Добірка наукової літератури з теми "Cellier aux moines"

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Статті в журналах з теми "Cellier aux moines"

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Bauer, Robert S. "THE EXPANDING SYLLABARY OF HONG KONG CANTONESE." Cahiers de Linguistique Asie Orientale 14, no. 1 (December 15, 1985): 99–111. http://dx.doi.org/10.1163/19606028_014_01-05.

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Анотація:
L'EXPANSION DU SYLLABAIRE DU CANTONAIS DE HONGKONGA partir de ses propres observations et de données recueillies dans la littérature, l'auteur dresse une liste des emprunts anglais en cantonais ayant pour résultat la création de syllabes qui jusque là n'existaient pas en cantonais. Trois types de nouvelles syllabes sont distingués: cellles creéés par recombinaison d'initiales et de finales déjà existantes; celles ayant une finale inédite; et celles violant en apparence la phonotactique cantonaise, comprenant deux consonnes labiales, ou ayant pour initiate un groupe muta + liquida. Les syllabes de ce dernier groupe sont en fait conformes à la phonotactique de vieux mots cantonais appartenant aux couches lexicales les moins littéraires: onomatopées etc. Ces syllabes, comme celles des deux premiers groupes forment des combinaisons segmentales autorisées par la phonotactique cantonaise, et dont l'inexistance était accidentelle.
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Книги з теми "Cellier aux moines"

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Platret, Gilles. Neuf siècles au coeur de la Bourgogne: Le Cellier aux moines & son clos. Paris: Assouline, 2013.

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Darbellay, Frédéric, Zoe Moody, and Maude Louviot. L’école autrement? Les pédagogies alternatives en débat. Éditions Alphil-Presses universitaires suisses, 2021. http://dx.doi.org/10.33055/alphil.03171.

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Анотація:
Quelle école pour nos enfants ? Quelle nouvelle éducation pour les générations du XXIe siècle ? Les changements climatiques, les crises politiques, sociales et sanitaires sont autant de défis complexes à relever dans une société globale en changement. La transmission de savoirs disciplinaires se conjugue désormais avec l’apprentissage interdisciplinaire de compétences collaboratives, psychosociales et créatives centrées sur les besoins, les intérêts et les rythmes des enfants. En s’inspirant des pionnières et pionniers de l’Éducation nouvelle (Montessori, Freinet, Decroly, Steiner, etc.) et ouvrant de nouvelles voies (Pédagogie par la nature, écoles démocratiques, etc.), les pédagogies alternatives proposent des manières différentes et complémentaires d’enseigner et d’apprendre. Penser l’école autrement, telle serait leur devise. Cet ouvrage offre une analyse critique et constructive des avancées plus ou moins disruptives des pédagogies alternatives, mais aussi des obstacles et des limites qu’elles peuvent rencontrer. La réunion des meilleures et meilleurs spécialistes francophones de ce champ d’études scientifiques donne une vue d’ensemble des enjeux théoriques et pratiques des pédagogies alternatives et apporte des réponses averties à ceux et celles qui s’interrogent sur leurs objectifs et perspectives. Destiné aux chercheurs et chercheuses, aux enseignants et enseignantes, formateurs et formatrices, aux parents, aux conseillers et conseillères pédagogiques, aux directeurs et directrices d’établissement, aux responsables éducatifs et politiques, mais également aux spécialistes en sciences de l’éducation et dans toutes disciplines intéressées par l’éducation, cet ouvrage propose un regard théorique et pratique sur les débats actuels sur le passé, le présent et l’avenir des pédagogies alternatives.
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Robert, Tiphaine. Des migrants et des revenants. Une histoire des réfugiées et réfugiés hongrois en Suisse (1956-1963). Éditions Alphil-Presses universitaires suisses, 2021. http://dx.doi.org/10.33055/alphil.03164.

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Анотація:
Il n’a que 14 ans. En 1956, István Borsodi pense choisir la liberté en traversant le Rideau de fer. Il quitte une Hongrie morose – où la Révolution contre l’occupant soviétique a été écrasée – et rejoint la Suisse. István se souvient de son arrivée en terres helvétiques, des applaudissements, « des gens qui venaient nous saluer » dans chaque gare où le convoi spécial faisait halte. Il a conservé la première carte postale destinée à sa famille restée en Hongrie « Je suis à Bière, je me sens bien, j’embrasse tout le monde ». Mais, après quelques temps, le mal du pays, l’ennui des proches commencent à le ronger et ses perspectives professionnelles en Suisse sont moins attrayantes que ce qu’il imaginait. Sa tante restée au pays lui écrit que les jeunes rapatriés bénéficient d’une amnistie. En 1959, István Borsodi choisit alors de rentrer dans la Hongrie de János Kádár. Cet ouvrage retrace l’exode de quelque 200 000 Hongroises et Hongrois de 1956, l’arrivée d’une partie d’entre eux en Suisse, avant d’éclairer le parcours de celles et ceux qui ont décidé de rentrer en Hongrie quelques semaines, mois ou années après leur exil. Ce phénomène migratoire « à contre sens » est au coeur de ce livre. Arrivés dans le « paradis capitaliste » des Trente glorieuses, pourquoi ces personnes choisissent de rejoindre l’ « enfer » communiste ?
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Le Marec, Joëlle, and Hester du Plessis, eds. Savoirs de la Précarité / knowledge from precarity. Editions des archives contemporaines, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.9782813003195.

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Анотація:
Faire le lien entre savoirs et précarité, a des conséquences multiples, notamment sur les sociabilités du savoir. Celles-ci se structurent à partir d’écarts qu’il est impossible de «régler» théoriquement : d’une part les écarts entre les conditions dramatiquement différentes dans lesquelles les un.e.s et les autres enquêtent, écrivent, étudient ; d’autre part, les écarts entre des rapports aux savoirs, très différents selon les expériences et les engagements auxquelles ils se rattachent et selon les instances qui en orientent ou en entravent la production et l’expression. Notre proposition collective, à la fois théorique et politique, consiste justement à ne surtout pas prétendre nier ou régler ces écarts mais à chercher comment se réapproprier d’autres manières d’exercer nos responsabilités dans un monde que nous voulons plus habitable, moins violent pour tant d’entre nous, plus égalitaire, plus juste, plus ouvert. Depuis nos premières réunions en 2017, des enquêtes ont été menées, des élaborations théoriques développées, des textes poétiques et scientifiques produits, pour donner lieu à ce premier ouvrage collectif.
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ZOUOGBO, Jean-Philippe, ed. Linguistique pour le Développement. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.9782813004345.

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Анотація:
Qu’entend-on par développement ? Améliorer les conditions de vie des populations partout dans le monde. Pour les pays les moins techniquement avancés, il s’agit de poser des actes significatifs qui contribuent durablement au bien-être des populations les plus fragiles et les plus vulnérables. Il se trouve, cependant, que dans de nombreux territoires, les actions en faveur du développement ne tiennent pas compte de la réalité linguistique du terrain. Dès lors que la langue est identifiée comme un maillon faible du développement, son traitement devient une préoccupation des spécialistes des langues et des cultures. C’est donc la volonté de réunir l’impressionnante érudition des linguistes, leurs réflexions, stratégies, théories et méthodes qui a culminé dans l’émergence de la linguistique pour le développement. Celle-ci consacre l’engagement des spécialistes des langues et des cultures à s’intéresser à un domaine, le développement, pour lequel ils ont longtemps été considérés comme des voix non autorisées. L’association de linguistique et développement, deux termes aux contenus traditionnellement éloignés les uns des autres, est une construction à la fois savante et programmatique. Elle a pour effet de démontrer que le développement nécessite des solutions linguistiques et culturelles. Linguistique engagée, linguistique d’intervention, linguistique citoyenne, linguistique humanitaire, linguistique pragmatique… la linguistique pour le développement a pour objectif de mobiliser les ressources linguistiques, anthropologiques et culturelles en vue du traitement des problématiques liées au développement économique et sociétal. Son approche est nécessairement pluridisciplinaire. Dans de nombreux contextes et afin de répondre à des besoins spécifiques, elle prend la forme d’une linguistique à visée ingénieriste dont le but final reste la capacitation des langues dans tous les domaines de la vie. La finalité de la linguistique pour le développement n’est pas de défendre les langues per se. Il est plutôt question de prendre le parti des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, ont besoin de ces langues pour exprimer leurs besoins quotidiens, souvent vitaux. Puis de concevoir les actions pour leur permettre d’avoir voix au chapitre. Les auteurs réunis dans cet ouvrage exposent, analysent et modélisent les principes de base, les orientations, les méthodes et les axes prioritaires d’une linguistique pour le développement.
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Частини книг з теми "Cellier aux moines"

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Minon, Sophie. "Les noms interlinguistiques en Méditerranée antique." In Contacts linguistiques en Grèce ancienne, 59–76. Lyon: MOM Éditions, 2024. http://dx.doi.org/10.4000/1214x.

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Анотація:
En partant de la typologie communément admise pour décrire les noms bilingues, dont la présentation la plus explicite est actuellement celle qu’a donnée D. Dana dans son Onomasticon Thracicum, on s’efforcera, en adoptant cette fois un point de vue helléno-centré, de classer les quatre types les mieux identifiés (suffixés, hybrides, noms commodément dits d’assonance, calques sémantiques) – voire d’en distinguer d’autres ou des sous-catégories – en fonction des degrés d’acculturation qu’ils dénotent et aussi de la volonté de représentation de ces différents degrés. Il s’agira ainsi d’essayer de restituer les différentes modalités de construction du nom interlinguistique dans plusieurs zones de contacts interculturels ainsi que les motivations qui ont présidé au choix de chacune d’entre elles. Seront étudiées, pour ce faire, l’étymologie et la sémantique de quelques noms d’apparence grecque, tant par l’alphabet dans lequel ils sont transcrits que par leur structure morphosyntaxique. Les noms analysés (Mitrobatas, Habrocomas, Astyage, Zôpyros, Méléagros, Erxiès et Dareios) ont été choisis notamment pour les liens qu’entretenaient leurs porteurs, ou du moins celui d’entre eux qui est à l’origine de la diffusion du nom sous une forme hellénisée, avec à la fois le monde grec et une autre culture.
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Lecestre-Rollier, Béatrice. "L’égalité des uns n’est pas celle des autres: les acteurs du développement face aux populations locales (Haut Atlas marocain)." In Inégalités en perspectives, 125–39. Editions des archives contemporaines, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.1624.

