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Статті в журналах з теми "Chinois (langue) – Définis (linguistique)"

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Cao, Deborah. "On Translational Language Competence." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 42, no. 4 (January 1, 1996): 231–38. http://dx.doi.org/10.1075/babel.42.4.05cao.

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Анотація:
Abstract This paper presents some of the results from the empirical studies carried out for a research project on translation proficiency. Data were collected from interviews with Chinese/English translators in Australia. The investigation focuses on translational language competence of translators. It identifies translational language competence as one of the components of translation proficiency. It holds that the high level of language competence of both the SL and TL, equivalent to university educated language user is an essential requirement of any translator. It argues that the language competence of translators in both the first and foreign language should be emphasised. Résumé Cet article présente des résultats d'études empiriques menées dans le cadre d'un projet de recherche sur la compétence en matière de traduction. Les données ont été fournies par des interviews de traducteurs chinois/anglais en Australie. Ces études, qui se sont concentrées sur la compétence linguistique traductionnelle des traducteurs, révèle que la compétence purement linguistique est indispensable en matière de traduction et qu'elle exige, de la part du traducteur, un niveau de connaissances linguistiques supérieur — l'équivalent d'une formation linguistique universitaire — aussi bien dans la langue source que dans la langue cible. L'auteur défend la thèse suivant laquelle il y a lieu d'insister sur l'importance des compétences purement linguistiques des traducteurs aussi bien dans la langue maternelle que dans la langue étrangère.
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Cao, Deborah. "Strategies in Translating Oral History Between Chinese and English." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 40, no. 3 (January 1, 1994): 137–45. http://dx.doi.org/10.1075/babel.40.3.03cao.

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Анотація:
L'article se penche sur les traductions en anglais et en chinois de la tradition orale en se référant plus particulièrement aux traductions en anglais de la tradition orale Chinoise, Beijingren, de Zhang Xinxin et Sang Ye, et à la traduction en chinois de la tradition orale anglaise, American Dreams, par Studs Turkel. Par ailleurs, l'article propose des stratégies permettant de traduire ce genre littéraire dans deux langues aussi éloignées l'une de l'autre que sont l'anglais et le chinois. Il défend la thèse que ce sont les aspects linguistiques et non linguistiques de la tradition orale qui doivent l'emporter sur toute autre considération pour déterminer la méthode de transfert et les stratégies de traduction à utiliser. Dans son étude, l'auteur identifie trois problématiques principales d'ordre linguistique et sociolinguistique, dignes de susciter l'intérêt du traducteur amené à traduire la tradition orale. Il s'agit de la syntaxe, de la lexicologie et de l'emploi des varietés linguistiques dans la traduction. L'article aborde le problème des différences entre la langue écrite et parlée, entre les dialectes et les registres en traduction. Il fait remarquer que ces problèmes son liés à l'énorme différence qu'il y a entre l'anglais et le chinois, aussi bien du point de vue linguistique que sociolinguistique, et aux aspects spécifiques de la tradition orale. L'auteur suggère des moyens pour rendre plus efficace la traduction de ce genre de textes. Il propose d'activer différentes astuces linguistiques aussi bien au niveau linguistique que sociolinguistique, en vue de ratteindre le style particulier de la tradition orale.
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Durand-Sun, Chaoying. "Quelques difficultés linguistiques et culturelles dans la traduction de L’Épopée des Trois Royaumes de Luo Guanzhong." Hermēneus. Revista de traducción e interpretación, no. 22 (January 28, 2021): 99–122. http://dx.doi.org/10.24197/her.22.2020.99-122.

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Анотація:
Réflexions rétrospectives sur l’herméneutique translinguistique et transculturelle à travers des difficultés essentielles, d’ordre linguistique et d’ordre culturel, rencontrées au cours de la traduction d’un célèbre roman épique et historique chinois, L’épopée des Trois Royaumes de Luo Guanzhong (1330-1400?), d’une langue maternelle, le chinois, à une langue acquise, le français, deux langues appartenant à deux groupes linguistiques fort éloignés, cet article essaie également d’élucider quelques questions incontournables de la problématique de la traduction en Chine comme en Occident: définition de la traduction selon Steiner, critères d’or de la traduction selon Yan Fu et Qian Zhongshu, rôle et objectif du traducteur selon Proust etc. tout en insistant sur la spécificité de la langue chinoise figurative, ambivalence et polysémie des cultures tant chinoise qu’occidentale, afin d’en dégager quelques pistes ou conseils méthodologiques pour la traduction et de montrer que malgré les multiples difficultés aussi bien sur le plan langagier que sur le plan culturel, la traduction demeure possible, si le traducteur sait saisir le génie des deux langues impliquées dans cette formidable « alchimie du verbe », et sait transcrire, ou faire revivre, dans sa traduction l’esprit et les sens profonds que contiennent et révèlent l’oeuvre à traduire.
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Liu, Jian. "Sur quelques problèmes de la datation linguistique des contes chinois en langue vulgaire." Cahiers de linguistique - Asie orientale 17, no. 1 (1988): 5–23. http://dx.doi.org/10.3406/clao.1988.1258.

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Jian, LIU. "SUR QUELQUES PROBLEMES DE LA DATATION LINGUISTIQUE DES CONTES CHINOIS EN LANGUE VULGAIRE." Cahiers de Linguistique Asie Orientale 17, no. 1 (March 30, 1988): 5–23. http://dx.doi.org/10.1163/19606028-90000352.

