Статті в журналах з теми "Dérives éthiques"

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1

Pariente, Georges, Yvon Pesqueux, and Eric Pesqueux Simon. "Les dérives éthiques dans l'entreprise." Management & Avenir 33, no. 3 (2010): 317. http://dx.doi.org/10.3917/mav.033.0317.

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2

Choulot, J. J., H. Carbonnier, and B. Guérin. "Les dérives non éthiques de l'adoption internationale." Archives de Pédiatrie 14, no. 6 (June 2007): 750–51. http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2007.02.068.

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3

Sachet-Milliat, Anne. "Les dérives éthiques des stratégies politiques des firmes." Management & Avenir 33, no. 3 (2010): 325. http://dx.doi.org/10.3917/mav.033.0325.

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4

David, Dayle, and Isabelle Milhabet. "Réflexion sur les enjeux de l’adoption des robots sociaux : avantages, menaces, freins et dérives." L’Année psychologique Vol. 124, no. 1 (March 11, 2024): 101–36. http://dx.doi.org/10.3917/anpsy1.241.0101.

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Dans la mesure où la place des robots sociaux croît rapidement, leur intégration soulève des questions d’actualité à la fois psychologiques, sociales et éthiques. Cet article propose une réflexion sur les enjeux de leur adoption. Conçue pour accompagner et soulager, leur adoption donne lieu à des bénéfices notables dans différents domaines. Leurs avantages demeurent toutefois insuffisants pour compenser les menaces qu’ils représentent et les freins possibles à leur adoption. Les déterminants et les conséquences des avantages, menaces, freins et dérives sont individuels, sociaux, sociétaux. L’objectif de cette réflexion est double : d’une part, s’interroger sur les enjeux à ne pas les utiliser et, d’autre part, mieux comprendre les risques et dérives afférents à leur introduction. Ce double objectif s’inscrit dans une réflexion sur ce qui est accepté et sur ce qui est acceptable en matière de robotique sociale.
5

Gravier, Bruno, Valérie Moulin, and Jean-Louis Senon. "L'évaluation actuarielle de la dangerosité : impasses éthiques et dérives sociétales." L'information psychiatrique 88, no. 8 (2012): 599. http://dx.doi.org/10.3917/inpsy.8808.0599.

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6

Gravier, Bruno, Valérie Moulin, and Jean-Louis Senon. "L'évaluation actuarielle de la dangerosité : impasses éthiques et dérives sociétales." L'information psychiatrique Volume 88, no. 8 (October 1, 2012): 599–604. http://dx.doi.org/10.1684/ipe.2012.0966.

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7

Bazin, Yoann. "Les enjeux d’une démocratie organisationnelle : exigences, dérives et conséquences." Management & Sciences Sociales N° 22, no. 1 (January 1, 2017): 140–52. http://dx.doi.org/10.3917/mss.022.0140.

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Depuis une dizaine d’années, les organisations ont peu à peu intégré un nouveau vocabulaire dans leurs activités quotidiennes. Elles se disent « responsables », « solidaires » ou, a minima, « durables » et défendant des valeurs « éthiques », « équitables », voire de « justice sociale ». Certaines se disent même « démocratiques » et « citoyennes ». Cette évolution s’est faite à la fois sous la pression de critiques de plus en plus fortes vis-à-vis des grandes entreprises et par la volonté d’acteurs émergents cherchant à entreprendre selon de nouveaux modèles et de nouvelles valeurs. L’objectif de cet article n’est pas de juger, de valider ou de rejeter ces initiatives, mais plutôt de les prendre au mot. Puisque c’est le champ lexical des sciences politiques qui est mobilisé, nous irons y puiser les références et concepts nécessaires pour clarifier la notion de démocratie, et ainsi envisager les exigences, dérives et conséquences qu’elle pourrait avoir lorsqu’on cherche à l’appliquer au monde des organisations. Nous confronterons ces analyses à un modèle particulier qui s’institutionnalise peu à peu en France, celui des SCOP (Sociétés Coopératives de Production). Ce n’est pas la prescription d’un modèle d’entreprise que nous développerons ici, ni la critique de cette volonté (et prétention) d’esprit démocratique, mais un impératif académique d’examen rigoureux et systématique de ce que cela impliquerait.
8

Besse, Nathalie. "Pouvoir et mémoire dans "Ese día cayó en domingo" de Sergio Ramirez : interférences et antagonismes." Epos : Revista de filología, no. 39 (December 18, 2023): 12–38. http://dx.doi.org/10.5944/epos.39.2023.38162.

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Ese día cayó en domingo de Sergio Ramírez est un recueil de dix nouvelles publié en 2022. Nous nous concentrerons sur quatre nouvelles en lien avec le pouvoir politique et ses dérives, et qui accordent à la mémoire un rôle fondamental puisqu’elle entre en contradiction avec le pouvoir et se construit comme contre-discours, ou en déjoue les falsifications. L’une des nouvelles s’inspire du génocide au Guatemala, deux autres du printemps 2018 au Nicaragua ; la quatrième explore la dialectique du président et du double. Nous nous intéresserons d’abord à la mémoire de crimes référentiels ainsi qu’aux ambivalences d’un pouvoir qui semble questionné dans son essence même, puis nous étudierons les stratégies narratives et discursives qui sous-tendent, entre témoignages et réalisme, cette confrontation mémorielle du pouvoir, avant de considérer les liens éthiques entre littérature et mémoire chez Sergio Ramírez.
9

Hottois, Gilbert. "Definir la bioethique: retour aux sources." Revista Colombiana de Bioética 6, no. 2 (November 19, 2015): 86. http://dx.doi.org/10.18270/rcb.v6i2.829.

