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Статті в журналах з теми "Classification à base de modèles génératifs":

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Denoyer, Ludovic, and Patrick Gallinari. "Un modèle de mixture de modèles génératifs pour les documents structurés multimédias. Application à la classification de documents XML et HTML." Document numérique 8, no. 3 (September 1, 2004): 35–54. http://dx.doi.org/10.3166/dn.8.3.35-54.

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Jeannerat, Hugues. "Des dynamiques territoriales d’innovation aux dynamiques territoriales de valuation." Revue d’Économie Régionale & Urbaine Pub. anticipées (February 22, 2025): 5p—26. http://dx.doi.org/10.3917/reru.pr1.0024.

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Анотація:
Cet article expose les dilemmes conceptuels posés par l’évolution de l’industrie horlogère suisse des quinze dernières années vis-à-vis des modèles territoriaux d’innovation existants. L’argument mis en avant est que ces modèles permettent de comprendre comment les dynamiques territoriales sont à la base du changement économique mais pas comment la valeur économique de ce changement se construit territorialement. Sur la base de différentes théories socio-économiques des marchés et d’illustrations empiriques du cas de l’horlogerie suisse, l’article propose une approche relationnelle, institutionnelle et transactionnelle de la valeur. Le concept de « valuation » est introduit comme cadre d’interprétation des dynamiques territoriales d’innovation contemporaines. Ces dynamiques ne se résument pas à la capacité d’un système d’innovation local à produire différemment de la concurrence. Elles impliquent également la capacité de ce système à s’insérer dans des réseaux multi-locaux de co-production et de consommation. Classification JEL : O31, O32, O33, R11.
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Fortin, V., T. B. M. J. Ouarda, P. F. Rasmussen, and B. Bobée. "Revue bibliographique des méthodes de prévision des débits." Revue des sciences de l'eau 10, no. 4 (April 12, 2005): 461–87. http://dx.doi.org/10.7202/705289ar.

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Анотація:
Dans le domaine de la prévision des débits, une grande variété de méthodes sont disponibles: des modèles stochastiques et conceptuels mais aussi des approches plus novatrices telles que les réseaux de neurones artificiels, les modèles à base de règles floues, la méthode des k plus proches voisins, la régression floue et les splines de régression. Après avoir effectué une revue détaillée de ces méthodes et de leurs applications récentes, nous proposons une classification qui permet de mettre en lumière les différences mais aussi les ressemblances entre ces approches. Elles sont ensuite comparées pour les problèmes différents de la prévision à court, moyen et long terme. Les recommandations que nous effectuons varient aussi avec le niveau d'information a priori. Par exemple, lorsque l'on dispose de séries chronologiques stationnaires de longue durée, nous recommandons l'emploi de la méthode non paramétrique des k plus proches voisins pour les prévisions à court et moyen terme. Au contraire, pour la prévision à plus long terme à partir d'un nombre restreint d'observations, nous suggérons l'emploi d'un modèle conceptuel couplé à un modèle météorologique basé sur l'historique. Bien que l'emphase soit mise sur le problème de la prévision des débits, une grande partie de cette revue, principalement celle traitant des modèles empiriques, est aussi pertinente pour la prévision d'autres variables.
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Bruno, Olivier, Raphaël Chiappini, and Bertrand Groslambert. "Quelle valeur ajoutée pour les banques françaises ?" Revue économique Pub. anticipées, no. 7 (January 31, 2030): 117–41. http://dx.doi.org/10.3917/reco.pr2.0140.

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Анотація:
Nous proposons une méthode de calcul de la valeur ajoutée bancaire ajustée du risque de crédit. En appliquant cette méthode sur une base de données trimestrielle originale, nous montrons qu’en moyenne sur la période 2003-2015, la production bancaire en France est surestimée de 50 %. Ainsi, le poids moyen des institutions financières dans le PIB français passe de 2,9 % à 2 % entre 2003 et 2015. De plus, à partir d’une analyse empirique fondée sur des modèles ARDL, nous montrons que la méthode proposée suit le cycle économique alors que la méthode actuelle de calcul de la valeur ajoutée bancaire en est déconnectée. Ce faisant, la méthode de calcul que nous proposons est en adéquation avec les critères fixés par les institutions internationales pour la mesure de la valeur ajoutée bancaire. Classification JEL : E43, G21.
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Nabeneza, Serge, Vincent Porphyre, and Fabrice Davrieux. "Caractérisation des miels de l’océan Indien par spectrométrie proche infrarouge : étude de faisabilité." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 27, 2015): 130. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10181.