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Анотація:
Dans les textes comme sur le terrain, les acteurs du développement, face aux populations locales, ici les montagnards de l’Atlas marocain, manient une rhétorique en termes de justice sociale et de lutte contre les inégalités. Ce discours dominant, s’il ne stigmatise plus l’arriération des populations, n’en continue pas moins de délégitimer les organisations endogènes, au nom de normes relatives à la bonne gouvernance, à l’égalité dans l’accès aux ressources, à la démocratie participative. À partir d’exemples de projets de développement autour de l’hydraulique agricole, ce chapitre interroge les décalages entre les représentations véhiculées par les actions de développement et les normes locales de la justice sociale quant au partage de l’eau, en tension entre égalité (les tours d’eau garantissent à tous une part d’eau) et inégalité (relative aux rapports de pouvoir). Ce faisant, il souligne les paradoxes des politiques de développement.
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DE LOMBAERDE, Emiel, Karen DE PAUW, Pallieter DE SMEDT, Jonathan LENOIR, Camille MEEUSSEN, Thomas VANNESTE, Kris VERHEYEN, Florian ZELLWEGER, and Pieter DE FRENNE. "Les microclimats forestiers du passé." In Écologie historique, 273–88. ISTE Group, 2024. http://dx.doi.org/10.51926/iste.9090.ch20.

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Анотація:
Les climats, usages du sol et gestions forestières passés, actuels et futurs influencent la dynamique temporelle du microclimat et de la biodiversité des sous-bois. Inférer les microclimats du passé est un défi qui permet de comprendre la biodiversité actuelle et la réponse de celle-ci aux changements climatiques en cours. L’accent est mis sur la température à moins d’un mètre du sol.
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COLLARD, Franck. "Penser l’épidémie à huit siècles de distance." In Les épidémies au prisme des SHS, 11–20. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5987.

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Анотація:
Même si la Covid a d'abord fait se tourner les regards vers la grippe abusivement dite espagnole de 1918, toute crise sanitaire d'ampleur renvoie, encore aujourd'hui, à la peste et donc vers les médiévistes. C'est que c'est le Moyen Âge qui reste spontanément associé à la peste. Elle lui donne une bonne partie de la noirceur hélas constitutive de son identité alors même que la lumineuse Renaissance et le brillant Grand Siècle furent également, on l'oublie trop souvent, des temps de peste, même si leurs contemporains, sans doute mieux résistants à un mal moins virulent, les vécurent de manière moins traumatisante que leurs prédécesseurs médiévaux, l'habitude atténuant l'épouvante. Il n'est cependant pas illégitime de faire de la peste, avec la lèpre, un des fléaux emblématiques de la période médiévale, car le millénaire a connu non pas une mais deux grandes pestes, celle de 1347-8 avec ses répliques régulières prolongées jusqu'en 1720, mais aussi celle à qui donna son nom un empereur d'Orient qui régnait quand elle éclata et qui en souffrit sans en mourir : la peste dite justinienne, surgie peu après 540 et récurrente jusqu'en 767. Porteuses de crises, ces deux épidémies le furent ô combien, même si l'ampleur des conséquences de la peste justinienne, jadis considérée comme étant à l'origine de la conquête arabe et de l'arrêt de la reconquête de Justinien, tend de nos jours à être révisée à la baisse et si la crise tardo-médiévale a commencé bien avant l'irruption de la Grande Peste. Laissant de côté cet aspect de la crise, la mise au point considérera les deux pestes du haut et du bas Moyen Âge comme porteuses de sens, d'une part aux yeux des contemporains, à travers leur perception, leur compréhension et leur représentation comparées du fléau, d'autre part aux yeux des historiens confrontés aux permanences et aux évolutions des réactions face aux deux pestes. L'objectif n'est pas de redire ce que la recherche historique a bien cerné depuis les travaux du docteur Biraben quant aux attitudes engendrées par les deux pestes. Il est, chose étrangement peu faite, à commencer par lui, de comparer les approches du mal par les sociétés qui les connurent. Après un bref rappel factuel, quelques réflexions seront consacrées à la mémoire de la première épidémie au temps de la seconde puis seront abordées les permanences de leur appréhension avant de terminer par les dissemblances, en essayant de tirer de cette amorce de comparaison quelques enseignements conclusifs.
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"De sable, de poussière et de vent." In Science et développement durable, 178–79. Marseille: IRD Éditions, 2019. http://dx.doi.org/10.4000/12289.

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Анотація:
Dans les milieux arides et semi-arides, les terres sont fragiles, très peuplées et soumises au vent. Dans ces régions, la prise en compte de l’érosion éolienne est au moins aussi importante que celle de l’érosion hydrique pour anticiper les évolutions des sols pour l’agriculture.
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Bailly, Émeline, Hervé Duret, Vincent Prié, Rosemary Wakeman, Thierry Paquot, and Cedissia About-de Chastenet. "Biodiversité, paysage et cadre de vie." In Biodiversité, paysage et cadre de vie, 139–54. ediSens, 2015. http://dx.doi.org/10.3917/edis.lugin.2015.01.0139.

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Анотація:
La mise en perspective de la conception du paysage dans des projets urbains menés dans des quartiers périphériques de New York et Paris avec les perceptions des paysages par ses usagers montre le décalage entre le paysage aménagé et les paysages perçus, vécus, représentés, ressentis. Elle conduit à penser des conceptions urbaines moins aménagistes et plus respectueuses des rapports subjectifs aux lieux. Elle suppose des approches urbaines plus participatives et pointillistes, révélant le langage des signes urbains et idéaux qui permettent à chacun de composer son paysage. Celles-ci peuvent créer une ville plus durable, porteuse d’identité, d’urbanité, de qualités, dans la mesure où elle se fonde sur la possibilité d’éprouver le monde commun des hommes.
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Schadron, Georges, and Pascal Morchain. "Bilans et perspectives en psychologie sociale." In Bilans et perspectives en psychologie sociale, 139–62. Presses universitaires de Grenoble, 2008. http://dx.doi.org/10.3917/pug.joule.2008.01.0139.

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Анотація:
Le programme de recherches présenté ici montre combien notre sensibilité aux influences sociales, et plus particulièrement à celles qui échappent à notre conscience, est tributaire de notre perception du contexte social. On sait que l’activation non consciente de différents concepts affecte perceptions, jugements et comportements. Mais cet impact est modulé par les personnes qui, en prenant en compte à leur insu différents paramètres des situations dans lesquelles elles sont placées, deviennent plus ou moins influençables, « déterminables ». Plus précisément, les recherches réalisées montrent, dans différentes situations (situation individuelle ou en interaction sociale) et sur différentes variables (estimations, perception de soi, jugements judiciaires…) que les personnes deviennent plus sensibles à différents types d’influence non-consciente, pour peu qu’elles croient qu’autrui est valablement informé sur elles-mêmes.
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JOURNIAC, Jonathan, Gilles MONTALESCOT, and Aurélie UNTAS. "Faire face aux maladies cardiaques : spécificités des patients adultes jeunes, de leurs proches et des patientes." In Le patient et son entourage, 203–18. Editions des archives contemporaines, 2023. http://dx.doi.org/10.17184/eac.7287.

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Анотація:
L'objectif de ce chapitre est de présenter la psychocardiologie, de faire le point sur la littérature concernant certaines populations sous-étudiées et d'envisager des pistes d'interventions. En effet, il existe des enjeux liés à l’identité, la santé mentale et l'adhésion thérapeutique des personnes ayant une maladie cardiaque. Des populations émergent avec des besoins spécifiques : les adultes jeunes (de 18 à 45-55 ans) , leurs proches et les femmes. Les adultes jeunes et les proches peinent à trouver leur place dans l'environnement hospitalier. De plus, la santé mentale des patients et de leurs proches est souvent similaire, celles des adultes jeunes moins bonne que d’autres populations cardiaques, et les femmes ont souvent une moins bonne santé mentale que les hommes. Des interventions sont nécessaires : dépistage systématique des difficultés de santé mentale et d’adhésion thérapeutique, intégration des proches dans les prises en charge, prise en compte des spécificités de ces sous-populations.
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Le Marec, Joëlle. "Force des savoirs, précarité des conditions." In Savoirs de la Précarité / knowledge from precarity, 35–60. Editions des archives contemporaines, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.3326.

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Анотація:
Faire le lien entre savoirs et précarité, a des conséquences multiples, notamment sur les sociabilités du savoir. Celles-ci se structurent à partir d’une conscience permanente d’une double série d’écarts qu’il est impossible de « régler » théoriquement : d’une part les écarts entre les conditions, dramatiquement différentes, dans lesquelles les un.e.s et les autres enquêtent, écrivent, étudient, d’autre part les écarts entre des rapports aux savoirs, très différents selon les expériences et les engagements auxquelles ils se rattachent et selon les instances qui en orientent ou en entravent la production et l’expression. La proposition collective, à la fois théorique et politique, consiste justement à ne surtout pas prétendre régler ces écarts, à ne surtout pas se précipiter pour recréer des zones d’invisibilité ou des vues perspectives, mais à chercher la manière de se réapproprier d’autres manières d’exercer nos responsabilités dans un contexte de nécessaire transformation des imaginaires d’un monde plus habitable, moins violent pour tant d’entre nous, plus égalitaire, plus juste, plus ouvert.
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Wismann, Heinz. "La dette en questions." In La dette en questions, 43–48. In Press, 2024. http://dx.doi.org/10.3917/pres.barre.2024.01.0044.

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Анотація:
À partir de ses compétences en histoire des traditions savantes, en philosophie et philologie, Heinz Wismann démontre que les notions de dette et celle de solidarité sont inséparables. Au fil de l’histoire des philosophies et idéologies sous-jacentes à la notion de « solidarité » se sont formalisées, révélant des liens étroits avec le projet politique et les aspirations économiques des sociétés, et où l’influence religieuse est très présente. Mais c’est toujours en vertu d’une dette partagée que se construit la solidarité. La nature de cette dette détermine celle de la solidarité qui organise la société. Ainsi, le meurtre et la culpabilité qui en découlent sont les ressorts profonds les moins avouables, et le mal partagé est un ciment efficace de cohésion sociale, ce qui ne peut manquer d’intéresser les psychanalystes.
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Тези доповідей конференцій з теми "Cellier aux moines"

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Hadj SaÏd, M., F. Campana, U. Ordioni, R. Lan, and C. M. Chossegros. "Tendances saisonnières des alvéolites et cellulites de la face en France : données du moteur de recherche Google Trends©." In 66ème Congrès de la SFCO. Les Ulis, France: EDP Sciences, 2020. http://dx.doi.org/10.1051/sfco/20206603001.

