Статті в журналах з теми "Changements climatiques – Aspect économique"

Щоб переглянути інші типи публікацій з цієї теми, перейдіть за посиланням: Changements climatiques – Aspect économique.

Оформте джерело за APA, MLA, Chicago, Harvard та іншими стилями

Оберіть тип джерела:

Ознайомтеся з топ-35 статей у журналах для дослідження на тему "Changements climatiques – Aspect économique".

Біля кожної праці в переліку літератури доступна кнопка «Додати до бібліографії». Скористайтеся нею – і ми автоматично оформимо бібліографічне посилання на обрану працю в потрібному вам стилі цитування: APA, MLA, «Гарвард», «Чикаго», «Ванкувер» тощо.

Також ви можете завантажити повний текст наукової публікації у форматі «.pdf» та прочитати онлайн анотацію до роботи, якщо відповідні параметри наявні в метаданих.

Переглядайте статті в журналах для різних дисциплін та оформлюйте правильно вашу бібліографію.

1

BISSONNETTE, Jean-François, Geneviève LAROCHE, Alain OLIVIER, Nancy GÉLINAS, Marie SAYDEH, and Alain CAGLIASTRO. "Quelles trajectoires agroforestières ? Perspectives dégagées lors du cinquième Congrès mondial d'agroforesterie : « En transition vers un monde viable »." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 356 (June 30, 2023): 5–12. http://dx.doi.org/10.19182/bft2023.356.a37034.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’article propose une synthèse et une lecture critique de certaines des grandes thématiques abordées lors du cinquième Congrès mondial d’agroforesterie qui s’est déroulé du 17 au 20 juillet 2022 à Québec, au Canada, sous l’intitulé « En transition vers un monde viable ». Le congrès a mis en évidence le rôle clé des pratiques agroforestières pour faire face à certains défis environnementaux et socio-économiques les plus criants, dont l’adaptation aux changements climatiques, le maintien de la biodiversité et la diversification économique en milieu rural. Si la pertinence de diffuser les pratiques agroforestières à l’échelle mondiale fait consensus, plusieurs tensions émergent, notamment en raison du contraste entre les systèmes agroforestiers en contexte d’agriculture spécialisée et les systèmes paysans, ainsi que la dualité entre la restauration écologique pour générer des crédits carbone et celle qui vise en priorité à répondre aux besoins des collectivités, dont la conception et la mise en œuvre ne sont pas dépendantes de la vente de crédits carbone. Le congrès a permis de mettre en relief trois perspectives différentes. La première perspective conçoit l’agroforesterie sur un mode plutôt productiviste et dans des aspects plutôt techniques, où on accepte l’utilisation d’un nombre restreint d’espèces exotiques afin d’atteindre des objectifs de production spécifiques. Une seconde perspective autorise la conversion d’écosystèmes diversifiés en plantations d’arbres commerciaux exotiques, parfois monospécifiques, sans considération pour les impacts socio-économiques et culturels de ces aménagements. Une troisième perspective invite quant à elle à revisiter les systèmes agroforestiers paysans, afin de maintenir ou de recréer des agro-écosystèmes agroforestiers diversifiés et multifonctionnels. Une telle perspective associe étroitement l’agroforesterie à l’agro-écologie, qui vise la mise en place d’agro-écosystèmes et de systèmes alimentaires diversifiés basés sur des connaissances locales. Dans ce contexte, un des principaux défis de l’agroforesterie pourrait bien être de proposer, de concert avec l’agro-écologie, une nouvelle trajectoire de diversification des agro-écosystèmes afin de réussir la transition vers un monde viable.
2

Adereti, F. O., I. O. Ibitunde, and S. O. Adedeji. "Perception of farmers on the effect of climate change on poultry production in Osun State, Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 1–8. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.2988.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Climate change plays important role in poultry production, it affects both the egg production aspect of poultry and management. The study was carried out to determine the perception of farmers on the effect climate change on poultry production in Osun State, Nigeria. Specifically, it described the socio economic characteristics of poultry farmers in the study area, determined the perception of the poultry farmers on climate change and identified the problems facing poultry farmers in their production. A multistage sampling procedure was used to select respondents for the study. At the first stage, all the three agricultural zones in the State (Ife/Ilesha, Iwo and Osogbo zones) were selected, at the second stage 40% of the Local Government Areas (LGAs) in each agricultural zone of the State were randomly selected resulting to five LGAs from Osogbo zone, 4 LGAs in Ife/Ilesha zone and LGAs from Iwo zone. This gave a total of 12 LGAs all. At the final stage 10 communities were selected from each LGA and 10 respondents were selected randomly from the selected communities resulting to a total of 120 respondents. Structured interview schedules were designed in English and used to elicit data from the respondents. Data collected were analyzed using both descriptive and inferential statistics such as frequency counts, percentages, mean and standard deviation. The results showed that more than majority (65.8%) of the respondents were males. The mean age of the respondents was 43. 72 ± 10.51 years. The mean of household size was 5.21 ± 1.84. In addition, climate changes affected the farmers rearing season of poultry birds (5.32) ranked highest among the respondents' perception on climate change followed by farmers' decision making concerning the type of livestock to rear can be affected by climate change (5.10). Diseases (4.61) ranked highest among the effects of climate change on farmers' poultry production followed by infertility (3.21). Diseases and parasites (1.00), inadequate access to feed (1.00) and cost of feed (1.00) ranked highest and equally among the problems facing poultry farmers in their production. The study concluded that majority of the farmers were aware that climate change has negative effect on poultry production. It was recommended that more awareness on effect of climate change on poultry production should be created and that farmers should engage professionals like veterinary doctors to manage the health of their poultry. Le changement climatique joue un rôle important dans la production de volaille, il affecte à la fois l'aspect de la production d'œufs de la volaille et la gestion. L'étude a été réalisée pour déterminer la perception des agriculteurs sur l'effet du changement climatique sur la production de volaille dans l'État d'Osun, au Nigéria. Plus précisément, il a décrit les caractéristiques socio-économiques des aviculteurs dans la zone d'étude, déterminé la perception des aviculteurs sur le changement climatique et identifié les problèmes auxquels sont confrontés les aviculteurs dans leur production. Une procédure d'échantillonnage à plusieurs degrés a été utilisée pour sélectionner les répondants pour l'étude. À la première étape, les trois zones agricoles de l'État (zones Ife / Ilesha, Iwo et Osogbo) ont été sélectionnées, à la deuxième étape 40% des zones de gouvernement local (LGA) de chaque zone agricole de l'État ont été sélectionnées au hasard résultant de cinq LGA de la zone Osogbo, 4 LGA de la zone Ife / Ilesha et des LGA de la zone Iwo. Cela a donné un total de 12 LGA. Au stade final, 10 communautés ont été sélectionnées dans chaque LGA et 10 répondants ont été sélectionnés au hasard parmi les communautés sélectionnées, soit un total de 120 répondants. Les calendriers d'entrevue structurés ont été conçus en anglais et utilisés pour obtenir des données auprès des répondants. Les données recueillies ont été analysées à l'aide de statistiques descriptives et inférentielles telles que les nombres de fréquences, les pourcentages, la moyenne et l'écart type. Les résultats ont montré que plus de la majorité (65.8%) des répondants étaient des hommes. L'âge moyen des répondants était de 43.72 ± 10.51 ans. La taille moyenne des ménages était de 5.21 ± 1.84. En outre, les changements climatiques ont affecté la saison d'élevage des volailles par les agriculteurs (5,32) classée au premier rang parmi la perception des répondants sur le changement climatique, suivie par la prise de décision des agriculteurs concernant le type de bétail à élever peut être affecté par le changement climatique (5.10). Parmi les effets du changement climatique sur la production de volaille des agriculteurs, les maladies (4.61) se classaient au premier rang, suivies de l'infertilité (3.21). Les maladies et les parasites (1.00), l'accès insuffisant aux aliments pour animaux (1.00) et le coût des aliments (1.00) se classaient au premier rang et à égalité parmi les problèmes auxquels les aviculteurs étaient confrontés dans leur production. L'étude a conclu que la majorité des agriculteurs étaient conscients que le changement climatique a un effet négatif sur la production de volaille. Il a été recommandé de sensibiliser davantage aux effets du changement climatique sur la production de volaille et que les agriculteurs engagent des professionnels tels que les médecins vétérinaires pour gérer la santé de leurs volailles.
3

