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Статті в журналах з теми "Conjoncture économique – Environnement":

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Lasch, Frank. "L’impact du contexte socioéconomique local sur la création d’entreprises en France." Revue internationale P.M.E. 20, no. 2 (February 16, 2012): 9–32. http://dx.doi.org/10.7202/1008515ar.

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Анотація:
Dans un contexte économique où les grandes entreprises réduisent leur effectif, l’heure est propice pour les petites entreprises car elles sont devenues la source principale de création de nouveaux emplois. Malgré la conjoncture défavorable, les chiffres de l’INSEE pour 2003 confirment que le nombre de créations d’entreprises est en forte hausse. Il s’agit principalement de microentreprises, celles-ci sont, en conséquence, fragiles et plus sensibles aux influences de l’environnement local. Or, les recherches en entrepreneuriat ont rarement eu pour objectif d’expliquer ce type de déterminant en France et, de plus, des analyses empiriques sur la totalité de la population font quasiment défaut. La question suivante se pose alors : « Dans quel environnement socioéconomique prospèrent les jeunes entreprises et quel contexte territorial s’avère plutôt défavorable pour le développement d’activités entrepreneu-riales ? » Se concentrant sur cette problématique, cette recherche empirique inclut toutes les entreprises créées entre 1993 et 2001 (champ de l’industrie, du commerce et des services ou ICS, avec plus de deux millions de créations) et met en évidence un déterminant particulier de la création d’entreprises, jusqu’alors peu étudié par la recherche française : les contextes territoriaux. Son apport principal concerne la visibilité, la compréhension et la perception des contextes territoriaux ainsi que leur impact sur le développement des activités entrepreneuriales. Les fortes disparités mesurées entre les 348 zones d’emplois révèlent clairement le lien direct entre les contextes territoriaux et l’intensité de création. Les déterminants majeurs sont le taux de chômage, la croissance démographique et un marché d’emplois hautement qualifiés. Les résultats indiquent aussi que la France s’inscrit de plus en plus dans la dynamique d’une économie fondée sur le savoir, les externalités de savoirs ayant même une incidence fortement supérieure aux externalités d’agglomération. Des pistes de recherche futures sont envisagées à l’issue de ce premier travail.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "L'offre devance la demande." Revue de l'OFCE 55, no. 4 (November 1, 1995): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Анотація:
Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.
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Daniel, Jean-Marc. "La dette de l'État est-elle insoutenable ?" Revue de l'OFCE 49, no. 2 (June 1, 1994): 149–76. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0149.

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Анотація:
Résumé Depuis la mise en place de systèmes cohérents de finances publiques, la dette publique a fait l'objet d'études, d'analyses et de controverses entre dirigeants politiques, experts économiques et spécialistes de la fiscalité. Le Traité de Maastricht a remis à l'ordre du jour ces problèmes en fixant un niveau supérieur au ratio dette/ PIB acceptable pour participer à l'union monétaire européenne. L'existence de cette norme combinée avec une évolution très rapide de ce ratio sur les deux dernières années a conduit certains observateurs à dénoncer la situation financière de l'Etat et à prédire une catastrophe dans les années qui viennent. Le but du présent article est d'examiner la situation de la dette de l'Etat qui est l'élément constitutif déterminant de la dette publique et au travers d'un examen sur longue période, c'est-à-dire à partir de 1815, de mieux situer l'endettement actuel de l'Etat et sa dérive. En particulier, cet article montre que le XIXe siècle, qui a théorisé le libéralisme économique et cherché dans l'équilibre des finances publiques une réduction de l'interventionnisme étatique, a, du fait des guerres et d'un évolution très lente des valeurs nominales, supporté des dettes publiques importantes en poids de PIB, alors que le XXe siècle a, jusqu'aux années quatre-vingt, défendu le principe du déficit budgétaire comme régulateur conjoncturel tout en effaçant ses conséquences par l'inflation. Le retour depuis 1983 à des politiques très rigoureuses en matière monétaire réintroduit un environnement de stabilité des prix qui devrait limiter les marges de manœuvre budgétaire et l'utilisation à des fins conjoncturelles du budget de l'Etat, surtout que l'on peut espérer qu'à la différence du XIXe siècle, la guerre a cessé d'être un élément normal et un mode acceptable de régulation de l'activité économique et politique.
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Rifflart, Christine. "Royaume-Uni : d'une récession à l'autre." Revue de l'OFCE 39, no. 1 (January 1, 1992): 151–93. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.39n1.0151.