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Introduction : Certaines pathologies présentent des tendances saisonnières dans leur incidence et leur prévalence. Ces tendances s’expriment par l’intérêt affiché dans le nombre de recherches sur Internet pour ces pathologies selon les mois de l’année. Matériel et Méthodes : Les données des requêtes de Google Trends© ont été extraites de décembre 2007 à décembre 2017. Celles-ci ont été traitées et calculées par volume trimestriel de recherche correspondant à chacune des quatre saisons sur cette période de 10 ans. Les données ont été isolées pour la région géographique spécifique correspondant à la France pour les termes de recherche suivants : « alvéolite », « cellulite de la face », « alvéolite dentaire », « cellulite dentaire » et « abcès dentaire ». Le même procédé a été réalisé pour les régions géographiques correspondant aux USA et à l’Australie avec les termes de recherche « alveolitis », « facial cellulitis », « dental alveolitis », « dental cellulitis », « dental abcess ». Les effets saisonniers ont été calculés à l’aide de modèles de régression. Résultats : En France, le volume de recherche est le plus élevé en hiver. Les patients manifestent le plus faible intérêt de recherche pour les cellulites et abcès dentaires pendant l’été (p <0,05). Les variations saisonnières sont comparables aux EZtats-Unis (hémisphère nord) alors qu’en Australie (hémisphère sud), elles présentent une tendance inverse. Les tendances de recherche pour l’alvéolite sont stables durant l’année (p <0,05). Conclusion : Au regard des données des requêtes de Google Trends, les cellulites de la face semblent plus susceptibles de se produire pendant les mois d’hiver, contrairement aux alvéolites qui n’ont pas de tendance saisonnière.
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Leiduan, Alessandro. "La sémiologie face au défi de la fiction interactive. Enjeux épistémologiques et esthétiques de la « transition » numérique." In Actes du congrès de l’Association Française de Sémiotique. Limoges: Université de Limoges, 2024. http://dx.doi.org/10.25965/as.8560.

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L’étude des manifestations fictionnelles de l’ère numérique ne saurait se borner à décrire les modalités à travers lesquelles celles-ci actualisent les potentialités expressives inscrites dans la technologie numérique. La conceptualisation de la « transition numérique » dans le domaine de l’imaginaire artistique doit également se poser la question de savoir si les nouvelles formes d’expressivité artistiques satisfont aux conditions esthétiques qui présidaient à la consécration des fictions traditionnelles (sous peine de ne pas pouvoir appliquer à leur phénoménologie l’appellation de « fiction »). Il a ainsi été nécessaire de redécouvrir les critères de conditionnalité esthétiques qui sont incorporés dans la notion « trans-historique » de fiction afin de recentrer sur eux la description – mais surtout l’évaluation critique – des nouveaux avatars de l’imaginaire numérique. Conformément à ces grandes lignes méthodologiques, cet article entreprend l’analyse du film interactif République, moins pour inventorier sur un ton émerveillé ses fonctionnalités numériques que pour les mettre à l’épreuve des paramètres esthétiques qui sous-tendent la catégorie culturelle de fiction.
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Díaz Rodríguez, Cristian. "L’eau : inodore, incolore et insipide ? Un mensonge phraséologiquement inacceptable." In XXV Coloquio AFUE. Palabras e imaginarios del agua. Valencia: Universitat Politècnica València, 2016. http://dx.doi.org/10.4995/xxvcoloquioafue.2016.3146.

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Nous avons appris à l’école que l’eau était un liquide inodore, incolore et insipide. Nous l’avons accepté parce que l’expérience empirique le confirmait et surtout parce que c’était le « prof » qui le disait. Cependant, cette affirmation, répétée sous forme de mantra, n’était qu’un infâme mensonge, clair comme l’eau de roche, au moins, sous une perspective phraseólogique. L’eau douce, l’eau salée ou l’eau de vie ont bel et bien un goût particulier. De même, l’eau de parfum, l’eau de toilette ou l’eau de Cologne sont réputées par leur fragrance. Quant à la couleur, le spectre chromatique teint les eaux de syntagmes qui vont des noms propres, e. g. la Mer Noire, le Fleuve Jaune, aux unités phraséologiques (=UP) dénominatives, e. g. le grand bleu – l’Atlantique –, la grande bleue – la Méditerranée. Dans cette communication, nous nous focaliserons sur l’étude des UP contenant simultanément une lexie chromatique et les substantifs eaux / marée, e. g. eaux noires, eaux grises, marée noire, marée rouge. Pour ce faire, nous extrairons toutes les cooccurrences présentes dans trois dictionnaires monolingues possédant un moteur de recherche: Le Petit Robert, Le Trésor de la Langue française informatisé et le Larousse. Après avoir offert une brève définition de ce que nous entendons par UP dans cette étude (§1), nous réfléchirons aux particularités de ces UP, situées entre les collocations et les locutions nominales. Elles servent à nommer un hyponyme de l’espèce indiquée par la base, mais, en même temps, détruisent l’un des sèmes inhérents à celle-ci : l’« incolorité » (§2). Nous finirons cette présentation par l’étude de cas dans lesquels convergent en une même UP un sens phraséologique traditionnel et un néologisme à haute idiomaticité (§3) – calque de l’espagnol –, e. g. marea verde (éducation), marea granate (« expatriés ») vs marée verte, marée grenat.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3146
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Roume, M., S. Azogui-Lévy, G. Lescaille, V. Descroix, and J. Rochefort. "Connaissances, attitudes et pratiques en pathologie de la muqueuse buccale des chirurgiens-dentistes en France, enquête nationale." In 66ème Congrès de la SFCO. Les Ulis, France: EDP Sciences, 2020. http://dx.doi.org/10.1051/sfco/20206602010.

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Introduction : Les Chirurgiens-dentistes (CD) ont pour rôle d’identifier et de diagnostiquer les pathologies de la muqueuse orale (PMO), de les prendre en charge ou d’orienter les patients vers les spécialistes adéquats. Une importante errance diagnostique des patients atteints de PMO a été mise en évidence, pouvant être à l’origine d’une perte de chance notamment dans les cas de carcinomes épidermödes ou d’hémopathies malignes (Scully et al 1999, Albisetti et al, 2016). Ce constat s’accompagne d’études internationales portant sur le comportement des CD face aux PMO (Ergun et al 2009, Sardella et al, 2007), analysant les difficultés rencontrées et mettant en évidence un manque de connaissance que les praticiens attribuent à une formation universitaire insuffisante, mais également à un manque d’intérêt face aux PMO. Compte tenu de l’absence de données francaises, nous avons souhaité estimer la capacité des CD exercant en France, à identifier, diagnostiquer et prendre en charge les PMO. Méthode - Nous avons réalisé en collaboration avec l’UFSBD (Union Francaise pour la Santé Bucco-Dentaire), une enquête nationale par questionnaire qui comprenait des items sur le diagnostic et la prise en charge des PMO. Sa diffusion s’est faite en ligne du 19 mai au 13 juillet 2017, 15 000 adhérents ont été sollicités. Résultats - Le taux de réponses obtenu a été de 3.8 %, majoritairement des praticiens libéraux d’Ile de France, ayant en moyenne 20 ans d’exercice. Plus de 80% d’entre eux avaient participé à un congrès dans les 5 dernières années et 41% de ces formations concernaient les PMO. En revanche, les jeunes diplômés étaient moins nombreux à suivre ces formations. La quasi-totalité des praticiens (97%) déclarait observer des lésions. Une majorité (65.5%) effectuait un examen complet de la cavité orale lors de la 1èreconsultation, mais seulement 30% à chaque rendez-vous de suivi. Les CD déclaraient ne pas avoir de difficultés globales importantes à diagnostiquer et prendre en charge les lésions orales. Des différences significatives ont été notées selon les pathologies considérées et les caractéristiques du praticien : sexe, année de diplôme, mode d’exercice ou encore formations continues suivies ces 5 dernières années. La majorité des CD (77%) expliquait leurs difficultés diagnostiques par un manque de patients présentant ce type de pathologies, 2/3 par un manque de confiance en leur diagnostic et leur connaissance sur ce thème et la moitié par une formation insuffisante. Conclusion - Notre enquête, a révélé des difficultés similaires à celles internationales : pas de réalisation systématique d’un examen oral complet, des difficultés élevées pour le diagnostic des carcinomes épidermödes, ce qui est inquiétant compte tenu du rôle des CD dans le dépistage des lésions. La mise en place de réseaux de soins facilitant la communication entre les différents acteurs de santé, spécialistes des lésions orales et praticiens libéraux, permettrait d’accélérer la prise en charge multidisciplinaire des patients et ainsi améliorerait le pronostic de certaines pathologies.
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Filhol, Benoit. "La Méditerranée, un trésor pédagogique." In XXV Coloquio AFUE. Palabras e imaginarios del agua. Valencia: Universitat Politècnica València, 2016. http://dx.doi.org/10.4995/xxvcoloquioafue.2016.2972.