Irivboje, O. A., O. O. Olufayo, and Y. I. Irivboje. "Impact of climate change on poultry production: A review Impact du changement climatique sur la production avicole: un bilan." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 59–69. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.3004.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
One of the major challenges the world is facing currently is the issue of climate change, which is majorly caused by the emission of greenhouse gas that results in warming of the atmosphere, thus poses a threat to agriculture, socio-economic development and feed sustainability. An aspect of agriculture majorly affected by climate change is poultry production. The effect of climate change can be felt by poultry birds due to its range in thermal condition that affects the animal's physiological and behavioural activities. Production in Poultry birds is mostly at its peak under a tolerable heat condition. An understanding of how to control environmental conditions is very crucial to a successful poultry production and welfare. Climate change influences the following aspect of poultry production; chicken embryonic development, growth and production efficiency, egg production and egg quality, meat quality and disease. L'un des principaux défis auxquels le monde est actuellement confronté est le problème du changement climatique, qui est principalement causé par l'émission de gaz à effet de serre qui entraîne un réchauffement de l'atmosphère, qui constitue donc une menace pour l'agriculture, le développement socio-économique et la durabilité des aliments. La production de volaille est l'un des aspects de l'agriculture les plus touchés par le changement climatique. L'effet du changement climatique peut être ressenti par les volailles en raison de sa plage de conditions thermiques qui affecte les activités physiologiques et comportementales de l'animal. La production des volailles est surtout à son apogée dans des conditions de chaleur tolérables. Une compréhension de la façon de contrôler les conditions environnementales est très cruciale pour une production et un bien-être avicole réussis. Le changement climatique influence l'aspect suivant de la production de volaille; développement embryonnaire de poulet, croissance et efficacité de la production, production et qualité des œufs, qualité de la viande et maladies.
4

Bernard, Alain, Marc Vielle, and Laurent Viguier. "Les aspects macro-économiques et redistributifs des politiques de changement climatique." Revue française d'économie 21, no. 3 (2007): 177–211. http://dx.doi.org/10.3406/rfeco.2007.1606.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
5

De Godoy Leski, Charles, Mélanie Gaillard, Mara Sierra, Guillaume Simonet, and Pascale Bosboeuf. "Regards interdisciplinaires pour une meilleure adaptation territoriale aux changements climatiques." Natures Sciences Sociétés 27, no. 2 (April 2019): 212–18. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2019037.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Un colloque réunissant chercheurs en sciences sociales et naturelles, agents territoriaux et élus de la région Nouvelle-Aquitaine s’est intéressé à l’articulation des sciences et des sociétés dans le défi de l’adaptation des changements climatiques. Des expérimentations locales et des avancées de la recherche ont été présentées et des différents points de vue ont été partagés. De jeunes chercheurs ont discuté de la nouvelle place des scientifiques dans l’action climatique et de la vision anthropocentrée, de la dimension économique de l’adaptation et des verrous à la prise de décision. La nécessité de structurer des espaces d’échanges entre acteurs territoriaux, de créer un langage commun, de tenir compte du vivant et de la dimension socioculturelle a émergé de cette rencontre, visant à renforcer les moyens de l’efficience des stratégies d’adaptation territoriales.
6

Kunz, P. "Conclusions du Programme National de Recherche PNR-31 "changements climatiques et catastrophes naturelles" : impacts sur la société en Suisse, pistes pour le futur." Geographica Helvetica 54, no. 3 (September 30, 1999): 172–80. http://dx.doi.org/10.5194/gh-54-172-1999.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Abstract. Le PNR 31, conclu en 1998, a eu comme objectif une meilleure connaissance des processus climatiques et météorologiques conduisant aux catastrophes naturelles en Suisse, avec en particulier une analyse détaillée des interactions entre le climat, les dangers naturels et la société. Notre pays se trouve spécialement concerné par cette thématique, en effet les régions de montagne avec leurs zones périglaciaires se révèlent être très sensibles aux modifications climatiques et environnementales, de plus elles sont aussi le siège d'intenses activités humaines. Outre les catastrophes naturelles, l'impact des modifications climatiques sur notre société et notre économie est essentielle et intéresse à priori une vaste palette d'utilisateurs. Cependant, le réchauffement global ne semble pas constituer une préoccupation majeure des populations, la priorité étant clairement donnée aux problèmes locaux, rendus cruciaux dans le contexte socio- économique actuel difficile. Cette priorité va à l'encontre de l'attitude dominante traditionnelle, qui correspondait plutôt à une acceptation ou une accommodation aux risques naturels par les populations résidentes de montagne. Les informations acquises par le PNR 31 devraient dès lors placer les populations et leurs autorités devant des responsabilités nouvelles : s'informer et intégrer les connaissances actuelles en matière de changements climatiques et de prévention des catastrophes naturelles, permettant ainsi d'être à même de prendre des décisions dans le sens d'une planification prévoyante" des risques.
7

Aubin, Jean-Pierre. "Dossier « Adaptation aux changements climatiques » – Une approche viabiliste du couplage des systèmes climatique et économique." Natures Sciences Sociétés 18, no. 3 (July 2010): 277–86. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2010035.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
8

He, Jie, Hermann Enomana, Jérôme Dupras, and Thomas Poder. "Évaluation économique des impacts des changements climatiques sur les services écosystémiques du lac Saint-Pierre." Le Climatoscope, no. 1 (2019): 116–22. http://dx.doi.org/10.17118/11143/18881.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
9

Chamberlain, Erika. "THE CROWN’S FIDUCIARY DUTIES TO ABORIGINAL PEOPLES AS AN ASPECT OF CLIMATE JUSTICE." Windsor Yearbook of Access to Justice 30, no. 2 (October 1, 2012): 289. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v30i2.4378.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Rapid climate change in the arctic is threatening the life, health and cultural traditions of the Inuit. Although they are among the least responsible for climate change, they are suffering disproportionately from its negative effects. In particular, the inherent link between Inuit land and culture means that their traditional practices are being threatened along with the arctic environment. However, their efforts to obtain redress from those responsible for greenhouse gas emissions have so far been unsuccessful. Claims in common law public nuisance have been plagued by issues of standing, justiciability and causation, and claims at international law are difficult to prove and enforce. It seems that a different approach may be required.This article examines whether the Crown’s fiduciary obligation toward Canada’s Aboriginal peoples might provide a useful conceptual framework for addressing arctic climate change. Although this obligation is typically applied in situations involving Aboriginal lands or distinctive cultural practices, it can arguably be invoked to protect the traditional subsistence lifestyle of the Inuit. Both the fiduciary obligations and the honour of the Crown require a minimum level of consultation and accommodation where significant Aboriginal interests are threatened. This could translate into an obligation to, at least, assist the Inuit in adapting to the changing arctic environment and preserving cultural practices to the extent possible.Les changements climatiques rapides dans l’Arctique menacent la vie, la santé et les traditions culturelles des Inuits. Même s’ils sont parmi les peuples les moins responsables de ces changements climatiques, ils souffrent de façon disproportionnée des effets négatifs de ces changements. Tout particulièrement, comme la culture inuite est intrinsèquement liée à la terre, les pratiques traditionnelles inuites sont menacées en même temps que l’environnement arctique. Par ailleurs, les efforts des Inuits pour obtenir réparation de la part des responsables des émissions de gaz à effet de serre sont restés vains. Les demandes fondées sur la nuisance en common law se sont heurtées aux questions relatives à la qualité pour agir, à la justiciabilité et à la causalité; de plus, en droit international, il est difficile de prouver et de faire valoir des réclamations. Il semble clair qu’une approche différente s’impose.Le présent article examine si l’obligation fiduciale de l’État envers les peuples autochtones du Canada pourrait constituer un cadre juridique utile pour traiter des changements climatiques dans l’Arctique. Bien que cette obligation soit systématiquement reconnue dans les situations concernant des terres autochtones ou des pratiques culturelles distinctives, il est permis de penser qu’elle pourrait être invoquée pour protéger le mode de subsistance traditionnelle des Inuits. Tant les obligations fiduciales que l’honneur de la Couronne requièrent un degré minimal de consultation et d’accommodement lorsque des intérêts autochtones significatifs sont menacés. Cela pourrait se traduire par une obligation minimale d’aider les Inuits à s’adapter à l’environnement arctique changeant et à préserver leurs pratiques culturelles dans la mesure du possible.
10

