Добірка наукової літератури з теми "Culture de l'effacement"

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Статті в журналах з теми "Culture de l'effacement":

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RAIL, Geneviève. "Le sport et la condition post-moderne." Sociologie et sociétés 27, no. 1 (September 30, 2002): 139–50. http://dx.doi.org/10.7202/001611ar.

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Анотація:
Résumé La post-modernité peut être vue comme l'implosion catastrophique de la culture contemporaine dans une série de scènes qui reflètent l'excès, le surplus, la désaccumulation et la panique. Comme une séismographie de cette condition, le présent essai regroupe trois " thèses " reliées au phénomène sportif. L'art post-moderne, le corps " plastique " et l'image mass-médiatique contemporaine sont présentés comme les résultats de véritables implosions : (a) l'art est fragmenté, éclaté, et son hyper-marchandisation est assurée par l'appropriation et la reproduction des mosaïques de la télévision et des divers signes, symboles et marchandises du capitalisme de consommation, y compris le sport ; (b) le corps sportif est morcelé, entraîné, façonné puis subordonné à l'appareil post-moderne du pouvoir au plan épistémolo-gique, idéologique, technologique et sémiologique ; et (c) le sport médiatisé contribue à la culture " excrémentale " (Kroker & Cook, 1986) en reproduisant le populisme esthétique, la fragmentation, le manque de profondeur et l'effacement de l'histoire caractéristiques de la culture post-moderne.
2

Gilonne, Yves. "La Télé-commande." Nottingham French Studies 59, no. 3 (December 2020): 289–310. http://dx.doi.org/10.3366/nfs.2020.0292.

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Анотація:
Nous proposons d’étudier comment l'acte de nomination de la cybernétique place la pensée au sein d'une analogie fondamentale ( kybernètes) entre « piloter » (un navire) et « gouverner », entraînant la réduction du champ conceptuel de « commandement » à celui de « contrôle » qui influe de façon déterminante sur nos conceptions de ce que « penser » veut dire. Nous replacerons cette analogie nautique au sein de son riche héritage philosophique, attesté au moins depuis Platon, afin d’évaluer comment le traitement cybernétique du concept-source de pilote se caractérise paradoxalement par l'effacement de son dispositif technique (capitaine, gouvernail, navire), entraînant la virtualisation de son appareil symbolique (pensée, langage, corps) et donc la réduction du concept-cible ( gouverner) à la notion de « contrôle ». La cybernétique opère ainsi un transfert de matérialité entre source et cible qui fait de gouverner un simple appareil technique dans l'oubli de la valeur différentielle de toute analogie qui tient précisément en la non-coïncidence de ses termes. Par « télé-commande » nous désignons le contrôle du programme de la raison réduite à une intelligence devenue artificielle et l'intégrisme de son circuit d'opération qui se renvoie un monde à son image. Nous verrons comment ce mode de pensée se caractérise par la réduction de l’écart entre input/output, source et cible, symbolisée notamment par les nouvelles technologies de contrôle à distance ( télé-commande). La notion de « contrôle » s'avère alors insuffisante pour modéliser le « gouvernement » de soi, des autres et du monde, invitant à une redéfinition de la notion de « commandement » en sa portée éthique.
3

Wagener, Albin. "Emergence et diffusion d’items identitaires et culturels : le cas de la communauté en ligne 9GAG." Recherches en Communication 40 (July 2, 2014). http://dx.doi.org/10.14428/rec.v40i40.49433.

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Анотація:
Depuis 2008, le site communautaire 9gag rassemble des utilisateurs du monde entier en leur permettant de mettre en ligne des publications (images, vidéos, petites histoires) visibles par tous les internautes, sans se concentrer sur les relations entre utilisateurs. Les publications sont pour la plupart rédigées en anglais, afin de favoriser le développement du site et l'échange d'items culturels. Mais si certaines frontières sont effectivement franchies, c'est au prix d'une seule langue et d'éléments culturels majoritairement anglo-américaines. Ainsi, les publications dans d'autres langues se retrouvent critiquées par les utilisateurs, alors que certains pays ou groupes sont régulièrement la cible de moqueries. Dans cette perspective, on retrouve ici la prévalence des prédiscours (Paveau, 2006) et la reproduction d'items culturels (Enfield & Levinson, 2006) afin d'assurer une popularité maximale des publications. Notre analyse de cette communauté d'utilisateurs porte sur un corpus de 446 publications 9gag mises en ligne entre août et septembre 2012. A travers cette étude, nous souhaitons explorer deux questions : 1) est-il possible de rassembler plusieurs univers symboliques sans utiliser les mêmes références communes ou une même langue (Bucholz & Hall, 2005) ; 2) se pourrait-il que les références anglo-américaines ne soient plus la propriété de leur aire culturelle d'origine, mais qu'elles soient utilisées afin de constituer de nouveaux éléments de communalité (Lemieux, 2009) ? Au cours de cette analyse, nous garderons à l'esprit que la culture est ici utilisée comme excuse pour permettre l'effacement des différences (Dervin, 2011 ; Wagener, 2012) afin de construire une identité imaginée qui pourrait échapper aux troubles du monde en dehors d'internet (Boudon, 2005).
4