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Gianninoto, Mariarosaria. "LeTraitéchinois des particules et des principaux termes de grammaire : un exemple de traduction et d’adaptation de la terminologie linguistique chinoise." Histoire Epistémologie Langage 41, no. 1 (2019): 97–113. http://dx.doi.org/10.1051/hel/2019003.

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Анотація:
Le « Traité chinois des particules et des principaux termes de grammaire », qui figure dans laSyntaxe nouvelle de la langue chinoise(1869) de Stanislas Julien, représente la première traduction de l’Explication des particules dans les Classiques et dans les commentaires(Jīngzhuàn shìcí經傳釋詞, 1819) de Wáng Yǐnzhī dans une langue occidentale. Si l’ouvrage de Wáng peut être considéré comme le plus important répertoire de particules grammaticales de la tradition philologique chinoise, sa traduction constitue un exemple remarquable de présentation des méthodologies et de la terminologie linguistique chinoises pour un public européen. Cet article se propose de comparer les deux ouvrages, en analysant les modalités de traduction des lemmes et de transposition des catégories et de la terminologie linguistiques.
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Hamelin, Louis-Edmond. "Inventaire de la terminologie géographique au Québec." Revue québécoise de linguistique 32, no. 2 (February 15, 2008): 83–96. http://dx.doi.org/10.7202/017543ar.

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Анотація:
Résumé L’auteur considère les caractéristiques des dictionnaires géographiques, les travaux de ses collègues et sa propre démarche. À partir de la décennie 1950, les oeuvres terminologiques de géographie se sont surtout développées dans les départements de géographie (centre Gécet, Université Laval, 1966) et, indirectement, à la Commission de géographie du Québec, réactivée en 1977. Les publications sont limitées par le flottement de la conceptualisation de la discipline, le manque d’intérêt lexical (à l’exception du domaine de la géomorphologie), la quasi-inexistence d’une formation proprement linguistique, ainsi que par l’utilisation de mots de la langue commune dans une langue de spécialité. Néanmoins, des géographes produisent des dictionnaires, qu’ils soient généraux, thématiques ou régionaux. L’ensemble de ces travaux se rangent en sept catégories. La production québécoise a connu un net progrès, notamment entre 2000 et 2003 : 20 000 nymes différents ont été définis au cours de cette période.
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Elbaz, Pascale. "L’apprentissage du chinois à travers le geste d’écriture." Voix Plurielles 10, no. 2 (November 28, 2013): 43–55. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v10i2.840.

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Анотація:
Pour les apprenants occidentaux, l’accès à l’écriture chinoise se fait d’abord par le biais visuel et notionnel. On apprend à reconnaitre les formes qui composent le caractère, à en identifier les plus courantes et à comprendre leur provenance, refaisant le trajet du réel à l’image puis au signe. Certaines de ces formes servent de repère sémantique, d’autres de repère phonétique, d’autres sont des formes graphiques ajoutées au fil des siècles. Dans tous les cas, l’aspect visuel est premier. L’objectif de ma présentation est de mettre à profit la connaissance de l’histoire et de la structure de l’écriture chinoise pour montrer que son caractère éminemment esthétique rend un apprentissage artistique utile et approprié en classe de langue. J’explorerai le passage du visuel à l’esthétique et au sensible comme voie d’apprentissage du chinois et me demanderai si enseigner la calligraphie chinoise en classe de langue tient de l’enseignement culturel ou linguistique, s’il s’agit de transmettre une pratique profondément ancrée dans les mœurs, ou si cela peut faire partie intégrante de l’apprentissage de la langue écrite. Learning Chinese through the Writing Gesture For Westerners, the first access to Chinese writing is through a visual and notional approach. We learn to recognize the most common shapes of characters, to understand their genesis from natural objects to images and signs and to grasp their meaning. Some of these forms are used to mark semantic elements; others mark phonetic elements; while other forms have been added over the centuries for graphic purposes. In all cases, these forms offer a visual aspect. My presentation analyzes the history and structure of Chinese writing to demonstrate that the aesthetic aspects of the writing system must also be considered in a learning environment to fully grasp the language. I will explore the transition from a visual to an aesthetic and gestural approach of learning to address how Chinese calligraphy teaching in language classes serves not only as an important insight into the cultural aspect of Chinese civilization but as a tool to master the written language.
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Kim, Hye-Rim. "A Study of Cultures Using Chinese Characters and their Impact on Translation Studies." FORUM / Revue internationale d’interprétation et de traduction / International Journal of Interpretation and Translation 1, no. 1 (April 1, 2003): 13–40. http://dx.doi.org/10.1075/forum.1.1.02kim.