Paquin, Stéphane, and Annie Chaloux. "Comment vit-on aux marges de l’Empire ?" Études internationales 40, no. 2 (October 9, 2009): 201–21. http://dx.doi.org/10.7202/038275ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé La question de recherche de cet article est très simple : lorsque des enjeux qui divisent les Américains surviennent dans les forums internationaux, le Canada vote-t-il plus souvent du côté des États-Unis ou de celui de ses partenaires transatlantiques ? Est-ce que la forte dépendance économique et militaire du Canada face aux États-Unis limite la marge de manoeuvre de ce dernier dans les organismes multilatéraux? Les enjeux sélectionnés pour cette étude sont les suivants : l’embargo cubain; le conflit israélo-palestinien; les mines antipersonnel ; la peine de mort ; la convention sur la diversité culturelle; la Cour pénale internationale et les changements climatiques. La conclusion de cette étude est que le Canada penche beaucoup plus naturellement du côté de ses alliés transatlantiques membres du G8 que de celui des États-Unis.
11

Renaud, Jean-Pierre, Frédéric Lévy, and Gilles Sauvestre. "Les crises forestières dans le Grand Est : un défi pour la filière bois aujourd’hui. Menaces ou opportunités pour demain ?" Revue forestière française 74, no. 2 (June 23, 2023): 153–63. http://dx.doi.org/10.20870/revforfr.2023.7589.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les forêts dans la région Grand Est représentent un enjeu économique et territorial considérable. Les dépérissements subis par ces forêts depuis 2018 ont décimé des milliers d’hectares et concernent la plupart des essences présentes, à commencer par l’Épicéa en plaine, très touché par les attaques de scolytes. Les conséquences pour la filière bois sont considérables, avec la récolte anticipée de millions de m3, l’engorgement des marchés et les difficultés pour valoriser un bois de qualité dépréciée. Des solutions d’urgence ont pu être trouvées pour faire face à la crise. Des pistes d’actions sont avancées pour prévenir d’autres crises, dont l’occurrence est prévisible avec les conséquences des changements climatiques. Messages clésLa crise « scolytes » récente est liée à des conditions météorologiques exceptionnelles.Elle a provoqué des dépérissements inédits d’épicéas.Les conséquentes sur la filière bois sont très importantes.
12

LANCELOT, R., E. ZUNDEL, and C. DUCROT. "Spécificités de la santé animale en régions chaudes : le cas des maladies infectieuses majeures en Afrique." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 65–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3237.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les spécificités de la santé animale en Afrique, exemple de zone à régions chaudes, tiennent à la fois aux caractéristiques climatiques et environnementales, aux systèmes d’élevage extensifs et à la mobilité animale (transhumance, commerce), ainsi qu’au contexte socio-économique difficile, avec des services vétérinaires disposant de moyens insuffisants. Les conditions d’élevage et la mobilité animale contribuent à la diffusion de maladies à transmission directe, comme la péripneumonie contagieuse bovine ou la peste des petits ruminants. L’environnement conditionne la biologie des vecteurs (insectes, tiques), donc la diffusion de maladies à transmission vectorielle. Certaines sont spécifiques à l’Afrique, comme les trypanosomoses humaines et animales. D’autres, comme la fièvre de la Vallée du Rift, dont le virus causal est transmis par de nombreuses espèces de moustiques, sont en pleine émergence. Elles sont susceptibles de coloniser d’autres écosystèmes via le commerce de bétail : ainsi cette maladie a été introduite sur la péninsule arabique et s’y est installée. La fragilité socio-économique de l’Afrique la rend plus vulnérable que les autres continents aux émergences de maladies animales, ensuite potentiellement exportables, liées aux changements climatiques et environnementaux, à l’accroissement démographique et à l’intensification des échanges internationaux et des voyages. L’amélioration de la situation sanitaire passe par la définition et la mise en œuvre au plan régional, avec une coordination continentale et internationale, d’une stratégie de lutte intégrée ; elle devrait s’appuyer sur des réseaux de surveillance et de recherche afin de mieux apprécier les évolutions épidémiologiques, et de disposer d’outils de diagnostic et de contrôle (vaccins, insecticides…) plus efficaces.
13

Nourou, Mohammadou, and Bybert Moudjare Helgath. "Vulnérabilité aux changements climatiques et croissance économique dans les pays du Golfe de Guinée : Preuve à l’aide du modèle de variables instrumentales à longue période." International Journal of Financial Studies, Economics and Management 1, no. 3 (November 25, 2022): 29–49. http://dx.doi.org/10.61549/ijfsem.v1i3.58.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L'objectif de cet article est d'étudier l'impact de la vulnérabilité au changement climatique sur la croissance économique. Nous répondons à nos préoccupations en utilisant le modèle de variables instrumentales à long terme de Kripfganz et Sarafidis (2021). Nous testons ensuite l'hypothèse de Kuznets (EKC) en utilisant le modèle à seuil de Hansen (1999). Notre étude porte sur 10 pays pour la période 1995-2020. Les estimations de Kripfganz et Sarafidis (2021) utilisant ce modèle montrent que la vulnérabilité au changement climatique augmente considérablement la croissance économique à un seuil de 1 % d'environ 43,84 %. De plus, les résultats non linéaires utilisant le modèle de Hansen (1999) montrent que : (i) dans les régimes inférieurs, une augmentation de 1 % de la vulnérabilité augmente significativement la croissance économique de 5,242 % au seuil de 5 %. (ii) Sous le régime supérieur, une augmentation de 1 % de la vulnérabilité augmente significativement l'augmentation du seuil de 1 % de 5,856 %. Par conséquent, les résultats du modèle de Hansen (1999) sont cohérents avec ceux du modèle de Kripfganz et Sarafidis (2021). Ces résultats sont robustes aux évaluations de sensibilité et aux estimations des effets fixes.
14

