Статті в журналах з теми "Classification de mouvements"

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Roubertie, A., F. Rivier, S. Tuffery-Giraud, V. Humbertclaude, M. Claustres, R. Cheminal, and B. Echenne. "Mouvements anormaux de l’enfant : classification et aspects génétiques." Archives de Pédiatrie 10, no. 11 (November 2003): 994–1002. http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2003.07.003.

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Farmer, Diane. "Migrations et « nouvelles mobilités » : regards d’élèves et d’enseignants dans une école de langue française en Ontario (Canada)." Alterstice 6, no. 1 (December 5, 2016): 105–19. http://dx.doi.org/10.7202/1038283ar.

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Анотація:
L’attention portée à la mobilité géographique – déplacements quotidiens, tourisme, migration, immigration, mouvements transnationaux, les configurations sont nombreuses – permet d’ouvrir de nouveaux chantiers en ce qui a trait à la construction de sens dans les relations à l’altérité. L’école est sans équivoque l'un des principaux lieux où se manifestent les pratiques plus mobiles des familles. Comment les élèves et les enseignants d’une école caractérisée par des mouvements rapides de population donnent-ils sens à leur parcours migratoire, en lien avec celui des autres acteurs de l’école, et dans l’esprit de vivre dans un monde en commun? Comment l’école s’adapte-t-elle au renouvellement continu des familles? Cet article présente la réflexion d’élèves, d’enseignants et de la direction d’une école de langue française de quartier populaire en Ontario. Il met en lien les représentations d’acteurs à partir de récits et entrevues dans le cadre des multiples mouvements migratoires caractéristiques du monde d’aujourd’hui. L’analyse vise à remettre en question le travail de classification entre locaux et migrants, en cherchant à mettre en valeur le travail de co-construction d’un univers de sens réalisé par les enfants et les adultes d’une école primaire.
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Delorme, François, Régis Fortin, and Louis Gosselin. "L'organisation du monde patronal au Québec : un portrait diversifié." Articles 49, no. 1 (April 12, 2005): 9–40. http://dx.doi.org/10.7202/050916ar.

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Анотація:
En s'appuyant sur une classification centrée sur le degré d'implication par rapport à la négociation collective des conditions de travail, cet article présente la diversité du monde patronal québécois et il en expose certaines composantes. Il traite aussi des mouvements professionnels dans leur ensemble, parfois assimilés à tort aux organisations d'employeurs. Il montre également, données numériques à l'appui, l'importance des divers regroupements recensés et la difficulté, dans certains cas, de les associer à une seule catégorie.
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Thouez, Jean-Pierre. "La régionalisation des services hospitaliers : le cas des Cantons de L’Est (Québec, Canada)." Cahiers de géographie du Québec 24, no. 62 (April 12, 2005): 299–320. http://dx.doi.org/10.7202/021474ar.

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Анотація:
L'analyse spatiale des services de santé a fait depuis une dizaine d'années l'objet de quelques travaux. Il s'agit, d'une façon générale, d'appliquer à un ou plusieurs services les concepts et méthodes de la géographie. L'auteur décrit l'organisation spatiale des services hospitaliers dans la région des Cantons-de-l'Est; il établit la classification hiérarchique, les zones d'influence, les mouvements entre les différents hôpitaux généraux et, finalement, il essaie d'évaluer les contraintes qui se posent pour l'organisation optimale des ressources hospitalières.
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Muzet, A., S. Werner, T. Roth, J. Y. Schaffhauser, R. Fleck, and R. Luthringer. "Classification du sommeil à l’aide de la fréquence cardiaque et des mouvements du poignet." Médecine du Sommeil 11, no. 1 (January 2014): 29–30. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.069.

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6

Dias, Vivian Cristina, and Bianca Carvalho Vieira. "Parâmetros morfométricos e corridas de detritos: índice de suscetibilidade e magnitude de bacias hidrográficas na Serra do Mar." GEOUSP Espaço e Tempo (Online) 26, no. 2 (September 22, 2022): 23–49. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2179-0892.geousp.2022.191937.

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Анотація:
Les coulées de débris sont parmi les mouvements de masse les plus destructeurs en raison du potentiel de transport. Cette recherche visait à évaluer la relation entre les caractéristiques morphométriques des bassins versant et l'occurrence de coulées de débris et la classification avec d'un indice de susceptibilité et de magnitude. Pour cartographier la morphométrie des bassins, le Modèle Numérique d'élévation (MNE) Alos PALSAR (résolution de 12,5 mètres) a été utilisé; une description statistique et une classification des bassins ont été faites avec d'un indice de susceptibilité et de magnitude. Les résultats ont indiqué l'influence du gradient altimétrique, du rapport de relief, de l'indice de rugosité, de l'amplitude altimétrique et l'indice Melton dans les bassins affectés par le récent coulées de débris. La classification des bassins basée sur l'indice de sensibilité et de magnitude s'est avérée cohérente avec l'occurrence de coulées de débris et peut être utilisée dans d'autres zones sensibles.
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Fathi, Elachhab. "Une analyse historiographique des causes du cycle économique en Tunisie*." Articles 83, no. 3 (May 28, 2008): 359–97. http://dx.doi.org/10.7202/018114ar.

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Анотація:
Résumé Cet article se propose d’établir une analyse historiographique des causes du cycle économique en Tunisie sur la période qui va du 1er trimestre de 1970 au 2e trimestre de 2002. Un examen rétrospectif de l’écart conjoncturel de l’indice de production industrielle permet, d’abord, de fournir un diagnostic économique des causes des mouvements cycliques. Une classification des cycles permet, ensuite, de séparer ces causes en chocs d’offre et de demande, internes et externes. Une modélisation VAR d’une petite économie ouverte permet, enfin, de déterminer le poids réel des différents chocs dans le retournement cyclique et d’isoler les phases actives de forte volatilité, des phases calmes de faible volatilité. On montre alors : (i) que l’économie tunisienne est vulnérable aux chocs domestiques, d’offre et de demande, ainsi qu’à l’évolution de la conjoncture internationale; (ii) qu’il existe une prépondérance des chocs d’offre interne dans l’explication du cycle économique, notamment que les chocs de demande interne exercent un effet transitoire favorable relativement faible par rapport aux chocs d’offre; (iii) que la contribution des chocs externes est relativement faible et se trouve être, fondamentalement, expliquée par les chocs d’offre et (iv) que les mouvements cycliques sont caractérisés par une période active de forte volatilité, soit les années 1980-1990, suivie par une période relativement calme, les années 1990-2002.
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Kouadio, Boyossoro Hélène, Kan Jean Kouame, Brice Sika, Gabriel Etienne Ake, Vami Hermann N'Guessan Bi, and Assa Fabrice Yapi. "Utilisation des SIG et de la télédétection pour la cartographie de la susceptibilité aux mouvements d'instabilité de versant dans l'ouest montagneux de la Côte d'Ivoire." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 1, no. 221 (February 28, 2020): 3–21. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2019.428.