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Les études de traduction doivent viser à devenir une science comportementale. Autrement dit, la recherche de la méthodologie de traduction ou la présentation de la théorie de traduction aura une signification seulement si elle est capable de remplir le rôle auxiliaire à l’activité de traduction. Ainsi les études de traduction chercheront à soulever les questions liées aux travaux de traduction et y proposer des solutions. C’est donc dans ce contexte que cette thèse propose de présenter une méthodologie qui pourra être appliquée à l’interprétation et à la traduction du coréen et du chinois — deux langues qui utilisent en commun les caractères chinois — en soulevant les difficultés qui existent, en les classifiant et en les conceptualisant. Pour cela, en se basant sur les nombreux textes de conférence, les difficultés de traduction dues à l’usage des lettres chinoises ont été traitées en profondeur à travers: (1) l’analyse de la déverbalisation, (2) la compréhension et la reproduction du texte langue, et (3) la redéfinition du nom propre. A partir de cette analyse, cette thèse élabore une stratégie pour exclure toute intervention de la culture linguistique à travers: (1) la traduction basée sur une connaissance correcte, (2) l’amélioration de la capacité linguistique, (3) l’établissement de la terminologie spécialisée, et (4) l’approche éducative.
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Sow, Salamatou. "De la désignation des colonisateurs aux autoglossonymes: quel nom pour les langues orales africaines?" Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 36 (July 12, 2022): 185–95. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2013.621.

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En dehors des langues officielles (LO) anglais, arabe, espagnol, français, portugais, qui sont les langues de l'Administration et de l'Education dans plusieurs pays d'Afrique, les langues nationales (LN) africaines sont orales et certaines d'entre elles sont en processus d'écriture. C'est le cas du swahili en Afrique de l'Est, du bambara, du fulfulde, du hawsa, du yoruba en Afrique de l'Ouest, du berbère en Afrique du Nord, et du Zulu en Afrique du Sud. Comme le rappelle Andrée Tabouret-Keller (1997: 15), une langue peut être "référée à des noms dans chacun des trois ensembles d'usages définis, ceux des locuteurs, des linguistes et des législateurs". L'une des premières forces pour une langue en processus d'écriture est d'être unifiée par une dénomination commune aux locuteurs, aux linguistes et aux législateurs. Or en Afrique, compte tenu du caractère essentiellement oral des langues, par l'introduction d'une autre langue qui est celle du législateur dans un contexte colonial, et du fait de la diversification dans l'espace, la même langue peut avoir plusieurs noms. Les noms par lesquels les langues sont désignées par les législateurs sont en général inconnus des locuteurs qui les nom En dehors des langues officielles (LO) anglais, arabe, espagnol, français, portugais, qui sont les langues de l'Administration et de l'Education dans plusieurs pays d'Afrique, les langues nationales (LN) africaines sont orales et certaines d'entre elles sont en processus d'écriture. C'est le cas du swahili en Afrique de l'Est, du bambara, du fulfulde, du hawsa, du yoruba en Afrique de l'Ouest, du berbère en Afrique du Nord, et du Zulu en Afrique du Sud. Comme le rappelle Andrée Tabouret-Keller (1997: 15), une langue peut être "référée à des noms dans chacun des trois ensembles d'usages définis, ceux des locuteurs, des linguistes et des législateurs". L'une des premières forces pour une langue en processus d'écriture est d'être unifiée par une dénomination commune aux locuteurs, aux linguistes et aux législateurs. Or en Afrique, compte tenu du caractère essentiellement oral des langues, par l'introduction d'une autre langue qui est celle du législateur dans un contexte colonial, et du fait de la diversification dans l'espace, la même langue peut avoir plusieurs noms. Les noms par lesquels les langues sont désignées par les législateurs sont en général inconnus des locuteurs qui les nomment autrement. A travers cette contribution je voudrais présenter le cas spécifique du fulfulde qui est parlé dans un vaste espace qui va du fleuve sénégal au Nil bleu, dans des pays francophones et anglophones d'Afrique, dans au moins seize Etats de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est. Je présenterai les différentes dénominations, celles des législateurs représentés par l'administration et celles des travaux universitaires dont ceux des linguistes et celles des locuteurs à travers la diversité dialectale pour discuter enfin de la notion de langue liée à l'Afrique et dans le contexte de l'oralitéafricaine. Pour ce faire, nous prenons en compte quatre critères:— l'oralité;— le contact avec la langue de l'ancien colonisateur;— la diversité linguistique dynamique dans l'oralité;— l'écriture comme seul processus uniformisant de la langue. ent autrement. A travers cette contribution je voudrais présenter le cas spécifique du fulfulde qui est parlé dans un vaste espace qui va du fleuve sénégal au Nil bleu, dans des pays francophones et anglophones d'Afrique, dans au moins seize Etats de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est. Je présenterai les différentes dénominations, celles des législateurs représentés par l'administration et celles des travaux universitaires dont ceux des linguistes et celles des locuteurs à travers la diversité dialectale pour discuter enfin de la notion de langue liée à l'Afrique et dans le contexte de l'oralitéafricaine. Pour ce faire, nous prenons en compte quatre critères:— l'oralité;— le contact avec la langue de l'ancien colonisateur;— la diversité linguistique dynamique dans l'oralité;— l'écriture comme seul processus uniformisant de la langue.
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Valensi, Lucette. "La Tour de Babel : Groupes et Relations Ethniques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 4 (August 1986): 817–38. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283314.