Adam-Poupart, Ariane, Laurie-Maude Drapeau, Sadjia Bekal, Geneviève Germain, Alejandra Irace-Cima, Marie-Pascale Sassine, Audrey Simon, Julio Soto, Karine Thivierge, and France Tissot. "Professions à risque pour l’acquisition des zoonoses d’importance pour la santé publique au Québec." Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no. 1 (January 29, 2021): 56–67. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i01a08f.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Contexte : Les changements climatiques jouent un rôle important dans l’établissement et l’expansion géographiques des zoonoses. Il est donc essentiel de connaître les populations à risque de contracter ces maladies pour ensuite orienter les politiques et les pratiques en santé publique. Au Québec, 14 zoonoses ont été identifiées importantes pour la santé publique afin de guider les efforts d’adaptation aux changements climatiques des décideurs et des chercheurs. Cette étude vise donc à dresser un portrait des professions et des secteurs d’activité économique à risque pour ces zoonoses. Méthode : Un examen rapide de la littérature scientifique a été réalisé. Des recherches ont été effectuées dans les bases de données des plateformes de recherche Ovid et EBSCO afin de repérer des articles publiés entre 1995 et 2018, en anglais et en français, sur 14 zoonoses (campylobactériose, cryptosporidiose, Escherichia coli vérocytotoxinogène, giardiase, listériose, salmonellose, encéphalite équine de l’Est, maladie de Lyme, virus du Nil occidental, botulisme d’origine alimentaire, fièvre Q, grippe aviaire et porcine, rage, syndrome pulmonaire à hantavirus) et la santé au travail. La recherche documentaire a permis de repérer 12 558 articles et, après élimination des doublons, 6 838 articles ont été évalués en fonction du titre et du résumé. Les articles admissibles devaient aborder les deux concepts de base de la recherche (zoonoses priorisées et santé des travailleurs). Parmi les 621 articles jugés admissibles, 110 ont été retenus à la suite de leur lecture intégrale. Résultats : Parmi les zoonoses à l’étude, les zoonoses entériques ont été les plus fréquemment rapportées. L’agriculture, qui inclut les services vétérinaires, les services de l’administration publique, de même que les services médicaux et sociaux, ont été les secteurs les plus fréquemment identifiés dans la littérature. Conclusion : Les résultats de notre étude aideront les autorités de la santé publique et les décideurs à cibler les secteurs et les professions qui sont particulièrement à risque pour l’acquisition de zoonoses. Ils permettront également d’optimiser les pratiques de santé publique des acteurs responsables de la santé des travailleurs.
15

Papy, Jacques. "L’encadrement de l’échange de droits d’émission dans le marché réglementé du carbone au Québec sera-t-il efficace ? Enjeux, constats et prédictions." Revue générale de droit 44, no. 1 (September 3, 2014): 7–80. http://dx.doi.org/10.7202/1026398ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le 1er janvier 2012, le Québec a lancé, dans le cadre de la Western Climate Initiative, un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE), l’un des premiers systèmes du genre en Amérique du Nord. Le SPEDE est la clé de voûte de la politique de la province en matière de lutte contre les changements climatiques. Il appartient cependant à une catégorie d’instruments économiques de protection de l’environnement encore peu connue de la communauté juridique québécoise. Son étude paraît donc d’une grande actualité. L’article a pour objectif de proposer une première analyse des règles qui encadrent le SPEDE, à la lumière des enseignements de l’analyse économique du droit. L’analyse permet de dresser une nomenclature cohérente et intelligible des règles du SPEDE structurée autour de leur utilité dans l’échange de droits d’émission. Elle fait ainsi ressortir les stratégies de diversification de l’échange, d’institutionnalisation de ses modalités, ainsi que les enjeux de la surveillance du marché du carbone dans un contexte de fragmentation des autorités de tutelle.
16

Fofana, Métogba. "Pratiques d’Occupation Anthropique Des Zones Inondables En Milieu Urbain : Une Étude Du Cas d’Abidjan (Côte d’Ivoire)." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 38, no. 2 (May 30, 2023): 507. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v38.2.5300.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les inondations sont l'une des catastrophes naturelles majeures dans le monde. Face à ce risque, exacerbé par le changement climatique, il est devenu fondamental de réfléchir à des stratégies de gestion, notamment dans les zones d'Abidjan à risque d'inondation. La construction sociale du risque inondation est un concept complexe impliquant des aspects cognitifs, sociaux, économiques et environnementaux qui contribue réellement à révéler la vulnérabilité des populations. Cette étude se concentre donc sur l'analyse des pratiques d'occupation humaine dans les zones inondables des zones urbaines : Abidjan (Côte d'Ivoire) comme exemple.Cette étude se veut une analyse du phénomène de l’occupation des zones inondables sous l’angle d’un processus de construction sociale. En d’autres termes, il s’agit de montrer que le comportement qui consiste à s’installer sur des sites à risque d’inondation pourtant interdits, relève d’un construit social. Les résultats mettent en évidence : (1) une typologie des formes d’occupations des zones à risque d’inondation ; (2) les dynamiques du processus de construction sociale des formes d’occupation des zones inondables ainsi que le rôle spécifique des habitants des zones inondables dans la persistance de l’occupation malgré les mesures de déguerpissement et d’interdiction; (3) les défis que posent ces dynamiques d’occupation socialement construite à la lutte contre les risques d’inondation à Abidjan.
17

Dal Farra, Ricardo, and Solenn Hellégouarch. "Briser les paradigmes : arts électroniques et actions humanitaires." Circuit 25, no. 2 (September 9, 2015): 7–18. http://dx.doi.org/10.7202/1032932ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Nous vivons dans un monde qui atteint un point critique où l’équilibre complexe actuel entre un environnement sain, l’énergie dont notre société a besoin pour maintenir ou améliorer son mode de vie et les économies interdépendantes pourrait basculer plus rapidement que prévu dans une toute nouvelle réalité où le déséquilibre serait la règle et les êtres humains devraient être plus créatifs que jamais pour survivre. Les problèmes environnementaux, l’incertitude économique et la complexité politique existent depuis longtemps. Mais ce qui était différent auparavant était la vitesse et la profondeur des transformations, comparativement à la rapidité actuelle des changements. La fréquence et la gravité de certains événements météorologiques et climatiques augmentent, et la capacité des êtres humains à modifier leur environnement direct ou éloigné est devenue une puissance capable de transformer la planète entière. L’art électronique a-t-il un rôle à jouer ? Les artistes électroniques ont-ils une responsabilité dans ce contexte ? Visant à utiliser l’art électronique comme un catalyseur, dans le but d’engendrer une prise de conscience plus profonde et de créer des partenariats durables de travail intellectuel pour résoudre notre crise environnementale, trois initiatives ont été lancées : Balance-Unbalance, « art ! ⋈ climate » et EChO.
18

Lasserre, Frédéric, and Yenny Vega Cárdenas. "L’entrée en vigueur de la Convention de New York sur l’utilisation des cours d’eau internationaux : quel impact sur la gouvernance des bassins internationaux ?" Revue québécoise de droit international 29, no. 1 (April 30, 2018): 85–106. http://dx.doi.org/10.7202/1045111ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le XXIe siècle sera-t-il celui des guerres de l’eau ? Rareté croissante, surexploitation des ressources et changements climatiques constitueraient un mélange explosif, dont les effets déstabilisants commencent à se faire sentir en de nombreuses régions. La Convention de New York sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux est entrée en vigueur en 2014 et il paraît pertinent de s’interroger sur l’impact de celle-ci sur les différends et les approches en matière de gestion partagée des eaux. D’autres questions se posent à savoir si depuis l’ouverture à l’adhésion en 2012 de la Convention d’Helsinki sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, aux pays autres que ceux de la zone de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, le régime universel de gestion des ressources en eau transfrontières proposé par la Convention de New York est renforcé, ou si la présence de ces deux conventions se limitera à préciser un droit encore très dépendant de la bonne volonté des États. Pour tenter d’élucider ces questions, nous procéderons dans cet article à une analyse des principaux apports et limites de la Convention de New York, tant au plan juridique, qu’institutionnel et politique de la gestion des ressources hydriques internationales.
19