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Анотація:
Le miel est traditionnellement consommé dans les îles de l’océan Indien et utilisé également pour ses propriétés cosmétiques et thérapeutiques. Ce produit, issu du nectar de fleurs ou de miellat d’insectes, est collecté et transformé par les abeilles produisant ainsi un miel unique caractéristique de la flore de chaque île. A l’issue de la récolte, l’apiculteur doit nor­malement veiller à ce que le miel soit conforme et respecte des caractéristiques physico-chimiques spécifiques selon les recom­mandations du Codex alimentarius. De plus, il doit indiquer des informations, comme l’origine botanique et géographique, sur chaque pot de miel vendu. En pratique il est toutefois très diffi­cile de vérifier l’exactitude de ces informations, d’autant qu’elles sont mises en avant comme argument de vente.La spectrométrie dans le proche infrarouge (SPIR), basée sur les propriétés physiques d’absorption de la lumière par les com­posés organiques, peut être un outil de contrôle et de traçabi­lité des miels mis sur le marché (1, 3). L’objectif principal de cette étude a été d’évaluer la faisabilité d’un contrôle qualité (authentification de l’origine botanique et/ou géographique et détection d’adultération) des miels commerciaux produits dans l’océan Indien. Les perspectives de cette méthode de laboratoire sont importantes dans le cadre du développement des filières apicoles, notamment lorsqu’elles sont orientées vers les marchés d’exportation et vers la promotion de leur qualité auprès de consommateurs désireux de profiter de produits d’excellence et fortement attachés à des territoires insulaires uniques.Au total, 625 miels des pays de l’océan Indien (tableau I) ayant diverses origines botaniques (tableau II) ont été mesurés sans ajustement à 30 °C et après ajustement à 70 °Brix avec de l’eau distillée (3). La mesure a été réalisée en réflexion diffuse à l’aide d’une cellule ronde avec un fond réflecteur doré (trajet optique 0,1 mm) sur un spectromètre FOSS NIRSystem 5000 (1 100–2 500 nm, 2 nm). En parallèle, les mesures du degré Brix, de l’humidité et de la conductivité des miels bruts ont été réalisées au laboratoire. Après l’analyse en composantes prin­cipales (ACP) de la base spectrale des 625 miels et le calcul des distances H de Mahalanobis, 83 miels ont été identifiés comme spectralement atypiques et retirés du jeu de données (tableau I). Sur la base des distances spectrales (H, Mahalanobis), 64 miels représentatifs des 542 miels retenus ont été sélectionnés, ajustés à 70 °Brix, puis adultérés avec du sirop de sucre de canne du commerce (Mascarin®) à 25 et à 10 p. 100 par pesée.Les modèles prédictifs des teneurs en humidité, Brix et conducti­vité ont été établis en utilisant la régression modified partial least square (M-PLS) du logiciel WinISI 3 (Infrasoft, Port Mathilda, PA, Etats-Unis). Les modèles PLS ont été réalisés sur la base des dérivées premières des spectres normalisés (SNV) et corri­gés pour la ligne de base (Detrend). Pour expliquer les critères géographiques et botaniques, nous avons utilisé une méthode non supervisée de discrimination (Cluster Analysis, Unscrumbler 10.3, CAMO, Oslo, Norvège), qui constitue des groupements naturels, sur la base des distances spectrales. Les spectres des miels non adultérés ont servi de base pour définir un espace multidimensionnel (ACP centrée, non réduite sur dérivée seconde des spectres bruts). La projection des spectres (dérivée seconde des spectres bruts) des miels adultérés sur cet espace a permis d’identifier un plan factoriel (CP1–CP7) expliquant 65 p. 100 de la variance totale, sur lequel les miels adultérés étaient nettement séparés des miels non adultérés. Les modèles d’étalonnage obtenus par régression PLS pour le degré Brix, l’humidité et la conductivité ont été performants avec des R² de l’ordre de 0,92 et des erreurs de validation croisée acceptables (tableau III) (figure 1).Les essais de groupement des individus sur la base de leur spectre (recherche de clusters), de même que l’utilisation d’autres méthodes mathématiques, comme l’analyse discrimi­nante linéaire (LDA) et la classification support vecteur machine (SVM) à partir des origines géographiques et botaniques n’ont pas donné de résultats satisfaisants (tableau IV). Cette impossi­bilité de discriminer les miels de l’océan Indien serait peut-être due à une identification botanique imprécise des miels. Sans analyses polliniques des échantillons de miels, les origines bota­niques ne peuvent être certifiées, en particulier les miels dits monofloraux. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer l’impos­sibilité de discriminer les miels de l’océan Indien en fonction de leur origine géographique et/ou botanique. Parmi elles, les différences chimiques caractéristiques de l’origine géographique et/ou botanique correspondent à des classes de composés (aro­matiques par exemple) qui n’impactent pas suffisamment les empreintes spectrales, ne permettant pas de trouver des fac­teurs discriminants. La projection des miels adultérés à 25 p. 100 (figure 2), sur la base de miels non adultérés montre une sépara­tion nette des populations. En revanche, pour un niveau d’adul­tération à 10 p. 100, la séparation n’est pas évidente (figure 3).Les résultats obtenus montrent que la spectrométrie dans le proche infrarouge peut être utilisée pour prédire certains para­mètres physico-chimiques des miels. Ces premiers résultats montrent que la constitution d’une base spectrale de miels adultérés à différents niveaux au laboratoire, associée à des méthodes de régression ou de discrimination devrait permettre l’identification de miels non-conformes, comme montré précé­demment par Rios-Corripio et coll. (2).Ces résultats ne permettent pas, dans l’état actuel, de différencier l’origine géographique et botanique des miels collectés dans le commerce. La limite de détection des miels adultérés par du sucre de canne devra être déterminée. Elle se trouve entre 10 et 25 p. 100. Les fraudeurs adultérant fréquemment les miels avec du glucose, il serait important de poursuivre les essais avec ce produit. Il est donc possible de détecter, par la technique SPIR, des altérations importantes du miel par ajout de sucre de canne.
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VODA, Rock, and Jude EGGOH. "Courbe environnementale de Kuznets : un réexamen des canaux de transmission dans les pays en développement." Revue d’Economie Théorique et Appliquée 13, no. 1 (June 30, 2023): 21–40. http://dx.doi.org/10.62519/reta.v13n1a2.

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Résumé : Cet article revisite la relation entre la croissance économique et la qualité de l’environnement, en mettant en évidence les canaux de transmission, à partir d’un panel de 41 pays en développement sur la période 1995–2020. Au-delà des émissions de dioxyde de carbone (CO2), le présent article prend en compte d’autres gaz à effets de serre tels que le méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O). La démarche méthodologique se base essentiellement sur des modèles de régression statiques et dynamiques. Les résultats obtenus confirment l’effet positif de l’accroissement du revenu sur la dégradation de l’environnement. Par ailleurs, l’examen de la non-linéarité a révélé que l’impact négatif de l’accroissement du revenu sur la qualité de l’environnement peut être atténué si l’accroissement du revenu contribue à l’amélioration du niveau d’éducation, des IDE, du développement financier, de l’ouverture commerciale, ou encore de l’urbanisation. Ces résultats ont permis de formuler des recommandations de politiques économiques. Mots-clés : Croissance économique, Émissions de CO2, Courbe de Kuznets environnementale Kuznets environmental curve: a re-examination of transmission channels in developing countries. Summary: This paper revisits the relationship between economic growth and environmental quality, highlighting the transmission channels, based on a panel of 41 developing countries over the period 1995-2020. The methodological approach is based on statics and dynamics regression models. Beyond carbon dioxide CO2 emissions, this article accounts for other greenhouse gases such as methane (CH4) and nitrous oxide (N2O). The results confirm the positive effect of income growth on environmental degradation. In addition, the examination of non-linearity revealed that the negative impact of income growth on environmental quality can be mitigated if income growth contributes to improvements in education, FDI, financial development, trade openness and urbanization. These results make it possible to formulate economic policies recommendations. Keywords: Economic growth, CO2 emissions, Environmental Kuznets curve JEL Classification: O40 – Q53 – Q56.
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Perusset, Alain. "Éléments de sémiotique catégorielleThéorie, méthode, schémas et pratique." 126, no. 126 (February 3, 2022). http://dx.doi.org/10.25965/as.7443.

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Depuis la parution de Sémantique structurale au milieu des années 1960, les principes de la catégorisation n’ont eu de cesse d’être discutés par les sémioticiens de tradition structuraliste : par Greimas lui-même avec le carré sémiotique, par Rastier ensuite avec la sémantique interprétative, ou, plus tard, par Zilberberg avec la grammaire tensive. Cet article vise à montrer comment la réunion de ces appareils conceptuels pourrait instituer ce qu’il conviendrait de nommer une « sémiotique catégorielle » ou « sémiotique des catégories ». Plus spécifiquement, l’objectif de cette contribution est de développer, à partir de ces procédures et modèles historiques, une méthodologie pour la classification des valeurs au sein des catégories (une taxinomie sémiotique), de même que des schémas idoines, comme le « trapèze tensif » ou l’« arborescence structurale ». L’intérêt de ce texte est ainsi double : il entend donner une consistance et une visibilité à un champ de la sémiotique qui pourrait avoir une même vocation méthodologique et opérationnelle que la sémiotique narrative ou discursive ; il vise à offrir aux autres sciences (biologie, sociologie, marketing…) une base théorique et des outils performants pour la conceptualisation et la classification des objets qu’elles étudient.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Francisco, Debora Bernardes, Karine Dal Paz, and Thiago Vinicius Nadaleto Didone. "Patient Factors Associated with Pharmaceutical Interventions for Inpatients at a Brazilian Teaching Hospital." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 74, no. 3 (July 5, 2021). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v74i3.3148.