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Анотація:
Les phénomènes d'instabilité de versant, par leur caractère essentiellement aléatoire, génèrent des risques pour les divers éléments du patrimoine montagnard. Dans la région des montagnes de Man, située à l'Ouest de la Côte d'Ivoire, la manifestation de ces phénomènes se fait de plus en plus en raison du relief accidenté et de la forte pluviométrie (plus de 1500mm/an). Cette étude vise donc à cartographier des zones potentielles de mouvements d'instabilité de versant dans la région de Man en vue de prévenir les dégâts naturels et/ou de victimes. L'approche méthodologique utilisée dans ce travail est basé sur la télédétection, les systèmes d'information géographiques (SIG) et l'analyse multicritère (AHP) de Saaty. Six (6) facteurs impliqués dans l'occurrence des glissements de terrain à savoir l'inclinaison de pente, la densité de drainage, la densité de fracturation, l'épaisseur d'altérite, les précipitations et l'indice de végétation normalisé (NDVI) ont été cartographiés. Leur intégration dans un Système d'information géographique (SIG) a permis de cartographier l'indice de susceptibilité aux mouvements de terrain de la région. En effet, à l'aide de la méthode d'analyse multicritère de Saaty, une hiérarchisation, une pondération puis une classification des différents facteurs ont été faites. Cela a facilité la combinaison linéaire des différents facteurs dans le SIG. La carte d'indice de susceptibilité obtenue a fait l'objet de vérification sur le terrain pour aboutir à une carte de susceptibilité aux mouvements d'instabilité de terrain de la région de Man. Cette carte révèle des degrés d'instabilité : très faible, faible, moyen, élevé et très élevé. Les zones d'instabilité élevée et très élevée représentent 14,65% de la zone étudiée et sont intimement liées aux fortes pentes et précipitations dans le Centre-Ouest de la Région de Man. Ces zones sont situées majoritairement entre Biankouma et Man, occupant en partie, les versants des monts Toura et Dan. Mots-clés : Susceptibilité, instabilité de versants, AHP, télédétection et SIG, région de Man, Côte d'Ivoire
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Lissillour, Raphael, and Dominique BONET FERNANDEZ. "Sécurité des navires et gouvernance internationale : quel rôle pour les sociétés de classification ?" Revue Française de Gestion Industrielle 36, no. 2 (September 19, 2022): 29–47. http://dx.doi.org/10.53102/2022.36.02.920.

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La gouvernance de la sécurité maritime mondiale réunit de nombreux acteurs : les Etats, les armateurs, les chantiers navals, les affréteurs, les assureurs et les sociétés de classification. L’article analyse les relations entre les acteurs impliqués dans l'élaboration des normes et réglementations de sécurité maritime. L’objectif est d’identifier les bénéficiaires de cette gouvernance et de décrire les mécanismes de la lutte pour le pouvoir qui sous-tend ces processus de décision au prisme de la théorie de la pratique de Bourdieu. Une étude qualitative-déductive de terrain a été menée auprès d’un panel d'acteurs majeurs de la sécurité maritime mondiale. Nos résultats montrent que les acteurs dominants dans le domaine de la sécurité maritime sont ceux qui sont capables de lever les capitaux appropriés et de mettre en œuvre des mouvements stratégiques qui leur permettent d'accumuler plus de capital ou de réduire la dotation en capital des autres acteurs du domaine. L'étude de terrain révèle que les acteurs non étatiques appartenant à l'ensemble de la chaîne industrielle contribuent de différentes manières aux processus de formulation et de mise en œuvre des politiques. Les acteurs sont inégalement dotés en capital. Nos résultats indiquent que les sociétés de classification tirent profit de leurs dotations en termes de champ, de capital et d’habitus, au sens de Bourdieu, pour maintenir leur rôle de premier plan dans la sécurité maritime mondiale, questionnant le rôle de l’Etat dans la gouvernance mondiale de la sécurité maritime
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Andréani, Tony, Rémy Herrera, and Zhiming Long. "La Chine (vue de France), une inconnue ? Sur les contradictions, la dialectique, la morale et le Socialisme." Revue de philosophie économique Vol. 24, no. 1 (August 28, 2023): 167–89. http://dx.doi.org/10.3917/rpec.241.0167.

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La thèse défendue dans cet article est que le gouvernement chinois, chapeauté par un Parti qui se revendique encore du communisme, se sert du capitalisme, en le contrôlant strictement, afin d’accélérer le développement, mais sans dévier d’un objectif prioritaire : la construction d’une société socialiste ; et il s’appuie sur le Marx qui pensait que le communisme supposait un haut développement des forces productives. En France, cette thèse est minoritaire, et combattue ; peut-être, paradoxalement, parce que des similitudes existent entre les deux pays. Cependant, les malentendus entre eux sont aussi nombreux (1 re  partie). Cela pourrait tenir notamment aux différences de modes de pensée de ces deux peuples, en particulier vis-à-vis des contradictions et des mouvements de la dialectique (2 e  partie), comme aussi en matière de mobilisation de la morale par le discours politique (3 e  partie). Pour finir, les auteurs analysent les effets de cette comparaison sur l’interprétation du « socialisme aux couleurs chinoises » (4 e  partie). Classification JEL  : B24, H59, N45, O53, O57, P20, P52
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Godbout, Jean-François, and Bjørn Høyland. "Legislative Voting in the Canadian Parliament." Canadian Journal of Political Science 44, no. 2 (June 2011): 367–88. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423911000175.

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Abstract.We analyze legislative voting in the 35th (1994–1997), 38th (2004–2005), and 39th (2006–2008) Canadian Parliaments. Using Poole's (2005) optimal classification algorithm, we locate MPs and their parties in a two-dimensional geometric model. The first dimension represents the division between governing and opposition parties that has been found in similar parliamentary systems. The second dimension captures the opposition between the Bloc Québécois and the rest of the legislature. We find a clear separation between the Reform party (and later the Conservative party) and the Bloc Québécois in the 35th and 38th Parliaments, with the Liberal and the New Democratic parties occupying the centre. However, in the 39th Parliament, the ordering changes with the Conservatives and the New Democrats near the centre, and Liberal and Bloc MPs occupying the extremes. We explain this change by the capacity of the governing party to control the legislative agenda and the recent minority governments in the House of Commons.Résumé.Nous analysons le vote législatif au trente-cinquième (1994–1997), au trente-huitième (2004–2005) et au trente-neuvième (2006–2008) Parlement canadien. En utilisant la méthode de classification optimale développée par Poole (2005), nous situons les députés de la Chambre des communes et leurs partis dans un modèle géométrique comprenant deux dimensions. La première dimension représente le conflit entre le gouvernement et les partis d'opposition que l'on retrouve également dans d'autres systèmes parlementaires, alors que la seconde dimension correspond à l'opposition régionale qui existe entre le Bloc Québécois et les partis fédéraux. Nous constatons une nette polarité entre le Parti réformiste (et plus tard le Parti conservateur) et le Bloc Québécois au trente-cinquième et au trente-huitième Parlement, alors que le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique se trouvent au centre. Cependant, au trente-neuvième Parlement, nous observons un changement dans la polarité régionale, puisque ce sont maintenant les Libéraux et les Bloquistes qui occupent les deux extrémités, alors que les Conservateurs et les Néodémocrates se situent au centre. Nous expliquons ces mouvements par la capacité du gouvernement de contrôler l'agenda législatif et par les récents gouvernements minoritaires à la Chambre des communes.
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Duchesne, Louis. "L’obésité, le sida et Ia grippe : trois causes de décès au Québec de 1983 à 1987." Notes de recherche 18, no. 2 (March 25, 2004): 405–14. http://dx.doi.org/10.7202/010024ar.

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RÉSUMÉ L'évolution de trois causes de décès assez rares (l'obésité et le sida, qui sont voisines dans la Classification internationale des maladies, et la grippe) est présentée pour les années 1983 à 1987 avec un portrait des caractéristiques socio-démographiques des décédés : âge, sexe, état matrimonial, langue maternelle, lieu de naissance, lieu de résidence et mouvement saisonnier (pour la grippe).
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Scholtus, Robert. "L’énergie spirituelle de Péguy." Études décembre, no. 12 (November 20, 2014): 73–81. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4211.0073.

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Le centenaire de la mort de Charles Péguy est une occasion de l’aborder intégralement, si l’on peut dire. Une occasion de le lire, non plus politiquement, philosophiquement, poétiquement, mais, en son mouvement, en son élan, en son énergie spirituelle, en faisant fi des classifications, des instrumentalisations par lesquelles l’histoire historienne a toujours manqué Péguy.
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O’Connor, Kieron P., and Sébastien Grenier. "Les troubles obsessionnels-compulsifs : appartiennent-ils aux troubles anxieux ou à une autre famille de troubles mentaux ?" Santé mentale au Québec 29, no. 1 (August 18, 2004): 33–51. http://dx.doi.org/10.7202/008818ar.