Blanchard, Frédéric. "Richard Bradley, le café, la peste, les serres d’Amsterdam et l’introduction d’une nouvelle culture dans les colonies néerlandaises des Guyanes au début du XVIIIe siècle." Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, no. 191-192 (August 10, 2022): 1–151. http://dx.doi.org/10.7202/1091234ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Dans cet article, la dynamique de la production précoce du café dans les Amériques est identifiée par le croisement de données historiques, généalogiques, agronomiques et climatologiques. Nous revisitons l’histoire de la diffusion du caféier, poussant dans les serres d’Amsterdam, vers les colonies hollandaises à travers, entre autres, des oeuvres à peine exploitées comme celle du botaniste anglais Richard Bradley. En 1714, ce dernier séjourna à l’Hortus medicus d’Amsterdam, ce qui nous a permis de proposer des corrections dans l’historiographie ancienne sur la diffusion des caféiers. Nous débutons par l’analyse des travaux de Bradley et poursuivons par une synthèse sur la diffusion des caféiers dans les serres européennes, puis de leur introduction dans les colonies hollandaises des Guyanes (Suriname, Essequibo, Berbice) et de Curaçao. La date de 1714 peut être retenue comme date d’introduction du caféier au Suriname à partir des serres d’Amsterdam, mais l’introduction du café montre en réalité deux séquences distinctes (1696-1700 et 1706-1723). Le hiatus (1701-1705) entre ces séquences peut être lié à des changements climatiques et éventuellement lié à un réchauffement climatique temporaire. Enfin, nous soulignons l’importance des échanges de caféiers entre colonies et le démarage des nouvelles plantations en comparant les liens familiaux, le rôle des impôts (capitation) et la législation locale révélant des éclairages nouveaux sur la situation au Suriname durant la première décennie du XVIIIe siècle, prélude à la réussite économique des investisseurs pour cette nouvelle culture de rente.
20

Marien, Jean-Noël, and Guillaume Delaunay. "La tara, Caesalpinia spinosa : espèce agroforestière emblématique des vallées interandines au Pérou." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 304, no. 304 (June 1, 2010): 25. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.304.a20443.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La tara Caesalpinia spinosa Mol., espèce multi-usage traditionnellement utilisée par les populations rurales au Pérou, fait l'objet depuis une dizaine d'années d'une attention particulière pour ses gousses, riches en tanins, et ses graines valorisées comme gomme dans l'industrie alimentaire. Cette espèce est présente dans plusieurs pays andins, mais son aire principale se situe au Pérou. La typologie de la ressource naturelle montre que l'essentiel des surfaces et de la production est constitué par différents systèmes agroforestiers (haies vives, cultures associées, arbres isolés). Les forêts naturelles sont des reliques le plus souvent en mélange avec d'autres essences. Enfin, les plantations (paysannes ou industrielles) ne représentent encore qu'une très faible partie des surfaces ; mais cela évolue assez rapidement, compte tenu des prix actuels des gousses, très attractifs pour les producteurs. La filière est très organisée, mais pour l'essentiel informelle. Elle est composée de trois types d'acteurs. Les producteurs (ou récolteurs) sont les familles de paysans au sein de communautés rurales pauvres. Les acheteurs sont de plusieurs niveaux en fonction de leur positionnement vis-à-vis des vendeurs et de leur capacité de financement. La filière tara revêt une importance économique majeure, qu'il s'agisse de productions issues de peuplements naturels (ou subspontanés) ou de plantations (à petite ou grande échelle). Son développement peut aussi être analysé en termes de création de biens et services écosystémiques variés dans le contexte des changements globaux (climatiques et autres). (Résumé d'auteur)
21

Assi, Yapo Fulgence. "Impact des Paramètres Climatiques sur la Production Rizicole dans les Différentes Régions de Côte d’Ivoire: Cas du Haut Sassandra, Goh, Poro, Tonkpi, Gbêkê, et N’zi." European Scientific Journal, ESJ 19, no. 34 (December 31, 2023): 147. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n34p147.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Partant du postulat que l’activité agricole est conditionnée par le climat, l’étude sur l’impact des paramètres climatiques sur la production de riz mérite d’être menée pour un pays qui ambitionne accroître sa production rizicole comme la Côte d’Ivoire. A cet effet, cette étude a eu pour objectif principal d'examiner l’effet que peut avoir le changement des déterminants climatiques sur la production de riz dans les différentes régions de Côte d’Ivoire de 2016 à 2019. Il était question d’analyser théoriquement et empiriquement cette relation entre les paramètres climatiques et la production de riz sur le cas ivoirien. La méthode statistique utilisée pour mieux cerner la relation entre ces deux sphères est basée sur une approche économétrique sur données de panel. Les résultats ont révélé seulement l’humidité comme le facteur climatique qui influence positivement la production de riz à long terme dans les différentes régions de Côte d’Ivoire. A ce facteur s’ajoute la variable intermédiaire: la superficie. Ces résultats invitent à formuler certaines implications politiques. En Côte d’Ivoire, il importe de placer, d’une part, l’agriculture au centre des mesures d’adaptation aux changements climatiques c’est-à-dire orienter les politiques en eau, d’irrigation vers une exploitation plus rationnelle. Les autorités en charge du développement de la riziculture doivent créer des conditions pour le renforcement des capacités techniques (matériel, formation, vulgarisation) des institutions de tutelle sur l’épineuse question du climat. D’autre part, il faille repenser la dimension foncière de l’activité rizicole par rapport à la raréfaction des ressources. Il s’agira donc d’adapter des solutions agro-écologiques selon la spécificité de chaque région ivoirienne. Starting from the premise that agricultural activity is influenced by climate, studying the impact of climatic parameters on rice production becomes crucial for a country aiming to increase its rice yield, such as Côte. This paper focuses on examining the effects that changing climatic determinants might have had on rice production in different regions of Côte d’Ivoire from 2016 to 2019. The relationship between climatic parameters and rice production in the Ivorian context was theoretically and empirically analysed. To better understand this relationship, an econometric approach on panel data was employed. The results indicated that humidity was the sole factor that positively influenced rice production in the various regions of Côte d’Ivoire over the long term. An intermediate variable, namely the surface area, also played a contributing role. These findings prompt the formulation of specific policy implications. It is imperative in Côte d’Ivoire to prioritize agriculture in climate change adaptation measures, such as directing water and irrigation policies towards more efficient utilization. Authorities responsible for rice development must create conditions to enhance the technical capacities (equipment, training, extension) of institutions handling climate-related matters. There is also the need to evaluate the land tenure aspect of rice cultivation in response to resource scarcity. Agro-ecological solutions should be tailored to the distinct characteristics of each Ivorian region.
22

