a apporté sa valeur ajoutée à la mise en œuvre, ou à la critique, de politiques publiques dans des domaines spécifiques, par exemple l’aide au développement, la protection de l’environnement, le partenariat public-privé, des transitions politiques post-conflits. Haïti est également partie prenante de ce mouvement historique transnational. Cependant, l’insuffisance des ressources humaines et des moyens financiers dans l’un des pays les plus pauvres du monde périodiquement victime de catastrophes naturelles, a incité les responsables administratifs à aller au-delà, en associant la société civile haïtienne de l’élaboration du Programme de Modernisation de l’Etat PME-2023 à sa mise en œuvre alors que jusqu’à présent, la société civile était écartée des plans de réforme administrative qui se sont succédés en Haïti. Au-delà des procédures, au-delà des contributions ponctuelles à telle ou telle action ou politique publique, cette participation active de la société civile à la modernisation de l’État est une innovation en termes de méthode. La société civile exerce ainsi un droit de regard, juridiquement fondé par des arrêtés du Premier ministre, sur les activités des administrations, en particulier leurs fonctions d’accueil du public. Ce positionnement nouveau de la société civile incite à l’émulation entre services pour améliorer leurs prestations respectives. Les responsables haïtiens de la société civile et de la fonction publique sont disponibles pour échanger avec leurs homologues d’autres pays des retours d’expériences comparables.
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Dérilus, J., D. Jean Simon, and V. Becquet. "Le non recours à la contraception chez les femmes célibataires sexuellement actives à Haïti." Périnatalité, 2022. http://dx.doi.org/10.3166/rmp-2022-0178.

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À Haïti, bien que le gouvernement se soit engagé à améliorer les services de planification familiale, les femmes célibataires sont confrontées à des difficultés considérables en matière de droits sexuels et reproductifs. Dans ce contexte, l’objectif de cet article est d’estimer le taux de besoins non satisfaits en contraception (BNSC) chez les femmes célibataires sexuellement actives à Haïti, d’identifier et de hiérarchiser les facteurs associés à la non-utilisation de la contraception dans cette population. L’article utilise les données de l’Enquête Démographique et de Santé la plus récente réalisée à Haïti en 2017 et repose sur des analyses descriptives et une régression logistique binaire. Les résultats montrent que le taux de BNSC chez les femmes sexuellement actives est estimé à 52,9 %, ce qui est largement supérieur à celui des femmes en union (38,0 %). Il a été également observé que l’âge, le département de résidence, l’occupation et le niveau de vie sont les déterminants des BNSC chez les célibataires sexuellement actives. L’âge et le département de résidence sont par ailleurs les facteurs les plus contributifs à l’explication du phénomène étudié. Afin de combler les BNSC des femmes sexuellement actives, les autorités gouvernementales devraient tenir compte de ces facteurs. Il conviendrait surtout d’améliorer les ressources sociales, économiques et politiques des femmes, célibataires mais aussi en union, afin qu’elles puissent prendre leurs propres décisions reproductives et choisir de limiter ou non leurs naissances, par le moyen qu’elles préfèrent.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

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