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L'Éternel descendit pour voir la ville et la tourqu'avaient bâties les fils des hommes. Puisl'Éternel dit : « […] Allons, descendons, mettonsla confusion dans leur langage, afin qu'ilsne comprennent plus la langue les uns desautres. » Ainsi l'Éternel les dispersa de là surtoute la terre et ils cessèrent de bâtir la ville.C'est pourquoi on lui donna le nom de Babel.Le pluralisme ethnique, linguistique et religieux a surgi comme un phénomène social et politique auquel les sociétés contemporaines n'étaient généralement pas préparées. Loin de disparaître par un processus d'intégration et d'assimilation, les particularismes résistent et refleurissent. Ils font même leur apparition dans des pays qui, ayant édifié leur unité nationale depuis longtemps, avaient pu recevoir des travailleurs et des réfugiés comme immigrants temporaires mais non pas concevoir leur installation permanente.Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont du pluralisme une expérience millénaire. Périodiquement, des tableaux et inventaires nomment, situent, dénombrent des groupes minoritaires définis principalement par leur religion, leur langue ou leur origine géographique. Exercice vertigineux, qui évoque ce personnage d'Italo Calvino, monsieur Palomar, donc l'activité principale était de « regarder les choses du dehors », et qui s'employait à cerner les contours d'une vague, « une seule, en la distinguant bien de toutes les autres ».
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Mok, Olivia. "Accessibility of Specialized Lexicon as Criterion for Quality Assessment of Legal Translations." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 41, no. 4 (January 1, 1995): 193–208. http://dx.doi.org/10.1075/babel.41.4.02mok.

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Le chercheur est convaincu que la traduction juridique se caractérise par des aspects linguistiques qui correspondent à des impressions ressenties par les assesseurs, et qu'imaginer une méthodologie permettant d'identifier ces aspects linguistiques frappants représente non seulement une ligne de conduite pour la traduction juridique mais qu'elle permet aussi de contribuer à l'enseignement de la traduction juridique aux étudiants dont la langue maternelle est le chinois et la seconde langue l'anglais. On a demandé à des étudiants de traduire un texte juridique du chinois en anglais, sans l'aide de dictionnaires. Les copies d'examen ont été corrigées et cotées par cinq assesseurs. Ensuite, l'ordinateur a procédé à une analyse discriminatoire. Les logiciels deBase Plus et SPSS/PC+, le progiciel de statistique pour PC IBM, ont permis d'établir, par ordre alphabétique, des listes de mots et des listes comparatives de caractéristiques linguistiques associées à de bonnes ou de mauvaises traductions. L'étude fait apparaître la manière dont des caractéristiques linguistiques identifiables dans un texte juridique contribuent à la qualité d'un texte traduit et correspondent aux impressions ressenties par les assesseurs. L'étude révèle que l'accessibilité au lexique spécialisé, en ce qu'il est la caractéristique linguistique la plus facilement identifiable, constitue l'un des critères suscitant des cotes favorables, mais non l'unique. L'étude a non seulement permis d'établir l'ordre d'accessibilité du lexique spécialisé parmi les traducteurs juridiques mais aussi le niveau d'accessibilité du lexique spécialisé pour les bons étudiants, les étudiants moyens et les étudiants faibles. Ce système a également permis d'identifier certains autres paramètres relevant spécifiquement d'une bonne traduction juridique ainsi que des modèles d'erreurs commises par des étudiants.
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Banniard, Michel. "Cum tamen aduersos cogor habere deos (Rome, -50)… Manducando filius meus panem ego morieba de famen (Burgos, + 950) : le latin et ses métamorphoses en diachronie longue, des fluctuations du latin classique aux nouvelles régulations du protoroman." Archivum Latinitatis Medii Aevi 77, no. 1 (2019): 27–71. http://dx.doi.org/10.3406/alma.2019.2568.

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Cet article a pour but de présenter une synthèse à propos des découvertes et progrès récents dans le domaine de l’évolution langagière du latin classique au protoroman, après un demi-siècle de recherche innovante due au concept neuf de sociolinguistique diachronique mis en oeuvre dans une convergence commune par un nombre significatif de chercheurs travaillant aussi bien en histoire de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Age qu’en philologie latine et romane, et qu’en linguistique. En premier lieu, il définit une nouvelle zone chronologique s’étendant du troisième au septième siècle et un nouvel objet spécifique, la dite «latinophonie tardive » , tous deux définis comme un terme intermédiaire spécifique, du point de vue tant chronologique que typologique, entre la latinophonie classique et la romanophonie archaïque. En second lieu, il réfute l’explication de ce profond changement langagier par le recours démodé à une décomposition générale du latin en tant que conséquence mortelle d’une civilisation «décadente » , et il insiste à rebours sur le rôle éminent des facteurs internes positifs à l’oeuvre dans cette métamorphose. En troisième lieu, il cite une série de documents pragmatiques dont la langue écrite doit être caractérisée non plus comme du «vieux » latin, mais comme du latin «nouveau » , autrement dit du roman archaïque, fréquemment caché (dans le passé) et se dissimulant (dans le présent) sous une graphie latiniforme, régulière ou erratique, comme les propres acteurs de ces siècles comblaient adroitement le fossé invoqué entre la langue parlée et la langue écrite : l’histoire documentée par écrit des langues romanes doit ainsi commencer dès le huitième siècle.
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Zhu, Chunshen. "Translation studies in China or Chinese-related translation studies." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 50, no. 4 (December 31, 2004): 332–45. http://dx.doi.org/10.1075/babel.50.4.04zhu.