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La Méditerranée, « mer blanche » ou mare nostrum, constitue, au regard de l’héritage culturel et des valeurs qu’elle a légués et des liens tissés avec ses habitants, un thème d’étude littéraire au grand potentiel pédagogique, un authentique trésor que nous nous devons d’exploiter en classe de FLE ou de FLM. Nous proposerons au travers de cette communication une nouvelle approche qui permette l’étude de la littérature par projets (unités d’action) comme préconise le CECRL et les programmes d’éducation secondaire européens en prenant comme exemple le motif de la Méditerranée. Il s’agit là de tâcher de couvrir le vide méthodologique sur le sujet signalé par plusieurs didacticiens du FLE. Évidemment, notre proposition didactique n’élude pas tous les travaux réalisés jusque là en didactique de la littérature mais essaie d’adapter la perspective actionnelle à l’étude de la littérature. L’objectif du projet peut revêtir plusieurs formes mais doit, selon nous, provenir d’un métier du monde littéraire (auteur, éditeur, conférencier, etc.) pour que la classe réalise une action qui soit le plus proche possible de celle de l’acteur réel. Avec un accent constructiviste, une approche comparatiste et une logique de contagion, cette méthodologie d’étude de la littérature par projets s’organise en huit phases bien définies que nous expliciterons dans notre présentation. Cette approche nécessite des enseignants compétents et expérimentés, capables de gérer et de « jongler » entre théorie et pratique et de concilier rigidité et flexibilité et savoir anticiper. Même si les élèves travaillent en autonomie et en liberté, certains contenus doivent être abordés. Les étudiants moins motivés ou un peu désorientés pourront être conseillés par le professeur qui leur suggérera des motifs comme la sirène, le dionysiaque, l’olivier, le soleil, la figure matriarcale, etc. L’objectif pédagogique de cette séquence est d’étayer ou infirmer l’affirmation d’Edgard Morin selon laquelle la méditerranée correspond à une « réalité poétique et mythologique » ou celle de Paul Valéry pour qui « la Méditerranée est une machine à faire de la civilisation ».DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2972
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Leforestier, Claire. "Fontaines narratives de Jean GIono." In XXV Coloquio AFUE. Palabras e imaginarios del agua. Valencia: Universitat Politècnica València, 2016. http://dx.doi.org/10.4995/xxvcoloquioafue.2016.3039.

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La qualité matricielle de l'eau pour la psyché est un lieu commun qui ne présente d'intérêt que si la généralité cède devant l'examen de réalisations singulières. Avec une simple scène d'enfants, Jean Giono révèle, dans « Jeux ou la naumachie », que le lit d'eau vive fait celui de la fiction. Du contact avec l'eau naissent en même temps la créature et le créateur. Fontaine, ruisseau, fleuve, mer... les diverses eaux de son œuvre sont corrélées à des êtres ou à des métamorphoses, leur présence amorce un cours d'événements, l'élément donne lieu à l'écoulement ou à la dérive : la narration même. Il importe de rechercher les traits distinctifs de ces eaux, non par souci d'inventaire, mais pour dégager certaines propriétés fondamentales. Si la plus significative est bien celle de la poïèse, propriété génétique, la plus éclatante est la qualité magique de l'eau de mer... La dimension tellurique de l'œuvre a été largement explorée. L'eau a beau y être moins « décrite » que l'air et la lumière, autres éléments vitaux majeurs dont le conteur s'emploie à restituer le fascinant pouvoir d'animation, ses aspects (multiples) et ses fonctions (cruciales) méritent que l'on s'y penche. Pour connaître les prestiges des eaux, il faut d'abord rencontrer les initiés: Pétrus, le fontainier de « L'Eau vive », Antonio, l'homme-fleuve du Chant du monde, l'aiguadier de Noé... autant de « caractères » de la vie aquatique dont l'écrivain marque la valeur et les pouvoirs. Il faut en outre s'intéresser aux correspondances favorites du poète-romancier : l'eau, relativement peu comparée (en huile, en métal ou en écailles) sert en revanche fréquemment de comparant, vivifiant nombre d'éléments naturels, tant il est vrai que, chez Giono, la crue de la fiction tend à faire acquérir à toute représentation la dimension du grand large.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3039
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Cottegnies, Line. "« Importunate and Rapacious Vultures ». Harcèlement et guerre des sexes dans la pensée de Mary Astell." In Webinaire AVISA (Historiciser le harcèlement sexuel). MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, 2023. http://dx.doi.org/10.52983/qfsr3144.

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En 1694, la philosophe anglaise Mary Astell (1666 – 1731), publie A Serious Proposal to the Ladies, un texte de combat sur l’éducation et la nécessaire émancipation des femmes, suivi, quelques années plus tard, d’un brûlot, Some Reflections Upon Marriage (1700). Ces textes dessinent une anatomie critique des relations entre les sexes dans la société. Astell consacre des pages éloquentes au harcèlement sexuel et psychologique dont sont victimes les filles, surtout celles issues de familles fortunées. Si toutes les femmes sont par nature vulnérables, les jeunes filles bien nées sont particulièrement exposées, selon elle, car elles sont les proies de coureurs de dots et de chasseurs d’héritages. La question du harcèlement des jeunes filles est centrale dans sa philosophie de l’émancipation féminine : il faut armer les femmes contre ceux qui veulent les exploiter et les dominer. Pourtant, Astell n’encourage pas les femmes à la rébellion : en tant que penseuse Tory, elle voit dans l’obéissance un fondement de l’ordre social. C’est par l’éveil à leur condition et par l’éducation qu’elle veut libérer les filles en leur permettant de décrypter les ressorts de l’aliénation pour les combattre de l’intérieur. C’est ainsi que dans Some Reflections elle décrit par le menu les diverses stratégies de harcèlement qui ont cours dans le monde. Une fois dessillées, elles sont alors en mesure de comprendre ce qu’est le mariage : ni plus ni moins que la soumission absolue à un maître, qu’elles ont le droit de ne pas trouver souhaitable.
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Bouhoute, M., K. El Harti, and W. El Wady. "Gestion des dysplasies osseuses florides symptomatiques : série de cas et revue de littérature." In 66ème Congrès de la SFCO. Les Ulis, France: EDP Sciences, 2020. http://dx.doi.org/10.1051/sfco/20206603019.

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Introduction : Les dysplasies osseuses sont définis (WHO histological classification of odontogenic tumours 2005) comme des processus idiopathiques localisés au niveau de la région périapicale des dents, caractérisées par le remplacement de l’os normal par un tissu fibreux avec un os métaplasique. Ces conditions regroupent différentes formes cliniques : dysplasie osseuse périapicale, localisée au niveau des apex des dents antérieures, dysplasie osseuse focale, localisée aux dents postérieures, dysplasie osseuse floride (DOF) touchant 2 à 4 quadrants et cemontome gigantoforme familial, présent chez le jeune avec une symptomatologie très marquée. La découverte de ces lésions est souvent fortuite au niveau de radiographie panoramique avec des images radioclaires, mixtes ou radio-opaques, de différentes tailles. Cependant, une symptomatologie infectieuse peut être associée à ces lésions. Observations : Les quatre cas cliniques reportés représentent différentes situations pouvant révéler la dysplasie osseuse floride. Le premier cas clinique d’une patiente âgée de 56ans avec une petite dénudation osseuse de 3mm au niveau du quadrant3 avec une tuméfaction endobuccale douloureuse comblant le vestibule. La lésion est fréquemment traumatisée par une PAT mandibulaire. Le deuxième cas clinique d’une patiente de 50ans avec une tuméfaction exobuccale gauche avec une peau de recouvrement d’aspect normal, légèrement sensible à la palpation et faisant suite à l’ extraction de la 36 datant de 2 mois, le 3ème et 4ème cas cliniques sont de deux femmes de 50 et 70ans, se présentant avec des fistules cutanées accompagnées de tuméfactions exobuccales gauches. Discussion : Pour les 4 cas cliniques, le diagnostic de dysplasie osseuse floride compliquée d’une infection est posé suite à une investigation clinique et radiologique minutieuse, leurs gestion est chirurgicale avec une bonne évolution dans le temps. La littérature objective que la symptomatologie de la DOF reste rare et lorsqu’elle existe, elle se manifeste le plus souvent par une tuméfaction endobuccale, accompagnée d’une douleur comme pour le premier cas clinique ; les recherches considèrent que l’infection est secondaire à l’exposition des masses pathologiques après résorption des corticales alvéolaires chez le sujet édenté ou après extraction de dents proches des lésions chez le denté. Le 2ème cas clinique peut porter appui à ces résultats, vu que l’infection secondaire peut être rattachée à l’extraction de la 36. La diminution de la vascularisation au niveau des sites atteints expose le patient à un risque élevé de diffusion de l’infection se manifestant par une ostéomyélite voire une cellulite si la prise en charge est retardée ou non adéquate comme objectivé pour les 3ème et 4ème cas cliniques, avec une ostéomyélite accompagnée d’une extériorisation de l’infection sous forme de fistule cutanée. Conclusion : Une attention particulière devra être apportée à la prise en charge chirurgicale qui risque d’exposer plus de tissu vasculaire et entrainer des complications. La prise en charge adoptée dans ces cas cliniques répond à celle recommandée par la littérature avec exérèse des tissus responsables de l’infection, accompagnée d’un débridement des sites d’ostéomyélite avec une abstention et surveillance pour les sites asymptomatiques.
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Sonesson, Göran. "Rhetoric from the standpoint of the Lifeworld." In Le Groupe μ : quarante ans de rhétorique – trente-trois ans de sémiotique visuelle. Limoges: Université de Limoges, 2010. http://dx.doi.org/10.25965/as.3106.