Tane Fomekong, Alex Bleriot, Marie Caroline Solefack Momo, Grace Anjah Mendi, Samuel Severin Kenfack Feukeng, Junior Baudoin Taffo Wouokoue, Samuel Severin Feukeng Kenfack, Bruno Alex Etchike Dong, Romuald Duplex Djeuni, and Olivier Clovis Kengne. "Diversité ligneuse et stock de carbone des systèmes agroforestiers à base de cacaoyers de la localité de Makénéné, Région du Centre Cameroun." Cameroon Journal of Experimental Biology 17, no. 2 (December 28, 2023): 32–39. http://dx.doi.org/10.4314/cajeb.v17i2.6.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Au Cameroun, le cacao est produit en association avec des arbres au sein des systèmes agroforestiers (SAF). Avec leur structure qui s’apparente à celle des forêts, les SAF à base de cacaoyers sont éligibles au mécanisme REDD+. Dans les zones de transition forêts-savanes, les SAF à base de cacaoyers sont établis sous défriche des forêts et des savanes. Cette étude a pour objectif d’évaluer la diversité ligneuse et les stocks de carbone des SAF à base de cacaoyers de la localité de Makénéné. Pour cela, un inventaire floristique des individus à DHP ≥ 5cm a été réalisé dans 41 SAF à base de cacaoyers de 2400 m² dont 18 SAF sous savanes, 23 SAF sous forêts et 6 témoins dont 3 parcelles en forêts de 2400 m² (témoin positif) et 3 en savanes de 500 m² (témoin négatif). L’estimation des stocks de carbone a été faite par l’utilisation des équations allométriques. 85 espèces ligneuses ont été recensées dans les forêts, 44 et 27 espèces dans les SAF à base de cacaoyers sous forêts et sous savanes et 7 espèces dans les savanes. Les indices de diversité sont faibles dans les SAF à base de cacaoyers et élevés dans les forêts. Les espèces qui stockent le plus de carbone dans les SAF à base de cacaoyers sont Dacryodes edulis, Elaeis guineensis et Milicia excelsa tandis que dans les forêts, les espèces qui stockent le plus de carbone sont Ceiba pentandra, Milicia excelsa et Terminalia superba. Les stocks de carbone les plus élevés sont trouvés dans les forêts (135,956 ± 13,70 tC/ha) et les SAF sous forêts (55,814 ± 36,24 tC/ha). Le CO2 séquestré produit une valeur économique de 1465602,98 FCFA/ha pour des forêts, 601671,42 FCFA/ha et 245921,28 FCFA/ha pour les SAF sous forêts et sous savanes respectivement et 182568,11 FCFA/ha pour les savanes arborées. Les SAF à base de cacaoyers de la localité de Makénéné sont diversifiés et contribuent à l’atténuation aux changements climatiques. Abstract In Cameroon, cocoa is produced in association with trees within agroforestry systems (SAF). With their structure similar to that of forests, SAF based on cocoa trees are eligible for the REDD+ mechanism. In forest-savannah transition zones, cocoa-based SAF are established under clearing of forests and savannahs. This study aims to evaluate the woody diversity and carbon stocks of SAF based on cocoa trees in the locality of Makenéné. A floristic inventory of individuals with DBH≥5 cm was carried out in 41 SAF based on cocoa trees of 2400 m², including 18 SAF under savannahs, 23 SAF under forests and 6 controls including 3 plots in the forests of 2400 m² (positive control) and 3 in savannahs of 500 m² (negative control). The estimation of carbon stocks was made using allometric equations. 85 woody species were recorded in forests, 44 and 27 species in SAF based on cocoa trees under forests and savannahs and 7 species in savannahs. Diversity indices are low in SAF based on cocoa trees and raised in forests. The species that store the most carbon in cocoa-based SAF are Dacryodes edulis, Elaeis guineensis and Milicia excelsa while in forests, the species that store the most carbon are Ceiba pentandra, Milicia excelsa and Terminalia superba. The highest carbon stocks are found in forests (135.956 ± 13.70 tC/ha) and SAF under forests (55.814 ± 36.24 tC/ha). The sequestered CO2 produces an economic value of 1465602.98 FCFA /ha for forests, 601671.42 FCFA /ha and 245921.28 FCFA /ha for SAF under forests and savannahs respectively and 182568.11 FCFA /ha for wooded savannahs. SAF based on cocoa trees from the locality of Makénéné are diversified and contribute to climate change mitigation.
23

Grangeia, Mario Luis. "Images of Social Policy in Brazil." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 12, no. 1 (June 27, 2023): 74–89. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v12.n1.2023.518.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
EN. The analysis of official representations of social policy in Brazil illustrates the relevance of the concept of framing, as used by cultural sociologists, in comparative studies. The article focuses on the discourse of federal governments subsequent to the restoration of democracy (1985-2016) and the mandates of Getúlio Vargas, once called "father of the poor" in the 1930’s-1950’s. Two challenges in framing research are discussed: the nature of the concept (what is framing) and its operationalization (where is it). Having clarified the theoretical and methodological use of the concept, we move on to recognize and compare framings in 12 inaugural speeches and 39 annual accountability reports of the Executive Branch. Government understandings of four aspects of social policy are more closely analyzed: diagnoses, prognoses, goals, and framing devices. Significance attributed to social policy (such as justice, modernization, and redistribution) undergoes major changes, however continuities also appear, such as the correlation between social development and economic development. Additionally, the paper highlights the advantages of this lens, such as addressing processes in the change of framing, and some of its difficulties, such as minimizing the relational aspect of discourses and reducing framings to more traceable and measurable themes. Intersecting culture and politics enable the identification of the political effects of framings on the evolution of social policy and inequality in Brazil – as demonstrates the representations given of inequality in governmental plans and annual reports. Relevant variables are highlighted in the relations between government priorities (e.g., containing inflation and improving public education) and the agenda of reducing inequality. Some choices of this framing analysis - such as linking diagnoses and prognoses, highlighting secondary framing, and paying attention to framing devices rather than textual details - have added to the effectiveness of the concept. This analytical perspective, still little used by scholars working on these topics, contributes to the research agenda on social policy and inequality. *** FR. L’analyse des images officielles des politiques sociales au Brésil illustre la pertinence, pour les études comparatives, du concept de cadrage tel qu’il est utilisé en sociologie de la culture. Cet article se penche sur les discours des gouvernements fédéraux après la restauration de la démocratie (1985-2016) et dans les années 1930-1950, sous les présidences de Getúlio Vargas, alors surnommé « père des pauvres ». Nous nous intéressons ici à deux enjeux des études sur le cadrage : la nature du concept (qu›est-ce que le cadrage) et son opérationnalisation (où se trouve-t-il). Après quelques précisions sur l›utilisation théorique et méthodologique de ce concept, nous identifions et comparons les cadrages utilisés au sein de 12 discours d’investiture et de 39 rapports annuels du pouvoir exécutif. Nous examinons les visions gouvernementales concernant quatre aspects des politiques sociales : les diagnostics, les prévisions, les objectifs et les dispositifs de cadrage. Nous constatons des changements notables dans les significations attribuées aux politiques sociales (sur des sujets comme la justice, la modernisation et la redistribution), mais également des continuités, telles que le lien entre développement social et développement économique. Nous soulignons aussi les avantages de cette approche, comme de pouvoir aborder les processus de changement de cadrage, et certaines de ses difficultés, dont le fait de minimiser l’aspect relationnel des discours et de limiter les cadrages à des thèmes facilement traçables et mesurables. Établir un lien entre culture et politique permet d’appréhender les effets politiques des cadrages au fil de l’évolution des politiques sociales et des inégalités au Brésil – comme en témoignent les références aux inégalités dans les plans gouvernementaux et les bilans annuels. Nous identifions plusieurs variables pertinentes concernant les rapports entre les priorités gouvernementales (maîtriser l’inflation ou améliorer l’enseignement public, par exemple) et l’agenda de réduction des inégalités. Certains choix opérés pour cette analyse de cadrage – tels que relier les diagnostics aux prévisions, faire ressortir les cadrages secondaires et être attentif aux mécanismes de cadrage plutôt qu’aux détails textuels – ont permis au concept de gagner en efficacité. Le recours à cette approche analytique, encore peu fréquent chez les spécialistes du domaine, contribue ainsi à l’agenda de recherche sur les politiques sociales et les inégalités. *** PT. A análise de imagens oficiais da política social no Brasil ilustra a utilidade do conceito de enquadramento, conforme usado por sociólogos culturais, em estudos comparativos. O artigo focaliza o discurso de governos federais posteriores à restauração da democracia (1985-2016) e dos mandatos de Getúlio Vargas, outrora chamado “pai dos pobres”, nos anos 1930-1950. Dois desafios na pesquisa de enquadramento são discutidos: natureza do conceito (o que é enquadramento) e sua operacionalização (onde está). Esclarecido o uso teórico e metodológico do conceito, passa-se a reconhecer e comparar enquadramentos em 12 discursos de posse e 39 relatórios anuais de prestação de contas do Executivo. Os entendimentos governamentais de quatro aspectos da política social são analisados mais de perto: diagnósticos, prognósticos, metas e dispositivos de enquadramento. Houve mudanças importantes nos significados atribuídos à política social (como justiça, modernização e redistribuição) e continuidades, como a correlação entre desenvolvimento social e desenvolvimento econômico. O texto também destaca prós dessa perspectiva, como a abordagem dos processos de mudança de enquadramento, e algumas de suas dificuldades, como minimizar o aspecto relacional dos discursos e reduzir os enquadramentos a temas mais rastreáveis e mensuráveis. Ao interrelacionar cultura e política, abordaram-se efeitos políticos dos enquadramentos em trajetos da política social e desigualdade no Brasil – vide as menções à desigualdade nos planos de governos e nos respectivos balanços anuais. São apontadas variáveis relevantes nas relações entre prioridades governamentais (p. ex., contenção da inflação e melhoria da educação pública) e a agenda de redução da desigualdade. Certas opções desta análise de enquadramento – tais como ligar diagnósticos e prognósticos, realçar enquadramentos secundários e atentar a dispositivos de enquadramento sem frisar minúcias textuais – deram eficácia ao uso do conceito. Uma contribuição à agenda de pesquisa da política social e desigualdade foi recorrer a essa perspectiva analítica ainda pouco usada por estudiosos desses temas. ***
24

FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
25

Montpetit, Annie, Solange Nadeau, Guy Chiasson, and Frédérik Doyon. "Les changements climatiques et les critères et indicateurs d’aménagement durable des forêts : plaidoyer pour une vision élargie des relations communauté-forêt au Canada." Aires naturelles protégées en Afrique francophone : entre conservation de la biodiversité et conflits environnementaux, quelles perspectives d’intégration et d’appropriation par les communautés riveraines ? Volume 24 Numéro 1 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11pdf.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La dépendance des communautés envers la forêt dans un contexte canadien est un objet d’études depuis plusieurs décennies. Cependant, à la fin des années 1990 et au début 2000, les communautés canadiennes dites dépendantes de la forêt ont fait l’objet de plusieurs études dans le contexte de la mise en œuvre du développement durable et des critères et indicateurs d’aménagement durable des forêts. Malgré une reconnaissance que les relations communauté-forêt soient multi dimensionnelles, les critères et indicateurs déployés, au Canada, pour mesurer l’atteinte des objectifs de durabilité des collectivités tributaires de la forêt ont été surtout liés à l’économie de l’industrie forestière. Cette emphase économique restreinte est particulièrement problématique dans un contexte de changements climatiques puisque ces derniers affectent les communautés sur un ensemble élargi de valeurs. Cet article met en exergue la nécessité de réviser les critères et indicateurs d’aménagement durable des forêts sous l’angle de l’adaptation aux changements climatiques. La démarche est nourrie par un double objectif : assurer un meilleur suivi des collectivités et identifier les synergies entre l’aménagement forestier durable et l’adaptation aux changements climatiques.
26

Avila, Fernand. "Climat local, changements climatiques et impact économique : trente-six ans d’observations météorologiques à Aire-sur-l’Adour." Climatologie, Volume 4 (2007). http://dx.doi.org/10.4267/climatologie.830.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
27

Saint-Fleur, Weldy. "Introduction." RELACult - Revista Latino-Americana de Estudos em Cultura e Sociedade 8, no. 2 (November 27, 2022). http://dx.doi.org/10.23899/relacult.v8i2.2337.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les textes présentés dans ce numéro spéciale intitulé : « Haïti et sa diversité scientifique : contributions à la pensée latino-américaine » s’inscrit à donner voix aux étudiants professeurs et chercheurs haïtiens à travers ce dossier. Ce volume présente des résultats diversifiés qui mobilisent plusieurs domaines de recherche et qui clarifient certains concepts visant à aider le développement scientifique haïtien déjà boiteux. Les critiques développées pourront aider à mieux comprendre les problèmes rencontrés dans l’agriculture, l’éducation, la santé, l’environnement – que se disputent les auteurs individuels ou collectifs. Il s’agit donc de valoriser et donner de la visibilité à des lieux et des groupes sociaux qui, historiquement, n’ont jamais occupé des espaces privilégiés où la parole est effectivement entendue. Nos auteurs abordent des problématiques diverses et fournissent un éclairage sur les aspects gouvernementaux, scientifiques et militants. En outre ils abordent la problématique socio-territorial d’Haïti la vulnérabilité du pays face à la pauvreté et aux changement climatiques. Leur analyse porte exclusivement sur Haïti. Nous croyons que leurs textes peuvent guider les différents acteurs (décideurs publics ou privé ou communauté locale porteuse d’intérêts divergents) et essentiellement contribuer au développement scientifique du pays et par ricochet le développement économique, social et environnemental.
28

Michaud, Alexandre. "Combiner l'impact et l'effet social." Canadian Journal of Nonprofit and Social Economy Research 14, no. 2 (December 14, 2023). http://dx.doi.org/10.29173/cjnser600.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les organisations à finalité sociale, qu’elles soient issues du communautaire ou de l’économie sociale, font face à un nombre grandissant de bailleurs de fonds demandant l’adoption de critères de productivité issus du privé. Elles doivent présenter des comptes rendus faisant l’analyse de leurs impacts sociaux. Parallèlement, elles sont confrontées à un environnement économique et social marqué par des crises. Des enjeux tels que les changements climatiques, les inégalités de richesse, et le racisme systémique deviennent de plus en plus importants au sein de leur communauté. Les organisations, sensibles à ces problématiques, veulent les comprendre et y faire face. Cependant, les outils permettant l’analyse des crises systémiques se distinguent des modèles d’évaluation d’impact. Vu l’importance de ces deux perspectives, nous souhaitons imaginer un cadre d’analyse combinant la modélisation de l’efficience sociale et la modélisation macrosociale. Pour ce faire, nous mobilisons la notion d’effet social développée récemment par Philippe Dufort, que nous appliquons dans le cadre d’un modèle logique de l’impact social.
29

Glinel, Charlotte. "Marteler à coups de peinture. Une analyse des mutations du travail forestier public." Prix des jeunes auteurices 2023 66, no. 2 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11o4w.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article met en lumière une activité centrale du travail des gardes forestiers français : le martelage. En forêt publique, ces agents à l’interface entre l’État et les opérateurs privés mettent en œuvre la gestion forestière intensifiée qui découle du cadre d’action publique climatique à travers cette activité qui consiste à désigner les arbres à couper ou à conserver. Ils doivent composer avec les incertitudes induites par les changements climatiques dans les forêts qui dépérissent, et avec un contexte de suppression de postes et de réorganisations successives des collectifs de travail. Jusque-là réalisé au marteau, le martelage est depuis une vingtaine d’années de plus en plus réalisé à la peinture et outillé par des appareils numériques de recueil de données. À travers le cas étudié, je propose dans cet article de développer une sociologie du travail écologique pour montrer comment la mise en œuvre de l’action publique forestière s’incarne dans un travail d’exploitation guidé par l’expertise ancrée d’agents de terrain et par la force performative des objets qu’ils manipulent. Leurs gestes matérialisent tant l’emprise de l’État sur le territoire forestier que la valorisation économique de ce dernier.
30