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Résumé Cet article passe en revue les quatre conceptions du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) : la première conception présuppose que le TOC est un trouble du mouvement, la deuxième soutient que cette maladie fait partie du spectre TOC incluant, à la fois, les troubles impulsifs et compulsifs, la troisième fait référence à la classification actuelle (DSM-IV-TR) qui répartit le TOC dans la famille des troubles anxieux et la dernière conception suggère qu’il est, en fait, un trouble du raisonnement qui pourrait s’inscrire sur un continuum avec, par exemple, le trouble délirant. Même s’il existe des arguments en faveur des quatre conceptions, le TOC semble se différencier des troubles du mouvement, des troubles impulsifs et des troubles anxieux. En effet, il serait plus juste et raisonnable de concevoir le TOC comme un trouble du raisonnement qui provoque de l’anxiété associée aux croyances obsessionnelles.
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Collinet, Cécile. "Le courant de la Ligue d’éducation physique : analyse des articles de Philippe Tissié." STAPS 21, no. 52 (2000): 95–112. http://dx.doi.org/10.3406/staps.2000.1173.

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Mouvement of the League of Physical Education : Analysis of Articles by Philippe Tissié The League of Physical Education is an important organization in the History of Physical Education (PE). Since 1888 (it was then known as the Gironde league of PE), it offers an original interpretation of the contents the goals and the problematics of PE. Mainly it had a strong presence in the South-Est of France, it never the less influenced the whole PE through its leader Philippe Tissié. Our study will concentrate on the writings of this author published in the League’s journal (The journal of school games since 1890). We will : a) generally evaluate the mouvement of the League by analysing articles taken from its journal, and their classification by way of themes and sub-themes, b) analyse texts by P. Tissié, our starting point being the identification of very themes and the authors quoted, c) to understand some of its choices through a historical and sociological study.
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Paumard, Philippe. "Classification des lombalgies en fonction de l’adaptation (ou non) du mouvement et du contrôle moteur." Kinésithérapie, la Revue 7, no. 62 (February 2007): 7–9. http://dx.doi.org/10.1016/s1779-0123(07)70325-x.

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SPITAELS, Guy, and Fernand VAN DINGENEN. "Les femmes salariées en Belgique : législation et action." Sociologie et sociétés 6, no. 1 (September 30, 2002): 171–85. http://dx.doi.org/10.7202/001771ar.

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Résumé Depuis un quart de siècle, la participation des femmes à la vie économique en Belgique n'a cessé de s'amplifier et de se diversifier. Une disposition du Traité de Rome a prévu l'égalité des rémunérations des salariées et des salariés, à travail égal. Ce principe n'est pas encore appliqué intégralement à l'heure actuelle. L'égalité des rémunérations est en effet encore assez fréquemment restée lettre morte car des méthodes de classification défavorables aux femmes aboutissent à classer celles-ci dans les catégories les moins bien rémunérées. Le taux de syndicalisation des salariées n'est guère inférieur à celui des hommes, mais la position des femmes dans la hiérarchie syndicale est encore très faible. Une grève, exceptionnelle à bien des égards, s'est déroulée en 1966 à la Fabrique nationale d'armes de guerre. Elle ne concernait que les travailleuses et son retentissement fut considérable dans l'opinion. Il n'est cependant pas tellement évident qu'elle ait contribué réellement à accélérer le mouvement vers l'égalité des salaires. En ce qui concerne les possibilités d'avenir, il est permis d'affirmer que ce mouvement se poursuivra, mais il serait excessif de s'attendre à un rythme très rapide : les réticences patronales rejoignent bien souvent les inquiétudes syndicales devant une évolution accélérée. La crainte qu'inspiré la concurrence étrangère est l'élément commun dans ces deux points de vue.
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Berriche, Amira, Dominique Crié, and Michel Calciu. "Une Approche Computationnelle Ancrée : Étude de cas des tweets du challenge #Movember en prévention de santé masculine." Décisions Marketing N° 112, no. 4 (January 25, 2024): 79–103. http://dx.doi.org/10.3917/dm.112.0079.

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• Objectif L’objectif de cette étude est de présenter l’approche méthodologique computationnelle ancrée qui repose sur une démarche d’interprétation par les chercheurs des thèmes détectés par les algorithmes d’intelligence artificielle (IA) puis de l’appliquer au cas #Movember. • Méthodologie Une classification non supervisée par LDA et une analyse de sentiment ont été réalisées sur 144 906 tweets provenant de différents pays participants (France, Italie, Belgique, Australie, USA, UK, Arabie Saoudite, etc.). • Résultats Les résultats montrent que le processus de l’engagement individuel au mouvement social #Movember est composé de trois principaux éléments : (1) 4 segments d’engagement individuel (sympathisants, conscients, engagés et maintiens), (2) émotions collectives (positives et négatives) et (3) facteurs cognitifs et motivationnels (calcul bénéfices-coûts, efficacité collective et identité). • Implications managériales Les résultats proposent des actions marketing adaptées à chaque segment pour aider à la fois les organisateurs du mouvement #Movember et les professionnels de santé (PS) à atteindre deux principaux objectifs : (1) dépistage et (2) notoriété, recrutement et collecte de dons, grâce au big data, par le ciblage des personnes avec antécédents familiaux. • Originalité Les recherches sur #Movember utilisent habituellement les algorithmes supervisés qui présentent plusieurs limites tels que biais de confirmation, manque de répétabilité et une exigence en temps. Ce travail utilise le modèle non supervisé LDA pour identifier des concepts latents par la machine dans une perspective computationnelle ancrée (Computational Grounded Theory, CGT).
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Melonio, Thomas, and Jean-David Naudet. "Quelles mesures pour le financement international du développement et des biens publics mondiaux ?" Revue d'économie financière N° 151, no. 3 (November 8, 2023): 157–69. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.151.0157.

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La mondialisation des défis de développement durable (crises sanitaires, dérèglement climatique, etc.) n'a pas encore été suivie d'un mouvement équivalent en matière de métrique, de comptabilisation statistique et de promotion des incitations pour les États à produire leur contribution optimale en matière de coopération internationale. Si le cadre de l'aide publique au développement a permis de rendre comparables les efforts de solidarité des pays de l'OCDE, il ne permet plus aujourd'hui de rendre compte de manière suffisamment précise des flux financiers consacrés aux biens publics globaux. Cet article analyse les cadres statistiques existants et s'intéresse à des options alternatives pour mieux refléter et structurer les financements internationaux pour le climat et plus généralement les objectifs de développement durable (ODD). Classification JEL : F50, F55, F63, F64, O19.
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Danelon, Márcio. "O Movimento Escola sem Partido e a captura da docência: O professor como técnico do saber especializado." EDUCAÇÃO E FILOSOFIA 34, no. 71 (February 5, 2021): 509–53. http://dx.doi.org/10.14393/revedfil.v34n71a2020-55534.