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La rhétorique du point de vue du monde de la vie La rhétorique de l’image dont parlait Barthes, reprise d’une manière beaucoup plus systématique dans les travaux du Groupe µ, n’est qu’une partie de la rhétorique classique, l’elocutio, mais c’est aussi celle qui a dominé dans l’Occident pendant ces derniers 500 ans. À l’extérieur de la sémiotique, cependant, le renouveau de la rhétorique à l’époque contemporaine tend à concevoir cette dernière comme la science qu’étudie la communication. Or, nous savons que la sémiotique a souvent été identifiée comme étant la science de la communication, et un autre candidat à ce titre est sans doute l’herméneutique. Alors que ces trois disciplines ont toutes trait au processus entier, elles le conçoivent dans une perspective chaque fois différente. La rhétorique prend le point de vue du créateur du message : il demande comment il faut s’exprimer pour obtenir l’adhérence de l’autre. L’herméneutique prend le point de vue du récepteur : sa question porte sur les moyens pour comprendre le message de l'autre. La sémiotique prend une position intermédiaire aux deux autres, c’est-à-dire au sein de la phase allant de l’artefact à sa concrétisation : elle demande quelles sont les ressources disponibles pour faire se produire le processus. À une telle rhétorique informée par la sémiotique la contribution du Groupe µ a été de toute première importance. Cependant, l’investigation des ressources disponibles, qui sont différentes dans le cas de l’image que dans celui de la langue, peut recevoir une base plus certaine en partant du monde de la vie, dans le sens de la phénoménologie, qui est aussi celui de l’écologie dans le sens de Gibson et le monde naturel tel que le comprend Greimas. Si l’on veut comprendre la manière dont la divergence est produite dans les images, il faut commencer par considérer ce qui est donné pour acquis, dans le sens à la fois de ce qui est normal, et de ce qui est normatif. Dans le monde de la vie, il y a certaines choses qui ont tendance à se présenter ensemble, en contiguïté ou comme des parties d’un tout (désormais, la factorialité). C’est la dimension indicielle. Mais le sens commun s'attend également à ce que les choses qui apparaissent ensemble soient suffisamment différentes pour pouvoir être distinguées, sans aller à l'extrême opposé de s’exclure mutuellement (une observation qui peut être entendue comme une généralisation de ce que le Groupe µ dit sur la norme de l’image, la homomatérialité et la hétéroformalité). En ce sens, il y a une rhétorique de trop de ressemblance ainsi que de trop de différence. Nous appellerons ceci la dimension iconique. Une troisième rhétorique prend son point de départ dans le caractère de signe de l'image. Nos attentes sont déçues tant en trouvant une trop grande partie de la réalité dans l'image qu’en rencontrant des niveaux supplémentaires de fiction au sein du contenu pictural. On peut appeler ceci la dimension symbolique. Enfin, les images remplissent des fonctions différentes dans une société donnée et sont, en raison de ce fait, imputables à diverses catégories, donnant ainsi lieu à une quatrième rhétorique dans laquelle nos attentes, en ce qui concerne les catégories sociales auxquelles les images sont assignées, ne sont pas remplies. On peut parler ici d’une dimension de catégorisation socioculturelle. Avant d’aborder les figures rhétoriques, ou ce qui en tient lieu, il est cependant nécessaire de discuter dans quelle mesure les ressources des images comprennent une part de dispositio, dans d’autres termes, une structure argumentative. Si nous définissons une affirmation comme étant une construction verbale, alors il est trivialement vrai que les images ne peuvent rien affirmer. Toutefois, si nous définissons une affirmation plus simplement comme une opération, au moyen de laquelle une propriété particulière est assignée à une entité particulière, alors il est possible pour l'image de faire des affirmations à la façon des images. Or, même ceci peut sembler impossible, s’il est vrai que les images, comme on l’a souvent dit, ne font que reproduire le monde de notre expérience. Au contraire, il faut admettre que les images peuvent se servir des arguments qui, dans le sens de Perelman, s’appuient sur la structure de la réalité ou servent à changer cette structure-là. Il s’ensuit que les transformations homogènes, contrairement à ce que suggère le Groupe µ, font aussi partie de la rhétorique, mais de la rhétorique de la dispositio. Considérée comme l’une des transformations possibles à partir du monde de la vie, la première dimension de la rhétorique correspond plus directement à la rhétorique telle qu’elle a été conçue par le Groupe µ, mais en retournant aux fondements jetés par la sémiotique phénoménologique proposée dans Pictorial concepts (1989). Contrairement au Groupe µ, nous proposons de distinguer les transformations portant sur la factorialité (la relation des parties au tout) et celles concernant la contiguïté. C’est « l’objet indépendant », dans le sens de James Gibson, qui fait la différence entre la contiguïté et la factorialité : il s’agit d’un degré d’intégration plus ou moins poussée. En fait, il y a sans doute des cas intermédiaires entre l’objet indépendant avec ses parties et la constellation arbitraire, mais ces cas-là sont aussi qualitativement vécus : le jeu, la série, l’ensemble. La rhétorique, de ce point de vue, relève de la méréologie, la science des parties et du tout, formalisée par Lesniewski en tirant son inspiration de Husserl et de Twardowski. Notre deuxième observation concerne la nature de l’opération nous faisant passer du monde de la vie à l’image. Dans la majorité de cas, l’opération rhétorique, pour fonctionner, à besoin non pas d’une absence de ce qui est attendu ou de la présence de quelque chose qui n’est pas attendu, mais des deux à la fois. Rares sont les cas (surtout s’agissant de la contiguïté) où une simple absence peut créer un effet de rhétorique. Dans les termes de la rhétorique générale d’abord conçue par le Groupe µ, la substitution est une opération rhétorique plus sûre que l’addition ou la suppression. D’autre part, dans le cas de la factorialité, l’effet est tellement différent selon les relations entre le tout et les parties qu’il faut spécifier la nature du rapport de la partie au tout. Il faut surtout distinguer le cas où quelque chose est ajouté à un tout qui est déjà en soi un objet indépendant, et le cas où les parties font partie d’un autre objet indépendant que le tout qui est perçu. Nos attentes peuvent être déçues par d’autres opérations que l’absence ou la présence d’un élément. Il peut y avoir une contradiction entre l’élément attendu et l’élément réellement présent. C’est la dimension iconique de la rhétorique. Les images, il est vrai, ne peuvent pas présenter des contradictions proprement dites, mais elles peuvent comporter toute sorte de manifestations d’une ressemblance ou d’une différence plus grande que ce que l’on a anticipé. Cet effet est présent dans plusieurs exemples considérés par le Groupe µ, sans que la spécificité de l’opération soit prise en compte. S’agissant d’un signe, en l’occurrence d’une image, il y a toujours un risque de confusion entre le signe et ce qui est signifié, et il est possible d’en tirer une rhétorique. À un extrême, le signe peut incorporer des objets réels ; à l’autre extrême, il peut contenir d’autres signes, notamment d’autres images, comme c’est le cas avec les images représentant d’autres images. Il s’agit donc de la dimension symbolique de la rhétorique. Finalement, la catégorisation des signes, dans ce cas les images, peut donner lieu à une rhétorique plus clairement socioculturelle. Les images peuvent être catégorisées en tenant compte de leur manière de construction, de la fonction qu’elles sont censées remplir dans la société, ou de leur manière de circuler à l’intérieur de la société. Les attentes qui peuvent être déçues dans ces cas ne concernent pas seulement l’appartenance de certaines images à des catégories particulières, mais surtout la combinaison de certaines catégories de construction avec certaines catégories de fonction et certaines catégories de circulation. Toute l’aventure du modernisme dans l’art plastique peut être conçue comme un vaste geste rhétorique à partir de la notion d’art à la fin du 18e siècle : une peinture à l’huile (construction) circulant dans des salons, des galeries et des musées (circulation) ayant pour but de produire un effet de plaisir esthétique (fonction). Dans le présent texte, j'ai suggéré que, contrairement aux signes verbaux, les images sont immédiatement rhétoriques, parce qu'elles nous offrent en même temps leur similitude et leur différence par rapport au monde de la perception. Par conséquent, j'ai fait observer que la rhétorique des images doit être fondée sur les structures de perception telles qu’elles apparaissent au sens commun, surdéterminées par le monde de la vie socioculturel spécifique. La dimension primaire de la rhétorique de l’image, l’indexicalité, dérive sa signification d'un écart par rapport à l'intégration relative des voisinages, des objets indépendants et des totalités de niveaux supérieurs. Elle peut concerner la contiguïté ou la factorialité, mais elle suppose d'habitude à la fois la présence de quelque chose d’inattendu et l'absence de quelque chose de prévu. L’iconicité, qui détermine la deuxième dimension, est fondée sur l'expectative d'une différenciation relative des objets du monde, qui ne suppose pas trop de similitude, ni trop de dissimilitude. La troisième dimension dépend du caractère fictif de l’image comme signe, dont les niveaux peuvent être confondus soit par une expérience trop directe, soit par des degrés de fiction trop nombreux. Finalement, la quatrième dimension concerne l'image en tant qu’objet social, faisant partie de certaines catégories de construction, de circulation, et de fonction. L'avantage de cette conception, par rapport au modèle de Groupe µ auquel il est endetté, consiste en son attention plus proche aux structures de la perception du sens commun.
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Bayet, K., and B. Philippe. "Densité osseuse des crêtes prémaxillaires reconstituées par apposition d’os cortical membraneux et intérêt de la chirurgie implantaire guidée." In 66ème Congrès de la SFCO. Les Ulis, France: EDP Sciences, 2020. http://dx.doi.org/10.1051/sfco/20206602004.

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Introduction : La procédure chirurgicale implantaire en présence d’os de densité hétérogène présente de réelles difficultés techniques en raison de la déviation des instruments de forage, de taraudage et d’insertion depuis l’os de densité é levée vers l’os de densité faible. L’objectif de cette communication consiste à valider la pertinence de la chirurgie guidée en présence de crêtes prémaxillaires reconstituées par apposition d’os autogène cortical membraneux en raison de l’importante différence de densité constatée entre le site receveur et le greffon. Matériel et méthodes : Une étude rétrospective observationnelle est réalisée sur 20 scanners de cas cliniques ayant bénéficié d’appositions vestibulaires membraneuses (10 appositions d’os pariétal et 10 appositions d’os mandibulaire postérieur). L’ensemble des scanners ont été réalisés entre le 5eme et le 7eme mois post-opératoire (coupes axiales de 0,625mm espacées de 0,5mm. Scanner Low Dose GE Optima). Toutes les analyses de densité ont été réalisées à l’aide du logiciel SIMPLANT PRO 17 (Dentsplysirona). Résultat : La densité osseuse moyenne observée au sein des greffes pariétales est de 1798,20 UH. Celle observée au sein des greffes mandibulaire postérieure est de 1956,80 UH. L’Os spongieux du site receveur maxillaire présente quant à lui une densité moyenne de 560 UH. Cette étude densitométrique confirme au prémaxillaire la différence de densité significative entre l’os greffé par apposition vestibulaire et l’os résiduel de la crête atrophiée (3.3 pour l’os pariétal et 3.4 pour l’os mandibulaire postérieur). Discussion : Ces résultats confirment l’importante différence des densités au sein des crêtes fines reconstruites à l’aide d’os cortical membraneux. Compte-tenu des phénomènes provoqués de déviation des instruments de forage, de taraudage et d’insertion, la mise en place des implants doit être réalisée en chirurgie guidée afin d’assurer le contrôle exact de leur positionnement et de leur axe d’insertion.
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Boudarbat, Brahim, and Idossou Marius Adom. Les immigrants et les minorités visibles sur le marché du travail au Québec et au Canada. Les minorités visibles nées au Canada, l’angle mort des politiques d’intégration. CIRANO, December 2023. http://dx.doi.org/10.54932/nbnm4161.