Brega, Olga, and Galina Kruglyakova. "Multilanguage Project as a Tool in Personalized Education." Revue plurilingue : Études des Langues, Littératures et Cultures 7, no. 1 (July 14, 2023). http://dx.doi.org/10.46325/ellic.v7i1.95.

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Анотація:
Nowadays, there is a growing interest in languages and cultures study, especially among young people, who seek rapid information exchange, which contributes to the gradual effacement of cultural and national boundaries. In this context, multilingual learning in higher education is loaded with special significance. The aim of this study is to consider the didactic prospective of the multilingual project as the basis of students' personalized language training in high school. The methodological foundation for the university project organization is presented, the goal and stages are defined, the video podcast technology application in the project is described, and importance of cultural diversity spread is outlined. The result of the students' collaboration is their video podcasts in English and French about the cultural and intellectual potential of their mother land. Through teamwork, students independently develop from the video podcast planning to its publication on the Internet. The conducted research can be continued in the direction of expanding the project participants number, the thematic and linguistic diversity of video podcasts, and with the tourism concern. Résumé De nos jours, l'apprentissage des langues et des cultures suscite un intérêt croissant, en particulier chez les jeunes, qui recherchent un échange rapide d'informations et de connaissances, ce qui contribue à l'effacement des frontières entre les pays et au rapprochement des peuples. Dans ce contexte, l'apprentissage plurilingue dans les établissements d'enseignement supérieur suscite une importance particulière. L'objectif de cet article est d'examiner la perspective didactique du projet plurilingue en tant que base de la formation linguistique personnalisée des étudiants. Dans ce contexte on présente la méthodologie et les objectifs de ce projet; on définit ses étapes ainsi que les raisons de l'application de la technologie du podcast vidéo dans le projet plurilingue. On souligne aussi la possibilité de promouvoir la diversité culturelle grâce à ce projet. Comme le résultat de la collaboration des étudiants en projet nous envisageons la création des podcasts vidéo (en anglais et en français) sur le potentiel culturel et intellectuel du pays natal. Les étudiants développent leurs capacités de la planification du podcast vidéo, sa mise en oeuvre et sa publication sur Internet. Cette recherche peut être mené à large échelle, de la diversité thématique et linguistique des podcasts vidéo, ainsi que dans le domaine du tourisme.
5

Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16213.

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Анотація:
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
6

Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.03.01.

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En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.

Дисертації з теми "Culture de l'effacement":

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Ivchenkova, Tatiana. "Visage impossible : l’empreinte des totalitarismes et des terreurs sur l’effacement du visage humain dans la peinture moderne et contemporaine occidentale." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2022. http://www.theses.fr/2022PA080026.

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L’objet de cette recherche est d’étudier le phénomène de la disparition du visage humain dans l’art moderne et contemporain occidental, en particulier dans sa dimension politique. L’empreinte des totalitarismes et des terreurs du XXe siècle sur l’effacement du visage a pris une profondeur considérable, ce qu’on découvre dans des œuvres de Kazimir Malevitch, Miklos Bokor, Zoran Music, Safet Zec, Jean Jansem, Mikhaïl Roginsky et Francine Mayran. La face gommée de l’homme opprimé, déshumanisé, privé de personnalité représente le portrait collectif d’une société souffrante. Dans ce travail nous analysons aussi l’opposition que ce phénomène plastique exprime face à l’art officiel des régimes totalitaires, dans lequel la face humaine reste très réaliste. Enfin, nous révélons le rôle du visage effacé dans la construction de la mémoire collective de la société, cette substance fragile qui subit souvent des déformations et connaît des effacements
This research studies the phenomenon of the disappearance of the human face in modern and contemporary Western art, particularly in its political dimension. The footprint of the totalitarianisms and terrors of the 20th century on facial erasure has taken on a considerable depth, which is discovered in works by Kazimir Malevich, Miklos Bokor, Zoran Music, Safet Zec, Jean Jansem, Mikhail Roginsky and Francine Mayran. The gutted face of the oppressed, dehumanized, personality-deprived man represents the collective portrait of a suffering society. In this work we also analyze the opposition that this plastic phenomenon expresses to the official art of totalitarian regimes, in which the human face remains very realistic. Finally, we reveal the role of the erased face in the construction of the collective memory of society, this fragile substance that often undergoes deformations and deletions

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