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O Movimento Escola sem Partido e a captura da docência: O professor como técnico do saber especializado Resumo: Este artigo tem por objetivo refletir sobre formas de captura das práticas pedagógicas do professor presentes no pensamento e no projeto de lei proposto pelo Movimento Escola sem Partido. Em nossa análise, a estratégia de vigilância do trabalho docente, a classificação do trabalho docente como doutrinação e a sobreposição da educação familiar sobre a escolar, emergem como formas de captura da docência, transformando o professor num “técnico do saber especializado”, conforme conceituação de Jean-Paul Sartre.Palavras-chave: Educação. Escola sem partido. Fenomenologia. Sartre. The school without political party movement and the capture of teaching: the teacher as a specialist knowledge technician Abstract: This article aims to reflect on ways of capturing the pedagogical practices of the teacher present in the thought and the bill proposed by the School Without Political Party Movement. In our analysis, the strategy of surveillance of teaching work, the classification of teaching work as indoctrination and the overlap of family education over school, emerge as ways of capturing teaching, transforming the teacher into a "specialist knowledge technician", as conceptualization. by Jean-Paul Sartre.Keywords: Education. School Without Political Party. Phenomenology. Sartre. Le mouvement école sans parti et la capture de l’enseignement: L’ enseignant comme technicien spécialisé du savoir Résumé: Cet article vise à réfléchir sur les moyens de capter les pratiques pédagogiques de l’enseignant présent dans la pensée et das le projet de loi proposés par le Mouvement École sans Parti. Dans notre analyse, la stratégie de surveillance du travail d’enseignement, la classification du travail d’enseignement comme endoctrinement et le chevauchement de l’education familier sur l’éducation scolaire, apparaissent comme les raison de capturer de l’enseignement, transformant l’enseignant em um “technicien spécialisé du savoir”, comme conceptualisé par Jean-Paul Sartre.Mots clés: Éducation. École sans parti. Phénoménologie. Sartre. Data de registro: 17/06/2020Data de aceite: 26/11/2020
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Fize, Jacques, Lucile Sautot, Martin Lentschat, Laurence Dujourdy, Ludovic Journaux, and Mohamed Hilaf. "Extraction et mise en contexte spatial des propositions relatives au transport dans le Grand Débat National." Revue Internationale de Géomatique 31, no. 3-4 (July 2022): 329–54. http://dx.doi.org/10.3166/rig31.329-354.

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Le Grand Débat National, lancé début 2019 par Emmanuel Macron, président de la République, pour répondre au mouvement social des « Gilets jaunes », a permis de collecter les contributions de citoyens sur la transition écologique via une plateforme en ligne. Dans cet article, nous exploitons le corpus constitué par ces contributions pour identifier des zones où les participants demandent le développement de pistes cyclables et d’équipements ferroviaires. Pour cela, nous avons créé un modèle de classification permettant d’identifier les contributions traitant de la thématique du transport et proposé une méthode d’extraction de contributions traduisant les propositions des contributeurs. A l’aide des codes postaux donnés par les contributeurs, nous avons cherché à expliquer la fréquence spatiale des demandes, en lien avec leur contexte résidentiel (urbain, périurbain ou rural) et l’accessibilité des commerces et services.
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Cerutti, Simona. "Travail, mobilité et légitimité Suppliques au roi dans une société d’Ancien Régime (Turin, XVIIIe siècle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no. 3 (June 2010): 569–611. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900040798.

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RésuméAux travailleurs salariés est réservée une position marginale dans la classification sociale des villes d’Ancien Régime, qui est justifiée moins par le caractère « vil » du travail matériel que par leur prétendue extranéité à la vie urbaine. Cet article interroge les fondements de cette classification, en s’appuyant sur une source particulière: des centaines de suppliques que des artisans de l’État savoyard adressèrent au roi, pendant le XVIIIe siècle, pour lui demander le privilège d’exercer leur métier sans pour autant présenter les réquisits nécessaires. Les informations contenues dans la source ouvrent la voie à une recherche plus vaste, faisant ressortir notamment une des principales fonctions remplies par les corps de métier, à savoir la recherche, pour ses propres membres, d’une « bonne mesure » de la mobilité qui permette à la fois des formes de coordination sociale et de sauvegarde d’espace de mouvement individuel. Après la reconstitution de ce contexte de la mobilité, l’article revient aux textes, pour analyser sous un jour nouveau les thèmes apparemment figés de la « forme supplique ». Cette analyse permet d’interroger à nouveaux frais les contenus de la communication entre sujets et autorité politique, et de questionner la pertinence des catégories de « clientélisme » et de « paternalisme ».
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Petuhov, Nicoleta. "Expresii somatice în limba română - o clasificare onomasiologică." Limba română 2023, no. 3-4 (March 25, 2024): 347–58. http://dx.doi.org/10.59277/lr.2023.3-4.02.

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L’article propose une classification des expressions figées ayant un composant lexical-nom d’une partie du corps humain selon une grille onomasiologique à quatre classes notionnelles : état (physique / de l’âme / social), qualités et défauts humaines, relations interhumaines et activités humaines. La classification relève la position privilégiée dans la classe des états affectifs des sous-classes de l’amour, de la colère et de la peur ; en ce qui concerne les défauts, ce sont la paresse, la folie, la bêtise qui dénombre le plus d’occurrences. Au niveau des relations se détachent les sous-champs relatifs aux notions de frapper, d’importuner, d’exploiter et de haïr quelqu’un, tandis que dans la classe de actions, les meilleures représentées sont les sous-classes du mouvement et de la conversation. Du point du vue strictement linguistique, la répartition par champs notionnels met en évidence les relations sémantiques qu’établissent les expressions figées, tel que la synonymie et la polysémie. L’analyse s’avère utile dans le domaine de la didactique des langues étrangères, mais aussi dans l’étude des comportements et des attitudes mentales reflétés dans la langue, autant au niveau des langues romanes, qu’au domaine plus lange des langues en général.
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Chivallon, Christine. "La géographique britannique et ses diagnostics sur l’époque postmoderne." Cahiers de géographie du Québec 43, no. 118 (April 12, 2005): 97–119. http://dx.doi.org/10.7202/022789ar.

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La géographie britannique a été traversée depuis la fin des années 1980 par un ample mouvement, qualifié de « ostmoderne », qui en a profondément bouleversé les orientations. Il est possible de ramener le postmodernisme à deux tendances principales. La première, dont la description critique est l'objet précis de cet article, consiste en une identification des caractéristiques de notre époque dont les attributs seraient différents de ceux de la modernité. Dans cette perspective, il est question d'enregistrer le passage à une logique culturelle de la dilution et du brassage des références en lieu et place de la logique moderne de la séparation et de la classification. Ce premier versant du postmodernisme continue de s'appuyer sur les outils classiques de la démarche scientifique. Il comporte cependant en germe l'idée que notre changement d'époque appelle un changement de nos modes de pensée. C'est précisément cette tentative de « penser autrement » qui constitue l'autre versant du postmodernisme en tant que rupture de la conception scientifique moderne. Sa description fait l'objet d'un deuxième article dans le prochain numéro de la revue.
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Marcel, Jean-Christophe. "Les deux catégories cachées de La Doctrine de Durkheim." Durkheimian Studies 24, no. 1 (December 1, 2020): 121–32. http://dx.doi.org/10.3167/ds.2020.240109.

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*Full article is in FrenchFrench abstract: La Doctrine de Durkheim, texte écrit par Halbwachs en 1918, nous éclaire sur la filiation intellectuelle qui les relie l’un à l’autre. En effet, il met en évidence un intérêt qui va s’avérer durable dans l’oeuvre d’Halbwachs : la sociologie de la connaissance, dans la droite ligne de ce que Durkheim présente dans la conclusion des Formes élémentaires de la vie religieuse. Or si Halbwachs insiste sur la portée de l’oeuvre de Durkheim en matière de sociologie religieuse dans le domaine de la connaissance, c’est aussi le seul point sur lequel il se permet dans le texte d’adjoindre un développement personnel, preuve supplémentaire qu’il lui accorde de l’importance. Il est d’accord avec Durkheim pour affirmer que la connaissance consiste en un ensemble de classifications dont l’origine est sociale, et qu’ainsi la pensée conceptuelle répond au même besoin que la pensée capable déjà de classer, des primitifs, si bien qu’entre leur pensée logique et la nôtre, la différence n’est que de degrés et pas de nature. Il s’accorde aussi à dire, à la suite de Durkheim et Mauss, que l’évolution fait passer de classifications totémiques à des classifications spatiales, et à la pensée conceptuelle contemporaine, mais selon lui sans qu’on en sache beaucoup plus sur le passage du 2e au 3e stade de cette évolution. Aussi Halbwachs esquisse-t-il, en guise de complément, un élément de réponse pour combler ce vide, et, ce faisant, révèle une sensibilité qui annonce ses travaux futurs. Aux catégories de la pensée (espace, temps, causalité etc.) déjà étudiées par Durkheim, il ajoute celles de changement et d’individu, dont il va faire usage dans ses travaux ultérieurs pour expliquer ce mouvement de civilisation qu’est le passage des sociétés rurales aux sociétés urbaines.
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Bélanger, Éric, and Michael S. Lewis-Beck. "French National Elections: Democratic Disequilibrium and the 2007 Forecasts." Canadian Journal of Political Science 43, no. 1 (March 2010): 107–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909990783.