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Ce rapport présente les derniers développements sur la situation des immigrants et des minorités visibles sur les marchés du travail québécois et canadiens. En 2021, les immigrants représentaient 14,6 % de la population du Québec et 23 % de celle du Canada. Au Québec, le taux de chômage chez les immigrants a fortement baissé au fil du temps, mais les immigrants sont toujours plus exposés au chômage et occupent des emplois moins bien rémunérés que les Canadiens de naissance. Quant aux minorités visibles, leur part dans la population était de 16,1 % au Québec (26,5 % au Canada) en 2021. Aussi, près d’un Québécois de moins de 25 ans sur quatre (22,2 %) est issu d’une minorité visible, une réalité avec laquelle le marché du travail devra composer et que les décideurs des politiques publiques doivent prendre en considération. Nos résultats permettent de conclure que l’intégration dans le marché du travail au Québec et au Canada est déterminée davantage par l’appartenance à une minorité visible que par le fait d’être immigrant. Même s’ils sont nés au Canada, les membres d’une minorité visible semblent peiner à se tailler une place sur le marché du travail. Dans un contexte où le Québec et le Canada cherchent à recruter plus de travailleurs à l’étranger pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre, la logique voudrait qu’on réalise d’abord le plein potentiel de la population en âge de travailler qui se trouve déjà sur place. Par ailleurs, la situation des jeunes Canadiens de naissance issus des minorités visibles mérite une attention particulière pour parer aux risques d’exclusion socioéconomique de ces jeunes et aux conséquences que cette exclusion pourrait avoir sur la cohésion sociale.
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Ripoll, Santiago, Tabitha Hrynick, Ashley Ouvrier, Megan Schmidt-Sane, Federico Marco Federici, and Elizabeth Storer. 10 façons dont les gouvernements locaux en milieu urbain multiculturel peuvent appuyer l’égalité vaccinale en cas de pandémie. SSHAP, January 2023. http://dx.doi.org/10.19088/sshap.2023.001.

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Si l’on s’en tient aux chiffres de la vaccination contre la COVID-19 dans les pays du G7, la campagne apparaît comme un véritable succès tant au niveau global qu’au niveau national. En effet, à ce jour, 79,4 % de la population totale des pays du G7 a reçu une première dose, 72,9 % une seconde, et 45,4 % une dose de rappel (données du 28 avril 2022) 1 En France, c’est 80,6 % de la population totale qui a reçu une première dose, 78,2 % qui a reçu deux doses, et 55,4 % qui a reçu un rappel (données du 28 avril 2022).2 Au Royaume-Uni, 79,3 % de la population totale a reçu une première dose, 74,1 % une seconde, et 58,5 % un rappel.1 Enfin, en Italie, 85,2 % de la population totale a reçu une première dose, 80,4 % a reçu deux doses et 66,5 % a reçu leurs rappels (données du 28 avril 2022). Ces taux de vaccination élevés masquent pourtant des disparités importantes à l’intérieur de chaque pays. Ainsi, à Marseille, deuxième ville de France, moins de 50 % des habitants des quartiers nord de la ville étaient vaccinés à la fin de l’année 2021, alors que plus de 70 % des habitants des quartiers sud l’étaient au même moment.3 Dans le quartier populaire de Ealing, situé au nord-ouest de Londres, 70 % de la population admissible avait reçu une première dose, soit près de 10 % de moins que la moyenne nationale. 4 (Données du 4 avril 2022). Des disparités similaires ont été observées dans d’autres métropoles urbaines des pays du G7. Ce document examine ces disparités au prisme de la notion d’« (in)égalité vaccinale ». En s’appuyant sur des recherches qualitatives menées pendant la campagne de vaccination de la COVID-19 dans les quartiers nord de Marseille, le quartier de Ealing à Londres (Nord-ouest) et dans la région de l'Émilie-Romagne et à Rome, en Italie, il montre comment les autorités locales peuvent agir pour atténuer ces inégalités. Mieux comprendre les inégalités en matière de vaccins fut primordial lors de la pandémie de la COVID-19 en ce sens que les populations sous-vaccinées étaient la plupart du temps des minorités ethniques ou culturelles, vivant dans des zones défavorisées, ou sans-papiers, donc plus susceptibles de contracter la COVID-19, et d’en subir les conséquences les plus dramatiques. 5 6 7 8 Ainsi, à Ealing, quatre mois après la campagne de vaccination, seulement 57,6% des personnes dans le décile de pauvreté le plus bas avaient reçu une dose, contre 81% des personnes dans le décile le plus aisé. 9 En outre, 89,2 % des résidents britanniques blancs de Ealing étaient vaccinés, contre 64 % des Pakistanais et 49,3 % des habitants issus des Caraïbes.9 À Rome, comme c’est le cas dans d’autres métropoles urbaines des pays du G7, nos données révèlent des disparités particulières importantes entre le recours aux vaccins des populations sans papiers et celui des citoyens établis. Les facteurs d’inégalité vaccinale dans ces environnements urbains sont complexes et liés à l’interaction de nombreux phénomènes tels que les inégalités économiques, le racisme structurel, l'inégalité d'accès aux soins de santé, la méfiance envers les professionnels de santé, les représentants de l'État, et plus encore. Les collectivités locales tout comme les professionnels de la santé, les groupes communautaires et les résidents jouent un rôle clé dans la manière dont s’exprime l’(in)égalité vaccinale. Pour autant, peu de leçons ont été systématiquement tirées des efforts menés en matière d’ «engagement vaccinal » au niveau local. Dans ce document, nous proposons d’expliquer comment l’expérience des inégalités structurelles se recoupe avec celle des habitants, et comment ces expériences ont été prises en compte ou au contraire ignorées dans la promotion et l’administration des vaccins contre la COVID-19 par les collectivités locales. Nous adressons également un ensemble de recommandations qui s’appliquent aux programmes de « vaccination de rattrapage » contre la COVID-19 (visant à atteindre les personnes qui n’ont pas encore reçu leur schéma vaccinal complet), mais elles concernent également les programmes de vaccination d'urgence à venir. Ce document repose sur des recherches menées entre octobre et décembre 2021 à Marseille et sur des échanges réguliers avec les autorités du Borough de Ealing initiés dès mai 2021. Il identifie comment les gouvernements locaux, les acteurs de la santé, les groupes communautaires et les résidents jouent un rôle clé dans la production d’(in)égalités vaccinales. Ce document a été élaboré pour la SSHAP par Santiago Ripoll (IDS), Tavitha Hrynick (IDS), Ashley Ouvrier (LaSSA), Megan Schmidt-Sane (IDS), Federico Federici (UCL) et Elizabeth Storer (LSE). Il a été revu par Eloisa Franchi (Université de Pavie) et Ellen Schwartz (Conseil de santé publique de Hackney). La recherche a été financée par la British Academy COVID-19 Recovery : Fonds G7 (COVG7210038). Les recherches ont été menées à l’Institut d’études du développement (IDS), à l’Université de Sussex et au Laboratoire des sciences sociales appliquées (LaSSA). La SSHAP en assume la responsabilité.
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Lewis, C. F. M. Contributions to the glacial and postglacial history of Houghton Lake Basin in the northern part of the Lower Peninsula of Michigan, U.S.A. Natural Resources Canada/CMSS/Information Management, 2024. http://dx.doi.org/10.4095/p7kqtc0m23.

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Deux contributions ont été apportées à une étude de l’histoire glaciaire et postglaciaire du bassin du lac Houghton dans le nord de la péninsule inférieure du Michigan, aux États-Unis. La première contribution décrit la variation des niveaux d’eau du lac Huron (environ 130 m) et du lac Michigan (environ 100 m), qui ont permis de contrôler les niveaux de base pour l’écoulement des eaux souterraines et de surface dans la péninsule inférieure du Michigan au cours des 14 000 dernières années. Cette variation a probablement eu une incidence sur la sédimentation dans de petits lacs comme les lacs Backus, Pup et Marl. De plus, des changements ayant touché le lac Higgins font en sorte que la variation a probablement eu une incidence partielle sur ce lac, dont la taille est plus importante. Toutes ces étendues d’eau se trouvent dans le bassin du lac Houghton. La deuxième contribution fournit une estimation du soulèvement crustal différentiel dans le bassin du lac Houghton, au nord d’une zone d’affaissement crustal. Les données suggèrent que la nature du soulèvement crustal dans le nord de la péninsule inférieure du Michigan est semblable à celle du soulèvement dans l’ensemble du bassin des Grands Lacs. Comme nous ne disposons que des élévations des fragments du rivage d’un lac glaciaire pour l’ensemble du bassin du lac Houghton, cette estimation est fondée sur des élévations expérimentales des différences actuelles entre les isobases de 190 m et de 185 m du lac Algonquin. Une différence d’élévation actuelle de 15 m suggère que les isobases de 190 m et de 185 m étaient à leur niveau il y a au moins 16 à 15 ka BP, et que le bassin du lac Houghton, en forme de cuvette, soutenait probablement un grand lac, soit le lac glaciaire Roscommon. Le lac glaciaire Roscommon a peut-être existé plus tôt, car on suppose que le retrait du lobe glaciaire de Mackinac a commencé vers 19 ka.
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Larrieu, Maxence. Pour quelles revues et publishers les chercheurs d'une université pluridisciplinaire travaillent-ils ? Université Paris Cité, September 2023. http://dx.doi.org/10.53480/luoj2939.

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Le rapport contextualise et présente une cartographie réalisée en 2022 à Université Paris Cité, dans le cadre de la plateforme éditoriale OPUS. Les activités éditoriales visées sont celles nécessaires au fonctionnement d'une revue scientifique, comme rédacteur en chef, relecteur ou plus largement membre des comités éditoriaux. La cartographie décrit les revues dans lesquelles les chercheurs de l'université exercent ces activités. Elle se démarque par l'utilisation du récent outil OpenEditors , qui partage les données structurées des comités éditoriaux des principaux publishers 1. Cette méthode, enrichie manuellement, autorise une vue omnidisciplinaire appropriée pour l'université : environ 320 revues sont identifiées, 130 pour la santé, idem pour les SHS et moitié moins pour les sciences et techniques. Les revues sont ensuite analysées manuellement selon différents critères : gouvernance, plateforme, publisher commercial et modèle économique. Les résultats, composés de 7 graphiques, sont précédés d'une explication de la méthode et du jeu de données réalisé. Enfin, des exemples d'utilisation de la cartographie sont proposés.
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Rousseau, Henri-Paul. Gutenberg, L’université et le défi numérique. CIRANO, December 2022. http://dx.doi.org/10.54932/wodt6646.