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Background: Pharmaceutical interventions aim to correct or prevent a drug-related problem (DRP) that might lead to negative clinical consequences and increase health care costs. Objective: To identify variables associated with the provision of pharmaceutical interventions by clinical pharmacists during hospitalization. Methods: In this retrospective cohort study, adult inpatients of the medical ward of the University Hospital of the University of São Paulo in São Paulo, Brazil, were followed from admission to discharge. Logistic regression models were used to evaluate the association between occurrence of at least 1 pharmaceutical intervention and the following baseline characteristics: sex, age, Charlson comorbidity index, renal failure, electrolyte imbalance, hemoglobin, platelet count, and use of a nasoenteric tube, as well as the number, second-level Anatomical Therapeutic Chemical (ATC) code, and administration route of prescribed medications. Results: A total of 148 patients were included in the study, of whom 75 (50.7%) were men. The mean age was 62.8 (95% confidence interval [CI] 59.9–65.8) years, and the mean length of the hospital stay was 10.7 (95% CI 8.4–13.1) days. Analgesics (ATC code N02), the most common type of medication, were prescribed to 144 (97.3%) of the patients. Pharmaceutical interventions were performed for only 49 (33.1%) of the patients. One out of every 4 of these interventions was intended to obtain information not provided in the prescription, to allow the prescription to be completed and dispensing to proceed. According to the multivariate analysis, the odds ratio (OR) of occurrence of at least 1 pharmaceutical intervention increased for patients with electrolyte imbalance (OR 2.68, 95% CI 1.09–6.63; p = 0.033), patients using 5 to 8 medications (OR 8.73, 95% CI 1.07–71.36; p = 0.043), patients using 9 or more medications (OR 10.39, 95% CI 1.28–84.05; p = 0.028), and patients using at least 1 systemic antibacterial (ATC code J01; OR 2.76, 95% CI 1.30–5.84; p = 0.008). Conclusions: The findings of this study could allow the identification, at the time of admission and possibly before the occurrence of a DRP, of patients at higher risk of requiring a pharmaceutical intervention later during their hospital stay. To optimize patient care, clinical pharmacists should closely follow inpatients with electrolyte imbalance, polypharmacy, and/or use of systemic antibacterials. RÉSUMÉ Contexte : Les interventions pharmaceutiques visent à corriger ou à prévenir un problème lié aux drogues (PLD), qui pourrait entraîner des conséquences cliniques négatives et accroître les coûts des soins de santé. Objectif : Déterminer les variables associées aux interventions pharmaceutiques des pharmaciens cliniques lors d’une hospitalisation. Méthodes : Dans cette étude de cohorte rétrospective, les patients adultes hospitalisés au Service de médecine de l’Hôpital universitaire de São Paulo au Brésil ont été suivis dès leur admission et jusqu’à leur sortie. Des modèles de régression logistique ont été utilisés pour évaluer l’association entre au moins une intervention pharmaceutique et les caractéristiques de base suivantes : sexe, âge, indice de comorbidité de Charlson, insuffisance rénale, déséquilibre électrolytique, hémoglobine, numération plaquettaire et utilisation d’un tube nasoentérique, et l’ensemble du groupe a subi une évaluation selon le nombre de médicaments prescrits au deuxième niveau des classifications du Système de classification anatomique thérapeutique chimique (ATC) et leur voie d’administration. Résultats : Cent-quarante-huit (148) patients ont été inclus dans cette étude; 75 d’entre eux (50,7 %) étaient des hommes. L’âge moyen était de 62,8 ans (95 % intervalle de confiance [IC] 59,9 - 65,8), et la durée moyenne du séjour à l’hôpital était de 10,7 jours (95 % IC 8,4 – 13,1). Des analgésiques (code ATC N02), type de médicament le plus répandu, ont été prescrits à 144 patients (97,3 %). Seuls 49 patients (33,1 %) ont fait l’objet d’une intervention pharmaceutique. Une de ces interventions sur quatre avait pour but d’obtenir des informations absentes dans la prescription mais indispensables à l’obtention de la validation de la prescription et de l’autorisation de distribution des médicaments. Selon l’analyse multivariée, le rapport de cotes (RC) de la nécessité d’au moins une intervention pharmaceutique augmentait pour les patients ayant un déséquilibre électrolytique (RC 2,68, 95 % IC 1,09 - 6,63; p = 0,033), les patients prenant entre cinq et huit médicaments (RC 8,73, 95 % IC 1,07 - 71,36; p = 0,043), les patients prenant au moins neuf médicaments (RC 10,39, 95 % IC 1,28 - 84,05; p = 0,028) et ceux utilisant au moins un antibactérien systémique (code ATC J01; RC 2,76, 95 % IC 1,30–5,84; p = 0,008). Conclusions : Les résultats de cette étude pourraient permettre d’identifier, à l’admission à l’hôpital et probablement avant l’apparition d’un PLD, les patients présentant des risques plus élevés, qui pourraient nécessiter une intervention pharmaceutique plus tard lors de leur séjour. Pour optimiser les soins aux patients, les pharmaciens cliniques doivent suivre étroitement les patients hospitalisés ayant un déséquilibre électrolytique, ceux qui nécessitent une polypharmacie et ceux qui utilisent des antibactériens systémiques.
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Kilani, Mondher. "Culture." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.121.