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Lorsque l’on parcourt les usages et les définitions du mot «bioéthique», il faut bien reconnaître que l’on se trouve confronté à une sorte de «famille» au sens de Wittgenstein. Potter est proche de l´idéologie moderne; il s’inquiète des problèmes de santé humaine compte tenu des environnements sociaux, culturels et naturels<br />–écosystémiques– globaux, et dans cette perspective, les problèmes de survie de l’espèce et de ressources naturelles ainsi que le sens d´une justice globale sont essentiels. Par contre, la bioéthique engelhardtienne focalisée sur les questions médicales entre des personnes individuelles ne se préoccupe pas de ces questions<br />; ses positions épistémologiques et éthiques sont de tendance postmoderne. Entre la conception de la bioéthique de Potter et la mienne il y a de nombreuses similitudes mais aussi des différences profondes. Je suis plus ouvert à ce que l’on appelle la postmodernité, tout en en percevant les excès et les dérives. Je suis sans doute plus proche d’Engelhardt, même si je ne suis pas d’accord avec tous ses choix communautariens, néo–libéraux voire libertariens. Ainsi, en bioéthique s’expriment et interagissent toutes les complexités de notre époque à la fois moderne, postmoderne et prémoderne.
10

Suesser, Pierre. "Pour une attention préventive subtilement précoce." Regards croisés France-Québec, no. 1 (April 5, 2012): 47–64. http://dx.doi.org/10.7202/1008638ar.

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La notion de prévention précoce en santé familiale et infantile est ici discutée et mise en perspective à partir de l’expérience française du dispositif de protection maternelle et infantile. Sont interrogés, relativement à la prévention précoce, les concepts d’anticipation et de prédiction, les approches généralistes ou ciblées, l’usage en pratique des facteurs de risque et du concept de vulnérabilité, les liens entre prévention, dépistage et repérage. Un retour sur la controverse qui s’est développée en France au sujet du dépistage précoce du « trouble des conduites chez l’enfant » illustre les risques pratiques et éthiques d’une déviation prédictive de la prévention psychologique et d’une approche déterministe du développement psychique des jeunes enfants. Sont également abordés le contexte politique et les enjeux économiques de telles dérives. Les programmes de prévention précoce en santé mentale, actuellement promus par des instances officielles, sont enfin questionnés quant à la confusion de leurs objectifs et de leur contenu entre conditionnement adaptatif et prévention psychologique. En somme, les pratiques de prévention précoce nous confrontent au défi de nous prémunir contre des formes d’intrusion préventive potentiellement féroce et de nous tenir solidement à des modalités d’attention préventive subtilement précoce et prévenante, laissant toute sa place à l’inattendu et à la rencontre.
11

Robert, René, and Benoît Pain. "Prélèvements d’organe selon la procédure Maastricht III : nos garde-fous éthiques sont-ils suffisants ?" Médecine Intensive Réanimation 29, no. 1 (March 1, 2020): 3–6. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00002.

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La pratique de prélèvement d’organe selon la procédure dite Maastricht III (MIII) est l’objet de discussions et de controverses éthiques. Au premier plan de ces craintes, est celle de la dérive utilitariste privilégiant une éthique sociétale àune éthique individuelle. On peut proposer néanmoins un certain nombre de garde-fous éthiques discutés dans cetarticle et dont les principaux sont les suivants : le MIII ne doit pas être la solution unique face à la pénurie de greffons.Les décisions de limitation et arrêt thérapeutique doivent être strictement appliquées dans le cadre de la loi ClaeysLeonetti sans interférence avec l’équipe de prélèvement ; un consentement explicite est la garantie du respect de lavolonté du donneur ; les procédures de sédation accompagnant l’arrêt des traitements de support vitaux doivent êtreidentiques qu’il y ait ou non de prélèvement MIII.
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Koffi, Fulbert. "Stylistique et poétique de l’extrême : analyse de l’oeuvre poétique "Galerie infernale" de Jean-Marie-Adiaffi." e-Scripta Romanica 8 (November 3, 2020): 74–84. http://dx.doi.org/10.18778/2392-0718.08.06.

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Galerie infernale est, à bien des égards, une œuvre subversive par rapport aux normes langagières et éthiques. Cette transgression se perçoit à divers niveaux du langage : lexique, combinaison syntaxique et syntagmatique, logique du sens et de la pensée. Ce langage de rupture est mis au service d’une pensée elle-même en rupture avec les valeurs éthiques communément admises en société. Tout se passe comme si le poète décidait de franchir les limites de l’humainement acceptable et de scruter les territoires de l’extrême langagier et éthique, comme pour révéler la finitude et l’échec du langage, avec sa morale tout aussi désuète, le but du jeu étant de proposer d’autres possibles à une société en dérive en dépit de ses normes.
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Luc, Laurent-Paul. "Révolution et spéculation chez le jeune Marx." Le marxisme cent ans après Marx 10, no. 2 (January 13, 2007): 205–20. http://dx.doi.org/10.7202/203226ar.

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Résumé Énoncée comme « impératif catégorique » de l'acte d'appropriation ordonné à l'avènement de l’« Homme total », la révolution prolétarienne dérive dans les écrits du jeune Marx d'un choix éthique s'alignant sur une ontologie de la vie moulée dans la pensée spéculative d'origine hégélienne.
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Courtecuisse, Antoine, Antoine Devos, and François Lair. "Panne narrative et fonction du récit (2) : éléments pour une méthode narrative." VST - Vie sociale et traitements N° 160, no. 4 (November 30, 2023): 97–103. http://dx.doi.org/10.3917/vst.160.0097.