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Introduction u cours des deux derniers millénaires, il y a eu plusieurs façons de conserver, transmettre et même créer la connaissance ; la tradition orale, l’écrit manuscrit, l’écrit imprimé et l’écrit numérisé. La tradition orale et le manuscrit ont dominé pendant plus de 1400 ans, et ce, jusqu’à l’apparition du livre imprimé en 1451, résultant de l’invention mécanique de Gutenberg. Il faudra attendre un peu plus de 550 ans, avant que l’invention du support électronique déloge à son tour le livre imprimé, prenant une ampleur sans précédent grâce à la révolution numérique contemporaine, résultat du maillage des technologies de l’informatique, de la robotique et de la science des données. Les premières universités qui sont nées en Occident, au Moyen Âge, ont développé cette tradition orale de la connaissance tout en multipliant l’usage du manuscrit créant ainsi de véritables communautés de maîtres et d’étudiants ; la venue de l’imprimerie permettra la multiplication des universités où l’oral et l’écrit continueront de jouer un rôle déterminant dans la création et la transmission des connaissances même si le « support » a évolué du manuscrit à l’imprimé puis vers le numérique. Au cours de toutes ces années, le modèle de l’université s’est raffiné et perfectionné sur une trajectoire somme toute assez linéaire en élargissant son rôle dans l’éducation à celui-ci de la recherche et de l’innovation, en multipliant les disciplines offertes et les clientèles desservies. L’université de chaque ville universitaire est devenue une institution florissante et indispensable à son rayonnement international, à un point tel que l’on mesure souvent sa contribution par la taille de sa clientèle étudiante, l’empreinte de ses campus, la grandeur de ses bibliothèques spécialisées ; c’est toutefois la renommée de ses chercheurs qui consacre la réputation de chaque université au cours de cette longue trajectoire pendant laquelle a pu s’établir la liberté universitaire. « Les libertés universitaires empruntèrent beaucoup aux libertés ecclésiastiques » : Étudiants et maîtres, qu'ils furent, ou non, hommes d'Église, furent assimilés à des clercs relevant de la seule justice ecclésiastique, réputée plus équitable. Mais ils échappèrent aussi largement à la justice ecclésiastique locale, n'étant justiciables que devant leur propre institution les professeurs et le recteur, chef élu de l’université - ou devant le pape ou ses délégués. Les libertés académiques marquèrent donc l’émergence d'un droit propre, qui ménageait aux maîtres et aux étudiants une place à part dans la société. Ce droit était le même, à travers l'Occident, pour tous ceux qui appartenaient à ces institutions supranationales que furent, par essence, les premières universités. À la fin du Moyen Âge, l'affirmation des États nationaux obligea les libertés académiques à s'inscrire dans ce nouveau cadre politique, comme de simples pratiques dérogatoires au droit commun et toujours sujettes à révision. Vestige vénérable de l’antique indépendance et privilège octroyé par le prince, elles eurent donc désormais un statut ambigu » . La révolution numérique viendra fragiliser ce statut. En effet, la révolution numérique vient bouleverser cette longue trajectoire linéaire de l’université en lui enlevant son quasi monopole dans la conservation et le partage du savoir parce qu’elle rend plus facile et somme toute, moins coûteux l’accès à l’information, au savoir et aux données. Le numérique est révolutionnaire comme l’était l’imprimé et son influence sur l’université, sera tout aussi considérable, car cette révolution impacte radicalement tous les secteurs de l’économie en accélérant la robotisation et la numérisation des processus de création, de fabrication et de distribution des biens et des services. Ces innovations utilisent la radio-identification (RFID) qui permet de mémoriser et de récupérer à distance des données sur les objets et l’Internet des objets qui permet aux objets d’être reliés automatiquement à des réseaux de communications .Ces innovations s’entrecroisent aux technologies de la réalité virtuelle, à celles des algorithmiques intelligentes et de l’intelligence artificielle et viennent littéralement inonder de données les institutions et les organisations qui doivent alors les analyser, les gérer et les protéger. Le monde numérique est né et avec lui, a surgi toute une série de compétences radicalement nouvelles que les étudiants, les enseignants et les chercheurs de nos universités doivent rapidement maîtriser pour évoluer dans ce Nouveau Monde, y travailler et contribuer à la rendre plus humain et plus équitable. En effet, tous les secteurs de l’activité commerciale, économique, culturelle ou sociale exigent déjà clairement des connaissances et des compétences numériques et technologiques de tous les participants au marché du travail. Dans cette nouvelle logique industrielle du monde numérique, les gagnants sont déjà bien identifiés. Ce sont les fameux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) suivis de près par les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) et par les géants chinois du numérique, les BATX (Baidu, Alibaba, Tenant et Xiaomi). Ces géants sont alimentés par les recherches, les innovations et les applications mobiles (APPs) créées par les partenaires de leurs écosystèmes regroupant, sur différents campus d’entreprises, plusieurs des cerveaux qui sont au cœur de cette révolution numérique. L’université voit donc remise en question sa capacité traditionnelle d’attirer, de retenir et de promouvoir les artisans du monde de demain. Son aptitude à former des esprits critiques et à contribuer à la transmission des valeurs universelles est également ébranlée par ce tsunami de changements. Il faut cependant reconnaître que les facultés de médecine, d’ingénierie et de sciences naturelles aux États-Unis qui ont développé des contacts étroits, abondants et suivis avec les hôpitaux, les grandes entreprises et l’administration publique et cela dès la fin du 19e siècle ont été plus en mesure que bien d’autres, de recruter et retenir les gens de talent. Elle ont énormément contribué à faire avancer les connaissances scientifiques et la scolarisation en sciences appliquées ..La concentration inouïe des Prix Nobel scientifiques aux États-Unis est à cet égard très convaincante . La révolution numérique contemporaine survient également au moment même où de grands bouleversements frappent la planète : l’urgence climatique, le vieillissement des populations, la « déglobalisation », les déplacements des populations, les guerres, les pandémies, la crise des inégalités, de l’éthique et des démocraties. Ces bouleversements interpellent les universitaires et c’est pourquoi leur communauté doit adopter une raison d’être et ainsi renouveler leur mission afin des mieux répondre à ces enjeux de la civilisation. Cette communauté doit non seulement se doter d’une vision et des modes de fonctionnement adaptés aux nouvelles réalités liées aux technologies numériques, mais elle doit aussi tenir compte de ces grands bouleversements. Tout ceci l’oblige à s’intégrer à des écosystèmes où les connaissances sont partagées et où de nouvelles compétences doivent être rapidement acquises. Le but de ce texte est de mieux cerner l’ampleur du défi que pose le monde numérique au milieu universitaire et de proposer quelques idées pouvant alimenter la réflexion des universitaires dans cette démarche d’adaptation au monde numérique. Or, ma conviction la plus profonde c’est que la révolution numérique aura des impacts sur nos sociétés et notre civilisation aussi grands que ceux provoqués par la découverte de l’imprimerie et son industrialisation au 15e siècle. C’est pourquoi la première section de ce document est consacrée à un rappel historique de la révolution de l’imprimerie par Gutenberg alors que la deuxième section illustrera comment les caractéristiques de la révolution numérique viennent soutenir cette conviction si profonde. Une troisième section fournira plus de détails sur le défi d’adaptation que le monde numérique pose aux universités alors que la quatrième section évoquera les contours du changement de paradigme que cette adaptation va imposer. La cinquième section servira à illustrer un scénario de rêves qui permettra de mieux illustrer l’ampleur de la gestion du changement qui guette les universitaires. La conclusion permettra de revenir sur quelques concepts et principes clefs pour guider la démarche vers l’action. L’université ne peut plus « être en haut et seule », elle doit être « au centre et avec » des écosystèmes de partenariats multiples, dans un modèle hybride physique/virtuel. C’est ainsi qu’elle pourra conserver son leadership historique de vigie du savoir et des connaissances d’un monde complexe, continuer d’établir l’authenticité des faits et imposer la nécessaire rigueur de la science et de l’objectivité.
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Gruber, Verena, Ingrid Peignier, and Charlotte Dubuc. Pratiques et tactiques de vente des concessionnaires automobiles au Québec. CIRANO, October 2023. http://dx.doi.org/10.54932/bryk4403.