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Анотація:
La culture, mot ancien, a une longue histoire et pour les anthropologues, qui n’ont pas envie de l’abandonner, elle garde tout son potentiel heuristique. Du verbe latin colere (cultiver, habiter, coloniser), la culture a immédiatement montré une remarquable versatilité sémantique. Comme Cicéron (106-43 av. J.-C.) l’avait dit, il n’y a pas seulement la culture des champs, il y a aussi la cultura animi : c’est-à-dire la philosophie. Cultura animi est une expression que l’on retrouve également au début de la modernité, chez le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). Elle devient ensuite « culture de la raison » chez René Descartes (1596-1650) et chez Emmanuel Kant (1724-1804). Mais au XVIIIe siècle, nous assistons à un autre passage, lorsque la culture, en plus des champs, de l’âme et de la raison humaine, commence à s’appliquer également aux coutumes, aux mœurs, aux usages sociaux, comme cela est parfaitement clair chez des auteurs tels que François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), et Johann Gottfried Herder (1744-1803). Nous pourrions nous demander pourquoi ces auteurs ne se sont pas contentés de continuer à utiliser les termes désormais testés de coutumes et de mœurs. Pourquoi ont-ils voulu ajouter la notion de culture? Qu’est-ce que cette notion offrait de plus? Autrement dit, quelle est la différence entre culture et coutume? Dans l’usage de Voltaire et de Herder, la culture est presque toujours singulière, alors que les coutumes sont très souvent plurielles. La culture a donc pour effet d’unifier les coutumes dans un concept unique, en surmontant leur pluralité désordonnée et désorientante : les coutumes sont nombreuses, variables, souvent divergentes et contradictoires (les coutumes d’une population ou d’une période historique s’opposent aux coutumes d’autres sociétés et d’autres périodes), alors que la culture désigne une capacité, une dimension, un niveau unificateur. Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire a clairement distingué le plan de la « nature », dont dépend l’unité du genre humain, de celui de la « culture », où les coutumes sont produites avec toute leur variété : « ainsi le fonds est partout le même », tandis que « la culture produit des fruits divers », et les fruits sont précisément les coutumes. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas uniquement d’opposer l’uniformité d’une part (la nature) et l’hétérogénéité d’autre part (les coutumes). En regroupant les coutumes, Voltaire suggère également une relation selon laquelle le « fonds » est le terrain biologique, celui de la nature humaine, tandis que la culture indique le traitement de ce terrain et, en même temps, les fruits qui en découlent. Tant qu’on ne parle que de coutumes, on se contente de constater la pluralité et l’hétérogénéité des « fruits ». En introduisant le terme culture, ces fruits sont rassemblés dans une catégorie qui les inclut tous et qui contribue à leur donner un sens, bien au-delà de leur apparente étrangeté et bizarrerie : bien qu’étranges et bizarres, ils sont en réalité le produit d’une activité appliquée au terrain commun à toutes les sociétés humaines. Partout, les êtres humains travaillent et transforment l’environnement dans lequel ils vivent, mais ils travaillent, transforment et cultivent aussi la nature dont ils sont faits. Appliquée aux coutumes, la culture est donc à la fois ce travail continu et les produits qui en découlent. En d’autres termes, nous ne pouvons plus nous contenter d’être frappés par l’étrangeté des coutumes et les attribuer à une condition d’ignorance et aux superstitions : si les coutumes sont une culture, elles doivent être rapportées à un travail effectué partout, mais dont les résultats sont sans aucun doute étranges et hétérogènes. Il s’agit en tout cas d’un travail auquel chaque société est dédiée dans n’importe quel coin du monde. Nous ne voulons pas proposer ici une histoire du concept de culture. Mais après avoir mentionné l’innovation du concept de culture datant du XVIIIe siècle – c’est-à-dire le passage du sens philosophique (cultura animi ou culture de la raison) à un sens anthropologique (coutumes en tant que culture) –, on ne peut oublier que quelques décennies après l’Essai sur les mœurs (1756) de Voltaire, Johann Gottfried Herder, dans son Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit (1784-1791), fournit une définition de la culture digne d’être valorisée et soutenue par l’anthropologie deux siècles plus tard. Herder ne se limite pas à étendre la culture (Kultur) bien au-delà de l’Europe des Lumières, au-delà des sociétés de l’écriture (même les habitants de la Terre de Feu « ont des langages et des concepts, des techniques et des arts qu’ils ont appris, comme nous les avons appris nous-mêmes et, par conséquent, eux aussi sont vraiment inculturés »), mais il cherche le sens profond du travail incessant de la Kultur (1991). Pourquoi, partout, aux quatre coins du monde, les humains se consacrent-ils constamment à la formation de leur corps et de leur esprit (Bildung)? La réponse de Herder est dans le concept de l’homme en tant qu’être biologiquement défectueux (Mängelwesen), en tant qu’être qui a besoin de la culture pour se compléter : le but de la culture est précisément de fournir, selon différentes conditions historiques, géographiques et sociales, une quelque forme d’humanité. Selon Herder, la culture est « cette seconde genèse de l’homme qui dure toute sa vie » (1991). La culture est la somme des tentatives, des efforts et des moyens par lesquels les êtres humains « de toutes les conditions et de toutes les sociétés », s’efforcent d’imaginer et de construire leur propre humanité, de quelque manière qu’elle soit comprise (1991). La culture est l’activité anthropo-poïétique continue à laquelle les êtres humains ne peuvent échapper. Tel est, par exemple, le propre du rituel qui réalise la deuxième naissance, la véritable, celle de l’acteur/actrice social/e, comme dans les rites d’initiation ou la construction des rapports sociaux de sexe. La culture correspond aux formes d’humanité que les acteurs sociaux ne cessent de produire. Le but que Herder pensait poursuivre était de rassembler les différentes formes d’humanité en une seule connaissance généralisante, une « chaîne de cultures » qui, du coin du monde qu’est l’Europe des Lumières « s’étend jusqu’au bout de la terre » (1991). On peut soutenir que dans les quelques décennies de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on avait déjà posé les bases d’un type de connaissance auquel on allait donner plus tard le nom d’anthropologie culturelle. Parmi ces prémisses, il y avait le nouveau sens du terme culture. Cependant, il faut attendre plus d’un siècle pour que ceux qui allaient être appelés anthropologues reprennent ce concept et en fassent le fondement d’une nouvelle science. La « science de la culture » est en fait le titre du chapitre I de Primitive Culture (1871) d’Edward Burnett Tylor, chapitre qui commence par la définition de la culture connue de tous les anthropologues : « Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social (Tylor1920). » Dans cette définition, les points suivants peuvent être soulignés : premièrement, la culture est un instrument qui s’applique de manière ethnographique à toute société humaine; deuxièmement, elle intègre une pluralité d’aspects, y compris les coutumes, de manière à former un « ensemble complexe »; troisièmement, les contenus de cet ensemble sont acquis non par des moyens naturels, mais par des relations sociales. Dans cette définition, la distinction – déjà présente chez Voltaire – entre le plan de la nature et le plan de la culture est implicite; mais à présent, le regard se porte avant tout sur la structure interne de la culture, sur les éléments qui la composent et sur la nécessité d’ancrer la culture, détachée de la nature, au niveau de la société. Il initie un processus de formation et de définition d’un savoir qui, grâce au nouveau concept de culture, revendique sa propre autonomie. La première fonction de la culture est en fait de faire voir le territoire réservé à la nouvelle science : un vaste espace qui coïncide avec tous les groupes humains, des communautés les plus restreintes et les plus secrètes aux sociétés qui ont dominé le monde au cours des derniers siècles. Mais jusqu’à quel point ce concept est-il fiable, solide et permanent, de sorte qu’il puisse servir de fondement au nouveau savoir anthropologique? On pourrait dire que les anthropologues se distinguent les uns des autres sur la base des stratégies qu’ils adoptent pour rendre le concept de culture plus fiable, pour le renforcer en le couplant avec d’autres concepts, ou, au contraire, pour s’en éloigner en se réfugiant derrière d’autres notions ou d’autres points de vue considérés plus sûrs. La culture a été un concept novateur et prometteur, mais elle s’est aussi révélée perfide et dérangeante. On doit réfléchir aux deux dimensions de la culture auxquelles nous avons déjà fait allusion: le travail continu et les produits qui en découlent. Les anthropologues ont longtemps privilégié les produits, à commencer par les objets matériels, artistiques ou artisanaux : les vitrines des musées, avec leur signification en matière de description et de classification, ont suggéré un moyen de représenter les cultures, et cela même lorsque les anthropologues se sont détachés des musées pour étudier les groupes humains en « plein air », directement sur le terrain. Quelles étaient, dans ce contexte, les coutumes, sinon les « produits » de la culture sur le plan comportemental et mental? Et lorsque la notion de coutume a commencé à décliner, entraînant avec elle le sens d’un savoir dépassé, la notion de modèle – les modèles de culture – a dominé la scène. Saisir des modèles dans n’importe quel domaine de la vie sociale – de la parenté à la politique, de la religion au droit, de l’économie à l’art, etc. – ne correspondait-il pas à une stratégie visant à construire, dans un but descriptif et analytique, quelque chose de solide, de répétitif et de socialement répandu, bref, un système capable de se reproduire dans le temps? Ce faisant, on continuait à privilégier les produits avec leur continuité et leur lisibilité au détriment du travail continu et obscur de la culture, de son flux presque insaisissable et imprévisible. Nous pensons par exemple à la quantité incroyable et chaotique de gestes, mots, idées, émotions qui se succèdent, se chevauchent, se croisent et se mélangent dans chaque moment de la vie individuelle et collective. Le sentiment que les produits toujours statiques et achevés de la culture priment sur sa partie la plus significative et la plus dynamique (une sorte de matière ou d’énergie obscure), devient un facteur de frustration et de perturbation pour l’entreprise anthropologique. À cet égard, les anthropologues ont adopté plusieurs voies de sortie, notamment : la tendance à réifier la culture, ce qui lui confère une solidité presque ontologique (c’est le cas d’Alfred L. Kroeber 1952); l’intention de réduire sa portée et de l’ancrer ainsi dans une réalité plus cohérente et permanente, telle que pourrait être la structure sociale dans ses diverses articulations (Alfred Radcliffe-Brown 1968 et plus largement l’anthropologie sociale); la tentative de capturer dans les manifestations apparemment plus libres et arbitraires de la culture, que peuvent être les mythes, l’action de structures mentales d’un ordre psycho-biologique (Claude Lévi-Strauss 1958 et 1973 et plus largement le structuralisme). Plus récemment, la méfiance envers la culture a pris la forme même de son refus, souvent motivé par une clef politique. Comment continuer à s’appuyer sur la culture, si elle assume désormais le rôle de discrimination autrefois confié à la race? Plus la culture devient un terme d’usage social et politique, identifié ou mélangé à celui d’identité et se substituant à celui de race, plus des anthropologues ont décrété son caractère fallacieux et ont pensé à libérer la pensée anthropologique de cet instrument devenu trop dangereux et encombrant. Lila Abu-Lughod écrit en 1991 un essai intitulé Against Culture et les critiques du concept de culture refont surface dans le texte d’Adam Kuper, Culture, 1998 et 1999. Mais si l’anthropologie doit se priver de ce concept, par quoi le remplacera-t-elle? Est-il suffisant de se contenter de « pratiques » et de « discours » qu’Abu-Lughod a puisés chez Michel Foucault (1966)? C’est une chose de critiquer certains usages de la notion de culture, tels que ceux qui tendent à la confondre avec l’identité, c’en est une autre d’accepter le défi que ce concept présente à la fois par son caractère fluide et manipulable, et par les expansions fertiles dont il est capable. Par « pratique » et « discours », réussirons-nous, par exemple, à suivre l’expansion de la culture vers l’étude du comportement animal et à réaliser que nous ne pouvons plus restreindre la « science de la culture » dans les limites de l’humanité (Lestel 2003)? Presque dans le sens opposé, la culture jette également les bases de la recherche ethnographique au sein des communautés scientifiques, une enquête absolument décisive pour une anthropologie qui veut se présenter comme une étude du monde contemporain (Latour et Woolgar 1979). Et quel autre concept que celui de culture pourrait indiquer de manière appropriée le « tout complexe » (complex whole) de la culture globale (Hamilton 2016)? Qu’est-ce que l’Anthropocène, sinon une vaste et immense culture qui, au lieu d’être circonscrite aux limites de l’humanité, est devenue une nouvelle ère géologique (Zalasiewicz et al. 2017)? Bref, la « science de la culture », formulée en 1871 par Edward Tylor, se développe énormément aujourd’hui : la culture est l’utilisation de la brindille comme outil de capture des termites par le chimpanzé, de même qu’elle correspond aux robots qui assistent les malades, aux satellites artificiels qui tournent autour de la Terre ou aux sondes envoyées dans le plus profond des espaces cosmiques. Ces expansions de la culture sont sans aucun doute des sources de désorientation. Au lieu de se retirer et de renoncer à la culture, les anthropologues culturels devraient accepter ce grand défi épistémologique, en poursuivant les ramifications de cette notion ancienne, mais encore vitale, dynamique et troublante.