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Abstract.The outcome of the 2007 elections in France raises a number of questions about the current state of democracy in that country. To put these elections into perspective, we examine the evolution of the French party system and electorate throughout the Fifth Republic. We look first at the pattern of party electoral movement over time. Then we evaluate the partisan cycle with respect to certain equilibrium conditions, namely stability, competition, and democratic rule. Based on these patterns, we arrive at a classification of French national elections using the Michigan school's theoretical framework. A key conclusion is that, in general, these Fifth Republic elections are in disequilibrium and often fail to express the majority partisan will. The 2007 results, which represent a return of the traditional right, are examined against the Iowa forecasting model, to see if they depart from these troubling conclusions.Résumé.Les résultats des élections de 2007 en France soulèvent une série de questions à propos de l'état de la démocratie dans ce pays. Afin de mettre ces élections en perspective, nous examinons l'évolution du système partisan et des inclinaisons idéologiques de l'électorat français sous la Cinquième République. Nous nous attardons d'abord au mouvement dans le temps des appuis partisans. Nous évaluons ensuite l'équilibre du cycle partisan en France sur la base de certaines conditions, à savoir la stabilité, la compétition et la gouverne démocratique. Cet exercice permet d'en arriver à une classification des élections nationales françaises inspirée du cadre théorique de l'école de Michigan. La conclusion principale de cette analyse est qu'en général, ces élections attestent d'un déséquilibre, car le plus souvent, elles n'expriment pas la volonté majoritaire de l'électorat. Les élections de 2007, marquées par un retour en force de la droite, sont enfin analysées à la lumière du modèle de prévision électorale dit «de l'Iowa» afin de vérifier si elles s'inscrivent ou non dans cette dynamique de déséquilibre.
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Heap, Ruby. "Urbanisation et éducation : La centralisation scolaire à Montréal au début du XXe siècle." Historical Papers 20, no. 1 (April 26, 2006): 132–55. http://dx.doi.org/10.7202/030936ar.

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Résumé Au tournant du siècle, Montréal est traversée, comme la plupart des grandes villes nord-américaines, par un mouvement réformiste dirigé par la bourgeoisie, dont l'un des principaux objectifs est d'introduire dans l'administration municipale un mode de gestion de type bureaucratique, tel qu'appliqué dans les grandes entreprises. ¡l s'agit, essentiellement, de soumettre le gouvernement municipal aux règles de l'économie, de l'efficacité et de la rationalité grâce à la centralisation des pouvoirs administratifs au sein d'un "bureau de contrôle", organisme non-partisan fonctionnant indépendam- ment du Conseil de Ville qui abrite la "machine politique" génératrice de corruption. Or les réformistes désirent aussi introduire ce mode de gestion dans le système éducatif. À Montréal, les promoteurs de la centralisation scolaire se confondent ainsi, dans une large mesure, avec les partisans de la réforme municipale, regroupés au sein du Comité des citoyens. En 1909, devant la Commission royale d'enquête sur les écoles catholiques de Montréal, ils revendiqueront la fusion de toutes les commissions sco- laires catholiques de la métropole, faisant valoir les nombreux avantages de cette réforme: uniformisation de la taxe scolaire, administration plus efficace et moins coûteuse, meilleure classification des écoles, établissement d'écoles supérieures accueillant les élèves ayant complété le cours primaire actuel. Les porte-parole du mouvement ouvrier réclament aussi la centralisation, mesure qui permettra, selon eux, d'établir l'uniformité des livres sur l'ensemble du territoire montréalais et de réduire, par le fait même, le coût des manuels scolaires. Les partisans de la centrali- sation se heurtent toutefois à Vopposition de l'ensemble du clergé, qui tient à conserver le cadre paroissial de la commission scolaire, au sein duquel il exerce une influence considérable. En 1916, le gouvernement libéral de Lomer Gouin vient trancher le débat en adoptant une loi qui donne largement satisfaction aux promoteurs de la centralisation tout en offrant des garanties au clergé montréalais. Celle-ci fusionne la Commission des Écoles catholiques de Montréal avec vingt-trois municipalités scolaires indépen- dantes. Elle confie Vadministration financière de la nouvelle commission scolaire à un bureau central de sept membres, alors que quatre commissions de district adminis- treront les écoles au point de vue pédagogique. Cette réforme aboutit à un nouveau partage des pouvoirs entre clercs et laïcs. La présidence des commissions de district est confiée aux premiers, tandis que les seconds se retrouvent majoritaires au bureau central. De plus, la présidence de la CECM reviendra, en 1919, à un partisan de la centralisation, le juge Eugène Lafontaine, ce qui témoigne de la montée du pouvoir laïc au sein du système scolaire public montréalais au début du XXe siècle.
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Doggett, Amanda, Ashok Chaurasia, Jean-Philippe Chaput, and Scott T. Leatherdale. "Utilisation des arbres de classification et de régression pour modéliser les données manquantes sur l’IMC, la taille et la masse corporelle chez les jeunes." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 43, no. 5 (May 2023): 257–69. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.03f.

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Introduction Les données issues de mesures de l’indice de masse corporelle (IMC) autodéclarées par les jeunes comportent souvent de graves lacunes, ce qui peut avoir un effet important sur les résultats des recherches les utilisant. La première étape du traitementdes données manquantes consiste à étudier leur niveau et leur structuration. Or les études antérieures qui ont analysé les données manquantes sur l’IMC chez les jeunes ont utilisé une régression logistique, une approche limitée dans sa capacité à discerner des sous-groupes ou à obtenir une hiérarchie dans l’importance des variables, des dimensions pourtant susceptibles de contribuer grandement à la compréhension de la structuration des données manquantes. Methods Cette étude a utilisé des modèles d’arbre de classification et de régression (CART, pour classification and regression tree) stratifiés selon le sexe pour analyser les données manquantes sur la taille, la masse corporelle et l’IMC chez 74 501 jeunes participant à l’étude COMPASS 2018-2019 (une étude de cohorte prospective qui a porté sur les comportements de santé des jeunes canadiens), dans laquelle 31 % des données sur l’IMC étaient manquantes. Des variables telles que le régime alimentaire, le mouvement, les résultats scolaires, la santé mentale et l’utilisation de substances ont été étudiées afin de vérifier leurs associations avec les données manquantes sur la taille, la masse corporelle et l’IMC. Results D’après les modèles CART, le fait d’être à la fois plus jeune, de se sentir en surpoids, d’être moins actif physiquement et d’avoir une santé mentale moins bonne a produit des sous-groupes de filles et de garçons où il était très probable que des valeurs d’IMC soient manquantes. Les données manquantes sur l’IMC étaient moins probables chez les répondants de l’enquête plus âgés et ne se sentant pas en surpoids. Conclusion Si l’on se fie aux sous-groupes produits par les modèles CART, utiliser un échantillon au sein duquel les cas dont la valeur de l’IMC est manquante ont été supprimés conduirait à tenir davantage compte des jeunes en meilleure santé sur les plans physique, émotionnel et mental. Étant donné que les modèles CART sont aptes à discerner ces sous-groupes ainsi qu’à établir une hiérarchie dans l’importance des variables, ils constituent un outil précieux pour étudier la structuration des données manquantes et la manière appropriée de gérer ces dernières.
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Willems, Jurgen, and Marc Jegers. "Social Movement Structures in Relation to Goals and Forms of Action: An Exploratory Model." Canadian journal of nonprofit and social economy research 3, no. 2 (December 7, 2012). http://dx.doi.org/10.22230/cjnser.2012v3n2a128.