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Abstract The paper begins with an observation of the paradoxical status of Chinese as a lesstranslated source language but a much-translated target language, and that of Chinese translation studies as a much studied subject in China but a little-noted branch of translation studies in the world. It then analyzes the implications of the two current conceptions of Chinese translation studies: either (1) as a self-contained system of "translation studies in China", with China construed as a geopolitical body; or (2) as an open system of "Chinese language/culture-related translation studies", with the Chinese as a nation, a linguistic and cultural entity in an anthropological sense. It points out that the fi rst, exclusive conception has for too long kept Chinese translation studies from advancing a positive engagement with translation studies in other traditions, encouraging polarization of Chinese and non-Chinese translation studies into two opposite systems; while the second, inclusive conception relates the discipline more closely to other fields of Chinese-related academic study in the world, as well as translation studies in other languages/cultures. As such, Chinese translation studies, alongside an "applied" parallel which is more language-specific and practice-oriented, represents a linguistically medium- and culturally area-restricted branch of Partial Translation Studies under Pure Translation Studies. To substantiate its argument, the paper shows how the two conceptions may have infl uenced the interpretation of the time-honoured tenet of faithfulness-accessibility-elegance in Chinese translation studies for its conceptual sensibility and explanatory power. Résumé L’article commence par souligner le statut paradoxal du chinois, qui est une languesource moins traduite mais une langue-cible frequemment traduite, et dont les etudes de traduction chinoises constituent un sujet frequemment etudie en Chine mais une section peu cotee de la traductologie dans le monde. Il analyse ensuite les implications des deux conceptions actuelles de la traductologie chinoise : soit (1) un systeme independant de traductologie en Chine., la Chine etant consideree comme un organe geopolitique ; soit (2) un systeme ouvert d’etudes de traduction liees a la langue et a la culture chinoises., les Chinois etant une nation, une entite linguistique et culturelle au sens anthropologique du terme. Il montre que la premiere conception exclusive a trop longtemps empeche la traductologie chinoise d’avancer un engagement positif avec les etudes de traduction dans d’autres traditions, en encourageant la polarisation de la traductologie chinoise et nonchinoise en deux systemes opposes ; tandis que la seconde conception inclusive rapproche la discipline plus etroitement d’autres domaines d’etudes academiques liees au chinois dans le monde, ainsi que des autres etudes de traduction dans d’autres langues et cultures. En tant que telle, la traductologie chinoise, a cote d’un parallele .applique. qui est plus specifique a la langue et oriente vers la pratique, represente un moyen linguistique et une branche culturellement limitee a un domaine d’etudes partielles de traduction dans les etudes de traduction pures. Pour etayer son argument, l’article montre comment les deux conceptions peuvent avoir influence l’interpretation du principe, consacre par l’usage, de la fidelite — accessibilite — elegance dans la traductologie chinoise pour sa sensibilite conceptuelle et son pouvoir explicatif.
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Seddiki, Aoussine. "Sprachpluralistische Medienstrategien Möglichkeiten für multilinguale Gesellschaften und ihre Informationskultur." Traduction et Langues 5, no. 1 (December 31, 2006): 69–79. http://dx.doi.org/10.52919/translang.v5i1.352.

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Le phénomène de la diversité linguistique et culturelle dans les différents pays et régions du monde reçoit délibérément une attention particulière dans ce processus d'information. Guidés par le principe du pluralisme linguistique dans la conception des programmes audiovisuels respectifs (culture, affaires, politique, religion, sport, amour, tourisme, vie quotidienne, ...), les experts des médias essaient d'utiliser les langues mondiales bien connues (anglais, français, arabe, espagnol, allemand, chinois) et de tenir compte des différences culturelles. En plus de ces langues répandues, les langues dites ethniques des minorités (kiswahili, luo, ourdou, kabyle, croate, lituanien, afrikaans,) sont également prises en compte.Sur la base d'une évaluation pragmatique, cet article montre dans quelle mesure l'offre multilingue des médias détermine le caractère des gens et combien d'obstacles doivent être surmontés pour que le pluralisme linguistique dans le secteur des médias puisse avoir un impact optimal sur la mémoire collective. Des exemples concrets de la presse algérienne sont présentés à titre d'illustration, qui soulignent l'importance du multilinguisme pour l'échange socioculturel et économique souhaité.Cette recherche mène à dire que le pluralisme linguistique recherché par l'Algérie dans le secteur des médias constitue une base fiable pour une transmission optimale de l'information. La variété des langues et des cultures qui existent dans ce pays signifie que les organisations médiatiques doivent porter une attention particulière aux langues et dialectes les plus couramment utilisés dans les différentes régions algériennes, afin d'assurer une communication efficace avec le public. En ce qui concerne le placement de l'article de journal respectif dans la presse écrite et la radio, le critère mondial d'actualité ou l'importance du sujet traité est pris en compte. Ce facteur décidera quelle matière sera prioritaire, qu'il s'agisse de l'arabe, du français ou du berbère. La publication d'articles de journaux dans les médias algériens ne dépend pas de la langue choisie.
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Ngouo, Herbert Rostand. "Evaluating the pertinence of foreign languages (German, Spanish, Arabic, Chinese, Italian) in Cameroon’s education curriculum: needs for reform of the curriculum and language in education policy." Journal of the Cameroon Academy of Sciences 18, no. 1 (August 16, 2022): 361–88. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v18i1.6.