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Après avoir présenté le concept de panne narrative dans un précédent article, nous proposons ici une méthode soutenant l’accompagnement des personnes en partant de la possibilité de faire dérive par le biais de l’écriture, en mettant en jeu nos capacités négatives par la mise en récit. Préalablement, le point de vue éthique sera présenté.
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Duguet, Anne-Marie. "Éthique de la recherche à l’échelle internationale." Droit, Santé et Société N° 2, no. 2 (December 1, 2023): 32–39. http://dx.doi.org/10.3917/dsso.102.0032.

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Le progrès des connaissances biomédicales est le résultat des recherches qui se sont développées dans tous les domaines partout dans le monde. L’organisation et l’encadrement des recherches a évolué en fonction des objectifs et des justifications des expérimentations posant la question de la légitimité des contraintes pesant sur les expérimentateurs d’un côté et les sujets se prêtant à la recherche de l’autre. Historiquement, la recherche impliquant les êtres humains est émaillée d’échecs, de complications et de scandales qui ont entraîné une réflexion à la suite du procès de Nuremberg (1947) et les professionnels ont proposé des références internationales (notamment la déclaration d’Helsinki, 1964). Malgré cela, les recherches ont continué à se dérouler au mépris de certaines de ces recommandations, et des scandales plus récents sont apparus, notamment dans les pays du sud. Ce travail présente un rappel de l’évolution des recherches biomédicales depuis les expérimentations et leurs dérives puis les recommandations internationales respectueuses des principes de l’éthique de la recherche et de l’autonomie des participants.
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Brossard, Nicole. "Écrire la société : d’une dérive à la limite du réel et du fictif." Conférence inaugurale 21, no. 2 (August 8, 2007): 303–20. http://dx.doi.org/10.7202/027274ar.

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RÉSUMÉ Que la situation de certaines femmes se soit améliorée, cela ne signifie pas que la condition des femmes en général a changé en profondeur, et que le féminisme peut prendre congé. Au contraire, à la fois comme pensée, comme discours, comme pratique et comme éthique, le féminisme reste indispensable à l'avènement d'un monde meilleur.
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Sada, Daphné Esquivel. "Chapitre 5. La bioéthique : d'un dérivé éthique vers un cas de dérive ? Bioethics: A drift from ethics towards an ethical drift?" Journal International de Bioéthique 21, no. 2 (2010): 79. http://dx.doi.org/10.3917/jib.212.0079.

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Verdon, Benoît. "La contribution des épreuves projectives à la compréhension de la dynamique du fonctionnement psychique : une exigence éthique." Psychologie clinique et projective 34, no. 2 (December 19, 2023): 13–34. http://dx.doi.org/10.3917/pcp.034.0013.

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La question de la contribution des méthodes projectives à la démarche diagnostique est clinique et scientifique ; elle est aussi éthique car elle interroge le sens de nos actes, pour penser leur justesse et notre responsabilité. Rappelant les fondements des méthodes projectives comme situation clinique exigeant rigueur et souplesse pour respecter et entendre la complexité dynamique du fonctionnement psychique, l’auteur articule la démarche diagnostique au contexte d’exigence de transparence, de défiance du savoir expert porté par les professionnels. Évoquant des situations de dérive évaluative et diagnostique, empreintes de contrôle, de banalisation, de scientisme ou de séduction, il rappelle l’importance de la valeur médiatrice des méthodes projectives pour intéresser le sujet à son fonctionnement psychique.
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Luce, Eléanor, Antonietta Messina, Amandine Caillaud, Karim Si-Tayeb, Bertrand Cariou, Etienne Bur, Anne Dubart-Kupperschmitt, and Jean-Charles Duclos-Vallée. "Les organoïdes hépatiques." médecine/sciences 37, no. 10 (October 2021): 902–9. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2021119.

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L’étude et la compréhension de l’organogenèse du foie ont permis le développement de protocoles de différenciation des cellules souches pluripotentes afin de pallier le manque de cellules primaires, offrant ainsi une source quasi illimitée de cellules hépatiques. La différenciation de ces cellules dans des systèmes de culture conventionnels en deux dimensions (2D) ayant cependant montré ses limites, des organoïdes hépatiques ont été dérivés de cellules souches pluripotentes humaines et représentent désormais une alternative prometteuse. Ces structures 3D, complexes et organisées, intégrant un ou plusieurs types cellulaires, permettent de reproduire in vitro une ou plusieurs fonctions de l’organe, et ouvrent ainsi la voie à de nombreuses applications, comme l’étude du développement du foie, la production en masse de cellules hépatiques fonctionnelles pour la transplantation ou le développement de foies bioartificiels, sans oublier la modélisation de pathologies hépatiques permettant le criblage à haut débit de médicaments ou des études de toxicité. Des enjeux économiques et éthiques doivent également être pris en considération avant une utilisation de ces organoïdes pour des applications thérapeutiques.
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Tassin, Jacques. "Une éthique éditoriale et une intégrité scientifique au service du Sud." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 339 (April 17, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.339.a31722.