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ABSTRACT This article describes a theoretical taxonomy of the structural features of social movements. We begin by using two classification criteria to analyze the types of relations that characterize the structure of social movements. From there, we look at how differences in structure relate to different goals and forms of action. We then derive a four-fold classification system based on formalization and hierarchy of relationships. For each classification we provide case descriptions of social movements (or parts thereof) using literature on how different movement structures support different types of goals and forms of action. Furthermore, we discuss the dynamics of social movements (or parts thereof) and how their classification may evolve. By doing so, we illustrate how changes in structure, goals, and forms of action mutually influence each other. RÉSUMÉ Cet article dresse une taxonomie théorique des caractéristiques structurelles des mouvements sociaux. Nous utilisons d’abord deux critères de classification pour analyser les types de relation propres à la structure des mouvements sociaux. Par la suite, nous observons comment des différences de structure coïncident avec des buts et des formes d’action différents. Nous développons ensuite un système de classification quadruple fondé sur la formalisation et l’hiérarchisation des relations. Pour chacune des classifications, nous fournissons des descriptions de cas de mouvements sociaux (ou de parties de ceux-ci) en recourant à des écrits sur la manière dont des structures de mouvement différentes entraînent des buts et des formes d’action différents. En outre, nous discutons des dynamiques des mouvements sociaux (ou de parties de ceux-ci) et comment leur classification pourrait évoluer. Par ce moyen, nous illustrons comment des changements de structure, de but et de forme d’action s’influencent réciproquement.
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Henni, Khadidja, Olivier Alata, Lynda Zaoui, Abdellatif ELIDRISSI, and Ahmed Moussa. "Classification non Supervisée de Données Multidimensionnelles par les Processus Ponctuels Marqués." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 21 - 2015 - Special... (September 3, 2015). http://dx.doi.org/10.46298/arima.2000.

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International audience Cet article décrit un nouvel algorithme non supervisé de classification des données multidimensionnelles. Il consiste à détecter les prototypes des classes présentes dans un échantillon et à appliquer l’algorithme KNN pour la classification de toutes les observations. La détection des prototypes des classes est basée sur les processus ponctuels marqués, c’est d’une part une adaptation de la méthode de Métropolis-Hasting-Green qui génère des mouvements manipulant les objets du processus (naissance, mort…) et d’autre part une modélisation de Gibbs qui introduit la fonction de potentiel matérialisant les interactions du processus en termes d’énergie. Plusieurs expérimentations ont été réalisées sur des données ponctuelles multidimensionnelles où les classes sont non linéairement séparables et des données réelles issues des puces à ADN. Une comparaison avec des méthodes de classification existantes a permis de montrer l’efficacité de ce nouvel algorithme.
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Genton, Pierre, and Michelle Bureau. "Les épilepsies myocloniques progressives : mythe ou réalité ?" Epileptic Disorders 6, S1 (December 2004). http://dx.doi.org/10.1684/j.1950-6945.2004.tb00086.x.

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RÉSUMÉ Les épilepsies myocloniques progressives (EMP) sont des maladies rares, et leur individualisation comme catégorie diagnostique et pronostique, bien qu'elle ait été reconnue par la dernière proposition de classification de la Ligue internationale contre l'épilepsie, peut sembler bien théorique à des cliniciens qui ont peu de chances d'en rencontrer dans leur pratique. Les EMP se définissent par l'association : 1) d'une épilepsie de type généralisé (bien que des crises focales soient possibles dans certaines étiologies), 2) d'un syndrome myoclonique souvent invalidant et 3) d'autres atteintes neurologiques (ataxie, démence, atteintes sensorielles), qui varient énormément en fonction de l'étiologie. Il s'agit en effet d'un groupe hétérogène de maladies répondant à des étiologies diverses. Leur prévalence varie en fonction du contexte ethnique et elles peuvent être relativement fréquentes sous certains climats, en raison de facteurs génétiques (isolat et/ou consanguinité, par exemple, pour les formes liées à une transmission récessive). Les anomalies génétiques et biochimiques responsables des EMP sont de mieux en mieux connues. Il faut, de nos jours, aborder le diagnostic des EMP de manière rationnelle, en tenant compte du contexte ethnique et génétique, de l'âge de survenue et du poids respectif des différents symptômes. Des outils thérapeutiques originaux sont en cours de développement et les traitements purement symptomatiques disponibles actuellement sont efficaces s'ils sont bien utilisés. Il est donc possible de reconnaître les EMP comme un groupe de maladies s'exprimant préférentiellement soit par une épilepsie, soit par un mouvement anormal, soit encore par des symptômes neurologiques ou cognitifs, et de prendre en charge ces affections rares de manière logique et globale.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Vibert, Stephane. "Tradition et modernité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Gagnon, Éric. "Âgisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.089.