MAMOUDOU, ABDOU-RAMAN. "Pratique de l’agropastoralisme et changement climatique." NAAJ, 2019, 39–53. http://dx.doi.org/10.46711/naaj.2019.1.1.3.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Dans les zones sahéliennes, l’agropastoralisme constitue la principale activité qui régit l’économie locale et occupe une part importante de la population. Au-delà de son aspect vital dans l’Extrême-Nord du Cameroun, l’agropastoralisme est confronté aujourd’hui au phénomène des changements climatiques qui s’accentue de plus en plus. Les effets du changement climatique se traduisent par la faiblesse de la pluviométrie, des sécheresses par moment, mais aussi des inondations à répétition. Ayant modifié la pratique agropastorale, le changement climatique a poussé les acteurs et actrices du développement local durable à adopter des stratégies de résilience sans lesquelles l’économie de la région serait menacée. L’objectif de cet article est d’analyser les différentes stratégies d’adaptation au changement climatique développées au niveau local par les populations et les partenaires au développement. Au-delà de l’adaptabilité des populations, la vulnérabilité de l’agropastoralisme face au changement climatique dans le septentrion camerounais crée souvent des tensions qui se transforment en conflit ouvert ou latent et menacent ainsi le vivre-ensemble.
31

Boukeng, Elvire José Djiongo, Marie Louise Tiencheu Avana, Louis Zapfack, André Desrochers, Imelda Gaëlle Maaku Dzo, Louis-Paul-Roger Kabelong Banoho, and Damase Khasa. "Stocks de carbone des systèmes agroforestiers de la zone soudano-sahélienne du Cameroun, Afrique centrale." BASE, 2023, 19–30. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.20143.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Description du sujet. Les systèmes agroforestiers (SAF) en périphérie des aires protégées fortement anthropisées apparaissent comme les systèmes de production les plus adaptés pour fournir une multitude de services écosystémiques tout en réduisant la pression sur les ressources naturelles. Ils constituent en effet d’importants puits de carbone dont le rôle compensatoire dans le processus d'atténuation au changement climatique reste peu connu. Objectifs. Évaluer le potentiel de stockage de carbone des SAF de la zone périphérique du Parc National de Bouba Ndjidda ainsi que la valeur financière de ces stocks de carbone. Méthode. Les données ont été collectées dans quatre types de SAF, à savoir les plantations éparses (PE), les haies vives (HV), les jardins de case (JC) et les jachères (JA). Un inventaire total des espèces ligneuses a été effectué et les données dendrométriques collectées dans 37 parcelles de 50 m x 50 m (8,5 ha). Les pools considérés pour l’évaluation des stocks de carbone sont la partie aérienne, la partie souterraine, la biomasse des herbacées et juvéniles, la litière et le sol. La biomasse ligneuse a été évaluée par des équations allométriques. Les analyses statistiques ont consisté en des tests de comparaisons multiples entre les stocks de carbone des différents pools des SAF d’une part et ceux des SAF entre eux d’autre part. Résultats. Les stocks de carbone totaux variaient de 26,9 t C·ha-1 pour les jachères (JA) à 31,9 t C·ha-1 pour les haies vives (HV). Les stocks de carbone moyen du sol représentaient 31 à 59 % du carbone total et diminuaient significativement avec la profondeur du sol. En termes de paiements pour services écosystémiques, les prix des stocks de carbone des SAF étaient estimés entre 986 et 1 170 USD·ha-1. Conclusions. Les SAF de la région soudano-sahélienne jouent un rôle écologique et économique important en contribuant significativement à la lutte contre les changements climatiques à travers le stockage du carbone.
32

Owona, Daniel. "Droits de l’homme et justice climatique en Afrique." African Human Rights Yearbook / Annuaire Africain des Droits de l’Homme 3 (March 3, 2022). http://dx.doi.org/10.29053/2523-1367/2019/v3a8.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
RÉSUMÉ : La justice climatique, dans son acception judiciaire, se développe progressivement dans le monde en touchant à plusieurs problématiques dont celle des droits de l’homme. Fort de ce constat, la présente contribution analyse la place accordée aux droits de l’homme dans les contentieux climatiques recensés en Afrique. En se fondant sur une approche sociojuridique et une analyse praxéologique des décisions de justice sélectionnées sur le continent, l’article constate le caractère subsidiaire des droits de l’homme dans lesdits contentieux. D’une part, des droits de l’homme spécifiques y sont invoqués comme moyens par les plaideurs et comme outils d’analyse par les juges. Il s’agit du triptyque droit à la vie, droit à la dignité humaine et droit à un environnement propre et sain, sans poison ni pollution et du droit à un environnement sain. D’autre part, le contentieux africain des droits de l’homme en matière climatique est relativement représenté sur le continent du fait de son caractère embryonnaire au niveau national et inexistant au niveau régional. Enfin, malgré l’inexistence du contentieux régional, le système africain des droits de l’homme et le régime communautaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) offrent des possibilités de développement au regard des interprétations juridictionnelles de droits de l’homme menacés par les changements climatiques. La recherche caractérise les droits humains dans la justice climatique en Afrique tout en proposant des pistes de multiplication. TITLE AND ABSTRACT IN ENGLISH: Human rights and the climate justice in Africa ABSTRACT: Climate change, in its judicial understanding, is increasingly developing worldwide by touching on various issues including human rights. Against that background, this article undertakes an analysis on the place afforded to human rights in the adjudication of climate related issues in Africa. Using a socio-legal approach and praxiological analysis of judicial decisions selected across the continent, the article establishes the subsidiary nature of human rights in such adjudication. On the one hand, specific human rights are invoked therein as submissions by the litigants and as tools of reasoning by judges, especially the trio of the right to life, the right to dignity and the right to a clean, healthy and safe environment, without poison or pollution. On the other hand, climate related human rights litigation in Africa is relatively represented in the continent due to its burgeoning nature at the national level and non-existent at the regional level. Finally, despite the necessity of regional litigation, the African human rights system and the regime operated by ECOWAS offer opportunities to consider human rights when climate justice issues are being adjudicated. This article therefore locates human rights in climate justice in Africa while proposing ways of developing related litigation.
33

Thésée, Gina, and Paul Carr. "L’interculturel en environnement : Rencontre de la justice sociale et de la justice environnementale." Comparative and International Education 37, no. 1 (June 1, 2008). http://dx.doi.org/10.5206/cie-eci.v37i1.9112.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le sur-développement des pays du Nord fait planer sur le monde entier des menaces sans précédent. Les changements climatiques sont les signes avant-coureurs, à long, moyen ou court terme, de ces menaces. Aux prises directement avec les premiers impacts, les populations du Sud voient leurs multiples vulnérabilités s’accentuer. Si l’approche écologiste, après des décennies de combat, a finalement reçu l’attention des mondes politique et économique à propos des défis environnementaux, ces derniers ont adroitement opéré un virage conceptuel significatif : l’environnement et l’éducation relative à l’environnement (ERE) ont cédé la place au développement durable et à l’éducation au développement durable (EDD). Or, dans cette refonte conceptuelle, le modèle hégémonique du développement à l’occidental n’est pas remis en question. Il poursuit, entre autres, ses visées impérialistes en muselant toujours les cultures qu’il domine, tout en invalidant les savoirs dont elles sont porteuses. Il y a tout lieu de parler ici d’un racisme épistémologique. Ce texte propose quelques pistes de réflexion pour une rencontre des cultures en environnement où la justice sociale et la justice environnementale se conjuguent. Unprecedented threats hover over the entire world as a result of overdevelopment of Northern countries. Climate changes are the long-, medium-, and short-term forerunners of these threats. In direct grip of the first impact of the problems, the people of the South witness an increase of their multiple vulnerabilities. After decades of struggles, if the ecological approach has finally received the attention of the political and economical world authorities regarding the environmental challenges, these latter have skilfully created a significant conceptual change of policy: the environment and education related to environment (ERE) have been replaced by sustainable development and education for sustainable development (ESD). However, in this conceptual remake, the hegemony of the Occidental development model was not challenged. So this model pursues, among other things, its imperialist designs by always silencing other cultures under its domination, while invalidating the knowledges embedded in these cultures. One can speak of an epistemological racism. This paper proposes some means of reflexion to create a meeting place between cultures on the environment where social justice and environmental justice can be of the same mind.
34

Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
35

Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.

До бібліографії