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Анотація:
Résumé Au troisième trimestre 1990, l'économie britannique entrait en récession. Un an plus tard, le PIB se redressait légèrement en raison de la seule production énergétique. Sur l'ensemble de la période, il a reculé de 3,3 %. La majeure partie de l'ajustement nécessaire pour ramener le Royaume-Uni vers une situation économique gérable semble avoir été réalisé, les déséquilibres accumulés entre 1988 et 1990 ayant perdu leur caractère insupportable. L'inflation a été ramenée de 10 % en rythme annuel à la veille du mini-choc pétrolier à 4,5 % au cours des derniers mois de 1991, et le déficit courant s'est réduit sensiblement. Après onze années de gestion Thatchérienne, empreintes de libéralisme économique et d'un monétarisme plutôt pragmatique, les rigidités structurelles de l'appareil productif n'ont pas été enrayées. Le retournement conjoncturel reste plus violent et les tensions inflationnistes plus fortes qu'ailleurs. Pourtant, la rupture avec les anciennes pratiques de gestion conjoncturelle de l'activité, le retour aux lois du marché, et l'établissement de la Stratégie financière à moyen terme auraient dû permettre selon les autorités de casser les anticipations inflationnistes et de restructurer l'appareil productif, d'autant que le relâchement des contraintes externe et budgétaire était assuré jusqu'en 1985 par l'atout pétrolier. Après la récession de 1980-1981 les entreprises, surtout manufacturières, enregistrent des gains de productivité élevés et réalisent des profits substantiels, alors que le marché de l'emploi reste déprimé et la demande modérée. Ce n'est véritablement qu'après le contre-choc pétrolier que l'activité britannique s'accélère. La demande devient de plus en plus vive, stimulée dans un premier temps par les revenus réels en croissance rapide des ménages. Dans un second temps, elle est fondée sur l'endettement croissant des agents privés permis par la déréglementation excessive des marchés financiers et favorisé par l'optimisme régnant. Devant la vigueur de la demande et les facilités de financement, les entreprises investissent massivement, surtout dans le secteur tertiaire. Mais dès 1988, la situation financière se dégrade sous l'effet de l'épuisement des gains de productivité et de l'accélération des hausses de salaires, alors que le poids des charges financières s'alourdit. L'inflation salariale, alimentée par les anticipations inflationnistes élevées, se fait plus aiguë alors que les excès de l'endettement passé apparaissent avec la hausse des taux d'intérêt. L'ajustement obligé des entreprises mettra en avant les déséquilibres financiers des ménages quelques trimestres plus tard, avec la baisse de l'emploi et donc des revenus. Au boom de la consommation et de l'investissement succèdent les difficultés financières des agents privés. La récession semble avoir réduit les déséquilibres conjoncturels mais les tentatives de réduction des anticipations inflationnistes menées tout au long de la décennie quatre-vingt ont échoué. Le dernier espoir de leur ralentissement repose sur l'entrée de la livre dans le SME. Dans ces conditions, la croissance de l'activité en 1992 ne pourra qu'être lente, car hypothéquée par les séquelles de l'ajustement récent, confrontée à un environnement international morose jusqu'au deuxième semestre 1992, et contrainte désormais par les obligations monétaires de l'intégration européenne.
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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Анотація:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.

Дисертації з теми "Conjoncture économique – Environnement":

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Faure, Anouk. "The structural determinants of carbon prices in the EU-ETS." Electronic Thesis or Diss., Paris 10, 2020. http://www.theses.fr/2020PA100110.

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Анотація:
Le marché du carbone européen (SEQE) est la pierre angulaire de la politique climatique européenne. Les prix du carbone produits ont cependant longtemps été jugé trop bas et volatils pour déclencher les investissements nécessaires à une décarbonation durable de l’économie. Les faibles niveaux de prix ont largement été attribués à un déséquilibre de l'offre de permis, dû à des chocs externes au marché. Plusieurs mesures de restriction de l'offre, critiquées dans un premier chapitre, furent ainsi entreprises afin d'en préserver le SEQE. Toutefois, la plupart des analyses prospectives du SEQE reposent sur un modèle archétypal d'échange de permis à polluer, qui ne tient compte ni de la structure interne du marché ni de ses fondamentaux. Cette thèse a ainsi pour but d'identifier les déterminants structurels du prix du carbone sur le SEQE, ainsi que d'en évaluer l'impact sur l'équilibre de marché et la conception de politiques de l'offre. Motivés par l'examen de données microéconomiques de transaction et d'émission, les second et troisième chapitres conduisent l'analyse ex-post des Phases 2 (2008-2012) et 3 (2013-2020) du mécanisme. Ils mettent ainsi en lumière la nature instable de la structure interne du marché. Notamment, les coûts de transaction altèrent la flexibilité spatiale du SEQE, tandis que le progrès technologique déstabilise le plafond d'émission. Ces constats nous amènent ainsi à questionner l’intérêt d’un prix plancher du carbone pour remédier à ces instabilités. Un quatrième chapitre mène donc l'analyse ex-ante du secteur électrique du SEQE en présence de trois mécanismes de support du prix. Nos résultats suggèrent que la capacité de la MSR à rapidement réduire le nombre de permis en circulation ne justifie pas un tel mécanisme à court terme
The European Union Emissions Trading Scheme (EU-ETS) is referred to as the cornerstone of the EU's fight against climate change. However, carbon prices delivered have been judged too low and volatile to durably place the economy on a low-carbon trajectory. Price outcomes were largely attributed to a supply imbalance of permits due to external shocks: supply-side reforms, reviewed in a first chapter, were in turn conducted to shield the EU-ETS from them, with limited success.Yet, most prospective analyses of the EU-ETS rest on archetypal models of emission trading, which disregard the inner market structure and fundamentals. Therefore, this dissertation contributes to better understand price formation in the European carbon market by investigating structural drivers of permit prices, appraising their impact on market outcomes and policy design. Motivated by transaction and compliance data, the second and third chapters provide ex-post analyses of the second (2008-2012) and third (2013-2020) trading periods. We find that the market structure is unstable, with consequences on prices and supply-side policies. Our results question the benefits of a carbon price floor to remedy these instabilities, by helping market actors anchor expectations about future carbon prices. A fourth chapter thus conducts a comparative ex-ante analysis of the EU-ETS power sector under three plausible price floor policies. Our results suggest that no such complementary policies are necessary, because of the MSR's ability to quickly cutback on the number of allowances in circulation
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Benchora, Inessa. "Impact of Transition Risk on Stock Returns." Electronic Thesis or Diss., Orléans, 2024. http://www.theses.fr/2024ORLE1010.