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Au-delà de ses spécificités thématiques ou partenariales, la revue Bois et Forêts des Tropiques poursuit une ambition qui est chère à son équipe éditoriale et à l’établissement qui l’héberge. Elle promeut la publication de résultats d’une recherche collaborative qui soit (i) produite avec des chercheurs du Sud, (ii) appliquée au développement du Sud, (iii) et donc accessible aux professionnels du Sud. Ce dénominateur commun tient de l’éthique du Cirad, dont l’acronyme nous rappelle qu’il s’agit bien de faire valoir une Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement. Voilà qui ne peut être sans lien avec l’attachement de notre revue au respect de l’intégrité scientifique, cette forme de conduite intègre et honnête appelée à présider dans toute activité scientifique, en tant que condition de la qualité de la connaissance produite.Nous gardons en effet l’ambition de promouvoir la reconnaissance internationale de la recherche conduite au Sud et, du mieux possible, par le Sud. Nous nous appliquons à aider de jeunes chercheurs du Sud, parfois peu expérimentés, à se familiariser avec l’exercice normatif et exigent de la publication scientifique. Les articles rédigés par des scientifiques dont le patronyme renvoie à un pays déshérité ont, nous le savons, moins de chances d’être lus, puis d’être cités par leurs pairs des pays mieux lotis (Harris et al., 2017). Notre revue est en outre tenue de surnager dans un océan hypercompétitif, où les logiques éditoriales, sous-tendues par des logiques commerciales, accordent peu de crédit aux revues scientifiques qui, contre vents et marées, s’attachent à faire valoir la reconnaissance des chercheurs démunis. En dépit de ces contraintes que nous estimons plutôt absurdes, nous ne perdons pas de vue nos attachements aux valeurs qui fondent notre établissement. Voilà pour notre éthique.Mais défendre une telle éthique, c’est aussi devoir défendre l’intégrité scientifique. Dans la logique d’excellence qui prévaut actuellement dans la communauté de recherche, selon les déterminants en cours des évolutions de carrière et selon les indices les plus conventionnels de l’évaluation de la recherche, exagérément quantitatifs, nous savons que les revues de recherche appliquée au développement ne sont pas les mieux considérées. Nous n’ignorons pas cependant que le Cirad est signataire de la convention Dora sur l’évaluation de la recherche, qui défend le principe de ne plus utiliser les métriques de revues, tel le facteur d’impact, pour mesurer la qualité des articles de recherche ou pour évaluer les contributions d’un chercheur à la production de connaissances. L’objet de Bois et Forêts des Tropiques n’est assurément pas, selon une logique comptable, d’enrichir et de faire fructifier un capital éditorial. Il est de diffuser des résultats de recherche susceptibles d’impacter favorablement le développement. Nous sommes fiers de disposer d’un facteur d’impact, mais nous ne nous leurrons pas sur les valeurs qu’un tel indice engage (Seglen, 1997).Nous restons profondément attachés à l’éthique collaborative qui est la raison d’être d’une revue scientifique du Cirad. La défense de cette éthique collaborative n’est, certes, pas toujours aisée. Les chercheurs du Nord comme du Sud, pressés par des injonctions sociales qui mériteraient d’être mieux analysées, se sentent voués à plus publier plutôt qu’à mieux publier, et cèdent alors parfois à des mirages malmenant leur propre intégrité scientifique. Les inconduites scientifiques sont devenues, nous n’en sommes pas dupes, une stratégie de survie au sein d’organismes de recherche de plus en plus sélectifs, voire de notoriété virtuelle, au Nord comme au Sud. Ne nous attardons pas sur de telles dérives qui, nous sommes bien placés pour le savoir, se multiplient année après année, sous des formes de plus en plus diverses : recours au plagiat, fabrication ou falsification de données, oubli ou ajout d’un auteur non consulté, signatures de complaisance, émiettement des publications, manipulations statistiques, filtrage des références bibliographiques, etc. Autant de raisons de refuser une partie des manuscrits qui nous parviennent, pour des raisons qui nous laissent alors plutôt amers, mais nous conduisent à nous montrer très fermes, car l’intégrité scientifique ne se discute pas (Corvol, 2016).Notre cap reste inchangé. Nous défendons le principe d’une revue gratuite, accessible à tous, préservée des logiques éditoriales de marché. Nous sommes fiers d’appartenir à un établissement qui ne mâche pas ses mots à l’égard des revues prédatrices qui se nourrissent des dérives de la recherche scientifique. Et nous sommes particulièrement heureux de constater que les chercheurs du Sud se mobilisent tout autant contre ces pratiques prédatrices désastreuses, aussi trompeuses que condamnables, auxquelles ils se savent particulièrement exposés, ainsi que le révèle cette étude cinglante, mais ô combien saine, de Matumba et al. (2019).Il y a plus vingt-cinq ans, le sociologue canadien Serge Larivée, auteur d’un rapport sur la fraude scientifique, avait déjà parfaitement entrevu les conséquences délétères d’une éthique scientifique négligente (Larivée et Baruffaldi, 1992) : « il s’en faudrait peut-être de peu, particulièrement en période de récession, pour que les payeurs de taxes, influencés par la couverture journalistique sensationnaliste de quelques cas célèbres, contestent la masse budgétaire impartie à la recherche scientifique dans tel ou tel domaine ou même dans son ensemble. » Voilà qui nous invite à veiller plus attentivement encore à ce qu’en conformité avec le mandat de notre établissement, et au respect d’une éthique que nous défendons activement, notre belle revue ciradienne demeure autant collaborative qu’intègre.
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den Bergh, Carla Van. "Le rôle du verset lors de la transition du grand poème au petit poème en prose, dans les années 1830-1840 en France : pertes et profits." Études littéraires 39, no. 1 (May 27, 2008): 25–41. http://dx.doi.org/10.7202/018100ar.