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En une formule d’une belle densité, Simone de Beauvoir a résumé cette attitude négative à l’égard du vieillissement qu’est l’âgisme : « Si les vieillards manifestent les mêmes désirs, les mêmes sentiments, les mêmes revendications que les jeunes, ils scandalisent; chez eux, l’amour, la jalousie semblent odieux, la sexualité répugnante, la violence dérisoire. Ils doivent donner l’exemple de toutes les vertus. Avant tout on réclame d’eux la sérénité » (1970, p. 9-10). L’âgisme repose sur une vision stéréotypée et dépréciative des personnes âgées, perçues comme déclinantes et dépendantes, malades et peu attirantes, conservatrices et incapables de s’adapter aux changements (sociaux ou technologiques). Inutiles, ces personnes représentent un fardeau pour les plus jeunes; déclinantes, elles n’ont plus aucune passion ou projet; dépassées et incompétentes, elles doivent se tenir en retrait. Cette vision se traduit par des comportements condescendants ou d’évitement, de la discrimination et de l’exclusion de certains espaces ou sphères d’activités, comme le travail, les discussions politiques ou la sexualité. Elle a des effets délétères sur les personnes âgées (image de soi négative, retrait et isolement), ainsi que des coûts économiques et sociaux (Puijalon et Trincaz, 2000; Nelson, 2002; Billette, Marier et Séguin, 2018). L’âgisme repose sur une homogénéisation (les personnes âgées sont toutes semblables), une dépréciation (le vieillissement est toujours négatif, il est décrépitude et dépendance) et une essentialisation (cette décrépitude et cette dépendance sont naturelles et inévitables). On ne peut expliquer l’âgisme uniquement par la valorisation de la jeunesse, de la nouveauté et de l’indépendance, même si ces valeurs jouent un rôle, non plus que par l’ignorance ou l’anxiété que provoquent le déclin, la confusion et la mort, quoique cela fasse aussi partie de l’expérience du vieillissement (Ballanger, 2006). L’âgisme – du moins les formes les plus étudiées et pour lesquelles le terme a été forgé – émerge en Occident dans un contexte social et politique particulier. Quatre grands phénomènes doivent être pris en considération. Le premier est démographique. Le vieillissement de la population dans les sociétés occidentales et industrialisées a fait des personnes âgées un groupe toujours plus important de consommateurs, d’électeurs et de bénéficiaires de services. Très tôt, cette importance numérique a soulevé un ensemble d’inquiétudes et de controverses touchant la croissance des coûts de santé, le financement des caisses de retraite et l’équité fiscale entre les générations, le soutien des personnes dépendantes. Ces débats contribuent à faire de la vieillesse un problème social, ainsi qu’une menace et un poids pour les plus jeunes générations en l’associant au déclin, à la dépendance et à des coûts (Katz, 1996). Le second phénomène est l’invention de la retraite dans les sociétés salariales. En fixant une limite d'âge pour le travail (65 ans, par exemple), on a créé une nouvelle catégorie sociale, les retraités, et déterminé à quel âge on devient vieux. Le vieillissement s’est trouvé du même coup associé à l’inactivité et à la non-productivité, au retrait du travail et de l’espace public. Le troisième phénomène est la production de savoirs sur le vieillissement. Après la Seconde Guerre mondiale, «une constellation d’experts se déploie avec force et autorité autour des personnes âgées», comme le dit si bien Aline Charles (2004 : 267) : médecins, travailleurs sociaux, ergothérapeutes. Deux nouveaux champs d’expertise se développent, la gériatrie et la gérontologie, qui vont faire du vieillissement un domaine spécifique de savoirs et d’interventions. Ces expertises participent étroitement à la manière dont le vieillissement est pensé, les enjeux et les problèmes formulés (Katz, 1996). Elles contribuent à renforcer l’association faite entre le déclin, la dépendance et l’avancée en âge. Elles le font par le biais des politiques, des programmes et d'interventions visant à évaluer la condition des personnes, à mesurer leur autonomie, leur vulnérabilité et les risques auxquels elles sont exposées (Kaufman, 1994), et par une médicalisation du vieillissement, qui en fait un problème de santé appelant des mesures préventives et curatives. Enfin, le quatrième phénomène est politique. La reconnaissance et la dénonciation de l’âgisme apparaissent dans la foulée du mouvement des droits civiques et des luttes contre les discriminations raciales aux États-Unis (Butler, 1969). Elles s’inscrivent dans le mouvement de défense des droits de la personne. Plus largement, elles prennent naissance dans un contexte où l'égalité des droits devient centrale dans la représentation des rapports sociaux : l'âgisme contrevient à un idéal d'accès aux biens et aux services, il engendre des inégalités dans la participation à la parole et aux décisions ainsi que l'exclusion. (Dumont, 1994). Reprise par différents groupes d’intérêts, ainsi que par des institutions nationales et internationales, la critique et la dénonciation de l'âgisme conduisent à l’énonciation de droits pour les personnes âgées et à la mise sur pied de mécanismes pour garantir le respect de ces droits, à des campagnes d’éducation et de sensibilisation, à l’adoption de plans d’action, de lois et de règlements pour prévenir les discriminations. Elles rendent le phénomène visible, en font un problème social, lui attribuent des causes et des effets, proposent des mesures correctives ou des visions alternatives du vieillissement. Les représentations et les attitudes négatives à l’égard du vieillissement ne sont pas propres à l’Occident, tant s’en faut. Mais l’âgisme ne doit pas non plus être confondu avec toute forme de classification, de segmentation ou de division selon l’âge. Il émerge dans des sociétés individualistes, qui tendent à disqualifier ceux qui répondent moins bien aux valeurs d’indépendance, de productivité et d’épanouissement personnel. Des sociétés où il n’y pas à proprement parler de classes ou de groupes d’âge, avec leurs rites, leurs obligations et leurs occupations spécifiques (Peatrik, 2003), où les catégories d’âge sont relativement ouvertes et ne comportent pas de frontières nettes et de statuts précis, hormis la retraite pour la catégorie des «aînés», favorisent un redéfinition du vieillissement en regard des normes du travail et de la consommation; des sociétés où les rapports et les obligations entre les générations ne sont pas clairement définis, et donnent lieu à des débats politiques et scientifiques. Les anthropologues peuvent s'engager dans ces débats en poursuivant la critique de l’âgisme. Cette critique consiste à relever et à déconstruire les discours et les pratiques qui reposent sur une vision stéréotypée et péjorative du vieillissement et des personnes âgées, mais également à montrer comment les politiques, le marché de l’emploi et l’organisation du travail, la publicité, les savoirs professionnels et scientifiques, la médicalisation et les transformations du corps, comme la chirurgie plastique ou les usages des médicaments, reposent sur de telles visions. Elle porte égalerment sur les pratiques discriminatoires, en examinant leurs répercussions sur la vie et le destin des individus, comme la réduction des possibilités d’emploi ou la perte de dignité, ou encore sur la manière dont l’âgisme se conjugue à des stéréotypes sexistes et racistes, pour déprécier et marginaliser davantage des catégories spécifiques de personnes âgées. Elle permet de mieux comprendre quels intérêts matériels et symboliques servent ces représentations et ces pratiques, et dans quel contexte l'âgisme apparait. Mais la critique peut être élargie à l’ensemble des discours du vieillissement. Très vite, des représentations concurrentes de la vieillesse ont émergé dans les pays occidentaux. La critique de l’âgisme a conduit à l’apparition de nouveaux modèles, comme la vieillesse «verte», le vieillissement «actif» ou le vieillissement «réussi» (successful aging), donnant une image positive de la vieillesse et proposant aux personnes âgées de nouveaux idéaux (demeurer indépendant et actif), de nouvelles aspirations (authenticité, expression de soi et développement personnel) et de nouveaux modes de vie (actifs et socialement utiles). Ces nouveaux modèles font la promotion de conduites qui favorisent la santé et retardent le déclin, comme la participation sociale ou les activités intellectuelles et sportives (Biggs, 2001; Charles, 2004; Raymond et Grenier, 2013; Lamb, 2017). Ces nouveaux modèles ne sont toutefois pas exempt de clichés et de stéréotypes, ils sont tout autant normatifs et réducteurs que les représentations âgistes, et servent aussi des intérêts politiques (réduction du soutien aux ainés dépendants) et économiques (développement d’un marché de biens et services pour les aînés). Surtout, ils reposent sur les mêmes normes que l’âgisme, dont ils inversent simplement la valeur : l’activité plutôt que le retrait, l’autonomie plutôt que la dépendance, la beauté plutôt que la décrépitude. On demeure dans le même univers culturel de référence. Ces modèles traduisent en fin de compte un refus du vieillissement, entretenant ainsi une aversion envers celui-ci. On peut pousser la critique encore plus loin, en comparant ces représentations et ces modèles avec ceux qui prévalent ailleurs qu’en Occident. Cela permet notamment une analyse des formes de subjectivation, c’est-à-dire de la manière dont les individus font l’expérience de l’avancée en âge. L’anthropologie peut ainsi contribuer à mieux comprendre les représentations culturelles et les modèles du vieillissement et les pratiques qui leurs sont associées, les politiques et les formes d’organisation des relations entre les individus, d’aménagement de l’espace et du temps qu’elles favorisent. Elle peut contribuer à mieux comprendre comment ces représentations et ces modèles façonnent l’expérience des individus : leurs rapports à soi, aux autres, au monde, la manière dont ils reconnaissent et réagissent aux signes de la vieillesse (rides, douleurs, lenteur), de la sénescence ou de la démence, la manière dont ils anticipent leur vieillissement et s’y préparent, les responsabilités et obligations qu’ils se reconnaissent, leurs attentes à l’égard des plus jeunes, les activités qu’ils s’interdisent ou s’obligent à faire, le type d’indépendance qu’ils recherchent (Leibing, 2004; Lamb, 1997, 2017). La comparaison permet de dégager la variété des expériences et des formes alternatives de vieillissement. Elle permet de mettre en lumière le caractère très relatif des signes du vieillissement, mais aussi des qualités par lesquelles un individu est reconnu comme une personne, un sujet ou être humain.
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Blais, Louise. "Biopolitique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.105.