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Анотація:
Le risque de transition, inhérent au passage vers une économie sobre en carbone, présente des défis et opportunités significatifs pour les marchés financiers. Cette thèse vise à quantifier et à analyser l’influence de ce risque sur les rentabilités boursières, en tenant compte des évolutions réglementaires, technologiques et des préférences des consommateurs et investisseurs. Prenant part dans un premier temps au débat sur la mesure la plus adéquate pour approximer la contribution des entreprises au risque de transition, nous proposons dans le chapitre 1 d’utiliser les émissions de carbone vérifiées pour évaluer l’impact du risque de transition sur les entreprises participant à l’EU ETS. Nos résultats montrent que le système d’échange de quotas modifie le profil risque-rendement des actions, ce qui peut fournir une incitation financière à prendre en compte les émissions dans les décisions d’investissement. Ensuite, conscient du rôle pivot des banques centrales dans la transition vers une économie sobre en carbone, le chapitre 2 propose une évaluation de l’empreinte environnementale de la politique monétaire des États-Unis vis-à-vis du risque de transition. La principale conclusion de non-neutralité de la politique monétaire américaine, favorisant les entreprises polluantes, mène au troisième chapitre. Celui-ci, portant sur les États-Unis également, explore la manière dont le risque de transition est pris en compte dans la valorisation du marché et comment la réglementation climatique peut influer sur cette intégration. Nos résultats suggèrent que l’impact à long terme des lois américaines sur la relation entre émissions de carbone et rendements boursiers nécessite un renforcement pour assurer sa pérennité. Actuellement, les mesures législatives ont un effet plus marqué à moyen terme, mais leur durabilité reste incertaine. En conclusion, ces chapitres ont pour but de permettre une meilleure intégration du risque de transition dans l’évaluation des actions par les investisseurs qui habiliterait les autorités réglementaires et les acteurs du marché financier à élaborer des politiques plus adéquates et à instaurer des dispositifs préventifs face à ce risque
Transition risk, inherent in the shift to a low-carbon economy, presents significant challenges and opportunities for financial markets. This thesis aims to quantify and analyze the influence of this risk on stock returns, taking into account regulatory, technological, and consumer and investor preference developments. Taking part initially in the debate on the most appropriate measure to approximate a company’s contribution to transition risk, in Chapter 1, we propose the use of verified carbon emissions to assess the impact of transition risk on companies participating in the EU ETS. Our results show that the emissions trading system alters the risk-return profile of stocks, which can provide a financial incentive to consider emissions in investment decisions. Next, recognizing the pivotal role of central banks in the transition to a low-carbon economy, Chapter 2 provides an evaluation of the environmental footprint of U.S. monetary policy concerning transition risk. The main conclusion of non-neutrality in U.S. monetary policy, favoring polluting companies, leads to the third chapter. This chapter, also focused on the United States, explores how transition risk is taken into account in market valuation and how climate regulation can influence this integration. Our results suggest that the long-term impact of U.S. laws on the relationship between carbon emissions and stock returns needs strengthening to ensure its sustainability. Currently, legislative measures have a more pronounced effect in the medium term, but their sustainability remains uncertain. In conclusion, these chapters aim to enable a better integration of transition risk into stock evaluation by investors, which would empower regulatory authorities and financial market participants to develop more suitable policies and preventive measures against this risk

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