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Résumé Dans les années 1830-1840, la poésie biblique connaît une recrudescence en France. Durant ces mêmes années, la poésie en prose aboutit à la cristallisation du petit poème en prose, comme l’a montré Nathalie Vincent-Munnia. De la rencontre de ces deux tendances dérive déjà le poème en prose biblique, dont Christian Leroy a exposé la tradition de simplicité depuis Télémaque. La nouveauté réside dans l’attention portée au verset comme forme possible du poème en prose, dans la tradition du poème en prose biblique, mais aussi dans les tâtonnements formels et critiques autour du petit poème en prose. Le verset parvient-il à s’imposer comme forme inédite d’un genre nouveau de poème ? Ou son usage doit-il s’inscrire exclusivement dans le genre du grand poème ? N’est-il pas voué par son origine à porter des connotations éthiques pouvant être reversées à un usage polémique ou politique ? Une quête du verset se fait jour à cette époque. Dans la pratique, le verset se définit, d’une part, par le parallélisme, dans les pastiches bibliques, et, d’autre part, par un rythme hérité de la prose nombreuse, dans des oeuvres qui le marquent cependant de leur sceau didactique. Dans la critique littéraire, le verset apparaît comme une catégorie opératoire destinée à mettre en valeur un nouveau type de petit poème en prose. Identifié comme une forme brève et rythmée, le verset va dépendre, pour sa consécration, de l’évolution des genres de niveau supérieur.
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Polomeni, A. "« Guérir » la souffrance psychique des personnes atteintes du cancer ? Questions éthiques." Psycho-Oncologie, 2023. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2022-0230.

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Partant du rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires qui note le risque de dévoiement des soins de support au profit de dérives sectaires, l’auteur aborde les représentations de la souffrance et des soins psychiques octroyés aux patients atteints de cancer.
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Grunberg, Frédéric. "Les dérives éthiques de la psychiatrie à la remorque de l’État." Éthique publique, no. 3, n° 1 (January 1, 2001). http://dx.doi.org/10.4000/ethiquepublique.2620.

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Massé, Raymond. "Le risque en santé publique : pistes pour un élargissement de la théorie sociale." 39, no. 1 (January 8, 2008): 13–27. http://dx.doi.org/10.7202/016930ar.

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Résumé La théorie sociale a largement contribué à nous éclairer sur plusieurs des enjeux sociaux, politiques et éthiques soulevés par les politiques de prévention de la maladie et de promotion de la santé. Nous pouvons toutefois avoir l’impression que ces efforts de théorisation nous renseignent mieux sur la science sociale et les chercheurs que sur le risque tel qu’il est vécu dans la société. L’une des causes en serait le manque d’études empiriques qui permettent de saisir les mécanismes fins et complexes de gestion du risque et qui nous confinent à une certaine circularité de l’argumentaire sur les dérives de la société globale du risque. Prenant le parti d’une approche microsociologique et anthropologique, ce texte explore trois pistes de contribution pour un élargissement de la théorie sociale du risque, soit : 1. l’intérêt pour la santé publique d’une réarticulation des multiples dimensions du risque autour de concepts intégrateurs tel celui de mode de vie à risque; 2. la pertinence d’une anthropologie du risque ancrée dans la gestion quotidienne du risque, les théories populaires du risque et de la moralité; 3. la pertinence pour les sciences sociales de coupler aux dénonciations des abus et manquements dans la gestion publique une analyse des impacts positifs du risque, par exemple, en tant que nouveaux lieux de socialisation, de libération et d’engagement social.
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Guerreschi, Luc, and Catherine Garnier. "Les représentations sociales du dopage sportif. Étude qualitative auprès d’athlètes de haut niveau français et canadiens." 7, no. 1 (January 9, 2009): 239–94. http://dx.doi.org/10.7202/019624ar.

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Résumé Le dopage sportif est un phénomène largement médiatisé qui choque régulièrement l’opinion publique et laisse planer le doute sur toute performance sportive. Le dopage a pourtant une histoire très ancienne (Laure, 2004) qui dépasse le cadre sportif et interroge le rapport au corps, au médicament, à la performance. C’est au sujet sportif de haut niveau que s’est intéressée cette étude, à ses prises de position spécifiques et ses représentations sociales du dopage. À partir d’entretiens semi-directifs sur le thème du dopage, ont été interrogés 70 athlètes de haut niveau, hommes et femmes, membres des équipes nationales française et canadienne dans différentes disciplines sportives individuelles et collectives. Les représentations sociales (Moscovici, 1961 ; Jodelet, 1989 ; Doise, 1992) ont servi de cadre théorique et méthodologique à cette étude, permettant une analyse à la fois descriptive et structurale des prises de position des sujets. L’analyse descriptive a fait émerger cinq catégories de discours. Les définitions du dopage s’appuient sur les notions de danger, de naturel et d’artificiel, de dépossession de soi et de la performance, d’effets sur le corps et de transgression de la loi. Les causes pouvant expliquer le dopage apparaissent aux niveaux individuel et social. Les raisons attribuées au refus du dopage sont d’ordre biologique, moral, médical et technique. Les conséquences du dopage sont à la fois paradoxales et ambivalentes. Enfin, émerge un ensemble de nuances, en termes de degré, de nature ou de forme de dopage. Celui-ci apparaît relativement complexe et différencié chez les athlètes. À l’analyse structurale ressortent deux niveaux dans les représentations du dopage des sportifs : une opposition sujet / hors-sujet et une opposition éthique traditionnelle / morale immanente qui caractérisent l’univers du haut niveau sportif. Il semblerait finalement que, malgré des dérives comme le dopage, les idéaux à la base du sport aient aujourd’hui encore leur place dans le sport d’élite moderne.
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Poirier, Sylvie. "Ontologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.035.