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On doit à Michel Foucault la notion de biopolitique, proposée dès 1974, et dont il en attribuera l’héritage à son maitre, Georges Canguilhem. Depuis, la notion de biopolitique occupe une place non négligeable dans des domaines et disciplines aussi variés que le « management » privé ou public, la santé et les services sociaux, le commerce ou les sciences humaines et sociales (littérature, philosophie, sociologie, anthropologie….). La biopolitique est au cœur des processus de normalisation et de contrôle social. Citons d’emblée Foucault : « Le contrôle de la société sur les individus ne s’effectue pas seulement par la conscience ou par l’idéologie, mais aussi dans le corps et avec le corps. Le corps est une réalité biopolitique ; la médecine est une stratégie biopolitique » (Foucault, 1994 : 210). La biopolitique, soutient Foucault, est une stratégie politique de la gouvernance qu’il faut situer dans le cadre qui l’a vu naitre : l’émergence du libéralisme (Foucault, 2004). La biopolitique désigne le nouvel objet de gouvernance des sociétés libérales depuis deux siècles: la population comme ensemble des gouvernés dans leur existence biologique (Gros et al, 2013). La biopolitique est tout à la fois stratégie politique, outil de savoir/pouvoir et pratique gouvernementale/institutionnelle. Sa tâche, sa responsabilité, son mandat est de s’occuper de la « santé » des populations: natalité, mortalité, morbidité, hygiène, alimentation, sexualité, pollution, pauvreté, comportements… l’air, l’eau, les constructions, les égouts …. Le champ de la santé s’étend alors à l’infini, à travers un panoptique, c’est à dire, ce dispositif qui rend possible l’idée d’un regard englobant portant sur chacun des individus (Foucault, 1994 : 261). C’est en ce sens que, pour Foucault, la médecine ne se réduit pas à la seule figure du médecin; elle est une « stratégie biopolitique » qui se déploie et s’incarne dans un dispositif institutionnel et professionnel indispensable à la gouvernance des sociétés (néo)libérales (Foucault, 1994 : 210). C’est aussi en ce sens que Guillaume le Blanc (2006 :154) soutiendra que : « La médicalisation de la vie humaine est l’évènement majeur de la biopolitique ». De ce point de vue, les études populationnelles et épidémiologiques, dont les premières remontent au 19e siècle (Blais, 2006) prennent toute leur importance comme outils de la gouvernance. D’une part, elles nourrissent les choix et décisions des gouvernants concernant les populations à gouverner, choix et décisions qui sont à la fois d’ordre politique, économique, social et culturel, et qui s’inscrivent dans des rapports de pouvoir. D’autre part, elles modélisent les représentations des populations (des gouvernés) dans leur existence biologique et sociale. La biopolitique est en ce sens un mode de connaissance, à la fois des populations en tant qu’agrégats d’individus, et de soi en tant qu’individu dans la collectivité. La biopolitique est, chez Foucault, un outil qui forge les normes, outil essentiel à la gouvernance et ses instances de pratiques : la justice, bien sûr, mais aussi, et notamment, les institutions de la santé, des services sociaux, de l’éducation, du travail… Elle établit des normes visuelles (les apparences, les comportements, les performances, les existences biologiques…) et discursives (les manières de nommer les choses, de les dire, le dicible, ce qui est recevable, la parole, l’expression, l’argumentation…). Elle modélise les représentations faites de la norme, des représentations autant de l’autre, du différent, de la non-norme, que de soi en tant qu’individu(s) par rapport et en rapport(s) à autrui et sa place dans la collectivité. Comme le souligne le Blanc (2006 :9), chez Foucault la vie est qualifiée par des normes qui sont tout à la fois des normes de savoir et des normes de pouvoir. Toutefois, le contrôle social n’est pas que processus unidirectionnel, hiérarchique ou « top-down », ce qui serait inadéquat pour rendre compte de la complexité de son mode opératoire. Judith Revel (2008 : 28) résume ainsi le fonctionnement de la biopolitique néolibérale et ce qui en fait l’efficacité dans la pensée de Foucault, efficacité dans le sens de « comment ça marche ». Le contrôle social, dit-elle, est « une économie du pouvoir qui gère la société en fonction de modèles normatifs » de l’appareil d’État et ses institutions. En même temps, pour qu’il ne soit pas que répression autoritaire, le contrôle social opère par l’intériorisation de la norme chez les individus, une « pénétration fine du pouvoir dans les mailles de la vie », que Foucault appelait le « pouvoir capillaire ». En tant que mode de connaissance, la biopolitique produit du savoir et donc, selon la formule consacrée, du pouvoir. D’une part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) les gouvernants dans l’exercice du pouvoir. Les classifications et catégories toujours plus différenciées de la biopolitique produisent des individus objectivés d’une population à gérer, l’individu-objet sur lequel agissent les institutions de la gouvernance (Blais 2006). Sur ce point, Foucault rejoint des auteurs comme Illich (1975), Goffman (1968) et Castel (1981, 1979, 1977) qui ont analysé et exposé les effets contreproductifs, stigmatisants, assujettissants ou normalisants de la pensée et des pratiques classificatrices dès lors qu’elles enferment les individus dans des catégories. D’autre part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) aussi les gouvernés dans leur rapport à la norme, dans les manières de l’intérioriser à travers les choix, décisions et pratiques qui tissent toute vie au quotidien. Un savoir qui produit ainsi un individu-sujet, un sujet pensant et agissant. En d’autres termes, le sujet émerge à travers les catégories qui le définissent. La biopolitique renvoie inévitablement à la question de la manière (ou l’art, dirait Foucault) de gouverner (Gros et al, 2013 : 6). À l’ère du numérique, du Big Data, des algorithmes, qui connaissent un essor global depuis la mort de Foucault en 1984, la notion de biopolitique est-t-elle encore un outil d’analyse efficace des modalités de contrôle et de gouvernement des populations? Pour certains, dont Pierre Dardot et Christian Laval (2016), ce passage du gouvernement des corps, c’est à dire à une forme de pouvoir qui s’exerce sur les corps par une surveillance individualisée, au gouvernement de soi-même implique un nouveau mode de gouvernance. Celui qui se met en place s’appuierait moins, argüent-ils, sur les normes et contrôles de la biopolitique, que sur l’idée de la liberté des sujets qu’il s’agit de gouverner par des incitations et mesures les laissant en apparence libres d’agir, en canalisant, voire en manipulant les intérêts des individus et des populations. C’est ce que Foucault appelait la « conduite des conduites ». Dardot et Laval donnent comme exemple de telles mesures celui du code de la route où la liberté est celle du « choix » du chemin et de la destination, mais selon les règles de la route (vitesse, permis, etc). D’autres diront que le pouvoir d’accumulation de masses de données par les Facebook, Google et autres grands joueurs de l’internet dessine un nouvel art de la gouvernance où la surveillance a cédé au profilage. D’un régime de normalisation on passe à un régime de neutralisation, soutient Antoinette Rouvroy (2018 : 63). Et pour Mondher Kilani, la biopolitique détient désormais un « … pouvoir démultiplié de surveillance et d’engloutissement des individus et des conscience,… » (Kilani, 2018 : 292). Il s’agit alors d’étudier les biopolitiques contemporaines là où elles se redéfinissent en permanence (Fassin, 2006 : 40). Si les catégories de la biopolitique ont tendance à objectiver les individus, elles contiennent aussi une source de re-subjectivation. Chez Foucault, le processus de re-subjectivation ne se réduit pas à l’individu : se défaire des marques objectivantes de la pensée et de la pratique classificatrice ne se fait pas seul. La création de nouvelles pratiques arrivent aussi par le bas, comme en témoigne l’impact des mouvements féministes, écologistes, homosexuels, transgenres, de personnes psychiatrisées….. C’est pourquoi Foucault s’intéressait aux micro-pratiques (dans les prisons, les milieux psychiatriques, etc) comme pratiques de liberté et lieux de dé-assujettissement. D’où l’importance pour les sciences humaines et sociales d’étudier et d’exposer les nouveaux modes opératoires de la biopolitique, mais aussi les micro-pratiques de résistance, de liberté, les contre-pouvoirs qui se créent dans les interstices de la société. Car la «vie politique» est constituée d’un débat permanent entre gouvernés et gouvernants (Gros et al, 2013 : 7).

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