Дисертації з теми "Classification à base de modèles génératifs":

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Jacques, Julien. "Contribution à l'apprentissage statistique à base de modèles génératifs pour données complexes." Habilitation à diriger des recherches, Université des Sciences et Technologie de Lille - Lille I, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00761184.

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Ce mémoire synthétise les activités de recherche que j'ai menées de 2005 à 2012, sur la thématique de l'apprentissage statistique des données complexes, abordée par le biais de modèles probabilistes paramétriques génératifs. Plusieurs types de données complexes sont considérées. Les données issues de populations différentes ont été abordées en proposant des modèles de lien paramétriques entre populations, permettant d'adapter les modèles statistiques d'une population vers l'autre, en évitant une lourde collecte de nouvelles données. Les données de rang, définissant un classement d'objets selon un ordre de préférence, les données ordinales, qui sont des données qualitatives ayant des modalités ordonnées, et les données fonctionnelles, où l'observation statistique consiste en une ou plusieurs courbes, ont également été étudies. Pour ces trois types de données, des modèles génératifs probabilistes ont été définis et utilisés en classification automatique de données multivariées. Enfin les données de grande dimension, que l'on rencontre lorsque le nombre de variables du problème dépasse celui des observations, ont été étudiées dans un cadre de régression. Deux approches, fruits de deux thèses de doctorat que je co-encadre, sont proposés: l'une utilisant des algorithmes d'optimisation combinatoire pour explorer de façon efficace l'espace des variables, et l'autre définissant un modèle de régression regroupant ensemble les variables ayant un effet similaire.
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Haghebaert, Marie. "Outils et méthodes pour la modélisation de la dynamique des écosystèmes microbiens complexes à partir d'observations expérimentales temporelles : application à la dynamique du microbiote intestinal." Electronic Thesis or Diss., université Paris-Saclay, 2023. http://www.theses.fr/2023UPASM036.

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Cette thèse est issue du projet Européen Homo.symbiosus qui étudie les transitions d'équilibre des interactions entre l'hôte et son microbiote intestinal. Pour étudier les transitions nous suivons deux directions : la modélisation mécaniste des interactions hôte-microbiote et l'analyse de données temporelles de comptage microbien.Nous avons enrichi et simulé un modèle déterministe de la crypte intestinale grâce au schéma numérique EDK, en étudiant notamment l'impact des différents paramètres en utilisant la méthode des effets élémentaires de Morris. Ce modèle s'est avéré capable de simuler d'une part des états symbiotiques et dysbiotiques des interactions et d'autre part des scénarios de transition.En parallèle, un modèle EDO compartimental du colon inspiré de travaux existants a été développé et couplé au modèle de crypte. La thèse a contribué à l'enrichissement de la modélisation du métabolisme bactérien et à la modélisation de l'immunité innée à l'échelle de la muqueuse intestinale. Une exploration numérique nous a permis d'évaluer l'influence de l'alimentation sur l'état stationnaire du modèle et d'étudier l'effet d'un scénario pathologique en mimant une brèche de la barrière épithéliale.De plus, nous avons développé une approche d'analyse des données microbiennes visant à évaluer la déviation des écosystèmes microbiens subissant une forte perturbation de leur environnement par rapport à un état de référence. Cette méthode, basée sur une classification DMM, permet d'étudier les transitions d'équilibre de l'écosystème dans le cas de données avec peu d'individus et peu de points de temps. Par ailleurs, une méthode de classification de courbes utilisant le modèle SBM a été appliquée pour étudier l'effet de différentes perturbations de l'écosystème microbien, des résultats de cette étude ont pu être utilisés pour enrichir le modèle d'interactions hôte-microbiote
This thesis stems from the European project Homo.symbiosus, which investigates the equilibrium transitions of interactions between the host and its intestinal microbiota. To study these transitions, we pursue two directions: the mechanistic modeling of host-microbiota interactions and the analysis of temporal microbial count data.We enriched and simulated a deterministic model of the intestinal crypt using the EDK numerical scheme, particularly studying the impact of different parameters using the Morris Elementary Effects method. This model proved capable of simulating, on one hand, symbiotic and dysbiotic interaction states and, on the other hand, transition scenarios between states of dysbiosis and symbiosis.In parallel, a compartmental ODE model of the colon, inspired by existing studies, was developed and coupled with the crypt model. The thesis contributed to the enhancement of bacterial metabolism modeling and the modeling of innate immunity at the scale of the intestinal mucosa. A numerical exploration allowed us to assess the influence of diet on the steady state of the model and to study the effect of a pathological scenario by mimicking a breach in the epithelial barrier.Furthermore, we developed an approach to analyze microbial data aimed at assessing the deviation of microbial ecosystems undergoing significant environmental disturbances compared to a reference state. This method, based on DMM classification, enables the study of ecosystem equilibrium transitions in cases with few individuals and few time points. Moreover, a curve classification method using the SBM model was applied to investigate the effects of various disturbances on the microbial ecosystem; the results from this study were used to enrich the host-microbiota interaction model
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Baelde, Maxime. "Modèles génératifs pour la classification et la séparation de sources sonores en temps-réel." Thesis, Lille 1, 2019. http://www.theses.fr/2019LIL1I058/document.