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Au sein de la discipline anthropologique, ce n’est que récemment, mis à part le texte précurseur d’Irving Hallowell (1960), que le terme et le concept d’ontologie ont fait leur apparition et suscité un intérêt et des débats notables. Ceci a entrainé ce qu’il est maintenant convenu d’appeler le tournant ontologique, soit un déplacement des questions d’ordre épistémologique autour du savoir et des représentations vers celles de l’être et des théories de l’existence (Henare, Holbraad et Wastell 2007). Du point de vue de l’anthropologie, le concept d’ontologie se décline assurément au pluriel et fait référence aux théories de la réalité et de l’être-dans-le-monde. L’ontologie réfère ainsi à la nature de la réalité, à la nature des choses (êtres humains et non-humains, et objets) et à la nature de leurs relations (incluant leur existence, leur enchevêtrement et leur devenir communs) telles que conçues, vécues et mises en actes par les acteurs culturels / agents sociaux. Le premier pas vers le tournant ontologique aura été, d’une part, de retracer l’émergence et la prégnance des concepts de nature et de culture au sein de la pensée moderne et de démontrer, d’autre part, la non-universalité de ces concepts et de la division absolue (ou rupture ontologique) qu’opèrent les modernes entre la nature-objet et la culture-sujet. Ce dualisme quelque peu troublant, hérité des Lumières et au fondement de l’ontologie et de l’épistémologie modernistes, est aussi celui sur lequel s’est édifié le savoir anthropologique. Afin de penser autrement et au-delà de cette ontologie dualiste et de considérer sérieusement d’autres ontologies, il fallait en quelque sorte adopter une position résolument critique et réflexive et renouveler le langage anthropologique. Parmi les anthropologues contemporains ayant contribué de manière notable à un tel renouvellement et à repenser le mode de connaissance anthropologique, mentionnons : Bruno Latour (1991) et l’anthropologie symétrique ; Roy Wagner (2014/1975) et l’anthropologie inversée ; Tim Ingold (2000) et l’ontologie de l’habité ; Eduardo Viveiros de Castro (1998, 2009) et le multinaturalisme; Philippe Descola (2005) et l’identification de quatre modes ontologiques : le naturalisme; l’animisme; le totémisme et l’analogisme; Marilyn Strathern (1988, 1992) et la démonstration des dimensions relationnelles et dividuelles de la personne mélanésienne et donc de formes de subjectivité et de socialité non-modernes. En s’appuyant sur divers exemples ethnographiques, chacun de ces auteurs aura contribué à ébranler les présupposés au fondement de la pensée moderne occidentale et des savoirs anthropologiques que sont ceux d’une universalité naturelle et des césures ontologiques entre nature / culture, corps/esprit, objet/sujet, animalité/humanité, réalité matérielle / représentation mentale. En reconnaissant, avec Descola, que l’ontologie naturaliste des modernes est la chose du monde la moins bien partagée et en réinsérant le non-humain dans les mondes de la vie, les ontologies et les cosmologies non-modernes ont acquis, avec le tournant ontologique, une nouvelle légitimité et raison d’être, en leurs propres termes. L’anthropologie ontologique a ainsi ouvert des avenues conceptuelles et méthodologiques novatrices afin de considérer sérieusement et à leur juste valeur d’autres manières d’être humain, d’autres théories que des groupes humains ont élaborées afin de définir le réel, le déploiement du monde ainsi que les relations et les enchevêtrements entre l’humain et le non-humain, soit-il animal, végétal, minéral, ancestral, divin ou autre. Le tournant ontologique aura permis de renouveler notre appréhension de la différence, de l’altérité et de la multiplicité. Alors que le projet de l’anthropologie a surtout été de comprendre et de traduire la pluralité des visions du monde ou, exprimé autrement, de traduire la diversité culturelle sur fond d’universalité naturelle, le tournant ontologique nous invite plutôt à considérer la pluralité des mondes. La pratique de traduction s’en trouve transformée. En effet, il ne s’agit plus de produire de l’équivalence à partir de la différence mais de produire de la différence à partir de l’incommensurabilité (Chakrabarty 2009). Avec ce souci pour l’ontologie, ces autres théories de l’existence humaine et non-humaine, et de leur enchevêtrement, ces