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The ongoing debate regarding the decolonisation of Africa should focus primarily on the domain of education, as ideologies about languages are reflected, implemented and reproduced in the language in education policy (LIEP) of a country. Most African countries have inherited the Western model of LIEP giving primacy to ex-colonial languages as official languages and as languages of education, media, and administration. Some countries, like Cameroon (host to more than 270 African languages), have gone beyond preferring French and English as a medium of instruction, and have added more foreign languages (German, Spanish, Chinese, Italian, and Arabic) in secondary schools and universities, to the detriment of national languages. Most studies on language policy address the issue of language as a medium of instruction and neglect to critically evaluate the pertinence and relevance of the generalised teaching/learning of foreign languages in schools and universities in Cameroon. This study looks at the connection between the teaching of foreign languages and the transnational aspirations of Cameroonians. The data were collected from discussions on two Facebook threads questioning the topic, discussions with lecturers of foreign languages at universities, and a meta-synthesis analysis of existing statistics about international migration for educational purposes. The findings reveal that there inbound international migration flux is associated with language but is not the most crucial factor. As a result, the study suggests either suppressing the generalised teaching of foreign languages in the francophone subsystem of education and setting up a public-private partnership or at least suppressing the Spanish and Italian languages whose knowledge has not provided any direct benefit for the majority of the learner. The cost of running those languages is not equivalent to the return. Le débat en cours sur la décolonisation de l’Afrique devrait mettre l’éducation au centre. En effet, les idéologies sur les langues sont reflétées, mises en oeuvre et reproduites dans la politique linguistique de l’éducation (LIEP) d’un pays. La plupart des pays africains ont hérité des politiques linguistiques donnant la primauté aux langues ex-coloniales comme langues officielles et comme langues de l’éducation, des médias et de l’administration. Certains pays, comme le Cameroun (regorgeant plus de 270 langues), sont allés au-delà. Préférant le français et l’anglais comme langue d’enseignement, le Cameroun a ajouté des langues étrangères (allemand, espagnol, chinois, italien et arabe) dans les établissements secondaires et les universités, au détriment des langues nationales. La plupart des études sur les politiques linguistiques abordent la question de la langue comme moyen d’enseignement et négligent d’évaluer de manière critique la pertinence de l’enseignement/apprentissage généralisé des langues étrangères dans les écoles et les universités au Cameroun. Cette étude s’intéresse au lien entre l’enseignement des langues étrangères et les aspirations transnationales des Camerounais. Les données ont été recueillies à partir de discussions sur deux fils de commentaires Facebook portant sur le sujet, des échanges avec des enseignants de langues étrangères dans des universités et d’une analyse méta-synthétique des statistiques existantes sur la migration internationale à des fins éducatives. Les résultats révèlent que le flux migratoire international entrant est associé à la langue mais la langue n’est pas le facteur le plus déterminant. En conséquence, l’étude suggère une réforme des curricula conduisant à la suppression de l’enseignement généralisé des langues étrangères dans le sous-système éducatif francophone. En revanche si cette option extrême n’est pas envisagée, il faut supprimer les langues espagnole et italienne dont la connaissance n’a apporté aucun bénéfice direct à la majorité des apprenants.
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Ma, Jia, and Liying Cheng. "Chinese Students’ Perceptions of the Value of Test Preparation Courses for the TOEFL iBT: Merit, Worth, and Signi cance." TESL Canada Journal 33, no. 1 (May 22, 2016): 58. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v33i1.1227.

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Test preparation for high-stakes English language tests has received increasing research a ention in the language assessment feild; however, little is known about what aspects of test preparation students attend to and value. In this study, we considered the perspectives of 12 Chinese students who were enrolled in various academic programs in a Canadian university, and we examined their perceptions of the value of the TOEFL iBT test preparation courses they had taken prior to admission to that university. Drawing on Scriven’s (1998, 2007) model, which conceptualizes value as merit, worth, and significance, the thematic findings that emerged from the interviews were triangulated with document analysis and revealed that the value of TOEFL iBT test preparation courses was a ributed to (a) quality (merit), including teachers, instruction, and instructional content; (b) benefit (worth), such as efficiency and reorientation to the TOEFL iBT and English skills development; and (c) engagement and affective attainment (significance), in learning communities and sources of motivation. However, the perceived value varied among these students, and the factors related to such vari-ability included both internal factors (e.g., students’ motivations for taking test preparation courses) and external factors (e.g., limited time to prepare for the TOEFL iBT). Implications of the bene ts are discussed within the context of Chinese students in the Canadian academic milieu. La recherche dans le domaine de l’évaluation linguistique se penche de plus en plus sur la préparation aux examens d’anglais ā enjeux élevés. On connait mal, par contre, quels aspects de la préparation aux examens les étudiants trouvent importants et sur lesquels ils se concentrent. Dans ce e étude, nous avons considéré les perspectives de 12 étudiants chinois inscrits à divers programmes académiques dans une université canadienne et avons examiné leurs perceptions de la valeur des cours de préparation au TOEFL iBT qu’ils avaient passé avant d’être admis à l’université. Le modelé de Scriven (1998, 2007), qui conçoit la valeur comme étant le mérite et la signi cation, a servi d’inspiration. Les thèmes qui sont ressortis des entrevues ont été validés à partir d’une analyse documentaire; les résultats indiquent que la valeur des cours préparatoires au TOEFL iBT était a ribuée à (a) la qualité (le mérite), y compris les enseignants, l’instruction et le contenu instructif; (b) les avantages, tels l’e cacité et la réorientation vers le développement d’habiletés relatives à la langue anglaise et au TOEFL iBT; et (c)l’implication et la réalisation affective (signification) dans les communautés d’apprentissage et les sources de motivation. Toutefois, la valeur perçue variait d’un étudiant à l’autre, et les facteurs liés à ce e variabilité incluaient des facteurs internes (la motivation de suivre des cours préparatoires, par exemple) et des facteurs externes (contraintes de temps quant à la préparation aux examens). Nous en discutons les bienfaits et les répercussions dans le cas d’étudiants chinois dans le milieu académique canadien.
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Zhang, Jian. "Reading Transaction in Translation." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 43, no. 3 (January 1, 1997): 237–50. http://dx.doi.org/10.1075/babel.43.3.04zha.