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Cette thèse s'inscrit dans le cadre de l'entreprise A-Volute, éditrice de logiciels d'amélioration d'expérience audio. Elle propose un radar qui transpose l'information sonore multi-canale en information visuelle en temps-réel. Ce radar, bien que pertinent, manque d'intelligence car il analyse uniquement le flux audio en terme d'énergie et non en termes de sources sonores distinctes. Le but de cette thèse est de développer des algorithmes de classification et de séparation de sources sonores en temps-réel. D'une part, la classification de sources sonores a pour but d'attribuer un label (par exemple voix) à un son monophonique (un label) ou polyphonique (plusieurs labels). La méthode développée utilise un attribut spécifique, le spectre de puissance normalisé, utile à la fois dans le cas monophonique et polyphonique de part sa propriété d'additivité des sources sonores. Cette méthode utilise un modèle génératif qui permet de dériver une règle de décision basée sur une estimation non paramétrique. Le passage en temps-réel est réalisé grâce à un pré-traitement des prototypes avec une classification hiérarchique ascendante. Les résultats sont encourageants sur différentes bases de données (propriétaire et de comparaison), que ce soit en terme de précision ou de temps de calcul, notamment dans le cas polyphonique. D'autre part, la séparation de sources consiste à estimer les sources en terme de signal dans un mélange. Deux approches de séparation ont été considérées dans la thèse. La première considère les signaux à retrouver comme des données manquantes et à les estimer via un schéma génératif et une modélisation probabiliste. L'autre approche consiste, à partir d'exemples sonores présent dans une base de données, à calculer des transformations optimales de plusieurs exemples dont la combinaison tends vers le mélange observé. Les deux propositions sont complémentaires, avec chacune des avantages et inconvénients (rapidité de calcul pour la première, interprétabilité du résultat pour la deuxième). Les résultats expérimentaux semblent prometteurs et nous permettent d'envisager des perspectives de recherches intéressantes pour chacune des propositions
This thesis is part of the A-Volute company, an audio enhancement softwares editor. It offers a radar that translates multi-channel audio information into visual information in real-time. This radar, although relevant, lacks intelligence because it only analyses the audio stream in terms of energy and not in terms of separate sound sources. The purpose of this thesis is to develop algorithms for classifying and separating sound sources in real time. On the one hand, audio source classification aims to assign a label (e.g. voice) to a monophonic (one label) or polyphonic (several labels) sound. The developed method uses a specific feature, the normalized power spectrum, which is useful in both monophonic and polyphonic cases due to its additive properties of the sound sources. This method uses a generative model that allows to derive a decision rule based on a non-parametric estimation. The real-time constraint is achieved by pre-processing the prototypes with a hierarchical clustering. The results are encouraging on different databases (owned and benchmark), both in terms of accuracy and computation time, especially in the polyphonic case. On the other hand, source separation consists in estimating the sources in terms of signal in a mixture. Two approaches to this purpose were considered in this thesis. The first considers the signals to be found as missing data and estimates them through a generative process and probabilistic modelling. The other approach consists, from sound examples present in a database, in computing optimal transformations of several examples whose combination tends towards the observed mixture. The two proposals are complementary, each having advantages and drawbacks (computation time for the first, interpretability of the result for the second). The experimental results seem promising and allow us to consider interesting research perspectives for each of the proposals
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Bouchard, Guillaume. "Les modèles génératifs en classification supervisée et applications à la catégorisation d'images et à la fiabilité industrielle." Phd thesis, Université Joseph Fourier (Grenoble), 2005. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00541059.

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L'apprentissage statistique utilise le formalisme des probabilités et des statistiques pour créer des algorithmes qui "s'adaptent" automatiquement en fonction des données qui leurs sont fournies. Les outils les plus performants aujourd'hui (Support Vector Machine, boosting, régression logistique pénalisée et réseaux de neurones) font partie d'une classe générale d'algorithmes de type "discriminatif". Cependant, dans le cas de données structurées (e.g. les séries temporelles et les images numériques) ou en présence d'une forte information a priori, ces méthodes ne permettent pas de modéliser facilement le problème et nécessitent une véritable expertise pour pouvoir être appliquées. A l'opposé, l'approche générative permet de modéliser toutes les variables d'un problème sous la forme d'une distribution de probabilité incluant les informations sur la structure des données grâce à tous les outils de modélisation non-supervisés. Dans cette thèse, nous montrons que cette approche, longtemps considérée comme sous-optimale, permet de résoudre des problèmes complexes de manière cohérente. L'approche générative est définie dans un cadre de classification supervisée et de régression et propose plusieurs outils novateurs pour l'apprentissage statistique supervisé. Un critère de sélection de modèle adapté à ce type d'approche est développé. Les deux principales manières d'estimer les paramètres - générative et discriminative - sont introduites et analysées en classification et en régression, conduisant à la définition d'un nouveau type d'estimateur intermédiaire appelé Generative-Discriminative Tradeoff (GDT). Des exemples d'approches génératives utilisant le formalisme des modèles graphiques sont étudiées pour la catégorisation d'objets dans des images numériques et pour calculer une probabilité de défaillance en fiabilité industrielle. Enfin, un exemple de méthode discriminative utilisant un estimateur à noyau est proposé pour estimer la frontière d'un ensemble de points.
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Azeraf, Elie. "Classification avec des modèles probabilistes génératifs et des réseaux de neurones. Applications au traitement des langues naturelles." Electronic Thesis or Diss., Institut polytechnique de Paris, 2022. https://theses.hal.science/tel-03880848.

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Un nombre important de modèles probabilistes connaissent une grande perte d'intérêt pour la classification avec apprentissage supervisé depuis un certain nombre d'années, tels que le Naive Bayes ou la chaîne de Markov cachée. Ces modèles, qualifiés de génératifs, sont critiqués car leur classificateur induit doit prendre en compte la loi des observations, qui peut s'avérer très complexe à apprendre quand le nombre de features de ces derniers est élevé. C'est notamment le cas en Traitement des Langues Naturelles, où les récents algorithmes convertissent des mots en vecteurs numériques de grande taille pour atteindre de meilleures performances.Au cours de cette thèse, nous montrons que tout modèle génératif peut définir son classificateur sans prendre en compte la loi des observations. Cette proposition remet en question la catégorisation connue des modèles probabilistes et leurs classificateurs induits - en classes générative et discriminante - et ouvre la voie à un grand nombre d'applications possibles. Ainsi, la chaîne de Markov cachée peut être appliquée sans contraintes à la décomposition syntaxique de textes, ou encore le Naive Bayes à l'analyse de sentiments.Nous allons plus loin, puisque cette proposition permet de calculer le classificateur d'un modèle probabiliste génératif avec des réseaux de neurones. Par conséquent, nous « neuralisons » les modèles cités plus haut ainsi qu'un grand nombre de leurs extensions. Les modèles ainsi obtenus permettant d'atteindre des scores pertinents pour diverses tâches de Traitement des Langues Naturelles tout en étant interprétable, nécessitant peu de données d'entraînement, et étant simple à mettre en production
Many probabilistic models have been neglected for classification tasks with supervised learning for several years, as the Naive Bayes or the Hidden Markov Chain. These models, called generative, are criticized because the induced classifier must learn the observations' law. This problem is too complex when the number of observations' features is too large. It is especially the case with Natural Language Processing tasks, as the recent embedding algorithms convert words in large numerical vectors to achieve better scores.This thesis shows that every generative model can define its induced classifier without using the observations' law. This proposition questions the usual categorization of the probabilistic models and classifiers and allows many new applications. Therefore, Hidden Markov Chain can be efficiently applied to Chunking and Naive Bayes to sentiment analysis.We go further, as this proposition allows to define the classifier induced from a generative model with neural network functions. We "neuralize" the models mentioned above and many of their extensions. Models so obtained allow to achieve relevant scores for many Natural Language Processing tasks while being interpretable, able to require little training data, and easy to serve
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Vandewalle, Vincent. "Estimation et sélection en classification semi-supervisée." Phd thesis, Université des Sciences et Technologie de Lille - Lille I, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00447141.