autres savoirs et expériences ne peuvent plus être simplement « neutraliser », voire délégitimer, en les conceptualisant, par exemple, en tant que « croyances », mais nous invitent plutôt à repenser les concepts au fondement des sciences sociales et humaines, et des théories anthropologiques, comme ceux de personne (humaine et non-humaine), d’échange, de pouvoir, d’agencéité ou de travail (Nadasdy 2007). L'ontologie devient en quelque sorte un outil heuristique pour penser autrement (Blaser 2013: 5). Le concept d’ontologie ne rend pas désuet celui de culture, non plus qu’il ne peut se substituer à celui-ci (Venkatesan 2010). Il vient plutôt l’enrichir en offrant à la pensée anthropologique des pistes supplémentaires pour la traduction et la compréhension non seulement du « point de vue de l’indigène » et de son univers de sens et de pratiques, mais aussi des principes ontologiques sur lesquels prend appui un tel point de vue et lesquels orientent et signifient l’expérience de l’être-dans-le-monde. En outre, les ontologies ne sont pas seulement théoriques et métaphysiques, mais portent avec elles des implications pratiques, politiques, éthiques, esthétiques et phénoménologiques réelles. Les ontologies sont performées (Blaser 2013: 7). Traduire ce que l’Autre dit de son monde et en reconnaitre la validité et la valeur de véracité nécessitent de la part de l’ethnographe une position résolument réflexive et intersubjective. L’anthropologie ontologique apporte également un nouvel éclairage sur les processus complexes de continuité et de transformation sociales et culturelles dans des contextes coloniaux, néocoloniaux et postcoloniaux de rencontre et de coexistence. Les dynamiques de coexistence entre les mondes culturels, d’autant plus lorsque celles-ci s’échafaudent au sein de rapports de pouvoir inégaux, sont truffées d’obstacles, d’incompréhensions, de conflits et de violence d’ordre ontologique (Clammer, Poirier et Schwimmer 2004, Poirier 2013, Blaser 2013). L’ontologie politique s’intéresse quant à elle aux relations dialectiques et dialogiques qui se jouent et se négocient entre les mondes, dans l’expression des politiques de la différence. Le tournant ontologique peut être appréhendé comme un symptôme des crises actuelles: crise de la modernité et de ses récits hégémoniques; crise environnementale; crise de l'altérité. Face au biais eurocentrique et à l’universalisme cannibale de la modernité occidentale qui tendent à gommer et à normaliser les différences ontologiques et culturelles, face à la dynamique mondiale actuelle où l’intolérance et la domination de la pensée, des concepts, des valeurs et des institutions de l’Occident semblent s’imposer un peu plus à chaque jour, face aux dérives et aux excès du néo-libéralisme où le marché devient l’étalon de mesure de toutes les activités et valeurs sociales et culturelles, nous assistons en quelque sorte à une crise de la différence et de l’altérité. Le renouvellement conceptuel et méthodologique que propose le tournant ontologique répond, à certains égards, à cette crise en faisant valoir d’autres potentialités et devenirs relationnels. En réponse à la crise environnementale, les questionnements d’ordre ontologique auront également permis une ouverture vers une anthropologie au-delà de l’humain, une anthropologie qui ne soit plus exclusivement anthropocentrique mais inclusive de la vaste gamme des actants/existants non-humains (êtres et objets) ainsi que des potentialités multiples que recèlent les rapports et les enchevêtrements avec et entre ceux-ci (Kohn 2013, Latour 1999). Les Science and Technology Studies (STS) contribuent aussi largement au tournant ontologique (Woolgar et Lezaun 2013). Approcher l’altérité avec un accent sur la dimension ontologique invite à débusquer l’impensé de notre pensée. L’anthropologie, comme le fait remarquer Viveiros de Castro, n’est-elle pas en cela une théorie et une pratique de décolonisation permanente ? Ou encore, comme le souligne ce même auteur, bien que nous ne pouvons penser comme l’Autre, nous pouvons à tout le moins penser avec eux et imaginer ensemble et de manière créatrice les conditions qui permettraient la coexistence de mondes multiples au sein d'un devenir commun.
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Boudreault-fournier, Alexandrine. "Film ethnographique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.097.