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Le présent rapport s’inscrit dans la continuité d’une vaste étude débutée en 2020 qui a pour objectif de mieux comprendre la préférence croissante de la population canadienne pour les véhicules énergivores ainsi que les facteurs (politiques, économiques, sociaux, etc.) qui contribuent à l’augmentation des ventes de ce type de véhicules. Le CIRANO a déjà contribué à travers plusieurs rapports publiés depuis 2020 et plus récemment par le biais d’une analyse des motivations d’achat de camions légers au Québec (Gruber, Peignier et Pentcheva, 2023). Le présent rapport complète les connaissances sur les consommateur(-trice)s en se concentrant plutôt sur l’environnement des concessionnaires automobiles et sur la manière dont il peut influencer le choix des consommateur(-trice)s. La littérature scientifique en marketing, et plus spécifiquement celle centrée sur le comportement des consommateur(-trice)s, montre que toute décision est prise dans un environnement qui exerce automatiquement une influence sur le choix d’un produit particulier. Les consommateur(-trice)s sont influencé(e)s par l’ordre dans lequel les produits sont présentés, par les images qui les accompagnent et par la manière dont les informations sur ces produits sont encadrées (Ungemach et coll., 2018). La décision d’acheter ou de ne pas acheter un véhicule donné est encore principalement prise chez les concessionnaires automobiles. Il est donc très important d’étudier la manière dont cet environnement particulier façonne les décisions des consommateur(-trice)s. À cette fin, nous avons eu recours à des observations sous la forme d’une enquête mystère, afin d’étudier l’environnement des concessionnaires automobiles (Wilson, 2011). Plus précisément, ce rapport présente l’approche méthodologique et les résultats des visites mystères effectuées chez trente concessionnaires automobiles ruraux, suburbains et urbains du Québec. Toutes les visites ont eu lieu entre septembre et décembre 2022. Les testeur(-euse)s ont été formés pour observer et noter le discours et les pratiques des vendeur(-euse)s. Les résultats montrent que les personnes chargées de la vente chez les concessionnaires automobiles ne poussent pas systématiquement la clientèle potentielle vers les gros véhicules. Elles façonnent plutôt, subtilement, sa perception en lui présentant un plus grand nombre d’arguments en faveur des gros véhicules. En outre, elles semblent moins bien connaître les arguments en défaveur des véhicules de plus grande taille. Par exemple, aucune d’entre elles n’a été capable de parler des différences d’émissions entre les différents types de véhicules sans avoir cherché au préalable cette information. De plus, les gros véhicules sont plus susceptibles d’être exposés à l’extérieur ou à l’intérieur du concessionnaire, ce qui constitue un point d’ancrage mental pour la clientèle potentielle qui entre dans un concessionnaire avec différentes options en tête. Conformément aux conclusions de Brazeau et Denoncourt (2021), ces images montrent souvent de gros véhicules dans la nature, ce qui les rend encore plus attrayants pour une hypothétique clientèle, même si celle-ci ne les utiliserait pas (ou ne pourrait pas les utiliser) dans un tel environnement. L’impact environnemental des différents types de véhicules et les implications en ce qui concerne la sécurité pour les autres usager(-ère)s de la route sont pratiquement absents du discours. Enfin, plusieurs de nos testeur(-euse)s ont noté que l’équipe des ventes est parfois incapable de justifier la raison pour laquelle la taille des véhicules continue d’augmenter sans que la clientèle en retire un avantage clair. Les résultats montrent qu’il est important de mieux former les équipes de ventes pour qu’elles puissent parler des implications en matière de sécurité et de l’impact sur l’environnement des différents véhicules.
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Fontecave, Marc, and Candel Sébastien. Quelles perspectives énergétiques pour la biomasse ? Académie des sciences, January 2024. http://dx.doi.org/10.62686/1.

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Le débat public concernant l’avenir du mix énergétique français à l’horizon 2050 a longtemps été réduit à la seule considération de son volet électrique, dans une opposition entre énergie nucléaire et énergies renouvelables (EnR). Pourtant, la part non-électrique de notre consommation énergétique constitue clairement aujourd’hui un des principaux défis de la transition climatique et énergétique. Actuellement issue du pétrole, du gaz et du charbon, elle constitue l’angle mort des divers scénarios énergétiques disponibles, alors qu’elle restera encore indispensable, notamment dans le secteur de la mobilité et de la production de chaleur. Le Comité de prospective en énergie (CPE) de l’Académie des sciences examine ici les ressources énergétiques et carbonées pouvant être tirées de la biomasse, qui présente des atouts certains en permettant le stockage de l’énergie sous forme de biogaz ou de biocarburants, et les perspectives raisonnables offertes par celles-ci dans le mix énergétique national à l’horizon 2050. Le présent rapport se focalise sur les aspects scientifiques et technologiques, sans occulter certaines considérations environnementales, économiques, sociales, et de souveraineté nationale, abordés à la lumière de la littérature disponible et de l’audition d’experts des divers domaines considérés. Après avoir défini la notion de biomasse dans sa diversité, le rapport décrit les différentes bioénergies possibles et leurs limites. Les utilisations actuelles de la biomasse en France sont évaluées et comparées aux perspectives envisagées à l’horizon 2050 au regard du potentiel réellement mobilisable, pour lequel il existe une grande variation dans les estimations proposées, et des technologies nécessaires à sa transformation, qui restent, pour la plupart, coûteuses et de faible maturité. Ainsi, cette analyse montre notamment que le besoin d’énergie non-électrique, tel qu’il est défini dans le scénario de référence fourni par Réseau de transport d’électricité (RTE), sera difficile – pour ne pas dire impossible - à atteindre avec la seule biomasse produite en France : le bouclage énergétique 2050 passera nécessairement par un maintien d’importations de gaz naturel et par de nouvelles importations de biomasse et/ou de bioénergie introduisant des dépendances nouvelles et exportant les risques associés à leur utilisation massive. Le rapport rappelle que la bioénergie reste l’énergie la moins favorable en termes d’empreinte spatiale et que la biomasse a, sur toute la chaîne des valeurs, un faible retour énergétique. Sa plus grande mobilisation, qui ne devra pas se faire au détriment de la sécurité alimentaire humaine et animale, ni au détriment des éco-services rendus par la biosphère, aura des impacts environnementaux certains qu’il faudrait estimer avec rigueur. Enfin, le remplacement de la pétrochimie industrielle par une nouvelle « carbochimie biosourcée » va nécessiter des efforts considérables d’adaptation des procédés et de recherche et développement dans le domaine de la catalyse, de la chimie de synthèse et des biotechnologies. Ces conclusions conduisent le CPE à formuler des recommandations concernant : 1.La nécessaire amélioration de la concertation entre les divers organismes et agences pour aboutir à une estimation rigoureuse et convergente des ressources potentielles, 2.La réalisation de bilans carbone des diverses filières et d’analyses en termes de retour énergétique des investissements envisagés, pour s’assurer de la soutenabilité et du gain en carbone qui ne sont pas acquis pour le moment, 3.Le soutien au déploiement de la recherche et développement des filières de biocarburants de seconde génération pour accroitre leur maturité industrielle, 4.La poursuite du développement d’une chimie organique de synthèse biosourcée, 5.La priorité à établir dans l’utilisation de la biomasse pour les usages qui ne pourront être décarbonés par l’électricité, passant par une politique publique permettant de résoudre les conflits d’usages, 6.La nécessité de concertation des politiques énergétique et agroalimentaire de notre pays.
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Dudoit, Alain. Les espaces européens communs de données : une initiative structurante nécessaire et adaptable au Canada. CIRANO, October 2023. http://dx.doi.org/10.54932/ryht5065.

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Le Rapport bourgogne, publié par le CIRANO en juillet 2023, préconise la création d'un espace commun de données dans le corridor commercial stratégique des Grands Lacs et du Saint-Laurent d'ici 2030. Cette proposition s’appuie notamment sur trois rapports distincts de politiques publiés en 2022 par le groupe de travail national sur la chaîne d’approvisionnement, le Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière (COMT) et le Comité permanent de la Chambre des communes sur les transports, l'infrastructure et les collectivités. Le constat posé et les recommandations qui découlent de ces rapports soulèvent des questions de fond qui sont au centre des enjeux critiques de gouvernance, de culture d’organisation, de capacité d’exécution, de mobilisation des parties prenantes du public et du privé, ainsi que de la sous-utilisation des données au sein de l’appareil gouvernemental canadien mis à rude épreuve par des années de retard et exacerbée par les perturbations récentes liées à des catastrophes climatiques anticipées. La création d’un espace commun de données est envisagée comme un investissement structurant de l'infrastructure essentielle du Canada pour le transport intermodal et la chaîne d’approvisionnement. Ce document de travail sur les Espaces Européens Communs de Données (EECD) prolonge la synthèse et les recommandations publiées en juillet dernier. Face à l’accélération de l’économique numérique, la gouvernance et le partage efficace des données sont devenus des enjeux fondamentaux pour les politiques publiques à tous les niveaux de juridictions et dans tous domaines de l’activité humaine. Le présent document vise à examiner les initiatives et les défis associés à la gouvernance des données, en mettant particulièrement l'accent sur les Espaces Européens Communs de Données (EECD) et leur pertinence pour le contexte canadien. Il explore la complexité inhérente à la gouvernance des données, qui doit concilier les spécificités sectorielles avec des principes de gouvernance plus universels. Ce faisant, il souligne l'importance d'une action stratégique et coordonnée pour maximiser les avantages sociaux et économiques des données. Le document de travail sur les EECD étend la portée du Rapport bourgogne en fournissant une analyse opérationnelle de l'initiative en cours au sein de l'Union européenne (UE). Celle-ci découle de la stratégie européenne des données de 2020 et vise à établir douze espaces communs de données dans des secteurs stratégiques, y compris la mobilité et les transports. Le document se divise en trois parties principales. La première partie offre un aperçu des politiques publiques relatives aux données au Canada et dans l'UE entre 2018 et 2023. La deuxième partie se concentre sur les implications et les leçons tirées de l'analyse d'impact qui soutient l'adoption de la législation sur la gouvernance des données par les institutions européennes. Cette loi vise à établir un cadre réglementaire pour la création des espaces communs de données en Europe. La troisième partie aborde le déploiement actuel des EECD, en soulignant les étapes clés et les processus en cours. Le document met en évidence des similitudes notables entre l'UE et le Canada en ce qui concerne l'identification des enjeux et la formulation des objectifs de politique publique en matière de données. Il souligne aussi des différences entre ces deux partenaires stratégiques dans l’optimisation du partage des données entre les juridictions et parties prenantes. Ces deux partenaires stratégiques se distinguent cependant par une différence fondamentale: l'absence d'une mutualisation efficace des ressources au sein de l’appareil intergouvernemental canadien dans la poursuite d’objectifs communs face à des enjeux majeurs communs tel celui des données à la grande différence de l’entreprise des EECD par l’UE dans la poursuite d’objectifs identiques de positionnement comme chef de file mondial l’économie des données. Cette absence de considération et, encore moins, d’action conjointe par l’appareil intergouvernemental canadien de mise en œuvre d’une stratégie commune des données au Canada est dommageable. Pour être efficace, la réponse canadienne doit être agile, axée sur les résultats, et intégrée à travers les différentes juridictions. La gestion rigoureuse, l’utilisation responsable et le partage organisé des données au sein et entre les différentes juridictions sont des éléments cruciaux pour aborder les défis complexes et les risques majeurs auxquels le Canada est confronté. Ni le gouvernement fédéral ni ceux des provinces ne sont actuellement bien positionnés pour traiter ensemble les données comme un actif stratégique commun. La résolution des obstacles réglementaires, juridiques et techniques à l'échange de données entre juridictions et organisations nécessite la création d'un espace commun de données qui à son tour implique une combinaison des outils et des infrastructures requises à cette fin, ainsi qu'un traitement des questions de confiance notamment par des règles communes.
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Dufour, Quentin, David Pontille, and Didier Torny. Contracter à l’heure de la publication en accès ouvert. Une analyse systématique des accords transformants. Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, April 2021. http://dx.doi.org/10.52949/2.

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Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.
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