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Le sujet de cette thèse est la classification semi-supervisée qui est considérée d'un point de vue décisionnel. Nous nous intéressons à la question de choix de modèles dans ce contexte où les modèles sont estimés en utilisant conjointement des données étiquetées et des données non étiquetées plus nombreuses. Nous concentrons notre recherche sur les modèles génératifs où la classification semi-supervisée s'envisage sans difficulté, contrairement au cadre prédictif qui nécessite des hypothèses supplémentaires peu naturelles. Après avoir dressé un état de l'art de la classification semi-supervisée, nous décrivons l'estimation des paramètres d'un modèle de classification à l'aide de données étiquetées et non étiquetées par l'algorithme EM. Nos contributions sur la sélection de modèles font l'objet des deux chapitres suivants. Au chapitre 3, nous présentons un test statistique où les données non étiquetées sont utilisées pour mettre à l'épreuve le modèle utilisé. Au chapitre 4 nous présentons un critère de sélection de modèles AIC_cond, dérivé du critère AIC d'un point de vue prédictif. Nous prouvons la convergence asymptotique de ce critère particulièrement bien adapté au contexte semi-supervisé et ses bonnes performances pratiques comparé à la validation croisée et à d'autres critères de vraisemblance pénalisée. Une deuxième partie de la thèse, sans rapport direct avec le contexte semi-supervisé, présente des modèles multinomiaux pour la classification sur variables qualitatives. Nous avons conçu ces modèles pour répondre à des limitations des modèles multinomiaux parcimonieux proposés dans le logiciel MIXMOD. À cette occasion, nous proposons un critère type BIC qui prend en compte de manière spécifique la complexité de ces modèles multinomiaux contraints.
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Rogouschi, Nicoleta. "Classification à base de modèles de mélanges topologiques des données catégorielles et continues." Paris 13, 2009. http://www.theses.fr/2009PA132015.

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Le travail de recherche exposé dans cette thèse concerne le développement d'approches à base de cartes auto-organisatrices dans un formalisme de modèles de mélanges pourle traitement de données qualitatives, mixtes et séquentielles. Pour chaque type de données, un modèle d'apprentissage non supervisé adapté est proposé. Le premier modèle, décrit dans cette étude, est un nouvel algorithme d'apprentissage des cartes topologiques BeSOM (Bernoulli Self-Organizing Map) dédié aux données binaires. Chaque cellule de la carte est associée à une distribution de Bernoulli. L'apprentissage dans ce modèle a pour objectif d'estimer la fonction densité sous forme d'un mélange de densités élémentaires. Chaque densité élémentaire est-elle aussi un mélange de lois Bernoulli définies sur un voisinage. Le second modèle aborde le problème des approches probabilistes pour le partitionnement des données mixtes (quantitatives et qualitatives). Le modèle s'inspire de travaux antérieurs qui modélisent une distribution par un mélange de lois de Bernoulli et de lois Gaussiennnes. Cette approche donne une autre dimension aux cartes topologiques : elle permet une interprétation probabiliste des cartes et offre la possibilité de tirer profit de la distribution locale associée aux variables continues et catégorielles. En ce qui concerne le troisième modèle présenté dans cette thèse, il décrit un nouveau formalisme de mélanges Markovien dédiés au traitement de données structurées en séquences. L'approche que nous proposons est une généralisation des chaines de Markov traditionnelles. Deux variantes sont développées : une approche globale où la topologie est utilisée d'une manière implicite et une approche locale où la topologie est utilisée d'une manière explicite. Les résultats obtenus sur la validation des approches traités dans cette étude sont encourageants et prometteurs à la fois pour la classification et pour la modélisation
The research presented in this thesis concerns the development of self-organising map approaches based on mixture models which deal with different kinds of data : qualitative, mixed and sequential. For each type of data we propose an adapted unsupervised learning model. The first model, described in this work, is a new learning algorithm of topological map BeSOM (Bernoulli Self-Organizing Map) dedicated to binary data. Each map cell is associated with a Bernoulli distribution. In this model, the learning has the objective to estimate the density function presented as a mixture of densities. Each density is as well a mixture of Bernoulli distribution defined on a neighbourhood. The second model touches upon the problem of probability approaches for the mixeddata clustering (quantitative and qualitative). The model is inspired by previous workswhich define a distribution by a mixture of Bernoulli and Gaussian distributions. This approach gives a different dimension to topological map : it allows probability map interpretation and others the possibility to take advantage of local distribution associated with continuous and categorical variables. As for the third model presented in this thesis, it is a new Markov mixture model applied to treatment of the data structured in sequences. The approach that we propose is a generalisation of traditional Markov chains. There are two versions : the global approach, where topology is used implicitly, and the local approach where topology is used explicitly. The results obtained upon the validation of all the methods are encouragingand promising, both for classification and modelling
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Chali, Samy. "Robustness Analysis of Classifiers Against Out-of-Distribution and Adversarial Inputs." Electronic Thesis or Diss., université Paris-Saclay, 2024. http://www.theses.fr/2024UPAST012.

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De nombreux problèmes traités par l'IA sont des problèmes de classification de données d'entrées complexes qui doivent être séparées en différentes classes. Les fonctions transformant l'espace complexe des valeurs d'entrées en un espace plus simple, linéairement séparable, se font soit par apprentissage (réseaux convolutionels profonds), soit par projection dans un espace de haute dimension afin d'obtenir une représentation non-linéaire 'riche' des entrées puis un appariement linaire entre l'espace de haute dimension et les unités de sortie, tels qu'utilisés dans les Support Vector Machines (travaux de Vapnik 1966-1995). L'objectif de la thèse est de réaliser une architecture optimisée, générique dans un domaine d'application donné, permettant de pré-traiter des données afin de les préparer pour une classification en un minimum d'opérations. En outre, cette architecture aura pour but d'augmenter l'autonomie du modèle en lui permettant par exemple d'apprendre en continu, d'être robuste aux données corrompues ou d'identifier des données que le modèle ne pourrait pas traiter
Many issues addressed by AI involve the classification of complex input data that needs to be separated into different classes. The functions that transform the complex input values into a simpler, linearly separable space are achieved either through learning (deep convolutional networks) or by projecting into a high-dimensional space to obtain a 'rich' non-linear representation of the inputs, followed by a linear mapping between the high-dimensional space and the output units, as used in Support Vector Machines (Vapnik's work 1966-1995). The thesis aims to create an optimized, generic architecture capable of preprocessing data to prepare them for classification with minimal operations required. Additionally, this architecture aims to enhance the model's autonomy by enabling continuous learning, robustness to corrupted data, and the identification of data that the model cannot process
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Besedin, Andrey. "Continual forgetting-free deep learning from high-dimensional data streams." Electronic Thesis or Diss., Paris, CNAM, 2019. http://www.theses.fr/2019CNAM1263.