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Certains ont déjà déclaré que le genre du film ethnographique n’existe pas (MacDougall, 1978), alors que d’autres soulignent la nature obsolète de sa définition (Friedman, 2017). Enfin, certains définissent le film ethnographique d’une manière si restreinte qu’ils mettent de côté tout un pan de son histoire. Par exemple, l’anthropologue américain et critique de films Jay Ruby (2000) définit le film ethnographique comme un film produit par un anthropologue pour des fins anthropologiques. Robert J. Flaherty, qui a réalisé le film Nanook of the North(1922), lui-même considéré comme le père du documentaire au cinéma et du film ethnographique, n’a jamais reçu une formation en anthropologie; sa première carrière était celle d’un prospecteur pour une compagnie ferroviaire dans la région de la Baie d’Hudson. Aussi, peut-on se demander : Est-il possible de réaliser un film ethnographique en adoptant une sensibilité anthropologique, sans toutefois être un.e anthropologue de formation? Nous sommes d’avis que oui. Une question demeure : Comment peut-on définir la sensibilité ethnographique du point de vue cinématographique? Le film ethnographique doit être caractérisé tout d’abord par une responsabilité éthique de la part de l’anthropologue-réalisateur. Cela signifie que celui-ci doit adopter une approche consciencieuse et respectueuse face à la manière dont il inclut « l’autre » soit dans le film soit dans le processus de réalisation. C’est ce qui peut différencier le film ethnographique d’un style cinématographique défini selon ses caractéristiques commerciales ou journalistiques. De plus, le film ethnographique est généralement basé sur de longues périodes d’études de terrain ou de recherche. L’anthropologue-réalisateur peut ainsi avoir entretenu des relations avec les protagonistes du film depuis une longue période de temps. Enfin, l’anthropologue-réalisateur doit démontrer un sincère intérêt à « parler près de » au lieu de « parler de » l’autre, comme le suggère la réalisatrice Trinh T. Minh-ha dans son film Reassamblage (1982) tourné au Sénégal, pour signifier l’intention de l’anthropologue de s’approcher de la réalité de « l’autre » plutôt que d’en parler d’une manière distante. L’histoire du film ethnographique est tissée serrée avec celle de la discipline de l’anthropologie d’une part, et des développements technologiques d’autre part. Les thèmes abordés, mais aussi la manière dont le visuel et le sonore sont traités, analysés et édités, sont en lien direct avec les enjeux et les questions soulevés par les anthropologues à différentes époques de l’histoire de la discipline. Par exemple, Margaret Mead (1975) définit l’anthropologie comme une discipline basée sur l’écrit. De plus, elle critique le fait que les anthropologues s’approprient très peu la caméra. Elle défend l’idée selon laquelle il faudrait favoriser l’utilisation du visuel comme outil de recherche objectif de collecte de données tout en adoptant un discours positiviste et scientifique. Cette approche, que certains qualifieront plus tard de « naïve » (Worth 1980), exclut la présence du réalisateur comme transposant sa subjectivité dans le film. Mead prenait pour acquis que la personne derrière la caméra n’influençait pas la nature des images captées, que sa présence ne changeait en rien les événements en cours, et que ceux et celles devant la caméra vaquaient à leurs occupations comme si la caméra n’y était pas. Cette croyance d’invisibilité de l’anthropologue, pouvant être qualifiée de « mouche sur le mur », suggère l’ignorance du fait que la présence du chercheur influence toujours le contexte dans lequel il se trouve, et ce d’autant plus s’il pointe sa caméra sur les gens. On devrait alors plutôt parler de « mouche dans la soupe » (Crawford 1992 : 67). La crise de la représentation qui a secoué l’anthropologie dans les années 1980 (Clifford & Marcus, 1986) a eu un impact majeur sur la manière dont les anthropologues commencèrent à s’interroger sur leurs pratiques de représentation à l’écrit. Cependant, cette révolution ne s’est pas fait sentir de manière aussi prononcée dans le domaine de l’anthropologie visuelle. Pourtant, les questions de représentations vont demeurer au centre des conversations en anthropologie visuelle jusque que dans les années 2000. Un mouvement progressif vers des approches non-représentationnelles (Vannini, 2015) encourage une exploration cinématographique qui arpente les sens, le mouvement et la relation entre l’anthropologie et l’art. Le film Leviathan (2013), des réalisateurs Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel du Sensory Ethnography Lab à l’Université d’Harvard, porte sur une sortie en mer d’un bateau de pêche. Une vision presque kaléidoscopique des relations entre les poissons, la mer, les pêcheurs et les machines émerge de ce portrait cosmique du travail de la pêche. L’approche du visuel dans la production de films ethnographiques se développe donc de pair avec les enjeux contemporains de la discipline. La technologie influence également la manière avec laquelle les anthropologues-réalisateurs peuvent utiliser les appareils à leur disposition. Par exemple, l’invention de la caméra à l’épaule et du son synchronisé dans les années 1960 – où le son s’enregistre simultanément avec l'image –permet une plus grande flexibilité de mouvements et de possibilités filmiques. Il devient plus courant de voir des participants à un film avoir des échanges ou répondre à la caméra (par exemple Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (1961)) plutôt que d’avoir des commentaires en voix off par un narrateur dieu (par exemple The Hunters de John Marshall et Robert Gardner (1957)). Ces technologies ont donné naissance à de nouveaux genres filmiques tels que le cinéma-vérité associé à l’anthropologue-cinématographe français Jean Rouch et à une lignée de réalisateurs qui ont été influencés par son travail. Ses films Moi, un noir (1958), et Jaguar (1968) relancent les débats sur les frontières entre la fiction et le documentaire. Ils forcent les anthropologues à penser à une approche plus collaborative et partagée du film ethnographique. Les Australiens David et Judith MacDougall ont également contribué à ouvrir la voie à une approche qui encourage la collaboration entre les anthropologues-réalisateurs et les participants-protagonistes des films (Grimshaw 2008). Du point de vue de la forme du film, ils ont aussi été des pionniers dans l’introduction des sous-titres plutôt que l’utilisation de voix off, pour ainsi entendre l’intonation des voix. Il existe plusieurs genres et sous-genres de films ethnographiques, tels que les films observationnels, participatifs, d’auteur, sensoriels, expérimentaux, etc. Comme tout genre cinématographique, le film ethnographique s’identifie à une histoire, à une approche visuelle, à des influences et à des réalisateurs qui ont laissé leurs marques. En Amérique du Nord, dans les années 1950 et 1960, le cinéma direct, inspiré par le travail du cinéaste russe Dziga Vertoz, le Kino-Pravda (traduit comme « cinéma vérité », qui a aussi influencé Jean Rouch), avait pour objectif de capter la réalité telle qu’elle se déroule devant la caméra. Ce désir de refléter le commun et la vie de tous les jours a contribué à créer une esthétique cinématographique particulière. Optant pour un style observationnel, le cinéma direct est caractérisé par un rythme lent et de longues prises, peu de musique ou effets spéciaux, mettant souvent l’emphase sur l’observation minutieuse de processus (comme par exemple, le sacrifice d’un animal ou la construction d’un bateau) plutôt que sur une trame narrative forte. Au Québec, le film Les Raquetteurs (1958) coréalisé par Michel Brault et Gilles Groulx et produit par l’Office National du Film du Canada en est un bon exemple. Certains films, que l’on associe souvent au « quatrième » cinéma et qui sont caractérisés par une équipe autochtone, ont aussi contribué au décloisonnement du film ethnographique comme étant essentiellement une forme de représentation de l’autre. Fondée en 1999, Isuma Igloolik Production est la première compagnie de production inuite au Canada. Elle a produit et réalisé des films, dont Atanarjuat : The Fast Runner (2001) qui a gagné la Caméra d’Or à Cannes ainsi que six prix gémeaux. Grâce à la technologie numérique, qui a démocratisé la production du film ethnographique, on observe une éclosion des genres et des thèmes explorés par la vidéo ainsi qu’une prolifération des productions. Tout porte à croire que le film ethnographique et ses dérivés (vidéos, installations, compositions sonores avec images) sont en pleine expansion.

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