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Abstract The article examines the importance of the reading process in translation, explaining the function of two different reading stances, aesthetic and efferent. I apply Rosenblatt's transactive reading theory to the reading process in translation, using as an example my own experience of translating a Chinese short story into English to demonstrate the complicated role that reading transaction plays in translation. According to Rosenblatt, the meaning of a text is only formed when the reader transacts with the writer by sharing their psychological, social, and language experience through reading. Hence, different purposes of reading in various stages of translation affect greatly the reading process and the interpretation of the text. I realize that when I first read the Chinese story for my personal pleasure, I was led into an aesthetic living-through experience. But in my second reading of the same story for the purpose of translation, I had to adopt a more distanced, more efferent stance in order to search for the implied tone and mood of the work. The re-reading of both the Chinese and the English texts after translation, on the other hand, requires both efferent and aesthetic stances for a linguistic as well as an artistic evaluation. I draw the conclusion that the reading/translation process is necessarily a process of negotiation between aesthetic and efferent stances. A TL text completely identical to an SL text is not producible, not only because of linguistic and cultural differences, but also because of the idiosyncratic nature of the reading transaction. Résumé Le présent article examine l'importance que revêt, en matière de traduction, le processus de lecture, en expliquant la fonction de deux attitudes de lectures différentes: la perception esthétique et la perception efférente. En ce qui concerne le processus de lecture en matière de traduction, l'auteur applique la théorie de Rosenblatt sur la lecture transactive, en se servant, à titre d'exemple, de sa propre expérience de la traduction en anglais d'une nouvelle chinoise, pour démontrer le rôle complexe de la lecture. Selon Rosenblatt, la signification d'un texte n'est clairement établie que lorsque le lecteur s'engage avec l'auteur dans une relation d'échange qui implique le partage, par la lecture, de leur expérience commune des domaines psychologique, social et linguistique. Par conséquent, les différents objectifs de la lecture, à différents niveaux de traduction, influencent fortement le processus de lecture et l'interprétation du texte. L'auteur est conscient du fait que sa première lecture — pour le plaisir — de la nouvelle chinoise lui a fait vivre une expérience esthétique. Mais lors de sa seconde lecture, accomplie en vue de traduire la nouvelle, il a été obligé d'adopter une attitude plus distanciée, plus objective, afin de découvrir le ton et l'esprit dans lesquels était rédigé l'ouvrage. En revanche, lorsqu'il s'agit d'évaluer le texte traduit, tant au niveau linguistique qu'artistique, la relecture, après traduction donc, des textes chinois et anglais exige d'adopter les deux attitudes, tant esthétique qu'efférente. L'auteur arrive donc à la conclusion que le processus de lecture/traduction est nécessairement un processus de négociation entre l'attitude esthétique et l'attitude efférente. Il est impossible de produire un texte parfaitement identique dans la langue d'arrivée, et ce non seulement en raison des divergences linguistiques et culturelles, mais également à cause de la nature idiosyncrasique du processus de lecture.
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Wen-Li, Ke. "Culture and Idiomaticity in Translation." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 42, no. 4 (January 1, 1996): 211–21. http://dx.doi.org/10.1075/babel.42.4.03wen.