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Dans cette thèse, nous proposons une nouvelle approche de l’apprentissage profond pour la classification des flux de données de grande dimension. Au cours des dernières années, les réseaux de neurones sont devenus la référence dans diverses applications d’apprentissage automatique. Cependant, la plupart des méthodes basées sur les réseaux de neurones sont conçues pour résoudre des problèmes d’apprentissage statique. Effectuer un apprentissage profond en ligne est une tâche difficile. La principale difficulté est que les classificateurs basés sur les réseaux de neurones reposent généralement sur l’hypothèse que la séquence des lots de données utilisées pendant l’entraînement est stationnaire ; ou en d’autres termes, que la distribution des classes de données est la même pour tous les lots (hypothèse i.i.d.). Lorsque cette hypothèse ne tient pas les réseaux de neurones ont tendance à oublier les concepts temporairement indisponibles dans le flux. Dans la littérature scientifique, ce phénomène est généralement appelé oubli catastrophique. Les approches que nous proposons ont comme objectif de garantir la nature i.i.d. de chaque lot qui provient du flux et de compenser l’absence de données historiques. Pour ce faire, nous entrainons des modèles génératifs et pseudo-génératifs capable de produire des échantillons synthétiques à partir des classes absentes ou mal représentées dans le flux, et complètent les lots du flux avec ces échantillons. Nous testons nos approches dans un scénario d’apprentissage incrémental et dans un type spécifique de l’apprentissage continu. Nos approches effectuent une classification sur des flux de données dynamiques avec une précision proche des résultats obtenus dans la configuration de classification statique où toutes les données sont disponibles pour la durée de l’apprentissage. En outre, nous démontrons la capacité de nos méthodes à s’adapter à des classes de données invisibles et à de nouvelles instances de catégories de données déjà connues, tout en évitant d’oublier les connaissances précédemment acquises
In this thesis, we propose a new deep-learning-based approach for online classification on streams of high-dimensional data. In recent years, Neural Networks (NN) have become the primary building block of state-of-the-art methods in various machine learning problems. Most of these methods, however, are designed to solve the static learning problem, when all data are available at once at training time. Performing Online Deep Learning is exceptionally challenging.The main difficulty is that NN-based classifiers usually rely on the assumption that the sequence of data batches used during training is stationary, or in other words, that the distribution of data classes is the same for all batches (i.i.d. assumption).When this assumption does not hold Neural Networks tend to forget the concepts that are temporarily not available in thestream. In the literature, this phenomenon is known as catastrophic forgetting. The approaches we propose in this thesis aim to guarantee the i.i.d. nature of each batch that comes from the stream and compensates for the lack of historical data. To do this, we train generative models and pseudo-generative models capable of producing synthetic samples from classes that are absent or misrepresented in the stream and complete the stream’s batches with these samples. We test our approaches in an incremental learning scenario and a specific type of continuous learning. Our approaches perform classification on dynamic data streams with the accuracy close to the results obtained in the static classification configuration where all data are available for the duration of the learning. Besides, we demonstrate the ability of our methods to adapt to invisible data classes and new instances of already known data categories, while avoiding forgetting the previously acquired knowledge
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Zacklad, Manuel. "Principes de modélisation qualitative pour l'aide à la décision dans les organisations : méthode d'utilisation du logiciel d'acquisition des connaissances C-KAT." Compiègne, 1993. http://www.theses.fr/1993COMPD633.

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La thèse décrit une méthode d'aide à l'acquisition des connaissances guidée par le modèle de la classification heuristique et un langage de modélisation des connaissances du domaine : KAL. Cette méthode est supportée par un logiciel, C-KAT, développé en Smalltalk, qui génère semi-automatiquement une base de règles à partir de taxinomies (réseaux sémantiques) décrivant le domaine. Elle présente un exemple d'application dans le domaine de l'analyse de risque incendie.

Книги з теми "Classification à base de modèles génératifs":

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1943-, Haton Jean-Paul, ed. Le Raisonnement en intelligence artificielle: Modèles, techniques et architectures pour les systèmes à base de connaissances. Paris: InterÉditions, 1991.

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Частини книг з теми "Classification à base de modèles génératifs":

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AUBERT, Julie, Pierre BARBILLON, Sophie DONNET, and Vincent MIELE. "Modèles à blocs latents pour la détection de structures dans les réseaux écologiques." In Approches statistiques pour les variables cachées en écologie, 131–50. ISTE Group, 2022. http://dx.doi.org/10.51926/iste.9047.ch6.

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Анотація:
Nous nous intéressons aux interactions entre espèces. Les données d'interactions sont représentées par un réseau dont la structure est étudiée pour comprendre l'organisation de l'écosystème. Pour ce faire, nous présentons les modèles à blocs stochastiques qui sont des modèles de mélange adaptés aux réseaux et qui permettent d'obtenir une classification des espèces sur la base de leurs patrons d'interactions.

Звіти організацій з теми "Classification à base de modèles génératifs":

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Logan, C. E., H. A. J. Russell, A. K. Burt, A. Burt, R. P. M. Mulligan, D. R. Sharpe, and A. F. Bajc. A three-dimensional surficial geology model of southern Ontario. Natural Resources Canada/CMSS/Information Management, 2024. http://dx.doi.org/10.4095/pudw24j7tx.

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Afin d'améliorer les connaissances géoscientifiques sur les eaux souterraines dans le sud de l'Ontario, un modèle régional tridimensionnel de la géologie des formations superficielles du sud de l'Ontario a été élaboré dans le cadre d'une collaboration entre la Commission Géologique de l'Ontario et la Commission Géologique du Canada. Couvrant une superficie d'environ 66 870 kilomètres carrés, le modèle est une synthèse des modèles géologiques existants, de la cartographie de la géologie de surface et des données de subsurface. Le modèle est une reclassification simplifiée en 9 couches de nombreuses formations sédimentaires superficielles locales cartographiées, dont l'épaisseur dépasse par endroits 200 m et dont le volume total est d'environ 2 455 kilomètres cubes. Le modèle intègre la cartographie de la géologie de surface à l'échelle 1:50 000 avec un modèle numérique d'élévation (MNE) topographique corrigé bathymétriquement de 90 m et 8 modèles 3D locaux existants. Les données archivées sur le sous-sol comprennent 10 237 forages géotechniques et stratigraphiques, 3 312 pics de levés géophysiques, 15 902 sites et sections de cartographie de terrain, 537 puits de surveillance et d'approvisionnement en eau et 282 995 enregistrements de puits d'eau. Correspondant approximativement aux couches aquifères et aquitards régionaux, les couches primaires du modèle sont (de la plus ancienne à la plus jeune) : Le substratum rocheux, l'aquifère de base, les sédiments inférieurs, le till régional, le remplissage de chenaux après le till régional, les sédiments fluvioglaciaires, les boues après le till régional, les sables glaciolacustres et les sédiments récents/organiques. La modélisation a été réalisée à l'aide d'une application de modélisation implicite (LeapFrog®) complétée par une approche de la classification des données basée sur les connaissances d'experts et une procédure de système expert basée sur des règles pour l'interprétation et la validation des données. Un cycle itératif de codage automatisé des données, de construction de modèles intermédiaires et de corrections manuelles des données, d'évaluations d'experts et de révisions a conduit au modèle 3D final. Ce modèle de géologie de surface complète le développement d'une série de modèles géologiques et hydrogéologiques régionaux en 3D pour le sud de l'Ontario.

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