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Abstract This paper attempts to approach the relationship between culture and idiomaticity in translation. Beginning with a brief discussion on cultural as well as linguistic untranslatability, the paper divides into three parts and probes three cases in which different degrees of idiomaticity are achieved. In Part 1, the author cites an example from The Story of the Stone, an English version of the Chinese classical novel of manners Hong Lou Meng, translated by the British sinologist David Hawkes, to show that it is the most desirable when both idiomaticity and cultural transfer in translation are achieved. In Part II, the author employs Grice's conversational co-operative principle to prove that the seemingly faithful examples of translation do not conform to English language usage and therefore are not idiomatic translations. The author believes that it is possible and necessary to make some alterations in shifting the expression in order to achieve idiomaticity so long as there is no loss or distortion in meaning and cultural value. In Part III, the author points out that when what is to be translated is strongly culturally loaded, the translator would most likely risk shipwreck on one of the two rocks: either at the cost of the original cultural connotations and associations in order to translate idiomatically; or at the cost of idiomaticity in order to convey the cultural content and flavour. The author believes that in order to avoid confusion and misunderstanding, an attitude of cultural awareness in translation is preferable, even if at the expense of idiomaticity. Cultural transfer and idiomaticity in translation may perhaps be deemed to be unitary and contradictory. It is this contradiction that makes translation bristle with problems and difficulties. The translator will have to make a compromise in carefully weighing gain and loss. The paper also attempts to explain why the greatest difficulty lies in the difference of two cultures. Résumé Dans cet article, l'auteur tente d'étudier les rapports entre les aspects culturels et idiomatiques de la traduction. Dans l'introduction, il aborde brièvement le débat sur l'aspect d'intraduisibilité tant culturelle que linguistique. Ensuite, dans les trois parties de l'article, il examine trois cas présentant des niveaux idiomatiques différents. Dans la première partie, l'auteur cite un exemple emprunté à The Story of the Stone — une version anglaise du roman chinois classique Hong Lou Meng traduit par le sinologue britannique David Hawkes — pour démontrer que la traduction est optimale lorsqu'elle parvient à accomplir le transfert et des idiomes et de la culture. Dans la deuxième partie, l'auteur utilise le principe de la coopération conversationnelle de Grice pour démontrer que des traductions faisant preuve d'une apparente fidélité ne sont pas conformes au bon usage de la langue anglaise et qu'elles ne sont pas, dès lors, des traductions idiomatiques. L'auteur estime qu'il est possible, voire même nécessaire, d'opérer un certain décalage au niveau du mode d'expression en vue d'obtenir un langage idiomatique qui n'entraîne pas pour autant une perte ou une déformation de la signification et de la valeur culturelle. Dans la troisième partie, l'auteur fait remarquer que lorsque le message à traduire s'inscrit dans un contexte très culturel, le traducteur est confronté à une dilemme: soit être fidèle à l'aspect idiomatique de la langue d'arrivée mais au détriment des connotations et associations culturelles d'origine, soit rendre le contenu culturel et la saveur qui en est indissociable , mais au détriment de l'aspect idiomatique. L'auteur estime que pour éviter la confusion et les malentendus, le traducteur a intérêt à opter pour une attitude faisant preuve de sensibilité culturelle, même au détriment de l'aspect idiomatique. En matière de traduction, le transfert culturel et l'aspect idiomatique sont probablement voués à s'unir ou être contradictoires, et c'est précisément cette contradiction, avec ses problèmes et ses difficultés, qui fragilise la traduction. Le traducteur sera contraint de faire un compromis et d'équilibrer autant que possible les pertes et les profits. Dans cet article, l'auteur tente aussi d'expliquer que c'est la différence entre deux cultures qui constitue la plus grande difficulté de la traduction.
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Toutous, Jeanne. "Comparer le rôle des espaces de sociabilité dans la production de l’action collective linguistique. Une enquête de terrain en Bretagne et en Lusace." Cahiers du plurilinguisme européen, no. 11 (July 27, 2022). http://dx.doi.org/10.57086/cpe.1206.

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L’article réalise une étude comparée du rôle politisateur des espaces de sociabilité, définis comme des espaces situés en dehors du champ politique institutionnel, dans quatre cas d’action collective linguistique en Bretagne (langue bretonne, langue gallèse) et en Lusace (langue basse-sorabe, langue haute-sorabe). À partir d’une définition de l’esprit public proposée par la politiste étatsunienne Nina Eliasoph (Eliasoph, 2010), et en nous appuyant sur des exemples issus de la sociologie des mouvements sociaux (Taylor, 1989 ; Fillieule, 2005) ou des communautés (Moss Kanter, 1972), nous montrons que les espaces de rencontre informels entre militants et locuteurs des langues minoritaires et régionales concernées peuvent être placés sur une ligne de continuum de politisation, de par les fonctions sociales et identitaires qu’ils remplissent, sans mécaniquement constituer une antichambre pour les mouvements sociaux nationalitaires (néologisme formé de la contraction entre « nationalisme » et « minoritaire ») pour autant. L’enquête de terrain menée en immersion dans les communautés de langues basse-sorabe, haute-sorabe, bretonne et gallèse nous a permis de baser notre étude sur des entretiens semi-directifs de type biographique et des observations participantes à visée ethnographique.
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Schneider-Mizony, Odile. "Les droits linguistiques sont-ils solubles dans l’espace ?" Cahiers du plurilinguisme européen, no. 9 (October 17, 2022). http://dx.doi.org/10.57086/cpe.957.

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La réflexion n’envisage pas les droits linguistiques comme droits reconnus à des communautés vivant sur un territoire particulier, mais en tant que droits humains individuels, ce qui pourrait alors entraîner leur déconnexion de l’espace et leur dilution dans la mobilité. L’examen de la question passe par une première étape qui permet d’examiner si les droits linguistiques ainsi définis résistent au déplacement dans l’espace. Puis, de façon essentielle, l’étude de la mise en rapport des droits individuels avec l’espace, leur assignation à un territoire conclue à plus d’inconvénients que d’avantages, pour aboutir à l’affirmation que c’est une conception surannée et fondamentalement assimilatrice qui lie la langue à la collectivité et le droit linguistique au territoire où vit cette collectivité, faisant grandement fi des droits linguistiques individuels.
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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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